1649 en France

Cette page concerne l’année 1649 du calendrier grégorien.

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Écu à la mèche longue, 1649.
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Événements

 Sommaire :  Haut - Janvier - Février - Mars - Avril - Mai - Juin - Juillet - Août - Septembre - Octobre - Novembre - Décembre 

Janvier

  • 1er janvier : Dubuisson-Aubenay : « Ce premier jour de l’an, froid noir et couvert, tendant à dégel. La Reine fut aux Jésuites de la rue Saint-Antoine, à vêpres, pour la célébration du nom de Jésus, et au sermon de l’abbé de Chanvallon, neveu de l’archevêque de Rouen, qui prêcha une heure et demie avec approbation et admiration de tout le monde. »[1]
  • 4 janvier : conseil décisif pour la sortie de la cour hors de Paris. Il se tient chez Monsieur, qui est victime d’une attaque de goutte[2]. Le cardinal Mazarin est pour le départ. Monsieur et Condé sont réticents.
  • 5 - 6 janvier : nuit des Rois, la Cour se réfugie à Saint-Germain-en-Laye[3]. La reine fête les rois, couche Louis XIV et son frère, le duc d’Anjou. Après minuit, elle se couche, puis se relève et fait lever le roi et son frère. Elle emprunte avec eux un escalier dérobé qui conduit au jardin du Palais-Royal. Les carrosses préparés par Beringhen les attendent et les conduisent au cours la Reine. La reine-mère et ses enfants y retrouvent les princes, Mme de Villeroi, Villequier, capitaine des gardes de quartier, Guitaut, capitaine des gardes de la reine, Comminges, son lieutenant et Madame de Beauvais, première femme de chambre de la reine[4]. Ils ne retourneront à Paris que pendant l’été. Cette même nuit, Bussy-Rabutin, qui fuit la vengeance des Miramion, a le plus grand mal à passer la porte Saint-Martin. La reine a ordonné à Gondi (le futur cardinal de Retz) de la suivre à Saint-Germain. Comme il n’y parvient pas, les Frondeurs ayant fermé les portes de la ville, il rejoint le camp de la rébellion.
  • 7 janvier : le roi ordonne le transfert du Parlement à Montargis. Il n’est pas obéi. Le duc d’Elbeuf vient offrir ses services aux magistrats[3].
  • 8 janvier : le Parlement déclare Mazarin ennemi du roi et de l’État et perturbateur du repos public[3]. Il recrute une armée et organise la résistance[5]. Il faut remarquer que pendant la Fronde tout le monde invoque le roi.
  • 9 janvier :
  • 10 janvier : arrivée à Paris du prince de Conti et du duc de Longueville, frère et beau-frère de Condé, qui rejoignent le camp du Parlement[6].
  • 11 janvier : le prince de Conti est, grâce aux intrigues de Gondi, nommé généralissime de la Fronde avec, comme adjoints, le duc d’Elbeuf, le duc de Bouillon et le maréchal de La Mothe qui commanderont les troupes à tour de rôle[7]. Conti se trouve ainsi momentanément opposé à son frère aîné, Condé.
  • 12 janvier : prise de l’Arsenal et de la Bastille par les Frondeurs[3]. Le fils de Broussel, Jérôme, seigneur de Louvières, en prend le commandement.
  • 13 janvier : à la suite de son évasion, Beaufort, dit le « roi des Halles », qui avait vécu caché, réapparaît à Paris[8].
  • 14 janvier : crue de la Seine. Paris inondé : le faubourg Saint-Antoine et le Marais sont sous les eaux ainsi que l’île Saint-Louis et le faubourg Saint-Germain[9]. En février, le Pont Rouge s’effondre en partie, effet des inondations[10].
  • 15 janvier : prise de Corbeil par les soldats de Condé, ce qui permet de couper les voies de ravitaillement de la capitale[11].
  • 16 janvier : le maréchal de Turenne, s'étant révolté, Mazarin donne à Erlach le commandement de l'armée d'Allemagne[12].
  • 18 janvier :
    • lettre du Parlement de Paris aux Parlements de province pour les engager à la résistance[5]. Gondi, coadjuteur de Paris, est installé au Parlement comme conseiller d’honneur-né, à la place de son oncle l’archevêque. Il fait signer à tous les chefs de la Fronde une promesse d’union contre Mazarin (ce sont notamment Beaufort, Bouillon, Noirmoutier, La Rochefoucauld, etc.)[13].
    • un incident entre un domestique du comte d’Alais et un laquais d’un conseiller au Parlement provoque une émeute à Aix-en-Provence[14].
  • 20 janvier : journée des barricades à Aix-en-Provence. Lors de la procession de la Saint Sébastien, une rumeur : dès que la procession serait sortie de l’enceinte de la ville, le comte d’Alais ira assassiner chez eux tous les Frondeurs qui auraient eu le malheur de rester en ville. La foule court aux armes et pille les maisons des amis du comte d’Alais. Le comte d’Alais, gouverneur de la province, est assiégé dans son palais[14].
  • 23 janvier : la Régente convoque les États généraux pour le 15 mars à Orléans[15].
  • 24 janvier : le duc de Longueville, parti soulever la Normandie, est à Rouen , et s’introduit, par escalade, dans le Vieux Palais. Le Parlement de Normandie se prononce pour la Fronde[16]. Henri de Sévigné suit Longueville en Normandie[17]. Les Sévigné seront frondeurs.
  • 25 janvier :
  • 28 janvier :
    • sortie des frondeurs en direction de Bourg-la-Reine. Les Corinthiens, les chevau-légers de Gondi, se font tailler en pièces au pont d’Antony par les troupes du roi[20]. Renaud-René, chevalier de Sévigné commande le régiment de Corinthe, on appela sa sortie "la première aux Corinthiens";
    • nuit du 28 au 29 janvier : naissance de Charles-Paris, comte de Saint-Paul, fils de Mme de Longueville et, au su de tout l’univers, de La Rochefoucauld. La duchesse de Longueville a accouché à l’Hôtel de ville où elle réside. C’est Gondi (le futur cardinal de Retz) qui baptise cet enfant, prénommé Charles-Paris (hommage à la ville), en l’église de Saint-Jean-en-Grève. Le parrain est le prévôt des marchands, Le Féron, la marraine la duchesse de Bouillon. Il est comte de Saint-Paul, puis duc de Longueville en 1671 et est tué au passage du Rhin en 1672[21]. Il est ami de l’abbé de Choisy.

Février

Mars

Avril

  • 1er avril : le Parlement enregistre la déclaration royale à la suite de l’accord conclu à Saint-Germain qui reprend les clauses de la paix de Rueil et distribue de nombreuses faveurs aux généraux de la Fronde[37]. Fin de la Fronde parlementaire.
  • 2 avril : publication de la déclaration royale, portant amnistie générale, remettant chacun dans ses biens et honneurs. Le roi n’exige plus du Parlement l’enregistrement de la Déclaration de Saint-Germain, ni la cessation de ses assemblées. Le maximum de l’emprunt à faire en deux ans est fixé à 24 millions de livres[39].
  • 8 avril : la Grande Mademoiselle est à Paris pour rendre visite à la reine consort d'Angleterre et à son second fils, M. le duc d’York tous deux en exil : « il venoit de Hollande d’auprès sa sœur la princesse d’Orange, où il avoit été depuis qu’il s’étoit sauvé de prison, où l’on l’avoit tenu longtemps en Angleterre. C’étoit lors un jeune prince de treize à quatorze ans, fort joli, bien fait et beau de visage, blond, qui parloit bien françois ; ce qui lui donnoit un meilleur air qu’au roi son frère ; car rien ne défigure tant un homme, à mon gré, comme de ne pouvoir parler : il parloit fort à propos, et je sortis de la conversation, que nous eûmes ensemble, fort édifiée de lui. » La Grande Mademoiselle reçoit elle-même force visites[40].
  • 12 avril : arrivée de la duchesse de Chevreuse à Paris à 11 heures. Elle est venue d’une traite de Cambrai. Elle était à Bruxelles depuis 1645[40].
  • 15 avril : retour de Gaston d’Orléans à Paris. Il est fêté[41]. Mais la famille royale ne suit pas. Elle attend que François de Vendôme cesse d’agiter le peuple.
  • 30 avril : la Cour quitte Saint-Germain pour le château de Compiègne afin de surveiller la frontière de Picardie[40].

Mai

Juin

Le duc de Beaufort prit un bout de la nappe et renversa tout ce qui était sur la table.
  • 9-14 juin : furieux d’avoir dû céder au Parlement, d’Alais est sorti d’Aix, a levé une armée de la noblesse environnante et est revenu battre les troupes du Parlement à la bataille du Val, près de Draguignan[45]. Mazarin envoie à Aix des commissaires pour régler définitivement les problèmes. Le rapport de force est du côté du gouverneur, le Parlement recule sur tous les sujets de litige.
  • 15 juin :
  • 18 juin : Retz et ses amis, notamment François de Vendôme, s’inquiétaient de l’arrogance de ces jeunes gandins, du parti du cardinal Mazarin, parmi lesquels Jarzé et duc de Candale. Il s’agissait de savoir qui tiendrait le haut du pavé. Tel était le sens de la mission confiée au « Roi des Halles ». François de Vendôme tire la nappe des convives (parmi lesquels le duc de Candale) de Jarzé au Jardin de Renard (sorte d’auberge en lisière du jardin des Tuileries). Un duel est décidé. le duc d’Orléans accommode ensuite les parties[48]. Retz raconte l’incident dans ses Mémoires[49]
  • 24 juin : le comte d’Harcourt investit Cambrai ; il est obligé de lever le siège, le 4 juillet, repoussé par les Espagnols[50].
  • Juin : des émigrés auvergnats, fuyant la peste qui sévit en Andalousie, rentrent en Haute-Auvergne. Les consuls d’Aurillac rendent une ordonnance pour défendre aux habitants de les recevoir et enjoindre à ceux qui sont déjà arrivés « de faire leur quarantaine en un lieu escarté »[51].

Juillet

Paysage avec Polyphème, de Nicolas Poussin

Août

  • 6 août : on apprend à Paris que les troubles de Bordeaux recommencent[46]. D’Épernon malgré sa répression ne recouvre pas l’autorité sur la ville. Chéruel : « La Fronde parlementaire éclatait à Bordeaux au moment où le calme paraissait rétabli à Paris. »
  • 8 août : la paix de Saint-Aignan, imposée par le roi, est composé à Compiègne ; elle est acceptée à l’unanimité par le Parlement d’Aix le [57].
18 août : la cour revient à Paris. Le cortège met plus de quatre heures à arriver au Palais-Royal. La cour est reçue par le prévôt des marchands, les échevins et tous les conseillers de ville, les trente-deux quarteniers et douze notables bourgeois de chaque quartier qui se sont avancés à mi-chemin de Paris à Saint-Denis. À l’arrivée du convoi royal, tout ce monde met genou en terre et jure obéissance et fidélité. La plaine de Saint-Denis est couverte d’arcs de triomphe. Entrée par la porte de Saint-Denis, la rue Saint-Denis et la rue Saint-Honoré. Condé, déçu de ne pas avoir la place de Mazarin rejoint la Fronde des princes (Conti, la duchesse de Longueville, Turenne, La Rochefoucauld, la duchesse de Chevreuse, Anne de Gonzague, Gaston d’Orléans, la duchesse de Montpensier, Gondi, le duc de Bouillon, le duc d’Elbeuf, le maréchal de la Mothe-Houdancourt…). Le soir, quand duc de Beaufort présente son hommage à la régente, il est reçu froidement : « Je désire seulement voir vos actions répondre à vos paroles ». La Fronde provinciale s’apaise vers la fin de l’année
  • 19 août : Gondi vient saluer le roi et la régente à la tête d’une délégation du clergé : très embarrassé, il est pâle et il tremble[35].
  • 20 août : Gondi rencontre Mazarin et se réconcilie en apparence avec lui. Mais dès que la brouille entre le cardinal et Condé devient patente, il offre son appui au second contre le premier[35].

Septembre

Octobre

Novembre

L'attitude outrageante de Condé (Jarzé, refus du mariage entre un fils de France — le duc de Mercœur, petit-fils d’Henri IV — et une nièce de Mazarin, rivalité exacerbée avec Mazarin…) lui aliène la reine. Gondi tente de profiter du mécontentement des rentiers, dont le surintendant ne paie pas les arrérages, pour relancer l’agitation politique. Son secrétaire Guy Joly entre au syndicat des rentiers[66].
  • 22 novembre : les rentiers élisent des syndics chargés de veiller à leurs intérêts[67].
  • 23 novembre : disgrâce de Mme de Beauvais, amie de Jarzé, lui-même grand ami de Condé[68]. Il est tombé amoureux de la reine. Ne doutant pas que ses sentiments soient partagés, il gagne Mme de Beauvais, première femme de chambre de la reine qui consent à déposer sur son miroir la lettre enflammée de René du Plessis de Jarzé. Premier mouvement de la reine : la fureur. Mazarin la tempère et lui dicte une réplique ironique. La reine la récite le 26 novembre publiquement à Jarzé : « Vraiment, monsieur de Jarzé, vous êtes bien ridicule. On m’a dit que vous faites l’amoureux. Voyez un peu le joli galant ! Vous me faites pitié, il faudroit vous envoyer aux Petites-Maisons. Mais il est vrai qu’il ne faut pas s’étonner de votre folie ; car vous tenez de race. Voulant citer en cela le maréchal de Lavardin, qui autrefois avoit été passionnément amoureux de la reine Marie de Médicis, et dont le roi, son mari, Henri le Grand, se moquoit lui-même avec elle. (selon Mme de Motteville, Dubuisson-Aubenay fait un récit voisin). Tout le monde s’esclaffe. Jarzé, humilié, se retire de la cour. »[69]

Décembre

  • 11 décembre : le secrétaire de Gondi, Guy Joly, était entré au syndicat des rentiers, et le Parlement ayant interdit les assemblées de rentiers, les amis du Coadjuteur tentent de soulever la foule contre Mazarin, mais les Parisiens ne bougent pas. Il imagine alors un faux attentat contre Condé. Le matin du , on tire des coups de feu contre le carrosse vide de Condé sur le Pont Neuf[67]. Le Parlement ne prend pas au sérieux cette tentative d’assassinat, ce qui lui vaut des insolences de Condé. La nuit du 11 au , beaucoup de mouvements suspects de chevaux. L’écuyer de François de Vendôme va rencontrer un groupe de ces cavaliers. Ce semble être des Lorrains et des Bourguignons. Le complot des rentes chez le coadjuteur comprendrait : Montrésor, le marquis de Noirmoutier, Fosseuse, Laigues, puis Joly. Mais François de Vendôme n’en est pas. Il parle trop à Mme de Montbazon qui est trop bien avec le Cardinal. C’est le futur archevêque de Paris, l’abbé Harlay de Chanvallon qui a entendu en confession un témoin de ce complot. Sans plus s’embarrasser du secret de la confession, il va tout répéter à Mazarin[46].
  • 14 décembre : pour s’attirer les bonnes grâces des jurats de Bordeaux, le duc de Choiseul-Praslin les convie à un somptueux festin à Blaye ; c’est à cette occasion que son cuisinier aurait inventé la praline[70].
  • 22 décembre : au Parlement, série de réquisitoires à propos de l’émeute du 11. Gondi, Broussel et François de Vendôme sont inculpés de tentative d’assassinat contre Condé[46]. Gondi décide de se rapprocher de la reine et de Mazarin.
  • 26 décembre :
    • paix de Bordeaux. Fin de la première Fronde bordelaise. Mazarin fait aux Bordelais diverses concessions, à condition que le Château-Trompette soit remis au roi. Mazarin accorde en fait aux Bordelais à peu près tout ce qu’ils demandent : une amnistie complète, une réduction de leurs taxes et la démolition de la citadelle de Libourne[71].
    • mariage d’Anne Poussard du Vigean, veuve de François-Alexandre d’Albret, seigneur de Pons, avec Armand-Jean de Vignerot, duc de Richelieu[46].

Notes et références

  1. François-Nicolas Baudot Dubuisson-Aubenay, Journal des guerres civiles, 1648-1652, vol. 1, H. Champion, (présentation en ligne)
  2. Journal de ce qui s’est fait es assemblées du parlement depuis le commencement de Janvier 1649, Paris, Jacques Langlois, (présentation en ligne)
  3. Frédéric Schoell et Franz Xaver Zach, Cours d'histoire des états européens, vol. 27, de l'imprimerie royale et chez Duncker et Humblot, (présentation en ligne)
  4. Françoise de Motteville, Mémoires de Mme de Motteville sur Anne d’Autriche et sa cour : d’après le manuscrit de Conrart, vol. 2, Charpentier, (présentation en ligne)
  5. Augustin Thierry, Essai sur l'histoire de la formation et des progrès du Tiers État, Garnier, (présentation en ligne)
  6. Jean François Paul de Gondi de Retz, Jules Mazarin, Aimé Louis Champollion-Figeac, Mémoires du Cardinal de Retz : 1628-1649, vol. 1, Charpentier, (présentation en ligne)
  7. Aimé Louis Champollion-Figeac, Mémoires de Mathieu Molé : 1643-1649, vol. 3, Jules Renouard, (présentation en ligne)
  8. Retz, op. cit, p. 195.
  9. Guy Lambert, Béatrice de Andia, Les ponts de Paris, Action artistique de la Ville de Paris, , 240 p. (ISBN 978-2-913246-05-8, présentation en ligne)
  10. Maurice Champion, Les inondations en France depuis le VIe siècle jusqu'à nos jours, Dalmont, (présentation en ligne)
  11. Jean-Marie Constant, C'était la Fronde, Flammarion, , 400 p. (ISBN 978-2-08-138125-4, présentation en ligne)
  12. Emmanuel May, Histoire militaire des Suisses dans les différents services de l'Europe, vol. 2, Berne, Société typographique, (présentation en ligne)
  13. Jean François Paul de Gondi de Retz, Œuvres du cardinal de Retz, vol. 2, Hachette & cie, (présentation en ligne)
  14. René Pillorget, « Vente d'offices et journée des barricades du 20 janvier, 1649, à Aix-en-Provence », Provence historique, vol. 15, (présentation en ligne)
  15. C. Moreau, Bibliographie des Mazarinades publiée pour la Société de l'histoire de France : A-F, vol. 1, Jules Renouard et Cie, (présentation en ligne)
  16. Amable P. Floquet, Histoire du Parlement de Normandievolume=5, Frère, (présentation en ligne)
  17. Stéphane Maltère, Madame de Sévigné, Gallimard, , 345 p. (ISBN 978-2-07-246758-5, présentation en ligne)
  18. Retz, op. cit, p. 211.
  19. Pierre Desmarais, Alfred Louis Auguste Franklin, Préface du catalogue de la bibliothèque Mazarine, rédigée en 1751 par le bibliothécaire P. Desmarais, J. Miard, (présentation en ligne)
  20. Olivier Lefèvre d'Ormesson, André Lefèvre Ormesson, Pierre Adolphe Chéreul, Journal d'Olivier Lefèvre d'Ormesson, vol. 1, Imprimerie impériale, (présentation en ligne)
  21. Victor Cousin, Madame de Longueville : nouvelles études sur les femmes illustres et la société du XVIIe siècle, Imprimerie de A. Labroue et Cie, (présentation en ligne)
  22. Pierre Pech et Yvette Veyret, L'homme et l'environnement, Presses universitaires de France, , 454 p. (ISBN 978-2-7059-2199-6, présentation en ligne)
  23. Ernest Lavisse, Louis XIV, 1643-1715, vol. 6, A. Colin, (présentation en ligne)
  24. Aimé Louis Champollion-Figeac, Mémoires de Mathieu Molé : 1643-1649, Jules Renouard, (présentation en ligne)
  25. Jean-Marie Constant, op. cit, p. 58.
  26. Claude Bernard Petitot, Collection complète des mémoires relatifs à l'histoire de France, depuis le règne de Philippe-Auguste, jusqu'au commencement du dix-septième siècle : avec des notices sur chaque auteur, et des observations sur chaque ouvrage, vol. 35, Foucault, (présentation en ligne)
  27. Retz, op. cit, p. 262.
  28. Frédéric Deloffre et Louis Richer, Agréables conférences de deux paysans de Saint-Ouen et de Montmorency sur les affaires du temps, 1649-1651, Slatkine, (présentation en ligne)
  29. Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle, vol. 37, Paris, Michaud, (présentation en ligne)
  30. Martine Barilly-Leguy, Livre de mes Anciens grands-pères : Le livre de raison d'une famille mancelle du Grand Siècle (1567-1675), Presses universitaires de Rennes, (ISBN 978-2-7535-3145-1, présentation en ligne)
  31. Philippe Valode, Louis XIV et le siècle d'or de la monarchie, Archipel, , 312 p. (ISBN 978-2-8098-1649-5, présentation en ligne)
  32. Lucien Bély, Dictionnaire Louis XIV, Robert Laffont/bouquins/segher, , 2086 p. (ISBN 978-2-221-19101-9, présentation en ligne)
  33. M. Cheruel, Collection de documents inédits, vol. 1, Paris, Imprimerie impériale, (présentation en ligne)
  34. François de La Rochefoucauld, Henri de Régnier, Œuvres de La Rochefoucauld, vol. 1, L. Hachette et cie, (présentation en ligne)
  35. Jean François Paul de Gondi de Retz, Œuvres complètes, vol. 1 (ISBN 978-2-7453-0154-3, présentation en ligne)
  36. William Beik, Urban Protest in Seventeenth-Century France : The Culture of Retribution, Cambridge University Press, , 283 p. (ISBN 978-0-521-57585-0, présentation en ligne)
  37. Frédéric Deloffre, Louis Richer, op. cit, p. 79.
  38. Jacques Bernard, Histoire de Bordeaux. Bordeaux de 1453 à 1715, vol. 4, Fédération Historique du Sud-Ouest, (présentation en ligne)
  39. François duc de La Rochefoucauld, Œuvres complètes, Gallimard, (présentation en ligne)
  40. A. Cheruel, Mémoires de Mlle de Montpensier, vol. 1, Paris, Charpentier, (présentation en ligne)
  41. Jean-Marie Constant, Gaston d'Orléans : Prince de la liberté, EDI8, , 353 p. (ISBN 978-2-262-04221-9, présentation en ligne)
  42. Christian Bouyer, Gaston d'Orléans : le frère rebelle de Louis XIII, Paris, Pygmalion, , 344 p. (ISBN 978-2-7564-0070-9, présentation en ligne)
  43. Caroline Le Mao, Parlement et parlementaires : Bordeaux au Grand Siècle, Seyssel, Éditions Champ Vallon, , 378 p. (ISBN 978-2-87673-457-9, présentation en ligne)
  44. Bernard Sesé, Marie-Odile Métral-Stiker, Petite vie de Blaise Pascal, Desclée De Brouwer, (ISBN 978-2-220-07933-2, présentation en ligne)
  45. Jean-Scholastique Pitton, Histoire de la ville d'Aix, David, (présentation en ligne)
  46. Le Roux de Lincy, Louis Douët-d'Arcq, Registres de l'Hôtel de ville de Paris pendant la Fronde, vol. 2, J. Renouard et cie, (présentation en ligne)
  47. Yves-Marie Bercé, Histoire des Croquants, Le Seuil, , 416 p. (ISBN 978-2-02-134613-8, présentation en ligne)
  48. Joseph François Michaud, Nouvelle collection des mémoires relatifs à l’histoire de France, Omer Talon, Abbé de Choisy, vol. 30, Paris, Didier, (présentation en ligne)
  49. Retz, op. cit, p. 515.
  50. Ludovic Lalanne, Dictionnaire historique de la France, Hachette, (présentation en ligne)
  51. Marcellin Boudet et Roger Grand, Étude historique sur les épidémies de peste en Haute-Auvergne (XIVe-XVIIIe siècles), A. Picard et fils, (présentation en ligne)
  52. Ernest Lavisse, Louis XIV, histoire d'un grand règne : 1643-1715, Nouveau Monde éditions, , 1396 p. (ISBN 978-2-36583-398-1, présentation en ligne)
  53. Augustin Fabre, Histoire des hôpitaux et des institutions de bienfaisance de Marseille, vol. 1, Impr. et lithographie de J. Barile, (présentation en ligne)
  54. Caroline Le Mao, « L'échec, le temps et l'histoire : réflexions autour de la Fronde parlementaire bordelaise », Histoire, économie et société, vol. 25, no 3, , p. 311-334 (présentation en ligne)
  55. Jean François Paul de Gondi de Retz, Œuvres complètes : Conjuration de Fiesque et Pamphlets, vol. 7, Paris, Honoré Champion, , 900 p. (ISBN 978-2-7453-2228-9, présentation en ligne)
  56. Retz, op. cit, p. 669.
  57. Gabriel Monod, Revue historique, vol. 2, Librairie Germer Baillère, (présentation en ligne)
  58. Anne-Elisabeth Spica, Bossuet à Metz (1652-1659) : les années de formation et leurs prolongements ; actes du colloque international de Metz (21-22 mai 2004), Peter Lang, , 350 p. (ISBN 978-3-03910-802-2, présentation en ligne)
  59. Luc-Normand Tellier, Face Aux Colbert : Les le Tellier, Vauban, Turgot... et L'Avènement du Libéralisme, PUQ, (ISBN 978-2-7605-2289-3, présentation en ligne)
  60. Revue contemporaine : philosophie - histoire - sciences - litterature - poesie - romans - voyages - critique - archeologie : beaux-arts, vol. 13, Bureaux de la revue contemporaine, (présentation en ligne)
  61. Hervé Drévillon, Les rois absolus. 1629-1715, Belin, , 64 p. (ISBN 978-2-7011-8894-2, présentation en ligne)
  62. Alexandre Réaume, Histoire de Jacques-Benigne Bossuet et ses œuvres, vol. 1, I. Vivès, (présentation en ligne)
  63. Le Roux de Lincy, op. cit, p. 444.
  64. Jean-Marie Constant, La noblesse en liberté : XVIe-XVIIe siècles, Presses universitaires de Rennes, , 302 p. (ISBN 978-2-7535-2603-7, présentation en ligne)
  65. Musée des Archives nationales : documents originaux de l'histoire de France exposés dans l'Hotel Soubise, Paris, Plon, (présentation en ligne)
  66. Mémoires pour servir à l'histoire de France : Guy Joly, Claude Joly, Pierre Lenet, vol. 2, Proux, (présentation en ligne)
  67. Henri Martin, Histoire de France, vol. 12, Furne, (présentation en ligne)
  68. Mlle de Montpensier, op. cit, p. 236.
  69. Adolphe Chéruel, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon sur le siècle de Louis XIV et la Régence, vol. 6, Hachette et Cie, (présentation en ligne)
  70. Paulette Birolleau-Brissac, Histoire de Blaye, Éditions de la Société des amis du vieux Blaye, (présentation en ligne)
  71. Caroline Le Mao, Parlement et parlementaires : Bordeaux au grand siècle, Seyssel, Champ Vallon, , 378 p. (ISBN 978-2-87673-457-9, présentation en ligne)

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