Patrick Lanneau

Patrick Lanneau est un artiste peintre, dessinateur, lithographe et vidéaste français né à Tours le .

Pour les articles homonymes, voir Lanneau.

Biographie

La formation, de Tours à Nice

Patrick Lanneau est, après une scolarité au lycée agricole de Fondettes (adolescent, il se destine à la viticulture en Touraine) et après avoir entamé des études de droit[1], élève de Paul Guimezanès à l'École des beaux-arts de Tours de 1971 à 1972 - époque où il est attiré par le proche village de Saint-Antoine-du-Rocher où ses nombreux dessins du dolmen de la Grotte aux Fées inspireront des libres variations qui, progressivement, aboutiront autour de 1980 à sa série majeure des Portiques - puis, de 1974 à 1978, élève de Noël Dolla et Jean-Claude Silbermann à l'École des arts décoratifs (villa Arson) de Nice[2].

Il est motivé dans cette dernière option en ce que la ville de Nice, rappelle Jean-Marc Réol, apparaît alors comme « le lieu d'une effervescence de l'art contemporain où, depuis le début des années 60, les protagonistes du Nouveau Réalisme, puis de Fluxus et de Supports/Surfaces, ont donné à la ville l'allure d'un laboratoire d'envergure internationale, ouvert sur les pratiques les plus expérimentales dans les domaines de l'objet, de la performance, de la peinture »[3]. Jean-Claude Silbermann se souviendra de Patrick Lanneau, « alors tout jeune peintre, habitant une chambre perchée au-dessus d'un sombre jardin, tentant de rivaliser en extase avec le ciel de Nice, apportant aux relations humaines une sorte de simplicité bienveillante dénuée de bruit comme d'ostentation »[4].

Nice, l'Atelier

8, rue Saint-Vincent, Nice

Patrick Lanneau fait partie en février 1980, avec Denis Castellas, Gérald Thupinier, Claude Goiran, Frédéric Fenollabbate, Jean Borsotto, Jacques Chaumard, Sylvette Maurin et Gérard Serée (en), du collectif d'artistes qui fonde au n°8 de la rue Saint-Vincent à Nice - « Une sorte de hangar et en dessous deux grandes caves voûtées d'environ cent mètres carrés… Le lieu était très sombre et sans fenêtre, aussi travaillait-on à la lumière des néons. On perdait complètement la notion du temps, en ayant le même éclairage du matin au soir… »[4] - le groupe dit « L'Atelier »[5] auquel vont s'intéresser les galeristes Anne et Jean-Pierre Roger, puis Hélène Jourdan-Gassin à Nice, Catherine Macé à Cannes. Patrick Lanneau se souviendra : « là, j'ai fait des travaux en volume - bois et serpentins bombés de peinture fluo, avec aussi de la lumière noire, celle de la couleur en suspension -… C'étaient des expériences pour imaginer et visualiser ce que pourrait être une couleur en dehors du fait qu'elle est posée sur la toile. À partir de ces expériences j'ai réalisé des peintures et cette question me tracassera toujours »[4].

Dans son interview par Andy Warhol en février 1982, Ben rapporte avoir découvert à l'Atelier les premières peintures sur le thème des Portiques de Patrick Lanneau - Geneviève Breerette les appelle alors « mirages de temples ioniens »[6] - dont il affirme qu'« elles prennent le contrepied de l'épidémie Support/Surfaces », ajoutant : « c'est d'après moi Lanneau qui marque le pas sur les autres à Nice… Je défends toujours le nouveau dans une situation donnée et, en 1979, le travail de Lanneau apportait quelque chose »[7].

De cette même première période à l'Atelier, Mireille Kreitmann retient quant à elle en priorité la série des Ampoules d'où ressort une « préoccupation déjà évidente touchant à la lumière : les ampoules, génératrices d'énergie, nous indiquent de façon brutale le débordement des sens et la détermination du peintre à déborder les limites du tableau par une utilisation des couleurs et un geste impulsif qui se mêlent dans un chaos non encore maîtrisé à l'équilibre instable »[8].

Les Frigos de Paris

Incité à vivre à Paris par son exposition de 1984 à la Galerie Lucien Durand, au 19 rue Mazarine[9], dont il devient artiste permanent[10], Patrick Lanneau s'installe en 1985 aux Frigos, 91 quai de la Gare dans le 13e arrondissement pour y demeurer durant quinze années[11] : « des étages d'entrepôts frigorifiques désaffectés par la S.N.C.F. et investis par les artistes des années 80 : une ruche fin de siècle… » évoque Françoise Monnin à la suite d'une visite de l'atelier du peintre dont elle restitue ses sensations immédiates : « place au visible, et tout de suite une grande claque de couleurs intenses. Sur le mur du fond, une toile immense, dévorée par un rouge de camion de pompiers. Il y a aussi de l'orange et du rose, emmêlés à foison, incarnés… Ici une pyramide, là une étoile, un quartier d'orange aux allures de grande roue de fête foraine, un arête de poisson en hommage à Soutine peut-être, un sapin, une route en lacets géométriques, à moins qu'il ne s'agisse d'un éclair… De la lumière, le toupet méditerranéen des contrastes, celui de Matisse, la tranquillité en moins »[12].

L'Afrique

Les séjours de Patrick Lanneau en Afrique (L'Égypte fait suite à deux séjours à Dakar, le premier avec Sylvette Maurin dans un itinéraire passant par Bobo-Dioulasso où ils exposent ensemble, Ouagadougou et Bamako, le second dans le cadre d'une résidence soutenue par l'Association française d'action artistique) - « là bas, restitue Murielle Cachin, il dessine beaucoup et découvre un autre monde où se mêlent bonheur et misère, peau noire et abondance de couleurs : le jeune Lanneau est fasciné »[1] - initient ou confortent la présence récurrente dans ses œuvres des portiques, palmiers, sapins, pyramides, nuages, rochers et barrières. Sylvette Maurin confirmera : « à peine avions nous posé le pied à Bobo-Dioulasso, Patrick se mit à dessiner. Tout. Absolument tout. Et il captait avec une infinie justesse la majesté des hommes en grand boubou, la beauté et le port altier des femmes, leur canari sur la tête, la tendresse et l'émotion qui se dégageaient des enfants endormis. Les jaunes, les rouges, les bleus, le sollicitaient sans cesse »[4].

Approches de l'œuvre

Si Jean-Marc Réol voit en Patrick Lanneau le représentant du « retour à une figuration néo-expressionniste dans la mouvance de la Figuration libre du début des années 1980 »[3], Nadine Labédade observe que « ses premières peintures (1979-1985) mettent en scène des corps isolés ou en couples dans des paysages allusifs. La stridence des couleurs, la schématisation des formes et le travail de la matière picturale évoquent un univers onirique en apesanteur. Plus tard, Lanneau se consacre exclusivement au paysage qui devient de plus en plus évasif. La pratique du dessin, sur papier ou numérique, celle de la vidéo (Départ[13], La racine des branches), complètent cette recherche sur le paysage avec ses atmosphères et ses subtiles variations »[14].

Dans son approche de la Figuration libre, en 1982, Pierre Cabanne souligne « les perceptions plus sensibles de Lanneau » qu'il oppose ainsi, en même temps que Denis Castellas, à « la violence d'expression, insolente et braillarde, de Robert Combas, de Rémi Blanchard, d'Hervé di Rosa ou du groupe "En Avant comme Avant" »[15].

C'est pour sa part dès 1983 - année où Patrick Lanneau se trouve parmi les membres de « L'Atelier » niçois qui, au Grand Palais à Paris, marquent le Salon de la Jeune Peinture de leur participation « jeune et humaniste »[16] - que Gérard Xuriguera situe l'artiste, avec notamment Pierre Buraglio, Dominique Thiolat, Lionel Godart, Tony Soulié, Marcel Alocco, Christian Sorg, Christian Bonnefoi, Pierrette Bloch, Denis Castellas, Jean Mazeaufroid, Jean-Paul Huftier et Laura Lamiel, parmi les figures émergentes qui s'inscrivent dans le renouveau de l'art abstrait en obéissant « à des pulsions et à des savoirs qui ne sont plus symboliques, puisqu'ils entendent démonter les mécanismes de la peinture, où l'idéologie n'interfère peut-être plus, où les sentiers tortueux de la théorie ne sont peut-être plus aussi contraignants, mais tous ont conscience d'appartenir à une génération qui a eu le mérite de poser des questions nécessaires et essentielles à l'objet de leur représentation »[17].

Observant en 1990 que l'histoire de la peinture est bien connue de l'artiste, Mireille Kreitmann suggère que « l'idée avouée de Lanneau est de retrouver le mystère de la peinture et de renouer avec le spirituel… Il se réfère au Quattrocento, il comprend la lumière chez Rembrandt et le lien des espaces chez Picasso. Il a le sens aigu du baroque dans sa façon de pénétrer l'espace en profondeur, de suggérer le mouvement »[8].

Retour à Nice

Pavillon Bosio, Monaco

L'exposition de Patrick Lanneau à la Galerie Françoise Vigna en mai 2000 marque son retour dans la région niçoise. « Des couleurs, des rythmes, et une matière en pleine expression "peinte" » y observe Michel Gaudet qui perçoit chez l'artiste une « science des tonalités chaudes ou froides, une sensualité et une sensibilité dont Henri Matisse assortissait la texture », pour conclure que « la vue absorbe une incandescence telle que le bleu, le jaune ou toute autre couleur chante en majeur »[18].

Installé successivement à Berre-les-Alpes et à Peillon, Patrick Lanneau enseigne à l'école municipale d'arts plastiques (villa Thiole) de Nice jusqu'en 2016, effectuant également des interventions en arts plastiques à l'École supérieure d'arts plastiques de Monaco (pavillon Bosio) en 2000-2001, au Centre international de Valbonne de Sophia Antipolis de 2001 à 2003 et à la Fondation Lenval de Nice en 2004.

Dans cette période plus récente, constate France Delville, il met à profit le « travail solitaire pour apprivoiser les toiles achevées avec le temps, et, de cette vue d'ensemble, se dégagent de nouveaux mouvements dans les nombreux espaces d'un même tableau, plus fluides, plus immatériels comme la transparence de l'air et de l'eau »[19]. Lors de l'exposition Sur la piste des éléments en 2012 au château de Carros (les toiles de Patrick Lanneau s'y confrontent aux sculptures et installations de Frédérique Nalbandian, amie enseignante elle aussi à la villa Thiole), l'artiste confie : « je ne sais toujours pas comment la couleur existe vraiment, la matière encore moins. L'acte de peindre est une tentative pour comprendre comment la lumière, la couleur pénètrent en nous, pour nous renseigner sur le monde »[20]. Placé au seuil de cette même exposition, un texte de Sophie Braganti, commissaire, avertit : « pas de mysticisme manifeste mais une présence implicite du sacré, de l'esprit, d'un ailleurs ici bas. Quelque chose de fort qui nous guide, indépendant de notre volonté. Dans une sorte de silence en mouvement. Une douce brutalité. une éloquente absence tellement humaine »[21].

Œuvres

Estampes

  • Pour Télérama, lithographie originale 70x50cm, 200 exemplaires numérotés, presses de l'atelier Jacques de Champfleury, 1991.
  • Sans titre, sérigraphie, 100 exemplaires numérotés, atelier Bourquin, Besançon, 1991.

Contributions bibliophiliques

  • Thérèse Plantier, Provence, ma haine, illustrations de Marc Pessin et Vivien Isnard, couverture de Patrick Lanneau, éditions Christian Pirot, Saint-Cyr-sur-Loire, 1983.
  • Michel Butor, La Quinte Major, texte manuscrit enrichi de dessins originaux de Vincent Bioulès, Patrick Lanneau, Gérald Thupinier et Mark Willis, 15 exemplaires numérotés et signés par les artistes, éditions CMS, Montpellier, 1984.
  • Patrick Lanneau, Ohne Titel, 30 exemplaires numérotés, éditions Hirten-Presse, Bonn, 1992.
  • Jean Audureau, À Memphis il y a un homme d'une force prodigieuse, illustrations de Patrick Lanneau, collection « Villégiatures », éditions Médianes, 1993.
  • Patrick Lanneau, Quinze prières, cahier de dessin 20x20cm, gouache originale en couverture, 30 exemplaires numérotés, éditions Yéo, 1993.
  • Sophie Braganti, Les algues ont la peau dure, lavis de Patrick Lanneau, éditions Yéo, 1994.
  • Patrick Calamusa (présentation et notes), Le Cantique des cantiques, illustrations de Patrick Lanneau, lettrines de Lalou, Z'éditions, Nice, 1995.
  • Alain Lambert, Reclus, poèmes en prose, 40 exemplaires avec gouaches de Patrick Lanneau, éditions Yéo, 1996.
  • Les emplois-jeunes dans la culture, illustrations de Patrick Lanneau, La Documentation française / Ministère de la culture et de la communication, 2001.
  • Gilles Lades, Lente lumière, frontispice de Patrick Lanneau, collection « Grammages », L'Amourier éditeur, 2002.
  • Francis Chateauraynaud, Prospéro - Une technologie littéraire pour les sciences humaines, couverture de Patrick Lanneau, CNRS Editions, 2003.
  • Sophie Braganti, Una poesia, illustrations de Frédérique Nalbandian et Patrick Lanneau, 20 exemplaires numérotés, éditions Pulcinoelefante, Italie, 2005.
  • Katy Rémy, Paysage solitaire, peintures de Patrick Lanneau, 239 exemplaires numérotés, collection « Métranve », éditions Tipaza, Cannes, 2008.
  • Francis Chateauraynaud et Didier Torny (préface de Claude Gilbert), Les sombres précurseurs - Une sociologie pragmatique de l'alerte et du risque, couverture de Patrick Lanneau, éditions de l'École des hautes études en sciences sociales, 2013.
  • Éric Sautou, La Véranda, interventions originales (aquarelles, crayons et cire) de Patrick Lanneau, 22 exemplaires numérotés et signés par l'artiste, Éditions Unes, 2018.

Tondi (peintures)

Sculptures

Les sculptures de Patrick Lanneau, bronzes de petits formats (années 1990), reprennent les signes récurrents de son œuvre peint : portiques, étoiles, rochers, formes pyramidales et courbes[21].

Couverture de presse

Dans son éditorial de Télérama n°2137 du 26 décembre 1990, sous le titre « L'espoir malgré tout », Marc Lecarpentier annonce l'exposition Pour Télérama de Patrick Lanneau au mois de janvier suivant chez Area à Paris et donne sens, dans la perspective d'une guerre imminente qui est alors installée dans les esprits, au choix par l'hebdomadaire d'une toile de Patrick Lanneau pour sa page de couverture Bonne année : « l'œuvre de Patrick Lanneau qui ouvre avec Télérama l'année nouvelle évoque sans emphase le monde tourmenté dans lequel il faut bien se mouvoir. Au bout du chemin accidenté, 1991 explose en volutes inquiétantes, mais lumineuses, comme s'il fallait toujours partager nos existences entre l'angoisse et la joie »[22].

Vidéos

  • Ni dehors ni dedans, images et réalisation de Patrick Lanneau, sons et musique de Serge Calien, 2005[23].
  • Départ, images et réalisation de Patrick Lanneau, sons et musique de Serge Calien, 2005[13].

Expositions

Expositions personnelles

Hippodrome de Douai, 1993
  • La grange de Meslay, Parçay-Meslay, 1973[24].
  • Galerie Anne Roger, Nice, 1980.
  • Galerie Errata, Montpellier, 1981.
  • Département contemporain ARC du Musée d'Art moderne de la ville de Paris, novembre 1981 - janvier 1982[6].
  • Lanneau - Peintures, Centre d'action culturelle de Mâcon, 1982.
  • Galerie Noëlla Gest, Saint-Rémy-de-Provence, 1982.
  • Galerie Albert Baronian, Bruxelles, 1982.
  • Galerie Lucien Durand, Paris, 1982[24], mars-avril 1984[9] , avril-mai 1986[4].
  • Galerie Issert, Saint-Paul-de-Vence, décembre 1982 - janvier 1983.
  • Patrick Lanneau - Figuration libre, Galerie Gmyrek, Düsseldorf, avril-mai 1983.
  • Galerie Capricornio, Venise, 1983.
  • Galerie d'art contemporain, Tours, octobre 1984[25]
  • Galerie Françoise Lambert, Milan, 1984.
  • A.P.A.C. (maison de l'Étarche), Louveciennes, 1984.
  • Le Papier mâché, Nice, 1985.
  • Galerie Le Chanjour, Nice, 1985.
  • Musée dynamique (en), Dakar, 1985.
  • Galerie Catherine Macé, Cannes, 1986, 1987 (Paysages magnétiques), décembre 1988 - janvier 1989, juin-juillet 1991.
  • Centre d'arts plastiques de Saint-Fons, mars-avril 1987.
  • Galerie Pontepietra, Vérone, 1987.
  • Patrick Lanneau - Peintures, Galerie G, Besançon, 1988, 1992.
  • Galerie L'Œil écoute, Lyon, 1989.
  • Galerie Noëlla G., La Neuveville, 1990, 1994.
  • Lanneau, Maison des arts et de la culture de Créteil, octobre-décembre 1990[26].
  • Centre d'action culturelle de Bonlieu, Annecy, février 1991[2],[27],[28],[29].
  • Area, Paris, janvier 1991 (Pour Télérama[22]), 1992 (Œuvres, 1980-1986)[30], 1993 (Œuvres sur bois), 1995 (Autour du Cantique des Cantiques), 1996 (Trois couleurs : rouge, jaune, bleu), 2001 (La réserve d'Area).
  • Galerie Nicole Buck, Strasbourg, avril 1991[31], 1993.
  • Galerie Steinmetz, Bonn et Trèves, 1991, 1992.
  • Patrick Lanneau - Dix ans de parcours, Galerie Mostini-Bastille, Paris, mai-juillet 1992[30],[32],[33].
  • L'Hippodrome, Douai, 1993.
  • Galerie Gérard Piltzer, Paris, décembre 1993, 1996.
  • Maison des arts et loisirs de Laon, janvier 1994[2].
  • Patrick Lanneau - Œuvres récentes, Galerie Jacqueline Storme, Lille, 1995.
  • Galerie Kandler, Toulouse, 1996.
  • Patrick Lanneau - Figures et paysages, Galerie Mornin Art Concept, Nice, 1997.
  • Patrick Lanneau - Jardins, Galerie Françoise Vigna, Nice, mai-juin 2000[18].
  • Galerie Remp'arts, Toulon, 2001.
  • Der Wanderer ou l'éloge de la promenade, Galerie de la Marine, Nice, 2003.
  • La Conciergerie Gounod, Nice, novembre 2015[34].
  • Galerie Eva Vautier, Nice, 2016[35].
  • Patrick Lanneau - Paysages de petits formats, Le César de Ben, 16 rue Colonna d'Istria, Nice, octobre 2017.
  • Galerie des Éditions Unes, Nice, avril-mai 2019.

Expositions collectives

Chapelle de l'Observance, Draguignan, 2018

Citations

Dits de Patrick Lanneau

  • « Je ne crois pas à la beauté en peinture. Il n'y a que des peintres, avec leur force, leur conscience. Ce qui est beau, c'est l'eau, le ciel, les yeux des gens. Lorsque je termine une toile, c'est que j'ai conscience des forces que je suis en train de manier. J'ai l'impression de libérer un tableau, de le laisser exister seul. » - Patrick Lanneau, 1993[4]
  • « Ce que je vois dans le paysage, c'est une alchimie entre formes, couleurs, densités et flottements, ombres et lumières. Les formes que je place ne sont que des signaux, dans le sens où ils indiquent un chemin, un point d'arrêt, un passage. Dans le paysage, il y a ce que l'on voit, avec nos yeux, nos sens, et ce qu'il provoque comme vision dans notre cerveau, comme appel à notre mémoire. C'est entre ces deux perceptions et dans leurs liens créatifs que se situe mon questionnement. » - Patrick Lanneau, 2012[20]

Réception critique

  • « Autrefois, en 1980, la lumière étincelait dans ses tableaux par le truchement de teintes joyeuses, jaunes, roses, blancs. Autrefois, la lumière était une évidence et l'œuvre finalement séduisante. Lanneau habitait Nice, et le public ravi se rassasiait de lueurs maritimes baignant des palmiers de circonstance et des portiques grecs échoués là comme des embarcations fragiles et disloquées après une tempête où le vent fait resurgir de l'onde déchaînée d'étranges souvenirs… Plus tard, après un séjour en Afrique, je crois, la peinture bascula… Il fallait sans doute repenser l'univers autrement, redéfinir le rapport de l'homme à la nature, rechercher la lumière ailleurs que dans ses reflets les plus séduisants, mais aussi les plus trompeurs. Alors les cieux s'assombrirent, mauves, bruns, noirs ; les palmiers disparurent et les étoiles brillèrent d'une sombre lueur. Lanneau habitait maintenant Paris, et le public étonné hésitait à accompagner le peintre dans une nuit qu'il jugeait prématurément éternelle. » - Olivier Céna[26]
  • « Aller capter les couleurs vives de l'Afrique. Rapporter le souvenir des formes essentielles d'Égypte, une pyramide, un palmier, une porte monumentale. Ce qui a été vu, ce qui est vu, entre dans cette peinture, devient des signes, des symboles, l'Arbre, l'Arche, des archétypes de la Vie. Patrick Lanneau réfute l'abstraction : "quand la peinture est trop abstraite, on perd de l'humanité", mais les clés qu'il donne à notre regard suscitent l'interrogation, l'inquiétude. À lui la joie de peindre, l'huile avec volupté, à corps perdu, avec lyrisme, soit sur de petits formats, soit sur des formats allant jusqu'à se dédoubler en diptyques. Partout, l'intensité des couleurs s'oppose jusqu'au grincement, sur ces champs de vert, de rouge, ces champs d'ombre et de lumière… L'unité se construit dans cet embrasement destructeur, là où naît la richesse délirante des tons, là où jaillit cette matière vibrante, fournie de brûlants et d'ombres, là où, dans une évolution incessante, surgit la confrontation avec l'immatériel. » - Marielle Ernould-Gandouet[30]
  • « Des contrastes courageux, bataille de bleus dans le noir. Trois petites pyramides comme seule traces, balises ténues bousculées par la matière. Les toiles de Patrick Lanneau reposent sur les vibrations qu'il obtient en déposant à grands gestes la peinture à l'huile. Elles conservent les traces énergiques de la brosse, sensuelles et virevoltantes, en boucles, en spirales, en ratures, en escaliers, et parfois en soleils lorsque les doigts s'en mêlent. » - Françoise Monnin[12]
  • « À Tours, déjà, à l'École des beaux-arts, il a senti, il a compris, dans le calme sanctuaire de l'atelier sans voix, que la révélation viendrait de la peinture et que, guidé par elle, il saisirait ensemble la raison et le sens de son passage sur terre, qu'il rejoindrait - par elle - l'unité primordiale, là où lumière et ombre sont devenues complices, là où jours et nuits se succèdent sans heurts, là où la lumière est l'exacte réplique des ténèbres enfouies, là où, rayonnante, irradiante enfin, "cœur du monde", elle est fusion sereine de l'esprit et du corps. Depuis, Lanneau avance tout à tour angoissé, malhabile, maladroit, exténué et tranquille. Il va vers ce point lumineux, cette étoile du berger, cette Véga aux cinq branches, cette Altaïr mythique. Il l'imagine si proche, il en a la vision et il la peint, jaune, de ce jaune affolant et sublime. Lumière pure, éclair de vérité, présence, épiphanie, blés couchés aux vents du trop tragigue Van Gogh. Comme lui, il aime les tourbillons, les dépressions soudaines, les couleurs empâtées, malaxées; aspirées - opacités des mauves, flamboyance des rouges, phosphorescence des jaunes, intensité des bleus, sortilège des verts - qui sont tempête de l'âme et chant de l'intuition. » - Isabel Haddad[33]
  • « Elle vous réveillera, cette peinture. Ni hâtive, ni hurlante, elle sonne haut. Gare aux regard timorés. Ces signes simples, ces couleurs pures ne nous conduisent qu'à la mémoire d'eux-mêmes enfouie en nous. La gêne que produit l'œuvre de Patrick Lanneau tient à ce que sans détour, il va, sans souci du goût, au centre brûlant de la peinture. Un lieu où la couleur et le signe ne sont pas faits pour les délices de l'œil, mais simplement l'endroit où là-bas s'appréhende irrationnellement la part maudite qui nous fonde. Et cette part est donnée en partage à qui veut bien en accepter l'aveuglement. » - Alin Avila[4]
  • « Dans sa peinture polychrome qui s'inscrit dans le temps et la durée, le paysage n'est pas la nature, mais une nature. Toniques, les énergies se fondent dans une peinture sans matière, car la matière est cette alchimie des lumières qui dessinent des plans perturbants, des assises instables. La force de Lanneau, homme et peinture, sa grande force, sa marche sans emphase ni lyrisme, c'est la grâce. Il peint la grâce. Il peint le poids d'atteindre, au bout de cinquante années de recherches et de pratiques incessantes, cette petite lumière de l'œil et du regard qui rend légère la longue route et ses tourments. Rien ne l'aura détourné de son essence, sens propre et figuré, si solitaire, si personnelle, jusqu'à disparaître, faire disparaître, dans la peinture, la figure de l'humain. L'humain s'efface dans le geste, la trace qui proposent un nouvel espace mental. Faire ordre du désordre. » - Sophie Braganti[4]
  • « Des créatures irréelles, des paysages fantastiques dans une lumière style coucher-de-soleil-de-carte-postale agrémentés de figures antiques. Une insistante décoration qui frise parfois le kitsch chez ce jeune artiste qui est un des espoirs de la peinture française actuelle. » - Gérald Schurr[55]
  • « Des ténèbres jaillit la lumière : aux bleus nuit, aux noirs profonds répondent des jaunes éclatants, des rouges purs. De la couleur, de la matière, émergent des formes fugitives nées dans l'instant, des impressions fugaces, des signes mystérieux. Telle est l'œuvre tumultueuse et violente de Lanneau, qui nous fait plonger au cœur de la profondeur. » - Dictionnaire Bénézit[2]
  • « Enfin du paysage qui apporte du nouveau… Le génie de Lanneau, c'est que le temps, les modes changent ; Lanneau reste le même… » - Ben[56]

Collections publiques

Belgique

  • Musée du petit format, Nismes.

France

Lettonie

Pays-Bas

Suisse

Collections privées

Christa Murken (de)

Allemagne

France

Luxembourg

Références

  1. Murielle Cachin, « Éric de Tarragon, Patrick Lanneau - Manoir de Cologny, deux jeunes peintres », Tribune Rives-Lac, mars 1996.
  2. Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, vol.8, p. 254.
  3. Jean-Marc Réol, « Regards », Exposition Hélène Jourdan-Gassin - Regard sur une collection, dossier de presse, vile de Nice, p. 8
  4. Alin Avila (préface), Patrick Lanneau, Sophie Braganti, Olivier Céna, Gilles Gontier, Sylvette Maurin, Alain Pusel et Jean-Claude Silbermann, Patrick Lanneau - Peintures 1979-1993, éditions Ramsay, 1993.
  5. Xavier Girard, « L'Atelier », Art press, n°52, octobre 1981.
  6. Geneviève Breerette, « Jeunes artistes français à l'ARC - Violence et pluie d'étoiles », Le Monde, 12 décembre 1981.
  7. Serge Panarotto, Ben, Warhol et la Figuration libre, 10 juin 2017
  8. Mireille Kreitmann, Patrick Lanneau, éditions de la Maison des Arts de Créteil, 1990.
  9. Pierre Cabanne, « L'un invente un théâtre, l'autre parodie le mythe », Le Matin, 28 mars 1984, et « Çà se passe rive gauche », France-Soir, 31 mars 1984.
  10. Guy Boyer, « Décès du marchand d'art contemporain Lucien Durand », Connaissance des arts, 29 décembre 2020
  11. Olivier Céna (texte) et Fabrice Deguy (photos), Les artistes du 91 quai de la Gare, Schnepp éditeur, 1994.
  12. Françoise Monnin, « Le seigneur Lanneau », Muséart, n°21, juin 1992, pp. 107-108.
  13. Patrick Lanneau, Départ, vidéo, 2005, visionner en ligne (source : YouTube ; durée : 6'23")
  14. Frac Centre-Val de Loire, Patrick Lanneau dans les collections
  15. Pierre Cabanne, « Les années 80 », L'art du vingtième siècle, éditions Aimery Somogy, 1982, p. 287.
  16. Francis Parent et Raymond Perrot, Le salon de la Jeune Peinture - Une histoire, 1850-1953, éditions Jeune Peinture / Imprimeurs libres, 1983, p. 231.
  17. Gérard Xuriguera, Regard sur la peinture contemporaine - La création picturale de 1945 à nos jours, Arted, 1983, p. 230.
  18. Michel Gaudet, « Les jardins de Lanneau », Patriote Côte d'Azur, juin 2000.
  19. France Delville, « Chapitre 56 (Part.II) - Sur la piste des éléments », Art Côte d'Azur, 2012
  20. France Delville, « Chapitre 56 (part.III) - Sur la piste des éléments », Art Côte d'Azur, 2012
  21. France Delville, « Chapitre 56 (Part.I) - Sur la piste des éléments », Art Côte d'Azur, 2012
  22. Marc Lecarpentier, « Edito - L'espoir malgré tout », Télérama, n°2137, 26 décembre 1990, p. 5.
  23. Ni dehors ni dedans, vidéo, visionner en ligne (source : YouTube ; durée : 7'40")
  24. Jean-Pierre Delarge, Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains, Gründ, 2001, p. 704.
  25. Pierre Imbert, « Patrick Lanneau : sous le soleil… pas exactement », La Nouvelle République du Centre-Ouest, octobre 1984.
  26. Olivier Céna, « Intérieur nuit - Patrick Lanneau à la Maison des Arts de Créteil », Télérama, n°2126, 10 octobre 1990.
  27. Olivier Céna, « Patrick Lanneau », Passerelles - Magazine du C.A.C. d'Annecy, n°15, février 1995.
  28. Claude Canova, « Patrick Lanneau expose », Le Dauphiné libéré, 16 février 1991.
  29. Stéphane Doncque, « Superbe exposition de Patrick Lanneau au C.A.C. de Bonlieu », L'Essor savoyard, 22 février 1991.
  30. Marielle Ernould-Gandouet, « Patrick Lanneau - Dix ans de parcours », L'Œil, n°442, juin 1992.
  31. Julie Carpentier, « Patrick Lanneau », Dernières Nouvelles d'Alsace, 2 avril 1991.
  32. Christian Bontzolakis, « Poser la couleur », Jardin des modes, juin-juillet 1992.
  33. Isabel Haddad, « Patrick Lanneau - Sur les chemins de la lumière », Artension, n°33, été 1992.
  34. « Patrick Lanneau, la Conciergerie Gounod », L'art de Nice, 6 novembre 2015
  35. Galerie Eva Vautier, Patrick Lanneau, présentation de l'exposition, 2016
  36. Marc Sanchez, « La création à Nice, 1952-1980 », Nice à Berlin, éditions DAAD, Berlin, 1980.
  37. Musée d'Art et d'Industrie de Saint-Étienne, Après le classicisme, présentation de l'exposition, 1980
  38. Fondation Cartier pour l'art contemporain, Sur les murs, présentation de l'exposition, 1986
  39. Sylvie Montoire, « Badoit : l'art au menu », Télérama, mars 1991.
  40. Françoise Woimant, Marie-Cécile Miessner et Anne Mœglin-Delcroix, De Bonnard à Baselitz - Estampes et livres d'artistes, B.N.F., 1992, p. 246.
  41. Axel et Christa Murken, Romantik in der Kunst der Gegenwart - Sammlung Murken, Wienand Verlag, Cologne, 1993.
  42. Harry Bellet, « Découvertes - Quelques beaux restes », Le Monde, 24 mars 1994, p. 15.
  43. Paris Art, Hélène Jourdan-Gassin - Regard sur une collection, avril 2008
  44. Renaud Ferrari, « Les collections du MAMAC à la Galerie des Ponchettes », Nice-Premium, 7 novembre 2011
  45. « Lieu d'art : la Maison des arts de Carcès cultive les arts », Art Côte-d'Azur, 2012
  46. Centre d'art contemporain du château de Carros, Sur la piste des éléments - Patrick Lanneau, Frédérique Nalbandian, présentation de l'exposition, 2012
  47. Sophie Braganti, « Frédérique Nalbandian, Patrick Lanneau - Sur la piste des éléments : dialogues, correspondances et asymétries », Visualimage, 12 juillet 2012
  48. CirCa, Seize artistes, années 89, présentation de l'exposition, 2013
  49. Musée d'Art de Toulon, Délices d'artistes, présentation de l'exposition, 2015
  50. Pôle arts plastiques de la ville de Six-Fours-les-Plages, Une partie du fonds du musée d'Art de Toulon à la batterie du Cap Nègre, 24 juillet 2016
  51. Galerie Circa, Autour de l'Afrique, présentation de l'exposition, 2016
  52. Le 109, Ben et ses invités, présentation de l'exposition, 2019
  53. Centre international d'art contemporain du château de Carros, Sortir de sa réserve, présentation de l'exposition, 2020
  54. Maison Max-Ernst, Quatre peintures de grand format de la collection du Pin perdu, annonce de l'exposition, 3 juillet 2021
  55. Gérald Schurr, Le Guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1996, p. 518.
  56. Ben, « Il est trop tard », News letter, 25 octobre 2017.
  57. Musée de l'hospice Saint-Roch, Patrick Lanneau dans les collections
  58. Musée d'Art moderne de la ville de Paris, Patrick Lanneau dans les collections
  59. Sophie Braganti, « Patrick Lanneau », Mes textes sur des artistes et des expositions, 16 août 2019
  60. C.H.U. de Nice, direction de la communication, culture, documentation, Culture et actions artistiques au C.H.U. de Nice, juillet 2015, p. 16
  61. De Baecque et Associés, catalogue de la collection Anne Roger, Marseille, 19 novembre 2014.

Annexes

Bibliographie

  • Gilles Gontier et Jacques Lepage, 1968-1978-1988 : d'hier à demain : un aspect de l'art actuel, Direction des musées de Nice, 1978.
  • Marc Sanchez, « La création à Nice, 1952-1980 », Nice à Berlin, éditions DAAD, Berlin, 1980.
  • Patrick Lanneau, ARC - Musée d'Art moderne de la ville de Paris, 1981.
  • Xavier Girard, « L'Atelier », Art press, n°52, octobre 1981.
  • Ben (interview par Andy Warhol), L'air du temps - Figuration libre en France, éditions de la Galerie d'art contemporain des musées de Nice, 1982.
  • Pierre Cabanne, L'art du vingtième siècle, éditions Aimery Somogy, Paris, 1982.
  • Jean-Marc Poinsot, « New paint in France », Flash Art International, Milan, n°108, 1982.
  • Gérard Xuriguera, Regard sur la peinture contemporaine - La création picturale de 1945 à nos jours, Arted, 1983.
  • Francis Parent et Raymond Perrot, Le Salon de la Jeune Peinture - Une histoire, 1950-1983, éditions Jeune Peinture / Imprimeurs libres, 1983.
  • Xavier Girard et Jean-Pierre Pastiche, « Zwei Jahre freier Figuration - Neue Bilder aus Frankreich », Kunstforum International (de), n°59, 1983.
  • Marie-Claude Beaud et Erika Billeter, Rite. Rock. Rêve. / Ritus. Rock. Traum - Jeune peinture française / Junge Malerei aus Frankreich, éditions du Musée cantonal des beaux-arts de Lausanne, 1984.
  • Patrice Bloch et Laurent Pesenti, « Nice : Patrick Lanneau », Beaux Arts Magazine, n°21, février 1985.
  • Olivier Céna, « Mon voisin de palmier - Lanneau faillit brûler ses pinceaux », Télérama, n°1832, 20 février 1985, p. 34.
  • Jean-Luc Chalumeau, « Les peintres en France dans les années 80 - Patrick Lanneau, Jean Le Gac », Eighty, n°13, 1986.
  • Dominique Angel, Christian Bernard, Alain Boullet, Jean-Jacques Condom, Jean-Marc Réol, Jean-Philppe Vienne, 146 créateurs, éditions de la Villa Arson, Nice, 1986.
  • Véronique Buffard, Patrick Lanneau, éditions du Centre d'arts plastiques de Saint-Fons, 1987.
  • Alin Avila (préface de Jean-Roger Soubiran), Le musée a cent ans - Aspects de la peinture en France dans les années 1980-1988, tome II, éditions du Musée d'art de Toulon, 1988.
  • Lucien Durand, « Les figurations libres - Patrick Lanneau », Canal, Paris, n°54, novembre 1988.
  • Philippe Gadonex (interview) et Isabelle Manci (notes bibliographiques), 1789-1989 - Le témoignage de la peinture, coédition Halles d'Avranches / Basilique Saint-Aphrodise de Béziers, 1989.
  • Mireille Kreitmann, Patrick Lanneau, éditions Galerie Noëlla G., La Neuveville, 1990.
  • Mireille Kreitmann, Patrick Lanneau, éditions de la Maison des Arts de Créteil, 1990.
  • Olivier Céna, « Intérieur nuit - Patrick Lanneau à la Maison des Arts de Créteil », Télérama, n°2126, 10 octobre 1990, p. 19.
  • Olivier Céna, Patrick Lanneau, éditions Galerie Macé, Cannes, 1991.
  • Bernard Chavassu, « Patrick Lanneau : songe à la douceur d'aller là-bas », Artension, mars 1991.
  • Jean-Michel Charbonnier, « Lanneau, le voleur de feu », Beaux Arts Magazine, n°101, mai 1991.
  • Agnès de Maistre, « La création à Nice dans les années 1970-1980 », Cimaise, juin 1991.
  • Philippe Carteron, « Horizons plastiques - Figurations et émotions de Patrick Lanneau », Le Nouvel Observateur, n°1361, 6 décembre 1991.
  • Françoise Woimant, Marie-Cécile Miessner et Anne Mœglin-Delcroix, De Bonnard à Baselitz - Estampes et livres d'artistes, B.N.F., 1992.
  • Philippe Carteron, « Un maelström fait vibrer les toiles de Patrick Lanneau », Le Nouvel Observateur, n°1436, 20 mai 1992.
  • Olivier Céna, « Lanneau n°15 », Télérama, n°2211, 27 mai 1992.
  • Marielle Ernould-Gandouet, « Patrick Lanneau - Dix ans de parcours », L'Œil, n°442, juin 1992.
  • Ben Vautier, Textes sur Patrick Lanneau, collection « Échanges » n°2, Yeo, Paris, juin 1992.
  • Françoise Monnin, « Le seigneur Lanneau », Muséart, n°21, .
  • Isabel Haddad, « Patrick Lanneau - Sur les chemins de la lumière », Artension, n°33, été 1992.
  • Alin Avila (préface), Patrick Lanneau, Sophie Braganti, Olivier Céna, Gilles Gontier, Sylvette Maurin, Alain Pusel et Jean-Claude Silbermann, Patrick Lanneau - Peintures 1979-1993, collection « Visions », Éditions Ramsay, 1993.
  • Axel et Christa Murken, Romantik in der Kunst der Gegenwart - Sammlung Murken, Wienand Verlag, Cologne, 1993.
  • Alin Avila, L'éloge de la peinture, éditions du Musée d'Art de Toulon, 1993.
  • Bernard Noël, Olivier Céna et Didier Guilland, Patrick Lanneau, éditions de la Maison des arts de Laon, 1994.
  • Olivier Céna (texte) et Fabrice Deguy (photographies), Les artistes du 91 quai de la Gare, Schnepp éditeur, 1994.
  • Gérald Schurr, Le Guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1996.
  • Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Gründ, 1999.
  • Jean-Pierre Delarge, Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains, Gründ, 2001.
  • Méditerranée 1 - Marie-Lyne Constantini, Patrick Lanneau, Bernard Pagès, Serge Plagnol, Publications de l'Hôtel des arts, Conseil général du Var, 2002.
  • Christine Jean et Alain Pusel, « Entretien avec Patrick Lanneau », Art et Nature, n°1, 2002.
  • Sophie Braganti, « Entretien avec Patrick Lanneau », Méditerranées, n°5, 2003.
  • Claude Renaudo (préface), Daniel Biga, Sophie Braganti, Ondine Bréaud-Holland, Sur la piste des éléments - Patrick Lanneau, Frédérique Nalbandian, éditions du Centre d'art contemporain du château de Carros, 2012.

Radiophonie

  • Valérie Bertrand, interview de Pierre Lanneau à propos de son exposition à la Maison des Arts de Créteil, émission de Pierre Descargues Les arts et les gens, France Culture, 3 décembre 1990.

Liens externes

  • Portail de la peinture
  • Portail de la gravure et de l'estampe
  • Portail de l’art contemporain
  • Portail de l'Indre-et-Loire et de la Touraine
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.