Club athlétique Brive Corrèze Limousin
Le Club athlétique Brive Corrèze Limousin est la section rugby à XV fondée en du Club athlétique briviste, club omnisports français, basé à Brive-la-Gaillarde en Corrèze. Son équipe première évolue en Top 14 en 2021-2022. Son président est Simon Gillham, l’équipe étant entraînée par le Nord-Irlandais Jeremy Davidson, épaulé par Marc Dal Maso et Jean-Baptiste Péjoine.
Pour les articles homonymes, voir Club athlétique Brive et CAB.
Nom complet | Club athlétique Brive Corrèze Limousin |
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Surnoms |
Le CAB Le CABCL Les Zèbres Les Coujous Les Gaillards Les Noir et Blanc |
Noms précédents |
Stade Gaillard Club Athlétique Briviste Club Athlétique Brive Corrèze |
Fondation | |
Statut professionnel | SASP |
Couleurs | Noir et blanc |
Stade |
Stade Amédée-Domenech (13 979 places) |
Siège |
116, Avenue du 11 novembre 19100 Brive-la-Gaillarde |
Championnat actuel |
Top 14 (2021-2022) |
Président | Simon Gillham |
Entraîneur |
Jeremy Davidson (Manager) Marc Dal Maso (entraîneur des avants) Jean-Baptiste Péjoine (entraineur des arrières) |
Meilleur buteur | Jean-François Thiot (1796 pts[1]) |
Site web | www.cabrive-rugby.com |
National[Note 1] |
Championnat de France de 2e division (1) Challenge Yves du Manoir (1) |
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International[Note 1] | Coupe d'Europe (1) |
Maillots
Domicile
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Extérieur
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Actualités
Dernière mise à jour : 1er septembre 2018.
Le CA Brive est un club historique du rugby français. Il a été présent dans l'élite du rugby français quasiment sans interruption depuis 1930, à l'exception de courts passages à l'étage inférieur, dont le dernier en 2018-2019. Il remporte la coupe d’Europe en 1997 et est finaliste de cette épreuve l'année suivante. Il participe à quatre finales de Championnat, sans jamais toutefois conquérir le Bouclier de Brennus. Le CA Brive remporte son seul titre national majeur avec le challenge Yves du Manoir en 1996.
Depuis 1921, le CA Brive évolue au stadium de Brive, rebaptisé en 2004 stade Amédée-Domenech en l'honneur de l'un de ses plus illustres joueurs, pilier international dans les années 1950-1960.
Histoire
La fondation du CAB
Si le rugby est introduit en France en 1872, au sein du Havre Athlétic Club, il faut attendre 1903 pour retrouver ses premières traces à Brive. Cette année-là est créé le tout premier club de la cité gaillarde, l’Union Sportive Briviste, qui se mettra en sommeil quelques mois plus tard. Puis, au cours de la saison 1905-1906, un Périgourdin du nom de Roldes va mettre sur pied le Football Club Briviste. Mais c’est en 1907 que le rugby va vraiment prendre son envol à Brive. En août de la même année, à la suite de la crise de la viticulture dans le Languedoc, le 126e Régiment d’Infanterie, est muté de Toulouse à Brive. Cette unité compte des rugbymen de talent dans ses bagages, qui vont venir renforcer de manière considérable le Football Club Briviste. Peu de temps, après, un second club voit le jour à Brive. Il s’agit du Stade Gaillard. La rivalité entre les deux clubs brivistes va battre son plein jusqu’au 15 mars 1910, date à laquelle est conclu un accord de fusion des deux clubs, donnant naissance au Club Athlétique Briviste.
Les débuts (1910-1939)
Le nouveau club dispute ses premiers matches au Stades des Bordes, l’ancien stade du Football Club Briviste. Très rapidement, le club conquiert une notoriété régionale, puisque de 1911 à 1913, il est champion du Limousin de 1re série. Au niveau national, après une demi-finale de 2e série perdue face à l’AS Perpignan, le CAB accède la 1re série nationale en 1911. Le 2 mars 1911, le Club Athlétique Briviste dispute son premier match international contre les Gallois du Pennarth Football Club de Cardiff, qu’il perd 9 à 3. En 1919, le CAB quitte le stade des Bordes pour le stade de Lascamps, anciennement occupé par le Stade Gaillard avant 1910.
Qualifications pour les phases finales du championnat de France
Dans l’entre-deux guerres, le club est plusieurs fois de champion du Limousin et dispute trois phases finale du championnat de France, en 1920 et 1921 et 1922 mais est éliminé au premier tour. À partir de la saison 1921-1922, le CAB est pensionnaire du nouveau stadium, inauguré le , à l'occasion d'une rencontre opposant le CA Brive au Stade français. En 1923 et 1924, le club n’est pas qualifié puis descend en honneur pour la saison 1925.
Ascenseur entre le première et la deuxième division
Entre 1925 et 1930, le club oscille entre l'Honneur (2e division) en 1925 et 1929 et l'Excellence (l’élite) entre 1926 et 1928.
Remontée en première division
En 1930, 12 clubs parmi les plus prestigieux sont exclus du championnat de France et forment l’UFRA (Union française de rugby amateur) qui organise son propre tournoi et trois autres clubs, UA Libourne, CS Pamiers (pourtant qualifié l’année précédente pour la seconde phase, les poules de 3) et Saint-Girons SC, disparaissent de ce championnat Ce sont donc 15 nouveaux clubs qui retrouvent ou apparaissent en championnat Excellence et Brive retrouve ainsi sa place dans l'élite du rugby français.
Brive parvient dès lors à réaliser de bons résultats dans l'élite. Pour son retour en première division en 1931, Brive est éliminé au premier tour, devancé par le SC Albi, le Le Boucau Stade et le Lyon OU dans sa poule.
L'année suivante, alors que le Championnat est toujours privé de ses 12 clubs dissidents, Brive se qualifie pour la seconde phase avec les 24 meilleurs clubs français. Brive échoue ensuite à atteindre les quarts de finale, devancé par le Lyon OU et Béziers dans les poules de 3.
La saison 1933 est marquée par la réintégration des clubs dissidents. Le Championnat est donc disputé par 54 clubs. Brive manque la qualification.
En 1934, Brive termine quatrième de sa poule en Championnat mais n'est pas qualifié pour la seconde phase ne qualifiant que les deux premiers de poules soit 12 clubs.
En 1935, Brive assure difficilement son maintien en Championnat, cinquième seulement de sa poule de 7 devant le FC Auch et l'US Dax.
En 1936, sous le capitanat d'André Jalinat, le CAB dispute le premier quart de finale de son histoire en Championnat.
Les années suivantes sont plus difficiles. En 1937, le CAB n'est pas qualifié en Championnat mais se classe 6e sur les 23 clubs engagés en challenge Yves du Manoir pour sa première participation.
En 1938, le CAB termine dernier de sa poule de Championnat et ne doit son maintien qu'à une victoire en match de barrage. En Challenge, Brive termine huitième de sa poule de douze.
Peu avant la guerre le club est tenté par l'aventure treiziste et joue dans le championnat de France de rugby à XIII[2] avec en son sein Antonin Barbazanges au même titre que Narbonne et Carcassonne.
Les années de guerre, puis une première installation au sommet (1943-1955)
À la Libération, à laquelle le Limousin joua un grand rôle dans la Résistance (Brive fut la première ville de France libérée par ses propres moyens[3]), En 1943, Brive atteint les huitièmes de finale du Championnat, éliminé par le SU Agen.
Les deux saisons suivantes sont plus difficiles. En 1944, Brive manque la qualification en championnat. En 1945, Brive s'il ne sort toujours pas des poules en championnat atteint les quarts de finale de la coupe de France, éliminé par le SU Agen[4].
Le CA Brive renforce son effectif
En 1946, il enregistre deux arrivées de poids : celle de son ailier Élie Pebeyre, de retour à Brive après avoir quitté la Corrèze sous l’occupation pour échapper au STO en Allemagne. Il avait rejoint Fumel avec lequel il avait disputé une demi-finale de Championnat et gagné ses galons d’International. Le pilier international Jean Prin-Clary arrive quant à lui en provenance du Rugby club toulonnais. Toutefois, le CAB ne se qualifie pas pour la seconde phase du Championnat réservé aux 32 meilleurs clubs et est donc relégué dans le second groupe.
Demi-finaliste du championnat 1949
Brive retrouve l'élite en 1947 via une phase de brassage en début de saison. Non qualifié pour la seconde phase, il se maintient toutefois parmi les 40 clus de première division. Non-qualifié à nouveau en 1948, le club de la cité gaillarde s’impose en quarts de finale du championnat en 1949, éliminant l’AS Montferrand, avec qui il est déjà en lutte pour la suprématie régionale, le CA Brive va se qualifier pour la première fois de son histoire pour le dernier carré du championnat de France, en disposant de son meilleur ennemi par 8 points à 0, à Limoges. En demi-finale, les Limousins devront toutefois baisser pavillon devant le Stade montois 8-0.
Déclin et descente en deuxième division
Les saisons suivantes vont marquer un déclin du club corrézien, qui arrivera toutefois encore en quart de finale de la coupe de France en 1951 où il sera éliminé par le FC Lourdes. Le club, au creux de la vague, enchaîne les résultats en dents de scie, ce qui le précipite en deuxième division en 1955. À nouveau invité en Challenge cette même année, Brive termine cinquième de sa poule se sept.
Le retour en première division (1955-1961)
À la suite de cette relégation, le jeune pilier international Amédée Domenech rejoint Brive.
Champion de France de deuxième division 1957
Une bonne nouvelle qui va immédiatement remettre en selle un club en plein doute. Le CAB est sacré champion de France de deuxième division face à l’US Bellegarde-Coupy le 26 mai 1957, sur le score de 20-5 après avoir battu plus difficilement les Landais de Saint-Sever en demi-finale.
En 1957, le CA Brive va évacuer le Stadium, en reconstruction, pour trois saisons, et s’installer au Stade Gaëtan-Devaud, prêté par la SNCF. Sous la férule de l’entraîneur-capitaine Domenech, dit « le Duc », qui brille sous le maillot tricolore, le club corrézien retrouve sa place parmi les plus grands clubs de l’héxagone.
Pour son retour en première division en 1958, le CAB, battu 3 fois à domicile ne se qualifie pas pour les seizièmes de finale du Championnat. Le CAB est de nouveau invité en challenge Yves du Manoir mais termine dernier de sa poule.
En 1959, il atteint les seizièmes de finale du Championnat où il est éliminé par Béziers. En Challenge, Brive termine à nouveau dernier de sa poule.
L'année suivante, il réussit l'exploit de sortir le club de Grenoble, équipe au pack réputé et qui a atteint les quarts de finale les deux saisons précédentes. Pourtant, les Brivistes bien plus opportunistes s'imposent largement 21-5 avec 2 juniors dans l'équipe. Brive sera éliminé par Graulhet 9-6 au tour suivant. En Challenge, Brive termine dernier de son groupe pour la troisième année consécutive.
Les belles années, 3 finales de Championnat et 2 en Challenge (1961-1976)
En 1961, Brive termine premier de sa poule en Championnat devant notamment le FC Lourdes avec un bilan de 12 victoires et 2 défaites. Il est toutefois éliminé en quart de finale par le Stade montois. Par contre, il échoue à se qualifier en Challenge, 3e de sa poule derrière le Stade montois et le FC Lourdes[5].
En 1962, Brive atteint les huitièmes de finale en Championnat et manque à nouveau la qualification en Challenge, 5e seulement de sa poule de 7[6].
Finaliste du challenge Yves du Manoir 1963
En 1963, éliminé dès les seizièmes de finale du Championnat par le Biarritz olympique, le CAB sauve sa saison en atteignant la finale du Challenge, défait 11-0 par le SU Agen[7].
L'année suivante, Brive atteint les seizièmes de finale du Championnat. En Challenge, le CAB termine deuxième de son groupe avec 5 victoires et 1 match nul contre Béziers[8]. Il se qualifie donc pour la première fois de son histoire pour les phases finales de la compétition. Après avoir éliminé Agen en quart de finale, Brive retrouve Béziers en demi-finale et est battu 5-3 sous une chaleur accablante[9].
Vice-champion de France 1965
En 1965, avec une redoutable ligne de trois-quarts, surnommée l’attaque ricochet, le CA Brive est pour la première fois de son histoire en finale du Championnat. Les blanc et noir butent à nouveau sur Agen à Lyon 15 à 8 après avoir battu Graulhet, premier club français à l'issue des matchs de poules en quart et le Stade montois en demi-finale à Bordeaux. La même année en Challenge, Brive après avoir terminé la phase de poule invaincu[10], est éliminé en demi-finale par l'USA Perpignan[11].
En 1966, Brive atteint les quarts de finale du Championnat mais échoue à se qualifier en Challenge, troisième de sa poule derrière Narbonne et Tarbes.
En 1967, Brive est le premier club français à l'issue des matchs de poules mais est éliminé en quart de finale par le futur champion de France, Montauban 3-0. En Challenge, Brive après avoir pourtant terminé en tête de sa poule est battu par Narbonne dès les quarts de finale 18-0.
Double demi-finaliste du championnat 1969 et 1971
Au cours des saisons suivantes, Brive échoue souvent en quarts de finale. Il ne passe ce cap que deux fois en six saisons. En 1969, il est battu en demi-finale du Championnat par le Stade toulousain. Les blanc et noir atteignent aussi les demi-finales du Challenge battu de peu par Grenoble 3-6[12].
En 1970, le CA Brive enregistre l’arrivée de l’international tulliste Michel Yachvili. Roger Bastié devient quant à lui entraîneur de l’équipe. Brive atteint les quarts de finale du Championnat où il est battu 18-8 par le futur champion de France La Voulte mais échoue à se qualifier en Challenge[13].
Enfin, en 1971, le CAB atteint les demi-finales du Championnat comme deux ans plus tôt, battu par le Rugby club toulonnais. En Challenge, à la suite d'un incident lors de la rencontre contre le SU Agen, les deux équipes sont déclassées[14].
Vice-champion de France 1972
En 1972, le CAB, numéro un national à l’issue des matchs de poules, après avoir gagné ses 14 matches en Championnat, perd la finale contre le tenant du titre Béziers, à Gerland (9-0). Cette année là, Brive ne dispute pas le Challenge exclu par rapport à des incidents lors de la réception d'Agen la saison précédente[15].
Vainqueur du challenge Bèguère 1973
La saison suivante, Le CAB établit un record en battant l'Olympique de Besançon par 94 à 0[16]. Il est ensuite éliminé par Dax en quart de finale du Championnat. Le club ne sollicite pas son retour en challenge du Manoir cette saison[17] mais remporte le challenge Antoine Béguère 6-4 face au Stade toulousain. Le club effectue durant l'été une tournée d'un mois en Afrique du Sud ponctuée de sept rencontres[18]. Jean-Luc Joinel rejoint Brive la même année.
Demi-finaliste du championnat 1974
En 1974, Brive termine en tête de sa poule en Championnat malgré une défaite à Lavelanet 10-9 dans un match tendu que l'arbitre, Lucien Barbe est obligé d'arrêter à la 57e minute. C’est Béziers qui élimine les Corréziens en demi-finales 19-10 après que Brive ait battu largement Saint-Girons en seizième de finale 32-3, Albi en huitième de finale 41-0 puis Perpignan en quart de finale 25-15.
Finaliste du challenge Yves du Manoir 1974
Pour son retour en challenge Yves du Manoir, le CAB joue la seconde finale de son histoire, onze ans après sa première. Puis puissant en mêlée, le RC Narbonne inflige une nouvelle défaite en finale à Brive 19-10[19].
Vice-champion de France 1975
Au plus fort de sa grande époque, Brive, renforcé par le futur international Jean-Luc Joinel et qui voit le retour de son demi de mêlée Michel Pebeyre dispute sa troisième finale de Championnat en 1975 après avoir pris sa revanche sur Narbonne en demi-finale 20-13 après prolongation. Au parc des Princes, le « grand Béziers » remporte un nouveau Bouclier de Brennus sur un score étriqué 13-12.
La même année, l'équipe réserve de Brive devient championne de France pour la première fois de son histoire après une victoire 6-3 contre le Stade bagnérais en finale.
Demi-finaliste du championnat 1976
La saison 1975-1976 verra Brive échouer aux portes de la finale du Championnat, une fois de plus face à Béziers qui marque 2 essais en contre alors que Brive avait dominé l'essentiel de la rencontre. Auparavant, Brive avait éliminé Montferrand en quart de finale[20].
En Challenge, Brive termine second de sa poule derrière Graulhet[21], club du groupe B puis atteint ensuite les quarts de finale de la compétition où il est battu par Narbonne[22].
Les années creuses (1976-1995)
Après la demi-finale de 1976, Brive va connaître la grisaille du championnat avec deux éliminations en huitièmes de finale et même une en seizième ainsi qu’une non-qualification en 1983.
Demi-finaliste du championnat 1980
Le renouveau intervient en 1980. Qualifié pour les quarts de finale du Championnat, le CAB affronte à ce stade de la compétition son voisin Tulle. Dans un stade Marcel-Michelin de Clermont-Ferrand archi-comble, 15 000 spectateurs vont assister au plus épique face-à-face de l’Ovalie corrézienne. Après être revenu dans la partie alors que tout semblait perdu pour lui, le CAB va faire mordre la poussière aux préfectoraux après prolongations (22-19) et après un terrible suspense. Son aventure s’achèvera une semaine plus tard à Bordeaux, contre le Stade toulousain en demi-finale[23].
La saison 1980-1981 verra Brive prendre une magnifique revanche sur Toulouse (24-23) en huitième au stade Armandie d’Agen. Hélas pour les Corréziens, c’est son meilleur ennemi, Montferrand, qui le sortira en quart de finale.
La rentrée dans le rang (1982-1991)
Les saisons suivantes sont plus difficiles : en 1983, pour la première fois en un quart de siècle, Brive n’est pas en phase finale du championnat de France et ne termine que 27e sur les 28 clubs engagés en Challenge.
En 1984, Brive est éliminé en barrage d'accès aux huitièmes de finale en Championnat par Toulon. En Challenge, Brive troisième de sa poule de 4 se qualifie de justesse avant d'être éliminé en huitième de finale par Narbonne, le futur vainqueur.
Brive est en demi-finale de la coupe de France en 1985, où il est battu par le Stade toulousain (38-9). En fin de saison, le centre Alain Bayout quitte le club après 6 saisons et 59 matchs avec l'équipe première[24]. En Championnat, Brive est éliminé en huitième de finale par son voisin, Montferrand. La même année, les juniors Reichel atteignent les demi-finales du Championnat avec une bonne génération d'où émergent notamment Laurent Burg et Loïc Van der Linden.
En 1985-1986, le club de la cité gaillarde voit l’arrivée cette année là de l’Australien Peter Fitzsimons, et les Blanc et Noir atteignent encore les huitièmes de finale du Championnat par Toulon et du Challenge par Agen.
En 1987 Brive, après avoir terminé deuxième de sa poule, atteint les quarts de finale du Championnat après six ans d’absence. Ils est alors battu par le Racing club de France. Les Brivistes échouent à se qualifier en Challenge la même année.
En 1988, Brive, termine deuxième de sa poule derrière Narbonne en Championnat avant d'être éliminé par le Stadoceste tarbais 13-6 en quart pour le dernier match de Jean-François Thiot qui aura totalisé 1796 points[1] sous le maillot briviste. En Challenge, Brive est éliminé en huitième de finale par Toulon 26-10.
Le CAB va ensuite caler pendant quatre saisons de suite en huitièmes de finale. En 1989, il s'incline lors des deux confrontations contre Béziers.
En 1990, c'est le Grenoble qui se qualifie largement 28-0 après avoir pourtant été battu en Corrèze 19-12 au match aller. En Challenge, Brive après avoir notamment été battu à domicile par Grenoble et Montferrand termine dernier de son groupe.
En 1991, le Stade toulousain privera les Brivistes d'une place en quart de finale du Championnat pour 3 petits points sur l'ensemble des deux matchs. Le demi de mêlée Rodolphe Modin mettra un terme à sa carrière à l'occasion de cette double confrontation. En Challenge Yves du Manoir, les choses sont plus compliquées pour les Brivistes qui sont éliminés en poules. Face à Tarbes, FC Lourdes et Montferrand, Brive ne gagne qu’un match (6-3 contre Tarbes), concède deux matchs nuls et trois défaites.
L éclosion de jeunes joueurs talentueux (1992-1995)
Enfin, en 1992, c'est le Biarritz olympique de Serge Blanco, pourtant moins bien classé en poule qui élimine le CAB lors des huitièmes de finale disputés à nouveau en un seul match. En Challenge, Brive atteint les quarts de finale, battu de peu 12-3 par le tenant du titre, Narbonne. Cette année là, de jeunes joueurs brivistes deviendront internationaux, Alain Penaud et Sébastien Viars.
En 1993, le CAB devient le CA Brive Corrèze à la suite de l’engagement du Conseil Général de la Corrèze derrière le club. Pierre Villepreux, l’ancien entraîneur prestigieux du Stade toulousain est de retour au bercail. Le CABC est en quart de finale du championnat, où il est battu par le SU Agen 33-19 et en quart de finale du Challenge où il est éliminé par le Stade toulousain 28-17 après prolongations.
Les deux exercices suivants seront plus difficiles. En 1994, Brive échoue à se qualifier pour le Top 16 en Championnat et est éliminé par le RC Narbonne 35-6 en quart de finale du Challenge.
L'année suivante, Brive retrouve le Top 16 en Championnat mais échoue à se qualifier pour les quarts de finale, distancés par le Stade toulousain et le RC Toulon. En Challenge, le CAB ne se qualifie pas.
Retour au sommet et gloire européenne (1995-1998)
Le rugby connaît un grand tournant en 1995, lorsque le professionnalisme est instauré. L’homme de télévision Patrick Sébastien devient président du CAB.
Vainqueur du challenge Yves du Manoir 1996
Vincent Moscato rejoint le club, désormais entraîné par l’ancien pilier Laurent Seigne. Le début de saison est tonitruant, tant en championnat qu’en challenge Yves du Manoir, où le CAB s’impose sur terrain du Stade toulousain, sur un score fleuve : 35-10. Le club est en vogue, les Didier Casadeï, Richard Crespy, Éric Alégret, Loïc Van der Linden, François Duboisset, Thierry Labrousse, Sébastien Bonnet, Sébastien Paillat, Laurent Bonventre, Romuald Paillat et Sébastien Viars brillent de mille feux, emmenés par leur capitaine et enfant du pays Alain Penaud.
Tout semble sourire aux Corréziens, qui reviennent en finale du challenge Yves du Manoir, pour la première fois depuis 1974, après s’être débarrassés de l’AS Montferrand, dans une demi-finale à suspense (12-9). Le club gaillard va remporter le premier grand trophée de son histoire à Charléty face à Pau.
Vice-champion de France 1996
Comme un symbole, ce sont ces mêmes Béarnais que Brive retrouvera quatre mois plus tard à Toulouse, où son parcours exceptionnel l’amène en demi-finale du Championnat, une première depuis seize ans. Avec une nouvelle victoire 23-21, le CA Brive Corrèze gagne le droit de monter à Paris pour y disputer la quatrième finale du Championnat de France de son histoire. Le , le Stade toulousain l’emporte 20-13. Le club de la Corrèze voit le Bouclier de Brennus lui échapper pour la quatrième fois de son histoire. Le pilier Éric Alabarbe met un terme à sa carrière avec 15 ans passés sous le maillot blanc et noir.
Champion d’Europe 1997
L’année suivante voit l'arrivée de l'ailier international berjallien David Venditti et du futur international Christophe Lamaison, transfuge de Bayonne, le CAB gagne la deuxième Coupe d’Europe aux dépens des Leicester Tigers à l’Arms Park de Cardiff. L’euphorie s’empare de Brive et de la Corrèze, où sur l’aérodrome de Brive-Laroche, 5 000 supporters acclament les Blanc et Noir à leur arrivée.
Le , le nouveau champion d'Europe reçoit le vainqueur du Super 12, les Auckland Blues en finale de la Coupe Intercontinentale. Les joueurs du Sud l'emportent 47 à 11.
En Championnat, Brive termine premier de sa poule et second au niveau national derrière Bourgoin mais est pourtant éliminé dès les huitièmes de finale par Colomiers.
Les champions d'Europe : 1 Didier Casadeï puis Éric Bouti (71e), 2 Laurent Travers, 3 Richard Crespy, 4 Éric Alégret puis Tony Rees (66e), 5 Grant Ross, 6 Loïc Van der Linden puis Yann Domi (78e), 7 Gregory Kacala, 8 François Duboisset puis Thierry Labrousse (48e), 9 Philippe Carbonneau, 10 Alain Penaud (cap.) puis Romuald Paillat (70e), 11 Sébastien Carrat, 12 David Venditti, 13 Christophe Lamaison, 14 Gérald Fabre, 15 Sébastien Viars
Entraîneurs : Laurent Seigne et Pierre Montlaur
Vice-Champion d’Europe 1998
L’année suivante, Brive est à deux doigts du doublé en Heineken Cup, mais est battu par Bath (18-19) en finale sur une pénalité de Jon Callard en fin de match. Le parcours est plus difficile dans les autres compétitions puisqu'il échoue à se qualifier en Championnat et est éliminé dès son entrée en lice en coupe de France. Le capitaine emblématique, Alain Penaud, part aux Saracens à l’intersaison, pendant que Sébastien Viars rejoint le Stade français.
Les débuts du professionnalisme, puis le purgatoire (1998-2003)
Le CAB rentre progressivement dans le rang les saisons suivantes. Il est éliminé en playoff durant le Championnat 1998-1999, puis en demi-finale du bouclier européen par Bourgoin.
Finaliste de la coupe de France 2000
Brive se qualifie pour la finale de la Coupe de France en 2000 et chute face aux Basques de Biarritz, vainqueurs 24-13[26].
Relégation en Pro D2
La saison suivante, la formation corrézienne ne peut éviter la relégation en Pro D2 lors de la dernière journée et une énième défaite à domicile, face au futur champion de France, le Stade toulousain. C’est un coup de tonnerre qui s’abat sur Brive : le CAB quitte l’élite du rugby national, où il était présent sans interruption depuis 44 saisons.
Consécutivement à cette descente en deuxième division, Alain Penaud regagne son club d’origine. Brive finit troisième au classement final et doit disputer une nouvelle saison en Pro D2. Celle-ci sera parfaitement négociée, et la remontée en Top 16 sera effective le 10 mai 2003, à une journée du terme de la phase régulière après une victoire à domicile sur Bayonne 45-23.
À nouveau l’élite, entre espoirs et crises (2003-2012)
Dès leur première saison dans l’élite, les Brivistes se qualifient pour les playoff en terminant seconds de leur poule. Ils seront éliminés en playoff, tombant dans la poule des trois derniers champions de France : Biarritz, le Stade toulousain et le Stade français.
Les deux saisons suivantes, où est instaurée la poule unique, voient Brive terminer neuvième. Le club revient en demi-finale du Challenge européen et y est éliminé par Pau. Alain Penaud quitte le club blanc et noir en 2005, après 263 apparitions en Championnat, un record dans l’histoire du club qui tiendra jusqu'en 2016. En septembre de cette même année, le club devient le CA Brive Corrèze Limousin, après signature d'une convention avec la Région Limousin. Neuvième en Championnat, il est éliminé en quarts de finale de Challenge européen face à Gloucester. La saison 2006-2007 est plus compliquée, avec plusieurs changements d’entraîneurs en cours de saison, mais le CAB assure une neuvième place. Patrick Sébastien est de retour aux affaires.
En 2007-2008, coaché par Laurent Seigne et Olivier Magne, Brive finit onzième. Deux joueurs sont révélés : Antonie Claassen et Alexis Palisson, capé dès juin 2008 face à l'Australie. Brive recrute en 2008 de nouveaux entraîneurs: Christophe Laussucq et Ugo Mola, tandis que Laurent Seigne reste le manager. Côté terrain, les Internationaux Gallois Alix Popham et Anglais Andy Goode, ainsi que le Sud-Africain Gerhard Vosloo rejoignent l'effectif.
Le Top 14 2008-2009 ramènera le CABCL en Heineken Cup, à la suite de sa sixième place en championnat. En Challenge européen, Brive est éliminé à Worcester en quarts de finale. C’est un nouvel échec en quarts de finale dans cette compétition, après ceux de 2008 à Sale et de 2007 à Newport. L'équipe Espoirs est toutefois championne de France
Malgré l’arrivée de Riki Flutey en 2009, Brive manquera son retour en H Cup. Patrick Sébastien démissionne en cours de saison[27]. Laurent Seigne est débarqué une semaine plus tard, et Didier Casadeï devient entraîneur des avants. Brive finit neuvième du Top 14 2010.
En Top 14 2010-2011, après de bons débuts, le club connaît une crise durant l’automne, qui va déboucher sur le départ de l’entraîneur Christophe Laussucq. La défaite à domicile face à Agen place même les Brivistes en position de relégable. Les Coujous parviennent toutefois à remonter la pente grâce à des victoires à domicile dont celle, déterminante, face à La Rochelle, qui leur assure quasiment le maintien en Top 14. Une semaine plus tard, les Corréziens affrontent la province irlandaise du Munster en quarts de finale de la Amlin Cup. Après un match de haut vol, ils seront éliminés avec les honneurs (42-37). Au terme d'une saison ratée, le CAB perd des joueurs clés à l'intersaison, comme Alexis Palisson, Gerhard Vosloo et Alix Popham. Néanmoins le CAB réussit à se qualifier au quart de finale de la Amlin Cup en terminant premier de son groupe.
Brive aborde la saison 2011-2012 avec le douzième budget du Top 14, et fait partie des équipes potentiellement en difficultés pour le Championnat à venir. Les débuts sont difficiles, le club souffre malgré tous les efforts des joueurs. De nombreux matchs sont perdus par les Corréziens, mais de peu, ce qui leur permet de glaner des bonus défensifs.
Un évènement extra-sportif survient le 10 janvier 2012 : les dirigeants du CA Briviste divulguent un projet de fusion (ou plutôt d'entente) avec le club voisin de l'USA Limoges. L'acronyme EBLL "Entente Brive Limoges Limousin" est alors évoqué. Les réactions à cette annonce sont immédiates et spontanées. Le projet est massivement rejeté par les supporters et certains anciens joueurs emblématiques du club. Près d'un mois plus tard, à la mi-février 2012, le président Jean-Jacques Bertrand annonce le retrait du projet.
Sur le plan sportif, la saison demeure des plus critiques. Malgré un recrutement jugé de bonne qualité (sans être extravagant), le parcours en Top 14 est marqué par des résultats décevants. Cela se passe mieux dans la petite coupe d'Europe (Amlin Challenge Cup), avec un parcours sans faute en poules et une qualification pour les quarts de finale. L'épopée européenne continue, le CABCL sort vainqueur de leur quart de finale face aux Llanelli Scarlets à domicile, mais ils échouent en demie face à Biarritz sur le score de 19-0.
En championnat de France, le club coule littéralement et perd toutes ses illusions. Son destin est scellé à l'issue de l'avant-dernière journée face au club promu Bordeaux-Bègles, le CABCL s'incline 9-23 puis s'effondre sans résistance face à son ennemi juré Montferrand sur le score de 57 à 14. C'est une nouvelle relégation en Pro D2, 11 ans après celle de 2001.
L'ère Nicolas Godignon (2012-2018)
À la suite de la relégation, le président Jean-Jacques Bertrand fixe comme objectif la remontée directe ou au moins une qualification pour les demi-finales d'accession au Top 14. La responsabilité de l'équipe est confiée à Nicolas Godignon. Le début de saison 2012-2013 voit le club éprouver des difficultés surtout à l'extérieur. En janvier 2013, à la suite d'une défaite à domicile face à l'US Carcassonne, Philippe Carbonneau, ancienne gloire du CAB, rejoint le staff comme entraîneur des lignes arrières. Nicolas Godignon retrouve son domaine de prédilection, la défense. Et de fait, l'équipe se remet en ordre de marche durant la phase retour. L'accident carcassonnais sera le seul gros couac de la saison cabiste, le leader incontesté Oyonnaxien est battu au Stadium en avril lors de la 27e journée. Second de la phase régulière, le CAB dispute les barrages d'accession au Top 14. Il élimine son voisin Aurillac en demi-finale au Stadium, puis le , il remporte la finale face à la Section paloise 30-10 au Stade Chaban-Delmas de Bordeaux. Un an après l’avoir quittée, le CA Briviste retrouve l’élite du rugby français. L'équipe espoirs remporte quant à elle le titre de champion de France Espoirs de 2e division.
En août 2013, le CA Brive fait son retour en Top 14, avec l'avant-dernier budget de l'élite. Malgré cela, il réalise une belle saison, surtout à domicile, où il assure une grande partie de son maintien. Prêté par le Racing Métro 92, Gaëtan Germain devient le buteur attitré de l'équipe, et va se relever talentueux dans cet exercice. Toutes les écuries du Top 14 chutent à Amédée-Domenech, à l'exception du Biarritz olympique, pourtant lanterne rouge qui vient s'imposer en novembre, et le Racing Métro 92, qui arrache le nul un mois plus tard. À l'extérieur, le club briviste détient une triste statistique : il est le seul à ne pas s'imposer loin de ses bases. De bonnes opérations y sont cependant réalisées, comme le bonus défensif décroché en ouverture face au Racing Métro 92, celui contre le Stade français ainsi que celui glané au Stade Marcel-Michelin face au grand rival clermontois. Le CA Brive termine finalement à la 9e place du Top 14, Gaëtan Germain pour sa première saison en Corrèze est meilleur réalisateur du Championnat avec la bagatelle de 299 points marqués. Pour son retour en Challenge européen, Brive parvient à se qualifier pour les quarts de finale, où il est battu par les Anglais de Bath. La saison est marquée sur le plan extrasportif par la maladie du deuxième ligne Olivier Caisso[28], et par la grave blessure de l'ex-Cabiste Alexandre Barozzi[29], qui entraîne une mobilisation sans faille de ses anciens partenaires, par le biais de l'association Soutenir Baro[30].
La saison 2014-2015 est plus difficile pour le CA Briviste. Désormais dernier budget du Top 14, mais malgré cela parmi les meilleurs en matière de gestion, le club n'a une fois de plus que le maintien dans l'élite pour seul objectif. Un objectif qu'il atteint lors de la dernière journée, après un duel à distance épique avec l'Aviron bayonnais. Avant cela, l'équipe aura concédé deux défaites à domicile, mais se sera imposée de belle manière en novembre 2014 sur la pelouse de Montpellier. À nouveau, Gaëtan Germain aura tenu son équipe à bout de bras avec 285 points au compteur. En Challenge européen, Brive réalise la pire campagne de son histoire dans la petite Coupe d'Europe, avec six revers en autant de matches.
L'intersaison 2015 du CAB est marqué par le changement d'équipementier, puisqu'Adidas remplace Otago, qui était avec le club depuis 2010. Le club est assez peu touché par les absences de joueurs lors de la Coupe du Monde 2015, puisque seuls le Fidjien Dominiko Waqaniburotu et le Géorgien Karlen Asieshvili figurent dans leurs sélections respectives. Le club réalise sportivement son meilleur départ en Championnat depuis près d'une décennie. Les Brivistes avec un allant magnifique s'imposent deux fois à l'extérieur et ne sont battus au Stade Amédée-Domenech que par le voisin et rival clermontois. Après treize journées, le CAB est cinquième du Top 14, avec un matelas de 22 points par rapport à la zone rouge. Sur la scène européenne, Brive échoue pour la seconde saison consécutive en poules, après notamment une piètre défaite chez les Russes du Enisey-STM Krasnoïarsk. La phase retour de Championnat est moins prolifique, puisque l'équipe ne connaît que des défaites à l'extérieur et concède un match nul miraculeux dans son antre face au Stade toulousain. Cependant, le CAB se classe à une très belle huitième place, et Gaëtan Germain finit comme en 2013-2014 meilleur réalisateur du Championnat. L'arrière corrézien est même tout proche de l'équipe de France lors de cette saison.
Le CAB retrouve les terrains après une très courte trêve. Il enregistre le retour de Julien Le Devedec désormais International, de même que le pilier Lucas Pointud. Cet exercice 2016-2017 est marqué par deux coups d'éclats à l'extérieur, le premier à Toulon lors de la 3e journée, le second au Stade Marcel-Michelin en avril. Malgré cela, le club termine à nouveau huitième et ne se qualifie pas pour les phases finales. Au terme de la saison, trois joueurs majeurs de l'équipe arrêtent leur carrière: Arnaud Méla le capitaine, Guillaume Ribes et Jean-Baptiste Péjoine, qui aura disputé 294 matchs sous le maillot Briviste. Gaëtan Germain est pour la troisième fois meilleur réalisateur du Championnat, avec 324 points inscrits, mais Brive est la dernière attaque du Championnat (à égalité avec Bayonne), en marquant seulement 41 essais. En Challenge européen, les Coujoux terminent en tête de leur poule mais doivent se déplacer en quarts de finale. Ils sont dominés par Bath, comme trois ans plus tôt. Fabien Sanconnie signe deux essais lors de cette rencontre, quelques semaines après avoir été appelé en équipe de France pour le Tournoi des Six Nations.
La saison 2017-2018 est extrêmement compliquée et chaotique pour le CAB qui débute son exercice par six défaites d'affilée dont trois à domicile. Philippe Carbonneau quitte son poste d'entraîneur des arrières en septembre après la défaite contre le Stade Toulousain. Jean-Baptiste Péjoine intègre le staff quatre mois après avoir arrêté sa carrière de joueur en compagnie de Sébastien Bonnet. Les Blanc et Noir redressent bien la barre au cours de l'automne et quittent la zone de relégation le 2 décembre, au soir de la 12e journée. En Challenge européen, malgré trois défaites en poule (dont une à domicile), le club parvient à se hisser une nouvelle fois en quarts de finale où il est battu par Newcastle. La situation se corse à nouveau en championnat à partir de février, avec trois nouvelles défaites au stade Amédée-Domenech, qui replongent le CABCL dans la zone de relégation. Cette série de mauvais résultats est fatale au manager Nicolas Godignon, qui est écarté en avril. Le 28 avril, le CABCL est mathématiquement dernier et relégué en Pro D2 avant même la dernière journée. Il sera resté cinq saisons consécutives dans l'élite du rugby français. Joueur emblématique de cette période, Gaëtan Germain aura connu une saison en pointillés, à l'image de son club.
Nouvel aller-retour en Pro D2 et nouveau manager (2018-)
Après cette rétrogradation, le club se dote d'un nouveau manager en la personne du Nord-Irlandais Jeremy Davidson, bon connaisseur de la Pro D2 pour avoir entraîné pendant six saisons le Stade Aurillacois. Une recrue phare signe également au club à l'intersaison, l'ouvreur Stuart Olding, rejoint en cours de saison par son compatriote Rory Scholes.
Cette saison parachève l'éclosion du jeune pilier Demba Bamba, champion du monde des moins de 20 ans (et prêté par le Lyon OU), qui est appelé dans le XV de France pour les tests d'automne. Tout comme Amédée Domenech six décennies plus tôt, Demba Bamba est International tout en évoluant en deuxième division. Il honore sa première sélection le 24 novembre face aux Fidji, face à son coéquipier Dominiko Waqaniburotu. Sportivement, le club gagne tous ses matches à domicile mais connait de nombreux échecs à l'extérieur dans un championnat très engagé. Le CABCL parvient néanmoins à s'adjuger la première place de la phase régulière. En demi-finale les Corréziens dominent le RC Vannes (40-20) mais chutent en finale devant l'Aviron bayonnais (19-21) en concédant une pénalité à la dernière minute. Cependant, le club réalise son objectif de la saison, la remontée en Top 14, une semaine plus tard, en dominant en match de barrage le FC Grenoble (13e de Top 14[31], où évolue désormais Gaëtan Germain). Thomas Laranjeira aura magnifiquement pris le relais de l'arrière lors de cette saison, il termine meilleur buteur de Pro D2 avec 346 points inscrits.
La saison 2019-2020 est marquée par la réfection de la pelouse du Stade Amédée Domenech. Coté sportif, les Blanc et Noir retrouvent le Challenge Européen. Les débuts en Top 14 sont marqués par des difficultés à l'extérieur, mais à domicile, les Brivistes se montrent intraitables. Au terme de la 11e journée de Championnat, le CAB occupe la sixième place. En Challenge Européen, malgré un cuisant revers à domicile face à Bristol (0-36), les Blanc et Noir sont un temps à la bagarre pour la qualification, qui n'aura finalement pas lieu. À la trêve, le CAB est neuvième, avec 5 points d'avance sur la place de premier relégable occupée par le Stade Français. Longtemps intraitables à domicile, les Brivistes cèdent toutefois largement face au Racing 92 (20-44) qui met fin à 22 matchs sans défaite à Amédée-Domenech. Le Championnat se poursuit jusqu'à la 17e journée, il est interrompu par l'épidémie de coronavirus qui frappe la planète au début de l'année 2020, et qui provoque un confinement général. Il n'y a en conséquence aucune promotion ni relégation, le CA Brive ayant néanmoins terminé à la neuvième place.
La saison 2020-2021 démarre le 6 septembre. À la suite des conséquences de l'épidémie de coronavirus, les clubs voient dans un premier temps leur capacité d'accueil du public limitée à 5 000 spectateurs. Mais la deuxième vague de la pandémie mondiale touche de plein fouet la France en octobre, ce qui entraîne un second confinement, et un huis clos total lors des rencontres sportives. Le Championnat se poursuit néanmoins, et après deux succès initiaux, Brive connait trois défaites dans son Stadium (contre Toulouse, Clermont et le Racing). Par la suite, ces scories sont compensées par trois victoires à l'extérieur. Le buteur Thomas Laranjeira est blessé une partie de la saison, il est remplacé dans cet exercice par le jeune Enzo Hervé qui s'affirme de façon incontestable au poste d'ouvreur. Malgré deux nouveaux accrocs à domicile en fin de saison, le CABCL termine l'exercice à la onzième place, devançant le barragiste de cinq unités. Quant à la campagne de Challenge européen, qui est organisée suivant un nouveau format, celle-ci est abrégée par l'organisateur. Le variant dit anglais de la Covid-19 est apparu et a touché lors les joueurs de l'Aviron bayonnais (lors d'un match les opposants aux Leicester Tigers). En conséquence, la phase de poule n'aura connu que deux journées au lieu de quatre. Les Brivistes auront connu autant de défaites. A noter que ce variant britannique aura également touché l'effectif cabiste au mois d'avril, ce qui provoqua le report de deux rencontres.
Identité visuelle
Couleurs et maillots
Les couleurs du club, le noir et le blanc, sont rentrées dans l’imaginaire collectif des supporters de rugby français, ont marqué le Championnat et sont un véritable symbole de l’équipe. Elles ont donné au club un de ses nombreux surnoms, les Noirs et Blancs. Il se dit que c’est avec la venue du SCUF à Brive que le club fraîchement créé décida d’adopter ces couleurs qui ne le quitteront plus.
Le maillot domicile est traditionnellement blanc paré de fines rayures noires horizontales qui en font le tour complet. Il arrive aussi que régulièrement les joueurs portent d’autres maillots, toujours noirs ou blancs, lors des matchs de Championnat de France au Stadium en fonction des tenues de l’adversaire rencontré. Pour les matchs européens, il est arrivé que les maillots soient plus originaux et innovants : gris, rose ou encore à rayures dorées.
Logo
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Palmarès
Compétitions nationales | Compétitions internationales |
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Compétitions nationales disparues | Compétitions de jeunes |
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Finales
- Compétitions internationales
On accède à l'article qui traite d'une saison particulière en cliquant sur le score de la finale.
Championnat de France
Date de la finale | Vainqueur | Finaliste | Score | Lieu de la finale | Spectateurs |
SU Agen | CA Brive | 15 - 8 | Stade de Gerland, Lyon | 28 758 | |
AS Béziers | CA Brive | 9 - 0 | Stade de Gerland, Lyon | 31 161 | |
AS Béziers | CA Brive | 13 - 12 | Parc des Princes, Paris | 39 991 | |
1er juin 1996 | Stade toulousain | CA Brive | 20 - 13 | Parc des Princes, Paris | 48 162 |
Challenge Yves du Manoir
Date de la finale | Vainqueur | Finaliste | Score | Lieu de la finale | Spectateurs |
1er juin 1963 | SU Agen | CA Brive | 11 - 0 | Parc des Princes, Paris | 13 000 |
18 mai 1974 | RC Narbonne | CA Brive | 19 - 10 | Stade Yves-du-Manoir, Colombes | |
CA Brive | Section paloise | 12 - 6 | Stade Charléty, Paris |
Coupe de France
Date de la finale | Vainqueur | Finaliste | Score | Lieu de la finale | Spectateurs |
1er juin 2000 | Biarritz olympique | CA Brive | 24 - 13 | Parc Lescure, Bordeaux |
Coupe d’Europe
Date de la finale | Vainqueur | Finaliste | Score | Lieu de la finale | Spectateurs |
CA Brive | Leicester Tigers | 28 - 9 | Arms Park, Cardiff | 41 664 | |
Bath Rugby | CA Brive | 19 - 18 | Parc Lescure, Bordeaux | 36 500 |
Espoirs
Le Championnat de France espoirs a été créé en 2003 et s'adresse aux joueurs de moins de 23 ans jusqu'à l'issue de la saison en cours.
- 2009 : Champion de France élite
- 2013 : Champion de France espoirs niveau 2
Titulaires : Anderson Neisen ; Suliano Paagula 58e, Romain Kusiolek, Baptiste Delage, Sevanaia Galala ; (o) Benjamin Caminati 75e, (m) Nicolas Faltrept (cap.) ; Victor Lebas, Hugues Briatte, Arnaud Alibert ; Jérémy Helmbacher, Tjiuee Uanivi ; Victor Laval, Louis Acosta, Damien Lavergne.
Remplaçants entrés en jeu : Cyril Couturier, Pierre Louvet, Richard Fourcade, Lucas Lyons, Mathias Fernandes, Paul Émile Henry.
Points marqués : 2 essais de Paagula (58e) et B Caminati (75e)
2 transformations de B Carminati (58e et Neisen (75e)
2 pénalités de B Caminati (40e) et Neisen (72e).
Structures
Le stade Amédée-Domenech
Le stade Amédée-Domenech est le stade du CA Brive. Doté de 13 979 places commercialisables les jours de match, ce dernier pourrait voir sa capacité grandir d'ici peu. L’ancien propriétaire du club Daniel Derichebourg avait fait de la rénovation du stade un de ses objectifs. Aujourd'hui, ce projet n'a que partiellement abouti via une petite tribune derrière les poteaux accueillant places assises et loges.
Le centre de performance
Au cours de la saison 2020-2021, le CA Brive s'est doté d'un nouveau centre d'entraînement, appelé centre de performance et situé sous la tribune Élie-Pebeyre, qui comporte des vestiaires réservés à l'équipe première et destinés aux séances d'entraînement, une salle de musculation, des bureaux et salles de réunions ainsi qu'une salle détente et un espace de restauration pour les joueurs. Ces nouvelles infrastructures s'ajoutent à la rénovation du terrain d'entraînement transformé en terrain synthétique dernier cri.
Le centre de formation
Le centre de formation du CA Briviste est situé à côté du Stade Amédée Domenech. Le centre de formation du CABCL est un des plus réputés de France avec celui du Stade toulousain et du Racing 92. Il est agréé par le Ministère de la Jeunesse et des Sports depuis 2002, et classé en catégorie 1 par la commission mixte FFR/LNR[34]. Rattachée à la section professionnelle, elle accueillait 17 jeunes joueurs pour la saison 2012-2013.
De nombreux joueurs professionnels sont passés par cette structure, et plus généralement ont été formés au CA Brive avant d'entamer une carrière dans le monde professionnel ou chez les seniors :
- Demba Bamba
- Alexandre Bias
- Boris Bouhraoua
- Terry Bouhraoua
- Damien Chouly
- Antonie Claassen
- Yves Donguy
- Thibault Dubarry
- Didier Faugeron
- Saia Fekitoa
- Sevenaia Galala
- Sofiane Guitoune
- Cédric Heymans
- Adam Jaulhac
- Vasil Kakovin
- Régis Lespinas
- Thomas Laranjeira
- Guillaume Namy
- Alexis Palisson
- Damian Penaud
- Jonathan Pélissié
- Jefferson Poirot
- Fabien Sanconnie
- Scott Spedding
- Sébastien Vahaamahina
- Elvis Vermeulen
- Pierre Villepreux
- Dimitri Yachvili
Afin de préparer les jeunes joueurs pour leur après-carrière, il existe un Centre d'Excellence au sein du centre de formation[35]. Celui-ci a le double objectif d'offrir aux stagiaires la réussite sportive ainsi que la réussite scolaire et professionnelle.
Le CABCL Association et l'école de rugby
L'association du CABCL fut créée le 15 mars 1910.
L’école de rugby du CA Brive fut fondée en 1950[36]. Elle fut impulsée par Elie Pebeyre, alors joueur et futur grand dirigeant du club. Longtemps, elle apporta un important contingent à l'équipe première. Le CABCL Association a pour objectif le développement et la promotion de la pratique du rugby, ainsi que le tissage entre tous ses membres de liens d’amitié et de solidarité[37]. À ce titre, elle a aussi pour objet de participer à la SASP. L’Association est présidée par José Lopez[38], la responsabilité de l'école de rugby étant assurée par Claude DUPUY (depuis 2014). Le CABCL Association organise chaque été des stages destinés de rugby aux jeunes pratiquants ou non le rugby[39].
Les équipes Féminines, Espoirs, Reichel, Crabos, Cadets Alamercery et Cadets Gaurdemen ainsi que l'école de rugby sont rattachées au CABCL Association.
Équipe féminine
Le CABCL Association a mis sur pied en 2012 une équipe féminine. La section est entraînée par Thierry Vignal et Pierre Delage[40]. Pour leur deuxième saison, les joueuses de Brive sont successivement sacrées championnes du Secteur Sud-Ouest, championnes de France de Fédérale 3 Féminines[41] et enfin championnes du Limousin[42]. La section féminine du CA Brive évolue en Fédérale 1 pour la saison 2019-2020.
Le Pôle d’Arbitrage
Le CABCL Association a créé en octobre 2010 son Pôle d’Arbitrage, tous les clubs de Top 14 étant tenus d'avoir 6 arbitres dans leurs rangs[43]. Cette section est dirigée par Henry Léonat. À ce titre, le club possède un arbitre référent, Bruno Bessot (arbitre international) qui intervient au sein de la section professionnelle. Pour le reste, la notoriété régionale du club lui a permis d’avoir l’aide de plusieurs arbitres du Comité du Limousin de Rugby.
La boutique
Le CA Brive possède une boutique qui se situe dans le centre-ville de Brive-la-Gaillarde. Celle-ci déménage dans la rue de la République à l'été 2015[44]. On y trouve de nombreux produits dérivés à l’effigie du club.
Aspects juridiques et économiques
Organigramme
Depuis 2011, le club est doté d'un comité directeur[45]. Il est dirigé par le président Simon Gillham. Cet ancien responsable du groupe des partenaires nationaux (appelé Premium Club), est assisté de six vice-présidents: Jean-Jacques Bertrand, Christian Terrassoux, Jacky Lintignat, Jean-Pierre Bourliataud, Jean-Luc Joinel et Yves Ponthier. Xavier Ric est quant à lui le Directeur Général. Il dirige le personnel administratif du club, qui comptait 9 salariés en 2012[46].
Évolution du budget
Le budget du CA Brive a connu une augmentation spectaculaire depuis le passage au professionnalisme. En 2007, l'arrivée du groupe Derichebourg et le retour à la présidence du club de Patrick Sébastien entraîna une nette augmentation des moyens financiers. En 2012, sous l'impulsion de Frédéric Gervoson (président du groupe agro-industriel Andros) et de Simon Gillham, le Premium Club vit le jour[47]. Celui-ci rassemble une vingtaine de chefs d'entreprise, hauts responsables économiques et financiers. Ce groupe apporte au club 4 millions d'euros.
Pour la saison 2015-2016, les poids du sponsoring privé, des droits TV et des collectivités sont importants dans le budget du CABCL car ils représentent respectivement 48 %, 26 % et 10 % du budget du club. Les entrées billetterie, quant à elles, participent au budget à hauteur de 11 %, le restant étant comblé par les ventes additionnelles.
Saison | Budget en francs | Budget en euros |
---|---|---|
1911-1912 | 11 000 | 34 300 |
1945-1946 | 1 360 000 | 100 000 |
1976-1977 | 1 680 000 | 890 000 |
1980-1981 | 2 000 000 | 680 000 |
1989-1990 | 6 000 000 | 1 260 000 |
1994-1995 | 9 200 000 | 1 730 000 |
1998-1999 | 27 000 000 | 4 880 000 |
1999-2000 | 29 000 000 | 5 150 000 |
2000-2001 | 28 200 000 | 4 930 000 |
2001-2002 | 5 470 000 | |
2002-2003 | 5 170 000 | |
2003-2004 | 6 660 000 | |
2004-2005 | 7 350 000 | |
2005-2006 | 7 900 000 | |
2006-2007 | 9 280 000 | |
2007-2008 | 14 290 000 | |
2008-2009 | 15 000 000 | |
2009-2010 | 15 330 000 | |
2010-2011 | 13 000 000[48] | |
2011-2012 | 13 650 000[49] | |
2012-2013 | 10 000 000 | |
2013-2014 | 11 090 000 | |
2014-2015 | 13 630 000 | |
2015-2016 | 15 280 000 | |
2016-2017 | 16 400 000 | |
2017-2018 | 17 580 000 | |
2018-2019 | 12 200 000 | |
2019-2020 | 16 800 000 |
Différents statuts et partenariats
Le club vit le jour le 15 mars 1910, mais ne fut déclaré à la sous-préfecture de Brive que le 16 octobre 1912[50]. Durant une très longue période, le CA Brive a été constitué en une association loi de 1901. Son statut changea avec le professionnalisme. Ainsi, en avril 1998, fut créée la société anonyme à objet sportif (SAOS) CABC, qui devint une société anonyme sportive professionnelle (SASP) en juin 2001. Celle-ci est gérée par la société Brive rugby SAS[45]. La SASP est liée par le biais d'une convention à l'association loi de 1901, le « CABCL Association ». Cette structure regroupe le centre de formation ainsi que toutes les équipes représentant le club, jeunes et féminines. Le CABCL Association est présidé depuis 2013 par José Lopez.
Le club a plusieurs partenaires institutionnels. En 1992, c'est à la suite d'un premier partenariat signé avec le Conseil général de la Corrèze, que le club changea de nom pour devenir le CA Brive-Corrèze (CABC). En 1995, la Chambre de commerce et d'industrie de la Corrèze devint à son tour partenaire du club[51]. Fin 2001, la Communauté d'agglomération de Brive vit le jour et s'engagea rapidement aux côtés du CA Brive. La dernière entité institutionnelle à s'être associée au club fut la Région Limousin le 3 septembre 2005. Depuis cette date, celui-ci a pour nom le CA Brive Corrèze Limousin.
Joueurs, entraîneurs et présidents
Joueurs emblématiques[50]
- Horacio Agulla
- Éric Alabarbe
- Éric Alégret
- Lisandro Arbizu
- Roger Arcalis
- Patrice Auboiroux
- Christian Badin
- Pierre Balineau
- Noël Baudry
- Valerio Bernabo
- Claude Besson
- Pierre Besson
- Pierre Bessot
- Mike Blair
- Éric Blanc
- Sébastien Bonnet
- Laurent Bonventre
- Daniel Boulpiquante
- Laurent Burg
- Gérard Burguet
- Damian Browne
- Petru Bălan
- Philippe Carbonneau
- Alain Carminati
- Sébastien Carrat
- Didier Casadeï
- Serge Castiglioni
- Pierre Chadebech
- Antonie Claassen
- Ben Cohen
- Ronnie Cooke
- Jacques Coq
- Richard Crespy
- Jean-Pierre Dales
- Kevin Dalzell
- Barry Davies
- Christian Delage
- Jean-Pierre Delfour
- Frédéric Desnoyer
- Amédée Domenech
- Terry Fanolua
- Didier Faugeron
- Roger Fite
- Peter Fitzsimons
- Riki Flutey
- Scott Franklin
- Claude Freyssinet
- Jacques Genois
- Andy Goode
- Jean-Jacques Gourdy
- Alain Guettache
- Cédric Heymans
- Suka Hufanga
- Auguste Jarasse
- Jean-Luc Joinel
- Gregory Kacala
- Sisa Koyamaibole
- Thierry Labrousse[52]
- Julien Laharrague
- Christophe Lamaison
- Raphaël Lavaud
- Julien Le Devedec
- Poutasi Luafutu
- Marcel Lewin
- Christophe Lucquiaud
- Gérard Magnac
- Olivier Magne
- Andrew Ma'ilei
- Yvan Manhes
- Alain Marot
- Daniel Marty
- Benito Masilevu
- Arnaud Mela
- Joël Merlaud
- Rodolphe Modin
- Vincent Moscato
- Jamie Noon
- Jean Normand
- Luciano Orquera
- Alexis Palisson
- Romuald Paillat
- Sébastien Paillat
- Serge Pasquier
- Élie Pebeyre
- Michel Pebeyre
- Alain Penaud
- Shaun Perry
- Lucas Pointud
- Alix Popham
- Jean Prin-Clary
- Jean-Pierre Puidebois
- Sotele Puleoto
- Marcel Puget
- Guillaume Ribes
- Jean-Claude Roques
- Grant Ross
- Jean-Claude Rossignol
- Laurent Seigne
- Goderdzi Shvelidze
- Thomas Smith
- Jean-Marie Soubira
- John Tait
- Steve Thompson
- Petrisor Toderasc
- Gregor Townsend
- Laurent Travers
- Loïc Van der Linden
- David Venditti
- Ryno Van Der Merwe
- Elvis Vermeulen
- Sébastien Viars
- Pierre Villepreux
- Gerhard Vosloo
- Dominiko Waqaniburotu
- John Welborn
- Michel Yachvili
Matchs joués
Rang | Joueur | Poste(s) | Période | Total de matches disputés | Championnat de France | Coupes nationales | Coupe d’Europe | Challenge Européen |
1 | Jean-Claude Roques | Ouvreur | 1959-1977 | 373 | 247 | 89 | - | - |
2 | Loïc Van Der Linden | 3e ligne aile | 1986-2000 | 356 | 259 | 72 | 12 | 11 |
3 | Jean-Baptiste Péjoine | Demi de mêlée | 2001-présent | 353 | 294 | 11 | 6 | 42 |
4 | Éric Alégret | 2e ligne | 1984-2001 | 349 | 262 | 67 | 14 | 3 |
5 | Alain Penaud | Ouvreur | 1987-1998 et 2001-2005 | 334 | 263 | 43 | 16 | 11 |
6 | Didier Faugeron | Arrière, ailier | 1982-1996 | 323 | 255 | 68 | - | - |
7 | Éric Alabarbe | Pilier | 1981-1996 | 319 | 259 | 60 | - | - |
8 | Richard Crespy | Pilier | 1988-2001 | 311 | 221 | 58 | 14 | 17 |
9 | Rodolphe Modin | Demi de mêlée | 1978-1990 | 286 | 220 | 66 | - | - |
10 | Jacques Genois | 2e ligne | 1971-1984 | 284 | 223 | 61 | - | - |
11 | Jean-Luc Joinel | 3e ligne | 1973-1988 | 279 | 218 | 61 | - | - |
12 | Jean-Pierre Dales | Pilier | 1970-1983 | 277 | 216 | 61 | - | - |
13 | Simon Azoulai | 3e ligne | 2003-2013 | 232 | 185 | 6 | 3 | 38 |
Essais marqués
Rang | Joueur | Poste(s) | Nombre d’essais (en Championnat) |
1 | Jean-Pierre Puidebois | Ailier | 115 |
2 | Pierre Besson | Ailier | 99 |
3 | Didier Faugeron | Arrière, ailier | 93 |
4 | Rodolphe Modin | Demi de mêlée | 59 |
5 | Christophe Deschamps | Ailier | 53 |
6 | Gérard Burguet | 3e ligne aile | 52 |
7 | Alain Penaud | Ouvreur | 44 |
8 | Laurent Desnoyer | Ailier | 43 |
9 | Michel Yachvili | 3e ligne aile | 41 |
10 | Amédée Domenech | Pilier | 36 |
Points buteur inscrits
Rang | Joueur | Nombre de points (en Championnat) |
1 | Jean-François Thiot | 1796 |
2 | Gaëtan Germain | 1211 |
3 | Sébastien Viars | 1056 |
4 | Valentin Courrent | 1044 |
5 | Christophe Lamaison | 693 |
Entraîneurs
Saisons | Entraîneur | Adjoint(s) | Titre(s) |
---|---|---|---|
1910-1911 | Raphaël Lavaud (capitaine-entraîneur) | ||
1921-1923 | Jean Beylie (capitaine-entraîneur) | ||
1929-1933 | Alfred Prévost | ||
1933-1935 | Jean Beylie | ||
1935- | Roger Taddei et Teyssou | ||
1940- | Jean Rey | ||
1942- | Lacoste | ||
1946-1949 | Jean Prin-Clary | ||
1949-1950 | Georges Banizette | ||
1950-1951 | Jean Teilhet | ||
Etienne Cougnenc | |||
1951-1952 | André Jalinat et Roger Taddei | ||
1952-1953 | Etienne Cougnenc | ||
1953-1954 | Etienne Cougnenc | ||
Élie Pebeyre | |||
Noël Baudry | |||
1954-1955 | Paul Chastanet | ||
François Lombard | |||
1955-1956 | Jean-Jacques Durand (capitaine-entraîneur) | ||
1956-1957 | François Lombard | Champion de France de Deuxième Division 1957 | |
1957-1958 | François Lombard | ||
Amédée Domenech (capitaine-entraîneur) | |||
1958-1960 | Yves Noé | ||
1960-1962 | Élie Pebeyre et Amédée Domenech (capitaine-entraîneur) | ||
1962-1963 | Amédée Domenech (capitaine-entraîneur) | finaliste du Challenge du Manoir 1963 | |
1963-1964 | Guy Augey | ||
1964-1965 | Guy Augey | ||
Élie Pebeyre et Amédée Domenech (capitaine-entraîneur) | finaliste du Championnat 1965 | ||
1965-1967 | Élie Pebeyre et Amédée Domenech | ||
1967-1968 | Claude Simon | ||
1968-1969 | Pierre Besson et Jean-Claude Roques (capitaine-entraîneur) | ||
1969-1970 | Pierre Besson et Jean-Claude Roques (capitaine-entraîneur) | ||
Pierre Besson manager | Jean-Claude Rossignol, Marcel Puget, Jean-Claude Roques, Michel Marot | ||
1970-1974 | Roger Bastié | finaliste du Championnat 1972 et du finaliste du Challenge du Manoir 1974 | |
1974-1975 | Gérard Picolo | Michel Marot, Pierre Besson | finaliste du Championnat 1975 |
1975-1977 | Gérard Picolo | ||
1977-1978 | Pierre Seillé | ||
Pierre Besson | |||
1978-1979 | Pierre Besson | ||
1979-1980 | Pierre Besson | Jean-Claude Roques | |
Roger Bastié | |||
1980-1981 | Roger Bastié | ||
Roger Bastié | Gérard Picolo | ||
1981-1982 | Roger Bastié (directeur technique) Michel Yachvili | Jacques Coq | |
1982-1983 | Roger Fite | Alain Zattoni | |
1983-1985 | Jean-Pierre Puidebois | ||
1985-1986 | Michel Marot | Michel Yachvili, Alex Dejardin | |
Michel Yachvili | Alex Dejardin | ||
1986-1987 | Robert Thomas | Alex Dejardin, Pierre Besson | |
1987-1988 | Robert Thomas et Pierre Besson | ||
1988-1989 | Robert Thomas et Pierre Besson | ||
Rodolphe Modin | |||
Pierre Perez | |||
1989-1990 | Jacques Leterre | Pierre Perez | |
1990-1991 | Jacques Leterre | ||
1991-1992 | Jean-Michel Daures | Bernard Vignard | |
1992-1993 | Pierre Villepreux (directeur technique) Jean-Michel Daures | Bernard Vignard | |
1993-1994 | Pierre Villepreux (directeur technique) Jean-Michel Daures | Bernard Vignard | |
Pierre Villepreux (directeur technique) Jean-Michel Daures | |||
1994-1995 | Jean-Michel Daures | Pierre Chadebech (arrières) | |
1995-1996 | Robert Thomas | Didier Faugeron (arrières) , Nick Farr-Jones (conseiller technique) | |
Jean-Pierre Puidebois | Didier Faugeron (arrières) , Nick Farr-Jones (conseiller technique) | ||
Laurent Seigne | Didier Faugeron (arrières) , Bernard Faure (préparateur physique) , Nick Farr-Jones (conseiller technique) | Challenge du Manoir 1996 et finaliste du Championnat 1996 | |
1996-1997 | Laurent Seigne | Pierre Montlaur (arrières) , Bernard Faure (préparateur physique) , Nick Farr-Jones (conseiller technique) | Coupe d’Europe 1997 |
1997-1998 | Laurent Seigne | Pierre Montlaur (arrières) , Bernard Faure (préparateur physique) | finaliste de la Coupe d’Europe 1998 |
1998-1999 | Laurent Seigne | Francis Leta (arrières) | |
1999-2000 | Serge Laïrle | Francis Leta (arrières) | |
Serge Laïrle | Francis Leta (arrières), Jean-François Thiot (arrières) | finaliste de la Coupe de France 2000 | |
2000-2001 | Serge Laïrle | Jean-François Thiot (arrières), Marc Pauron (préparateur physique) | |
2001-2002 | Mark Bakewell | Didier Faugeron (arrières), Laurent Ségura (préparateur physique) | |
Mark Bakewell | Éric Alégret (avants), Didier Faugeron (arrières), Laurent Ségura (préparateur physique) | ||
2002-2003 | Mark Bakewell | Éric Alégret (avants), Didier Faugeron (arrières), Laurent Ségura (préparateur physique) | |
2003-2005 | Didier Faugeron | Éric Alégret (avants), Laurent Ségura (préparateur physique) | |
2005-2006 | Didier Faugeron et Laurent Rodriguez | Laurent Ségura (préparateur physique) | |
2006-2007 | Tim Lane | Laurent Rodriguez (avants), Ludovic Chambriard (arrières), Andrew Richardson (préparateur physique) | |
Tim Lane | Laurent Rodriguez (avants), Richard Crespy (mêlée), Ludovic Chambriard (arrières), Andrew Richardson (préparateur physique) | ||
Tim Lane | Richard Crespy (avants), Ludovic Chambriard (arrières), Andrew Richardson (préparateur physique) | ||
Michel Peuchlestrade | Richard Crespy (avants), Ludovic Chambriard (arrières), Andrew Richardson (préparateur physique) | ||
Jean-Marie Soubira | Richard Crespy (avants), Ludovic Chambriard (arrières), Andrew Richardson (préparateur physique) | ||
2007-2008 | Laurent Seigne (manager) Jean-Marie Soubira | Richard Crespy (avants), Andrew Richardson (préparateur physique) | |
Laurent Seigne (manager) Olivier Magne | Jean-Marie Soubira (arrières), Andrew Richardson (préparateur physique) | ||
Laurent Seigne (manager) Olivier Magne | Jean-Marie Soubira (arrières), David Ellis (défense), Andrew Richardson (préparateur physique) | ||
2008-2009 | Laurent Seigne (manager) | Christophe Laussucq (avants), Ugo Mola (arrières), David Ellis (défense), Bernard Faure et Tim Exeter (préparateurs physique) | |
2009-2010 | Laurent Seigne (manager) | Christophe Laussucq (avants), Ugo Mola (arrières), Bernard Faure (préparateur physique) | |
Ugo Mola | Christophe Laussucq (avants), Didier Casadeï (avants), Bernard Faure (préparateur physique) | ||
2010-2011 | Ugo Mola | Christophe Laussucq (avants), Didier Casadeï (avants), Nicolas Foulquier (préparateur physique) | |
2011-2012 | Ugo Mola | Didier Casadeï (avants), Nicolas Godignon (défense) et Nicolas Foulquier (préparateur physique) | |
2012 - 15/01/2013 | Nicolas Godignon | Didier Casadeï (avants) | |
15/01/2013 - 28/09/2017 | Didier Casadeï (avants), Philippe Carbonneau (arrières) | ||
28/09/2017 - 16/03/2018 | Didier Casadeï (avants), Jean-Baptiste Péjoine (attaque) et Sébastien Bonnet (défense) | ||
16/03/2018 - 2018 | Didier Casadeï (avants) | Jean-Baptiste Péjoine (attaque) et Sébastien Bonnet (défense) | |
2018-2019 | Jeremy Davidson | Didier Casadeï (avants) et Jean-Baptiste Péjoine (arrières) | |
2019-2021 | Marc Dal Maso (avants) et Jean-Baptiste Péjoine (arrières) | ||
2021- | Jean-Baptiste Péjoine (arrières), Goderdzi Shvelidze (mêlée) et Arnaud Méla (touche) |
Présidents (section rugby)
Période | Président |
---|---|
1910-1911 | Pierre Fournial |
1911-1914 | Pierre Lachaud |
1919-1920 | Maillet |
1920-1921 | Quéheillard |
1921-1923 | Jallut |
1923-1924 | Pierre Lachaud |
1924-1925 | Couignoux |
1925-1927 | Lafon |
1927-1928 | Chapoulaud |
1928-1929 | Pierre Lachaud |
1929-1932 | Jeanrot |
1932-1935 | Jean Tribier |
1935-1936 | Bosche |
1936-1938 | Louis Cordelier |
1938-1940 | Marcel Labaudinière |
1940-1942 | Louis Cordelier et Marcel Labaudinière |
1942-1945 | Jean Tribier |
1945-1946 | Pierre Marcou |
1946-1947 | Marty |
1947-1948 | Pierre Marcou |
1948-1951 | Thomas |
1951-1953 | Lucien Lecourt |
1953-1954 | François Teyssier |
1954-1955 | Max Boissière |
1955-1956 | Marty |
1956-1957 | Thomas |
1957-1958 | André Jalinat |
1958-1966 | Jean Dupuy |
1966-1974 | Élie Pebeyre |
1974-1978 | Jacques Deshors |
1978-1983 | Roland Guinjard |
1983-1986 | Maurice Magnac |
1986-1995 | Jean-Jacques Gourdy |
1995-1999 | Patrick Sébastien |
1999-Juillet 2000 | Pierre Dauzier |
Juillet 2000-Juin 2006 | Jean-Claude Penauille |
Juin 2006-Mars 2007 | Robert Rousseau |
Mars 2007-Juillet 2009 | Patrick Sébastien |
Juillet 2009-Novembre 2016 | Jean-Jacques Bertrand |
Novembre 2016- | Simon Gillham |
À sa fondation, le CAB naît de la fusion de deux clubs rivaux, le Football Club Briviste et le Stade Gaillard, respectivement présidés par le docteur Pierre Fournial et par l’avoué Pierre Lachaud. Il est décidé que Pierre Fournial devienne le tout premier président du club. Un an plus tard, pour des raisons professionnelles, il laissera son fauteuil au second nommé, qui l’occupera jusqu’à la Première Guerre mondiale, puis à deux autres reprises, dans les années 1920.
À la fin des années 30, la scission qui agite le rugby français entre partisans du rugby à XIII et partisans du rugby à XV secoue aussi le CA Brive, qui a alors deux présidents : Louis Cordelier pour le XIII et Marcel Labaudinière pour le XV. Après la réunification, Cordelier et Labaudinière se partageront la fonction. Après-guerre, Pierre Marcou fera venir Jean Prin-Clary et amènera le club à sa première demi-finale de Championnat, en 1949.
Après des années 50 difficiles, marquées par une succession de présidents ainsi qu’un passage en deuxième division, le docteur Jean Dupuy est nommé président en 1958. Ce trentenaire va parvenir à redresser sportivement le club, avec le concours d’Élie Pebeyre, ex-gloire du club. Cet ancien ailier international lui succède à la présidence en 1966 et y restera jusqu’en 1982. Entre-temps, le CAB est devenu un club omnisports, dont Pebeyre devient le premier président en 1974, laissant la présidence du rugby à l’industriel Jacques Deshors. Les présidences Dupuy et Pebeyre coïncident avec l’âge d’or du club : trois finales de Championnat et deux de Challenge Yves du Manoir sont disputées entre 1958 et 1982, toutes perdues.
En 1995, à l’orée de l’ère professionnelle, Patrick Sébastien devient Président du club. L’homme de télévision va offrir à Brive ses heures les plus glorieuses, avec un Challenge du Manoir (actuellement le seul grand trophée national de l’histoire du club) en 1996, une finale de Championnat la même année et surtout un titre de champion d’Europe en 1997, symbole de la réussite sportive des années Sébastien. Le club est même tout près de récidiver en 1998, mais échoue en finale. La suite des événements se révèlera néanmoins plus délicate, et aboutira au départ avec perte et fracas de cette forte personnalité.
En 2000, Jean-Claude Penauille se retrouve à la tête du club, après avoir épongé de près du double un déficit d’environ 4,5 millions de francs (près de 700 000 euros) dans lequel se trouvait le club. Il ne peut empêcher la rétrogradation sportive en 2001.
En 2007, alors que le club connaît de graves difficultés sportives, Patrick Sébastien revient au club qu’il ramène en deux saisons en Coupe d’Europe. Mais en octobre 2009, à la suite de nouvelles difficultés sportives et extra-sportives, il démissionne.
De à , le poste de président du CA Brive Corrèze Limousin est occupé par Jean-Jacques Bertrand. Le club connaît des hauts et des bas sous sa présidence : une rétrogradation en 2012 malgré une demi-finale de Challenge européen disputée quasiment au même moment, puis une remontée en Top 14 l’année suivante.
En , Jean-Jacques Bertrand laisse la présidence du CA Brive à son vice-président Simon Gillham. Bertrand reste vice-président et le représentant du CAB auprès des instances de la Ligue[53]. L'équipe connait à nouveau des remous avec un aller-retour en Pro D2.
Effectif 2021-2022
Soutien et image
Supporters
Un seul groupe officiel de supporters du CA Brive existe : l'amicale des 100 % Coujous[54]. Deux autres groupes ont existé par le passé, les Gaillards du CABCL et le Kop Cabiste. Il y a, en France et également à l'étranger, de nombreux supporters indépendants. Brive est une des équipes françaises de rugby les plus supportées dans l'Hexagone.
Le public briviste a la réputation d'être exigeant avec son équipe. Cette exigence est similaire à celle des Français avec l'équipe nationale de football. Une des raisons de cette exigence est que le club n'est jamais parvenu à gagner le Bouclier de Brennus, malgré le fait que de grands joueurs (Amédée Domenech, Jean-Luc Joinel, Olivier Magne, Alain Penaud, Christophe Lamaison) aient joué sous ses couleurs. Les supporters du CABCL sont en revanche très fidèles à leur équipe. Les affluences enregistrées ces dernières saisons au Stade Amédée-Domenech, qu'une grande majorité des supporters nomment toujours le Stadium, sont relativement corrects pour une ville comme Brive-la-Gaillarde, devenue, de par sa population, l'une des plus petites de l'élite du rugby français.
Malgré deux relégations en Pro D2 durant la décennie 2010, la fidélité au club resta intacte chez le peuple coujou. Le club se classa parmi les meilleures affluences du Championnat de deuxième division. Lors des finales d'accession (en 2013 puis en 2019), on nota la présence de très nombreux supporters brivistes bien sûr, mais aussi venus de toute la France pour d'autres pousser leurs favoris vers la victoire. C'était là l'occasion de rappeler que le lien entre le club et ses supporters dépasse très largement les limites d'une ville ou d'un territoire.
Lors de la saison 2011-2012, le feuilleton du rapprochement entre le CAB et l'USA Limoges illustra parfaitement le lien particulier entre les Brivistes et le club. Le projet, initié par le président Jean-Jacques Bertrand[55], visait à fusionner les deux clubs pour former une franchise régionale, chose inédite en France. Spontanément, ce projet rencontra une large et farouche opposition des supporters. Alors que les partisans du projet taxaient leurs adversaires de sectarisme, les opposants (largement majoritaires) organisèrent une mobilisation jamais vue auparavant, montrant ainsi l'attachement viscéral de toute une ville à son maillot. De nombreux amoureux du club, à l'image de Patrick Sébastien[56], déclarèrent préférer voir leur club jouer sous sa forme initiale en Pro D2, plutôt que de voir une franchise régionale "brivisto-limougeaude" évoluer dans l'élite. La mobilisation sans faille de ces derniers fut payante, le président Bertrand retirera son projet un mois plus tard[57].
Rivalités locales et régionales
Le CA Brive a développé, au fil des saisons et des compétitions, des rivalités locales importantes.
Par la distance, son premier rival fut le SC Tulle. Le duel entre les deux clubs reflète la rivalité historique des villes qui les abrite. Ce sont les deux plus importantes de la Corrèze, elles sont distantes de 28 kilomètres seulement. Tulle détient la puissance administrative, avec la préfecture, alors que Brive-la-Gaillarde est le poumon économique et démographique du département, avec un carrefour ferroviaire et autoroutier, ainsi que la présence non loin de la ville d'un aéroport international depuis 2010. De plus, la présence de la Foire du Livre chaque année dans la cité gaillarde lui confère une puissance culturelle importante. Les derbies ont toujours été virulents, ils avaient une saveur particulière car ils se sont toujours déroulés dans un contexte de rugby amateur. Le plus épique d'entre eux fut le dernier, un quart de finale de Championnat de France 1980 qui suscita un enthousiasme inédit dans les deux cités[58]. Depuis, le professionnalisme s'est mis en place, entraînant le SC Tulle dans une régression qui le conduisit jusqu'en Fédérale 3, la cinquième division nationale, alors que les Brivistes connaissaient la gloire nationale et européenne dans les années 1990, puis participaient régulièrement à l'élite du rugby français. À partir de 2008, de nombreux joueurs professionnels du CAB en fin de carrière (Charl van Rensburg, Jérôme Bonvoisin, Cédric Leite, Fabien Domingo et plus récemment l'international anglais Jamie Noon, Simon Azoulai) signèrent au SC Tulle pour lui redonner ses lettres de noblesses. C'est ainsi que le Sporting se hissa en Fédérale 2 en 2010, puis en Fédérale 1 en 2013.
Le CA Brive eut également avec son voisin limougeaud de USA Limoges des relations houleuses. Dès son fondation, le club de la capitale du Limousin (alors appelé la SAU Limoges) fut le principal rival des Coujoux dans la lutte pour le titre régional . Jusque dans les années 1930, où les Cabistes prirent finalement l’ascendant sur les précédents, ces derbys donnaient leu à des parties passablement heurtées. Les deux clubs se recroisèrent beaucoup moins après-guerre. Si la rivalité était toujours présente, celle-ci s’était atténuée avec le temps, pour disparaître avec l’arrivée du professionnalisme.
Les Brivistes ont aussi des relations particulières avec un autre voisin, le Stade aurillacois. C’est contre ce club auvergnat que le CA Brive a remporté la toute première victoire de son histoire, en avril 1910 lors d’un match amical. Par la suite, les deux clubs, distants de 100 kilomètres, se sont rencontrés assez régulièrement, ces dernières années surtout en matches amicaux de pré-saison[59],[60]. Les confrontations sont plutôt à l’avantage des Cabistes. Contrairement au SC Tulle et à l’USA Limoges, Aurillac a su négocier le virage du professionnalisme, et participe régulièrement à la Pro D2 depuis 2001, date de sa dernière saison dans l’élite. Lors de ses passages par la deuxième division, Brive a eu l’occasion de rencontrer son voisin Cantalien[61], avec notamment une demi-finale d’accession en Top 14 en 2013.
Rivalité avec l’ASM Clermont
Au niveau régional, c’est toutefois avec l’ASM Clermont Auvergne que le CA Brive entretient la plus intense rivalité. Ce grand classique du Championnat de France met aux prises les clubs phare de deux régions, le Limousin pour Brive, l’Auvergne pour Clermont. La notion de derby vient du fait que ces deux régions, limitrophes l’une de l’autre, sont assez proches culturellement. Sur le plan sportif, ce sont les Clermontois qui possèdent le meilleur bilan au vu des confrontations.
Autres rivalités nationales
Un des adversaires maudits du CA Brive a longtemps été l’AS Béziers. Dans les années 1970, les joutes entre Biterrois et Brivistes rythmaient les phases finales de Championnat, et tournaient presque toujours à l’avantage des premiers cités. Le CAB perdit ainsi deux finales de Championnat face au club de l’Hérault, sa ‘bête noire’. Si les deux clubs perdirent en standing avec le temps, l’affiche n’en demeurait pas moins un clasico pour eux. En 2005 eut lieu le dernier Brive-Béziers officiel dans l’élite. Les deux clubs ne se rencontrèrent de manière officielle que durant la saison 2012-2013[62], après que les coujoux furent rétrogradés en Pro D2. La première journée opposa justement les deux clubs au Stade de la Méditerranée.
Comme quasiment tous les clubs phares du rugby français, Brive eut toujours affaire au Stade toulousain dans ses tentatives d’être champion de France. Brive parvint plusieurs fois à éliminer les Toulousains en Championnat, mais jamais dans son dernier carré. Deux demi-finales virent la victoire de Toulouse. En 1996, Brive retourna en finale, face aux Stadistes, alors doubles tenants du titre. À nouveau, Brive s’inclina. En 1997, les Cabistes succédèrent aux Toulousains au palmarès de la Coupe d’Europe en battant Leicester. Lors de l’édition suivante, les deux champions d’Europe se retrouvèrent en demi-finale et ne parvinrent pas à se départager après prolongations. Brive se qualifia au bénéfice des essais inscrits. En 2007, un ‘’’match des Légendes’’’[63],[64] réunit les joueurs des deux clubs pour célébrer l’anniversaire de cette rencontre épique. Il est à noter que ces rencontres, lorsqu’elles se déroulent Brive, sont celles qui remplissent le mieux le Stade Amédée Domenech.
Médias
Le CA Brive a ses propres médias officiels, avec un site officiel cabriverugby.com[65], où l'on retrouve la chaîne web du club cabtv. Il possède aussi un compte Twitter[66], une page officielle Facebook[67]. Le club a également une radio officielle, France Bleu Limousin, qui retransmet tous ses matches de Championnat, de même que la radio locale Radio Vallée Vézère. L'actualité du club est relatée dans les journaux locaux La Montagne et Le Populaire du Centre. France Bleu Limousin propose même une émission en partenariat avec La Montagne, Bleu-blanc-noir, diffusée tous les lundis soir, avec deux personnalités du club invitées[68], . En 2012, la volonté d'ancrage régional voulue par les dirigeants du club a poussé l'hebdomadaire La Vie Corrézienne a consacrer une rubrique dédiée au club, intitulée XV Actu.
Partenaires Premium[69]
Partenaires institutionnels[69]
Équipementiers
Le club a connu de nombreux équipementiers dans son histoire. Parmi eux, Kappa fut l'équipementier officiel jusqu'en 2010. À cette date, Otago prit le relais. Le choix de cette société répondait à la volonté d'ancrage régional du club voulue par le président Bertrand. Otago fut en effet fondée en 2007 par un Briviste, Gérard Bothier, qui devint en 2011 vice-président du club. À partir du début de la saison 2015-2016 du Top 14, le CABCL sera équipé par Adidas pour une durée de 5 ans.
Sponsors
Jean-Claude Penauille, dirigeant de la société du même nom, en devient le Président. En 2006, sa société est rachetée par le groupe Derichebourg. Ce dernier procède à deux augmentations de capital, avant de vendre ses parts en juillet 2009. Dès 2010, le directeur général Simon Gilham impulse une politique visant à renforcer l'ancrage régional du club. Le groupe Andros, possédant une usine près de Brive, à Biars-sur-Cère s'engage auprès du club . Durant la saison 2010-2011, KPMG, un cabinet spécialisé dans l'expertise comptable, s'engage aux côtés du club.
Au début de 2013, le groupe Love2recycle.fr rejoint le Premium club national des partenaires du club.
Notes et références
Notes
- Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
- Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
- Pour les joueurs formés au club, année de leur première apparition en équipe professionnelle.
Références
- « Jean Francois Thiot : un pied magique et un record », sur www.allezbriverugby.com.
- Louis Bonnery, Le rugby à XIII le plus français du monde, C.A Brive, Limoux, Cano&Franck, , 489 p. (ASIN B000X3Z932), p. 72
- Les années sombres en R5
- « Rugby à XV - Coupe de France », L'Aurore, (lire en ligne).
- Mérillon 1990, p. 86.
- Mérillon 1990, p. 91.
- Mérillon 1990, p. 97.
- Mérillon 1990, p. 99.
- Mérillon 1990, p. 100.
- Mérillon 1990, p. 104.
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- Le centre d'Excellence, Telim TV
- Historique du CABCL Association
- Présentation du CABCL Association
- Organisation du CABCL Association - Le Président
- Site du CABCL Association
- Équipe féminines, site du CABCL Association
- Les féminines du CABCL Association championnes de France !
- Les féminines réalisent la passe de 3 !
- CABCL Association, le Pôle d’Arbitrage
- La boutique du centre-ville est ouverte !
- site officiel du club
- Rencontre avec les administratifs qui assurent la bonne marche du CAB
- Quand les patrons vont au stade
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- Vers une fusion Brive-Limoges
- Rugby : Patrick Sébastien opposé à un rapprochement Brive - Limoges
- Rugby : le projet de fusion Brive - Limoges abandonné
- 1980 : le sct échouait en quart... contre Brive
- 2007, Brive rencontre Aurillac en amical
- Aurillac Brive : un derby pour se rassurer
- Aurillac Brive : les derbys d'antan
- Béziers Brive : le titre de 1972 fêté à la Méditerranée
- Le Match des Légendes
- Match Des légendes brive-toulouse
- le site officiel
- « Twitter officiel du CABCL »
- « Facebook officiel du CABCL »
- émission Bleu, Blanc, Noir de France Bleu dont La Montagne est partenaire
- « PARTENAIRES OFFICIELS », sur cabrive-rugby.com (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Brive, un grand parmi les grands du rugby, de Thierry Degoulange, édité en décembre 1976. Préface d'Élie Pebeyre, président général du CA Brive, membre du comité directeur de la Fédération française de rugby.
- [Mérillon 1990] Jean Mérillon, Le Challenge Yves du Manoir : Histoire du rugby, Paris, Éditions Chiron, , 335 p. (ISBN 2-7027-0395X)
- Destins croisés de François Duboisset avec la collaboration de Patrick Sébastien.
- Jean-François Bourg, Rugby au cœur : cent ans d'histoire au C.A. Briviste. 1910-2010, Association du CABCL et Amicale des anciens, , 1re éd., 375 p. (ISBN 978-2-7466-1820-6)