Beaurepaire (Isère)

Beaurepaire est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes et, autrefois rattachée à l'ancienne province du Dauphiné.

Pour les articles homonymes, voir Beaurepaire.

Beaurepaire

La halle et rue de la République en 1908.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Vienne
Intercommunalité Communauté de communes Entre Bièvre et Rhône
Maire
Mandat
Yannick Paque
2020-2026
Code postal 38270
Code commune 38034
Démographie
Gentilé Beaurepairiens[1], Beaurepairois[2]
Population
municipale
4 953 hab. (2018 )
Densité 268 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 20′ 21″ nord, 5° 03′ 19″ est
Altitude 258 m
Min. 225 m
Max. 315 m
Superficie 18,46 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Beaurepaire
(ville-centre)
Aire d'attraction Beaurepaire
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Roussillon
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Beaurepaire
Géolocalisation sur la carte : Isère
Beaurepaire
Géolocalisation sur la carte : France
Beaurepaire
Géolocalisation sur la carte : France
Beaurepaire
Liens
Site web ville-beaurepaire.fr

    Géographiquement, le territoire de la commune de Beaurepaire se positionne dans le sud-est de la France à l'est de la vallée du Rhône, dans le territoire de Bièvre-Valloire qui est un des treize territoires de l'Isère.

    Cette commune fit partie de la communauté de communes du Territoire de Beaurepaire dont elle hébergeait le siège avant d'être rattachée à la Communauté de communes Entre Bièvre et Rhône.

    Les habitants de la commune se dénomment les Beaurepairiens[1] ou Beaurepairois[2].

    Géographie

    Plan du territoire de Beaurepaire

    Situation

    Le territoire communal est situé dans le sud-est de la France, et plus précisément dans la partie occidentale du département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

    La commune est située, par la route, à 69 km de Grenoble, chef-lieu du département de l'Isère, 62 km de Lyon, chef-lieu de la région, à 282 km de Marseille , ainsi qu'à 522 km de Paris.

    Description

    Petite ville de la Valloire, vallée sans rivière notable, mais ancienne zone marécageuse, la cité de Beaurepaire, ancien bourg fortifié avec un plan en damier propre aux villes nouvelles du Moyen-Âge entourant son église, possède quelques reliques architecturales anciennes[3].

    Malgré la disparition progressive de sa ligne de chemin de fer qui la reliait à Saint-Rambert-d'Albon et Rives, et le déclassement des deux grandes routes nationales qui la traversaient, la ville a su garder un certain dynamisme avec ses zones d'activités périphériques et reste le siège de sa communauté de communes.

    Géologie

    Le territoire de Beaurepaire se situe dans une large vallée dénommée Bièvre-Valloire par les géographes. Il s'agit d'une vallée ouverte sans cours d'eau important positionnée entre celle de l'Isère, au sud et dont elle est séparée par le Plateau de Chambaran, la vallée du Rhône, à l'ouest, ainsi que la plaine du bas-Dauphiné située plus au nord, quelques collines boisées dénommées Balmes viennoises la séparant de cette dernière. La Bièvre est la partie la plus orientale de cette vallée mais aussi la plus élevée en altitude, la Valloire où se situe Beaurepaire étant la partie la plus occidentale et la moins élevée.

    Les cartes de Pierre Mandier, professeur de géolologie à l'université de Lyon indiquent que le vallum morainique frontal datant de la Glaciation de Riss du glacier de l'Isère se situait quatre kilomètres à l'est de la ville de Beaurepaire. Le tracé des courbes de niveau relevé dans les environs du territoire de la commune de la Côte-Saint-André permet de comprendre que le glacier du Rhône confluait, à ce niveau de la plaine de Bièvre, avec celui de l'Isère. La Valloire fut donc le déversoir de cet ensemble glaciaire remplissant ainsi le secteur d'alluvions datant du quaternaire. Petit à petit avec le recul, puis la disparition des glaciers la Valloire s'est transformée en vallée morte sans cours d'eau vraiment notable[4].

    Communes limitrophes

    Pact Revel-Tourdan Pisieu
    Lapeyrouse-Mornay (Drôme) N Saint-Barthélémy
    O    Beaurepaire    E
    S
    Manthes (Drôme) Lens-Lestang (Drôme) Marcollin

    Climat

    Pour un article plus général, voir Climat de l'Isère.

    Le secteur du département de l'Isère où se situe le territoire de Beaurepaire, positionné en bordure nord du département de la Drôme, connaît un climat méditerranéen altéré par des influences océaniques.

    Les pluies sont apportées majoritairement par les perturbations atlantiques, en toutes saisons avec quelques possibles épisodes neigeux en hiver et dans une moindre mesure par les dépressions méditerranéennes, particulièrement en automne.

    Hydrographie

    La ville de Beaurepaire est sillonnée par quelques cours d'eau de dimension modeste :

    • L'Oron, d'une longueur de 27,8 km est un affluent des Collières et donc un sous affluent du [ Rhône[5].
      • Le Suzon d'une longueur de 17,6 km est son affluent[6]

    Voies routières

    La RD 538 entre Revel-Tourdan et Beaurepaire, la veille d'une étape du Tour de France, le 13 juillet 2013.

    Le terriroire beaurepairois est traversé par de nombreuses axes routiers.

    • La route départementale 73 (RD73) qui sert de déviation afin d'éviter le transit des véhicules dans le bourg centrale de Beaurepaire.

    Transports publics

    La Gare en 1913.

    Lignes d'autocars

    Le réseau interurbain de l'Isère, connu sous l'appellation locale Transisère relie la ville de La Beaurepaire aux autres villes de l'Isère.

    Voies ferrées

    La gare SNCF de Beaurepaire, située sur la ligne entre Saint-Rambert-d'Albon dans la Drôme et Beaurepaire n'est uniquement utilisée de façon ponctuelle que pour le transport de fret.

    Aéroport

    L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Grenoble-Isère, situé à moins de 15 km de Beaurepaire. Les lignes d'autocar 7200, puis 7350 permettent de relier cet aéroport[7].

    Urbanisme

    Typologie

    Beaurepaire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Beaurepaire, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[11] et 5 862 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[12],[13].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beaurepaire, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,3 %), zones urbanisées (14,6 %), zones agricoles hétérogènes (10,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,5 %), forêts (2 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].

    Morphologie urbaine

    L'agglomération se présente sous la forme d'un centre urbain de taille relativement importante, dont les constructions (petits immeubles et maisons individuelles) se sont progressivement installées le long d'un réseau routier en étoile et dont le centre correspond au vieux bourg central.

    Hameaux, lieux-dits et écarts de la commune

    Voici, ci-dessous, la liste la plus exhaustive possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux qui composent le territoire de la commune de Beaurepaire, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[18].

    • En Vachère
    • le Poulet
    • le Ballay
    • la Grange Neuve
    • la Picollière
    • les Pierelles
    • les Granges Neuves
    • les Seiglières
    • Degaud
    • le Temple
    • les Naix
    • le Pouloux
    • la Maladière
    • les Fromentaux (Zone industrielle)
    • le Pré Mornay (Zone Artisanale)
    • Pied Menu
    • les Brosses
    • le Cros
    • Chantabot
    • le Fayaret
    • la Grange Robert
    • Combalon
    • Fayaret
    • la Guillotière
    • le Grand Chemin
    • la Ferrière
    • les Copières

    Risques sismiques

    La totalité du territoire de la commune de Beaurepaire est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme l'ensemble des communes de la plaine de Bièvre-Valloire et de la vallée du Rhône[19].

    Terminologie des zones sismiques[20]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 3Sismicité modéréeaccélération = 1,1 m/s2

    Toponymie

    Noms du lieu

    Beaurepaire (français), Byo Rœpeyrœ (arpetan)[21].

    Historique du nom

    Bellorepayre au XIVe s.[22].

    Interprétation et étymologie

    Selon André Planck, spécialiste en toponymie des villes du département de l'Isère, le nom de Beaurepaire dériverait du latin « Belli Riparii » signifiant belles rives qui pourrait désigner une élévation surplombant une vallée[23].

    Il existe de nombreux Beaurepaire dans la zone de langue française, tous formés sur l‘adjectif beau et le mot repaire, avec le sens en ancien français de « séjour, demeure, logis » [24]. C’est aussi le sens de l’arpetan Byo Rœpeyrœ[21].

    Histoire

    Pour un article plus général, voir Histoire de l'Isère.

    Préhistoire

    Territoire des Allobroges

    Durant le Néolithique moyen, des agriculteurs ayant migrés du sud de l'actuel territoire français actuels remontent vers le nord et colonisent la région. Des individus appartenant à la civilisation chasséenne qu'ils diffusent rapidement, de la Méditerranée jusqu'au nord de la Bourgogne.

    Trois sites d'habitat préhistoriques datant de cette période situés à proximité de Beaurepaire ont été révélés : sur le site la Croix Trouva à Bressieux, sur le territoire des communes voisines Lapeyrouse-Mornay et de Moras-en-Valloire. À Primarette, soit quatre kilomètres au nord de la commune un nucléus à lamelles de silex a été découvert [25]

    Antiquité

    Des Celtes parviennent sur le territoire de ce qui sera le bas-Dauphine. Une de ces tribus, les Allobroges (terme signifiant : les gens venus d'ailleurs) arrivent autour du Ve siècle av. J.-C.. Le territoire contrôlé par cette peuplade dont la capitale sera Vienne, s'étendra de Genève au mont Pilat, en passant par Cularo (future ville de Grenoble).

    Moyen Âge

    Beaurepaire est une villeneuve fondée en 1309 par le Dauphin de viennois par détachement de terres de la châtellenie de Moras[26].

    Époque contemporaine

    Beaurepaire est une des premières communes d'Europe à avoir bénéficié de l'éclairage électrique. Dès 1883, un artisan-mécanicien, Louis-Michel Villaz, utilisa sa machine à vapeur de battage, une dynamo et des lampes à arc pour éclairer quelques rues de la ville. L'inauguration de l'équipement muni de lampes à incandescence Edison eut lieu le .

    Ce dispositif a fonctionné jusqu'en 1902. Un immeuble et une avenue de Beaurepaire portent le nom du pionnier Louis-Michel Villaz. Une fresque représentant l'éclairage des rues de Beaurepaire orne un mur à l'une des entrées de la ville[27].

    La Seconde Guerre mondiale

    Dans la nuit du au , sur un terrain clandestin un parachutage a lieu comportant des armes et des explosifs pour le maquis de Ratières[28]

    Le , un parachutage de matériel que le Special Operations Executive destinait au maquis de Castellane tombe à Beaurepaire, à 200 km de sa destination[29].

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le conseil municipal de la commune de Beaurepaire compte vingt-sept membres dont treize femmes et quatorze hommes, dont un maire, six adjoints au maire et vingt conseillers municipaux [30]

    Élections municipales

    On constate qu'à Beaurepaire, tous les sièges ont été pourvus dès le premier tour.

    Élection municipale de 2020 à Beaurepaire[31]
    Candidat 1er tour Nombre de sièges
    Yannick Paque (LDIV) 100 % (644 voix) 27 sièges attribués (sur 27 sièges)
    Votants 24,98 % des inscrits

    Élections présidentielles

    On peut noter qu'en ce qui concerne les deux tours de ce scrutin, la candidate du Front National a effectué un meilleur score à Beaurepaire qu'au niveau national.

    Élection présidentielle de 2017 à Beaurepaire[32]
    Candidat1er tour2e tour
    BeaurepaireNational BeaurepaireNational
    Emmanuel Macron20,19 %24,01 %54,55 %66,10 %
    François Fillon16,78 %20,01 %
    Jean-Luc Mélenchon17,53 %19,58 %
    Marine Le Pen29,22 %21,30 %45,45 %33,90 %
    Benoît Hamon6,99 %6,36 %
    Votants75,66 %77,77 %74,68 %74,56 %

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1971 mars 1977 Marcel Lugaz    
    mars 1977 mars 2008 Christian Nucci PS Enseignant
    Député (1978-1982, 1986-1988)
    Ministre délégué chargé de la coopération et du développement (1982-1986)
    Conseiller général de l'Isère (1976-2015)
    mars 2008 mars 2020 Philippe Mignot PS Instituteur
    mars 2020 En cours Yannick Paque SE  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    La ville de Beaurepaire est jumelée avec une ville européenne :

     Auenwald (Allemagne) depuis 1987[33].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[35].

    En 2018, la commune comptait 4 953 habitants[Note 3], en augmentation de 4,91 % par rapport à 2013 (Isère : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 3221 8001 9542 2752 1372 3702 3222 3262 480
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 6072 6612 5982 5432 5552 6132 7492 6682 779
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 8812 9882 8592 6562 8502 7402 9332 7332 912
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    3 1323 5833 6663 7933 7353 8394 2974 3604 676
    2017 2018 - - - - - - -
    4 9214 953-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

    Enseignement primaire

    La commune héberge trois écoles primaires sur son territoire[38]

    1. l'école Gambetta
    2. l'école La Poyat
    3. l'école privée de Luzy-Dufeillant

    Enseignement secondaire

    La ville possède un collège, qui compte environ 600 élèves, le collège Jacques Brel, ainsi que le collège privé Luzy-Dufeillant.

    Équipement sanitaire

    L'hôpital public local Luzy Duffeillant présente une capacité totale de 119 lits[39]

    1. Moyen séjour : 35 places
    2. Hébergement (EHPAD) : 84 places

    Équipements sportifs

    La ville de Beaurepaire présente les équipements sportifs suivant[40] :

    • deux gymnases (l'un étant à usage communal et l'autre à vocation un intercommunale)
    • quatre terrains en herbe (pour l'usage du football et du rugby)
    • un terrain omnisports synthétique
    • quatre courts de tennis
    • une piscine intercommunale
    cet équipement, géré par la Communauté de communes du Territoire de Beaurepaire, est composé de trois bassins (dont un grand bassin de 12,5 mètres x 25 mètres), a été rénové en 2008.
    • un terrain pour la pratique de la pétanque et un terrain pour les jeux de boules

    Équipements culturels

    La ville de Beaurepaire présente les équipements culturels suivant :

    • une école de musique intercommunale, l'école de musique Manu Dibango[41]
    • une salle de spectacle, la Salle du Rocher[42]
    • une salle polyvalente (ayant une capacité d’accueil de 700 personnes)[43]
    • une bibliothèque municipale[44]
    • une salle de cinéma, le cinéma l'Oron, qui accueille chaque année les Rencontres Internationales du Cinéma de Beaurepaire[45],[46],[47]

    Presse écrite

    Le Dauphiné libéré
    Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de Vienne Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité de la ville, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

    Culte catholique

    La communauté catholique de Beaurepaire et son église (propriété de la commune) relève de la paroisse Paroisse Saint Benoît du pays de Beaurepaire qui regroupe treize églises de la région. Cette paroisse dont le siège (maison paroissiale) se situe à Beaurepaire, est rattachée au Diocèse de Grenoble-Vienne [48].

    Culte musulman

    La ville compte deux mosquées : l'une intégrée à l'association culturelle franco-turque, ainsi qu'une deuxième dans le bourg de la commune.

    Économie

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La place du Jeu de Paume en 1912.
    Monument aux morts de la commune.
    • Maisons pittoresques (Moyen Âge et Renaissance)
    • Château de Barrin
    • Église en partie du XVe siècle
    • Maison dans laquelle s'est caché Louis Mandrin (1725 - 1755), le célèbre brigand et contrebandier dauphinois de l'Ancien Régime. Aujourd'hui détruite, cette maison qui se trouvait près de la Salle du Rocher a laissé place à un parking.
    • Château fort de Lestang du XIIe ou XIIIe siècle[49].
    • Tour Florie Richard, qui tire son nom du propriétaire attesté en 1595.

    Fêtes et célébrations

    Une grande vogue annuelle de six jours est célébrée au cœur de la ville à chaque rentrée de septembre[50]. Un marché de Noël est également organisé en décembre en centre-ville, ainsi qu'une brocante hebdomadaire, dans le secteur de la gare.

    Rencontres internationales du cinéma de Beaurepaire

    Chaque année, à la mi-octobre, la ville accueille les Rencontres Internationales du Cinéma de Beaurepaire, organisées par l'association Autour de l'Oron (l'Oron est la rivière passant sous Beaurepaire qui a donné son nom à la salle de cinéma qui reçoit le festival). À cette occasion, l'association invite des acteurs du Cinéma Français à venir présenter leurs derniers films, tels que.

    Personnalités liées à la commune

    • Antoine Français de Nantes (1756-1836) : écrivain, haut fonctionnaire et homme politique français né à Beaurepaire. Député, pair de France (1831), il est connu pour ses chroniques fantaisistes dont le personnage central est « Monsieur Jérôme ».
    • Le 20 mai 1894, le tueur en série Joseph Vacher assassina puis viola Eugénie Delhomme, 21 ans.
    • Christian Nucci, né le à Sabra (Algérie), responsable politique, enseignant, maire de Beaurepaire de 1977 à 2008. Il a été député socialiste de l’Isère (1978-81), réélu en 1986, ministre de la Coopération et du Développement de 1982 à 1986. En mars 2008, il a cédé sa place de maire à son ancien premier adjoint, Philippe Mignot.
    • Marcel Lugaz, né le à Paris, décédé en 1998, instituteur puis directeur du CCB et CEG à Beaurepaire de 1943 à 1966, officier de la Légion d'honneur, officier des palmes académiques, maire de Beaurepaire (1971-1977), fondateur de plusieurs associations dont le club de tennis (1933).
    • Louis-Antoine Michel-Villaz, né à Tullins, Isère, en 1843, décédé à Beaurepaire en 1911. Pionnier de l'éclairage électrique, il est connu pour avoir installé l'un des tout premiers réseaux publics de France en éclairant sa commune de Beaurepaire dès le , date de signature officielle du contrat de sa concession avec la mairie. Sa tombe au cimetière de Beaurepaire présente un médaillon rappelant son souvenir. La commune l'a honoré par une avenue à son nom et une stèle où figure son buste réalisé par le sculpteur lyonnais Francisque Lapandéry. Une fresque à l'entrée de la commune rappelle ces faits. La commune de Tullins, dont il est originaire, a également honoré sa mémoire par un monument comportant son buste. Son fils Louis né en 1883 participa avec lui à la gestion du réseau beaurepairois et réalisa l'électrification de très nombreuses communes du Bas Dauphiné et de l'Ardèche (Saint-Agrève, Saint-Martin-de-Valamas…). Il est à l'origine de la SHED (Société Hydroélectrique de la Durance) ; enfin il conserva la concession de la commune de La Tronche près de Grenoble de 1929 jusqu'à la nationalisation de l'électricité en 1946-1947. La commune conserve précieusement son matériel électrique d'origine, notamment la locomobile à vapeur, une dynamo et divers souvenirs légués par la famille Michel-Villaz. Un projet de musée a été évoqué pour mettre en valeur ces souvenirs dont les Beaurepairois sont si fiers.
    • Le docteur Gaston Barbier a donné son nom au stade municipal.
    • Les de Barrin, vieille famille de Beaurepaire, sont toujours propriétaires du château situé sur les hauteurs de la ville.
    • Yves Payet-Maugeron est un écrivain local qui a publié plusieurs ouvrages sur le patrimoine de Beaurepaire ainsi qu'une nouvelle intitulée La Vie Cachée de Jeanne Sappey, vieille célibataire qui aurait légué sa fortune aux garçons de Viriville, Isère, afin qu'ils puissent chaque année faire une fête. [réf. nécessaire]

    Héraldique

    Blason
    Parti de sinople et de gueules, à un dauphin d'or brochant[51].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Lex Jacquelot, Le Langage populaire de Mâcon et des environs, Slatkine Reprints, Genève, 1978, p. 54
    2. Site habitants.fr, nom des habitants des communes de l'Isère
    3. Google Livre, Le petit Futé 2017/2018 autour de Lyon
    4. « Origine de la Bièvre-Valloire, par Claude Beaudevin », sur geoglaciaire.net (consulté le ).
    5. Site Sandre, fiche sur l'Oron
    6. Site Sandre, fiche sur le Suzon
    7. Fiche horaire de la ligne 7350 de transisère
    8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Unité urbaine 2020 de Beaurepaire », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    12. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
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