Six-Fours-les-Plages

Six-Fours-les-Plages est une commune française située au bord de la Méditerranée dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle fait partie de la métropole Toulon Provence Méditerranée.

Six-Fours-les-Plages

Vue du territoire depuis la chapelle Notre-Dame-du-Mai ; les îles du Gaou et des Embiez à gauche ; le fort de Six-Fours à droite.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Toulon
Intercommunalité Métropole Toulon Provence Méditerranée
Maire
Mandat
Jean-Sébastien Vialatte
2020-2026
Code postal 83140
Code commune 83129
Démographie
Gentilé Six-Fournais, Six-Fournaises
Population
municipale
33 665 hab. (2018 )
Densité 1 267 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 06′ 03″ nord, 5° 49′ 20″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 352 m
Superficie 26,58 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Toulon
(banlieue)
Aire d'attraction Toulon
(commune d'un pôle secondaire)
Élections
Départementales Canton de La Seyne-sur-Mer-2
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Six-Fours-les-Plages
Géolocalisation sur la carte : Var
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Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : France
Six-Fours-les-Plages
Liens
Site web ville-six-fours.fr

    Son territoire, géographiquement privilégié bien que soumis à un important mistral, est caractérisé par une importante partie boisée et une urbanisation concentrée sur la côte et autour du fort de Six-Fours. Ce dernier se situe sur une colline remarquable et protège la rade de Toulon, que la commune entoure. La ville, qui comptait 33 339 habitants au dernier recensement de 2015, est la septième plus peuplée du département et se trouve au cœur de l'agglomération toulonnaise qui, avec ses 569 793 habitants, constitue la 3e plus importante de la région.

    Au départ simple hameau situé sur la colline du fort et ceint d'une imposante muraille composée de plusieurs tours (d'où sa toponymie), la commune voit sa population augmenter à partir des années 60 à mesure du développement du tourisme et de l'urbanisation subséquente. Elle constitue aujourd'hui tout à la fois une banlieue résidentielle de Toulon et une station balnéaire appréciée pour son patrimoine naturel.

    Géographie

    Localisation

    Coucher de soleil sur la plage de Bonnegrâce.
    Port de la Coudoulière.
    Vue en direction de Sanary depuis le cap Nègre.
    Vue de l'ensemble de la commune de Six-Fours depuis Notre-Dame du Mai.

    Six-Fours se trouve entre les communes d'Ollioules, Sanary-sur-Mer et La Seyne-sur-Mer.

    Elle forme avec La Seyne-sur-Mer et Saint-Mandrier une péninsule s'avançant dans la mer Méditerranée et protégeant la rade de Toulon. La protection offerte à la base navale explique les nombreux ouvrages militaires présents sur la commune (fort de Six-Fours, batteries du cap Nègre et du cap Sicié).

    Sa côte est exposée à l'ouest, la rendant très sensible aux épisodes de Mistral dont les rafales peuvent aisément dépasser les 100 km/h lors des plus violents.

    Les îles des Embiez et du Gaou marquent l'extrémité sud-ouest de la commune et constituent des réserves naturelles précieuses et une destination touristique prisée.

    Le cap Sicié forme la pointe sud du territoire communal.

    Communes limitrophes

    Géologie, relief, flore et faune

    La chapelle Notre-Dame-du-Mai culmine au point le plus haut de la commune, à 358 mètres d'altitude.

    La commune est aussi très boisée, chênes et pins principalement, puis garrigue au-dessus de 250 m d'altitude. L'île des Embiez, en face du village du Brusc, appartient à la société Paul Ricard.

    Le cap Nègre

    Le cap Nègre de Six-Fours est un cap long d'environ 650 mètres, orienté vers l'ouest, qui se termine par la pointe Nègre ou pointe du Cap Nègre ; il ne doit pas être confondu avec son homonyme voisin géographiquement, le cap Nègre de la commune du Lavandou.

    Le cap Nègre et sa batterie. À l'extrémité droite de la pointe, on voit nettement la coulée de basalte très noire de l'ancien volcan.

    La pointe Nègre présente une caractéristique géologique exceptionnelle pour la France métropolitaine : elle résulte de l'éruption d'un volcan récent (à l'échelle des temps géologiques)[1]. La pointe Nègre (de l'adjectif negra, noir en occitan) tire en effet son nom de coulées de basalte noir bien visibles, dont l'une constitue la pointe extrême du cap Nègre. Le volcan, dont l'âge est estimé entre 5,6 et 6,5 millions d'années (fin du Miocène), est donc plus jeune que le Cantal. On peut notamment apercevoir sur la face nord de la pointe des orgues basaltiques, qui sont des colonnes régulières hexagonales formées lors du refroidissement du basalte. La pointe Nègre est constituée de deux coulées successives de lave qui ont à l'époque suivi une vallée en s'y solidifiant[1]. On voit nettement ces deux coulées noires de basalte séparées par une couche rouge de cendres volcaniques solidifiées en observant le rivage sud du cap depuis son extrémité.

    La base sud du cap héberge un jardin botanique public gratuit, partie aménagée du Parc de la Méditerranée, un espace public de 7 ha terminé par la pointe Nègre.

    Sur la pointe Nègre se trouve la batterie du cap Nègre, un ouvrage militaire qui permettait, par sa position privilégiée, la défense de la baie de Sanary et de la rade du Brusc. La batterie est érigée en 1846, à la fin du règne de Louis-Philippe Ier. Depuis 1999, elle est devenue un lieu d’exposition et un centre muséologique, également accessible par le Parc de la Méditerranée[2].

    Hydrographie et les eaux souterraines

    En plus de sa façade méditerranéenne, donnant sur la baie de Bandol, la commune est arrosée par plusieurs fleuves côtiers, notamment par le Bouchou, long de 3,9 km[3], ayant comme affluent le Pontillot[4]. Les deux cours d'eau passent au pied du fort de Six-Fours. L'embouchure du fleuve côtier Reppe est en limite séparative des communes de Six-Fours-les-Plages et Sanary-sur-Mer[5].

    En termes d'eaux souterraines, la commune dispose de dix ouvrages, dont quatre sources et deux puits d'eau de consommation[6].

    La commune bénéficie de la station d'épuration de Toulon Ouest - Cap Sicié d'une capacité de 500 000 équivalent-habitants[7].

    Climat

    Le climat de la commune, de type méditerranéen, n'est guère différent de celui de Toulon, dont la rade est fermée en son côté ouest par le cap Sicié.

    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    Médiane nationale 1 852835162550
    Toulon 2 8996652245
    Paris 1 66263712178
    Nice 2 7247331271
    Strasbourg 1 693665262851
    Brest 1 5301 21071276
    Bordeaux 2 03594433169
    Toulon 1981-2010 pour les températures
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 6,2 6,3 8,2 10,1 13,6 17 19,7 19,8 16,9 14,1 9,8 7,2 12,4
    Température moyenne (°C) 9,6 9,9 12,1 14,2 18 21,7 24,7 24,8 21,9 17,7 13,1 10,4 16,5
    Température maximale moyenne (°C) 12,9 13,5 16 18,3 22,3 26,4 29,6 29,7 25,9 21,3 16,4 13,5 20,5
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    20,9
    2007
    22,5
    1990
    26,4
    2008
    28,1
    2009
    31,6
    2006
    35,1
    2008
    40,1
    1982
    37
    1975
    34,7
    1987
    29,3
    1985
    24
    1977
    21,1
    2011
    40,1
    1982
    Ensoleillement (h) 152 184 236 236 285 314 350 325 253 176 143 127 2 793
    Précipitations (mm) 83 70 49 66 43 29 7 30 56 108 73 71 684,8
    Source : Climat MétéoFrance.com[8] et « données climatiques », sur Info climat.fr (consulté le )

    Réseau routier

    Six-Fours-les-Plages est desservie par l'autoroute A50 : en venant de Lyon (via l'A7) ou Marseille,  sortie no 12 Bandol ; en venant de Nice (via l'A8 puis A57 jusqu’à Toulon) et A50  sortie no 13 La Seyne Ouest - Six-Fours - Ollioules. Concernant le réseau secondaire, la commune est reliée à Bandol et Toulon par la route départementale RD 559.

    Réseau ferroviaire

    La gare la plus proche est celle de Toulon, desservie tant sur le plan national, par les TGV, que sur le plan régional, par les TER. Quelques liaisons TER s'arrêtent également en gare de La Seyne - Six-Fours ainsi que la gare d'Ollioules toute proche de Sanary-sur-Mer[9].

    Réseau maritime

    L'archipel des Embiez dépendant de la commune, une navette maritime relie le port du Brusc, à l'île des Embiez, plusieurs fois par jour[10].

    Transports en commun

    La communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée a mis en place un réseau de bus, qui relie les douze communes de la communauté, dont Six-Fours-les-Plages : le Réseau Mistral. Quatre lignes desservent la commune : 70 - Gare routière de Toulon à la plage Bonnegrâce, 71 - même terminus, par un trajet différent, 72 - même terminus, par un trajet différent, 87 - Seyne Centre/Sablettes au Brusc[11].

    Au niveau départemental, le réseau Varlib permet de rejoindre d'autres communes du département, via Six-Fours-les-Plages[12] :

    Urbanisme

    Typologie

    Six-Fours-les-Plages est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulon, une agglomération inter-départementale regroupant 27 communes[16] et 575 347 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulon est la neuvième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice et Nantes[17],[18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulon, dont elle est une commune d'un pôle secondaire[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].

    La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[21]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[22],[23].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 50,9 % 1369
    Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 4,0 % 109
    Zones portuaires 1,1 % 29
    Espaces verts urbains 3,9 % 106
    Équipements sportifs et de loisirs 0,9 % 24
    Systèmes culturaux et parcellaires complexes 3,0 % 80
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 1,3 % 34
    Forêts de conifères 8,5 % 228
    Forêts mélangées 23,0 % 619
    Végétation sclérophylle 2,7 % 71
    Mers et océans 0,9 % 23
    Source : Corine Land Cover[24]

    Morphologie urbaine

    Six-Fours est d'abord un village construit sur la colline du fort et ceint d'une imposante muraille composée de plusieurs tours. Abandonné à partir du milieu du XVIIIe siècle, la commune est alors caractérisée par une multiplicité de hameaux : le Brusc, Reynier, Curet, Barras, Catalan, Garnaud, Audibert, Nanscomme, Bernard haut, Bernard bas, la Coudoulière.

    Après la Seconde Guerre mondiale, la commune voit sa population augmenter fortement, notamment à partir des années 60. Sa situation géographique en fait une destination touristique prisée, sous l'influence de Sanary-sur-Mer. Un urbanisme de villégiature se développe alors. De plus, le développement de Toulon, de sa base navale, ainsi que le rapatriement des Français d'Algérie en fait également une destination résidentielle importante. Elle constitue aujourd'hui tout à la fois une banlieue résidentielle de l'agglomération toulonnaise et une station balnéaire appréciée pour son patrimoine naturel.

    Dans le cadre du réaménagement urbain, la municipalité de Six-Fours-les-Plages prévoit trois projets : le projet d’aménagement de l’avenue de la Mer, le projet des franchissements de la Reppe et de liaisons avec le boulevard de Cabry, ainsi que le projet de remise à niveau du port du Brusc[25].

    Le plan local d'urbanisme du de la commune a été modifié le [26].

    Toponymie

    Origine du nom de la commune

    Son nom signifierait « six forts ou postes fortifiés » venant du latin Sex Fortis ou Sex Furni.

    Le nom de la commune en provençal

    La commune se dénomme Sièis Four en provençal selon la norme mistralienne (Sièis Forns, selon la norme classique). Les panneaux mis en place par la commune portent quant à eux la mention Sièis-Four en Prouvènço.

    Noms des familles

    1335-1354 : Antelme, Audibert, Aycard, Barthélemy, Catalan, Chabert, Curet, Daniel, Denans, Fabre, Geoffroy, Guigou, Icard, Isnard, Lombard, Martin, Martinenq, Pascal, Pourquier, Sabatier, Tortel, Vidal.

    XVIe siècle : Alphand, Ardouin, Aube, Baron, Beaussier, Bernard, Cautelier, Chrétien, Collomb, Decugis, Estienne, Gauthier, Jouglas, Julien, Lieutaud, Piston, Roux, Tallian.

    XVIIe siècle : Aillaud, Allègre, Archier, Arnaud, Blanc, Bonnafoux, Boyer, Chardousse, Cornille, Drogou, Espanet, Fournier, Garcin, Grimaud, Gueit, Imbert, Melle, Olivier, Pecouit, Pellegrin, Reboul, Rey, Richelme, Saurin, Serre, Venel.

    Il est à noter que les noms des familles n'étaient pas suffisants pour distinguer les personnes compte tenu des mariages entre familles du même nom. Pour ce faire on rajoutait systématiquement un surnom. Par exemple : Tripe, Grand, Benet, Catellan, Mouton, Agasse…

    D'ailleurs certains de ces surnoms sont restés comme noms de quartiers de la commune.

    Histoire

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    Vers , les Grecs qui avaient créé Marseille (Massalia) fondèrent sur la colline dominant le Brusc actuel le comptoir de Tauroention, dont parlent Ptolémée et Strabon. Régulièrement menacés par les Ligures de l'intérieur, ils consolidèrent leur position au moyen de six postes fortifiés, chacun étant signalé par un feu, d'où le nom de Six-Fours (en latin furni, « fours »).

    Six Fors, nom de la ville au Moyen Âge, était séparée au nord de la communauté d’Ollioules, la rivière la Reppe allant jusqu'à son embouchure près de Saint-Nazaire, aujourd'hui Sanary.

    Les populations avoisinantes se réfugiaient dans la place fortifiée au sommet de la colline lors des multiples invasions des barbares venant du Nord, ou des Sarrasins venant de la mer. Jamais cette redoutable citadelle ne succomba à l'ennemi (d'où la chanson folklorique « Ceu a Six Fors que pissoun lou plou for », reprise depuis dans le répertoire paillard).

    Époque préhistorique

    En 1955, Christian Cresci découvre une grotte naturelle, au sud du quartier de la Lèque, dans les falaises qui dominent la mer. Jean Layet, spécialiste de la préhistoire dans la région de Toulon y mène des fouilles. Il y découvre une sépulture collective avec de nombreux ossements brisés (cinq ou six individus), ainsi que quelques objets (pointe de silex, coquillages et cailloux de couleur). Les paléontologues ont daté ces traces à environ 40 000 à 10 000 ans av. J.-C.

    Époque gréco-romaine

    Les traces les plus significatives de l'époque gréco-romaine ont été mises au jour dans le lieu-dit : la Citadelle, au hameau du Brusc. Cet endroit, qui surplombe le port du Brusc, a été sur-urbanisé depuis la Seconde Guerre mondiale. On pouvait voir encore les restes de fortifications (une solide muraille de plus d'un mètre d'épaisseur). Des monnaies massaliotes, grecques et romaines y ont été trouvées, mais également des objets en bronze, de la céramique sigillée, en verre, en os, des meules de moulins à bras en basalte et des objets en fer et en plomb.

    En 1953, on découvre, par hasard, une galerie souterraine sous la route de la Citadelle. Il s'agit en réalité des fondations d'un aqueduc qui alimentait probablement Le Brusc en eau potable et ravitaillait les navires. La construction de cet édifice ne peut être attribuée qu’aux Grecs de la colonie massaliote. D’autres objets trouvés au cours des fouilles alentour témoignent de l'importante activité de cette colonie grecque.

    Tauroies - Tauroentium : la position de cette colonie phocéenne de Marseille a été l’objet de diverses querelles entre archéologues. Cependant les découvertes sous-marines prouvent que celle-ci était bien située au Brusc. Marseille s'étant alliée à Pompée durant la première guerre civile, César en fit le siège et la prit en En représailles, la citadelle de Tauroentium fut détruite.

    L’importance stratégique de ce poste avancé de Marseille est donc bien justifiée. Il reste cependant à mettre en évidence l’Acropole (lieu du feu sacré et des sacrifices) puisque la fondation d’une colonie grecque se faisait selon un rite religieux précis. Malheureusement, aucune trace n’a été mise en évidence. L’aqueduc reste quant à lui enterré et n'est visible qu'en passant par un café.

    Civilisation gallo-romaine : de très nombreuses découvertes (débris de mosaïques, tombes à tuiles, poteries rouge sigillée, céramiques campaniennes, meules, fioles de verre…) ont été faites sur les habitations sur Six-Fours : le Verger, les Crottes, Lerys, la Petugue, Sauviou, les Playes (village gallo-romain de grande étendue), la Calade, Pépiole (près de la chapelle).

    Du fait de la profusion des constructions beaucoup de recherches et de traces du passé risquent de demeurer à jamais dans le sol. Mais ces découvertes effectuées au début du XXe siècle sont pourtant significatives de l’activité gallo-romaine[27].

    Moyen Âge

    La Gaule au début du IVe siècle connaît un essor religieux important. Trente évêchés en 313, et vers 360 sur les côtes de la Méditerranée les couvents se construisent. Ainsi l’influence romaine se résorbe et laisse place à un monde chrétien.[réf. souhaitée] Notons que les premiers évêques de Toulon, sont Augustal entre 441 et 450 et Honoré existait en 450. Les Wisigoths (en 412) font des incursions jusqu’en Provence, puis les Ostrogoths et les Francs.

    En cette région, une civilisation originale mélange de traditions romaines et des coutumes des envahisseurs nordiques se créa peu à peu. Mais l’usage du latin se perd, le pouvoir religieux se dégrade la misère et la sauvagerie augmentent. La Provence, à partir de 771, est incluse dans le Saint-Empire romain germanique, et restera liée jusqu’au XIVe siècle.

    La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. La communauté de Six-Fours soutient les Duras jusqu’en 1386, puis change de camp pour rejoindre les Angevins grâce aux négociations patientes de Marie de Blois, veuve de Louis Ier et régente de leur fils Louis II. La reddition d’Aix a également pu jouer un rôle dans la volte-face de la communauté[28].

    Époque contemporaine

    La commune a été décorée, le 11 novembre 1948, de la Croix de guerre 1939-1945[29].

    Politique et administration

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[30],[Note 3]

    En 2018, la commune comptait 33 665 habitants[Note 4], en diminution de 2,1 % par rapport à 2013 (Var : +3,8 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 4232 6002 8742 7983 0813 0011 8362 9102 924
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 6492 8052 8302 8402 9812 6612 6462 7712 823
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 5083 2383 3733 2923 7303 8694 6154 7505 925
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    9 05715 11820 09025 52628 95732 74234 32534 27533 250
    2018 - - - - - - - -
    33 665--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune dépend de l'académie de Nice, et compte plusieurs établissements scolaires : six écoles maternelles, six écoles primaires, deux collèges (Font-de-Fillol et Reynier), et un lycée professionnel (La Coudoulière)[33].

    Santé

    Plusieurs professionnels de santé sont installés à Six-Fours-les-Plages : 27 médecins, 16 pharmacies, 34 dentistes. Le centre hospitalier le plus proche se trouve à La Seyne-sur-Mer.

    Culte

    Les paroisses catholiques de Six-Fours-les-Plages font partie du diocèse de Fréjus-Toulon, doyenné de La Seyne-sur-Mer. Elles sont au nombre de trois : Sainte-Anne[34], la Collégiale[35] et Saint-Pierre-du-Brusc[36].

    La paroisse de l'église réformée regroupe les communes de Sanary, Six-Fours et La Seyne[37].

    La synagogue la plus proche se situe à Toulon.

    Manifestations culturelles et festivités

    • Les Voix du Gaou, festival musical ayant eu lieu sur l'île du Gaou de 1997 à 2015.
    • Les arènes construites en 1990 par la société Ricard[38].
    • La maison du cygne[39] dans le bois de la Coudoulière est un lieu d'expositions temporaires avec une collection permanente de sculptures contemporaines dans le jardin adjacent.

    Économie

    Budget et fiscalité 2016

    En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[40] :

    • total des produits de fonctionnement : 54 257 000 , soit 1 547  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 48 637 000 , soit 1 386  par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 24 947 000 , soit 711  par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 24 999 000 , soit 713  par habitant ;
    • endettement : 48 278 000 , soit 1 376  par habitant ;

    avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 13,46 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 22,89 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 42,04 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : Médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 168 [41].

    Viticulture

    Six-Fours-les-Plages fait partie des communes viticoles du vignoble de la Provence[42]. À ce titre, cette commune a l'autorisation de produire l'AOC Côtes de provence et les IGP Var, Mont Caume et Méditerranée[43].

    Commerces

    Nombreux commerces de proximité[44].

    Tourisme

    • Station balnéaire[45].
    • Hôtels, restaurants, gîtes[46].
    • Office de tourisme[47].

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine militaire

    Le fort de Six-Fours.
    • Construit au XIXe siècle, le fort de Six-Fours (alt. 210 m) domine la commune. Il est utilisé comme centre militaire d'écoute pour la zone Méditerranée et comme centre d’opérations de la Force aéronavale nucléaire[48].
    • La batterie du cap Nègre, construite entre 1846 et 1850.
    • Les blockhaus datant de la Seconde Guerre mondiale se rencontrent tout le long du littoral (du cap Sicié au Brusc en particulier) et à l'ouest du fort de Six-Fours (terrain militaire, accès réglementé).

    Patrimoine religieux

    La chapelle Notre-Dame de la Pépiole
    Les trois nefs de la chapelle Notre-Dame de la Pépiole.
    Cette chapelle, composée de pierres roses, jaunes et grises, de deux charmants campaniles et de trois "absidioles", est au milieu d'un site merveilleux : un paysage composé de pins, cyprès, oliviers, vignes et genêts sur fond de montagne toulonnaise. Ses trois chapelles romanes primitives, indépendantes à l'origine, ont été réorganisées en un unique lieu de culte par le percement de grandes arcades latérales de pierre bleue. À l'intérieur, statue du XVIIe siècle de Notre-Dame de la Pépiole.
    Cette petite chapelle rurale dépendait de l’évêché de Toulon avant d'être intégrée au terroir de Six-Fours. Elle date des Ve ou VIe siècle (époque mérovingienne), en faisant un des bâtiments chrétiens encore debout parmi les plus anciens de France. Elle est agrandie au XIe ou XIIe siècle[49].
    La collégiale Saint-Pierre
    La collégiale Saint-Pierre.
    Cette église[50], jouxtant le fort de Six-Fours, se compose d'un édifice roman originel datant du XIIe siècle qui a été agrandi au début du XVIIe siècle par une construction de style gothique. De son emplacement, on a un extraordinaire panorama sur les rades de Toulon et de Sanary. Cette église appartint longtemps à l'abbaye de Montmajour, puis passa au monastère de Saint-Victor de Marseille. On y remarque une quinzaine de tableaux, parmi lesquels, un triptyque, un magnifique polyptyque attribué à Louis Bréa et une « descente de croix » de l'école flamande (fin du XVIe). Elle abrite aussi plusieurs statues, dont une très belle statue de la Vierge (mais faussement attribuée à Pierre Puget). L'église fait l'objet d'une dispute historiographique: selon les travaux les plus fréquents, l'église aurait été bâtie sur une église primitive du Ve ou du VIe siècle (elle-même peut-être assise sur les ruines d'un temple gréco-romain). D'autres réfutent ces origines et s'en tiennent à une première église romane du XIIe siècle (voir Bibliographie. Cahier du patrimoine de l'Ouest Varois no 11 (2007) et no 13 (2010)).
    La chapelle Notre-Dame-du-Mai
    Notre-Dame-de-Bonne-Garde (dite Notre-Dame-du-Mai).
    Cette chapelle[51],[52] a été bâtie en reconnaissance de gardiens épargnés par la foudre en 1625 dans leur Tour de Garde[53].
    Le chœur de la chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Garde, qui surplombe le cap Sicié, est situé dans la commune de Six-Fours (le reste de l'édifice étant situé sur la commune de La Seyne-sur-Mer).

    Patrimoine environnemental

    • Le cap Sicié, à l'ouest duquel on trouve l'archipel des Embiez et le village de pêcheurs du Brusc, et à l'est La Seyne-sur-Mer. Cette avancée dans la mer est réputée pour son aspect sauvage et son environnement maritime. Sur son sommet est érigée (à 357 m) la chapelle de Notre-Dame-du-Mai, ou de la Garde ; elle abrite de nombreux ex-voto, en reconnaissance pour les vies des marins épargnées par la mer.
    • La lagune du Brusc, classée en zone Natura 2000.
    • Le cap Nègre et le parc de la Méditerranée aménagé sur une partie de celui-ci.

    Patrimoine architectural civil

    • La villa Cécile[54], propriété privée fermée au public, qui faisait partie au XVIIe siècle d'un domaine plus étendu regroupant des terres agricoles et des bois et qui appartenait à la confrérie Su Saint Esperit[55]. L'architecture de la maison de maître est d'inspiration italienne. Dans le parc botanique remarquable[56] qui entoure la propriété, des palmiers rares sont cultivés, notamment des archontophoenix. Une tèse[57], ou chasse des dames existe toujours dans le parc.
    • La villa Saint Ange (1933), route de la Lecque[58], construite par l'architecte Barry Dierks sur une commande de Hedwige d'Ursel[59]. Membre de la haute aristocratie belge, protectrice des enfants royaux Albert et Baudouin pendant l’Occupation, intime de nombreuses têtes couronnées d’Europe, Hedwige d'Ursel, comtesse du Saint-Empire invitera l’ex-impératrice d’Autriche et ses enfants à passer l’été 1937 dans sa demeure[60]. Propriété privée fermée au public.
    • Le phare du Grand Rouveau[61],[62].
    Le Grand Rouveau.
    • L'émetteur du cap Sicié avec une tour hertzienne haute de 82 mètres.

    Personnalités liées à la commune

    Six-Fours-les-Plages et le cinéma

    Ont été tournés à Six-Fours-les-Plages :

    Héraldique

    Blasonnement :

    De gueules à la coquille d'argent ombrée de sable.

    Ville Jumelée en 1978 avec la ville d'Emmendingen en Allemagne (une pièce en argent commémorative a été frappée à cet effet)[65]

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Les orgues basaltiques de la Pointe Nègre, par Pierre Thomas, Laboratoire de géologie de Lyon – ENS de Lyon
    2. La Batterie du Cap Nègre sur le site officiel de la ville de Six-Fours-les-Plages
    3. Fiche du Bouchou sur le site du SANDRE
    4. Fiche du Pontillot sur le site du SANDRE
    5. Fiche du fleuve la Reppe sur le site du Sandre
    6. L'eau dans la commune
    7. Description de la station
    8. Données climatiques Climat MétéoFrance.com consulté en février 2013
    9. réseau ferré
    10. Navette maritime
    11. Plan du réseau de bus.
    12. réseau de bus Varlib
    13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune urbaine - définition », sur Insee (consulté le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Unité urbaine 2020 de Toulon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    17. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    18. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur Insee, (consulté le ).
    19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Toulon », sur Insee (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur Insee, (consulté le ).
    21. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    22. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    23. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    24. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
    25. projets de réaménagements urbains
    26. Modification simplifiée no 1 du PLU du 14-11-2017
    27. « bourg castral de Six-Fours », notice no IA83001453, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    28. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, cartes p. 417-418 et p. 419.
    29. Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945
    30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    33. « Fiche sur le site de l'éducation nationale »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
    34. Paroisse Sainte Anne
    35. la Collégiale
    36. Paroisse Saint-Pierre-du-Brusc
    37. Paroisse de l'église réformée.
    38. « arènes », notice no IA83000565, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    39. « Maison du cygne centre d'art et jardins paysagers », sur ville-de six-fours.fr (consulté le ).
    40. Les comptes de la commune
    41. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    42. « coopérative vinicole Union des Baies du Soleil », notice no IA83001386, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    43. Placido Llorca, « Six-Fours-les-Plages, commune viticole », sur Vin Vigne, (consulté le ).
    44. Commerces de proximité
    45. « station balnéaire », notice no IA83000435, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    46. Hôtels, Restaurants, Gîtes, Chambres d'hôtes
    47. Office de tourisme
    48. « La FANu, la seconde composante< », sur Ministère des Armées, (consulté le ).
    49. Notre Dame de la Pépiole
    50. « Église Saint-Pierre-aux-Liens », notice no PA00081741, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    51. La chapelle Notre-Dame-du-Mai ou de Bonne-Garde par le service régional de l'inventaire
    52. Notre-Dame du Mai ou de Bonne Garde
    53. La chapelle Notre-Dame du Mai
    54. « Villa Cécile », notice no PA83000025, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    55. Norbert Parguel, dans Jardins de France, avril 2003, p. 36.
    56. Norbert Parguel, dans Jardins de France, avril 2003, p. 37.
    57. La tèse est un espace planté de rangées de buissons et pourvu de filets qui permettait autrefois de chasser les petits oiseaux, ainsi pris au piège ; ce loisir était souvent pratiqué par les dames dans les grandes propriétés, voir Jardins de France, avril 2003, page 36. Voir également Gilles Mihière, Les Bastides marseillaises, éditions Jeanne Laffitte, pages 95 et 96.
    58. Base Mérimée, photographies de la Villa Sainte Ange.
    59. n° IA83000435 Inventaire général du patrimoine culturel, Six-Fours-les-Plages, station balnéaire
    60. Le château Saint Ange, son histoire liée à l'architecte Barry Dierks.
    61. « Phare du Grand Rouveau », notice no PA83000028, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    62. « Phare du Grand-Rouveau (Etablissement de signalisation maritime no 1431/000) », notice no IA83000555, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    63. Sanjorge Guillaume, « La série Draculi & Gandolfi en tournage dans le Var », sur VOD France, (consulté le ).
    64. « La presqu’île du Gaou au temps du Moyen-Âge pour le tournage d’une série », sur Var-Matin, (consulté le ).
    65. Toulon Provence Méditerranée Ouest : Six-Fours-les-Plages, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Six-Fours-les-Plages, par le service régional de l'inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur
    • Claudie Chambat et Olivier Thomas, Six-Fours-les-Plages : Mémoire en images, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton Ed., 2010 (ISBN 9782813802682)
    • François Jouglas, Guide historique et touristique, 1978.
    • Regard sur un terroir. Six-Fours-les-Plages, sous la direction d'Antoine Peretti et de Henri Ribot. Cahier du Patrimoine Ouest Varois no 11, Sanary-sur-Mer, Éditions du Foyer Pierre Singal, 2007
    • Vincent Jacob, Antoine Péretti, La collégiale Saint-Pierre de Six-Fours ; Mythes, falsifications et réalités - Cahier du Patrimoine Ouest Varois no 13, 2010. Sanary, Ed. du Foyer Pierre Singal et du Centre archéologique du Var.
    • Histoire de Six-Fours-les-Plages
    • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4e trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
      Six-Fours-les-Plages, p. 1143
    • Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée - IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN 978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
      Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Six-Fours-les-Plages, pp. 138-139
    • Guide du Tourisme industriel et technique en Provence-Alpes-Côte d’Azur-Corse, Monuments, Étapes et Curiosités, Paris, Éditions Solar, , 152 p. (ISBN 2-263-01872-7)
      Collection EDF – La France contemporaine. p. 103 Six-Fours-les-Plages : Institut océanographique Paul-Ricard
    • Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
    • Inventaire national du patrimoine naturel de la commune

    Articles connexes

    Liens externes

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