Rives (Isère)

Rives[1], également appelée Rives-sur-Fure, de façon non officielle, au niveau local, est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Rives.

Rives

L'hôtel de ville.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays voironnais
Maire
Mandat
Julien Stevant
2020-2026
Code postal 38140
Code commune 38337
Démographie
Gentilé Rivois / Rivoises
Population
municipale
6 606 hab. (2018 )
Densité 604 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 21′ 06″ nord, 5° 30′ 11″ est
Altitude Min. 315 m
Max. 430 m
Superficie 10,93 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Voiron
(banlieue)
Aire d'attraction Grenoble
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Tullins
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Rives
Géolocalisation sur la carte : Isère
Rives
Géolocalisation sur la carte : France
Rives
Géolocalisation sur la carte : France
Rives
Liens
Site web http://mairie-rives.fr/

    L'Histoire de la commune est marquée par la métallurgie, dont les premières activités remontent au XIIe siècle, et par l'industrie papetière présente à Rives dès le XVIe siècle. Les épées rivoises et les papiers filigranes fabriqués à Rives ont fait la renommée de cette petite ville du Bas-Dauphiné, du Moyen Âge jusqu'au milieu de XXe siècle.

    Ses habitants sont appelés les Rivois[2].

    Géographie

    Situation

    Carte de la commune de Rives et des communes limitrophes.

    Rives est située dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, au centre du département de l'Isère, entre la plaine de Bièvre, au sud, et les collines du Voironnais, au nord.

    La commune se trouve à 7,2 km au sud-ouest de Voiron[3], à 25,3 km au nord-ouest de la ville préfecture, Grenoble[4], à 69 km au sud-est de la capitale régionale, Lyon[5], et à 457,2 km au sud-est de la capitale, Paris[6].

    Description

    Rives est une petite ville dont le territoire s'étend entre la vallée de la Fure, rivière s'écoulant depuis le lac de Paladru en direction de la vallée de l'Isère, et la plaine de Bièvre qui est en fait, malgré son nom, un modeste plateau dominant les vallées environnantes.

    Au fil du temps, et des constructions qui se sont succédé au cours du XIXe siècle et du XIXe siècle, le bourg central a fini par rejoindre l'ensemble des hameaux qui l'entourent, donnant ainsi à la commune un aspect homogène. La commune a connu une forte augmentation de sa population durant la seconde moitié du XXe siècle, lui conférant ainsi un aspect plus urbain, notamment en raison de sa proximité avec les grands axes routiers et d'une voie ferrée desservie par la SNCF qui relie efficacement la population locale aux grandes agglomérations de Lyon et de Grenoble.

    Communes limitrophes

    Relief et géologie

    L'altitude varie entre 315 m, au niveau de la Fure au Bas-Rives au sud-est de la commune, et 475 m au nord-ouest dans la plaine de la Bièvre. L'hôtel de ville se situe 383 m d'altitude et la gare à 430 m[7].

    Climat

    La partie du territoire du département l'Isère dans lequel se situe la ville de Rives est formée de plaines à l'ambiance tempérée, de bas plateaux et de collines assez peu élevées au climat un peu plus rude. Du fait du relief peu accentué, les masses d'air venues du nord et du sud circulent assez aisément.

    Températures des minimales et maximales enregistrées sur trois ans

    • 2012
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
    Température minimale moyenne (°C) 0 −4,7 2,3 7 10,6 14,6 15,1 15,5 11,5 8,5 3,6 0,1
    Température maximale moyenne (°C) 7,2 4,2 18,4 17,6 23,4 26,9 27,7 29,5 23,2 18,1 12 6,6
    Source : Climat de Rives en 2012 sur linternaute.com, d'après Météo France.
    • 2014
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
    Température minimale moyenne (°C) 1,1 2 2,7 6,8 9,2 13,9 15,1 14,3 12,1 9,5 5 1,4
    Température maximale moyenne (°C) 8,9 11,3 12,1 16,4 21,5 27,6 24,8 25,4 24,4 21,3 13,9 7,9
    Source : Climat de Rives en 2014 sur linternaute.com, d'après Météo France.
    • 2016
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
    Température minimale moyenne (°C) 1,6 3 2,3 7,1 9,5 14,5 15,7 14,6 13 6,5 3,9 −3,8
    Température maximale moyenne (°C) 9,3 11,3 13,4 17,1 21,3 25,8 28,8 29,1 26,6 16,8 11,6 6,6
    Source : Climat de Rives en 2016 sur linternaute.com, d'après Météo France.
    • Ensoleillement
    Il n'y a pas de point de mesure officielle de l'ensoleillement à Rives, mais il en existe un à l'aéroport de Grenoble-Isère, celui étant situé à Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs à environ une dizaine de kilomètres de la commune de Rives et à une altitude équivalente.
    Les données officielle enregistrées sur ce site présentent une moyenne 2 105 heures de soleil annuel entre 2000 et 2015[8].

    Hydrographie

    Le territoire de la commune est traversé, au nord et à l'est, par la Fure, une rivière qui prend sa source au lac de Paladru et qui rejoint la Morge, un affluent droit de l'Isère, sur le territoire de Tullins à proximité du pont de Saint-Quentin-sur-Isère.

    Le ruisseau le Réaumont, rejoint la Fure au niveau du pont routier du Bas-Rives. Au nord, la Fure est bordée par deux étangs : l'étang du Pont-du-Bœuf et l'étang de la Cressonière.

    Voies de communication

    Carte des routes et des rivières de Rives.

    Voies routières

    Rives est desservie par l'autoroute A48 (sortie no 9, Rives, située à 5 km au nord-ouest), et principalement par la route départementale D 1085 (ancienne route nationale 85), reliant Lyon à Grenoble, qui traverse de part en part le territoire de la commune dans sa partie sud. D'autres routes départementales relient Rives aux communes voisines : Réaumont au nord par la D 12A, Voiron au nord-ouest par les D 12 et la D 12A, Charnècles à l'ouest par la D 12C et la D 12D, Renage au sud par la D 45, Beaucroissant au sud-ouest par la D 519A et Apprieu au nord-est par la D 50.

    Transport en commun

    Plusieurs lignes de transport en commun routier desservent la ville : deux lignes d'autobus du réseau des Transports du Pays voironnais et trois lignes d'autocars du réseau interurbain de l'Isère.

    Autobus

    Pour un article plus général, voir Transports du Pays voironnais.

    Autobus des transports du pays voironnais
    • Ligne urbaine de Rives
      • la ligne 10 du réseau des Transports du Pays voironnais, qui circule à l'intérieur de Rives et fait la navette entre la gare SNCF et Renage ou le Bas-Rives avec des arrêts près de la Mairie, du centre social, de la gendarmerie, de la Maison de retraite et de la zone commerciale ;
      • la ligne L du réseau des Transports du Pays voironnais, reliant Rives à Voiron et desservant la zone commerciale et la place Saint-Vallier.

    Autocars

    Pour un article plus général, voir Réseau interurbain de l'Isère.

    • la ligne 7300 du réseau interurbain de l'Isère, reliant Beaurepaire à Grenoble, à l'arrêt Rives-le Plan ;
    • la ligne expresse 7320 du réseau interurbain de l'Isère, reliant Beaurepaire à Grenoble, à l'arrêt Rives-ZA Bièvre Dauphiné ;
    • la ligne expresse 7330 du réseau interurbain de l'Isère, reliant La Côte-Saint-André à Grenoble ;
    • la ligne 7350 du réseau interurbain de l'Isère, reliant La Côte-Saint-André à Voiron, à plusieurs arrêts ;
    • la ligne GRE04 du réseau interurbain de l'Isère, reliant Vienne à Grenoble, à l'arrêt Rives-le Plan.

    Voies ferrées

    La gare de Rives.

    La gare de Rives, desservie par les trains TER Rhône-Alpes (relation de Lyon-Perrache à Grenoble-Universités-Gières), permet de relier Lyon, Bourgoin-Jallieu, La Tour-du-Pin, Saint-André-le-Gaz, Voiron et Grenoble. En outre, la gare est la tête de ligne des navettes TER Rhône-Alpes Rives - Voiron - Moirans - Voreppe - Grenoble - Échirolles - Grenoble-Universités-Gières, cadencées aux 20 minutes.

    Urbanisme

    Typologie

    Rives est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Voiron, une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes[12] et 61 748 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (59,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,3 %), zones urbanisées (20,9 %), zones agricoles hétérogènes (19,9 %), forêts (11,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,3 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].

    Hameaux, lieux-dits et écarts

    Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux qui composent le territoire de la commune de Rives, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[19].

    • Pierre Blanche
    • Champ du Loup
    • Les Fouillous
    • Ferme de Bièvre
    • Corubatières
    • Pastières
    • la Grande Maison
    • Les Michones
    • Frère Jean
    • Levatel
    • la Treille
    • le Mollard
    • le Mollard Boursier
    • le Mollard Rond
    • la Poype
    • Châteaubourg
    • le Bas-Rives (pont sur la Fure)
    • le Bourgeat
    • la Chana
    • Valfray
    • la Glacière
    • Les Trois Fontaines
    • Combe Louvat
    • les Quatre-Chemins

    Morphologie urbaine

    La rue de la République, vue en direction de Lyon.

    La ville s'est développée progressivement le long de l'ancienne route nationale 85 (actuelle rue de la République), qui, avant sa déviation, traversait Rives d'ouest en est. Le centre historique de la ville est le quartier du Bas-Rives, situé à la confluence de la Fure et du ruisseau de Réaumont au sud-est du bourg actuel. La ville s'est ensuite étendue vers l'ouest en direction de Lyon, de part et d’autre de la rue de la République, puis sur les hauteurs au nord et sur le plateau de la gare au nord-ouest où se sont développées les industries au cours des XIXe et XXe siècles.

    Outre le bourg en lui-même, constituant la majeure partie de l'espace urbain de la commune, un seul hameau notable se détache au sud-est de son territoire : le hameau de Combe-Louvat. Les principaux quartiers de la ville sont :

    • les Courbatières et les Pastières, au nord-ouest, séparés du bourg par la voie de chemin de fer ; mais laquelle située en contre-bas ne crée aucune rupture de continuité urbaine.
    • Le Levatel, le Clapier, la Croix-Saint-Roch, la Treille, la Bourgeat, la Moyroude et le Mollard, sur le plateau et les hauteurs de la ville au nord ;
    • la Poype et Châteaubourg, le long de la Fure, au sud-est ;
    • le Bas-Rives, les Trois-Fontaines, au sud-est ;
    • Valfrey, la Glacière, la Chana et la Maladière, au sud.

    Le centre-ville de Rives est essentiellement constitué d'immeubles d'habitation de petites hauteurs construits de part et d'autre des rues principales de la ville. Les rez-de-chaussée des immeubles de la Rue de la République sont majoritairement occupés par des commerces. Le reste de l'habitat, sur les hauteurs de la ville ou sur le plateau, est constitué de petits immeubles résidentiels ou à loyer modéré, de maison de ville ou de pavillons.

    Logements

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 3 059, alors qu'il était de 2 820 en 2011[i 1]. Parmi ces logements, 89,3 % étaient des résidences principales, 1,2 % des résidences secondaires et 9,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 42,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 57,3 % des appartements[i 2]. La proportion des résidences principales propriétés de leurs occupants était de 56,4 %, celles des locataires était de 41,3 %, dont 17,5 % de logements HLM loués vides[i 3].

    Risques sismiques

    L'ensemble du territoire de la commune de Rives est situé en zone de sismicité no 3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes située à l'ouest de son territoire, mais non loin de la zone no 4, située vers l'est et le sud-est[20].

    Terminologie des zones sismiques[21]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 3Sismicité modéréeaccélération = 1,1 m/s2

    Autres risques

    Beaucroissant[précision nécessaire].

    Toponymie

    Le site de la commune de Rives évoque un manque de données mais cite tout de même les différents noms de la cité durant l'époque médiévale, tels que « Rivis » au Xe siècle, « Riparium » au XIIe siècle et « Ripoe » au XIVe siècle[22].

    Dénommé « Castrum Rivis » au Xe siècle soit le château sur la rive, il existe 279 noms de lieux recensés sur la commune[23]

    Histoire

    Pour un article plus général, voir Histoire de l'Isère.

    Antiquité

    Le territoire des Allobroges à l'Antiquité. Rives se situe à proximité de l'ancienne cité de Morginum, actuelle Moirans.

    Les premières traces d'occupation du territoire de la commune datent de l'époque gauloise (Second âge du fer) datés du IIIe siècle av. J.-C. ; des fouilles réalisées en 1873 au lieu-dit le Plan par Gratien Charvet, ont mis au jour des armes et des objets gaulois en fer : trois épées, deux fragments de fourreaux d'épées, trois lances, une fibule, un anneau en fer et un baudrier porte-épée, très remarquable exemple de l'art de la ferronnerie gauloise[24]. Ces objets ont été trouvés dans le sol, à 80 cm de profondeur, dans une sépulture de guerriers Gaulois incinérés en cet endroit avec leurs armes[25].

    Durant l'Antiquité, la région de Rives est peuplée par les Allobroges, un peuple gaulois dont le territoire était situé entre l'Isère, le Rhône et les Alpes du Nord. À partir de -121, ce territoire, nommé Allobrogie, est intégré dans la province romaine du Viennois avec pour capitale la cité de Vienne qui était aussi le siège de l’ancien diocèse romain de Vienne. Ainsi, et jusqu'au Haut Moyen Âge, le territoire communal fait partie du Viennois.

    La découverte d'objets romains, tels qu'une médaille d'argent d'Antonin le Pieux, une clé romaine et des amas de tuiles romaines, trouvés dans un jardin près d'un vallon de la Fure, témoigne d'un habitat gallo-romain sur le territoire de la commune[26].

    Moyen Âge

    L'ancien pagus Viennensis, Rives se situe à la limite est du Viennois et nord-ouest du Grésivaudan.

    En 1030, l'archevêque de Vienne, inféode le comté de Vienne, issu de l'ancien pagus carolingien Viennensis, à Guigues le Vieux, comte d'Albon et qui est considéré comme le premier dauphin, pour la partie sud ; et à Humbert aux Blanches Mains, comte de Savoie et fondateur de la Maison de Savoie, pour la partie nord et est. Le territoire de Rives se situe alors à la limite des deux comtés, à la frontière des régions du Viennois et du Grésivaudan[27].

    Le dauphin Humbert II de Viennois

    Au XIIe siècle, le fief de Rives relève des seigneurs de Tullins qui dépendent de la maison d'Hauterives. Les seigneurs d'Hauterives se fondent par la suite dans la maison de Clermont[28].

    En 1284, les terres de Rives appartiennent à Eynard de Chateauneuf, seigneur de Tullins. Elles le demeurent jusqu'en 1340, année du rattachement de la seigneurie à celles d'Humbert II, dernier dauphin de Viennois[28].

    Par les ordonnances de 1339 et 1349, Humbert II prononce la démolition des forges de fer de la vallée du Grésivaudan, de Bellecombe jusqu'à Voreppe. Cette décision est prise afin de permettre aux étudiants de la nouvelle université de Grenoble de pouvoir acheter du bois de chauffage qui était jusqu’à lors principalement utilisé dans les fourneaux ce qui rendait son prix élevé. Les forgerons, ainsi chassés du Grésivaudan, s'établissent alors dans le « Seuil de Rives », qui se situe à la limite occidentale de la vallée ; ce qui contribue à l'établissement de nombreuses forges et aciéries à Rives au cours du Bas Moyen Âge[28],[29].

    Par le traité de Romans de 1349 (traité connu sous le nom de « transport » du Dauphiné), Humbert II, endetté, vend le Dauphiné au roi de France Philippe VI moyennant la somme de 200 000 florins[27]. La province, à laquelle Rives appartient, devient alors une dépendance du royaume de France. Gouverné par gouverneur le Dauphiné conserve cependant une certaine autonomie jusqu’en 1457.

    Époque moderne

    Bailliage de Saint-Marcellin en 1751.

    Durant l'Ancien Régime, la paroisse de Rives fait partie du bailliage de Saint-Marcellin au sein du gouvernement général du Dauphiné.

    Outre l’industrie de l'acier qui se développe depuis le Moyen Âge, notamment pour la fabrication d'épées et de lances, l'industrie papetière apparaît à Rives au cours du XVIe siècle. Les eaux de la Fure, qui servent déjà aux aciéries, sont utilisées pour faire tourner les moulins à papier. Un premier moulin est installé dans le quartier du Bas-Rives, au bord du Réaumont, en 1571[30]. En 1573, les premières papeteries produisant des papiers filigranés s'établissent à Rives[31].

    Pendant quatre siècles, les épées fabriquées à Rives, appelées « épées rivoises », font la réputation de la ville dans toute la France. C'est aussi durant toute cette période que de nombreuses taillanderies s'installent à Rives, le long de la Fure. Les forges Charvet, initialement installées à Renage (au lieu-dit Alivet) et fondées par des Tyroliens, s'étendent progressivement à Rives jusqu'à la Poype[32],[30].

    Époque contemporaine

    Vue du Bas-Rives au début du XIXe siècle.

    Jusqu'au début du XXe siècle, l'entreprise BFK (Blanchet Frères et Kléber) est un signe de qualité. Dans les années 1950, les papeteries de Rives fusionnent avec trois autres groupes pour former Arjomari[33] qui fut le premier groupe papetier de France. Arjomari devient par la suite ArjoWiggins. le site la papeterie ArjoWiggins de Rives est fermé en 2013, le site de Charavines (à quelques kilomètres au nord) subira le même sort quelques mois plus tard. L'industrie papetière reste présente sur le territoire de la commune puisque l'entreprise Allimand, qui fabrique des machines à papier subsiste depuis 1850 et emploie encore 170 salariés.Les Riquichaux dans une période avant la Seconde Guerre mondiale, ont géré la fabrication de papier-monnaie pour le compte de la monnaie de l'État français (monnaie de Paris) à Rives bien avant Chamalière, lieu actuel de la fabrication de l'euro.[réf. nécessaire]

    L'industrie métallurgique a également été présente dans l'histoire de la ville, notamment l'aciérie Expertons dans le quartier de la gare de Rives (une usine est toujours en service), ainsi que l'aciérie Gourju dans le quartier Pastieres, avec comme origine Bonpertuis près de Paladru dépendant aussi de Gourju.

    Politique et administration

    Commune : territoire et institution

    La paroisse de Rives devient formellement « commune de Rives » en 1793. Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[34].

    Circonscriptions administratives et électorales de rattachement

    La commune de Rives est rattachée administrativement à l’arrondissement de Grenoble et politiquement au canton de Tullins et à la neuvième circonscription de l'Isère.

    Collectivités territoriales

    La commune est rattachée sur le plan administratif au département de l'Isère et à la région Auvergne-Rhône-Alpes, à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.

    Intercommunalités

    La commune est membre de la communauté d'agglomération du Pays voironnais qui regroupe trente-quatre communes[35].

    Conseil municipal et maire

    Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Rives, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[36], pour un mandat de six ans renouvelable[37]. Il est composé de 29 membres[38]. L'exécutif communal, est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1792   Michel Joseph Martel   Notaire[39]
    Les données manquantes sont à compléter.
    1831 1848 Victor Joseph Blanchet   Industriel papetier, conseiller général
    Les données manquantes sont à compléter.
    1850 1864 Jean-Antoine Didier Kléber   Industriel papetier
    1864 1879 Louis Alphonse Kléber   Industriel papetier, conseiller général
    Les données manquantes sont à compléter.
    1882 1892 Louis Alphonse Kléber   Industriel papetier, conseiller général
    Les données manquantes sont à compléter.
    1897 1919 Victor Henri Blanchet   Industriel papetier et député
    1919 1940 Séraphin Buisset SFIO Député
    Les données manquantes sont à compléter.
    1959 1977 Robert Puy[40]   Médecin
    1977 1983 Roger Menu PS  
    1983 1995 Christian Rettmeyer[40]    
    1995 2020 Alain Dezempte PS Professeur d'histoire-géographie
    juillet 2020 En cours Julien Stevant[41] DVD[42]  

    Finances communales

    En 2014, la commune disposait d’un budget de 9 684 000  dont 7 553 000  de fonctionnement et 2 131 000  d’investissement[43], financés à 38,08 % par les impôts locaux avec des taux d’imposition fixés à 13,85 % pour la taxe d'habitation et 32,08 % et 64,62 % pour la taxe foncière sur le bâti et le non-bâti[44]. Cette même année, la dette cumulée de la commune s’élevait à 6 652 000 [45].

    L’Insee attribue à la commune le code 38 1 23 337[1]. La commune de Rives est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 213 803 372[46].

    Services publics

    La poste de Rives.

    La commune dispose d’un bureau de poste[47], d'une agence de Sécurité sociale et d'une trésorerie publique.

    La sécurité de la commune est assurée par la brigade territoriale de proximité de gendarmerie de Renage[48]. En outre, Rives dispose d'une police municipale[49]. Le Centre d'incendie et de secours (CIS) le plus proche est celui de Beaucroissant[50] dit de Parménie.

    Rives relève du tribunal d'instance de Grenoble, du tribunal de grande instance de Grenoble, de la cour d'appel de Grenoble, du tribunal pour enfants de Grenoble, du conseil de prud'hommes de Grenoble, du tribunal de commerce de Grenoble, du tribunal administratif de Grenoble et de la cour administrative d'appel de Lyon[51].

    Jumelages

    Rives (Isère)
    Forlì
    del Sannio
    Cabeceiras
    de Basto

    Rives a développé des associations de jumelage avec[52] :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[57].

    En 2018, la commune comptait 6 606 habitants[Note 3], en augmentation de 9,88 % par rapport à 2013 (Isère : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4291 5301 7152 0502 0142 2262 2702 4132 339
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 3342 5062 5072 5432 5412 9752 9833 0833 032
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 1103 1783 1563 0333 2803 1392 8372 8423 139
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    3 9024 5895 0075 1155 4035 6205 7456 0466 355
    2018 - - - - - - - -
    6 606--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[58].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Rives est située dans l'académie de Grenoble. La ville administre deux écoles primaires publiques : l'école Libération et l'école Victor-Hugo, ainsi que deux écoles maternelles : l’école Pierre-Perret et l’école Aimé-Césaire (anciennement nommée école Valfray[59]). En outre, la ville dispose d'une école primaire privée, l'école Sainte-Geneviève[60].

    Le département gère le collège Robert-Desnos situé à Rives[60]. Les lycées de proximité sont : le lycée Edouard-Herriot et le lycée polyvalent Ferdinand-Buisson, tous deux situés à Voiron, ainsi que le lycée Pierre-Béghin de Moirans. Le lycée d'enseignement agricole le plus proche est celui de La Côte-Saint-André.

    Manifestations culturelles et festivités

    La mairie de la commune libre du Mollard.

    La « Commune libre du Mollard » est une association loi de 1901 créée en 1946 qui anime « joyeusement » la vie culturelle et festive de Rives[61]. Le président de l'association est le maire de la commune libre. Ses membres se font appeler les « Melons de Rives » en référence au chapeau melon qu'ils portent lors des cérémonies. À l'instar de nombreuses autres communes libres, celle du Mollard dispose d'un garde champêtre et d'un curé[62]. Les principales activités de la Commune libre du Mollard sont : l'organisation de concours de jeux de société (belote, loto, etc.), d'une kermesse[63] et d'un pucier. L'association participe au corso du 14 juillet, où elle dispose de son propre char. Elle procède chaque année, en septembre, aux vendanges et au pressage du vin de la Treille[64]. L’association est très impliquée dans la vie locale par ses animations telles que le banquet des anciens ou la distribution de cadeaux aux très jeunes enfants de la ville en décembre. Sa devise est « Faire le bien en s'amusant ». Elle publie un petit journal trimestriel, le Petit communard, qui relate les activités de l'association et commente la vie locale.

    Une fois par an, en février ou en mars, la ville de Rives organise un salon du livre[65].

    Une maison des jeunes et de la culture, située à l'Orgère, propose de nombreuses activités à tous publics quels que soient les âges. Elle gère aussi le centre de loisirs sans hébergement des Trois Fontaines qui accueille les 4-12 ans pendant toutes les vacances scolaires. Elle organise également des camps d'adolescents (12-17 ans).

    Santé

    Le centre hospitalier de Rives.

    La ville de Rives dispose d'un centre hospitalier d'une capacité de 252 lits et équipé d'un service de radiologie[66].

    Outre les médecins exerçant à l'hôpital, sept autres médecins, deux ophtalmologues, une sage-femme, un gynécologue, huit chirurgien-dentistes, deux pharmacies, un cabinet de radiologie et un laboratoire d'analyses sont installés dans la commune[67],[68],[69],[70].

    Sports

    La commune dispose de plusieurs structures sportives :

    • un boulodrome situé au Mollard ;
    • un gymnase intercommunal scolaire, un gymnase municipal et une salle de dojo (la salle Romuald-Geynet), proches des écoles et du collège à proximité de la place de la Libération ;
    • un parcours de santé à proximité des étangs de la Cressonière et du Pont-du-Bœuf ;
    • une piscine municipale à proximité du collège ;
    • un stade d’athlétisme (le stade Charvet) et une piste d'athlétisme extérieure (la piste Serge-Vollerin), situés au Levatel ;
    • quatre courts de tennis situés au Levatel ;
    • une piste de skatepark, situé à Valfray, une autre route de la Liampre ;
    • un terrain multisports, en gazon synthétique, de petite dimension pour la pratique du football, du basket, du volley et de la course-à-pied situé au Taillefer[71].

    Presse écrite

    Le quotidien régional Le Dauphiné libéré, dans son édition locale Chartreuse et Sud-Grésivaudan, ainsi que l’hebdomadaire Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné, relatent les informations locales.

    L’information institutionnelle est assurée par plusieurs publications périodiques : le Journal de Rives, journal municipal d’information diffusé par la ville[72] ; le journal du Pays Voironnais, magazine de la Communauté d'agglomération du Pays voironnais[73] ; Isère Magazine, mensuel diffusé par le conseil général de l'Isère[74] et le Rhône-Alpes, trimestriel diffusé par le conseil régional de Rhône-Alpes[75].

    Télévision

    La commune est en outre dans le bassin d’émission des chaînes de télévision France 3 Alpes (France 3 Grenoble) et de téléGrenoble Isère, ainsi que de la radio locale France Bleu Isère.

    Téléphonie mobile

    Bien que située en zone rurale, Le territoire de Rives ne possède quasiment aucune zone blanche où la couverture téléphonique ne serait pas assurée. On peut dénombrer six antennes du réseau 4G installées sur le territoire et appartenant à quatre opérateurs différents[76].

    Opérateurs 3G 4G
    Orange  Oui  Oui
    Bouygues Telecom  Oui  Oui
    SFR  Oui  Oui
    Free  Oui  Oui

    Cultes

    Le territoire de la commune de Rives fait partie de la paroisse catholique Sainte-Croix au sein du diocèse de Grenoble-Vienne[77]. Le lieu de culte est l'église Saint-Valère.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 28 119 , ce qui plaçait Rives au 17 452e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[78].

    En 2016, 49 % des foyers fiscaux étaient imposables[i 4].

    Emplois, revenus et niveau de vie

    En 2016, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 3 922 personnes, parmi lesquelles on comptait 76,6 % d'actifs dont 67,4 % ayant un emploi et 9,2 % de chômeurs[i 5].

    Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2009[i 5],[i 6].
    Nb. Personnes Pourcentage
    Ensemble 3 922 100,0 %
    Actifs 3 006 76,64% %
    Actifs ayant un emploi 2 645 67,44% %
    Chômeurs 361 9,20 %
    Inactifs 916 23,36 %
    Élèves, étudiants 341 8,70 %
    Retraités ou préretraités 259 6,60 %
    Autres inactifs 314 8,00 %

    Toujours en 2016, on comptait 2 269 emplois dans la zone d'emploi, contre 2 599 en 2011. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 2 667, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 4] est de 85,1 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un peu moins d'un emploi pour un habitant actif[i 7].

    Parmi la population active de Rives, la catégorie des ouvriers est la catégorie socioprofessionnelle la plus représentée avec 29,6 % de la population. Puis, viennent les employés (29,0 %) et les professions intermédiaires (24,2 %)[i 8].

    Emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2016[i 8].
    Nb. Personnes Pourcentage
    Ensemble 2 237 100,0 %
    Agriculteurs exploitants 10 0,4 %
    Artisans, commerçants, chefs d'entreprise 145 6,5 %
    Cadres et professions intellectuelles sup. 230 10,3 %
    Professions intermédiaires 541 24,2 %
    Employés 649 29,0 %
    Ouvriers 661 29,6 %

    Entreprises et commerces

    Les sociétés Allimand (fabrication de machines pour l'industrie papetière), Experton (métallurgie) et Lippi Fortex (grillages) sont installées sur le territoire de la commune.

    Le centre-ville comporte de nombreux commerces alimentaires et autres, des banques, des agences d'assurances, des agences immobilières, des coiffeurs, etc. La plupart de ces commerces se situent essentiellement sur l'axe principal, le long de la rue de la République. Ainsi qu'un supermarché Carrefour Market et une supérette Casino.

    Rives compte également une zone artisanale d'activité, Les Trois fontaines, située à l'entrée est de la ville.

    Au 31 décembre 2015, Rives comptait 571 établissements dont : 5 dans l’agriculture-sylviculture-pêche ; 37 dans l'industrie ; 91 dans la construction ; 351 dans le commerce, les transports et les services divers ; et 87 étaient relatifs au secteur administratif[i 9].

    En 2018, 58 entreprises ont été créées à Rives[i 10].

    Secteur agricole

    Rives est une des communes d'un secteur de vignobles pouvant revendiquer le label IGP « Coteaux-du-grésivaudan », comme la plupart des communes de la moyenne vallée de l'Isère (Grésivaudan et cluse de Voreppe).

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine naturel

    • La motte castrale de la Poype, du XIe siècle[79].
    • Les étangs la Cressonière et du Pont-du-Bœuf, le long de la Fure.
    • La parc de l'Orgère.
    • Le parc du Temps des Cerises.
    • Le parc Valfray.

    Patrimoine religieux

    • L'ancienne église du prieuré Saint-Vallier datant du XIIe siècle[79], située dans le quartier du Mollard. Après l’inauguration de la nouvelle église, l'édifice est utilisé comme cinéma ou théâtre dans les années 1940 et sert aussi à diverses activités culturelles ou associatives. Il est actuellement occupé par un facteur d'orgue[80],[81].
    • L'église Saint-Valère de Rives, datant de la fin du XIXe siècle, construite par l'architecte Alfred Berruyer[79],[81].
    • La chapelle des Papeteries (ou Chapelle Blanchet), située au Bas-Rives, construite en 1847 par la famille Blanchet. Elle est rénovée en 2006.
    • La chapelle russe dans le cimetière communal de Rives.

    Châteaux et maisons bourgeoises

    • Les ruines d'un ancien château féodal du XIe siècle[79] dit « Tour de Louis XI » sur la motte de Rives, cité depuis le XIe siècle avec sa chapelle, ruiné sous Louis XIII.
    • Châteaubourg, ancien manoir des seigneurs de Rives jusqu'à la Révolution, construit au cours du XVIe siècle à proximité des ruines de l'ancien château de la Poype. L'édifice a été restauré en 1968[80].
    • Le château de la Papeterie[79], dans le site des anciennes papeteries du Bas-Rives[82].
    • Le château de l'Orgère, ou château des Russes, situé au centre-ville, construit en 1912 par Joseph Monin un négociant en bois et charbon de Rives[83],[84].
    • Le château de la Glacière[79], rue Alfred Buttin.
    • Le château des Murailles, rue Didier Kléber.
    • Le château de la Chana, rue Alfred Buttin.
    • La maison Blanc, sise au 117 de l'avenue Jean-Jaurès, construite en 1862 par François Blanc, maître tailleur de pierre et compagnon du tour de France. C'est l'ancienne demeure de la famille Blanc, famille d'entrepreneurs de travaux publics de Rives[85].

    Patrimoine industriel

    • La papeterie de la Poype.
    • La papeterie du Bas-Rives.
    • La papeterie de la Liampre.
    • La papeterie du Gûa.

    Les cadrans solaires

    Le cadran solaire de la rue de la République.
    • Le cadran solaire de la forge de Pérollerie à la Poype dateant de 1776[86].
    • Le cadran solaire de la rue de la République datant de 1870[86].

    Autres édifices

    Personnalités liées à la commune

    • Les familles Blanchet et Kléber, fondateurs des papeteries Blanchet Frères et Kléber à Rives. Les membres de la famille Blanchet sont maîtres de forges au XVIIIe siècle, puis papetiers, avec Claude, qui fait l'acquisition en 1787 des moulins à papier des frères Montgolfier. Parmi les autres, Victor Blanchet (1862-1930), papetier et député, est né à Rives.
    • Philippe André Martel (1771-1849), général des armées de la République et de l'Empire, y est né.
    • L'empereur Napoléon Bonaparte a dormi une nuit à Rives dans l'enceinte d'un bâtiment qui est actuellement une banque, lors de son retour de l'île d'Elbe. Une plaque lui rend hommage.
    • En août 1829, venant d'Auvergne et se rendant à Vizille, où est née son arrière-petite-fille en 1828, La Fayette fait étape à Rives accueilli par les frères Blanchet propriétaires des papeteries.
    • Henry Baboin (1839 - 1910), membre du corps législatif sous Napoléon III (1869), élu dans le canton de Voiron, conseiller général de l'Isère, chevalier de la Légion d'Honneur, Industriel et négociant en soierie à Lyon et dans la Drôme, maire de Loyes dans l'Ain, épousa Léoncie Blanchet, de Rives, et vécut au château d'Alivet à Renage, château qu'il avait fait restaurer.
    • Marie-Louise Peyrat, marquise d'Arconati-Visconti (1840-1923), collectionneuse et mécène, est inhumée au cimetière.
    • Georges Duseigneur (1841-1906), peintre et graveur, lié aux Kléber des papeteries par sa mère, est inhumé au cimetière.
    • Le constructeur automobile Luc Court y est né en 1862.
    • Séraphin Buisset (1870-1949), homme politique, y est mort.
    • L'ancien biathlète Raphaël Poirée y est né en 1974.
    • Le footballeur de l'AS Saint-Étienne Jérémy Clément, né en 1984, en est originaire.

    Héraldique

    Blason
    Taillé : au premier d'azur au haut fourneau d'argent ouvert et maçonné de sable, au second de gueules au rouleau de papier d'argent ; à la cotice en barre d'or brochant sur la partition.
    Détails
    Le haut fourneau représente la métallurgie et le rouleau à papier la papeterie[88].
    Statut officiel à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Sylvio Valente et Lambert Jacques, Rives, un siècle d'images : rues, quartiers, commerces et industries, t. I, Millau, imprimerie Maury SA, , 232 p. (ISBN 2-9512117-1-6)
    • Sylvio Valente et Lambert Jacques, Rives, un siècle d'images : événements et vie associative, t. II, Millau, imprimerie Maury SA, , 262 p. (ISBN 2-9512117-2-4)
    • Corinne Bourrillon, 10 000 lieux en pays voironnais, tome 1, 2016, p. 130 à 138

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    4. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.

    Insee

    • Dossier relatif à la commune, publié le , [lire en ligne (page consultée le 1er mars 2020)]
    1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
    2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
    3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
    4. REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2016.
    5. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    6. EMP G1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2016.
    7. EMP T5 - Emploi et activité.
    8. EMP T7 - Emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2016.
    9. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2015.
    10. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2018.

    Autres références

    1. « Fiche communale », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. David Malescourt, « Isère > Rives (38140) », sur le site habitants.fr (consulté le ).
    3. « Orthodromie entre Rives et Voiron », sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
    4. « Orthodromie entre Rives et Grenoble », sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
    5. « Orthodromie entre Rives et Lyon », sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
    6. « Orthodromie entre Rives et Paris », sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
    7. « Rives en chiffres », sur le site de la commune de Rives (consulté le ).
    8. Site infoclimat, page sur l'aéroport de Grenoble
    9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Unité urbaine 2020 de Voiron », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    13. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    18. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    19. Site géoportail, page des cartes IGN
    20. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
    21. Site de la mairie de Rives, page sur l'histoire de Rives
    22. Corinne Bourrillon, 10 000 lieux en pays voironnais, tome 1, , p. 130 à 138.
    23. Aimé Bocquet, L'Isère pré et protohistorique, Gallia-Préhistoire 1969, fasc. 2, pages 311-314,
    24. Gratien Charvet, « Armes et autres objets gaulois trouvés au Plan de Rives (Isère) en 1873 », Bulletin de la Société d'anthropologie de Lyon, vol. T1, , p. 289-295 (lire en ligne, consulté le ).
    25. Victor Cassien, Alexandre Debelle et une société de gens de lettres, Album du Dauphiné, recueil de dessins, représentant les sites les plus pittoresques, les villes et principaux villages; les églises, châteaux et ruines remarquables du Dauphiné. Ouvrage accompagné d'un texte historique et descriptif, imprimerie Prudhomme, rue Lafayette, Grenoble, (lire en ligne), p. 87.
    26. Jean Sellier, Atlas historique des provinces et régions de France : genèse d'un peuple, Paris, Éditions La découverte,, , 224 p. (ISBN 2-7828-0220-8), p. 139-144 (Le Dauphiné).
    27. op. cit., Victor Cassien, Alexandre Debelle, p. 88-89
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    29. « Histoire & patrimoine », sur le site de la commune de Rives (consulté le ).
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    33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    34. « l'organisation politique de la communauté de communes », sur le site de la communauté d'agglomération du Pays voironnais (consulté le ).
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