Fleury-Mérogis
Fleury-Mérogis (prononcé [flœʁi meʁɔʒis] ) est une commune française située à vingt-six kilomètres au sud de Paris dans le département de l'Essonne en région Île-de-France. Elle est notamment connue pour sa maison d'arrêt, qui est l'une des plus grandes prisons d'Europe.
Pour les articles homonymes, voir Fleury.
Fleury-Mérogis | |||||
L’hôtel de ville. | |||||
Logo | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Essonne | ||||
Arrondissement | Évry | ||||
Intercommunalité | Cœur d'Essonne Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Olivier Corzani 2020-2026 |
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Code postal | 91700 | ||||
Code commune | 91235 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Floriacumois | ||||
Population municipale |
13 917 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 2 138 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 37′ 48″ nord, 2° 21′ 39″ est | ||||
Altitude | Min. 76 m Max. 101 m |
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Superficie | 6,51 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Ris-Orangis | ||||
Législatives | Dixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : Essonne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | http://fleurymerogis.fr/ | ||||
Ses habitants sont appelés les Floriacumois[1].
Géographie
Situation
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Espace urbain construit | 35,3 % | 225,42 |
Espace urbain non construit | 11,7 % | 74,73 |
Espace rural | 52,9 % | 337,70 |
Source : Iaurif-MOS 2008[2] |
Fleury-Mérogis est située à vingt-six kilomètres au sud de Paris-Notre-Dame[3], point zéro des routes de France, six kilomètres au sud-ouest d'Évry[4], sept kilomètres à l'est de Montlhéry[5], neuf kilomètres à l'ouest de Corbeil-Essonnes[6], neuf kilomètres au nord-est d'Arpajon[7], treize kilomètres au sud-est de Palaiseau[8], seize kilomètres au nord de La Ferté-Alais[9], vingt-six kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt[10], vingt-six kilomètres au nord-est d'Étampes[11], vingt-huit kilomètres au nord-est de Dourdan[12].
Relief et géologie
Le point le plus bas de la commune est situé à soixante-seize mètres d'altitude et le point culminant à cent un mètres[13].
Communes limitrophes
Morsang-sur-Orge | Viry-Châtillon | Grigny | ||
Sainte-Geneviève-des-Bois | N | Ris-Orangis | ||
O Fleury-Mérogis E | ||||
S | ||||
Le Plessis-Pâté | Bondoufle | Bondoufle |
Climat
Fleury-Mérogis, située en Île-de-France, bénéficie d'un climat océanique dégradé aux hivers frais et aux étés doux, en étant régulièrement arrosée sur l'ensemble de l'année. En moyenne brute annuelle, la température s'établit à 10,8 °C, avec une moyenne maximale de 15,2 °C et une moyenne minimale à 6,4 °C. Les températures moyennes mensuelles extrêmes relevées sont de 24,5 °C en juillet au maximum et 0,7 °C en janvier au minimum, mais les records enregistrés s'établissent à 38,2 °C le et −19,6 °C le . Du fait de la moindre densité urbaine entre Paris et sa banlieue, une différence négative de un à deux degrés Celsius se fait sentir, surtout en début de journée. L'ensoleillement est comparable à la moyenne des régions du nord de la Loire avec un total de 1 798 heures par an, une moyenne haute à deux cent quarante heures en juillet et basse à cinquante trois heures en décembre. Les précipitations sont également réparties sur l'année, avec un total annuel de 598,3 millimètres de pluie et une moyenne approximative de cinquante millimètres par mois.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,7 | 1 | 2,8 | 4,8 | 8,3 | 11,1 | 13 | 12,8 | 10,4 | 7,2 | 3,5 | 1,7 | 6,4 |
Température moyenne (°C) | 3,4 | 4,3 | 7,1 | 9,7 | 13,4 | 16,4 | 18,8 | 18,5 | 15,6 | 11,5 | 6,7 | 4,3 | 10,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,1 | 7,6 | 11,4 | 14,6 | 18,6 | 21,8 | 24,5 | 24,2 | 20,8 | 15,8 | 9,9 | 6,8 | 15,2 |
Ensoleillement (h) | 59 | 89 | 134 | 176 | 203 | 221 | 240 | 228 | 183 | 133 | 79 | 53 | 1 798 |
Précipitations (mm) | 47,6 | 42,5 | 44,4 | 45,6 | 53,7 | 51 | 52,2 | 48,5 | 55,6 | 51,6 | 54,1 | 51,5 | 598,3 |
Lieux-dits, écarts et quartiers
À l'ouest de la ville, dans le quartier des Aunettes, un écoquartier, les Joncs-Marins, est construit à partir de 2013[16] avec seize lots devant totaliser onze cents logements familiaux (labellisés « effinergie + »[Quoi ?]), sociaux, résidence pour personnes âgées à mobilité réduite, centre commercial. Les petits immeubles, en majorité de cinq étages, sont quadrillés de rues ombragées d'arbres avec des allées de verdure et des pelouses. S'étendant sur 17 hectares, il comprend aussi des parkings et des commerces de proximité. Des appartements sont accessibles à la propriété, les derniers étant livrés pour 2016. Le lot no 2 comprend dix-neuf maisons individuelles construites selon les normes écologiques[réf. nécessaire].
Urbanisme
Typologie
Fleury-Mérogis est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[17],[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[20] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[21],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[23],[24].
Toponymie
Fluriacum en 1093[25], Floriacum, Floriacum Merogii, Fleury-Merongis, Flori[26] ou Flory au XIIIe siècle.
De florus « être riche », -acum « fortification » et de l'anthroponyme Méraugis[27].
Histoire
L'histoire de la ville commence en l'an 1093 : c'est à l'époque un domaine agricole appartenant à un seigneur du nom de Florus (d'où le nom de Floriacum = de Florus). L'endroit est la possession du seigneur Robertus de Floriacus en 1140, puis de Guillaume de Mérogis[29], et ainsi le village se nomme Flory-Mérogis au début du XIVe siècle. Il est construit autour de sa petite église et du château fort médiéval détruit en 1722. Guillaume Joly de Fleury (1675-1756), propriétaire des terres, fait construire un nouveau château dans les années 1720. La vocation agricole de Fleury-Mérogis se perpétue jusqu'au début des années 1960. En parallèle, on sait aussi qu'au XIXe siècle, la commune comptait aussi une carrière de pierres meulières, destinées à la ville de Paris, dont le lieu-dit du "Bois des trous" tire son nom[30]. Fleury-Mérogis comptait 261 habitants en 1946 et 361 en 1962.
Depuis 1968, la ville accueille sur son territoire la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis, le plus grand centre pénitentiaire d'Europe,[31].
La population de la commune explose à partir des années 1970[28], intégrant des travailleurs immigrés et des populations issues de l'exode rural par vagues successives. Cette période marquée par la politique de regroupement familial est gérée par une municipalité communiste (jusqu'en 2009) qui doit faire construire des infrastructures ex nihilo. Les habitants sont au nombre de 4 953 en 1990[29], de 7 419 en 1982 et de 9 219 en 2013[32]. De grandes cités de logements sociaux sont construites rapidement dans les années 1970-1990. La politique de la ville évolue au début du XXIe siècle avec la destruction de tours et la réhabilitation de certains quartiers. Il est à noter que 37 % de la surface de la commune sont constitués d'espaces verts ou boisés[29].
Une nuit d'émeute a éclaté en juin 2016 dans la partie ouest de la ville[non pertinent].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964[33], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais à l'Essonne et à son arrondissement d'Évry après un transfert administratif effectif le . Pour l'élection des députés, la commune est rattachée à la dixième circonscription de l'Essonne.
La commune faisait partie depuis 1801 du canton de Longjumeau. Celui-ci est scindé en 1964 et la commune rattachée à celui de Juvisy-sur-Orge. Lors de la mise en place du département de l'Essonne, la commune intègre en 1967 le canton de Viry-Châtillon, puis, en 1975, celui de Morsang-sur-Orge. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Ris-Orangis.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté d'agglomération du Val d'Orge créée au .
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du , qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, le projet de schéma régional de coopération intercommunale de février 2015 prévoyait la création, en Essonne, d’une agglomération de plus de 500 000 habitants regroupant 48 communes, allant de l’Arpajonnais au SAN de Sénart Ville Nouvelle en Seine-et-Marne. Après concertation, ce projet a été amendé et le préfet de la région d'Île-de-France approuve le un schéma régional de coopération intercommunale qui prévoit notamment la « fusion de la communauté d'agglomération du Val d'Orge et de la communauté de communes de l'Arpajonnais[34] »
Cette fusion est intervenue le , créant la communauté d'agglomération Cœur d'Essonne Agglomération[35], dont la commune est désormais membre.
Tendances et résultats politiques
- Élections présidentielles
Résultats des deuxièmes tours :
- Élection présidentielle de 2002 : 79,46 % pour Jacques Chirac (RPR), 20,54 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 72,78 % de participation[36].
- Élection présidentielle de 2007 : 51,81 % pour Ségolène Royal (PS), 48,19 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 83,03 % de participation[37].
- Élection présidentielle de 2012 : 62,65 % pour François Hollande (PS), 37,35 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 78,13 % de participation[38].
- Élection présidentielle de 2017 : 62,55 % pour Emmanuel Macron (LREM), 37,45 % pour Marine Le Pen (FN), 72 % de participation[39].
- Élections législatives
Résultats des deuxièmes tours :
- Élections législatives de 2002 : 58,80 % pour Julien Dray (PS), 41,20 % pour Francis Decoux (UMP), 47,35 % de participation[40].
- Élections législatives de 2007 : 57,25 % pour Julien Dray (PS), 42,75 % pour Laurence Gaudin (UMP), 51,92 % de participation[41].
- Élections législatives de 2012 : 58,48 % pour Malek Boutih (PS), 41,52 % pour Marianne Duranton (PR), 48,28 % de participation[42].
- Élections législatives de 2017 : 51,35 % pour Charlotte Girard (FI), 48,65 % pour Pierre-Alain Raphan (EM), 32,02 % de participation.
- Élections européennes
Résultats des deux meilleurs scores :
- Élections européennes de 2004 : 23,26 % pour Harlem Désir (PS), 21,82 % pour Francis Wurtz (PCF), 33,06 % de participation[43].
- Élections européennes de 2009 : 24,32 % pour Patrick Le Hyaric (PCF), 16,59 % pour Harlem Désir (PS), 32,22 % de participation[44].
- Élections européennes de 2014 : 29,01 % pour Aymeric Chauprade (FN), 21,33 % pour Pervenche Berès (PS), 35,12 % de participation[45].
- Élections européennes de 2019 : 29,09 % pour Jordan Bardella (RN), 12,25 % pour Nathalie Loiseau (LREM), 36,99 % de participation.
- Élections régionales
Résultats des deux meilleurs scores :
- Élections régionales de 2004 : 62,62 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 21,82 % pour Jean-François Copé (UMP), 55,77 % de participation[46].
- Élections régionales de 2010 : 71,59 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 28,41 % pour Valérie Pécresse (UMP), 39,25 % de participation[47].
- Élections régionales de 2015 : 50,27 % pour Claude Bartolone (PS), 25,99 pour Wallerand de Saint-Just (FN), 23,74 % pour Valérie Pécresse (LR), 48,03 % de participation.
- Élections cantonales puis départementales
Résultats des deuxièmes tours :
- Élections cantonales de 2004 : 69,66 % pour Marjolaine Rauze (PCF), 30,34 % pour Laurence Gaudin (UMP), 56,00 % de participation[48].
- Élections cantonales de 2011 : 68,14 % pour Marjolaine Rauze (PCF), 31,86 % pour René Delmas (FN), 36,91 % de participation[49].
- Élections départementales de 2015 : 60,15 % pour Hélene Dian-Leloup et Stéphane Raffali (PS) , 39,85 % pour Isabelle Rossignol et Claude Stillen (FN), 36,96 % de participation.
- Élections municipales
Résultats des deuxièmes tours
- Élections municipales de 2001 : données manquantes.
- Élections municipales de 2008 : 100 % pour Michel Humbert (PCF) élu au premier tour, 40,61 % de participation[50].
- Élections municipales partielles de 2009 : 54,43 % pour David Derrouet (PS) élu au premier tour, 45,57 % pour Michel Humbert (PCF), 52,42 % de participation[51].
- Élections municipales de 2014 : 57,45 % pour David Derrouet (DVG) élu au premier tour, 15,60 % pour Bruno Hyson (DVD), 15.55 % pour Abdel Yassine (DVG), 11,38 % pour Annie Saltzmann (FDG), 62,07 % de participation[52].
- Élections municipales partielles de 2019 : 56 % pour Olivier Corzani (PCF), élu au premier tour, 29 % pour Nadia Le Guern, adjointe sortante et 15 % pour Abdel Yassine, 39,05 % de participation[53].
- Élections municipales de 2020 : 79,72 % pour Olivier Corzani (PCF) élu au premier tour, 20,28 % pour Nadia Le Guern, 42,39 % de participation[54].
- Référendums
- Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel : 69,86 % pour le Oui, 30,14 % pour le Non, 19,63 % de participation[55].
- Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l'Europe : 73,73 % pour le Non, 26,27 % pour le Oui, 65,54 % de participation[56].
Politique locale
Le maire réélu au terme des élections municipales de 2014 dans l'Essonne, David Derrouet, annonce en juin 2017 sa démission pour des raisons personnelles[57]. Le conseil municipal élit en octobre 2017 son successeur, Aline Cabeza[58], malgré la contestation de certains élus[59]. Celle-ci annonce toutefois sa démission dès novembre 2018, au terme d'un conseil municipal où le quorum n'avait pas été réuni et où des élus avaient reprochés au maire le départ de médecins[60].
Les élections municipales partielles organisées le voient la victoire de la liste « Fleury pleinement citoyenne » (SE) menée par Olivier Corzani (PCF) dès le premier tour[61] et celui-ci est élu maire le [62].
Liste des maires
Politique de développement durable
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[77].
Jumelages
La commune de Fleury-Mérogis n'a développé[Quand ?] aucune association de jumelage.
Population et société
Démographie
- Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[78]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[79].
En 2018, la commune comptait 13 917 habitants[Note 3], en augmentation de 50,96 % par rapport à 2013 (Essonne : +3,41 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
- Pyramide des âges en 2009
Enseignement
Fleury-Mérogis est rattachée à l'académie de Versailles. Elle dispose[Quand ?] des groupes scolaires Robert Desnos, Frédéric Joliot-Curie et Paul Langevin.
Santé
Le centre hospitalier Manhes a été créé initialement en 1965 par la FNDIRP (Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes) pour les anciens déportés [83]. Aujourd'hui, le centre hospitalier propose :Soins de Suite et de Réadaptation (SSR), Hôpital de Jour , Psychiatrie, Hémodialyse rénale, un service de consultations externes . La commune dispose sur son territoire de l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes Marcel-Paul (rattaché au centre Manhes, a vu le jour à l'initiative d'anciens déportés). Le centre Jean-Moulin fondé en 1948, est également rattaché au centre Manhes [84]. Un centre de la protection maternelle et infantile est implanté dans la commune[85].
Culture
La Modèle:Quabd de plusieurs infrastructures culturelles, dont[86] :
- la salle André-Malraux (théâtre, danse, musique) ;
- la médiathèque Elsa-Triolet ;
- l'espace Jean-Wiener (centre musical et artistique) ;
- Le Onze (studio de répétition et d'enregistrement).
Sports
Le club de football, le FC Fleury 91, la D1 Féminine, les réserves, et les jeunes évoluent au Complexe Sportif Auguste Gentelet. Tandis que l'équipe première masculine réside au stade Robert-Bobin de Bondoufle[réf. nécessaire].
Services publics
La commune dispose en 2010 sur son territoire d'une brigade de gendarmerie nationale[87] et d'une agence postale[88].
Lieux de culte
La paroisse catholique de Fleury-Mérogis est rattachée au secteur pastoral du Val d'Orge-Sainte-Geneviève-des-Bois et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de l'église du Saint-Rédempteur[89], datant du XVIIIe siècle[90].
Médias
L'hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d'émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.
Économie
La ville est principalement connue pour accueillir sur son sol la prison de Fleury-Mérogis.
Emplois, revenus et niveau de vie
En 2006, le revenu fiscal médian par ménage était de 16 729 €, ce qui plaçait la commune au 12 100e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages que compte le pays et au cent quatre-vingtième rang départemental[91].
Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006. | ||||||
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d’entreprise |
Cadres et professions intellectuelles supérieures |
Professions intermédiaires |
Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Fleury-Mérogis | 0,0 % | 1,5 % | 8,8 % | 18,2 % | 44,7 % | 26,9 % |
Zone d’emploi d’Orly | 0,1 % | 4,6 % | 15,2 % | 27,8 % | 30,3 % | 22,1 % |
Moyenne nationale | 2,2 % | 6,0 % | 15,4 % | 24,6 % | 28,7 % | 23,2 % |
Répartition des emplois par secteurs d’activités en 2006. | ||||||
Agriculture | Industrie | Construction | Commerce | Services aux entreprises |
Services aux particuliers | |
Fleury-Mérogis | 0,3 % | 5,7 % | 3,1 % | 11,5 % | 6,4 % | 4,1 % |
Zone d’emploi d’Orly | 0,5 % | 8,1 % | 7,2 % | 15,0 % | 14,3 % | 6,3 % |
Moyenne nationale | 3,5 % | 15,2 % | 6,4 % | 13,3 % | 13,3 % | 7,6 % |
Sources : Insee[92],[93],[94] |
Culture locale et patrimoine
Patrimoine environnemental
Les bois communaux ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil général de l'Essonne[95].
Lieux et monuments
Une borne routière marquée d'une fleur de lys, aujourd'hui disparue, a été inscrite aux monuments historiques le [96].
Personnalités liées à la commune
Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Fleury-Mérogis :
- Georges Marrane (1888-1976), homme politique y est mort.
- Florimond Bonte [1890-1977), homme politique y est mort.
- Martine Lefeuvre-Déotte (1951-), sociologue y enseigna.
- La famille Joly de Fleury possédait le domaine sous l'Ancien Régime.
Héraldique et logotype
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La commune de Fleury-Mérogis ne dispose pas de blason. Elle s'est dotée d'un logotype. |
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Fleury-Mérogis dans les arts et la culture
- Trust - Le Mitard (musique) : 8e morceau de la version française de l'album Répression, et 10e pour la version anglaise. Les auteurs sont Bernie Bonvoisin (chanteur du groupe) et Jacques Mesrine (ancien criminel français, connu comme "l'ennemi public numéro un", et principal protagoniste du morceau). Dans cette chanson, Fleury-Mérogis désigne la maison d'arrêt de ladite commune, où Jacques Mesrine fut incarcéré. Elle visait à dénoncer le traitement des détenus.
Voir aussi
Bibliographie
- Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Fleury-Mérogis », p. 821–823
- Angel Perez, Fleury-Mérogis, La Pensée Unique, , 156 p. (ISBN 978-2-214-04666-1)
- Collectif d'auteurs, Le Spectateur anonyme, Ramsay,
- Élisabeth Cons, La boîte à oubli : dix ans à Fleury-Mérogis, Lattes, , 265 p. (ISBN 978-2-7096-2199-1)
- Martine Schachtel, Femmes en prison : dans les coulisses de Fleury-Mérogis, Albin Michel, , 176 p. (ISBN 978-2-226-12071-7)
- Isabelle Le Bourgeois, Derrière les barreaux des hommes : femme et aumônier à Fleury-Mérogis, (ISBN 978-2-220-05230-4)
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- « Dossier complet : Commune de Fleury-Mérogis (91235) », Recensement général de la population de 2015, INSEE, (consulté le ).
- Ressource relative à la géographie :
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 02/04/2009.
- Fiche communale d'occupation des sols en 2008 sur le site de l'Iaurif. Consulté le 11/11/2010.
- Orthodromie entre Fleury-Mérogis et Paris sur le site lion1906.com Consulté le 16/09/2012.
- Orthodromie entre Fleury-Mérogis et Évry sur le site lion1906.com Consulté le 16/09/2012.
- Orthodromie entre Fleury-Mérogis et Montlhéry sur le site lion1906.com Consulté le 16/09/2012.
- Orthodromie entre Fleury-Mérogis et Corbeil-Essonnes sur le site lion1906.com Consulté le 16/09/2012.
- Orthodromie entre Fleury-Mérogis et Arpajon sur le site lion1906.com Consulté le 16/09/2012.
- Orthodromie entre Fleury-Mérogis et Palaiseau sur le site lion1906.com Consulté le 16/09/2012.
- Orthodromie entre Fleury-Mérogis et La Ferté-Alais sur le site lion1906.com Consulté le 16/09/2012.
- Orthodromie entre Fleury-Mérogis et Milly-la-Forêt sur le site lion1906.com Consulté le 16/09/2012.
- Orthodromie entre Fleury-Mérogis et Étampes sur le site lion1906.com Consulté le 16/09/2012.
- Orthodromie entre Fleury-Mérogis et Dourdan sur le site lion1906.com Consulté le 16/09/2012.
- « Données géographiques » sur Géoportail (consulté le 21/02/2013.)..
- « Climatologie mensuelle à Brétigny-sur-Orge », sur le site de lameteo.org (consulté le ).
- « Climatologie mensuelle à Brétigny-sur-Orge », sur infoclimat.fr (consulté le ).
- Site de la mairie
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
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- « Borne à fleur de lys n° 18 », notice no PA00087913, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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