Séraphine (film)
Séraphine est un film franco-belge de Martin Provost sorti en 2008. Il conte l'histoire de la peintre autodidacte Séraphine de Senlis (de son vrai nom Séraphine Louis, interprétée par Yolande Moreau), de 1912, année de sa rencontre avec le collectionneur Wilhelm Uhde, à son internement à l'asile psychiatrique, en 1932[1].
Pour les articles homonymes, voir Séraphine.
Réalisation | Martin Provost |
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Scénario |
Marc Abdelnour Martin Provost |
Acteurs principaux | |
Pays d’origine |
France Belgique |
Durée | 125 minutes |
Sortie | 2008 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
En 1912, le collectionneur allemand Wilhelm Uhde, premier acheteur de Picasso et découvreur du douanier Rousseau, loue un appartement à Senlis pour écrire et se reposer de sa vie parisienne. Il prend à son service une femme de ménage, Séraphine, 48 ans. Quelque temps plus tard, il remarque chez des notables locaux une petite peinture réalisée sur bois. Sa stupéfaction est grande d'apprendre que l'auteur n'est autre que Séraphine. S'instaure alors une relation poignante et inattendue entre le marchand d'art d'avant-garde et la femme de ménage visionnaire.
Fiche technique
- Titre : Séraphine
- Réalisation : Martin Provost
- Scénario : Marc Abdelnour et Martin Provost
- Production : Gilles Sacuto et Miléna Poylo
- Distribution : Diaphana Films
- Musique : Michael Galasso
- Décors : Thierry François
- Costumes : Madeline Fontaine
- Photographie : Laurent Brunet
- Son : Philippe Vandendriessche
- Montage : Ludo Troch
- Pays d'origine : France, Belgique
- Langue : français, allemand
- Genre : drame
- Durée : 125 minutes
- Dates de sortie :
- au festival du film de Toronto au Canada
- en France
- en Belgique
- Budget : 3 674 000 euros
- 846 691 entrées au cinéma Français
Distribution
- Yolande Moreau : Séraphine Louis, dite Séraphine de Senlis, une pauvre femme de ménage de Senlis qui est aussi une artiste-peintre autodidacte de génie
- Ulrich Tukur : Wilhelm Uhde, le collectionneur allemand qui révèle Séraphine
- Anne Bennent : Anne Marie, la sœur de Wilhelm
- Geneviève Mnich : Madame Duphot, chez qui Wilhelm est locataire
- Nico Rogner : Helmut Kolle, le jeune peintre ami de Wilhelm
- Adélaïde Leroux : Minouche, la jeune voisine amie de Séraphine
- Serge Larivière : Duval, chez qui Séraphine fait ses achats
- Françoise Lebrun : la Mère Supérieure
- Corentin Lobet : L'interne
- Léna Bréban : Sœur Marguerite
- Frédéric Révérend : l'invité du dîner
- Francis Lacloche : le notaire
- Michel Sailly : le livreur
- Marie Noëlle Révérend : la vieille dame du dîner
- Alexandre Révérend : l'ami de Wilhelm qui chante avec lui au piano La Femme aux bijoux.
Musique
- Consonant laudes ! de Louis Rousseau.
- La Femme aux bijoux de Louis Bénech et Ernest Dumont.
- Le Tantum ergo grégorien
- Jesu, meine Freude, choral luthérien rendu ultra célèbre par l'utilisation qu'en avait fait Jean-Sébastien Bach.
- L'aveu de Robert Schumann.
- Musique non mentionnée dans le générique
- Le Veni Creator Spiritus grégorien (Raban Maur).
Accueil
Accueil critique
Site | Note |
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Metacritic | 84/100[Note 1] |
Rotten Tomatoes | 88 %[2] |
Allociné | [3] |
Périodique | Note |
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Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, le film récolte 88 % d'opinions favorables pour 95 critiques[2]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 84⁄100 pour 22 critiques.
En France, le site Allociné propose une note moyenne de 3,6⁄5 à partir de l'interprétation de critiques provenant de 23 titres de presse[3].
Controverse
Le film s'appuie principalement sur la biographie d'Alain Vircondelet, intitulée Séraphine de Senlis (1983). Il s'inspire également des ouvrages de Wilhelm Uhde et Jean-Pierre Foucher (1920-1990), publiés respectivement en 1949 et 1968[4].
Le , le producteur et le scénariste du film sont condamnés pour plagiat par le tribunal de grande instance de Paris. Dans son jugement, le tribunal relève « neuf cas précis pour lesquels, outre la reprise d’éléments biographiques inventés par Vircondelet, on note une similitude dans la formulation employée, parfois au mot près, ce qui permet d’exclure la simple réminiscence derrière laquelle se retranchent les défendeurs[4]. ».
Distinctions
- Festival du film francophone d'Angoulême 2008
- Valois de la meilleure actrice pour Yolande Moreau
- Nomination au Prix Jacques-Prévert du scénario 2009, catégorie scénario original
- 34e cérémonie des César :
- César du meilleur film
- César de la meilleure actrice pour Yolande Moreau
- César du meilleur scénario original pour Marc Abdelnour et Martin Provost
- César des meilleurs costumes pour Madeline Fontaine
- César de la meilleure photographie pour Laurent Brunet
- César de la meilleure musique écrite pour un film pour Michael Galasso
- César du meilleur décor pour Thierry François
- Festival du film de Newport Beach
- Meilleur Film
- Meilleur Acteur pour Ulrich Tukur
- Meilleure Actrice pour Yolande Moreau
- Meilleur Réalisateur pour Martin Provost
- Meilleur Scénario pour Martin Provost
Notes et références
Notes
- Moyenne réalisée sur 22 critiques
Références
- « Dossier pédagogique du site officiel du film. »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (format PDF à télécharger).
- (en) « Séraphine (2008) », sur Rotten Tomatoes, Fandango Media (consulté le ).
- « Séraphine - critiques presse », sur Allociné (consulté le ).
- Le film Séraphine condamné pour plagiat.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- Ciné-Ressources
- Cinémathèque québécoise
- Unifrance
- (en) AllMovie
- (en) British Film Institute
- (en) Internet Movie Database
- (en) LUMIERE
- (en) Metacritic
- (en) Movie Review Query Engine
- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
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