Bouygues Telecom

Bouygues Telecom est un opérateur de télécommunications français, filiale du groupe Bouygues créé en 1994. Il est historiquement le troisième des quatre opérateurs de téléphonie mobile nationaux français, apparu après Orange et SFR et avant Free mobile.

Pour les articles homonymes, voir Bouygues (homonymie).

Bouygues Telecom

Création [1] (Société)
(Lancement commercial)
Dates clés 1996 : Arrivée sur le marché des opérateurs de téléphonie mobile
Forme juridique Société anonyme
Slogan « On est fait pour être ensemble »
Siège social Paris
 France
Direction Richard Viel, PDG depuis 2021
Directeurs Benoît Torloting (d)
Actionnaires Bouygues (90,53 %)
JCDecaux (9,47 %)
Source Janvier 2015 [2]
Activité Télécommunications sans fil
Produits Opérateur de télécommunications

Forfaits Sensation, Forfaits B&YOU, Carte Bouygues Telecom (ex Carte Nomad), Bbox, Forfaits 4G Box, Garantie échange 24, BBOX sensation, Bbox Miami, BBOX ultym, BBOX must, BBox fit

Société mère Bouygues
Filiales EI Telecom
Réseau Club Bouygues Telecom (510 magasins)
Darty Telecom
Effectif 8 937 en 2019 (effectif moyen annuel)
SIREN 397 480 930
Site web www.bouyguestelecom.fr

Chiffre d'affaires 6 058 000 000  en 2019
Résultat net 379 000 000  en 2019[3]

Au , l'entreprise comptait :

  • 18,450 millions d'abonnés[réf. nécessaire] au téléphone mobile[4],[5].
  • 4,65 millions de clients activés sur les réseaux xDSL[4], câble ou fibre optique pour l'activité accès à Internet fixe[5]. En 2019, pour la fourniture des services câble et fibre, Bouygues Telecom utilise en partie le réseau d'Altice France et son propre réseau FTTH. L'opérateur a également signé des partenariats de co-déploiement pour la fibre optique en France avec Orange.

Historique

Par un arrêté daté du [6], le groupe Bouygues se voit accorder l'autorisation d'établir et exploiter en France métropolitaine, un réseau public à la norme GSM dans les gammes des fréquences bandes de 900 et 1 800 MHz. Disposant d'un réseau moins étendu que ses concurrents arrivés quatre ans avant lui dans ce secteur d'activités, Bouygues Telecom a dû adopter une stratégie d'innovation pour développer et préserver ses parts de marché[réf. nécessaire].

Innovations notables de Bouygues Telecom depuis son lancement :

  • l'exploitation de la bande de fréquences hautes 1,8 GHz, plus efficace en milieu urbain, notamment ;
  • la commercialisation des premiers « forfaits » en mai 1996 ;
  • l'ouverture d'un service de SMS « télémessages » en 1996, initialement uniquement entre ses abonnés, non facturé jusqu'en 1997 ;
  • la fonction répondeur-enregistreur incluse dans le forfait, à partir du 15 janvier 1997 ;
  • le service de présentation du numéro entre ses clients et les clients des réseaux numériques à la fin de l'année 1997, suivi quelques mois plus tard par ses concurrents ;
  • l'adoption de la norme d'amélioration sonore EFR sous le nom commercial de Son Digital Haute Résolution en novembre 1997 ;
  • le lancement de la formule « Spot » en mars 2000 qui offre plusieurs minutes de communication en échange de messages publicitaires durant la communication ;
  • la création du forfait « Millenium » en novembre 1999, premier forfait à proposer des appels illimités durant le weekend.

En 2001, malgré le lancement d’offres marketing innovantes, Bouygues Telecom ne parvient pas à augmenter son activité et plafonne autour de 17 % de part de marché. L'opérateur s'attache dès lors à conclure un partenariat avec l'opérateur japonais NTT DoCoMo afin d'utiliser la marque et le système i-mode, censé révolutionner l'accès multimédia via les réseaux mobiles. Toutefois, ce marché en devenir et les freins technologiques se révèlent un semi-échec commercial.

Le 17 novembre 2004, une panne bloque la totalité du réseau de Bouygues Telecom et mettra plus de 24 heures à être résolue[7]. Bouygues Telecom a estimé son manque à gagner à plus de 20 millions d'euros et a assigné son équipementier Tekelec (en)[8] et lui réclame 179 millions de dollars[9]. Bouygues Telecom et Tekelec se sont finalement arrangés en 2007[10] et parmi les clauses de cet arrangement, un crédit de 5 millions de dollars est prévu.

Bouygues effectue les premières expérimentations de télévision sur mobile (DVB-H) en mars 2005 en partenariat avec France Télécom, Bouygues, TPS et Orange. Les accès Haut Débit exploitant la norme EDGE sont mis en place en mai 2005.

En 2006, Bouygues Telecom innove sur le marché de la téléphonie mobile avec Neo : le premier forfait illimité vers tous les opérateurs, utilisable à partir de 20 h[11].

La norme 3G+ (HSDPA et HSUPA) couvre 20 % de la population, le 19 novembre 2007 et étendue à 96 % de la population, fin 2012[12]

Le , Bouygues Telecom lance son offre triple-play ADSL à destination du grand public et des professionnels[13].

Bâtiment de Bouygues Telecom dans le quartier des Deux-Lions, à Tours.

Le 25 mai 2009, Bouygues Telecom lance Ideo[14] réunissant le mobile et le triple-play sur la ligne fixe via la Bbox, il s'agit de la première offre dite quadruple-play (4P), les concurrents feront de même rapidement.

Lors de la conférence de presse organisée le 27 août 2009, Bouygues Telecom annonce avoir franchi le cap des 10 millions de clients[15].

Le 22 octobre 2010, Bouygues Telecom lance son offre Bbox Fibre[16] grâce à un partenariat avec l'opérateur Numericable.

Le 18 juillet 2011, Bouygues Telecom lance les offres B&YOU, développées sur un concept nouveau et original, sans engagement et disponible exclusivement sur internet[17].

Le 19 octobre 2011, Bouygues Telecom lance sa propre chaîne de télévision : Bbox Actu TV. Elle diffuse des programmes de bandes-annonces des programmes des chaînes TV et VOD du bouquet Bbox, mais aussi des vidéos didactiques des services de la BBox.

Le , Bouygues Telecom lance sa nouvelle box baptisée Bbox Sensation. Conçue par Samsung.

En 2012, Bouygues Telecom supprime 556 emplois à la suite de la mise en place d'un plan de départ volontaire[18].

En 2012 : plus de 60 % de la population peut se connecter au réseau H+ (jusqu’à 42 Mbit/s) de Bouygues Telecom.

Le 12 mars 2013, l'ARCEP publie un document[19] fixant les modalités de l'autorisation accordée à Bouygues Télécom pour réutiliser une de ses bandes de fréquences 2G (1 800 MHz) pour le développement de son réseau 4G. L'opérateur avait formulé cette demande en juillet 2011 et menait déjà, en accord avec le régulateur, des tests sur son réseau pour pouvoir utiliser la norme LTE (4G) sur cette bande de fréquence.

L'opérateur annonce le 2 avril 2013 son premier smartphone. Rentré dans la course au forfait mobile à bas prix avec le lancement de B&You, l'opérateur historique commence la commercialisation de smartphones pour les utilisateurs assidus de l'Internet mobile : la gamme "Bs". Le premier mobile est le Bouygues Telecom Bs 401, un téléphone sous Google Android équipé d'un écran de 4 pouces commercialisé uniquement 159 euros sans abonnement. Bouygues propose également ce mobile à 9,90 euros avec des offres abonnements[20]. Une autre gamme intégrant des téléphones plus simples est également lancée : la gamme "Bc".

En février 2014, Bouygues Telecom dépose une offre de rachat du deuxième opérateur français SFR, filiale du groupe Vivendi. La transaction est estimée à quinze milliards d'euros. Le 9 mars, en vue de ce rachat, Bouygues Telecom et Iliad (maison mère de l'opérateur Free) annoncent avoir conclu un accord qui prévoit de céder l'intégralité du réseau mobile de Bouygues Telecom à la société Free mobile si l'achat de SFR était validé par les autorités compétentes. Cette transaction était estimée à 1,8 milliard d'euros[21]. SFR est finalement rachetée par Numericable.

Le , le groupe Iliad (Free) annonce avoir signé un accord avec Bouygues Telecom qui porte sur l'accès à un réseau de 15 000 antennes, pour 1,8 milliard d'euros[22]. Ce contrat n'a pas été conclu. En effet, la condition était que le groupe Bouygues rachète SFR, mais c'est finalement Altice (Numericable) qui s'en est emparé.

En juin 2014, Bouygues Telecom annonce la suppression d'environ 1 500 emplois[23]

Fin juin 2014, Bouygues Telecom lance successivement la 4G+ (LTE Advanced) et la Bbox Sensation Fibre :

  • la 4G+ (lancée le 17 juin 2014) dont le débit crête peut atteindre 220 Mbit/s, à condition d'utiliser un terminal compatible (LTE catégorie 6), sera proposée dans un premier temps dans les villes de Lyon, Bordeaux, Grenoble, Vanves, Issy-les-Moulineaux, Malakoff et Rosny-sous-Bois et dans les 16 plus grandes villes de France dès la rentrée 2014[pertinence contestée] ;
  • la Bbox Sensation Fibre (lancée le 26 juin), couplée à la technologie FTTH offre un débit jusqu’à 1 Gbit/s.

Le , Bouygues Telecom est le premier FAI à lancer une box sous Android, appelée la Bbox Miami. Le , la Bbox Miami est disponible pour les nouveaux clients. La Miami fonctionnait à son lancement sous Android 4.2.2, mais une mise à jour vers Android TV est disponible pour tous les clients depuis le et la box Miami a vu son prix passer à 27,99 euros (+3 €/mois pour la location de la box).

Mi-2015, le réseau bas débit à longue portée LoRa (LoRaWAN) d'Objenious, filiale de Bouygues Telecom, permettra les communications des objets connectés, participant à l'Internet des objets et aux villes intelligentes. Les applications possibles sont la gestion intelligente de l'éclairage public, des feux de signalisation du trafic autoroutier, des containers de déchets, etc.

En juin 2015, SFR propose plus de 10 milliards d'euros à Bouygues pour le rachat de Bouygues Telecom, mais le conseil d'administration de Bouygues refuse l'offre.

Le 5 janvier 2016, Orange et Bouygues annoncent officiellement qu'ils sont en négociation pour un rapprochement, mais le 1er avril 2016, le Conseil d'administration d'Orange a constaté qu'un accord en vue d'un rapprochement avec Bouygues Telecom n'a pu être trouvé. Il a donc été décidé de mettre un terme aux discussions engagées.

Le 23 janvier 2017, Bouygues Telecom lance la Box 4G dans certaines zones en France. Cette offre permet un accès Internet à domicile via le réseau 4G, offrant des débits généralement supérieurs à l'ADSL. Puis en juillet de la même année, l'opérateur actualise cette offre en proposant la Box 4G+ avec des débits nettement supérieurs.

En avril 2018, Bouygues Telecom revoit ses abonnements à l'Internet fixe. Les offres Bbox Miami et Miami+ sont ainsi remplacées par les abonnements Bbox Must et Bbox Ultym. L'offre d'entrée de gamme, Bbox Fit, est proposée en Haut Débit uniquement. À leur lancement, les trois box internet sont à des tarifs similaires, quelle que soit la technologie à laquelle le logement est éligible. Presque un an après leur commercialisation, Bouygues Telecom revoit finalement ses abonnements et leurs prix. Le fournisseur d'accès à Internet opère ainsi une distinction de prix entre les abonnements Haut Débit et Très Haut Débit le 25 mars 2019[24]. Les débits ascendants sont augmentés pour les Bbox Must et Bbox Ultym, cette dernière intégrant en sus le bouquet Canal+ Séries.

Le 8 novembre 2019, Bouygues Telecom annonce son partenariat avec TPF Ingénierie pour le déploiement de la 5G[25]. Leur association consiste notamment à mettre en place des datacenters sur l'ensemble du territoire pour favoriser le développement du réseau mobile 5G. Sur les trois années du partenariat, une centaine de centres de données sont ainsi voués à être mis en place.

Au cours de l'année 2020, Bouygues Telecom lance la 4G+ Gbit/s dont le débit crête est de 1077 Mbit/s grâce à la combinaison de plusieurs technologies : L'agrégation de 4 bandes de fréquences (1800 MHz + 2600 MHz + 2100 MHz + 800 MHz), avec une modulation QAM256 et l'ajout du MIMO 4x4. Ce débit est possible à condition d'avoir un terminal LTE compatible. Elle est notamment disponible dans la métropole de Bordeaux.

En juin 2020, Bouygues Telecom annonce l'acquisition d'EI Telecom gérant notamment NRJ Mobile et CIC Mobile, pour entre 670 et 855 millions d'euros[26],[27]. Dans la foulée de cette annonce, Bouygues Telecom procède à un nouveau changement de poids. Les box internet fibre optique de l'opérateur, jusqu'alors bridées à 1 Gb/s sont désormais en mesure de proposer un débit de 2 Gb/s[28].

En 2021, Bouygues Telecom augmente le prix de certaines de ses offres mobiles dites « à vie » sans possibilité pour le client de refuser l'augmentation[29].

B&YOU

B&YOU est une marque française de téléphonie mobile lancée le par Bouygues Telecom[30].

130 000 clients ont souscrit à cette offre entre juillet 2011 et mars 2012[31].

Initialement axée sur des forfaits à bas prix, elle s'ouvre le 10 septembre 2012 à des cartes prépayées avec crédit valable à vie. Celles-ci ne sont plus commercialisées depuis le . Les clients des cartes prépayées sont transférés chez l'opérateur Simyo[réf. nécessaire].

De novembre 2013 à fin 2014, B&YOU proposait une offre fixe ADSL qui comprenait un accès Internet illimité avec un débit de 20 Mbit/s maximum et les appels illimités vers fixes et mobiles à 15,99  par mois[32]. Cette offre a cessé d'exister peu de temps avant la fusion des offres B&YOU avec celles de Bouygues Telecom[réf. nécessaire].

Le , les clients B&You ont fusionné avec les clients Bouygues Telecom, mettant fin à cette marque et offrant ainsi la possibilité aux abonnés des offres sans engagement de bénéficier de tout l'accompagnement par téléphone des conseillers Bouygues Telecom[33].

Bouygues Telecom et les MVNO

Jusqu'à janvier 2009 et contrairement à ses homologues Orange et SFR, Bouygues Telecom ne désire pas ouvrir son réseau à des MVNO. Il préfère passer des partenariats de licences de marques afin de mieux segmenter son offre et de toucher de nouveaux clients. Le deuxième objectif de ces licences de marques est défensif. Il s'agit pour Bouygues Telecom d'occuper le terrain vis-à-vis de la déferlante des MVNO qui risquent d'effriter ses parts de marché. Martin Bouygues exprime à ce sujet, en 2008, son hostilité envers les MVNO en déclarant : « Le MVNO est un coucou, qui fait son nid chez les autres, surcharge votre réseau, n'investit pas et prend zéro risque »[34].

Le premier accord de licence de marque est conclu fin 2004 avec Universal Music pour créer l'offre Universal Music Mobile. Celle-ci propose des forfaits bloqués à destination des étudiants. Le deuxième accord concerne un partenariat avec une filiale de la maison mère, TF1, pour créer TF1 Mobile. En mai 2006 est lancée une gamme de mini-forfaits à destination des 35 ans et plus, cible privilégiée de la chaîne TF1. Cette gamme n'est plus commercialisée depuis février 2007.

Bouygues Telecom exploite donc son image d'opérateur moins cher qu'Orange et SFR pour proposer des offres à partir d'accords de marque (licence de marque) : nombre de consommateurs ne font pas la différence entre accord de marque (Universal, M6, TF1) et MVNO (Debitel, Ten, Virgin Mobile, Tele2 Mobile).

Néanmoins, en janvier 2009, l’opérateur virtuel Simyo commence ses opérations en utilisant le réseau Bouygues, ce qui indique un changement de stratégie sur ce sujet. En juin 2009, l'opérateur A-Mobile (Auchan) lance son offre "HYPER@" (internet mobile) à base de clé 3G-EDGE sur le réseau Bouygues Telecom. En juillet 2011, l'opérateur Lycamobile lance en tant que Full-MVNO une offre prépayée sur le réseau Bouygues Telecom. Le 31 décembre 2014, Bouygues Telecom annonce qu'en plus de ses 11 millions de clients directs, il permet à 2,2 millions de clients actifs de MVNO d'utiliser son réseau.

Activités

Bouygues Telecom est l'un des quatre opérateurs de réseau mobile français disposant d'un réseau physique ; en plus d'offres d'abonnement et de cartes prépayées sous sa propre marque, il commercialise des offres mobiles sous la marque B&YOU.

Situation du marché français

Les parts du marché français de la téléphonie mobile se décomposent fin 2014 de la façon suivante sur la base d'interprétation des résultats communiqués par les opérateurs et l'ARCEP (chiffres mobile au )[35],[36] :

Attention : les abonnés aux MVNO sont intégrés dans la part de marché de chacun des opérateurs de réseaux présentés ci-dessus, soit 8,993 millions de lignes qui habituellement ne sont pas prises en compte dans le calcul des parts de marché de chaque opérateur de réseau hébergeur.

(environ : 1 million pour Orange sur les chiffres connus et publiés, sur un total de 7,423 millions d'abonnés aux MVNO[36],[37])

Les parts du marché français des connexions Internet à haut et très haut débit se décomposent de la façon suivante sur la base d'interprétation des résultats communiqués par les opérateurs et l'ARCEP (chiffres du fixe analysés au )[38] :

  • 39,90 % pour Orange
  • 25,30 % pour SFR
  • 22,60 % pour Iliad (Free/Alice)
  • 9,30 % pour Bouygues Telecom
  • 2,90 % pour les autres

Caractéristiques techniques du réseau mobile de Bouygues Telecom

Afin de minimiser le coût de son infrastructure et de préserver son indépendance, Bouygues Telecom concentre ses antennes majoritairement par un réseau privé de backhaul basé sur des faisceaux hertziens (FH) de fréquences variant entre 12,5 et 70 GHz ; contrairement à ses concurrents qui utilisent principalement des liaisons par câbles et fibre optique. La technologie FH Eband 70 GHz permet d'atteindre des débits de 2,5 Gbit/s couvrant les besoins pour le LTE Advanced. Dans le cas des faisceaux hertziens, la pollution électromagnétique maximale se trouve sur le site cible et non sur les sites sources. Ces liens FH et les fréquences utilisées sont publiées sur le site de l'ANFR : Cartoradio.

Filiales

  • Réseau Club Bouygues Telecom : 99,99 % - Le réseau de 650 boutiques à l'enseigne Club Bouygues Telecom (à fin décembre 2012).
  • Bouygues Telecom Initiatives - Soutien aux jeunes entreprises innovantes du secteur des services de communication.
  • 1913 : filiale à 100 % du groupe Bouygues Telecom (depuis 2013) - propose les solutions de téléphonie sur le marché PME.
  • Bouygues Telecom Business-Distribution - regroupe les marques d'EI Telecom et des offres à destination des professionnels

Anciennes filiales

  • Extenso Telecom : 99,98 % (anciennement Teleciel) - Grossiste en téléphonie mobile, accessoires et objets connectés[39], Extenso Telecom anime et approvisionne un réseau de 2 700 points de vente.
  • Bouygues Telecom Caraibes : Opérateur de téléphone mobile dans les départements français d'Amérique, cédé en 2005 à l'opérateur jamaïcain Digicel.
  • Bouygtel Service : 100 % (radié en 2009)

Dirigeants

  • Philippe Marien est président du conseil d'administration depuis le 18 février 2009, il succède à ce titre à Philippe Montagner[40]. Il est aussi directeur financier du groupe Bouygues.
  • Olivier Roussat est président directeur général du 1er juin 2013[41] au 18 février 2021. Il était directeur général depuis 2007.
  • Richard Viel est directeur général délégué-adjoint entre 2007 et 2013. Il devient ensuite directeur des opérations commerciales à partir du 1er juin 2013. Il est nommé PDG le 18 février 2021.

Identité visuelle (logo)

Partenariats sportifs

Bouygues Telecom est le parrain officiel de plusieurs événements sportifs tel que le vélo, avec l'équipe cycliste Bbox Bouygues Telecom de 2005 à 2010, mais aussi la voile[42],[43].

Activité de lobbying

Pour l'année 2017, Bouygues Télécom déclare à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique exercer des activités de lobbying en France pour un montant qui n'excède pas 300 000 euros[44]. Bouygues Télécom déclare par ailleurs 550 000 euros en activités de lobbying auprès du Parlement européen[45].

Affaire judiciaire

Le , Bouygues Telecom a été condamné par le Conseil de la concurrence à une amende de 58 millions d'euros dans l'affaire de l'entente entre trois opérateurs de téléphonie mobile en France[46].

Notes et références

  1. Bouygues - Notre histoire
  2. http://www.corporate.bouyguestelecom.fr/notre-entreprise/ambition/performances-financieres
  3. https://www.bouygues.com/activites/les-telecoms/bouygues-telecom/chiffres-clefs/
  4. Résultats annuels 2017 bouygues.com, 31 décembre 2017
  5. « Bouygues Telecom : bons recrutements et hausses de prix dopent les résultats 2017 », sur DegroupNews, (consulté le ).
  6. [PDF] « Consultation publique sur le renouvellement de l’autorisation GSM de Bouygues Telecom » sur le site de l'Arcep,
  7. « Une panne informatique paralyse le réseau de Bouygues Telecom », sur ZDNet France (consulté le ).
  8. http://www.reseaux-telecoms.net/actualites/lire-bouygues-telecom-assigne-son-et-xe9-quipementier-pour-la-panne-de-novembre-2004-4445.html
  9. http://www.reseaux-telecoms.net/actualites/lire-tekelec-et-bouygues-telecom-s-arrangent-16027.html
  10. (en) Reuters Editorial, « TEKELEC and Bouygues Telecom sign settlement agreement to end lawsuit », sur Reuters.com, .
  11. « Bouygues Telecom, in : Acheter pour un monde meilleur: le guide du client responsable »
  12. le réseau Bouygues Telecom
  13. « Bouygues Telecom dévoilera son offre ADSL le 15 septembre », ZDNet,
  14. Bouygues.com
  15. Bouygues.fr
  16. Bbox fibre
  17. « Bouygues Telecom annonce un plan de départs volontaires portant sur 556 postes », sur corporate.bouyguestelecom.fr, (consulté le )
  18. [PDF]
  19. Détails sur le lancement des smartphones Bouygues Telecom
  20. Téléphonie : Bouygues négocie son réseau mobile avec Free, Enguérand Renault, Le Figaro, 9 mars 2014
  21. Bouygues Télécom et Free scellent un accord historique, Challenges, 10 mars 2014
  22. Bouygues Telecom supprime 1 500 emplois, Sarah Belouezzane, Le Monde, 11 juin 2014
  23. « Bouygues met à jour ses box internet : prix et services en hausse », sur monpetitforfait.com, (consulté le ).
  24. « Bouygues Telecom s'associe avec TPF Ingénierie pour l'arrivée de la 5G », sur monpetitforfait.com, (consulté le )
  25. « Bouygues Telecom rachète EI Telecom, le numéro 5 du mobile en France », sur BFM Business,
  26. Sébastien Dumoulin, « Bouygues Telecom double Free en rachetant le premier opérateur alternatif français », sur Les Echos,
  27. Gregori Pujol, « Bouygues Telecom fait évoluer son offre Bbox Ultym Fibre : Wifi 6 et jusqu’à 2 Gb/s en débit », sur Journal du Geek, (consulté le )
  28. Bouygues Telecom impose à nouveau une augmentation de 3 euros à certains de ses clients 01net.com, le 12 février 2021
  29. « Mobile : Bouygues lance une nouvelle marque », sur lefigaro.fr,
  30. (en) Telecom Paper, Bouygues Telecom to cut EUR 300 million a year in costs, .
  31. « Bouygues bouscule les prix de l'ADSL avec une box à 15,99  », Ariase,
  32. « B&You, c'est fini : l'opérateur low cost passe sous pavillon Bouygues Telecom », sur 01net.com (consulté le )
  33. « L'actualité informatique et high-tech pour décideurs IT. », sur silicon.fr (consulté le ).
  34. « Le nombre de clients et La part de marché des opérateurs entre 2003 et 2014 », sur Bbox-Mag, (consulté le ).
  35. http://www.arcep.fr/index.php?id=12717#c91405
  36. « Brèves du PIF - N°118 - Jazztel, Le contrat entre Bouygues Télécom et Numericable et les MNVO chez SFR », sur Bbox-Mag, (consulté le ).
  37. « Le nombre de clients et La part de marché des FAI entre 2003 et 2014 », sur Bbox-Mag, (consulté le ).
  38. http://www.extenso-telecom.com/presentation/grossiste-accessoires-mobiles-smartphones
  39. http://www.institutionnel.bouyguestelecom.fr/notre_entreprise/communiques_de_presse/%28nodeID%29/18731
  40. http://www.corporate.bouyguestelecom.fr/bouygues-telecom-reorganise-sa-direction-generale
  41. http://www.institutionnel.bouyguestelecom.fr/tout_savoir_sur_bouygues_telecom/sponsoring/la_voile
  42. http://www.skipperbbox.fr
  43. « Fiche Organisation « Haute Autorité pour la transparence de la vie publique », sur hatvp.fr (consulté le )
  44. Olivier Petitjean, « De Paris à Washington, les sociétés du CAC 40 ont dépensé au moins 60 millions d’euros pour influencer les politiques », sur Bastamag, (consulté le )
  45. (fr) « Le Conseil de la concurrence sanctionne à hauteur de 534 millions d'euros les sociétés Orange France, SFR et Bouygues Telecom », sur autoritedelaconcurrence.fr (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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