Saint-Ambroix (Cher)
Saint-Ambroix est une commune française située dans le département du Cher, en région Centre-Val de Loire.
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Saint-Ambroix | |||||
L'église Saint-Loup. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Cher | ||||
Arrondissement | Bourges | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays d’Issoudun | ||||
Maire Mandat |
Johann Trumeau 2020-2026 |
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Code postal | 18290 | ||||
Code commune | 18198 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
367 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 12 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 55′ 57″ nord, 2° 07′ 16″ est | ||||
Altitude | Min. 125 m Max. 166 m |
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Superficie | 31,22 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Issoudun (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Chârost | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Géolocalisation sur la carte : Cher
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
La commune est arrosé par la rivière Arnon.
La culture de la lentille verte du Berry[1] est présente dans la commune.
Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée de pays de la Champagne berrichonne
Localisation
Urbanisme
Typologie
Saint-Ambroix est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Issoudun, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (94,8 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), prairies (1,3 %), zones urbanisées (0,9 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Histoire
Le village de Saint-Ambroix était une station romaine signalée dans l’itinéraire d’Antonin sur la voie de Lugdunum (Lyon) à Mediolanum Santonum (Saintes)[10]. Cette agglomération secondaire est fondée en 40 - 42 ap. J.-C.. Le pôle urbain se déploie alors sur une superficie d'environ 20 hectares, au sein de la plaine de l'Arnon — affluent du Cher —, lequel le borne dans sa partie orientale. Par ailleurs, le ruisseau du Praslin forme la frontière sud du site antique. Globalement d'apparence étirée, Ernodurum chevauche l'axe de communication dit «Chaussée de César», la route antique courant d'Avaricum à Argentomagus et celle reliant Mediolanum à Cæsarodunum. Le centre historique d'Ernodurum est formé par l'intersection de ces deux axes routiers et de la rivière de l'Arnon[11],[12].
Les fouilles archéologiques d'Alain Leday et de Bernard Bertin ont mis en évidence une construction probablement cultuelle de 50 mètres sur 20 mètres, une nécropole de taille imposante située sur le lieu-dit du «Carroir», le long de la rive gauche de l'Arnon, de nombreux emplacements de logements civils et plusieurs villæ disséminées à la périphérie du complexe urbain. En outre, une vue aérienne d'Ernodurum réalisée par Jean Holmgren a révélé la présence d'un dépôt de taille importante doté d'une longueur de 100 mètres, pour une largeur de 30 mètres[11],[12].
Quarante-et-une stèles gallo-romaines en calcaire des IIe et IIIe siècles ont été mises au jour entre 1861 et 1921 et sont aujourd'hui dispersées dans les musées de Bourges, Châteauroux et Saint-Germain-en-Laye[13].
Ambroix ou Ambroise, évêque de Cahors, devint ermite et se retira dans une grotte du bourg d’Ernotrum (ou Ernodurum), situé sur les bords de l’Arnon. Ambroix mourut au VIIIe siècle. Le bourg changea alors de nom et prit celui de Saint-Ambroix[10].
La communauté de Saint-Ambroix est en crise démographique au début du XVIIIe siècle, puisqu’elle passe de 82 feux en 1709 à 78 en 1726[14]. L’hiver de 1709-1710 notamment cause de nombreuses pertes, ainsi que la grande canicule de 1719 (qui tua beaucoup par dysenterie)[15].
Héraldique
Blason | De sinople à trois pièces de monnaies antiques d'or; au chef cousu de gueules chargé d'une crosse d'or mouvant du trait de partition adextrée de la lettre S et senestrée de la lettre A, le tout d'or[16].
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].
En 2018, la commune comptait 367 habitants[Note 3], en diminution de 7,79 % par rapport à 2013 (Cher : −2,64 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
L'église Saint-Loup[21],[22] daterait du XIIe siècle et la chapelle à droite du chœur du XVe siècle. L'apparence extérieure de l'église n'a pas été modifiée depuis 1885. L'édifice ne possédait pas antérieurement le fronton d'entrée ajouté au XXe siècle, mais était entouré d'un cimetière. Des sculptures servent de terminaisons basses aux travées ainsi qu'une clef de voûte, composée d'un écusson et d'un collier d'ordre tenu par deux griffons. La chapelle du XVe siècle comporte une fenêtre à meneaux.
Selon Charles Cartier-Saint-René (1752-1822), contrôleur ordinaire des guerres, puis sixième et dernier député du Cher à l'Assemblée législative, l'église était dotée d'une cloche sur laquelle était inscrit : Deum laudo, vivos voco, mortus lugeo. Marraine et parrain Delle S ….. et messire de Bagnoux capitaine du chasteau et grosse tour d'Yssoudun. Chapuzet lieutenant des terres de Mareuil, la Croizette, Saint Ambroix, etc. Louis PROvr St Dic L Roucet 1688 J Gourru.
Personnalités liées à la commune
- Louis-René des Forêts, écrivain (1916 - 2000), a vécu aux Pluyes (source : Œuvres complètes, Quarto Gallimard)
Notes et références
Références
- Site de l'Institut national de l'origine et de la qualité : Lentilles vertes du Berry, consulté le 11 novembre 2014.
- « Transport », sur le site de la commune d'Issoudun, consulté le 2 septembre 2018.
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Auguste Frémont, Le Département du Cher. Ouvrage topographique, historique, statistique et archéologique. Tomes 1 et 2, Laffitte Reprints, 1981.
- "Les stèles funéraires gallo-romaines de Saint-Ambroix (Cher)", ouvrage de Gérard Coulon et Simone Deyts, publié en 2012 par les éditions Lancosme Multimédia, pages 11 et 12, (ISBN 2-912-184-65-7).
- Prospections sur le site antique d'Ernodurum (Saint-Ambroix-sur-Arnon); article de Alain Delay, paru dans la revue "Revue archéologique du Centre de la France, année 1974, volume 13, issue 3, pages 301 à 313
- Gérard Coulon et Simone Deyts, Les stèles funéraires gallo-romaines de Saint-Ambroix (Cher). Un atelier de sculpture dans la cité des Bituriges, 160 p., ill., éd Lancosme, 2012.
- Olivier Zeller, « Changement agraire et récession démographique : la première enquête Orry (1730). L'exemple de l'élection d'Issoudun », Annales de démographie historique, 2/2007 (n° 114), p. 169.
- Zeller, op. cit., p. 145 et 153.
- http://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=791
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Annuaire des mairies
- Descriptif de Saint-Ambroix
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Voir aussi
Liens externes
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