Philippe III de Navarre
Philippe d'Évreux ( – ), surnommé « le Noble » ou « le Sage », est comte d'Évreux et, du chef de son épouse, roi de Navarre de 1328 à sa mort, sous le nom de Philippe III. Bien qu'il ne soit à sa naissance qu'un membre d'une branche cadette de la famille royale française, il parvient à gagner de l'importance lorsque la lignée des Capétiens directs s'éteint et acquiert, au nom de son épouse Jeanne II de Navarre, le trône ibérique et plusieurs fiefs français.
Philippe III de Navarre | |
Philippe III de Navarre. | |
Titre | |
---|---|
Roi de Navarre de iure uxoris | |
– (15 ans, 5 mois et 15 jours) |
|
Avec | Jeanne II |
Couronnement | , en la cathédrale de Pampelune |
Prédécesseur | Charles Ier |
Successeur | Jeanne II |
Comte d'Évreux et de Longueville | |
– (24 ans, 3 mois et 28 jours) |
|
Prédécesseur | Louis d'Évreux (Évreux) Enguerrand de Marigny (Longueville) |
Successeur | Charles II |
Comte d'Angoulême et de Mortain | |
– (7 ans, 6 mois et 2 jours) |
|
Prédécesseur | Domaine royal français |
Successeur | Charles II |
Biographie | |
Dynastie | Maison capétienne d'Évreux-Navarre |
Nom de naissance | Philippe d'Évreux |
Date de naissance | |
Date de décès | |
Lieu de décès | Jerez de la Frontera (Grenade) |
Père | Louis d'Évreux |
Mère | Marguerite d'Artois |
Conjoint | Jeanne II de Navarre |
Enfants | Jeanne de Navarre Marie de Navarre Blanche de Navarre Charles II Agnès de Navarre Philippe de Navarre Jeanne de Navarre Louis de Navarre |
|
|
Monarques de Navarre | |
L'avènement de Philippe et Jeanne met fin à l'union personnelle qui existe entre la France et la Navarre depuis 44 ans. Bien qu'ils aient tous deux une revendication importante à la couronne de France, Philippe et Jeanne deviennent des puissants vassaux du roi Philippe VI de Valois. Les deux époux règnent avec efficacité et énergie sur leur trône navarrais. Malgré les réticences des Navarrais à accepter Philippe comme roi aux côtés de Jeanne, il est en particulier crédité d'avoir amélioré la législature de son royaume. Le couple réside principalement dans ses domaines en France mais passe suffisamment de temps en Navarre pour y être populaire.
Philippe soutient activement son cousin Valois dans les premières années de la guerre de Cent Ans. Pendant son règne avec son épouse, Philippe se concentre toutefois sur les voisins ibériques de la Navarre. Cet intérêt le pousse à rejoindre la croisade menée contre le royaume de Grenade, durant laquelle il succombe à la maladie ou à ses blessures.
Biographie
Succession capétienne
Philippe est le fils de Louis d'Évreux, fils du roi de France Philippe III le Hardi par sa seconde épouse Marie de Brabant. Louis est le fondateur de la maison d'Évreux tandis que son épouse Marguerite d'Artois appartient à une autre branche des Capétiens directs, la maison d'Artois. Les Évreux sont impliqués dans les négociations entourant la succession du roi de France Louis X, neveu de Louis d'Évreux. À sa mort soudaine en 1316, Louis X n'a qu'une fille, Jeanne. Cette situation sans précédent met fin au « miracle capétien ». La famille maternelle de Jeanne, la maison de Bourgogne, revendique la couronne de France en son nom, mais c'est en définitive l'oncle paternel de la jeune fille qui accède au trône sous le nom de Philippe V. Ce dernier écarte également la jeune Jeanne de la succession au royaume de Navarre, qui a été incorporée à la France par la reine Jeanne Ire, mère de Louis X et Philippe V[1].
Philippe V est finalement contraint de négocier le statut de sa nièce[2]. Lui et la famille maternelle de Jeanne parviennent à un accord le . Philippe propose le mariage de la jeune Jeanne avec Philippe d'Évreux, pour une dot de 15 000 livres et le droit d'hériter de la Champagne et de la Brie si le roi Philippe vient à mourir sans descendant mâle[2]. Une dispense papale est nécessaire pour le mariage de Jeanne et de Philippe d'Évreux, car Jeanne a à peine 7 ans au moment des noces. Le mariage entre Jeanne de Navarre et Philippe d'Évreux est célébré le [3]. Jeanne est ensuite confiée à la garde de la reine Marie de Brabant, la grand-mère de Philippe d'Évreux qui vit retirée dans son douaire à Mantes[4]. Bien qu'ils vivent alors l'un près de l'autre, Jeanne et Philippe ne sont pas élevés ensemble en raison de leur différence d'âge[5]. Leur mariage n'est consommé qu'en 1324[6]. De son côté, le jeune Philippe d'Évreux hérite à la mort de son père Louis en 1319 du fief d'Évreux en Normandie. Comme il est âgé de seulement 13 ans, son oncle Charles de Valois est chargé de l'administration de ses terres jusqu'à sa majorité[7].
Philippe V meurt sans héritier mâle en 1322 et est remplacé sur le trône par son frère Charles IV[3]. Ce dernier épouse en 1324 Jeanne, une des sœurs cadettes de Philippe d'Évreux. Charles meurt lui aussi sans héritier mâle le , ce qui met fin à la ligne des Capétiens directs[8]. Depuis la mise à l'écart des femmes en 1316 puis en 1322, la succession par le parent mâle le plus proche est désormais établie[8]. Philippe d'Évreux et son cousin Philippe de Valois sont les candidats au trône de France avec la plus forte revendication, tandis que le roi d'Angleterre Édouard III le réclame en tant que neveu de Charles IV par sa sœur. Les arguments du jeune roi d'Angleterre sont vite écartés puis les pairs désignent Philippe de Valois car plus mûr et plus proche de Charles IV[9]. La Maison de Valois monte ainsi sur le trône en la personne de Philippe VI, qui invite immédiatement son cousin d'Évreux à son conseil[10]. Les Valois n'ont aucune revendication sur la Navarre, la Champagne et la Brie car ils ne descendent pas de la reine Jeanne Ire de Navarre[11]. Philippe VI persuade Jeanne et Philippe d'Évreux de renoncer à la Champagne et la Brie, car il veut les empêcher d'encercler Paris[12]. En échange, il leur cède les comtés de Longueville, de Mortain et d'Angoulême[13].
Accession au trône de Navarre
La mort de son oncle Charles IV en février 1328 laisse Jeanne comme seule héritière directe de la Navarre, d'autant qu'aucun prétendant ne vient alors lui contester ses droits. Les Navarrais, mécontents des gouverneurs autoritaires nommés par Paris, sont ravis de mettre fin à l'union personnelle entre la Navarre et la France créée par le mariage en 1284 de Jeanne Ire de Navarre et Philippe IV le Bel[13]. Les nobles de Navarre tiennent une assemblée générale en mars puis en , où ils reconnaissent Jeanne et son époux comme leurs souverains. L'ascension sur le trône de la Maison d'Évreux sous l'égide de Philippe III est importante car elle constitue une nouvelle ère dans l'histoire de la Navarre, désormais libérée du gouvernement de la France[14].
Tandis que le droit héréditaire de Jeanne sur la couronne est unanimement accepté, le rôle de Philippe n'est pas clair. Seule Jeanne est invitée à Pampelune pour régner sur son nouveau royaume. Philippe est entièrement ignoré mais il est déterminé à établir sa propre autorité[15]. Les deux époux mènent en des négociations chacun de leur côté[16]. Finalement, le suivant, le pape Jean XXII publie une bulle dans laquelle il reconnaît Philippe comme roi de Navarre[14]. Ce qui suscite encore débat est le rôle de Philippe au cours du couronnement. Les seigneurs navarrais insistent pour que Jeanne seule, en tant que « reine naturelle », soit élevée sur un bouclier et couronnée, arguant que « personne ne peut être élevé s'il n'est pas un seigneur naturel »[16]. Les nobles acceptent toutefois que Philippe prenne part au gouvernement du Royaume. Philippe n'est pas satisfait, car il pense que sa position sera affaiblie s'il n'est pas couronné avec Jeanne. Les légistes du couple invoquent le Nouveau Testament pour défendre les droits de Philippe car « la tête de la femme est l'homme », tout en assurant que Jeanne a consenti à renforcer la position de son époux[17].
Finalement, Jeanne et Philippe sont tous deux couronnés, oints par l'évêque Arnaud de Barbazan et élevés sur un bouclier à la cathédrale de Pampelune le [17]. Ils sont les premiers monarques de Navarre à être couronnés. L'utilisation de couronnes et sceptres est une innovation dans la cérémonie, importée des Capétiens en France. Bien qu'ils prennent une place aux cérémonies des monarques navarrais suivants, ces éléments n'ont aucune signification aux yeux des Navarrais en 1329, pour lesquels le serment est l'acte principal[18].
En , Philippe et Jeanne signent une charte dans laquelle il est précisé que Jeanne est « la véritable et naturelle héritière » de la Navarre, mais où il est ajouté que « tout le royaume de Navarre obéira à son consort »[19]. Le rôle de Philippe est désormais reconnu[19]. Néanmoins, les Navarrais ajoutent une clause selon laquelle Jeanne et Philippe devront renoncer à la couronne aussitôt qu'ils auront 21 ans, ou ils seront contraints de payer une somme de 100 000 livres[20]. Placer une limite au règne d'un monarque constitue à l'époque une condition extraordinaire et sans précédent[21].
Politique domestique
Petit-fils de roi mais élevé pour devenir un simple comte, Philippe prend tout de même son statut de monarque avec sérieux[22]. Complètement impréparé à son rôle de souverain, il réussit à s'acquitter de la tâche en apprenant les coutumes, la langue et les institutions de son nouveau royaume[10]. Sa présence au conseil de Philippe VI pendant plusieurs mois en 1328 l'a certainement aidé à se familiariser aux prérogatives et devoirs d'un monarque. Philippe III gagne rapidement la renommée d'être un souverain efficace[23]. Son accomplissement le plus célèbre demeure l'amélioration des Fueros (Libertés) de la Navarre en 1330[23].
Jeanne et Philippe quittent la Navarre en . Ils y retournent en et y restent jusqu'en . Il s'agit alors de la plus longue visite d'un monarque navarrais en son royaume depuis 1274. Le couple demeure toutefois la plupart du temps dans ses fiefs français ainsi que dans leur palais parisien, d'où ils peuvent assumer leur fonctions de princes du sang auprès de Philippe VI. Philippe III s'assure néanmoins que son image en Navarre reste positive. Il va même seul en Navarre à plusieurs occasions, tandis que la « reine naturelle » administre ses comtés en France[24].
Jeanne II et Philippe III de Navarre coopèrent étroitement pendant leur règne[25]. En dehors des 85 décrets royaux préservés pendant cette période, 41 documents ont été promulgués en leurs noms[26]. Pourtant, les sources suggèrent que Philippe était plus actif dans certains domaines du gouvernement, en particulier la législation[25]. Il signe 38 décrets seul, sans en référer à son épouse[27]. Seuls six documents ont été promulgués exclusivement au nom de Jeanne[27]. Les époux sont célébrés pour leur implication active sur les affaires navarraises, même pendant leurs absences, ainsi que pour avoir placé les intérêts de la Navarre au-dessus de leur patrie, la France. Le couple s'arrange par ailleurs pour que les coutumes et lois navarraises soient respectées et que les citoyens du Royaume soient plus directement impliqués dans la gestion de leur royaume[23].
Des projets économiques sont entrepris par Philippe et Jeanne pendant leur règne. Les forteresses royales sont réparées pendant leur règne[25]. Le système d'irrigation dans les champs arides autour de Tudela est construit avec le soutien financier du couple[25]. Ils sont par ailleurs déterminés à faire appliquer le renforcement législatif en Navarre, notamment en ordonnant la prise de sanctions à l'encontre des meneurs des émeutes anti-juives qui ont eu lieu avant leur couronnement ainsi que le versement d'indemnités aux victimes[28]. Un problème récurrent auquel le couple royal doit faire face reste le banditisme, qu'ils s'efforcent d'aborder dès le début de leur règne. Leur dévouement à servir la justice a conduit les chroniqueurs à les dépeindre comme « un bon roi et une bonne reine biens aimés de tous dans leur royaume »[29].
Philippe confisque les terres de Mixe et Ostabarret au profit de la couronne. Ces terres ont longtemps appartenu aux vicomtes de Tartas en Guyenne, qui rendaient hommage aux rois de Navarre. En 1338, le vieux vicomte Guitard d'Albret meurt et est remplacé par Bernard Ezi V d'Albret. Ce dernier refuse de rendre l'hommage à Philippe, qui envoie Juan de Rosas, châtelain de Saint-Jean-Pied-de-Port, occuper Garris, le chef-lieu de Mixe, et administrer ce territoire en son nom. La noblesse locale est agitée par cette décision et une nouvelle armée de 200 troupes est envoyée sous le commandement de Guillem Arnalt de Irumberri y rétablir l'ordre. Philippe rattache les terres et les revenus confisqués au domaine royal[30].
Relations extérieures
En , Philippe III, alors reconnu roi de Navarre depuis seulement quelques semaines, est au côté du roi de France Philippe VI pour mener la répression de la révolte des Karls[31]. Le , Philippe VI écrase les rebelles flamands à la bataille du Mont-Cassel à laquelle figurent 39 bannières à ses côtés, dont celle du roi de Navarre[32]. À l'issue de cette victoire française décisive, Philippe VI confesse à son cousin de Navarre qu'il lui doit et la victoire et la vie.
Par la suite, Philippe concentre essentiellement sa politique extérieure vers ses voisins ibériques[33]. Un traité de paix est signé à Salamanque le avec la Castille[34]. Il entame par ailleurs des négociations autour des fiançailles de sa fille aînée Jeanne avec Pierre, héritier du trône d'Aragon, dès 1329[35]. Pierre IV épouse finalement Marie, sœur cadette de Jeanne, qu'il préfère. Pour permettre ce mariage, Jeanne se fait religieuse à l'abbaye de Longchamp en 1337 à l'âge d'onze ans et renonce l'année suivante à ses droits sur le royaume de Navarre au profit de sa sœur. Elle reçoit en dédommagement une rente de 1000 livres, assise sur la seigneurie de Mantes[36].
De 1328 à 1331, Philippe III et Philippe VI de Valois correspondent avec le roi Alphonse XI de Castille à propos d'une croisade contre le royaume de Grenade mais cette idée est progressivement abandonnée à cause de la réticence du roi de France[37]. Le , l'archevêque de Rouen Pierre Roger prêche à Paris un sermon de croisade devant une assemblée de nobles en présence de Philippe VI. Après ce sermon, le roi de France prend la croix et, avec le roi de Navarre, le duc de Brabant, le duc de Bourgogne et le duc de Bourbon, fait vœu d'aller en Terre sainte afin d'y ressusciter le royaume de Jérusalem[38]. Il est finalement décidé de rediriger la croisade contre Grenade, mais l'instabilité grandissante entre France et Angleterre empêche sa concrétisation[39].
Au mois de , tandis que Philippe III se trouve en France, la Navarre subit une série de raids de la part de la Castille. Cette violence s'escalade et aboutit à une guerre en octobre. Bien que les hostilités n'aient été produites ni par Philippe ni par Alphonse XI, ce dernier se sent tenu de mener son armée contre la Navarre. Philippe dépêche auprès du roi de Castille l'archevêque de Reims Jean II de Vienne. Alphonse accepte de négocier la paix. Le , un traité est signé à Las Cuevas[33]. Philippe ayant reçu pendant ce bref conflit l'assistance militaire de Gaston II de Foix-Béarn, il décide d'envoyer à son allié une compensation financière[40].
Malgré le règlement de la succession du trône de France en 1328, les tensions s'aggravent entre Philippe VI et Édouard III. En 1337, ce dernier revendique ce qu'il considère comme être son héritage maternel. En 1339, Philippe III de Navarre est aux côtés de Philippe VI ainsi que des rois Jean Ier de Bohême et David II d'Écosse lorsque l'armée française vient à la rescousse de Cambrai, assiégée par Édouard III. Il s'agit d'un des premiers engagements militaires de la guerre de Cent Ans[41].
Croisade et mort
Philippe retourne en Navarre en 1342 et en 1343, apparemment en préparation d'une croisade contre le royaume musulman de Grenade. Il a probablement senti qu'il s'agissait de son devoir en tant que souverain d'un royaume ibérique[42]. Philippe s'arrange toutefois pour que ses propres sujets musulmans, notamment à Tudela, ne soient pas attaqués par l'armée croisée[43]. Philippe arrive au siège d'Algésiras en avec 100 chevaliers, 300 fantassins mais surtout une large quantité de vivres — on relève de la viande, du jambon, du vin et de l'orge — qu'il a faits importer du golfe de Gascogne. Lorsque son compagnon d'armes Gaston II de Foix-Béarn abandonne le siège en , il essaie sans succès de convaincre Philippe de le suivre[44].
Au début du mois de septembre, Philippe tombe malade, après avoir été blessé par une flèche selon les rapports[42]. Alphonse XI lui propose ses propres médecins, qui conseillent à Philippe de changer de régime alimentaire. Le roi de Navarre préfère cependant le conseil de son propre physicien, qui lui affirme qu'il doit continuer à manger de la viande et boire du vin. Philippe obéit et se retire du siège[44]. Il ne va pas plus loin que Jerez de la Frontera, où il trépasse le [24]. Son cadavre est ramené à Pampelune pour y être enterré[45], bien que son cœur soit enterré au couvent des Jacobins de Paris. Sa veuve reçoit en novembre une lettre de condoléances du pape Clément VI[44]. Elle continue de régner sur la Navarre jusqu'à sa mort en 1349, date à laquelle son fils aîné Charles II lui succède[46].
Mariage et descendance
Le , Philippe d'Évreux épouse Jeanne de Navarre, fille de Louis X et de Marguerite de Bourgogne. Mariés au château du Séjour du Roy à Charenton, ils y habitent jusqu'à leur mort[47]. Ils eurent huit enfants :
- Jeanne (1326-1387), religieuse à l'abbaye de Longchamp ;
- Marie (1329-1347), mariée en 1338 à Pierre IV d'Aragon, et postérité ;
- Blanche (1331-1398), mariée en 1350 à Philippe VI de Valois, roi de France ;
- Charles II le Mauvais (1332-1387), comte d'Évreux et roi de Navarre, et postérité ;
- Agnès (1334-1396), mariée en 1349 à Gaston III Fébus, comte de Foix et vicomte de Béarn, d'où un fils ;
- Philippe de Navarre (1336-1363), comte de Longueville ;
- Jeanne (1339-1403), mariée en 1377 à Jean Ier, vicomte de Rohan, et postérité ;
- Louis de Navarre (1341-1376), comte de Beaumont-le-Roger.
Ascendance
Notes et références
- Woodacre 2013, p. 53.
- Woodacre 2013, p. 55.
- Woodacre 2013, p. 57.
- Woodacre 2013, p. 56, 71.
- Woodacre 2011, p. 197.
- Woodacre 2013, p. 71.
- Kooper 2002, p. 91.
- Woodacre 2011, p. 69.
- Rogers 1999, p. 249.
- Rigaudière 1995, p. 30.
- Woodacre 2013, p. 59.
- Woodacre 2011, p. 70.
- Woodacre 2011, p. 71.
- Woodacre 2011, p. 72.
- Monter 2012, p. 58.
- Woodacre 2013, p. 62.
- Woodacre 2013, p. 63.
- Mugueta Moreno et Tamburri Bariain 2007, p. 182–85.
- Woodacre 2013, p. 63-64.
- Woodacre 2013, p. 64.
- Woodacre 2013, p. 65.
- Woodacre 2011, p. 286.
- Woodacre 2011, p. 275.
- Woodacre 2011, p. 195.
- Woodacre 2013, p. 66.
- Monter 2012, p. 59-60.
- Monter 2012, p. 60.
- Woodacre 2013, p. 66-67.
- Woodacre 2011, p. 276.
- Mugueta Moreno 2007, p. 211.
- TeBrake 1993, p. 11.
- Viard 1922, p. 368.
- Woodacre 2013, p. 69.
- Woodacre 2013, p. 69, 198.
- Woodacre 2013, p. 68-69.
- Marie-Laure Surget, « Mariage et pouvoir : réflexion sur le rôle de l'alliance dans les relations entre les Évreux-Navarre et les Valois au XIVe siècle (1325-1376) », Annales de Normandie, vol. 58, nos 1–2, , p. 34 (DOI 10.3406/annor.2008.6192, lire en ligne).
- Jones 1995, p. 398.
- O'Callaghan 2011, p. 155.
- Setton 1976, p. 179.
- Azcárate Aguilar-Amat 1989, p. 805–07, 815, 830.
- Sumption 1999, p. 255.
- Housley 1986, p. 61.
- Linehan 1995, p. 619.
- O'Callaghan 2011, p. 199–201.
- Arias Guillén 2012, p. 157.
- Woodacre 2011, p. 226.
- Jean Emmanuel Charles Nodier, La Seine et ses bords, p. 89.
Bibliographie
- Fernando Arias Guillén, « El linaje maldito de Alfonso X: conflictos en torno a la legitimidad regia en Castilla (c. 1275–1390) », Vínculos de Historia, vol. 1, , p. 147–63 (lire en ligne).
- Pilar Azcárate Aguilar-Amat, « La guerra de 1335 entre Castilla y Navarra », Hispania, vol. 49, no 173, , p. 805–40.
- Pilar Azcárate Aguilar-Amat et Manuel Fernando Ladero Quesada, « Aportación y muerte de Felipe de Evreux en la cruzada de Algeciras (1343) », dans Eduardo Ripoll Perelló, Manuel Fernando Ladero Quesada, Actas del II Congreso Internacional "El Estrecho de Gibraltar", Ceuta, 1990, vol. 3, Madrid, [détail de l’édition], p. 61–76.
- José Goñi Gaztambide, « La matanza de judíos en Navarra, en 1328 », Hispania Sacra, vol. 12, no 23, , p. 5–33.
- Isabelle Guyot-Bachy, La diffusion du Roman des roys avant la Guerre de Cent Ans : le manuscrit de Pierre Honoré, serviteur de Charles de Valois, Rod, (ISBN 90-420-0834-2).
- Norman Housley, The Avignon Papacy and the Crusades, 1305–1378, Oxford University Press, .
- Michael Jones, « The Last Capetians and Early Valois Kings, 1314–1364 », dans Michael Jones, The New Cambridge Medieval History, c.1300–c.1415, vol. 6, Cambridge, Michael Jones, , p. 388–421.
- Peter Linehan, « Castile, Navarre and Portugal », dans Peter Linehan, The New Cambridge Medieval History, c.1300–c.1415, vol. 6, Cambridge, Michael Jones, [détail de l’édition], p. 619–50.
- Marianne Mahn-Lot, « Philippe d'Évreux, roi de Navarre, et un projet de croisade contre le royaume de Grenade (1329–1331) », Bulletin Hispanique, vol. 46, no 2, , p. 227–33 (DOI 10.3406/hispa.1944.2977, lire en ligne).
- (ca) Fermín Miranda García, Felipe III y Juana II de Evreux, Pampelune, Editorial Mintzoa, (ISBN 978-84-85891-93-1).
- Fermín Miranda García, Guerra santa y cruzada en el estrecho : El occidente peninsular en la primera mitad del siglo XIV, Madrid, Sílex, (lire en ligne), « Felipe III de Navarra y el viaje de Granada ».
- William Monter, The Rise of Female Kings in Europe, 1300–1800, Yale University Press, .
- Íñigo Mugueta Moreno et Pascual Tamburri Bariain, « Coronación juramentada: Navarra, 1329 », Príncipe de Viana, vol. 68, no 240, , p. 169–90.
- Íñigo Mugueta Moreno, « La nobleza en Navarra (siglos XIII–XIV): una identidad militar », Iura Vasconiae, vol. 4, , p. 189–238.
- Joseph F. O'Callaghan, The Gibraltar Crusade : Castile and the Battle for the Strait, Philadelphie, University of Pennsylvania Press, .
- Albert Rigaudière, « The Theory and Practice of Government in Western Europe in the Fourteenth Century », dans Albert Rigaudière, The New Cambridge Medieval History, c.1300–c.1415, vol. 6, Cambridge, Michael Jones, , p. 17–41.
- (en) Clifford J. Rogers, The Wars of Edward III : Sources and Interpretations, Woodbridge, Boydell and Brewer, , 384 p. (ISBN 0-85115-646-0, lire en ligne).
- Kenneth M. Setton, The Papacy and the Levant, 1204–1571 : The Thirteenth and Fourteenth Centuries, vol. 1, Philadelphie, American Philosophical Society, .
- (en) Jonathan Sumption, The Hundred Years War : Trial by Battle, vol. 1, Woodbridge, University of Pennsylvania Press, , 384 p. (ISBN 0-85115-646-0).
- William H. TeBrake, A Plague of Insurrection : Popular Politics and Peasant Revolt in Flanders, 1323–1328, Philadelphie, University of Pennsylvania Press,
- Elena Woodacre, The Queens Regnant of Navarre : Succession, Politics, and Partnership, 1274-1512, Palgrave Macmillan, , 267 p. (ISBN 978-1-137-33914-0).
- Elena Woodacre, The Queen and her consort : succession, politics and partnership in the Kingdom of Navarre, 1274-1512, Bath Spa University, .
- Jules Viard, « La guerre de Flandre (1328) », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 83, , p. 362–82 (DOI 10.3406/bec.1922.448676).
- Portail du Moyen Âge tardif
- Portail du royaume de France
- Portail de la Navarre
- Portail de la monarchie