Gournay-en-Bray
Gournay-en-Bray est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Pour l’article homonyme, voir Gournay.
Gournay-en-Bray | |||||
![]() La collégiale Saint-Hildevert. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Dieppe | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des 4 rivières (siège) |
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Maire Mandat |
Éric Picard 2020-2026 |
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Code postal | 76220 | ||||
Code commune | 76312 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Gournaisiens | ||||
Population municipale |
6 051 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 582 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 28′ 53″ nord, 1° 43′ 29″ est | ||||
Altitude | Min. 84 m Max. 133 m |
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Superficie | 10,4 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Gournay-en-Bray (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Gournay-en-Bray (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Gournay-en-Bray (bureau centralisateur) |
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Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Gournay-en-Bray se situe dans le pays de Bray, au confluent de l'Epte et de la Morette. Les deux ruisseaux de l'Auchy et de l'Aulnaie, affluents de la Morette, rejoignent également celle-ci sur le territoire de la commune.
Gournay est située à 14 km de Songeons, à 20 km de Forges-les-Eaux, à 25 km de Gisors, à 30 km de Beauvais, à 38 km des Andelys, à 48 km de Rouen et à 99 km de Paris.
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Gournay-en-Bray est desservie par la gare de Gournay-Ferrières située sur la ligne de Paris à Dieppe.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Songeons », sur la commune de Songeons, mise en service en 1951[7] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10 °C et la hauteur de précipitations de 821,2 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, dans le département de l'Oise, mise en service en 1944 et à 28 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Gournay-en-Bray est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Gournay-en-Bray, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[17] et 7 746 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gournay-en-Bray, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (61,7 %), zones urbanisées (24 %), terres arables (9,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3 %), zones agricoles hétérogènes (1 %), zones humides intérieures (1 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Gornai entre 1049 et 1053, Gurnai vers 1060[24].
Toponyme comparable aux innombrables Gournay et Gornac de France et signifiant « bief, pêcherie » sur la base de l'appellatif celtique *gorn > gord[25] et le suffixe celtique localisant bien connu -ako[26] (latinisé en -acum).
Le complément -en-Bray a été ajouté du fait qu'il y avait un risque minime de confusion avec Gournay-le-Guérin dans l'Eure.
Le pays de Bray est une région naturelle de France du Nord-Ouest de la France. À cheval sur les départements de Seine-Maritime et de l'Oise.
Histoire
Des groupements d'habitations existent à Gournay-en-Bray lors de la conquête des Gaules par Jules César, tout comme à Alges, à Saint-Clair-sur-Epte, à Ferrières-en-Bray, à Dampierre-en-Bray, à Elbeuf-en-Bray, à Avesnes-en-Bray, à Neuf-Marché, etc.
En 911, par le traité de Saint-Clair-sur-Epte, Charles III concède à Rollon la région comprise entre « l’Epte et la mer ». Ce dernier confie le pagus de Bray à Eudes de Gournay, le chevalier à l'écu noir.
Gournay se fortifie à partir de 984, avec la construction de la tour Hue construite par Hugues Ier de Gournay.
En 990, Gournay reçoit les reliques d'Hildevert[27], évêque de Meaux. Le seigneur de Gournay décide alors de construire une église qui prend alors son vocable actuel.
En 1066, Hugues II de Gournay et son fils Néel[Note 7] combattent aux côtés de Guillaume le Conquérant à la bataille de Hastings. En raison de leur bravoure Hugues II reçoit des fiefs dans l'Essex et le Suffolk et Néel reçoit plusieurs domaines dans le Somerset près de Bristol et de Bath.
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En 1171, neuf chanoines de l'abbaye Notre-Dame de Bellozanne sont nommés à la paroisse Saint-Hildevert de Gournay permettant à l'église de devenir une collégiale.
En 1174, alors en guerre contre son père, Henri le Jeune et ses alliés, Philippe d'Alsace comte de Flandre, Mathieu d'Alsace comte de Boulogne et Louis VII de France prennent Gournay et font prisonniers Hugues IV de Gournay et 160 hommes ; ils incendient partiellement le château et la collégiale Saint-Hildevert.
La nouvelle église est consacrée le . La foire Sainte-Croix, qui a lieu en septembre, remonte à 1193, quand Hugues V de Gournay revient de croisade.
En [28], Philippe Auguste en guerre contre Jean sans Terre met le siège devant Gournay, après avoir pris Eu et Drincourt. La ville fut reprise après que les troupes du roi de France ont ouvert le barrage qui retenait les eaux de l'Epte et de la Morette qui, une fois libérées, emportèrent les défenses de la ville. Il fait chevalier dans l'église Saint-Hildevert Arthur Plantagenêt, et le fiance à sa fille Marie.
En 1204, le roi de France confisque les domaines d'Hugues V de Gournay qui quitte la France. La ville et le comté appartiennent alors à la couronne de France jusque sous le règne de Louis XI de France qui la donne à la famille d'Harcourt, comtes de Tancarville, avant de passer aux mains des princes d'Orléans-Longueville en 1488 puis à la maison des Montmorency-Luxembourg à partir de 1724[29].
En 1375, la ville subit un incendie qui se termine après une procession des reliques de saint Hildevert.
Durant la guerre de Cent Ans, la ville est occupée durant 41 ans par les Anglais.
En 1435, les troupes anglaises de John FitzAlan, comte d'Arundel sont battues par les troupes françaises commandées par La Hire lors de la bataille de Gerberoy et Jean Poton de Xaintrailles et poursuivies jusqu'au lieu-dit « Les Épinettes », aux abords de Laudencourt, un hameau des environs de Gournay.
Gournay est reprise en 1449 par les troupes royales du roi de France commandées par Louis de Luxembourg comte de Saint-Pol.
Le , le duc de Bourgogne, Charles le Téméraire, prend la ville, la pille et la saccage ainsi que le château de Goulancourt situé à Senantes, celui du Coudray-Saint-Germer, les environs de Gerberoy et le pays de Bray. Le de la même année, Charles de Melun reprend la ville au nom du roi de France.
Le , Henri d'Orléans, duc de Longueville et seigneur de Gournay, ouvre les portes de la ville à Henri IV. Le , la ville, défendue par 700 à 800 hommes, est assiégée par les troupes de la Ligue commandée par Charles de Mayenne. Le , après avoir ouvert une brèche près de la porte Ybert, les ligueurs pénètrent et prennent la ville. Philippe de Marles, seigneur de La Falaise devient gouverneur de Gournay.
En , le maréchal Biron assiège et prend la ville au nom de Henri IV[30]. René du Bec, marquis de Vardes, devient gouverneur de la ville.
Une longue période de paix s'installe dans la région, permettant à la ville de prospérer jusqu'à la Révolution française. De 1789 à 1793, elle fut chef-lieu du district de Gournay. De 1791 à 1794, période d'incertitude, chaque élection municipale apporte un nouveau maire. En 1793, les districts sont supprimés et Gournay devient chef-lieu du canton de Gournay-en-Bray.
En 1791, les paroisses sont regroupées. C'est ainsi que les paroisses Notre Dame de Gournay, Saint-Aubin, Saint-Clair et une partie de celle de Ferrières-en-Bray sont réunies à la paroisse Saint-Hildevert de Gournay.
L'église paroissiale Notre-Dame est fermée en 1792, vendue comme bien national tout comme le prieuré de Saint-Aubin et les églises d'Alges et de Saint-Clair.
Après avoir été une commune à part entière Alges[31] en 1791, Gournay l'absorbe définitivement en l'an III (1794). Au cours de la Révolution française, la commune, alors nommée simplement Gournay, porta provisoirement le nom de Consolation[31]. Cadoudal aurait logé au manoir d'Aché à Saint-Clair-sur-Epte.
Vers 1798, Christophe Potter (1751-1817), homme politique anglais et chef d'entreprise français, établit une manufacture de porcelaine en association avec son bras droit, George Wood. Cette manufacture arrête sa production vers 1811[32].
Du au , durant la guerre de 1870, Gournay est occupée par les Prussiens.
Lors de la Première Guerre mondiale, la ville sert de refuge aux populations belges et françaises des zones de combats ou occupées par l'ennemi. La ville et la région servent de transit aux troupes montant au front et d'hôpital de l'arrière. Le , trois gendarmes de la 3e légion de gendarmerie en poste à Gournay tombent sous les balles d'un commando prussien dans la forêt de Lyons à Neuf-Marché.
Le , le centre de Gournay est presque totalement détruit par les bombardements allemands. La ville est occupée à partir du . Le , Gournay est libérée par les troupes canadiennes. Il a fallu plus de dix ans pour achever sa reconstruction.
La référence au pays de Bray a été ajoutée le au nom de la commune[31],[33].
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[42].
En 2018, la commune comptait 6 051 habitants[Note 9], en diminution de 5,31 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lors du recensement Insee de 2007, Gournay-en-Bray comptait 6 174 habitants (soit une diminution de 2 % par rapport à 1999). La commune occupait alors le 1 580e rang au niveau national, alors qu'elle était au 1 470e en 1999, et le 38e au niveau départemental sur 745 communes.
Le maximum de la population a été atteint en 1975 avec 6 430 habitants.
En 2014, la commune compte 6 533 habitants[44], ce qui dépasse son « record » datant de 1975.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (27,7 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (20,7 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,1 %) est supérieur au taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 46,9 % d’hommes (0 à 14 ans = 19 %, 15 à 29 ans = 19,6 %, 30 à 44 ans = 20,3 %, 45 à 59 ans = 18,5 %, plus de 60 ans = 22,5 %) ;
- 53,1 % de femmes (0 à 14 ans = 14,8 %, 15 à 29 ans = 16,1 %, 30 à 44 ans = 17,9 %, 45 à 59 ans = 18,9 %, plus de 60 ans = 32,2 %)
Les festivités de la Saint-Clair
Chaque année, au mois de juillet, depuis 1953, les Gournaisiens ainsi que les habitants de la commune se réunissent pour célébrer la Saint-Clair organisée par le comité des fêtes de la ville. Au programme, attractions et animations pendant une dizaine de jours. Ces festivités traditionnelles sont marquées par la Cavalcade et le corso de nuit où déambulent différentes associations gournaisiennes, des groupes venant de France ou d'Europe, ainsi que des chars fleuris confectionnés par les bénévoles du comité. Elle se clôt généralement par un feu d'artifice.
Économie et Industrie
- Équipementiers du secteur de l'automobile :
- Autoliv Systèmes de sécurité pour véhicules automobiles (airbags, prétensionneurs, ceintures, réglages en hauteur...)[47]
- MGI Coutier ;
- Antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Rouen ;
- Le groupe Truffaut s'est associé au groupe Jullien. Ainsi la jardinerie de Gournay, route de Paris, est franchisée, mais les employés font toujours partie du groupe Jullien, seule l'enseigne a changé.
Culture locale et patrimoine
La collégiale Saint-Hildevert
La collégiale Saint-Hildevert, en majeure partie du Modèle:S—, se compose d'une nef romane de six travées, munie de bas-côtés, d'un transept et d'un chœur de trois travées, également flanqué de bas-côtés, se terminant par un chevet plat percé d'une grande fenêtre du XIVe siècle. Deux travées du côté droit du chœur sont encore romanes ; elles offrent une élévation identique à celle de la nef. Le reste du chœur a été reconstruit au XIIIe siècle.
Les chapiteaux romans de l'église Saint-Hildevert sont sans doute parmi les plus intéressants de la Haute-Normandie. La plupart d'entre eux sont décorés de palmettes et d'entrelacs ; quelques-uns s'ornent de damiers, de chevrons et de motifs de feuillage plaqués ; d'autres enfin sont décorés de scènes figurées, maladroitement traitées mais souvent très expressives.
L'église Sainte-Hildevert est classée Monument historique depuis 1840[48].
Autres monuments
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- La porte de Paris ou porte Ibert (XVIIIe siècle), inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis 1930[49]. Elle se trouve à l'emplacement d'une ancienne porte fortifiée construite par le duc de Montmorency.
- La fontaine monumentale (XVIIIe siècle), classée Monument historique depuis 1945[50]. Elle est construite en 1779, pour permettre la première adduction d'eau dans le centre de la ville.
- Fortifications de la ville (XIIIe siècle), rue des Remparts et rue Castagne.
- Anciens fossés du Xe siècle, rue du Croquet-Dubosc et boulevard Montmorency.
- Pont sur l'Epte et ancien moulin rue de Ferrières.
- Couvent des Capucins, construit en 1642. Occupé jusqu'en 1789, il accueille successivement les services du chef-lieu de district, la municipalité et le tribunal de commerce.
- L'ancienne Halle au beurre et le Kursaal. Construite en 1821 pour abriter une halle au beurre, elle est rehaussée en 1927 pour créer une salle de spectacle de 586 places en activité jusqu'en 1975, puis 2 salles de cinéma en 1976 (les écrans) au rez-de-chaussée.
Équipements culturels
- Les Écrans, deux salles de cinéma.
- L'Atelier - médiathèque.
Personnalités liées à la commune
- Loys de Robersart (-1430), sire d’Escaillon et de Bruille, général maître et enquêteurs des eaux et forêts du duché de Normandie, chambellan du roi Henri VI d'Angleterre.
- Pierre-Jacques de Turménies, prêtre de l'archidiocèse de Paris, né le à Gournay-en-Bray, non-assermenté et en conséquence enfermé dans la prison de Saint-Firmin, puis massacré le 3 septembre 1792, à 48 ans.
- Stanislas-Marie Maillard (1763-1794), artisan de basses œuvres révolutionnaire français né dans la commune.
- Jean-Marie Eléonor Léopold de Stabenrath (1770-1853), adjudant-général de la Révolution et de l'Empire, né dans la commune[51], mort à Bruquedalle
- Gilles-William Goldnadel (Rouen 1954, a passé toute son enfance sur la commune, ses parents y avaient un magasin de confection, il y a souffert de l'antisémitisme[52].
- Jean-Michel Dupuis (1955), acteur né dans la commune.
- Guy Grosso (1933-2001), acteur ayant habité la commune.
- Julien Courbey (1976-), acteur ayant habité la commune.
Héraldique
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Les armes de la commune de Gournay-en-Bray se blasonnent ainsi :
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Voir aussi
Bibliographie
- Nicolas René Potin de la Mairie, Recherches historiques sur la ville de Gournay (en Bray), Tome Premier, Gournay, Veuve Folloppe, 1842.
- Nicolas René Potin de la Mairie, Supplément aux recherches historiques sur la ville de Gournay-en-Bray, Gournay, Veuve Folloppe, 1844.
- J. E. Decorde, Essai historique et archéologique sur le Canton de Gournay, Paris et Rouen, 1861.
- Nicolas René Potin de la Mairie, Recherches historique, archéologique et biographique sur les possessions des Sires normands de Gournay, le Bray Normand et le Bray Picard, Tome 1, Gournay-en-Bray, Letailleur-Andrieux, 1852.
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Site de l'office de tourisme
- Gournay-en-Bray sur le site de l'Institut géographique national
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Néel ou Nigell.
- Une rue porte son nom à Gournay-en-Bray : « La rue Georges Delatre vient d’être créée : Une nouvelle rue fait son apparition à Gournay : la rue Georges Delatre », L'Éclaireur - La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Songeons - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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- « Station Météo-France Songeons - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Gournay-en-Bray et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Gournay-en-Bray », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Adigard des Gautries - Les noms de lieux de la Seine-Maritime attestés entre 911 et 1066 (suite) [article] page 149
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150).
- Pierre-Yves Lambert, La Langue gauloise, éditions Errance, 1994.
- Connu sous les noms de Hildebert, Hildever ou Hildebertus.
- André Davy, Les barons du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits et introuvables du patrimoine Normand », , 319 p. (ISBN 978-2-91454-196-1), p. 122.
- Document des Archives Départementales concernant le tabellionage à Gournay-en-Bray à lire en ligne.
- Siège et assaut de la ville de Gournay-en-Bray, plan à la plume sur papier entoilé.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Patrice Valfré, C. Potter, le potier révolutionnaire et ses manufactures de Paris, Chantilly, Montereau…, 2012, p. 285).
- « Fiche de la commune», INSEE.
- « GEORGES DELATRE, ancien député de la Seine-Maritime : Nécrologie », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- F. W., « Jean-Lou Pain, ancien maire, ne décroche pas de la vie politique locale », Paris Normandie, (lire en ligne).
- « À Gournay, l’ancien maire Jean-Lou Pain ne regrette pas ses choix : Face aux attaques régulières de l'actuel maire de Gournay-en-Bray, son prédécesseur apporte son point de vue. Jean-Lou Pain ne regrette rien des investissements qui selon lui ont permis à la commune de ne pas mourir », L'Éclaireur - La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ) « Jean-Lou Pain a été à la tête de la ville de Gournay-en-Bray pendant 19 ans. Eric Picard lui a succédé lors des dernières élections municipales. Et entre les deux hommes, les querelles de chiffres font souvent débat et animent les discussions lors des différentes réunions ».
- « Gournay-en-Bray : Éric Picard (53, 18 %) ravit la mairie à Jean-Lou Pain », Paris Normandie, (lire en ligne).
- M. G. Dartois, « Gournay-en-Bray : Eric Picard prend officiellement ses fonctions », L'Éclaireur - La Dépêche, (lire en ligne).
- Raphaël Moury, « Éric Picard brigue un 2e mandat à la mairie de Gournay-en-Bray : Rénovation de la piscine, sortie de la zone d’alerte financière, élections municipales : le maire fait le point sur les dossiers qui font l’actualité de la commune », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
- Sébastien Aliome, « Gournay-en-Bray : Eric Picard est officiellement maire pour un 2e mandat : C'est sans surprise que le maire sortant Eric Picard a été réélu lors de la mise en place du nouveau conseil municipal le lundi 25 mai 2020. Le nombre d'adjoints a été fixé à 7 », L'Éclaireur - La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ) « Eric Picard a recueilli 22 votes en sa faveur tandis que Florence Legendre en glanait 6 (le nombre des membres élus de l’opposition) ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2017 et 2018.
- Données calculées par la commune
- « Évolution et structure de la population à Gournay-en-Bray en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population de la Seine-Maritime en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- https://industrie.usinenouvelle.com/fiche/etablissement/autoliv-france-84500494
- Notice no PA00100676, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00100678, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00100677, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Notice LH de Léopold de Stabenrath », base Léonore, ministère français de la Culture.
- « J’étais le seul juif, je me prenais régulièrement des trempes de la part des petits cathos. J’en ai vraiment souffert mais en même temps, ça m’a tanné le cuir »
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