Meulan-en-Yvelines

Meulan-en-Yvelines est une commune des Yvelines, dans la région Île-de-France, située dans le Vexin français, au confluent avec l'Aubette, sur la rive droite de la Seine, à 16 km environ à l'est de Mantes-la-Jolie.

Meulan-en-Yvelines

L'hôtel de ville.
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Mantes-la-Jolie
Intercommunalité Grand Paris Seine et Oise
Maire
Mandat
Cécile Zammit-Popescu
2020-2026
Code postal 78250
Code commune 78401
Démographie
Gentilé Meulanais
Population
municipale
9 005 hab. (2018 )
Densité 2 603 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 00′ 18″ nord, 1° 54′ 36″ est
Altitude Min. 18 m
Max. 117 m
Superficie 3,46 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Mureaux
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Meulan-en-Yvelines
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Meulan-en-Yvelines
Liens
Site web http://www.ville-meulan.fr/

    Ses habitants sont appelés les Meulanais.

    Géographie

    Situation

    Localisation de Meulan-en-Yvelines dans les Yvelines.

    Meulan-en-Yvelines est une commune riveraine de la Seine, située sur la rive droite du fleuve dans le nord du département des Yvelines, à 16 km environ à l'est de Mantes-la-Jolie, sous-préfecture, à 33 km environ au nord-ouest de Versailles, préfecture du département, et à 40 km à l'ouest de Paris.

    La commune est limitrophe de Vaux-sur-Seine à l'est, de Mézy-sur-Seine et Hardricourt à l'ouest et de Gaillon-sur-Montcient, Tessancourt-sur-Aubette et Évecquemont au nord. Au sud, elle est séparée des Mureaux par la Seine.

    Le territoire communal englobe deux îles de la Seine, l'île du Fort et l'île Belle, cette dernière étant prolongée par l'île de Mézy.

    Le pont aux Perches donnant accès à l'île du Fort.

    Un pont routier, le pont Rhin et Danube, reconstruit en 1957, relie Meulan aux Mureaux.

    Meulan est desservie par la ligne ferroviaire Paris-Saint-Lazare-Mantes-la-Jolie via Conflans-Sainte-Honorine (gares de Meulan-Hardricourt et Thun-le-Paradis).

    Hydrographie

    Urbanisme

    Typologie

    Meulan-en-Yvelines est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[4] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[7],[8].

    Toponymie

    Attestée sous les formes Mellant en 918 [9], Malletensis en 990, Mellent en 1106, Mellentum et Mullentum en 1226[10], puis Mollentum, Mellento ville ou l'on moud le grain ») et Meullan[11].

    Le nom de Meulan est issu du gaulois Mediolanum « plaine du milieu, plein-centre » (comme Milan, mais pas comme Melun dont le nom latinisé est Metlosedum ou Melodunum).

    Pour éviter les confusions possibles avec Melun, le conseil municipal propose depuis 1965 de rebaptiser « Meulan » en « Meulan-sur-Seine », choix entériné par la population, qui l'a préféré par 58 % des réponses à « Meulan-en-Yvelines », lors d'une enquête organisée en 2003[12]. Après le refus de la commission consultative de révision du nom des communes remarquant que Melun est également situé sur la Seine, et une décision du Conseil d'État[12], le Premier ministre signe le le décret de changement de nom de la commune qui transforme « Meulan » en « Meulan-en-Yvelines »[13].

    La pseudo étymologie antique de Meulan dérivant de Locenyus, Locenius aboutissant à Locenes puis Nocennes[14] a été reprise sans vérification chez beaucoup d'auteurs, même contemporains, et n'a jamais été prouvée.

    Histoire

    Antiquité

    À l'origine, Meulan est un port fluvial sur la Seine, et un comptoir commercial gaulois, situé à la frontière entre les Véliocasses au nord et les Carnutes au sud. Ancien lieu de culte et certainement un ancien oppidum gaulois[11], peut-être le peu fiable Locenius[14], qui se trouvait entre le lieu-dit Thun et la berge de la Seine en un lieu nommé la Rive. L'oppidum appartenait aux Carnutes [réf. nécessaire]auxquels les Romains reconnaissaient toute la rive gauche de la Seine au niveau des Yvelines actuelles. La voie romaine de Beauvais à Orléans passait à Meulan et traversait la Seine aux Mureaux avant de poursuivre vers Flins et Maule. Meulan comprend dans son territoire une île autrefois habitée. Au lieu-dit de L’île Belle ont été retrouvés des milliers d’écailles de poisson mais pas d’arrêtes, suggérant ainsi la présence d’une pêcherie où l’on préparait le poisson avant de l’exporter.

    IXe et Xe siècles

    En 840, on y apporta les reliques de saint Nicaise[Lequel ?]. Devenue le siège d'un comté, la ville fut pillée en 878, par les Vikings conduits par Rollon. Les rois de France y avaient des biens ; Charles le Simple céda cinq manses à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Vers le Xe siècle, c'est la capitale des comtes de Meulan. La ville est réunie au domaine royal en 1204 par Philippe Auguste.

    XIe et XIIe siècles

    En 1093, Robert III accorda aux moines de Préau la remise de tous droits sur le vin.

    Donation par Galeran, comte de Meulan, au prieuré Notre-Dame de Gournay d'un muid de sel à prendre à Meulan et de cinq mille harengs à prendre à Pont-Audemer, faite à Beaumont, 1165 (Archives nationales de France).

    En 1168, Robert IV octroya à Meulan une commune composée d'un maire et de douze pairs. À la Pentecôte 1269, le registre du Parlement mentionne un différend entre « Jeanne dame de Roulleboise et Amaury de Meullent »

    XIIIe siècle - Domaine royal - Occupation anglaise

    Réunie au domaine royal en 1203, cette ville devint siège d'une prévôté qui figure au compte de 1234, mais fut comprise dans le douaire de Blanche de Castille (1240-1253), dans celui de Marguerite de Provence (1260-1285), puis dans l'apanage de la maison d'Évreux (1298-1365).

    XIVe siècle

    De Louis de France, comte d'Evreux, dernier fils de Philippe III le Hardi, Meulan passa en 1319 à son fils Philippe III, roi de Navarre et comte d'Evreux, puis en 1343, à la mort de ce dernier, à son fils Charles II de Navarre dit Le Mauvais[15].

    Les Anglais s'en emparèrent en 1346. Redevenue propriété de Charles le Mauvais, la ville fut assiégée par Bertrand Du Guesclin qui la reprit, le , pour le compte du roi de France, quatre jours après avoir conquis la ville de Mantes-la-Jolie[16]. Au traité d'Avignon de 1365, Charles II de Navarre dut accepter d'échanger les villes de Meulan et Mantes contre Montpellier[17]. Les conditions financières de cet échange provoquèrent de nombreux conflits entre le roi de Navarre et Charles V qui durèrent jusqu'en 1375[18].

    XVe siècle

    Le duc de Bourgogne, en 1417, s'empare de Meulan. Au début de l'année 1423, le sire de Graville et les chevaliers partisans de Charles VII prennent Meulan par surprise. La possession de la ville donnant aux dauphinois[19] les moyens d'intercepter toutes les communications par eau entre Paris et la Normandie, les Parisiens s'armèrent et se joignirent aux gens de guerre anglais, normands et picards qui étaient sous les ordres de Jean de Lancastre, duc de Bedford, et mettent le siège de la ville qui se rend au bout de deux mois de siège[20]. En 1435, c'est un parti d'Armagnacs qui s'empare de Meulan.

    En 1474, Louis XI donne à son conseiller Olivier De Neckere le surnom d'Olivier Le Daim et lui concède le comté de Meulan.

    XVIe et XVIIe siècles

    Le duc de Mayenne tenta vainement, en 1590, de prendre d'assaut le fort situé dans l'Ile de Meulan.

    En 1638, Louis XIII y autorisa la création d'un monastère d'Annonciades.

    XIXe et XXe siècles

    À la Révolution l'ancienne église gothique de Saint-Nicolas est convertie en halle au blé.

    En 1900, le comité des Jeux olympiques d'été, par l'intermédiaire du Cercle de la voile de Paris, a choisi le plan d'eau de Meulan pour accueillir les épreuves de nautisme. Ce même plan d'eau accueillit de nouveau les épreuves de nautisme des Jeux olympiques d'été de 1924.

    Le , les troupes américaines arrivant par Les Mureaux franchissent la Seine sur des pontons, perdent un char à Meulan, puis continuent leur progression en direction de Condécourt et Longuesse[21].

    En 1970, création de la cité HLM du Paradis.

    Politique et administration

    Instances administratives et judiciaires

    La commune de Meulan-en-Yvelines est le chef-lieu du canton de Meulan et est rattachée à la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise. Elle est aussi incluse dans le territoire de l'opération d'intérêt national Seine-Aval[22].

    Sur le plan électoral, la commune est rattachée à la septième circonscription des Yvelines.

    Sur le plan judiciaire, Meulan-en-Yvelines fait partie de la juridiction d’instance de Mantes-la-Jolie et, comme toutes les communes des Yvelines, dépend du tribunal de grande instance ainsi que du tribunal de commerce sis à Versailles[23],[24].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    février 1790 juin 1790 Antoine Challan   Magistrat
    juin 1790 mai 1792 Mathieu Ybert    
    mai 1792 décembre 1792 Pierre Henri Drouet    
    décembre 1792 novembre 1793 Antoine Challan   Magistrat
    novembre 1793 décembre 1794 Jean Dutartre    
    juillet 1795 1797 Antoine Lasseray    
    1797 mars 1813 Jean Dutartre    
    mai 1813 mars 1830 Achille Poulain    
    mai 1830 décembre 1830 André Elisabeth Vallery Chenou[25]
    (1769-1843)
      Directeur des contributions directes, propriétaire
    Commissaire du gouvernement en Toscane
    octobre 1831 décembre 1840 Hippolyte Léon Gabrié[26]
    (1802-1879)
      Notaire, agent d'assurance
    décembre 1840 janvier 1849 Isidore Crespin    
    janvier 1849 octobre 1849 Simon Caperon    
    novembre 1849 avril 1860 Fructidor Leroux    
    juillet 1860 septembre 1874 Jean Jacques Jules Lecomte Droite Notaire
    Conseiller général de Meulan (1867 → 1877)
    Révoqué
    octobre 1874 janvier 1880 Pierre-Arthur Coquerel    
    mars 1880 septembre 1884 Albert Jozon Républicain Docteur en droit, notaire
    Conseiller général de Meulan (1877 → 1911)
    octobre 1884 mai 1892 Denis Roussel Républicain  
    mai 1892 avril 1894 Albert Jozon Républicain Docteur en droit, notaire
    Conseiller général de Meulan (1877 → 1911)
    avril 1894 mai 1900 Charles Bellangé Socialiste  
    mai 1900 mai 1908 Albert Jozon Républicain
    puis Rad.
    Docteur en droit, notaire
    Conseiller général de Meulan (1877 → 1911)
    mai 1908 janvier 1909 Charles Bellangé Socialiste  
    janvier 1909 juin 1911 Albert Jozon Rad. Docteur en droit, notaire
    Conseiller général de Meulan (1877 → 1911)
    Décédé en fonction
    juin 1911 décembre 1919 Théodore Renout    
    décembre 1919 novembre 1921 Pierre Seguin    
    décembre 1921 octobre 1925 Léon Lamy    
    octobre 1925 juillet 1935 Gustave Peupin    
    juillet 1935 mars 1940 Raymond Bézard PDP Inspecteur d'assurances
    Conseiller général de Meulan (1936 → 1940)
    avril 1941 mai 1945 Yves Moy    
    mai 1945 mai 1953 Léon Boivin    
    mai 1953 mars 1965 Raymond Thiriet    
    mars 1965 juin 1966 Jean Sorbier PSU Démissionnaire
    juin 1966 mars 1985
    (décès)
    Brigitte Gros[27] FGDS puis
    UDF-Rad.
    Résistante, journaliste et militante féministe
    Sénatrice des Yvelines (1973 → 1985)
    Conseillère générale d'Aubergenville (1967 → 1973)
    Conseillère régionale
    Décédée en fonction
    mars 1985 février 1994 Marie-Thérèse Pirolli DVD  
    février 1994 mars 2014[28] Guy Poirier[29] PS Président de la CC Vexin-Seine (2006 → 2011[30])
    mars 2014[31],[32] En cours
    (au 27 mai 2020)
    Cécile Zammit-Popescu DVD Fonctionnaire, ancienne assistante parlementaire
    Conseillère départementale des Mureaux (2015 → )
    10e vice-présidente de Grand Paris Seine et Oise (2016 → 2020)
    1re vice-présidente de Grand Paris Seine et Oise[33] (2020 → )
    Réélue pour le mandat 2020-2026

    Jumelages

    Meulan-en-Yvelines est une ville jumelée avec :

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[35].

    En 2018, la commune comptait 9 005 habitants[Note 3], en augmentation de 0,14 % par rapport à 2013 (Yvelines : +1,62 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 2541 9261 8391 7491 8501 9411 9011 9071 928
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 0482 1812 3072 3402 3742 5642 7432 7922 728
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 6812 6802 7882 7483 1123 3183 3893 1143 695
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    4 3544 5808 4868 8328 1018 3948 7278 7738 988
    2017 2018 - - - - - - -
    8 9909 005-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,4 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,4 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 47,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,9 %, 15 à 29 ans = 22,4 %, 30 à 44 ans = 24,1 %, 45 à 59 ans = 18 %, plus de 60 ans = 14,8 %) ;
    • 52,4 % de femmes (0 à 14 ans = 18,9 %, 15 à 29 ans = 20,8 %, 30 à 44 ans = 22,1 %, 45 à 59 ans = 18,3 %, plus de 60 ans = 20 %).
    Pyramide des âges à Meulan en 2007 en pourcentage[38]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    1,2 
    3,6 
    75 à 89 ans
    7,3 
    10,9 
    60 à 74 ans
    11,5 
    18,0 
    45 à 59 ans
    18,3 
    24,1 
    30 à 44 ans
    22,1 
    22,4 
    15 à 29 ans
    20,8 
    20,9 
    0 à 14 ans
    18,9 
    Pyramide des âges du département des Yvelines en 2007 en pourcentage[39]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    0,9 
    4,3 
    75 à 89 ans
    6,6 
    11,2 
    60 à 74 ans
    11,6 
    20,3 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,1 
    30 à 44 ans
    21,5 
    19,9 
    15 à 29 ans
    18,9 
    21,9 
    0 à 14 ans
    19,8 

    Économie

    Meulan-en-Yvelines se caractérise par un tissu économique marchand dense, essentiellement dû à son passé historique de point de passage obligé des itinérants entre le Vexin et la vallée de la Seine. Ainsi, Meulan-en-Yvelines offre une diversité de commerces de bouche, d'artisanat en tout genre et d'enseignes commerciales de plus grande taille implantées en périphérie où l'espace autorise l'implantation de ce type de commerces. Meulan-en-Yvelines développe également une activité tertiaire tournée vers l'hôtellerie et les services.

    Son économie est fragile du fait de la faible surface de la commune.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Saint-Nicolas.
    • Église Saint-Nicolas, rue de l'Église (classée monument historique par arrêté du [40]) : C'est, depuis la Révolution française, la seule église de la ville. Derrière sa sobre façade néo-classique de 1764, accostée d'un clocher purement fonctionnel de la même année, et derrière ses murs latéraux délabrés sans aucun caractère, se dissimule un édifice gothique édifié en deux campagnes au troisième quart du XIIe siècle et au premier quart du XIIIe siècle, en ce qui concerne les deux premières travées. L'église Saint-Nicolas se distingue surtout par son plan à déambulatoire sans chapelles rayonnantes, et sans transept. Assez curieusement, les quatre piliers cylindriques du rond-point de l'abside portent des chapiteaux à volutes d'angle d'un style roman archaïque. Sinon, l'on trouve des chapiteaux gothiques à feuilles d'eau et à feuilles d'acanthe de bon niveau, et encore sept voûtes d'ogives à grosses nervures subsistant de la première campagne de construction. Cependant, l'église est restée inachevée, et l'étage des fenêtres hautes n'a jamais été construit. Le vaisseau central est donc sombre. Au premier quart du XVIe siècle, l'on s'est résolu à le couvrir de voûtes situées à un niveau inférieur à celui initialement prévu, ce qui a conduit à la condamnation des fenêtres latérales provisoires. En plus, l'église souffre depuis plusieurs siècles de l'instabilité du terrain, et les voûtes des deux premières travées ainsi que le mur du bas-côté sud ont dû être refaits en 1765. Cette campagne a conduit à un appauvrissement de l'architecture, mais a le mérite de ne pas avoir introduit d'éléments de style néo-classique dans l'espace intérieur, qui reste donc entièrement gothique. Les claveaux des anciennes voûtes ont été réemployés. Plus problématiques, sur le plan esthétique, sont les remaniements et ajouts des années 1870. Depuis, le sanctuaire est affublé de balustrades d'un style très lourd plaquées devant les murs hauts, et une chapelle de la Vierge néo-gothique s'ouvre depuis la travée d'axe du déambulatoire[41].
    • Vieux pont sur l'Île-Belle (il date de 1150) dit aussi pont aux Perches (inscrit monument historique par arrêté du [42]) : ce pont, auquel il manque quatre arches, donne accès à une ferme du XIXe siècle; il appartient à la commune.
    • Le pont Saint-Côme qui franchit la Seine sur une longueur de 55 mètres entre l'île Belle et l'île du Fort.

    Patrimoine pictural

    • Le Pont de Meulan, tableau d'exception visible dans la mairie de Meulan-en-Yvelines par Léon Gustave Ravanne, peintre post-impressionniste.
    • Statue (en square) en l'honneur de Pierre Dac, inaugurés en présence de l'humoriste et de son ami et collègue Francis Blanche.

    Personnalités liées à la commune

    • Olivier le Daim (vers 1428-1484), conseiller du roi de France Louis XI, fut anobli et fait comte de Meulan en récompense des services rendus.
    • Jean-Paul Bignon (1662-1743), abbé, membre de l'Académie française, grand commis de l'État, prédicateur de Louis XIV et bibliothécaire du roi, mort à Meulan où il avait sa résidence dans l'île Belle.
    • Antoine Didier Jean-Baptiste Challan (1754-1831), magistrat et homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles, né à Meulan.
    • Sophie de Condorcet (1764-1822), femme de lettres française, née à Meulan
    • Claude Ursule Gency (1765-1845), général français de la Révolution et de l'Empire, né à Meulan, il défendit sa ville natale contre les Cosaques en 1814. Sa tombe se trouve dans le cimetière communal.
    • Pierre Daru (1767-1829), homme de lettres (Académie française) et commissaire général de l'Empire, très proche de Napoléon 1er (son nom est gravé sous l'Arc de Triomphe).
    • Georges Nicolas Marie Létang (1788-1851), général français, né à Meulan. Sa tombe se trouve dans le cimetière communal.
    • Étienne Arnal (1794-1872), comédien français, né à Meulan.
    • Adolphe d'Archiac (1802-1868), géologue et paléontologue français. Son corps fut retrouvé dans la Seine à Meulan en 1869.
    • Michel-Louis Victor Mercier (1810-1891), sculpteur, né à Meulan.
    • Victor Vignon (1847-1909), artiste peintre, mort à Meulan en son domicile au 17, rue de Beaujolais et inhumé au cimetière de Meulan.
    • Victor-Constant Michel (1850-1937), général, chef de l'état-major de 1911 à 1914, a vécu à Meulan de 1919 à sa mort en 1937 ; il est enterré dans le cimetière communal[43].
    • Léon Gustave Ravanne (1854-1904), peintre de la Marine, né à Meulan. Post-impressionniste, élève de Léon Bonnat ; reçu dans l'ordre de la Légion d'honneur en 1900.
    • Paul Valery (1871-1945), écrivain. Berthe Morisot et Eugène Manet achètent la propriété « Le Mesnil », sur les bords de Seine, en aval de Meulan. Leur fille Julie Manet hérite de la propriété en 1895. Les couple Ernest Rouart et Julie Manet, et le couple formé de sa cousine Jeannie Gobillard et son mari Paul Valery (1871-1945) sont très liés. Les deux familles partageront leurs vacances dans cette propriété et Julie Manet laissera les portes du Mesnil ouvertes au couple Valéry-Gobillard jusqu'à ce que la mort les sépare.
    • Robert Jallet (1890-1945), Résistant, né à Meulan.
    • Maurice Thiriet (1906-1972), compositeur de musique, né à Meulan. Son frère, Raymond Thiriet, a été maire de Meulan.
    • Madeleine Lavanture (1913-1940), peintre, prix de Rome en 1938.
    • Brigitte Gros (1925-1985), femme politique et femme de lettres française, ancien maire de Meulan.
    • Marcel Lachiver (1934-2008), professeur d'université, auteur de nombreux ouvrages dont Les années de misère, la famine au temps du Grand Roi, couronné par l'Académie française, et le Dictionnaire du monde rural, riche de 45 000 mots, a écrit plusieurs ouvrages d'histoire locale sur Meulan et sa région.
    • Nelly Olin (1941-2017), femme politique française a résidé Meulan où elle est morte à son domicile.
    • Laurent Romejko animateur de télévision né le à Meulan.
    • Arnaud Boetsch, tennisman, numéro 1 français en 1995, né le à Meulan.
    • David Douillet, né en 1969, judoka, plusieurs fois champion du Monde et champion olympique notamment, s'est marié le à Meulan, où il réside (quartier Paradis). Devenu ministre des Sports en 2011.
    • Bruno Guillon, né en 1971, animateur de la matinale de Fun Radio, habitant de Meulan.
    • Nicolas Fargues, né en 1972 à Meulan, écrivain.
    • Mounir Obbadi, né le à Meulan, footballeur franco-marocain, joue actuellement au Stade Lavallois.
    • Elie Konki, né en 1992 à Meulan, boxeur champion de France des poids coqs en 2018 et 2019.
    • M'Baye Niang, footballeur, né en 1994 à Meulan.
    • Abdoulaye Doucouré, footballeur professionnel, né en 1993 a Meulan et évoluant au club de Watford Football Club.
    • Ferland Mendy, footballeur professionnel, né en 1995 à Meulan et évoluant au Real Madrid.

    Les comtes de Meulan

    • 1005-1069 : Galéran III († 1068), vicomte puis 1er comte de Meulan, frère du précédent marié à Ode
    • 1069-1077 : Hugues III († 1080), fils du précédent, entre dans les ordres en 1077
    • 1077-1081 : Adeline de Meulan († 1081), sœur du précédent mariée vers 1045 à Roger Ier de Beaumont († 1094), vicomte du Roumois et seigneur de Beaumont. Chargé de la protection de la Normandie pendant la conquête de l'Angleterre.
    • 1081-1118 : Robert Ier de Meulan († 1118), comte de Meulan et comte de Leicester marié à Elisabeth de Vermandois (1085 – 1131), dame d'Elbeuf, fille de Hugues Ier et d'Adélaïde de Vermandois
    • 1118-1166 : Galéran IV de Meulan (1104 – 1166), fils du précédent marié à Agnès de Montfort (1123 – 1181), fille d'Amaury III, comte de Montfort-l'Amaury et d'Agnès de Garlande
    • 1166-1204 : Robert II de Meulan († 1204), fils du précédent marié à Mathilde de Cornouailles
    • 1182-1191 : Galéran V de Meulan († 1191), fils du précédent, co-comte marié à Marguerite de Fougères.

    Les comtes de Meulan étant des fidèles partisans du roi d'Angleterre, Philippe II Auguste confisque le comté en 1204. Il est rattaché au Domaine royal, et constitué en douaire puis en apanage royal.
    En 1474, Louis XI donne à son conseiller Olivier De Neckere le surnom d'Olivier Le Daim et lui concède le titre de comte de Meulan.

    les baillis et capitaines de Meulan

    1370, P. de Sermoise [44]; <1415, Guillaume le Bouteillier, conseiller et chambellan du roi Charles VI; 1413-1418, Guillaume L'Estendart, seigneur d'Olivet, Panetier du roi[45]; Guillaume de Chaumont, chevalier, capitaine par intérim au même temps que les précédents, vers 1413, ainsi que Louis Waregnier, qui remplit les mêmes fonctions de 1413 à 1419[46]; 1420, Pierre de Véronnet, Gilbert d'Humphreville[47]; 1421-1424, Jehan Falstoff, gouverneur du Maine et de l'Anjou (le "Falstaff" de Shakespeare)[48]; 1427, Thomas Kingston[49]; 1430, Richard Marbury[50]; 1449, Robert Flocques[51]; 1465, Hector du Sel, chevalier, avait été mariée à la fille de Guillaume le Vicomte, garde et capitaine de Mantes pour Henri V[46]; 1477-1480, Olivier Le Dain[52]; 1499, Philibert de la Plattierre, chevalier, sieur des Bordes[53]; 1498-1518, Jean de Châteaubriant, seigneur d'Espinay[54];

    Affaire célèbre

    La condamnation à mort en 1773 de Catherine Ozanne, pendue[55] sur la place publique de Meulan, pour infanticide à la suite d'un déni de grossesse.

    Héraldique

    Les armes de Meulan-en-Yvelines se blasonnent ainsi :

    d'azur semé de fleurs de lys d'or, au chef échiqueté d'or et de gueules de quatre tires

    C'est une composition entre les lys de France, attribués à la ville par Henri IV en 1590, et les armes des anciens comtes de Meulan.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Edmond Bories, Histoire du canton de Meulan, Paris, , 763 p.
    • Marcel Lachiver, Histoire de Meulan et de sa région, Meulan, Marcel Lachiver, , 431 p..
    • Marcel Lachiver, La population de Meulan du XVIIe au XIXe siècle, Juziers, Sevpen, , 339 p.
    • Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, Préface de Paul-Louis Tenaillon, président du Conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des Sciences morales, des Lettres et des Arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328).
    • Eugène Lefèvre-Pontalis, Monographies des églises de Juziers, Meulan et Triel, Versailles, Cerf et fils, imprimeurs de la Préfecture, , 46 p. (lire en ligne)
    • Bruno Ramirez de Palacios, Charles dit le Mauvais : Roi de Navarre, comte d'Evreux, prétendant au trône de France, Le Chesnay, Bruno Ramirez de Palacios, , 530 p. (ISBN 978-2-9540585-2-8)
    • Émile Réaux, Histoire du comté de Meulan, Meulan, L. Delatour,
    • Madeleine Arnold Tétard, Petite histoire des rues, ruelles, chemins, places de Meulan, éditions du Valhermeil, , 72 p. (ISBN 978-2-905684-81-3)
    • Madeleine Arnold Tétard, L'île du Fort de Meulan : des origines à nos jours, Juziers, éditions MAT, , 192 p. (ISBN 2-9524910-0-3, notice BnF no FRBNF40117036)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. Stéphane Gendron -Les noms des lieux en France: essai de toponymie - Page 90
    10. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
    11. Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, Préface de Paul-Louis Tenaillon, président du Conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des Sciences morales, des Lettres et des Arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328), Page 240
    12. Actualité, www.ville-meulan.fr consulté le 2 février 2011
    13. « Décret n° 2010-772 du 8 juillet 2010 portant changement du nom de communes », Journal officiel de la République française (consulté le ).
    14. REAUX (Émile) Histoire de Meulan (1868), p. 15.
    15. Ramirez de Palacios 2015, p. 42.
    16. Ramirez de Palacios 2015, p. 223.
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    19. partisans du dauphin
    20. Histoire de France par Henri Martin
    21. Guy et Serge Paris, « 1939-1945 De la Vallée de la Seine au Vexin », Le Petit Journal de Sagy, 1994, extrait cité par le bulletin municipal de Tessancourt de décembre 1994 http://www.tessancourt-sur-aubette.com/sections.php?op=viewarticle&artid=12
    22. « Les communes et les intercommunalités du territoire de l’OIN Seine Aval », Epamsa (consulté le ).
    23. « Tribunal d'instance de Mantes la Jolie - Liste des communes et cantons », Cour d'appel de Versailles (consulté le ).
    24. « Tribunal de grande instance de Versailles - », Cour d'appel de Versailles (consulté le ).
    25. Fiche généalogique André Elisabeth Vallery CHENOU, sur Geneanet
    26. Fiche généalogique Hippolyte Léon GABRIE, sur Geneanet
    27. Hendrik Delaire, « Meulan : l’hommage à Brigitte Gros, ancienne maire et résistante », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne).
    28. Christian Meyze, « Municipales: pas facile de partir après tant d'années! Exemple à Meulan (78) : Aujourd'hui ou demain, la plupart des conseils municipaux vont élire leur nouveau maire. Beaucoup de maires sortants, battus, vont devoir passer la main. Une étape souvent difficile à vivre », France 3 Paris Île-de-France, (lire en ligne).
    29. Maxime Fieschi, « Guy Poirier (PS) surprend et se représente à Meulan », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne).
    30. « Guy Poirier quitte la présidence de la communauté de communes », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne).
    31. Maxime Fieschi, « Municipales : Meulan passe à droite après 20 ans de mairie PS », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne).
    32. Amos Reichman, « Potion à maire à Meulan-sur-Yvelines : Habitat social, démocratie locale, culture… la divers droite Cécile Zammit-Popescu, élue en mars, fait table rase du passé socialiste », Libération, (lire en ligne).
    33. « Le conseil communautaire mandature 2020-2026 : Cécile Zammit-Popescu », sur gpseo.fr
    34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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    36. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 1999, 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    38. « Évolution et structure de la population à Meulan en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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    40. « Église Saint-Nicolas », notice no PA00087538, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    41. Philippe Oudin, « L'église Saint-Nicolas de Meulan », Mémoires de la Société historique et archéologique de Pontoise, du Val d'Oise et du Vexin, Pontoise, vol. LXIX « 1980 », , p. 5-38 (ISSN 1148-8107).
    42. « Petit pont », notice no PA00087539, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    43. Fabien Dézé, « Victor-Constant Michel, un général visionnaire mais désavoué », Le Courrier des Yvelines, , p. 31.
    44. MORIN-PONS Catalogue analytique des archives de M. le baron de Joursanvault (1838), t. 1, p.228.
    45. AUBERT de La CHESNAYE-DESBOIS (F.-A.) Dictionnaire de la noblesse: contenant les généalogies, l'histoire & la (1773), t. 6, , p. 161.
    46. BORIES (Ed.) Histoire de Meulan (1906), p. 53, 285.
    47. La Présence anglaise en France. Journal des Savants (1993), p. 91, 105.
    48. DUPONT-FERRIER (Gustave) Galia regia ou Etat des officiers royaux des bailliages et des sénéchaussées de 1328 à 1515 (1954), t. 4, p. 84.
    49. Société archéologique et historique de l'Orléanais (1892), t. 23, p. 654.
    50. SAINT-ANTOINE (Hippolyte Daniel de) Biographie des hommes remarquables de Seine-et-Oise depuis le commencement ... (1837), p. xxxii.
    51. Notes sur les sceaux parisiens des Archives Nationales, Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France (1874), p. 47.
    52. Bulletin de la Commission royale d'histoire. Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique. (1846), p. 366.
    53. CASTELNAU (Michel de) Mémoires: Illustrez et augmentez de plusieurs commentaires, Bruxelles (1731), t. 2, p. 308.
    54. DUPONT-FERRIER (G.) Gallia Regia, ou État des officiers royaux des bailliages et des sénéchaussées de 1328 à 1515 (1954), t. 4, p. 87.
    55. (fr) « Arrêt de la cour de parlement »: « Arrest de la Cour de Parlement qui condamne Catherine Ozanne à être pendue dans la Place publique de la Ville de Meulan, pour avoir celé sa grossesse et son enfantement, avoir ensuite pris son enfant, l’avoir porté et jetté au bord de la rivière, et par-là occasionné sa mort. Fait en Parlement le vingt-sept août mil sept cent soixante-treize. Collationné, Prot., signé Vandive ». Site=books.google.fr (consulté le 2 juin 2010).
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