Hydropisie

Le terme d’hydropisie est un terme médical historique employé pour désigner tout épanchement de sérosité dans une cavité naturelle du corps ou entre les éléments du tissu conjonctif. Il pouvait donc être synonyme d'« œdème ». La plupart du temps, l'hydropisie en tant que maladie désignait la cause principale d'œdèmes généralisés, à savoir l'insuffisance cardiaque congestive ; depuis, le terme s'applique surtout aux poissons d'aquariums ainsi qu'aux escargots.

La Femme hydropique, tableau de Gérard Dou, vers 1663, musée du Louvre.

Chez l'être humain

L'hydropisie pouvait être généralisée ou localisée. Par exemple un épanchement péricardique était appelé « hydropisie du péricarde », une ascite « hydropisie abdominale »[1].

En médecine ce terme tend à disparaître au début du XXe siècle, le terme moderne qui a remplacé l'hydropisie généralisée est anasarque[1].

Personnalités décédées d'hydropisie

Référence dans la religion

Dans l'évangile de Saint Luc, on trouve au chapitre 14, versets 1 à 6, le récit de la guérison d'un hydropique, par Jésus de Nazareth, un jour de sabbat.

Chez les poissons d'aquarium

Hydropisie chez le tétra néon.
Poisson rouge atteint d'hydropisie.

Symptômes

L'hydropisie est une maladie (virale ou — le plus souvent — bactérienne) qui provoque un gonflement des poissons ainsi qu'un hérissement des écailles. Dans des cas extrêmes, le sang perle à travers les écailles du poisson entraînant rapidement sa mort.

Elle est très fréquente chez les gouramis nains (Trichogaster lalius).

Elle est assez rare chez le guppy, mais très rapidement visible de par la petite taille de ces poissons (à ne pas confondre toutefois avec un début de grossesse chez une femelle).

Traitements envisageables

L'utilisation d'un antibiotique à spectre large ou de produits spécifiques à la maladie permet de rapidement redresser l'état de santé des poissons. De plus, des changements d'eau sont vivement conseillés.

Il faut isoler le poisson dans un bac annexe et effectuer un traitement à l’auréomycine.

Notes et références

  1. A. Manuila, Dictionnaire français de médecine et de biologie, t. 2, Paris, Masson, , p. 434.

Liens externes

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