Antoine de Chabannes

Antoine de Chabannes, comte de Dammartin, né en 1408 à Saint-Exupéry-les-Roches et mort le à Paris, est un militaire français ayant servi sous les règnes de Charles VII, Louis XI et Charles VIII.

Pour les articles homonymes, voir Antoine de Chabannes (évêque) et Chabannes.

Des origines modestes

Armoiries ( fin XVe siècle) du Grand maître Antoine de Chabannes , d'après son mausolée à Dammartin.

Benjamin des trois fils de Robert de Chabannes, seigneur de Charlus-le-Pailloux, et d'Halix de Bort, dame de Peyrefitte, Antoine de Chabannes est âgé de sept ans à la mort de son père. Celui-ci, mort en 1415 à la bataille d'Azincourt, est un chevalier réputé maintes fois cité dans les œuvres d'Enguerrand de Monstrelet ou de Jean II Jouvenel des Ursins. Le seigneur de Charlus[1] teste le , faisant de son fils aîné, Étienne de Chabannes, son héritier universel. Capitaine d'une compagnie de gendarmes, ce dernier meurt à la bataille de Cravant le . Selon les dispositions testamentaires, l'aîné des fils disparaissant sans héritier, la majeure partie de l'héritage familial revient en seconde volonté au cadet, Jacques Ier de Chabannes :

« […] conformément aux dispositions paternelles, c'est Jacques de Chabannes qui recueillit alors la grande partie de l'héritage ; lui et ses descendants devinrent seigneurs de Charlus. Antoine ne gagna donc rien. »[2]

Nobliau déshérité et orphelin de père, la tutelle du jeune Antoine semble être confiée à la garde de son frère cadet Jacques de Chabannes de La Palice, qui lui dispense les premiers rudiments d'une éducation militaire. Dès lors, un puissant lien affectif unit les deux frères[3] et, des exploits ou des épreuves qui illustrent leurs vies chevaleresques respectives, leurs destinées militaires sont inséparables. Chevalier né sans fortune et sans grade, Antoine de Chabannes cultive toute sa vie une ambition obsessionnelle, celle d'acquérir des titres afin de se constituer un patrimoine foncier digne de son rang. Cette impérieuse nécessité matérielle forge toute l'existence de ce grand serviteur royal[4], souvent exposé aux pires intrigues politiques. Après une éprouvante période de disgrâce, devenu de nouveau la véritable éminence grise du roi Louis XI surnommé “l'Universelle Aragne”, le grand maître Antoine de Chabannes, personnage central des plus redoutés, proche du pouvoir royal, est l'un des derniers grands féodaux du royaume.

Guerre contre les Anglais, compagnon d'armes de Jeanne d'Arc

Chevalier secondé par son Page et son Ecuyer. Dessin de Philippoteaux dans La France et les français à travers les siècles , par Augustin Challamel. Edition. F. Roy - Paris 1882.

Après la disparition glorieuse de son père sur le champ de bataille d'Azincourt, Antoine devient à sept ans page du Vicomte de Ventadour, son parent, et entre à 13 ans comme page au service d'Étienne de Vignolles dit La Hire, qui l'initie au métier des armes. Ce rude guerrier devient son formateur et le prend sous sa protection. Au Moyen Âge, un page était l'intendant d'un chevalier pouvant devenir vers 14 ans écuyer d'écurie. Souvent issus de la haute noblesse, ces jeunes apprentis chevaliers, quelquefois sans titre et sans fortune, pouvaient espérer gravir peu à peu les échelons afin de s'assurer une destinée militaire et nobiliaire digne de leur extraction.

Devenu chevalier, Chabannes combat pour la première fois à 15 ans à la Bataille de Cravant le aux côtés de son frère aîné Étienne de Chabannes (Hugues II), capitaine d'une compagnie d'infanterie, qui meurt dans cette bataille. L'année d'après, Antoine est de nouveau aux côtés de La Hire et de Jean Poton de Xaintrailles, à la bataille de Verneuil le , où il est capturé par les Anglais, selon la Cronique Martiniane : « Et fut prins prisonnier Anthoine de Chabannes, paige du Comte de Ventadour, lequel estoit monté sur ung courcier gris, nommé La Dame, qui estoit au Comte son maistre. » Lors de cette bataille, Antoine jeune chevalier qui a perdu Charles de Ventadour son Ier tuteur, aurait déclaré à la suite de la déroute de l'armée française : « Ceux que j'ay l'honneur de porter le nom ne scavoient pas fuir, c'est chose que je ne veux point apprendre n'y commencer ma vie par là[5]. »

Plan du château de Dourdan, geôle en 1424 d'Antoine de Chabannes, page de La Hire.

Après quoi, frappé par sa jeunesse et sa belle conduite, Jean de Lancastre, duc de Bedford, le remet à son frère Jacques sans exiger de rançon. Peu après sa libération, Antoine entre au service du duc Charles de Bourbon. En 1428, lorsque commence le siège d'Orléans, Antoine de Chabannes, alors âgé de 20 ans, entreprend de faire quelques incursions en pays beauceron, où les troupes anglaises le font prisonnier au Château de Dourdan en Hurepoix, et d'où il s'évade avec la complicité du prévôt de Paris Simon Morhier.

À nouveau capturé par l'ennemi, puis libéré, il se distingue au siège d'Orléans en 1429 comme compagnon d'armes de Jeanne d'Arc, et est présent sur de nombreux champs de bataille : Jargeau, Patay, Compiègne et Précy-sur-Oise.

Capitaine des écorcheurs (1435-1439)

Antoine de Chabannes quitte ensuite l'armée régulière pour s'enrôler dans une bande de routiers, c'est-à-dire de brigands, connus sous le nom d’écorcheurs, dont il devient en 1435 l'un des chefs[6]. Anthoine, capitaine mercenaire à la solde du roi, commande le quotidien de ses soudards qui pratiquent inlassablement rapines, sévices, meurtres et pillages qui sont le lot ordinaire de ces hommes redoutés dans les campagnes, ravageant cruellement la Bourgogne, la Champagne et la Lorraine. Enfin assagi de ses nombreuses exactions guerrières, Antoine peut enfin envisager son mariage le 8 septembre 1439 [7]où il passe un contrat de mariage devant le Prévôt de Paris messire Ambroise de Loré et les notaires du Châtelet de Paris, avec Marguerite de Nanteuil unique fille et orpheline de feu Renaud de Nanteuil (Nanteuil-le-Haudouin), seigneur d'Acy, et de défunte Marie de Fayel son épouse, comtesse de Dammartin, et vicomtesse de Breteuil. À la suite de ces formalités ès lois, Antoine de Chabannes, par son mariage, reçut l'héritage si difficilement récupéré par feu Marie de Fayel. Selon les historiographes du temps, voici comment cette dernière se retrouva en possession de la seigneurie de Dammartin-en-Goële, récupérée par elle d'une bien curieuse façon :

Marie de Fayel, Comtesse de Dammartin, belle-mère d'Antoine de Chabannes. (gravure du XIXe, dessin de Léopold Massard, 1855) Costumes français depuis Clovis jusqu'à nos jours. Ed. Milliez frères. Paris 1855

" 1420 - MARIE de FAYEL, femme de RENAUD de NANTEUIL seigneur d'Aci et sœur de JEAN de FAYEL [8], devint l'héritière du Comté de Dammartin par la mort de son frère. Mais RENAUD étant demeuré fidèle au roi Charles VII, le roi d'Angleterre (Henri V) donna le Comté à ANTOINE de VERGI (Antoine de Vergy) seigneur de Champlitte. Les Anglais ayant été depuis chassés de France, MARGUERITE, fille de RENAUD de NANTEUIL et de MARIE de FAYEL, rentra l'an 1436 dans ce Comté, ainsi que tous biens de la Maison de Châtillon [9]". (Maison de Châtillon)

Au début du XVe siècle lors de la bataille de Montépilloy, les troupes anglaises dirigées Jean de Lancastre duc de Bedford qui s'étaient retranchées à Mitry s'étaient emparées en 1429 de Compiègne, de Crépy-en-Valois, de Dammartin-en-Goêle et d'une partie du Valois. Sous la conduite de la Pucelle d'Orléans, l'armée royale dirigée par Charles VII en personne, décida aussitôt d'en découdre militairement. Prêt à être confronté aux troupes anglaises, le roi de France disposé à chasser de ses terres le Godon, positionna son armée sur les hauteurs de Dammartin et s'empare de la cité. À l'issue de ce conflit, ayant repris dès 1429 cette seigneurie au sire de Vergy possession qui lui fut confirmée par lettre patente du roi Henri VI, le 7 juin 1427. En 1430, la victoire française sur l'armée anglaise, permit à l'armée royale de reprendre cette seigneurie, date à laquelle le roi de France retransmit la comté de Dammartin, à Renaud de Nanteuil, un de ses plus proches serviteurs.

" En 1430, Charles VII reprit ce château sur les Anglais et le donna à Marguerite de Nanteuil fille de Renaud de Nanteuil et de Marie de Fayel, laquelle porta le Comté de Dammartin à Antoine de Chabannes qu'elle épousa en 1439 ".[10]

Comté de Dammartin, apporté en 1439 à Antoine de Chabannes.

Ainsi, Antoine de Chabannes Écuyer d'écurie du roy, devenu nouveau Comte de Dammartin, comté reçu en dot à son mariage survenu le 7 septembre 1439 avec Marguerite de Nanteuil , est dissuadé à quitter définitivement fin 1439 la fréquentation aventureuse et hasardeuse des écorcheurs, véritables pillards et bandits de grands chemins. À la suite de son mariage avec Marguerite de Nanteuil (âgée de 17 ans) qui lui apporte sa première seigneurie, Antoine de Chabannes Comte de Dammartin (âgé de 31 ans) retrouve peu à peu la sphère royale, puisque celui-ci quelques semaines à peine après son mariage, rend foi et hommage auprès du roi des seigneuries d'Acy-en-Multien , de Try-le-Château,de Précy-sur-oise et d'Ormoy, hommage rendu par ledit chevalier le 28 septembre 1439.

En l'an 1440, Antoine se rapproche du Duc Charles Ier de Bourbon suzerain du roi administrant le Duché de Bourbon province où son frère Jacques Ier de Chabannes possède quelque seigneuries. Jeune noble sans seigneurie hormis celle de Dammartin apportée à son mariage par son épouse, Antoine de Chabannes introduit par son frère Jacques Ier auprès du duc de Bourbon, devint le 22 juillet 1440 seigneur engagiste de la Châtellenie ducale de Chaveroche (Chavroches) en Bourbonnais. Deux jours avant le traité de Cusset qui met fin à la Praguerie si familière au comte de Dammartin, celui-ci pourtant encore qu'un simple chevalier possède cependant déjà une relative aisance, puisqu'il négocie auprès du duc de Bourbonnais, un prêt de 10.000 écus d'or, en échange des revenus tirés de la capitainerie de la châtellenie ducale de Chaveroche (Chavroches) , consenti par ledit suzerain :

" Antoine de Chabannes avait prêté, en 1440, 10.000 écus au duc de Bourbon, en échange celui-ci avait transporté au comte de Dammartin, la terre de Chaveroche jusqu'au remboursement de ladite somme à l'assignation d'une rente équivalente ".[11]

Château de Chavroches. Gros plan d'un dessin d'Alexandre de Bar. Le Monde illustré. 23 Janvier 1858

Dorénavant placé au service de la Maison du Prince, l'acquisition de cette châtellenie (en Bourbonnais au nombre de dix-sept) du duché de Bourbon, qui à la fin du XIVe siècle relevait selon Michel de Marolles du Comté de Nevers[12], dut constituer pour Antoine de Chabannes un Ier revenu foncier, seigneurial et domanial de très grande importance ? Ce fut cette même année que son frère Jacques Ier de Chabannes , sénéchal du Bourbonnais, devenait également le 2 août 1440, capitaine du château et de la châtellenie de Chantelle .

Un capitaine favori au service de Charles VII

Placé sous la direction du dauphin (le futur Louis XI), Antoine de Chabannes est envoyé en Suisse où sous le commandement de Jean V de Bueil, il fait partie de l'avant-garde de l'armée française lors de la bataille de la Birse, localisée à Pratteln et donnée le 26 août 1444. Lors de cette bataille contre les conférés helvétiques, son zèle militaire est aussitôt remarqué,

Lieutenant général dans l'armée royale, Antoine fait partie dès 1446 du Grand Conseil du roi, et s'attache désormais au service de Charles VII, qui lui donne en 1447 la charge de grand panetier de France. Il lui rend, quelques années après, un important service en lui révélant la Praguerie, conspiration du dauphin, futur Louis XI. Il participe également au procès de Jacques Cœur et bénéficie largement du dépeçage de ses biens, se voyant octroyer en fief une bonne partie de la Puisaye et le château de Saint-Fargeau.

Antoine de Chabannes, 23e Grand Maître de France

Louis XI, roi de France.

Ayant eu connaissance d'une conspiration de destitution envers le dauphin, arrivé au pouvoir en 1461, le futur Louis XI est très loin d'avoir le sire de Chabannes, comte de Dammartin en " odeur de sainteté " . Fou de rage à l'encontre d'Antoine de Chabannes démasqué pour crime de haute trahison, celui-ci rumine amèrement sa rancœur mû dans sa volonté de rendre justice devant le Parlement et de faire vengeance. À ces accusations fondées, le roi promet sans scrupules pour châtier l'infâme traître, de " faire manger le cœur de son ventre par ses chiens " [13]. Le nouveau roi qui menace de s'emparer de la personne du comte de Dammartin (qui n'a pas assisté à son sacre) est en errance à travers le royaume et s'est probablement enfui dans les terres bourbonnaises de son frère Jacques Ier de Chabannes, vassal du duc de Bourbon.

L'accession au pouvoir de Louis XI en 1461 provoque les premiers accrocs dans la carrière d'Antoine de Chabannes. Le roi, qui n'oublie pas le rôle joué par Chabannes dans l'affaire de la Praguerie, intente plusieurs procès à l'ancien serviteur de son père qui voit ses biens confisqués et lui-même proscrit à Rhodes. Cet exil ne dure toutefois pas longtemps car, bénéficiant de complicités, il s'évade et rejoint son ancien domaine, dont il expulse le vrai propriétaire, Geoffroy, fils de Jacques Cœur. Il rejoint ensuite la Ligue du Bien public hostile au monarque, convaincu que la rigueur royale n'est pas prête de s'atténuer. Louis XI conclut cependant avec les ligueurs le traité de Conflans, le . La paix est enfin signée entre les deux hommes : sur décision du roi, Antoine de Chabannes est nommé, en 1467, grand maître de France et recouvre ses biens. De plus, Louis XI le nomme l'un des premiers chevaliers[14] de l'ordre de Saint-Michel par lettres patentes données à Amboise le [15].

En 1472, il combat lors du siège de Beauvais contre Charles le Téméraire. À la fin du règne de Louis XI, il tombe une nouvelle fois en disgrâce mais l'arrivée au pouvoir de Charles VIII lui permet de reprendre sa place dans l'entourage du roi. Nommé gouverneur militaire de Paris en 1485, il meurt dans cette ville en son hôtel de Beautreillis[16] sis rue Saint-Antoine, le jour de Noël 1488. Veuf de Marguerite de Nanteuil depuis le , ce fut son unique fils, Jean de Chabannes, seigneur de Dammartin et de Montgé-en-Goële, qui procéda aux dernières volontés du grand maître Antoine de Chabannes. La vie chevaleresque d'Antoine de Chabannes, ancien chef des écorcheurs , au dévouement total à la cause royale, l'exposa toujours aux plus grands dangers et disgraces. Guerrier invincible, son gisant dans l'église Notre-Dame de Dammartin-en-Goêle, le représente en armure en pieux chevalier les mains enserrant une bible, les pieds reposant au dos d'un Phénix symbolisant ainsi son courage militaire toujours prêt à renaître de ses cendres.

Hommages et postérité

Au XVIIIe siècle, nommé Secrétaire perpétuel de l'Académie française et historien, Charles Pinot Duclos auteur d'une Histoire de Louis XI, ouvrage qui fit autorité dans les milieux littéraires et qui lui ouvrit en 1748 les portes de l'Académie, évoque ainsi le tempérament d'Antoine de Chabannes : « C'était un caractère haut et difficile; d'ailleurs un des plus braves hommes de son temps, sincère, fidèle, naturellement emporté, ami vif, implacable ennemi. »

En 1847 sur la demande du roi Louis-Philippe Ier à la suite de la création du Musée de l'Histoire de France et afin d'illustrer les Galeries Historiques du Musée de Versailles, fut placé le 14 février 1848, dans la galerie n° 60 (Aile du Midi) le moulage en plâtre fait par François Henri Jacquet, du gisant d'Antoine Ier de Chabannes, Comte de Dammartin, Grand Maître de France & Gouverneur de Paris. (d'après son gisant à Dammartin-en-Goêlle) .

Quelques lieux gardant la mémoire du Grand Maître Antoine de Chabannes :

  • Rue Chabannes à Amiens. (Antoine de Chabannes, fut au XVe siècle le libérateur de la capitale picarde)
  • Avenue Antoine de Chabannes (à Dammartin-en-Goëlle)
  • Rue Antoine de Chabannes à Blanquefort. (En Guyenne, ville qu'il libéra des anglais)
  • Porte Chabannes à Thouars. (Val-de-Loire)

Notes et références

  1. Preuves pour servir à l'histoire de la maison de Chabannes, par le Cte Henri de Chabannes, tome Ier, p. 134 (Testament de Robert de Chabannes), Imprimerie Jobard, Dijon 1892.
  2. Guerre, État et société à la fin du Moyen Âge. Étude sur les armées des rois de France 1337-1494, par Philippe Contamine, 2017.
  3. Chronique martiniène : Les Vies de Jacques et d'Antoine de Chabannes, par Duplessis, 1617.
  4. Un grand capitaine du XVe siècle : Antoine de Chabannes, comte de Dammartin, par Jean-Henri Taveau, 1978.
  5. Notice historique sur la maison de Chabannes ou de Chabannées, p. 9, Chez Ferdinand Thibaud, Clermont-Ferrand, 1864.
  6. Pierre Jeauneau, Charny et ses racines, Yonne, terre de passion, 2003.
  7. Comte Henri de Chabannes, Preuves pour servir à l'Histoire de la Maison de Chabannes. Tome IIe - pages 13-19 (Contrat de mariage d'Anthoine de Chabanes et de Marguerite de Nanteuil. Archives du château de La Palice, sac C, cote 16. Original sur parchemin). Imprimerie Jobard, Dijon, 1893
  8. Jean III de Fayel (1380-1420) Voir : Le château du Fayel et ses seigneurs, par M. l'abbé E. Morel. Société historique de Compiègne. Imprimerie Henri Lefèbvre, Compiègne, 1895 (pages 29-31)
  9. L'Art de vérifier les dates des faits historiques, des Chartes, des Chroniques et autres anciens monuments, par M. de Saint-Allais. Tome 11e - (Chronologie historique des Comtes de Dammartin, pages 434-448) - Chez C.F Patris Imprimeur, Paris, 1818
  10. J.B Victor Offroy, Histoire de la ville de Dammartin et coup d’œil sur les environs. Imprimerie A Carro, Meaux, 1841 (page 16)
  11. Cronique Martiniane, édition critique d'une interpolation, transcrite d'après le mémorialiste Jean Le Clerc par Pierre Champion, page 36, Paris, 1907 --- Tîtres de la Maison ducale de Bourbon. Tome IIe, page 293, Édition Archives nationales, 1874
  12. Inventaire des Titres de Nevers de l'Abbé de Marolles. 1661
  13. Pierre Roger Gaussin, Louis XI, roi méconnu, Édition Klincksieck, Paris, 1976
  14. Livre des Ordonnances des Chevaliers de l'Ordre du roy tres chrestien roy de France Louis XI à lhonneur de Saint Michel. Edition :Chez Guillaume Eultace, en l'an mil cinq cent douze. 1512
  15. Lettres patentes de Louis XI, Amboise, le .
  16. Histoire et recherches des antiquités de la ville de Paris, par Henri Sauval, avocat. liv. VII, tome II, p. 183, Paris, 1724.

Annexes

Bibliographie

Portrait d'Antoine de Chabannes, d'après un dessin de Michel Odieuvre. Gravure du XVIIIe d'après son mausolée à Dammartin-en-Goële.

Ouvrages anciens

  • Cet article comprend des extraits du Dictionnaire Bouillet. Il est possible de supprimer cette indication, si le texte reflète le savoir actuel sur ce thème, si les sources sont citées, s'il satisfait aux exigences linguistiques actuelles et s'il ne contient pas de propos qui vont à l'encontre des règles de neutralité de Wikipédia.
  • Victor Offroy, Histoire de la ville de Dammartin (Seine & Marne) et coup d’œil sur les environs. Essai, Imprimerie A. Carro, Meaux, 1841.
  • Chabannes-La Palice, Notice historique sur la maison de Chabannes ou de Chabannées suivi de l'armorial de ses alliances, Clermont-Ferrand, , 184 p. (présentation en ligne)
  • Nouvelle Biographie générale, tome IXe, pages 515-516, notice biographique sur Antoine de Chabannes, comte de Dammartin, notice signée par l'archiviste et professeur à l'École des chartes, spécialiste du XVe siècle Auguste Vallet de Viriville. Chez Firmin-Didot Frères, Paris, 1854.
  • Œuvres du Comte P. L Roederer (Pierre-Louis Roederer), par son fils le baron A. M Roederer, tome Ier, Le fouet de nos pères ou l'éducation de Louis XII en 1469. Comédie en 3 actes, Chez Firmin-Didot frères, Paris, 1853.
  • Edme-Théodore Bourg, Répertoire Général des Causes Célèbres, Anciennes et Modernes, (pages 93-101 : DAMMARTIN, Antoine de Chabannes, comte de) - Série 1, tome IIIe, Chez Louis Rosier, Paris, 1834.
  • Jean-François Dreux du Radier, L'Europe Illustrée contenant l'Histoire Abrégée des Souverains, des Princes, des Prélats, des Ministres, des Grands Capitaines, des Magistrats, des Savans, des Artistes et des Dames célèbres en Europe. Dans le XVe siècle compris; jusqu'à nos jours, Ouvrage enrichi de Portraits gravés par les soins du Sieur Odieuvre, Tome Second, Chez Nyon, 1777 (portait d'Antoine de Chabannes).
  • François Ogier, A la Mémoire de messire Antoine de Chabannes (poésie), Paris, 1651 - Bnf (numérisé sur Gallica).
  • Albert Mélaye, Une page d'histoire d'Antoine de Chabannes, comte de Dammartin, 1913.
  • Joseph de Fréminville, Les Écorcheurs en Bourgogne, 1435-1445, étude sur les compagnies franches au XVe siècle, Imprimerie Darantière, Dijon, 1888 ; réédition Le Livre d'histoire, 2012.
  • Jean de Reilhac, secrétaire, maître des comptes, général des finances et ambassadeur des rois Charles VII, Louis XI et Charles VIII. - de 1455 à 1499, tome Ier. Chez Honoré Champion, Paris, 1886-1887.

Études et essais

  • Pascal-Raphaël Ambrogi, Dominique Le Tourneau, Dictionnaire encyclopédique de Jeanne d'Arc, Édition Desclée de Brouwer, Paris, 2017 (Notices sur Jacques et Antoine de Chabannes)
  • Joël Blanchard, Louis XI, Paris, Perrin, coll. « Biographies », , 371 p. (ISBN 978-2-262-04104-5, présentation en ligne), [présentation en ligne], [présentation en ligne]. Réédition : Le Grand Livre du Mois, 2015 (ISBN 978-2-286-12726-8).
  • Loïc Cazaux, « Antoine de Chabannes, capitaine d'Écorcheurs et officier royal : fidélités politiques et pratiques militaires au XVe siècle », dans Guilhem Pépin, François Lainé et Frédéric Boutoulle (dir.), Routiers et mercenaires pendant la guerre de Cent ans. Hommage à Jonathan Sumption : actes du colloque de Berbiguières, 13-14 septembre 2013, Bordeaux / Pessac, Ausonius, coll. « Scripta mediaevalia » (no 28), , 357 p. (ISBN 978-2-35613-149-2, présentation en ligne).
  • Claude Gauvard, Le temps des Valois. Collection : Une histoire personnelle, Presses Universitaires de France, 2013, p. 153, 162, 167, 172, 181-182.
  • Jean-François Lassalmonie, La boîte à l'enchanteur : politique financière de Louis XI, Paris, Comité pour l'histoire économique et financière de la France, coll. « Histoire économique et financière de la France. Études générales », , XXI-860 p. (ISBN 2-11-092596-5, présentation en ligne, lire en ligne).
  • Jean Favier, Louis XI, Paris, Fayard, , 1019 p. (ISBN 2-213-61003-7, présentation en ligne).
  • Philippe Contamine, Charles VII : une vie, une politique, Paris, Perrin, , 560 p. (ISBN 978-2-262-03975-2, notice BnF no FRBNF45262939, présentation en ligne).
  • Albert Isnard, Antoine de Chabannes, comte de Dammartin, grand maître de France (1408-1488), École nationale des chartes, 1887 (thèse non publiée).
  • Noël Cadet, Antoine de Chabannes (1408-1488). Sa famille et ses souvenirs à Dammartin-en-Goële, Imprimerie Roche-Brive, 1916, 110 p. (extrait du Bulletin de la Société scientifique, historique et archéologique de la Corrèze).
  • Monique Montcel, Antoine de Chabannes, thèse, Lyon, Université Jean-Moulin (Lyon III), 1967.
  • Bernard Chevalier et Philippe Contamine (dir.), La France à la fin du XVe siècle : renouveau et apogée, Paris, Éditions du CNRS, 1985, p. 5, 11, 114-115, 118, 121, 126-128, 131-133, 185, 187, 194.
  • Francis Rousseau, La Hire de Gascogne Etienne Vignoles (1380-1443), Lacoste, Mont-de-Marsan, 1969, 468 p.
  • Paul Murray Kendall (trad. Éric Diacon), Louis XI : « l'universelle araigne » [« Louis XI : The Universal Spider »], Paris, Fayard, , XXVIII-584 p. (ISBN 2-213-00038-7, présentation en ligne).
    Réédition : Paul Murray Kendall (trad. de l'anglais par Éric Diacon), Louis XI : l'universelle araigne [« Louis XI : The Universal Spider »], Paris, Pluriel, coll. « Pluriel », , 702 p., poche (ISBN 978-2-8185-0428-4).
  • Jean-Henri Taveau, Un grand capitaine du XVe siècle, Antoine de Chabannes, comte de Dammartin, éd. La Tronche, 1978.
  • Didier Guillois, « Antoine de Chabannes, écorcheur, traître et serviteur des lis de France », Bulletin de la Société historique, archéologique et des Arts du Pays de Thouars, no 6, .
    Réédition : Didier Guillois, « Antoine de Chabannes, écorcheur, traître et serviteur des lis de France », Bulletin de la Société historique et archéologique du Val de Sèvre, no 155, , p. 10-25
  • Emmanuel Bourassin, Les Chevaliers : Splendeurs et crépuscule (1302-1527), Tallandier, 1995.
  • Georges Minois, Charles VII : un roi shakespearien, Paris, Perrin, , 850 p. (ISBN 978-2-262-02127-6, notice BnF no FRBNF40026767).
  • Antoine de Chabannes et son époque, actes du colloque de Dammartin en-Goêle, 22 et , Bulletin de la Société d'histoire et d'archéologie de la Goêle, no 21, 2 cahiers ; 38 et 67 p., photos, cartes, plans. (Colloque présidé par Philippe Contamine)
  • François Foronda, « Le roi se trouve un cousin : les lettres de Louis XI à Antoine de Chabannes », Médiévales, no 35, , p. 141-150 (lire en ligne).
  • Jean Mesqui, « Les constructions militaires d'Antoine de Chabannes », Bulletin monumental, t. 149, no 4, , p. 433-434.
  • Pierre-Roger Gaussin, Louis XI : un roi entre deux mondes, Paris, A.-G. Nizet, (1re éd. 1976), 493 p. (ISBN 978-2-7078-0080-0).
  • Amable Sablon du Corail, Louis XI ou le joueur inquiet, Paris, Belin, , 491 p. (ISBN 978-2-7011-5245-5, présentation en ligne)
    Réédition : Amable Sablon du Corail, Louis XI ou le joueur inquiet, Paris, Belin, coll. « Portraits », , 597 p. (ISBN 978-2-7011-8943-7).

Articles connexes

Liens externes

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