Issoudun

Issoudun est une commune française située dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.

Issoudun

L’hôtel de ville en 2009.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre
(sous-préfecture)
Arrondissement Issoudun
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes du Pays d’Issoudun
(siège)
Maire
Mandat
André Laignel (PS)
2020-2026
Code postal 36100
Code commune 36088
Démographie
Gentilé Issoldunois
Population
municipale
11 690 hab. (2018 )
Densité 319 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 57′ 39″ nord, 1° 59′ 40″ est
Altitude Min. 122 m
Max. 161 m
Superficie 36,60 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Issoudun
(ville isolée)
Aire d'attraction Issoudun
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton d'Issoudun
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Issoudun
Géolocalisation sur la carte : Indre
Issoudun
Géolocalisation sur la carte : France
Issoudun
Géolocalisation sur la carte : France
Issoudun
Liens
Site web issoudun.fr

    Géographie

    Localisation

    La commune est située dans l'est[1] du département de l'Indre, à la limite avec le département du Cher.

    Les communes limitrophes[1] sont : Les Bordes (km), Saint-Aoustrille (km), Sainte-Lizaigne (km), Chouday (km), Lizeray (km), Condé (km), Thizay (km), Saint-Georges-sur-Arnon (10 km), Saint-Ambroix (10 km), Saugy (10 km) et Saint-Aubin (11 km).

    Les services préfectoraux[1] sont situés à Châteauroux (27 km), La Châtre (41 km) et Le Blanc (79 km).

    Lieux-dits, hameaux et écarts

    Les hameaux et lieux-dits de la commune sont : Saint-Denis, Avail, Chinault, le Méz, la Bretonnerie, Pié-Girard, l'Artillerie et les Genêteries[2].

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 36,6 km2 et son altitude varie de 122 à 161 mètres.

    Hydrographie

    Le territoire communal est arrosé au nord-est par l'Arnon et à l'ouest par son affluent la Théols qui y conflue avec deux de ses affluents, la Vignole et la Tournemine[2].

    Climat

    Normales et records pour la période 1981-2010 à la station météorologique de Châteauroux - Déols
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,3 1,3 3,5 5,3 9,2 12,4 14,4 14,3 11,2 8,5 4,1 1,8 7,3
    Température moyenne (°C) 4,2 4,9 8 10,4 14,4 17,8 20,2 20 16,6 12,8 7,5 4,7 11,8
    Température maximale moyenne (°C) 7,1 8,6 12,6 15,5 19,6 23,1 26 25,6 21,9 17,1 11 7,6 16,3
    Record de froid (°C)
    date du record
    −22,8
    16-01-1985
    −22,8
    14-02-1929
    −10,8
    01-03-2005
    −4,2
    07-04-1929
    −1,4
    11-05-1928
    1,2
    01-06-1936
    4
    10-07-1948
    4,5
    06-08-1967
    0
    30-09-1936
    −5,2
    30-10-1997
    −8,7
    24-11-1998
    −17
    10-12-1967
    −22,8
    16-01-1985
    Température maximale la plus basse (°C)
    date du record
    −14,9
    16-01-1985
    −10,8
    02-03-1956
    −1,9
    05-04-1971
    1,5
    06-04-1911
    6,9
    04-05-1977
    11,1
    09-06-1956
    12,8
    19-07-1966
    13,9
    31-08-2007
    9,5
    29-09-1919
    2,8
    27-10-1931
    −2,9
    22-11-1993
    −10,2
    20-12-1938
    −14,9
    16-01-1985
    Température minimale la plus haute (°C)
    date du record
    12
    02-01-1916
    12,1
    27-02-1960
    14,9
    11-03-1981
    14,5
    28-04-1913
    18
    12-05-1912
    22,3
    28-06-2005
    23
    21-07-1995
    23,3
    06-08-2018
    20,5
    05-09-2017
    18,9
    01-10-2001
    15,1
    07-11-1954
    13,4
    04-12-1961
    23,3
    06-08-2018
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    18,5
    05-01-1999
    24
    27-02-2019
    28
    25-03-1955
    31,5
    22-04-1893
    34,5
    29-05-1944
    37,7
    26-06-1947
    40,2
    28-07-1947
    40,5
    02-08-1906
    38
    01-09-1906
    30,3
    07-10-2009
    24,5
    02-11-1899
    20,5
    16-12-1989
    40,5
    02-08-1906
    Ensoleillement (h) 72,1 91,9 155,6 178,5 208,6 210,4 231,7 235,5 189,5 128,3 79,6 59 1 840,7
    ETp Penman (mm) 13,8 23,2 56,1 82,1 112,9 132,8 147,8 131,5 79,5 41,3 15,9 10,2 847,1
    Record de vent (km/h)
    date du record
    105,4
    NC
    132,1
    23-02-2009
    126
    NC
    104,4
    NC
    94,5
    NC
    109,8
    13-06-2002
    104,4
    NC
    115,2
    NC
    104,4
    NC
    97,2
    NC
    100,8
    NC
    126
    NC
    132,1
    NC
    Record de la pression la plus basse (hPa)
    date du record
    973,1
    NC
    965
    NC
    983,7
    NC
    981,8
    NC
    989,6
    NC
    991,6
    NC
    978,2
    NC
    996,9
    NC
    989,9
    NC
    980,1
    NC
    973
    NC
    967,9
    NC
    965
    NC
    Record de la pression la plus haute (hPa)
    date du record
    1 045,1
    NC
    1 043,4
    NC
    1 046,7
    NC
    1 035,7
    NC
    1 033,5
    NC
    1 047,5
    NC
    1 030,6
    NC
    1 030,6
    NC
    1 034,9
    NC
    1 035,6
    NC
    1 040,2
    NC
    1 045,6
    NC
    1 047,5
    NC
    Précipitations (mm) 59,2 48,8 52,1 65,8 73,3 54,9 56,6 56,1 64,3 73,8 64,9 67,3 737,1
    Record de pluie en 24 h (mm)
    date du record
    48,7
    20-01-1910
    29,7
    05-02-1955
    32,4
    29-03-1978
    42,6
    18-04-1964
    54,1
    12-05-1910
    67,6
    04-06-2002
    60,4
    08-07-1919
    66,1
    29-08-1945
    58,6
    17-09-1975
    43
    29-10-1981
    35,2
    05-11-1962
    51,6
    24-12-1995
    67,6
    04-06-2002
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 4,9 5,3 5 5,8 6,2 7,5 7,4 7,2 8,3 6,4 5,7 5,9 6,3
    Source : Infoclimat.fr
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
     
     
     
    7,1
    1,3
    59,2
     
     
     
    8,6
    1,3
    48,8
     
     
     
    12,6
    3,5
    52,1
     
     
     
    15,5
    5,3
    65,8
     
     
     
    19,6
    9,2
    73,3
     
     
     
    23,1
    12,4
    54,9
     
     
     
    26
    14,4
    56,6
     
     
     
    25,6
    14,3
    56,1
     
     
     
    21,9
    11,2
    64,3
     
     
     
    17,1
    8,5
    73,8
     
     
     
    11
    4,1
    64,9
     
     
     
    7,6
    1,8
    67,3
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

    Paysages

    Elle est située dans la région naturelle de la Champagne berrichonne.

    Urbanisme

    Typologie

    Issoudun est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Issoudun, une unité urbaine monocommunale[6] de 11 905 habitants en 2017, constituant une ville isolée[7],[8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Issoudun, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].

    Zonages d'études

    La commune se situe dans l'unité urbaine d'Issoudun, dans l’aire urbaine d'Issoudun, dans la zone d’emploi d'Issoudun et dans le bassin de vie d'Issoudun[11].

    Logement

    Le tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements[12] de la commune :

    Date du relevé 2013 2015
    Nombre total de logements 7 788 7 226
    Résidences principales 85,7 % 84,9 %
    Résidences secondaires 1,8 % 2,1 %
    Logements vacants 12,5 % 13 %
    Part des ménages propriétaires de leur résidence principale 52,4 % 54,2 %

    Voies de communication

    La route nationale N151[13] passe par le territoire communal ainsi que les routes départementales : 8, 9, 9A, 19, 68, 82, 131, 918 et 960[13].

    Transports

    La ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon passe par le territoire communal, une gare[13] dessert la commune.

    Issoudun est desservie par l'unique ligne du réseau de bus TIG[14] ; par les lignes 1, 2 et 3 du réseau TIGR[14] ; par les lignes U et V du Réseau de mobilité interurbaine[15] et par les lignes 1.3 et 4.2 du réseau d'autocars TER Centre-Val de Loire[16].

    L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre[13], à 27 km.

    Risques naturels et technologiques

    La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[17].

    Toponymie

    Le toponyme d'Issoudun est attesté sous la forme d'Uxellodunum en 984.

    Composé de l'élément gaulois « uxello », faisant référence à ce qui est « élevé » ou « le plus haut »[18] et du terme gaulois, lui aussi, mais latinisé dunum signifiant « forteresse », ou « enceinte fortifiée », le nom porté par la ville de l'Indre renvoie donc à la notion étymologique de « forteresse élevée »[19].

    Ses habitants sont appelés les Issoldunois[20].

    Histoire

    Antiquité

    Située à mi-chemin de Bourges et de Châteauroux, la cité biturige d’Uxeldunum, détruite à l'approche de César et reconstruite par ce dernier est un site occupé depuis l’Antiquité sans discontinuité[21]. Deux bornes milliaires romaines ont été retrouvées au XIXe siècle, tronquées et recreusées pour en faire des sarcophages. D'après les restes d'inscriptions déchiffrés, l'une date de Nerva et l'autre de Septime Sévère[22].

    Moyen Âge

    Blason des Lusignan, seigneurs d'Issoudun.

    Au XIe siècle, les seigneurs d’Yssoudun, princes de Déols et sire de Château-Raoul nommés Raoul, Ebbe(s) ou Eudes, frappaient leur propre monnaie[23]. À la fin du XIIe siècle, avec l’extinction de la famille des seigneurs de Châteauroux-Déols, Issoudun, comme leur héritière Denise de Déols (1173-1207), est ballottée entre les couronnes de France et d’Angleterre : française au traité d'Azay-le-Rideau de 1189, anglaise en 1195 au traité de Gaillon, Issoudun échoit à Philippe Auguste en 1200 au traité du Goulet[24]. Les deux premiers maris de Denise ont en fait été choisis par les rois d'Angleterre Plantagenêts, comtes de Poitiers et ducs d'Aquitaine (et par là suzerains du Berry occidental ou Bas-Berry). Par son second époux, André de Chauvigny (1150-1202), s'accomplit la succession des seigneurs de Châteauroux et d'Issoudun, avec leur fils Guillaume Ier de Chauvigny (1188-1233), père de Guillaume II de Chauvigny (1224-1270).

    Mais les Capétiens rachètent progressivement les titres des ayants droit, par exemple en 1221 et 1243[25]. À la mort du comte de Poitiers Alphonse en , Issoudun est définitivement rattachée au domaine royal et les Chauvigny exclus (même s'il y aura des engagements ou des apanages : ainsi François d'Alençon, frère puîné d'Henri III, en est apanagé en 1576-84).

    Remarque : on trouve souvent que les Lusignan étaient sires d'Issoudun (cf. les armes ci-contre), mais il faut en fait comprendre d'Exoudun !

    Le développement de la ville entraîne l’installation d’un couvent de franciscains (les Cordeliers) dans la première moitié du XIIIe siècle[26].

    Au XVe siècle, la ville d'Issoudun connaissait une croissance d'industrie de drapier[27], mais souffrit d'une épidémie de peste en 1497.

    Temps modernes

    Issoudun joue un rôle administratif important à partir de la fin du XVIe siècle en étant le siège d’une élection (subdivision de la généralité de Bourges) et d’une subdélégation.

    La ville d’Issoudun connaît une croissance démographique au début du XVIIIe siècle, puisqu’elle passe de 2 050 feux en 1709 à 2 269 en 1726 (autour de 10 000 habitants)[28].

    Le , la grosse cloche de l'église Saint-Paterne d'Issoudun est bénie. Son parrain est messire Joseph Bellet, abbé commendataire de l'abbaye Notre-Dame d'Issoudun, la marraine dame Marie de la Roche-Aymon, veuve de noble homme Michel Henry Agobert, sieur Deolanay, conseiller du roi, juge prévôt d'Issoudun[29].

    En 1783, le tonnerre s'abat sur le clocher de l'église Saint-Paterne causant des dégradations estimées à 100 livres. Les éclairs se répandent dans plusieurs salles du presbytère, fracassant entièrement deux travées et causant 150 livres de dégâts. Cette année-là, les récoltes furent abondantes[30].

    Honoré de Balzac disait : « N'en déplaise à Paris, Issoudun est une des plus vieilles villes de France ».

    Révolution française et Empire

    À la Révolution, le choix de Châteauroux, alors seconde ville du Berry, comme préfecture du nouveau département de l'Indre, nuit au développement d'Issoudun.

    Pendant la Deuxième République, Issoudun est une des villes les plus favorables au nouveau régime et aux idées de progrès. Dès son élection, le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte (futur Napoléon III) fait arrêter les membres des sociétés dites « secrètes » qui s’étaient donné pour mission de répandre ces idées et d’acquérir le peuple à la République sociale. Les principaux membres de « La Solidarité républicaine » (120 membres) sont condamnés à la prison ferme et privés de droits civiques pour deux ans (dont Lecherbonnier, père du futur maire) en , et finalement emprisonnés après l’appel en novembre[31]. L’agitation est permanente jusqu’au coup d'État du 2 décembre 1851, parfois dispersée par la troupe, et la garde nationale bourgeoise dissoute car trop inactive[31],[32].

    La nouvelle du coup d’État est connue dans la journée du 2 par les officiels, mais ne se répand que le 3. Les républicains s’assemblent, manifestent (1 500 à 1 800 personnes), mais, en l’absence de certitudes, n’agissent pas pour se rendre maître des bâtiments officiels. La nouvelle de la défaite des républicains de Paris arrive le soir du 4, et le dernier rassemblement a lieu le 6[33]. Les deux compagnies du 23e léger n’ont donc pas à intervenir. La répression commence ensuite, avec 23 arrestations pour la seule ville d’Issoudun[34], pendant que le pouvoir s’installe : la devise Liberté-Égalité-Fraternité est effacée des bâtiments publics[35]. Douze cabarets populaires et suspects sont fermés en [35]. L’un des prisonniers se pend en cellule ; en mai, trois des défenseurs de la République sont déportés en Algérie[36]. Le libraire Châtelin, jeune père, libéré au bout de deux mois, préfère s’exiler à Londres, où ses travaux de relieur sont officiellement récompensés[37]. Enfin, un élève issoldunois aux idées trop avancées de l’école normale de Châteauroux est exclu de l’établissement, le gouvernement de l’Empire autoritaire surveillant tout particulièrement les instituteurs. De la même façon, l’instituteur du village des Bordes, Nicolas Florent, particulièrement apprécié de la population, donnant des cours du soir, auparavant récompensé par l’Inspection académique, est démis dès le [38].

    L’opposition ne désarme pas, même si on ne peut relever dans les premières années de l’Empire que quelques condamnations pour cris séditieux[39]. L’attentat d'Orsini, en , entraîne sept nouvelles arrestations d’opposants[40] ; certains sont déportés en Algérie[41].

    Époque contemporaine

    Depuis la fin du XIXe siècle, Issoudun est un centre important de dévotion et de pèlerinage à la Vierge Marie. Elle est appelée la « ville de Notre-Dame-du-Sacré-Cœur ».

    De 1875 à 1920, Issoudun est ville de garnison du 68e régiment d'infanterie de ligne avec Le Blanc (1er et 2e bataillon à Issoudun, état-major et 3e bataillon au Blanc).

    Durant la Première Guerre mondiale, un centre d'instruction d'élèves aspirants s'installa à la caserne Châteaurenault. On note, parmi eux, la présence du futur général Kœnig.

    Le , le secrétaire à la Guerre des États-Unis Newton D. Baker et le major-général William Murray Black, inspectant un avion Nieuport sur la base américaine d’Issoudun.

    Entre fin 1917 et , le 3e centre d'instruction de ce qui deviendra en 1919 l’United States Army Air Service est installé sur une commune voisine (Lizeray), après l'entrée en guerre des États-Unis, en soutien du corps expéditionnaire américain. C'est la plus grande base aérienne américaine hors métropole avec sept camps, onze terrains d'aviation et deux hôpitaux de campagne répartis sur environ 1 300 hectares. Servis par 7 500 personnes, 766 pilotes de chasse y furent formés et 171 militaires américains sont morts dans ces camps d'entraînement[42].

    La caserne Jardon, désaffectée, est utilisée en 1938 pour héberger 383 réfugiés de la guerre d'Espagne[43]. Entre le et le , plus de 2 000 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent dans l’Indre. Contrairement aux départements voisins qui font appel aux communes, l’Indre réussit à les regrouper dans seulement trois, puis sept centres, ce qui permet un meilleur contrôle de cette population considérée comme dangereuse (notamment sur le plan sanitaire). Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré. Un gymnase est converti en infirmerie pour soigner les victimes d’épidémie[44].

    En 1940-1942, Issoudun est ville de garnison du 1er régiment d’infanterie et du 72e régiment d’artillerie[45].

    Au mois de , la ville est victime d'un bombardement aérien faisant près de 110 victimes.

    Le , la colonne Elster qui faisait retraite du Sud de la France vers l’Allemagne, fait sa reddition à Issoudun. Le commando du 3e SAS, composé de Français, reçoit la reddition[46].

    Depuis 1950, la région d'Issoudun accueille un centre émetteur radio en ondes courtes qui permet de diffuser les programmes de Radio France Internationale vers l'étranger, situé sur la commune de Saint-Aoustrille.

    En , dans le cadre du redéploiement des forces de l'ordre en France, le commissariat de police d'Issoudun est définitivement fermé. C'est à présent la gendarmerie qui assure la sécurité et qui voit ses effectifs étoffés avec la création d'une brigade des recherches, d'un peloton de surveillance et d'intervention et d'une brigade motorisée. La compagnie de gendarmerie d'Issoudun, jusque-là une des plus petites de la région de gendarmerie du Centre et menacée de dissolution reprend une importance capitale dans le département de l'Indre.

    En 2008 le palais de justice de la commune est fermé définitivement.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    Issoudun[11] est membre :

    La commune fut de 1973 à 2015 rattachée et fractionnée en deux cantons : Issoudun-Nord et Issoudun-Sud.

    Tendances politiques et résultats

    Résultats pour la commune des scrutins français depuis 2000.
    Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours.
    Année Élu Battu Participation
    2002 84.7 % Jacques Chirac RPR 15.3 % Jean-Marie Le Pen FN 78.43 % [47]
    2007 42.23 % Nicolas Sarkozy UMP 57.77 % Ségolène Royal PS 82.38 % [48]
    2012 65.02 % François Hollande PS 34.98 % Nicolas Sarkozy UMP 77.11 % [49]
    2017 64.53 % Emmanuel Macron EM 35.47 % Marine Le Pen FN 68.87 % [50]
    Élections législatives, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin.
    Année Élu Battu Participation
    Issoudun est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats des .
    Avant 2010, Issoudun est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats des .
    2002 58.49 % André Laignel PS 41.51 % Nicolas Forissier UMP 65.87 % [51]
    2007 54.21 % Marie-Françoise Bechtel DVG 45.79 % Nicolas Forissier UMP 57.14 % [52]
    Après 2010, Issoudun est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats de .
    2012 67.41 % Isabelle Bruneau PS 32.59 % Nicolas Forissier UMP 57.56 % [53]
    2017 56.93 % Sophie Guerin MDM 43.07 % Nicolas Forissier UMP 39.73 % [54]
    Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores.
    Année Liste 1re Liste 2e Participation
    2004 50.63 % Catherine Guy-Quint PS 13.81 % Brice Hortefeux UMP 48.62 % [55]
    2009 24.85 % Henri Weber PS 22.36 % Jean-Pierre Audy UMP 39.69 % [56]
    2014 24.62 % Bernard Monot FN 21.82 % Jean-Paul Denanot PS 38.66 % [57]
    2019 26.17 % Jordan Bardella FN 19.26 % Nathalie Loiseau LREM 46.94 % [58]
    Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores.
    Année Liste 1re Liste 2e Participation
    2004 61.34 % Michel Sapin PS 25.57 % Serge Vinçon UMP 63.90 % [59]
    2010 66.02 % François Bonneau PS 23.50 % Hervé Novelli UMP 51.02 % [60]
    2015 50.63 % François Bonneau PS 26.52 % Philippe Loiseau FN 54.05 % [61]
    2021  %  %  % [62]
    Élections cantonales
    Année Élu Battu Participation
    Issoudun est répartie sur plusieurs cantons, cf. les résultats de ceux de Issoudun-Nord et Issoudun-Sud.
    2001  %  %  % [63]
    2004  %  %  % [64]
    2008  %  %  % [65]
    2011  %  %  % [66]
    Élections départementales, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin.
    Année Élus Battus Participation
    Issoudun est répartie sur plusieurs cantons, cf. les résultats de ceux de .
    2015  %  %  % [67]
    2021  %  %  % [68]
    Référendums.
    Année Oui (national) Non (national) Participation
    1992  % (51,04 %)  % (48,96 %)  % [69]
    2000  % (73,21 %)  % (26,79 %)  % [70]
    2005  % (45,33 %)  % (54,67 %)  % [71]

    Liste des maires

    Liste des maires depuis la Libération
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1947 Martin de Laulerie  ? Médecin
    1947 1947 Maurice Vallé SFIO Conseiller général du canton d'Issoudun-Sud (1947-1951)
    1947 1949 Marcel Peyrat PCF Député de l'Indre (1946-1951)
    1949 mars 1971 René Caillaud Radical Député de l'Indre (1958-1962)
    Sénateur de l'Indre (1955-1958)
    Vice-président du conseil général de l'Indre
    mars 1971 mars 1977 Maurice Rousselle  ?  ?
    mars 1977[72],[73],[74] En cours André Laignel PS Secrétaire d’État (1988-1993)
    Député de l'Indre (1981-1988)
    Président du conseil général de l'Indre (1979-1985)
    Conseiller général du canton d'Issoudun-Sud (1976-2004)
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    La commune[75] est jumelée avec :

    Équipements et services publics

    Eau et déchets

    La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008[76].

    Espaces publics

    Enseignement

    La commune dépend de la circonscription académique d'Issoudun.

    Postes et télécommunications

    Issoudun compte un bureau de poste[84].

    Santé

    La commune possède un centre hospitalier[85] doté d'un service des urgences ainsi qu'une unité de rééducation fonctionnelle.

    Justice, sécurité, secours et défense

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[90],[Note 3]

    En 2018, la commune comptait 11 690 habitants[Note 4], en diminution de 5,88 % par rapport à 2013 (Indre : −3,29 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    13 49110 26510 71911 07711 66411 65412 23412 85213 346
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    13 32014 28214 26114 23013 70314 92815 23113 56414 116
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    14 22213 94913 70911 89311 80911 68411 51112 64512 945
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    13 90015 10815 95614 69613 85913 68513 93012 93111 888
    2018 - - - - - - - -
    11 690--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[91] puis Insee à partir de 2006[92].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Depuis le début des années 2000, André Laignel, maire de la commune, conteste le principe du recensement mis en œuvre par l'Insee pour les communes de plus de 10 000 habitants, recensement basé sur un échantillon de 8 % de la population chaque année. Il considère que les résultats publiés par l'Insee sont erronés et qu'en conséquence la dotation globale de fonctionnement versée par l’État devrait être plus élevée : « Je suis dans mon rôle en tenant tête à l’État. Je défends l’intérêt de ma commune et de ses habitants en exigeant que l’État riche cesse de me prendre de l’argent à moi qui suis pauvre » et poursuit « De nombreux maires sont critiques et partagent mes vues, mais ils n’ont pas forcément la démarche qui est la mienne. Ils râlent, mais rentrent dans le rang comme des bons bougres ». Trois autres communes, dont Montreuil et Sevran en Seine-Saint-Denis, ont été dans ce cas mais se sont finalement ralliées à la méthode de l'Insee[93].

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fêtes de la Tour Blanche, Festival de théâtre de rue tous les ans le week-end de l'Ascension en centre-ville.
    • Chaque année, le , la basilique de Notre-Dame-du-Sacré-Cœur sert de cadre à un important pèlerinage.
    • Festival Guitare Issoudun - (week-end de la Toussaint).
    • Foire de la Toussaint avec une fête foraine.
    • Foire du tout et du rien, grande brocante organisée au profit d'associations caritatives le premier week-end de septembre.
    • Marché de la moto, pièces et véhicules deux fois par an en avril et octobre.
    • Issoudun Reggae Temple, festival de reggae régional en octobre.

    Sports

    Issoudun est traversée par le sentier de grande randonnée de pays de la Champagne berrichonne[2].

    La commune possède un club de rugby « Rugby Club Issoudun » qui évolue en Fédérale 3 et un club omnisports « Sports Athletiques Issoldunois » dont la section football évolue en Promotion Honneur de la Ligue du Centre de football. Le club compte à son palmarès une Division Honneur remportée en 1996.

    La section de handball de l'Avenir Club Issoudun possède des équipes seniors garçons et filles ayant évolué en championnat de France de Nationale 3 (5e niveau national) durant de nombreuses saisons.

    Issoudun dispose d'un vol à voile sur l'aérodrome d'Issoudun-le-Fay. Il y est régulièrement organisé des concours et notamment le championnat de France de vol à voile.

    La commune a accueilli le , l'arrivée de la 10e étape du Tour de France 2009 de cyclisme.

    Médias

    La commune est couverte par les médias suivants : La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Berry républicain, L'Écho - La Marseillaise, La Bouinotte, Le Petit Berrichon, France 3 Centre-Val de Loire, Berry Issoudun Première, Vibration, Forum, France Bleu Berry et RCF en Berry.

    Issoudun a été un lieu de tournage du troisième volet de la série de film Les Visiteurs, Les Visiteurs 3 : La Révolution.

    Catholique

    La commune d'Issoudun dépend de l'archidiocèse de Bourges, du doyenné de Champagne berrichonne et de la paroisse de Saint-Cyr. Le lieu de culte est l'église Saint-Cyr et la basilique Notre-Dame-du-Sacré-Cœur[94].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    Le revenu net déclaré moyen par foyer fiscal et le pourcentage de foyers fiscaux imposables sont présentés dans les tableaux ci-dessous[95],[12] :

    Revenu net déclaré moyen par foyer fiscal
    2009 2015
    Issoudun ? 18 793 
    Indre 19 310  19 175 
    Centre-Val de Loire 22 400  20 494 
    France 23 433  20 566 
    Pourcentage de foyers fiscaux imposables
    2009 2015
    Issoudun ?% 49 %
    Indre 47,9 % 48,7 %
    Centre-Val de Loire 55,1 % 55,5 %
    France 54,3 % 55,4 %

    Entreprises et commerces

    Son tissu industriel se compose de quelques grosses entreprises, comme Zodiac Seats (groupe Zodiac Aerospace maintenant racheté par le groupe Safran (entreprise)), Vivarte, Louis Vuitton, et d'une multitude de PME. La multinationale mexicaine de matériaux de construction, Cemex, y possède une unité de béton prêt à l'emploi. Elle compte aussi une usine de Boortmalt, qui traite de l'orge en utilisant une chaufferie biomasse et prévoit d'installer une centrale de chauffage solaire pour réduire sa consommation de gaz naturel[96].

    La culture de la lentille verte du Berry[97] est présente dans la commune.

    La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage Valençay[98].

    Tourisme et hébergement

    Le camping municipal des Taupeaux dispose de 49 emplacements[99].

    Culture locale et patrimoine

    Architecture contemporaine remarquable

    Depuis 2016, Issoudun bénéficie du label architecture contemporaine remarquable.

    Issoudun a obtenu au concours des villes et villages fleuris quatre fleurs en : 2004[100], 2005[101], 2006[102], 2007[103], 2008[104], 2011[105], 2013 et 2014.

    Lieux et monuments

    Installée d'abord dans un faubourg d'Issoudun, cette abbaye bénédictine fut dédiée à saint Martin, puis à saint Paterne. Ce n'est qu'après son installation dans l'enceinte du château d'Issoudun, au cours du XIe siècle, qu'elle prit le nom de Notre-Dame, à l'époque où les seigneurs de Déols étaient seigneurs d'Issoudun. Il ne reste aujourd'hui rien de cette abbaye qui fut supprimée en 1782[107] ;

    Musée de l'Hospice Saint-Roch

    Le musée de l'Hospice Saint-Roch[111] occupe l'emplacement de l'ancien Hôtel-Dieu, fondé au XIIe siècle et reconstruit au XVe siècle. Ce vaste et bel édifice comprend une chapelle et des salles des malades du XIIe siècle ainsi que deux ailes des XVIIe siècle et XVIIIe siècle. (objets funéraires celtiques, ensemble lapidaire du VIIIe et XVe siècles, arbre de Jessé du Xve siècle, remarquables collections de pharmacie des XVIIe et XIXe siècles, collection des art océanien et art brut, art contemporain). Y est exposé un instrument de musique exceptionnel, le plus ancien clavecin français, datant de 1648, construit par le facteur parisien Jean II Denis.

    Autres

    • Médiathèque
    • Cité des métiers d'art
    • Centre culturel Albert-Camus

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique et logotype

    Blason
    D'azur au pairle d'or.
    Détails
    Au XIXe siècle, après la Révolution française, les trois fleurs de lys sont momentanément supprimées du blason communal, comme on peut le voir dans les registres d'état civil de la commune.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.
    Blason
    D'azur au pairle d'or, accompagné de trois fleurs de lys du même.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.
    Logotype de la commune d'Issoudun :

    Voir aussi

    Bibliographies

    • Bernard Moreau, Marianne bâillonnée : les républicains de l’Indre et le coup d’État du 2 décembre 1851, Chaillac, Points d’Æncrage, , 109 p. (ISBN 2-911853-05-9).
    • Roger Picard, La Vienne dans la guerre 1939/1945 : la vie quotidienne sous l’Occupation, Horvath, , 264 p. (ISBN 2-7171-0838-6).
    • Daniel Schweitz et Alfred Rossillo, Un atelier médiéval pour la fonte des cloches à Issoudun (Indre), coll. « Revue archéologique du centre de la France », , p. 47-62.
    • Daniel Schweitz et Alfred Rossillo, Chronique des fouilles médiévales : Château d'Issoudun (Indre), coll. « Archéologie médiévale », , p. 304.
    • Jeanine Sodigné-Loustau, Matériaux pour l'histoire de notre temps : L'accueil des réfugiés civils espagnols de 1936 à 1940, , 44e éd. (lire en ligne), p. 43

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    5. Elle aurait servie de modèle au donjon de Château-Gaillard[110].

    Références

    1. « Indre », sur le site de Lion 1906 (consulté le ).
    2. « Issoudun » sur Géoportail (consulté le 10 juin 2019)..
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 d'Issoudun », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « Commune d’Issoudun (36088) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    12. « Comparateur de territoire : Commune d’Issoudun (36088) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    13. « Issoudun », sur le site de ViaMichelin (consulté le ).
    14. « Transport », sur le site de la commune d'Issoudun (consulté le ).
    15. « Indre (36) - Fiches horaires », sur le site du Réseau de mobilité interurbaine (consulté le ).
    16. « Fiches Horaires », sur le site SNCF TER Centre-Val de Loire (consulté le ).
    17. « Didacticiel de la règlementation parasismique : Indre », sur le site de la Prévention du risque sismique (consulté le ).
    18. Roger Brunet, « Se situer », dans Roger Brunet, Trésor du terroir. Les noms de lieux de la France : Les noms de lieux de la France, CNRS Editions, , 656 p. (lire en ligne), pages 99 et 100.
    19. Xavier Delamarre, « Dictionnaire : dunon. », dans Xavier Delamarre et Pierre-Yves Lambert (préface), Dictionnaire de la langue gauloise : Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris 4e, éditions Errance, coll. « Collection des Hespérides », (ISBN 978-2-87772-237-7, ISSN 0982-2720), pages 154 et 340.
    20. « Issoudun (36088) », sur le site d'Habitants.fr (consulté le ).
    21. Catalogue d’exposition : Berry médiéval : à la découverte de l’Indre au Moyen Âge, Châteauroux, Archives départementales de l’Indre, , p. 21.
    22. P. Denimal, Alfred Rossillo et Daniel Schweitz, Revue archéologique du Centre de la France : Note sur deux milliaires bituriges, t. 22, (lire en ligne), p. 239-242.
    23. Berry médiéval, op. cit., p. 12.
    24. Berry médiéval, op. cit., p. 13.
    25. « Issoudun, p. 125 », sur Description historique et géographique de la France ancienne et moderne, Ière partie, livre Ier, 1722 (consulté le ).
    26. Berry médiéval, op. cit., p. 21.
    27. « Lettres concernant les marchands drapiers », sur Description historique et géographique de la France ancienne et moderne, (consulté le ).
    28. Olivier Zeller, Changement agraire et récession démographique : la première enquête Orry (1730) : L'exemple de l'élection d'Issoudun, Annales de démographie historique, , 114e éd. (lire en ligne), p. 168.
    29. Registre 3 E 088/078, Issoudun, Archives Départementales de l'Indre, p. 4.
    30. Registre AC GG 012, Issoudun, Archives Départementales de l'Indre, p. 148.
    31. Moreau 2002, p. 10.
    32. Moreau 2002, p. 11.
    33. Moreau 2002, p. 25-27.
    34. Moreau 2002, p. 32-37.
    35. Moreau 2002, p. 30.
    36. Moreau 2002, p. 41.
    37. Moreau 2002, p. 51.
    38. Moreau 2002, p. 54-55.
    39. Moreau 2002, p. 57.
    40. Moreau 2002, p. 71.
    41. Moreau 2002, p. 75.
    42. Bernard Gagnepain, Les Américains à Issoudun : Histoire du 3e centre d'instruction de l'aviation des États-Unis entre 1917 et 1919, Saint-Cyr-sur-Loire, Éditions Alan Sutton, , 191 p. (ISBN 978-2-84910-686-0).
    43. Sodigné-Loustau 1996, p. 42.
    44. Sodigné-Loustau 1996, p. 43-44.
    45. Picard 1993, p. 41.
    46. Picard 1993, p. 208.
    47. Résultats des élections présidentielles de 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    48. Résultats des élections présidentielles de 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    49. Résultats des élections présidentielles de 2012 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    50. Résultats des élections présidentielles de 2017 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    51. Résultats des élections législatives de 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    52. Résultats des élections législatives de 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    53. Résultats des élections législatives de 2012 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    54. Résultats des élections législatives de 2017 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    55. Résultats des élections européennes de 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    56. Résultats des élections européennes de 2009 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    57. Résultats des élections européennes de 2014 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    58. Résultats des élections européennes de 2019 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    59. Résultats des élections régionales de 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    60. Résultats des élections régionales de 2010 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    61. Résultats des élections régionales de 2015 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    62. Résultats des élections régionales de 2021 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    63. [xls] Résultats des élections cantonales de 2001 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    64. Résultats des élections cantonales de 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    65. Résultats des élections cantonales de 2008 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    66. Résultats des élections cantonales de 2011 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    67. Résultats des élections départementales de 2015 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    68. Résultats des élections départementales de 2021 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    69. Résultats des élections référendaires de 1992 sur le site PolitiqueMania.
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    72. « Résultats des élections municipales 2001 », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
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