Crécy-la-Chapelle

Crécy-la-Chapelle est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Crécy et La Chapelle.

Crécy-la-Chapelle

La collégiale Notre-Dame.

Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Meaux
Intercommunalité Communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie
Maire
Mandat
Bernard Carouge
2020-2026
Code postal 77580
Code commune 77142
Démographie
Gentilé Créçois
Population
municipale
4 669 hab. (2018 )
Densité 296 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 51′ 23″ nord, 2° 54′ 40″ est
Altitude Min. 50 m
Max. 130 m
Superficie 15,78 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Bailly-Romainvilliers
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Serris
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Crécy-la-Chapelle
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Crécy-la-Chapelle
Liens
Site web crecylachapelle.eu

    Géographie

    Localisation

    Localisation de la commune de Crécy-la-Chapelle dans le département de Seine-et-Marne.

    La commune est située à environ 15 kilomètres au sud de Meaux[Carte 1].

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    Le sol de la région est calcaire.

    La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1].

    Réseau hydrographique

    Carte des réseaux hydrographique et routier de Crécy-la-Chapelle.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de huit cours d'eau référencés :

    • la rivière le Grand Morin, longue de 118,16 km[2], affluent en rive gauche de la Marne, ainsi que :
      • un bras[3] de 0,32 km[4] ;
      • un bras[3] de 0,44 km[5] ;
      • le ru de Biche, 3,23 km[6], affluent du Grand Morin ;
      • le ru de la Fosse aux Coqs, 9,59 km[7], affluent du Grand Morin ;
        • le ru de Vaudessart, 3,45 km[8], qui conflue avec le ru de la Fosse aux Coqs ;
        • le cours d'eau 01 du Bois de Mongrolle, 1,55 km[9], qui conflue avec le ru de la Fosse aux Coqs ;
    • le canal 01 de Mon Plaisir, 0,91 km[10], qui conflue avec le Grand Morin.

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 13,34 km[11].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[12].

    La commune fait partie du SAGE « Petit et Grand Morin », approuvé le . Le territoire de ce SAGE comprend les bassins du Petit Morin (630 km2) et du Grand Morin (1 185 km2)[13]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat Mixte d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin, qualifié de « structure porteuse »[14].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,3 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,2 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,2 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 725 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : -2,9 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 1,5 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[15].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[16]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[15]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[17]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 33 km à vol d'oiseau[18], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[19] à 11,6 °C pour 1991-2020[20].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[21],[22],[23].

    Urbanisme

    Typologie

    Crécy-la-Chapelle est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[24],[25],[26]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bailly-Romainvilliers, une agglomération intra-départementale regroupant 14 communes[27] et 51 652 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[28],[29].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[30],[31].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,3% ), forêts (22,1% ), zones urbanisées (15,1% ), espaces verts artificialisés, non agricoles (7,6% ), prairies (3,1% ), zones agricoles hétérogènes (2,9 %)[32].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[33],[34],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

    Planification

    La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Pays créçois, approuvé le [35].

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[36]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].

    Lieux-dits, écarts et quartiers

    La commune compte 118 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés[37] dont les plus importants sont Crécy Bourg, Montbarbin, Serbonne, la Chapelle-sur-Crécy, Libernon, Mongrolle, Férolles, Montaudier, la Grand-Cour, les Hauts-Soleil, le Choisiel, le Souterrain, Montpichet.

    Logement

    En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 2 263 dont 65,5 % de maisons (maisons de ville, corps de ferme, pavillons, etc.) et 33,6 % d'appartements[Note 5].

    Parmi ces logements, 86,1 % étaient des résidences principales, 4,2 % des résidences secondaires et 9,7 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 65,3 % contre 31,6 % de locataires[38] dont, 4 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 6] et, 3 % logés gratuitement.

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par :

    Le sentier de grande randonnée GR1 passe sur le territoire de la commune sur deux sections, l'une au nord, venant de Bouleurs, passant par le centre du village jusqu'à Voulangis, la seconde au sud-ouest, entre Voulangis et Tigeaux.

    Toponymie

    Panneau d'entrée.

    Le nom de Crécy-la-Chapelle existe depuis le 1er octobre 1972. À cette date, la commune de Crécy-en-Brie a fusionné avec celle de La Chapelle-sur-Crécy, et a pris le nom de Crécy-la-Chapelle.

    Le nom de "Crécy" est attesté sous les formes Criscecus[40] et Crideciacovico au VIIe siècle[41] ; Criciacus[42] et Criciacum en 1082[43] ; Ecclesia de Veteri Crecei en 1137[44] ; Prioratus de Cresceio en 1184[45] ; Crisceium en 1190[45] ; Creceium en 1202[46] ; Creciacum en 1222[47] ; Castrum, Castellum de Creciaco versus Capellam en 1226[48] ; Cresci en 1239[49] ; Creci en 1260[50] ; Crecy en 1287[51] ; Creciacum au XIIIe siècle[52] ; Cressiacum en 1315[53] ; Crecy en Braye en 1363[54] ; Castrum Crecii in Bria en 1392[55] ; Crecyacum en 1439[56] ; Cressy en Braye en 1538[57] ; Cressy en 1690 (Carte Jaillot) ; Crécy en l'an IX[58] ; Crécy-sur-Morin en 1810[59].
    "Crécy" désignait le résidu de la fabrication du fer, il y avait des forges au dessus de la ville de Crécy[60].

    Le nom de "La Chapelle" est attesté sous les formes Ecclesia Sancte Marie de Capella[44] et Capella que est juxta Creciacum en 1202[46] ; Capella en 1228[61] ; La Chapelle de Crecy en 1325[62] ; Capella juxta Creciacum en 1363[63] ; La Chapelle lez Crecy en 1604 et en 1622[64] ; La Chapelle sous Crécy en 1632[65] ; La Chapelle en 1757 (Cassini) et La Chapelle en l'an IX[66].
    "La Chapelle" fait allusion à un oratoire puis à une chapelle qui précédait l'église paroissiale dédiée à Notre-Dame de l'Assomption[67] (le vocable « Notre-Dame » désigne la Vierge Marie[68]).

    Histoire

    La commune de Crécy-la-Chapelle est née le 1er octobre 1972 de la fusion[69] entre les anciennes communes de Crécy-en-Brie et de La Chapelle-sur-Crécy.

    L'endroit aurait été habité dès l'époque néolithique.

    En 1842 y fut découvert un hypogée celtique[réf. nécessaire], puis un second en 1887.

    Selon la légende, Crécy aurait été fondé[70] en 930 av. J.-C. par le "duc d'Hibros" venu en Gaule à la tête de 2 000 Sicambriens. La rive gauche du Grand Morin aurait été le berceau du village, puis il se serait déplacé sur un petit îlot, fortifié pour l'occasion.

    En 277, l'empereur Aurélien serait passé par Crécy plusieurs fois[réf. nécessaire] en utilisant la grande voie romaine qui relie Senlis à Troyes.

    En 861 les Normands pillent, saccagent et brûlent Crécy, Meaux, Melun et toute la région.

    • de nombreux fiefs dépendaient de Crécy, parfois appelé comté à cause du titre d'Isabelle/Elisabeth, épouse de Guy le Rouge ci-dessous, et leurs seigneurs furent souvent ceux de Crécy : ainsi, la forêt de Lubeton devenue forêt de Crécy ; Crèvecœur-en-Brie ; Couilly, qui appartint à la châtellenie des seigneurs de Crécy-en-Brie jusqu'au XVIIIe siècle[71], etc. ; la terre de La Chapelle-sur-Crécy, quant à elle, eut pour seigneurs la famille Bureau au XVIe siècle, Pierre et Nicolas Favières (cités en 1610, 1619, 1626), Sébastien de Bréyart (cité en 1621-1624, 1638, 1651), Charles Tricot (1633, 1635), Octavien Le Bys/Le Bis (1639, 1643), Marie de La Barre et son mari Jacques Le Tillier (1655, 1664), Geoffroy de Laigue (1671), Nicolas de Villiers (1673) ; elle est achetée en mars 1684 non loin de 100 000 livres par Pierre Gorge d'Antraigues sur Louis-Charles, duc de Luynes et Anne de Rohan (qui l'avaient au moins depuis 1674)[72], puis elle passe par héritage à son fils aîné Chrétien-François Gorge et à son gendre Paul-François de Béthune-Charost, duc d'Ancenis et duc de Chârost (1682-1759)[73]. En mars 1741, les héritiers de ce dernier possèdent la seigneurie de La Chapelle et cèdent l'ensemble à François-Joseph Ménage de Mondésir, dont le fils François-Camille Ménage de Mondésir fut le dernier maître (cité en mars 1790 ; son père François-Joseph et les Béthune-Chârost-Ancenis furent aussi les derniers seigneurs engagistes de Crécy, voir plus bas)[74].

    Vers le Xe siècle, la terre de Crécy fut donnée aux Bouchard, comtes de Melun, de Paris, de Corbeil et de Vendôme, qu'on dit apparentés aux Montmorency dont semblent venir les Montlhéry-Rochefort ci-dessous[70].

    C'est à partir des IXe et Xe siècles que fut édifiée la première forteresse. Isabelle/Elisabeth, comtesse de Crécy[75],[76], apporta la ville en dot à Guy le Rouge de Montlhéry, comte de Rochefort. Guy et son fils Hugues de Crécy, se joignant aux ennemis du roi Philippe Ier de France, dotèrent Crécy d'une redoutable défense.

    Comme c'était sa dernière possession, il fit grandir le village qui devint ville et le fit entourer d'un fossé alimenté par l'eau du Morin. Outre le château, il fit construire un formidable rempart double, flanqué de 99 tours[réf. nécessaire], dont certaines existent toujours. Quatre portes voûtées avec pont-levis permettaient d'y entrer : la porte de Meaux, la porte de la Chapelle, la porte de Dame Gilles et la porte Marchande qui a été supprimée au XVIIe siècle[70].

    La rébellion étant finalement matée par Louis VI, celui-ci confisqua les terres. Hugues de Crécy se retira alors dans un monastère, où il termina ses jours. À sa mort, sa sœur Lucienne de Rochefort (sœur d'Hugues de Crécy et 1re femme, répudiée, du roi Louis), mariée à Guichard III de Beaujeu, hérita de ses biens, reprenant ainsi les terres de Crécy[70]. La ville passe ensuite aux mains de leur fils Humbert III de Beaujeu, qui partit pour la Terre sainte.

    Brasset du Grand Morin.

    Le domaine appartint ensuite à Robert II, comte de Dreux et de Braine, petit-fils de Louis VI, possessionné en Brie française (seigneur de Brie), puis à sa fille Alix de Dreux et à Baudouin VIII (oncle par alliance de Robert II par sa sœur Agnès de Hainaut). Par le jeu des mariages il échut à Gaucher II de Châtillon et de Montjay, vassal des comtes de Champagne, probable époux d'Ade/Alix de Pierrefonds-Montlhéry (fille de Béatrice de Montlhéry, autre sœur d'Hugues de Crécy). Certains érudits lui attribuaient les renforcements des fortifications et le creusement du dernier brasset. Jean Mesqui, expert en architecture militaire médiévale, dans une étude plus récente[77] situe ces travaux plus tardivement, dans la première moitié du XIIIe siècle. Son analyse repose sur la comparaison, sur le plan architectural et défensif, des vestiges des fortifications créçoises avec un ensemble de références architecturales observées et datées au sein même du comté de Champagne. Ainsi selon l'auteur, Gaucher III de Châtillon, comte de St-Pol, fils de Gaucher II, aurait fait restaurer ou reconstruire l'enceinte intérieure du bourg et c'est son fils Hugues, comte de St-Pol et de Blois, qui aurait été le commanditaire de la seconde enceinte, érigée pour protéger le nouveau quartier du marché et l’inclure définitivement dans le périmètre protégé de la ville. C'était probablement entre 1225 et 1230. Il fit remplacer l'ancienne église par une chapelle.

    Crécy est ensuite possédée par Thibaut V de Champagne-Navarre, puis par son frère Henri III de Champagne. À la mort de ce dernier sa fille Jeanne de Champagne en hérita. Le domaine fut ajouté à la Couronne de France, en 1284, lors du mariage de la comtesse-reine Jeanne avec Philippe le Bel. Cependant les Châtillon ont pu conserver des droits sur Crécy et Crèvecœur-en-Brie, puisque le connétable Gaucher V en est dit le châtelain et qu'il les échangea en 1289/1303 avec le roi Philippe contre le comté de Porcien.

    Sa situation, à la frontière de la Champagne sur la route de Troyes, et surtout sur une voie d'eau alors navigable, favorise le commerce et en fait une étape où les marchands, allant de foire en foire, s'achalandent au passage en productions locales. Le dynamisme des commerçants de Crécy est un héritage dûment conservé puisqu'aux XIIe et XIIIe siècles, on comptait des fabriques de peaux[69], de laine, de draps, le commerce des bestiaux et du bois, la production de vins. Des quais et un port avec une porte marchande, qui disparaîtra durant la première moitié du XVIIe siècle, existaient le long des brassets et au bord de la rivière. Au commerce florissant s'ajoutait, au XVIIe siècle, une population de magistrats, notaires, etc.

    En 1358, la ville est touchée par la Grande Jacquerie. Le 4 juin 1392, Charles VI donne Crécy à son chambellan Bureau de La Rivière, qui reçut aussi Croissy et Gournay. À partir de 1400 Crécy, qui reste fondamentalement un bien de la Couronne, devient souvent l'apanage de différents membres de la famille royale. Ainsi, il échoit à Blanche de France et à son mari Philippe, duc d'Orléans (jusqu'à juillet 1391). En 1404, Charles VI, petit-neveu du duc Philippe, le donne à son frère Louis, duc d'Orléans, qui le cède à son fils Charles, alors comte d'Angoulême et futur duc d'Orléans. La reine Isabeau le reçoit en février 1427 d'Henri VI d'Angleterre, avec Brie. Le château délaissé, mal entretenu devint difficilement habitable et commença à tomber en ruine.

    En 1429, Jeanne d'Arc et Charles VII traversent la ville au retour du sacre[réf. nécessaire]. En 1436, les Anglais s'emparent de la cité, puis les Armagnacs et les Bourguignons s'en disputent la possession. Plus tard, les Écorcheurs essaient de s'en emparer.

    Charles VII donne en avril 1441 tous les revenus de la ville à son fidèle Denis de Chailly, sire de Chailly, Bourron et La Motte-Beauvais de Nangis, bailli de Meaux, † vers 1464, chambellan royal, compagnon de Jeanne d'Arc en 1430. Puis la seigneurie revient à la Couronne en 1465, date à laquelle Louis XI la cède à Antoine de Chabannes, Grand-maître de France, comte de Dammartin-en-Goelle et sire de St-Fargeau, qui la possède jusqu'à sa mort en 1488, et après lui son fils Jean († vers 1503) et le gendre de ce dernier, Jacques II de Coligny-Châtillon, † à Ferrare en 1512, époux d'Anne de Chabannes. Des cousins des Chabannes-Dammartin héritent peut-être de Crécy ou du moins y conservent des droits, puisque Joachim de Chabannes-Curton de Madic, † 1559, y teste le 2 août 1553. En tout cas, le 23 septembre 1522, Louis Poncher, trésorier de France, ou ses héritiers l'acquièrent pour 40 000 livres tournois, avec les terres et seigneuries de Moret, Brie-Comte-Robert, la Ferté-Alais, Torcy et Tournan, que le roi François reprendra en totalité le 12 août 1528 en échange d’Orbec-en-Auge[78],[79].

    Catherine de Médicis la possède de 1562 à 1589, Gabrielle d'Estrées en 1595, puis le duc de Vendôme, son fils, vers 1614. En 1574, Henri III alors duc d'Anjou en partance pour la Pologne traverse la ville accompagné par le roi Charles IX et sa mère Catherine de Médicis. En 1586, Miron (Marc, plutôt que François ?), devient le seigneur engagiste. En 1635, Louis XIII fait effectuer les réparations du château et des fortifications. En 1641, le roi Louis y fonde un couvent, le domaine appartenant depuis 1640 à Pierre-César du Cambout, marquis de Coislin (1613-1641). Sa veuve, Marie Séguier (fille du chancelier Pierre Séguier), marquise de Laval-Bois-Dauphin, en hérita de 1641 à 1710 avec ses beaux-frères et son fils le cardinal de Coislin. Les Coislin possédèrent Crécy jusqu'au 16 août 1720, où Louis XV le reprit à l'évêque de Metz Henri-Charles. En 1674, un établissement charitable fut fondé par quatre femmes de Crécy-en-Brie : Marguerite Favière, Anne Lepelletier, Perette Perrin et Jeanne Marie Michelet veuve Ludot. Cette fondation avait pour but d'instruire les jeunes filles pauvres et d'assister les malheureux. François-Joseph de Béthune-Chârost, marquis puis duc d'Ancenis (en mars 1723, contre 61 000 livres ; † prédécédé en 1739 à l'âge de 20 ans) et son père le duc de Chârost et d'Ancenis Paul-François de Béthune (en 1739-1741 ; † 1759), puis François-Joseph Ménage de Mondésir (le 29 mars 1741, contre 270 000 livres), également sires de La Chapelle-sur-Crécy (voir plus haut), sont les derniers seigneurs engagistes de Crécy.

    Le 8 avril (ou le 19 mars) 1762, la terre de Crécy cesse d'appartenir à la Couronne. Louis XV, après l'avoir récupérée sur Ménage de Mondésir, la cède avec d'autres possessions (Gisors, Pontcarré, le comté d'Armainvilliers dont Tournan) au comte d'Eu (1701-1775 ; petit-fils de Louis XIV), en échange de la principauté de Dombes. Le comte d'Eu lègue en 1775 à son cousin germain le duc de Penthièvre (1725-1793 ; autre petit-fils de Louis XIV et grand-père maternel de Louis-Philippe), qui sera le dernier seigneur de Crécy.

    Crécy traversera la Révolution française sans troubles importants mais, à la suite d'une grave crise économique, deux industries seulement subsistèrent, celles de la tannerie et du bois.

    Lors de la campagne de France les armées coalisées occupèrent la ville durant 9 jours. Les camps étaient établis dans les prés de Saint-Martin et de la Couture. Les occupants pillèrent, volèrent et maltraitèrent les habitants qui se révoltèrent, mais devant une telle force, ils se réfugièrent dans la forêt de Crécy où les envahisseurs n'osèrent les poursuivre. La ville faillit toutefois être brûlée.

    Durant l'époque moderne, Crécy est restée une ville commerçante et artisanale, pour le bourg, et rurale avec des hameaux nichés dans la campagne briarde.

    Politique et administration

    Hôtel de ville.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune fait partie de l'arrondissement de Meaux du département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France. Pour l'élection des députés, elle dépend de la cinquième circonscription de Seine-et-Marne.

    La commune était le chef-lieu depuis 1793 du canton de Crécy-la-Chapelle[80]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Serris.

    Intercommunalité

    La commune était le siège de la communauté de communes du Pays Créçois, intercommunalité créée fin 2000 et qui s'était substitue au district rural de Crécy-la-Chapelle-Vallée du Grand Morin créé le 7 juin 1992.

    Son territoire a été réparti entre plusieurs autres intercommunalités, et, à compter du , la commune est désormais membre de la communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[81]
    Période Identité Étiquette Qualité
    octobre 1972 juin 1995 Antoine de Moustier UDF Conseiller général de Crécy-la-Chapelle (1988 → 1994)
    juin 1995 mars 2001 Jean-Marc Huyghe    
    mars 2001 mars 2015[82] Michel Houel[83] RPR puis
    UMPLR
    Gérant de société retraité
    Sénateur de Seine-et-Marne (2004 → 2016)
    Conseiller général de Crécy-la-Chapelle (1994 → 2005)
    Maire de Condé-Sainte-Libiaire (1977 → 2001)
    Président de l’Union des Maires de Seine-et-Marne (2001 → 2013)
    Démissionnaire
    mars 2015[84] En cours
    (au 28 juillet 2020)
    Bernard Carouge SE Cadre bancaire retraité
    Vice-président de la CA Coulommiers Pays de Brie (2020 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[85],[86]

    Jumelages

    La ville est jumelée avec  Pielenhofen (Allemagne).

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [87],[88].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Crécy-la-Chapelle est assurée par la communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) pour la collecte et . Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [89],[90],[91].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[92]. La communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[89],[93].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SMAAEP de Crécy_Boutigny et Environs qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [89],[94],[95].

    Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Meaux[96].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[97]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[98].

    En 2018, la commune comptait 4 669 habitants[Note 7], en augmentation de 9,78 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +3,47 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0281 0119859621 0499509941 1031 044
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0181 0571 057976934906913885865
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9309781 0591 0201 0699719329451 026
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    1 0281 0082 1932 4133 2223 8514 0294 0564 083
    2013 2018 - - - - - - -
    4 2534 669-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[80] puis Insee à partir de 2006[99].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    Deux marchés hebdomadaires (le jeudi et le dimanche), une foire de la Saint-Michel (dernier week-end de septembre) et de nombreuses fêtes ou manifestations locales attirent de nombreux visiteurs. La foire annuelle du village a lieu à la Saint-Michel. Une brocante se tient au printemps.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 1 892 (dont 68 % imposés), représentant 4 475 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 25 230 euros[100].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 1 110, occupant 2 228 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 74,5 % contre un taux de chômage de 6,1 %. Les 19,4 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 8,5 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,9 % de retraités ou préretraités et 5 % pour les autres inactifs[101].

    Entreprises et commerces

    En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 459 dont 27 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 68 dans la construction, 135 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 14 dans l’Information et communication, 20 dans les activités financières et d'assurance, 19 dans les activités immobilières, 73 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 55 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 47 étaient relatifs aux autres activités de services[102].

    En 2019, 84 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 52 individuelles.

    Au , la commune ne possédait aucun hôtel mais un terrain de camping disposant de 166 emplacements[103].

    Agriculture

    Crécy-la-Chapelle est dans la petite région agricole dénommée les « Vallées de la Marne et du Morin », couvrant les vallées des deux rivières, en limite de la Brie[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 8] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[104].

    Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[105]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 12 en 1988 à 8 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 74 ha en 1988 à 116 ha en 2010[104]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Crécy-la-Chapelle, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Crécy-la-Chapelle entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[104],[Note 9]
    Nombre d’exploitations (u) 12 12 8
    Travail (UTA) 26 18 10
    Surface agricole utilisée (ha) 891 987 925
    Cultures[106]
    Terres labourables (ha) 842 948 870
    Céréales (ha) 580 632 514
    dont blé tendre (ha) 391 462 s
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 65 78 83
    Tournesol (ha) 65 s s
    Colza et navette (ha) 60 70 145
    Élevage[104]
    Cheptel (UGBTA[Note 10]) 138 99 117

    Culture locale et patrimoine

    Tympan du portail occidental de la collégiale de La Chapelle-sur-Crécy.

    Lieux et monuments

    • Collégiale Notre-Dame de Crécy-la-Chapelle[107], classée monument historique depuis 1846[108].
    • Église Saint-Georges.
    • Beffroi.
    • Quai des Tanneries.
    • Tour aux Saints.
    • Passage du Guet : partant de la rue Dam' Gilles (qui tient son nom, comme son pont d'ailleurs, d'un ancien seigneur créçois : le damoiseau Gilles de Cuisy, d'où l'écriture élidé de « Dam » - une erreur fréquente est d'écrire « Dame Gilles »), à côté d'une maison où logea le peintre Corot (plaque), une entrée passant par un porche bas débouche sur une étroite ruelle pavée, zigzaguant entre deux anciennes tours de la première ceinture (d'où son nom), pour rejoindre une passerelle sautant un brasset du Grand Morin typique de Crécy.
    • Monument aux Morts de la guerre 1914-1918 signé Edme Marie Cadoux.
    • Le musée municipal est Musée de France, au sens de la loi no 2002-5 du 4 janvier 2002 ; il est actuellement fermé (janvier 2013).

    Personnalités liées à la commune

    Crécy-la-Chapelle et le cinéma

    De nombreux tournages ont eu lieu à Crécy, dont :

    Héraldique

    Les armes de la ville se blasonnent ainsi :
    fond d'azur à trois croissants d'argent

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    5. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    6. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    8. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    9. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    10. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
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    75. Isabelle/Elisabeth de Crécy semble la fille d'un certain Gilduin/Hilduin de Crécy, et la tradition — quel crédit lui accorder ? — la donne comme la dernière fille d'Hilduin IV de Montdidier. Elle était la veuve de Bouchard II comte de Corbeil (d'où le titre comtal qu'elle porte et qui décore après elle le domaine de Crécy), dont elle hérite Crécy-en-Brie, transmis à son deuxième mari Guy le Rouge (cf. l'article indexé de Jean Mesqui).
    76. « Seigneurs de Crécy, p. 7, 25, 33, 36-41, 65, 78, 82 et 144-147 », sur Le comté de Crécy-en-Brie, par Jacques-Amédée Le Paire, chez Emmanuel Grévin, Lagny, 1910 ; mis en ligne par BnF-Gallica.
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