Philippe Etchebest

Philippe Etchebest, né le à Soissons (Aisne), est un chef cuisinier et un animateur de télévision français.

Pour les articles homonymes, voir Etchebest.

Ne doit pas être confondu avec Christian Etchebest.

Philippe Etchebest
Philippe Etchebest, en 2018.
Nom de naissance Philippe Marcel Bernard Etchebest[1]
Naissance
Soissons (Aisne)
Nationalité Française
Pays de résidence France
Profession
Autres activités
Distinctions

Depuis 2014, il est juré de Top Chef (saisons 6 et suivantes), et anime les émissions Objectif Top Chef, Cauchemar en cuisine et Cauchemar à l'hôtel.

Biographie

Enfance et scolarité

Philippe Etchebest naît le à Soissons (Aisne)[2]. Son père, Jean-Pierre Etchebest[N 1], basque, est restaurateur depuis l'âge de 16 ans[2]. L'année de la naissance de Philippe, Jean-Pierre Etchebest quitte la direction de l'hôtel Jean-Racine à La Ferté-Milon et s'installe avec sa famille dans le quartier des Capucins, à Bordeaux (Gironde)[5]. Le couple reprend Le Chipiron, un restaurant situé cours de l'Yser et spécialisé dans la cuisine basque[4],[6]. L'établissement se fait très vite une bonne réputation[N 2]. N'ayant pas les moyens financiers suffisants pour recruter du personnel, les parents de Philippe font participer ce dernier aux tâches du restaurant, aux côtés de sa sœur Sophie (âgée d'un an de moins) et de son frère Bernard (le benjamin)[8]. Tout comme son père, Philippe Etchebest semble être alors destiné à faire de la cuisine son métier[9].

Il entre au collège et se trouve une passion pour le rugby à XV[10]. D'abord tenté par une section sport-étude, il décide finalement de se consacrer entièrement à la cuisine[10]. Il passe un brevet de technicien supérieur (BTS) spécialisé en hôtellerie-restauration au lycée hôtelier de Talence[10]. Il réalise ses stages de fin d'année au Saint-JamesBouliac)[N 3], puis à la table Au Bon Coin du Lac (dans le bourg de Mimizan)[N 4], deux restaurants doublement étoilés au Guide Michelin[11].

Alors âgé de 17 ans et encore élève à l'école hôtelière, Philippe Etchebest participe à son premier concours culinaire en 1984, en terminant deuxième du Championnat de France du Dessert organisé à Chamalières[12]. La même année, il participe au concours Exp'Hôtel, dans la catégorie « hors concours »[N 5],[12].

Ses débuts dans le Sud et à Paris

En 1985, Philippe Etchebest rejoint son père en cuisine au Chipiron[6]. Il cherche à développer son propre art culinaire en réalisant des stages de deux mois pendant les périodes estivales[13]. En 1986, il intègre d'abord l'hôtel-restaurant Les Pyrénées, établissement deux macarons situé à Saint-Jean-Pied-de-Port (Pyrénées-Atlantiques), sous la direction du chef Firmin Arrambide[13]. Philippe Etchebest y cuisine pour la première fois des produits nobles[13]. La même année, il participe à nouveau au concours Exp'Hôtel et en sort vainqueur[14]. En 1987, il réalise un stage à Tours, auprès du chef Jean Bardet[15], puis un deuxième à Cannes, auprès de chef doublement étoilé Jacques Chibois, qui l'incite à quitter le cocon familial pour rejoindre Paris en 1988[16].

À l'âge de 22 ans, Philippe Etchebest suit les recommandations de Jacques Chibois et intègre les cuisines du Clos Longchamp, le restaurant de l'hôtel Le Méridien Étoile, en tant que demi-chef de partie puis chef de partie six mois plus tard[17]. Auprès du chef Jean-Marie Meulien, Philippe Etchebest dit avoir appris l'équilibre des saveurs et l'usage des épices pour élargir la palette des goûts[18]. Un an après son entrée au sein de la brigade au Clos Longchamp, il est promu au poste de second de cuisine, mais a, dans un premier temps, des difficultés à imposer son autorité à cause de son âge et de son manque d'expérience[19]. En 1989, il remporte le concours Minervois-jeune, présidé cette année-là par Joël Robuchon[20].

En 1990, le Clos Longchamp devient le premier restaurant d'une chaîne hôtelière à recevoir deux étoiles au Guide Michelin[21]. Cette même année, Philippe Etchebest fait sa première apparition télévisée lorsqu'il doit remplacer le chef du Clos Longchamp, Jean-Marie Meulien, dans une émission présentée par Caroline Tresca sur FR3[22].

En 1993, alors qu'il travaille désormais comme second auprès de Dominique Toulousy, aux Jardins de l'Opéra à Toulouse[23], Philippe Etchebest remporte le prix international Paul-Louis Meissonnier, en équipe avec son collègue, le sommelier Patrick Guiral[20].

Participation au concours du Meilleur ouvrier de France

Les MOF portent une veste au col bleu blanc rouge, comme ici Paul Bocuse en 2008.

En , alors que ses parents s'apprêtent à vendre Le Chipiron pour prendre leur retraite quelques mois plus tard[24], Philippe Etchebest achète une maison à Saint-Genès-de-Castillon[25] et découvre à Saint-Émilion le monde du vin qu'il connaît, jusqu'à présent, assez peu[20]. Il prend, pour la première fois, les fonctions de chef de cuisine[26], au restaurant du Château Hôtel Grand Barrail[27]. Son plat signature est le foie gras poêlé sur des lasagnes aux champignons[28], accompagnés d'une émulsion de truffes au vin jaune[29]. Maïté l'invite en 1996, dans La Cuisine des Mousquetaires (FR3)[30]. En 1999, le guide Gault et Millau le désigne comme « Grand de demain »[27] et le guide Champérard lui remet le titre de « Jeune espoir »[31].

Au vu de son succès, son ami, le chef Michel Portos, lui lance alors le défi de participer au concours du Meilleur ouvrier de France (MOF), dans la catégorie des métiers de bouche[20]. Quelques semaines avant l'épreuve, ils montent tous deux à Paris pour chercher les sujets de la demi-finale du concours : au programme, une sole « André Moreau » et un soufflé de poires en croûte[N 6], deux plats jugés comme étant « hypertechniques et précis »[32]. En s'appuyant sur les recettes du Guide culinaire d'Auguste Escoffier, Philippe Etchebest se programme une demi-douzaine d'entraînements pour répéter les plats et les sortir dans les temps (trois heures trente d'épreuve) avant la compétition[32].

En 2000, alors qu'il souffre depuis plusieurs mois d'extrasystole[33], Philippe Etchebest se rend à Toulouse pour participer à la demi-finale du concours et faire face, avec 750 autres candidats, à un jury d'une vingtaine de chefs, dont plusieurs sont déjà distingués du titre de MOF[27]. Quatre semaines plus tard, il apprend qu'il est sélectionné avec 57 autres candidats pour participer à la finale[33]. En , il se fait opérer de ses troubles du rythme cardiaque entre la demi-finale et la finale du concours[34]. Philippe Etchebest reçoit les sujets du concours cinq jours avant ladite finale, prévue à Strasbourg : l'épreuve de quatre heures trente consiste à réaliser un caviar pressé, un canard au sang, un foie gras accompagné de navets, et un entremets froid aux fraises[34]. En dormant deux heures toutes les vingt-quatre heures, il passe les trois jours et les trois nuits qui le sépare de la finale à faire des essais, en fonction des mensurations de plats bien spécifiques et de la liste des ingrédients imposés[35]. Si, pour les demi-finales, les candidats doivent reproduire précisément les recettes demandées, le jury laisse une part plus libre d'interprétation lors de la finale[35] :

« Avec le caviar, j'imagine une sorte de makis, ces rouleaux entourés d'algues farcis au riz et au poisson cru que l'on sert dans les restaurants de sushis. En guise d'algue, j'étale une fine couche de caviar pressé que je travaille avec du concombre et de l'œuf haché, des ingrédients traditionnels de l'accompagnement des œufs d'esturgeon. En roulant la couche de caviar, je me retrouve avec un cylindre noir au joli insert vert, blanc et jaune. Je pose le petit rouleau au milieu d'une assiette où j'ai fait prendre une gelée d'oignons brune, décorée de minuscules pointes de tomates concassées, de petites fanes de carotte. Deux fines baguettes au cumin accompagnent également cette entrée un peu japonisante.

La volaille m'inspire quelque chose de plus classique, avec un cromesquis de canard farci de champignons et foie gras, une bouchée qui fond dès qu'on la croque. J'ai par ailleurs désossé les cuisses, dont j'ai haché les chairs avec un appareil à gratin. J'ai reconstitué une sorte de petite côtelette de canard, en entourant une petite boule de farce d'un peu de peau, d'où dépasse un petit os. Le tout étant ensuite rôti au four, accompagné d'une garniture de petits navets creusés, remplis d'une jardinière de petits pois, asperges et petites carottes tournées.

[…] Je suis aidé pour [l'élaboration et la réalisation de l'entremets] par Jean Lopez, formidable pâtissier de Libourne, qui m'a donné une recette de mousse de fraises aussi exquise que légère. J'en recouvre une rosace de fraises coupées en pétales entre lesquelles sont insérées de petites feuilles de menthe, puis j'y incorpore une crème brûlée à la pistache, recouverte à nouveau de mousse, avant de finir avec un fond de feuilletine pailletée lié au beurre de cacao […]. Je remplis une encoche, laissée dans l'entremets, de fraises des bois, et je sers cela avec un beurre d'orange au vinaigre balsamique. J'aimais cette idée de donner une touche d'acidité à ce dessert frais et gourmand. »

 Philippe Etchebest, Je ne lâche rien (2015)[36]

Lors de l'annonce des résultats quelques jours plus tard, Philippe Etchebest est officiellement déclaré comme l'un des vainqueurs du concours du MOF. Il se voit remettre le titre des mains de Paul Bocuse et Joël Robuchon[37]. Par la suite, ce dernier invite Philippe Etchebest à plusieurs reprises, dans son émission Bon appétit bien sûr (France 3)[30].

Premières étoiles dans le Guide Michelin en tant que chef

Le Château des Reynats, à Chancelade (Dordogne).

Après plus de cinq ans à la tête des cuisines du Château Hôtel Grand Barrail, Philippe Etchebest souhaite diriger un hôtel-restaurant avec sa femme Dominique, sans autre hiérarchie que celle du propriétaire[38]. En , ils s'installent alors à Chancelade (Dordogne) et reprennent ensemble la direction du Château des Reynats[39], un établissement devenu délabré et vétuste[40]. Après des difficultés à se voir accorder un prêt par les établissements de crédit, une grande phase de travaux de rénovation est lancée et la cuisine proposée par Philippe Etchebest à L'Oison devient un des principaux arguments de vente de l'hôtel[41]. Quelques mois plus tard, Philippe Etchebest reçoit, pour la première fois en tant que chef, une étoile au Guide Michelin[42]. L'Oison devient un véritable succès, si bien qu'il accueille le repas officiel du 21e sommet franco-italien organisé à l'initiative de Jacques Chirac à la fin du mois de [43].

La même année, Philippe Etchebest et sa femme Dominique rencontrent, lors d'un repas au Château des Reynats, Gérard et Chantal Perse, un couple de vignerons[44]. Ils se présentent comme les jeunes propriétaires de l’Hostellerie de Plaisance, un hôtel-restaurant de luxe affilié à l'association Relais & Châteaux et situé à Saint-Émilion (Gironde)[44]. Gérard et Chantal Perse proposent alors à Philippe Etchebest de rejoindre l'établissement, avec comme objectif l'obtention de deux étoiles au Guide Michelin dans les cinq ans[45]. Ils redéménagent ainsi dans le Bordelais. Les plats signature de Philippe Etchebest sont alors l'œuf poché à basse température, les œufs de poisson volant au wasabi, les topinambours, le crumble et la mousse de lait au parmesan[46]. En 2008, Philippe Etchebest obtient sa deuxième étoile Michelin à l’Hostellerie de Plaisance[47].

Exposition médiatique à la télévision et ouverture du Quatrième Mur

Les programmes télévisés de Philippe Etchebest sont souvent comparés à ceux du chef Gordon Ramsay.

Après un premier refus et plusieurs échanges avec la société de production Studio 89 en 2010[48], Philippe Etchebest présente Cauchemar en cuisine (M6) à partir du [49]. Le programme s'inspire de l'émission britannique Ramsay's Kitchen Nightmares, dans laquelle le chef Gordon Ramsay vient en aide à des restaurateurs en difficulté[50]. L'émission fait suite à une première tentative de la chaîne en 2005, Panique en cuisine[51]. Le succès rapide de l'émission et l'exposition médiatique de Philippe Etchebest suscitent la curiosité et occassionnent une hausse de la fréquentation à l’Hostellerie de Plaisance[52].

Le , il reçoit les insignes de chevalier de l'ordre national du Mérite des mains de Xavier Darcos, au titre du « rayonnement qu'il donne à l'Aquitaine et à la cuisine française au sens large »[53].

En 2013, alors que la marque Kronenbourg le choisit comme ambassadeur, son concurrent, la société néerlandaise Heineken, fait appel à Christian Etchebest[54],[55], un autre chef cuisinier avec lequel il n'a aucun lien familial[56].

Le , il présente un nouveau concept : Cauchemar à l'hôtel, où il vient en aide à des hôteliers sur le point de fermer.

Le , il donne sa démission aux propriétaires de l’Hostellerie de Plaisance, pour s'orienter vers de nouveaux projets professionnels[57].

À partir de , il présente Objectif Top Chef sur M6, émission dans laquelle il sillonne les routes de France dans le but de trouver le premier apprenti cuisinier qui participera à la saison 6 de l'émission culinaire Top Chef[58].

Il apparaît dans l'émission Top Chef sur M6 en tant que juré d'une épreuve culinaire du concours de 2011 (saison 2) à 2014 (saison 5). A partir de 2015 (saison 6), il fait partie du jury référent de Top Chef, tout en continuant à être juré spécifique d'une épreuve introduite en 2015, intitulée « Qui peut battre Philippe Etchebest ? », dans laquelle il se mesure aux autres candidats.

Le , il inaugure, en présence d'Alain Juppé, sa brasserie Le Quatrième Mur, située dans l'enceinte du Grand Théâtre de Bordeaux.

Le 21 et , il est jury lors de la 43e édition du Championnat de France du Dessert[59].

Il participe quatre fois à l'émission Fort Boyard sur France 2 : le , le , le et dans une émission qui sera diffusée en 2021.

En 2017, il participe à l'émission Les 40 ans du Puy du Fou : Les Animateurs font le spectacle.

Le , La Table d’Hôtes, créée dans les sous-sols de sa brasserie Le Quatrième Mur, obtient sa première étoile au Guide Michelin.

Par décret du , Philippe Etchebest se voit élevé au grade de chevalier de la Légion d'honneur pour ses « 24 années de service »[1],[60].

Après s'être exprimé au printemps 2020, Philippe Etchebest s'exprime à nouveau publiquement pendant le confinement de l'automne 2020 imposé par le gouvernement Castex, à cause du rebond de la pandémie de Covid-19 en France. Philippe Etchebest s'inquiète à de multiples reprises dans la presse écrite et les chaînes d'information télévisée pour dénoncer la fermeture administrative des restaurants en France et les risques de faillite de tout un secteur économique et de la perte d'un art de vivre à la française[61],[62],[63]. Philippe Etchebest s'exprime à nouveau en janvier, puis en février 2021, sur la situation des restaurateurs, qu'il juge « catastrophique » et déplore notamment « l'absence de plan d'action » de la part du gouvernement[64],[65].

Vie privée

Depuis sa scolarité au collège, Philippe Etchebest est passionné de rugby à XIII et à XV[10], sports dont il dit retrouver le mental de combattant et les valeurs de cohésion et d'esprit d'équipe lorsqu'il est dans une cuisine, avec sa brigade[66]. En parallèle de son parcours professionnel, Philippe Etchebest continue d'en jouer en tant qu'amateur et dispute la saison 1986-1987 du championnat de France de rugby à XV junior avec le Club athlétique béglais[28]. Il joue no 12, au poste de trois-quarts centre[67].

Parmi ses autres centres d'intérêt, Philippe Etchebest pratique la boxe anglaise[33], le judo[68], la natation[68], aime conduire des motos[69] et faire de la plongée sous-marine[14]. Fan de rock et de hard rock, Philippe Etchebest apprend à jouer de la batterie de manière autodidacte[70]. Il se produit notamment avec son groupe, Chef and The Gang (clin d'oeil à Kool and the Gang), lors de l'édition 2019 de la Fête de la musique à Bordeaux, ainsi qu'au festival ODP à Talence[71].

Il rencontre son épouse Dominique, originaire de Toulouse (Haute-Garonne)[4], en [72]. En 2005, ils adoptent leur enfant, Oscar-Louis Etchebest[73]. Ils possèdent une maison en Dordogne[74].

Notes et références

Notes

  1. Jean-Pierre Etchebest, le père de Philippe, fait partie d'une fratrie de quatre frères et sœurs. Alors jeune fils d'agriculteur, il souhaite reprendre la ferme familiale de Camou-Suhast (Pyrénées-Atlantiques) mais, faute d'être l'aîné de cette fratrie, il n'est pas dans la capacité de le faire. Âgé de 16 ans, il devient restaurateur et vend ses produits sur le marché. C'est la passion de son père pour ce métier qui fascine Philippe Etchebest dès son plus jeune âge[2]. En 1957, son père fait ses premiers pas en signant un contrat d'apprentissage à l'hôtel Regina d'Hendaye. Il gravit rapidement les échelons : commis dans une maison bourgeoise de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine)[3], second à l'hôtel de Normandie à Évreux (Eure), puis chef de l'auberge Nicolas Flamel à Paris. Parmi les différentes villes où il travaille, il rencontre à Haybes (Ardennes) la mère de Philippe, Christiane[4].
  2. Le chef doublement étoilé, Jean-Marie Meulien, reconnaît notamment la qualité des sauces, digne d'un « vrai grand cuisinier »[7].
  3. Lorsque Philippe Etchebest y réalise son stage, les cuisines du Saint-James sont dirigées par Jean-Marie Amat[11].
  4. Lorsque Philippe Etchebest y réalise son stage, les cuisines d’Au Bon Coin du Lac sont dirigées par Jean-Pierre Caule[11].
  5. Philippe Etchebest s'était inscrit dans la catégorie « amateurs », mais le jury avait décidé de le classer dans la catégorie « hors concours », au vu de ses expériences en stage et de ses études en école hôtelière[12].
  6. La sole doit être levée en filets, farcie d'une duxelle sèche de champignons, puis glacée[32]. Le soufflé consiste en une pâte sèche de 4 cm de hauteur pour 20 cm de diamètre. Il est garni d'une marmelade de poires, de poires en dés et d'un appareil à soufflé qui doit lever de 5 cm au-dessus de la pâte sèche[32].

Références

  1. « Décret du 31 décembre 2019 portant promotion et nomination dans l'ordre national de la Légion d'honneur », sur Journal officiel de la République française,
  2. Etchebest et Davet 2015, p. 15.
  3. Etchebest et Davet 2015, p. 16.
  4. Etchebest et Davet 2015, p. 17.
  5. Etchebest et Davet 2015, p. 18.
  6. Etchebest et Davet 2015, p. 31.
  7. Etchebest et Davet 2015, p. 19.
  8. Etchebest et Davet 2015, p. 20.
  9. Etchebest et Davet 2015, p. 9.
  10. Etchebest et Davet 2015, p. 23.
  11. Etchebest et Davet 2015, p. 24-25.
  12. Etchebest et Davet 2015, p. 53.
  13. Etchebest et Davet 2015, p. 34.
  14. Etchebest et Davet 2015, p. 54.
  15. Etchebest et Davet 2015, p. 35.
  16. Etchebest et Davet 2015, p. 36.
  17. Etchebest et Davet 2015, p. 39-41.
  18. Etchebest et Davet 2015, p. 42-43.
  19. Etchebest et Davet 2015, p. 44-45.
  20. Etchebest et Davet 2015, p. 55.
  21. Etchebest et Davet 2015, p. 47.
  22. Etchebest et Davet 2015, p. 195.
  23. Etchebest et Davet 2015, p. 81.
  24. Etchebest et Davet 2015, p. 80.
  25. Etchebest et Davet 2015, p. 160.
  26. Etchebest et Davet 2015, p. 82.
  27. Etchebest et Davet 2015, p. 58.
  28. Gilles Pudlowski, « Saint-Emilion - Etchebest sur le ring », sur Le Point, (consulté le ).
  29. Etchebest et Davet 2015, p. 86.
  30. Etchebest et Davet 2015, p. 196.
  31. Etchebest et Davet 2015, p. 87.
  32. Etchebest et Davet 2015, p. 59.
  33. Etchebest et Davet 2015, p. 61.
  34. Etchebest et Davet 2015, p. 62.
  35. Etchebest et Davet 2015, p. 63.
  36. Etchebest et Davet 2015, p. 63-65.
  37. Etchebest et Davet 2015, p. 69.
  38. Etchebest et Davet 2015, p. 91.
  39. Etchebest et Davet 2015, p. 92.
  40. Etchebest et Davet 2015, p. 93-96.
  41. Etchebest et Davet 2015, p. 97-98.
  42. Etchebest et Davet 2015, p. 99.
  43. Etchebest et Davet 2015, p. 100.
  44. Etchebest et Davet 2015, p. 166.
  45. Etchebest et Davet 2015, p. 167.
  46. Etchebest et Davet 2015, p. 169.
  47. Etchebest et Davet 2015, p. 135.
  48. Etchebest et Davet 2015, p. 197-200.
  49. Florence Le Méhauté, « M6 à la rescousse des restos en difficulté », sur Ouest-France, (consulté le ).
  50. Anthony Palou, « Bien vu: Cauchemar en cuisine sur M6 », sur Le Figaro, (consulté le ).
  51. Emmanuel Rubin et Aymeric Mantoux, Le Livre noir de la gastronomie française, Éditions Flammarion, , 306 p. (ISBN 978-2-08-126360-4, lire en ligne), p. 42.
  52. Etchebest et Davet 2015, p. 179.
  53. Christine Ciesielski, « Etchebest décoré », sur Sud Ouest, (consulté le ).
  54. Catherine Deydier, « Le chef Christian Etchebest: "Si la bière est très populaire, elle est aussi très mal connue du grand public" », sur L'Express, (consulté le ).
  55. Jean-François Arnaud, « Heineken et Kronenbourg dégainent chacun leur chef Etchebest », sur Challenges, (consulté le ).
  56. Pierre Giacometti, « Philippe Etchebest : « Beaucoup de chefs m'appellent pour savoir comment passer à la télé » », sur Télé Star, (consulté le ).
  57. Ulla Majoube, « Le chef Philippe Etchebest quitte Saint-Emilion », sur L'Express, (consulté le ).
  58. « Objectif Top Chef : la nouvelle émission de Philippe Etchebest bientôt sur M6 », sur La Dépêche du Midi, (consulté le ).
  59. Serge Raynaud, « Championnat de France du Dessert 2017 - Résultats », sur Académie de Versailles (consulté le ).
  60. « Légion d'honneur, les promus du Nouvel an », sur La Croix,
  61. Claire Domenech, « "On passe pour une profession dangereuse" : le gros coup de gueule de Philippe Etchebest », sur Capital, (consulté le ).
  62. « Covid-19. Philippe Etchebest dépité par le nouveau confinement, il dénonce « une injustice totale » », sur Ouest-France, (consulté le ).
  63. « Confinement : le chef Philippe Etchebest "dégoûté" par la prolongation de la fermeture des bars et restaurants », sur France Info, (consulté le ).
  64. Ouest-France, « Covid-19. Philippe Etchebest pour des mesures « impopulaires » mais « efficaces » », sur Ouest-France, (consulté le )
  65. Laureen Aslangul, « "J’ai très peur..." : Philippe Etchebest partage son désarroi sur la situation de la restauration », sur Télé-Loisirs, (consulté le )
  66. Etchebest et Davet 2015, p. 105-106, 109.
  67. Etchebest et Davet 2015, p. 111.
  68. Etchebest et Davet 2015, p. 108.
  69. Etchebest et Davet 2015, p. 141-143.
  70. Etchebest et Davet 2015, p. 145-149.
  71. M. G., « Philippe Etchebest délaisse la cuisine… pour la batterie », sur 20 Minutes, (consulté le ).
  72. Etchebest et Davet 2015, p. 153.
  73. Prisma Média, « Philippe Etchebest : qui est Oscar-Louis, son fils adoptif ? », sur Gala, (consulté le ).
  74. Jean-Marc Le Scouarnec, « Philippe Etchebest : « Un repas, c'est comme un match » », sur La Dépêche du Midi, (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de la cuisine française
  • Portail de la télévision française
  • Portail du rugby à XV
  • Portail de l’Aisne
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.