Primarette

Primarette est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Primarette

L'église en 1911.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Vienne
Intercommunalité Communauté de communes Entre Bièvre et Rhône
Maire
Mandat
Serge Mercier
2020-2026
Code postal 38270
Code commune 38324
Démographie
Population
municipale
717 hab. (2018 )
Densité 33 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 24′ 10″ nord, 5° 01′ 52″ est
Altitude Min. 300 m
Max. 485 m
Superficie 21,76 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Roussillon
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Primarette
Géolocalisation sur la carte : Isère
Primarette
Géolocalisation sur la carte : France
Primarette
Géolocalisation sur la carte : France
Primarette
Liens
Site web http://www.primarette.fr

    Le village, historiquement situé dans la province du Dauphiné, est connu en raison de l'existence d'un loup anthropophage (ou plusieurs loups) dénommée « Bête de Primarette » qui tua plusieurs enfants au cours du XVIIIe siècle.

    Ses habitants sont les Primarettois[1].

    Géographie

    Localisation et description

    Primarette est un petit village à vocation nettement rurale, situé dans le nord-ouest du département de l'Isère, non loin de la ville de Beaurepaire.

    Après avoir appartenu à la communauté de communes du Territoire de Beaurepaire, la commune a adhéré à la communauté de communes Entre Bièvre et Rhône depuis le à la suite d'une fusion des communautés de communes de ce secteur du département.

    Communes limitrophes

    Climat

    Pour un article plus général, voir Climat de l'Isère.

    Dans ce secteur du département de l'Isère, les étés sont généralement chauds avec des périodes sèches mais des orages fréquents surviennent durant cette période. Les hivers sont généralement assez froids et marqués par des gelées fréquentes, d'autant plus que le secteur resté très longtemps marécageux est souvent marqués par de nombreuses brumes matinales et des brouillards plus ou moins persistant durant les périodes froides.

    Hydrographie

    Le Dolon, rivière d'une longueur de 33,5 km[2] s'écoule au sud du territoire communal, selon un axe est-ouest avant de rejoindre le Rhône au niveau de la commune de Chanas.

    La Varzay, d'une longueur de 3,56 km, s'écoule aux limites orientales du territoire communal, séparant son territoire avec celui de Saint-Julien-de-l'Herms. Il s'agit d'un affluent de la Varèze[3] qui s'écoule plus au nord.

    Le territoire communal comprend quelques étangs disséminés dont l'étang de Primarette, situé dans le Bois Marguary.

    Voies routières

    Le territoire communal est traversé par la RD538 dénommée ainsi entre Vienne et Salon-de-Provence se dénommait autrefois Route nationale 538. Cette ancienne route nationale qui passe à l'ouest du bourg permet de rejoindre l'agglomération de Beaurepaire.

    La RD51 qui relie la RD1085 (ancienne Route nationale 85 reliant Grenoble à Bourgoin-Jallieu) à la RN7 passe au sud du territoire (dans la vallée du Dolon).

    Voies ferrées

    La commune est traversée par la ligne LGV Rhône-Alpes mise en service en 1994 et qui assure le contournement de l'agglomération lyonnaise par l'est avant de rejoindre la gare de gare de Valence TGV.

    La gare ferroviaire la proche est la gare du Péage-de-Roussillon, située sur la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles, desservie par les trains des réseaux TER Auvergne-Rhône-Alpes.

    Urbanisme

    Typologie

    Primarette est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (62,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,4 %), zones agricoles hétérogènes (24,9 %), prairies (21,4 %), terres arables (19,3 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Risques sismiques

    L'ensemble du territoire de la commune de Primarette est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[11].

    Terminologie des zones sismiques
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 3Sismicité modéréeaccélération = 1,1 m/s2

    Histoire

    Pour un article plus général, voir Histoire de l'Isère.

    Préhistoire et Antiquité

    Un hache polie datant de l'époque néolithique a été découverte par un habitant de la commune indiquant que le site était certainement habité à cette époque.

    Des Celtes parviennent sur le territoire de ce qui sera le bas-Dauphine. Une de ces tribus, les Allobroges (terme signifiant : les gens venus d'ailleurs) arrivent autour du Ve siècle av. J.-C.. Le territoire contrôlé par cette peuplade dont la capitale sera Vienne, s'étendra de Genève au mont Pilat, en passant par Cularo (future ville de Grenoble).

    Moyen Âge et temps Modernes

    Pour des articles plus généraux, voir Bête de Primarette et Bête du Lyonnais.

    Un loup solitaire (voire une meute) peut s'attaquer à des êtres humains isolés (gravure du XVIII)

    Entre 1747 et 1752, un animal anthropophage, appelé la « Bête de Primarette », est à l'origine de la mort de plusieurs enfants sur le territoire de la paroisse.

    La dernière victime sur le territoire est retrouvée en 1752. Le curé de la paroisse, dénommé Favre a dessiné des têtes de loup en marge de ces actes de décès[12].

    D'autres attaques de loups surviendront entre Vienne et Meyzieu, puis dans les environs de Savigny (Rhône), à l'été 1754. jusqu'à la fin de l'année 1756. Après ces attaques, il n'est plus fait mention dans les registres paroissiaux de personnes dévorées par des bêtes féroces dans ce secteur de la région.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1965 mars 2001 Joseph Giordano PCF  
    mars 2001 mars 2008 Jean Collion    
    mars 2008 juin 2020 Angéline Apprieux SE  
    juin 2020 En cours Serge Mercier SE  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].

    En 2018, la commune comptait 717 habitants[Note 2], en diminution de 1,65 % par rapport à 2013 (Isère : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    9301 0009331 0031 1051 149825836803
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    804838757752696647698676677
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    657655587624604565485456408
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    365364428595620687697735720
    2018 - - - - - - - -
    717--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

    Médias

    Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de Vienne Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église paroissiale Saint-Pierre de Primarette.

    Personnalités liées à la commune

    • Laura André-Boyet (1982 -) : Instructrice d’astronautes à l’Agence Spatiale Européenne (ESA). Basée à Cologne (Allemagne), elle a notamment entraîné l’astronaute Thomas Pesquet pour la mission Proxima 2016/2017 à bord de la Station Spatiale Internationale (ISS).

    Héraldique

    Primarette possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 6 avril 2020.
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau (V33-0400) ».
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau (http://www.sandre.eaufrance.fr/geo/CoursEau/V3300560) ».
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
    12. Jean-Marc Moriceau, Histoire du méchant loup : 3000 attaques sur l'homme en France, Paris, Fayard, 2e éd., 2008, 623 p. (ISBN 978-2-213-62880-6), p. 82-83, 159..
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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