Prades (Pyrénées-Orientales)
Prades (en catalan : Prada) est une commune du sud de la France. Sous-préfecture et chef-lieu de canton du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie, cette ancienne cité fortifiée fondée au IXe siècle, est aujourd'hui la principale ville de l'ouest du département. Peuplée de 6 063 habitants en 2018, Prades est la ville-centre d'une unité urbaine de 9 253 habitants en 2014. Ses habitants sont appelés les Pradéens et les Pradéennes.
Prades | |||||
Vue de Prades. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales (sous-préfecture) |
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Arrondissement | Prades (chef-lieu) |
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Intercommunalité | Communauté de communes Conflent-Canigó (siège) |
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Maire Mandat |
Yves Delcor (SE) 2020-2026 |
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Code postal | 66500 | ||||
Code commune | 66149 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pradéens, Pradéennes | ||||
Population municipale |
6 063 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 558 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 37′ 05″ nord, 2° 25′ 22″ est | ||||
Altitude | Min. 300 m Max. 745 m |
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Superficie | 10,87 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Prades (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Prades (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton des Pyrénées catalanes (bureau centralisateur) |
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Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | prades.com | ||||
La cité conflentoise est riche en monuments dans les rues et ruelles de son centre, comme des façades décorées, des fontaines sculptées, des oratoires et des anciens lavoirs, témoins de la prospérité bourgeoise des siècles précédents.
Géographie
Localisation
La commune de Prades se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[1].
Elle se situe à 40 km à vol d'oiseau de Perpignan[2], préfecture du département. 0 km de Prades[3], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Codalet (0,9 km), Catllar (1,8 km), Ria-Sirach (2,1 km), Los Masos (3,3 km), Clara (4,0 km), Eus (4,1 km), Taurinya (4,1 km), Molitg-les-Bains (4,8 km).
Sur le plan historique et culturel, Prades fait partie de la région de Conflent, héritière de l'ancien comté de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et Rodès, aux abords de la plaine du Roussillon[5].
Géologie et relief
La ville est située à l'ouest de la plaine de la Têt, en Bas-Conflent. Prades est dominée par le Canigou au sud et par le Madres au nord. L'altitude de la commune varie entre 300 et 745 mètres[7]. La commune se situe en zone de sismicité 3 (sismicité modérée)[8].
Hydrographie
Prades est traversée au centre nord par la Têt et par la Llitera à l'est de la ville. Plusieurs ruisseaux traversent le quartier de la Sacristie.
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[11]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[9].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Codalet », sur la commune de Codalet, mise en service en 1969[14]et qui se trouve à 1 km à vol d'oiseau[15],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 609,2 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 40 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[18], à 15,7 °C pour 1981-2010[19], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[20].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 4] est recensée sur la commune[21] : le « versant sud du massif du Madres » (27 267 ha), couvrant 27 communes du département[22].
Urbanisme
Typologie
Prades est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[23],[24],[25]. Elle appartient à l'unité urbaine de Prades, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[26] et 9 572 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[27],[28].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Prades, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[29],[30].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (40,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (46,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (31,5 %), zones urbanisées (20,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (19,8 %), forêts (14,7 %), zones agricoles hétérogènes (9,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %)[31].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
Il y a sept quartiers à Prades :
Quartier 1 (de la gare) : il occupe la place du quartier de la gare de Prades et des anciennes industries reconverties en commerces et appartements. Il est coupé par le boulevard de la Gare.
Quartier 2 : c'est dans ce quartier que se trouvait l'ancienne mairie qui a été remplacée par la mairie de quartier. Elle est bordée au nord par l'avenue du Général de Gaulle. Assez atypique, un stade est implanté au milieu du quartier.
Quartier 3 (ouest) : le quartier est baigné à l'ouest par la Llitera jusqu'à sa confluence (dans la Têt). L'hôtel de ville se trouve dans un parc arboré situé dans le quartier.
Quartier 4 et Quartier 5 : les deux quartiers réunis correspondent au centre historique. L'église Saint-Pierre de Prades, le collège, la piscine et le plan d'eau se situent dans le quartier 4 alors que l'école de musique et l'école primaire se trouvent dans l'autre quartier moins ancien.
Quartier 6 : ce quartier inclut tous les quartiers et lotissement au nord du fleuve Têt. Il y a l'hôpital de Prades le lycée et le collège privé, le stade de rugby et d'autres infrastructures sportives. On y accède par la Rocade.
Quartier 7 : Tandis qu'au nord se trouvent la coopérative fruitière et un intermarché, le sud du quartier est constitué de mas éparpillés parmi les vignes et les amandiers.
Logement
Le nombre de logements de Prades a été estimé à 3 587 en 2007. Ces logements de Prades se composent de 2 968 résidences principales, 190 résidences secondaires ou occasionnels ainsi que 429 logements vacants[32].
Voies de communication et transports
La route nationale 116 en cours de modernisation ( 2 × 2 voies ), qui relie Perpignan à Bourg-Madame (en Cerdagne) contourne la ville par la rocade.
La ville bénéficie d'une liaison régulière par TER (Train express régional) avec Perpignan à l'est et Villefranche-de-Conflent à l'ouest (puis avec Bourg-Madame et Latour-de-Carol par la Ligne de Cerdagne). Si le trajet Perpignan-Prades dure environ trente minutes, celui jusqu'à Latour-de-Carol est beaucoup plus long (plus de trois heures) avec correspondance à Villefranche-de-Conflent.
Des services de bus urbains et régionaux assurent la liaison avec les villes des environs (Perpignan, Mosset, Fontpédrouse, Py, Porté-Puymorens, etc.).
Toponymie
- Formes anciennes
Le nom de Prades apparaît pour la première fois le , sous le nom de villa Prata, dans l'édit par lequel Charles II le Chauve fait don de divers lieux à Sunifred, comte d'Urgell et de Cerdagne, pour services rendus[33].
- Étymologie
En catalan, le nom de la commune est Prada[34]. Prades viendrait du latin prata (prés, prairies).
Histoire
La première mention du lieu date de 843. C'est à cette date que Charles le Chauve fait donation au comte d'Urgell et Cerdagne de la villa de Prada. Le comte fait don de la villa à l'Abbaye Sainte-Marie de Lagrasse vers 855. Prades devient alors seigneurie de Lagrasse, statut que le village conserve jusqu'à la Révolution[35].
Il est fait mention au XIe siècle de l'actuelle église paroissiale Saint-Pierre[36]. Au XIIIe siècle la ville se dote d'une enceinte fortifiée, qui sera renforcée au XVIe siècle avant d'être plus tard démantelée[37].
En 1789, la Révolution française proclame l'abolition des privilèges. La plupart des communes partagent alors les bois et près communaux. De nombreux riverains et propriétaires se servent dans ce qu'il reste des anciennes forêts. Certains massifs sont dévastés en quelques années, parfois brûlés pour en revendre la cendre comme engrais, quand on n’y prend pas également l’humus pour le mettre sur les champs, rapporte Antoine César Becquerel[38][réf. obsolète]. Malgré les efforts de la jeune préfecture des Pyrénées-Orientales, la forêt de Prades est ainsi perdue. Le Préfet a fait imprimer et afficher un texte tentant de raisonner la population et de l'alerter sur le fait qu'elle détruisait une ressource forestière qui allait lui manquer: « Les cailloux des monts, entraînés par les eaux, encombrent les lits des rivières et les font déborder. Nos superbes forêts de Céret et de Prades sont détruites. Il n'y aura bientôt plus de bois de chauffage ; les bois taillis ne peuvent suffire aux forges, et la rigueur des saisons a fait périr une quantité d'oliviers »[38][réf. obsolète].
En , des dizaines de milliers de réfugiés espagnols arrivent à Prades par train de Latour-de-Carol. Les femmes et enfants sont évacués, les hommes (30 000 de l’armée de l’Est) sont retenus sous la surveillance du 81e régiment d'infanterie[39]. Parmi eux, Pau Casals, célèbre violoncelliste, y trouve refuge en 1939 alors que la chute de la République espagnole était proche. Dans les années qui suivent, il s'intéresse au sort des nombreux républicains espagnols exilés dans la région. Ce sont également des Espagnols qui créent une des principales formations de Résistance dans le département, la Ire brigade de guérilleros. C’est cette brigade qui attaque le QG de la Gestapo à Prades[40], le . Les 150 guérilleros et 50 FTP français luttent de manière acharnée pendant 5 heures, sans réussir à prendre le contrôle des étages[41].
Après les Espagnols, la ville de Prades voit arriver à partir du les réfugiés de la ville de Menton, dont 15 000 des 21 000 habitants ont été évacués et pour la plupart envoyés vers les Pyrénées-Orientales. Au fil de leur arrivée en gare de Prades, ceux-ci sont répartis dans 83 communes du département, tandis que la mairie de Menton s'installe officiellement dans un bâtiment de la ville. Cependant, les capacités d'accueil de la région commencent à être saturées et le 3 000 d'entre eux sont envoyés dans le Var. À peine trois jours plus tard, du 16 au , c'est l'ensemble du département qui subit d'importants dégâts lors de l'épisode pluvieux de l'Aiguat. Fin octobre la majorité des réfugiés de Menton sont renvoyés dans le Var où ils restent pour la plupart jusqu'à la fin de la guerre[42].
En 1950, Pablo Casals crée à Prades le festival de musique (qui porte désormais son nom) auquel il participa jusqu'en 1966, et qui permit des rencontres musicales devenues légendaires entre les plus grands instrumentistes de l'époque.
En 1955 est créé le ciné-club de la ville sous l'impulsion de Louis Monestier, alors maire de la ville, et Marcel Tariol. En 1959, sous l'égide de René Clair, Pablo Casals, Président d'Honneur, sont créées les Rencontres Cinématographiques Internationales de Prades qui ont lieu chaque été, pendant la troisième semaine de juillet. En 2009, l'association Les Ciné-Rencontres de Prades a fêté avec succès les 50 ans du festival.
Enfin, tous les étés depuis 1968, Prades accueille l'Université catalane d'été (en catalan Universitat Catalana d'Estiu).
Politique et administration
À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Pyrénées catalanes.
Liste des maires
Population et société
Démographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Démographie contemporaine
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[49].
En 2018, la commune comptait 6 063 habitants[Note 7], en augmentation de 3,91 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +2,95 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
selon la population municipale des années : | 1968[51] | 1975[51] | 1982[51] | 1990[51] | 1999[51] | 2006[52] | 2009[53] | 2013[54] |
Rang de la commune dans le département | 3 | 2 | 9 | 13 | 15 | 15 | 15 | 16 |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
Enseignement
Il existe quatre écoles primaires, le collège Gustave Violet, le lycée Charles Renouvier et l'ensemble scolaire Saint-Joseph. Il existe aussi l'Université catalane d'été.
Manifestations culturelles et festivités
- Fêtes patronales : et [55] ;
- Foires : 1er mardi de Carême, 1er mardi de juin, 1er mardi de septembre et [55] ;
- Marché : Tous les mardis
- Ciné-rencontres : séances de cinéma toute l'année et festival en juillet depuis 1959[56] ;
- Festival Pablo Casals : fin juillet à mi-août.
Rugby
Le JO Prades évolue en Fédérale 2, le quatrième niveau hiérarchique du rugby français. Le club a évolué en première division en 1970.
Cyclisme
Prades est ville départ de la 3e étape du Tour d'Espagne 2017[57].
Prades est un passage prévu lors de la 15e étape du Tour de France 2021 (Céret-Andorre-la-Vieille) à 50,2 km après le départ de Céret[58].
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 20 380 €[59].
Entreprises et commerces
- Antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Perpignan et des Pyrénées-Orientales.
- Prades est un important marché horticole.
Culture locale et patrimoine
Églises
- Un monument principal de la commune est l'église paroissiale Saint-Pierre, située au cœur du centre ancien. Dépendant de l'abbaye de Lagrasse, les parties les plus anciennes de l'édifice remontent vraisemblablement au XIIe siècle, bien que son origine remonte au moins au XIe siècle. L'augmentation de la population du village rendit l'édifice roman trop exigu, et au début du XVIe siècle, il fut remplacé par l'édifice actuel, achevé au XVIIIe siècle. Seul le clocher roman fut conservé. L'église conserve un mobilier baroque, dont le retable du maître autel considéré comme étant l'un des plus grands de France. Il est dû au sculpteur catalan Joseph Sunyer, et fut terminé en 1699[60]. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1948[61].
- On note également l'Église Saint-Martin de Canoha (Sant Marti de Canoa). L'édifice, qui consiste en une nef unique voûtée en berceau (apparemment refait) terminée par une abside en cul-de-four, peut être daté du XIe siècle. L'église est propriété privée[62],[63].
- Chapelle Saint-Joseph de Prades.
- Chapelle Saint-Joseph de la clinique de Prades.
- Chapelle Notre-Dame-de-l'Espérance de Prades.
- Chapelle Saints-Côme-et-Damien de Prades.
Maison Jacomet
Cette maison à colombages date du XVe siècle. Elle fut la demeure privée des notables pradéens depuis le début du XVIe siècle. L'originalité de ce bâtiment réside dans ses anciennes fenêtres à croisée de bois avec décor de pinacles et faux balustres. Cette bâtisse a fait l'objet d'une campagne de restauration au cours des dernières années.Cette demeure a été remaniée à la fin des années 1990 et inscrite sur la liste des monuments historiques en 2001[64],[65].
- Clocher de l'église Saint-Pierre
- Mur méridional présentant des éléments romans
- Maison Jacomet (XVe siècle)
- Église Saint-Pierre de Prades
- Chapelle Saint-Joseph de la clinique de Prades
- Chapelle Saints-Côme-et-Damien de Prades
La maison où ont vécu les Merton, 1, rue du , de 1914 à 1916[réf. nécessaire].
Personnalités liées à la commune
- Henri-Pierre Castelnau (1814-1890) : général de division, premier aide de camp de Napoléon III, né à Prades ;
- Pierre Nicolas Camille Jacquelin Du Val (1828-1862) : entomologiste né à Prades ;
- François Rous (1828-1897) : curé né à Prades et célèbre pour son négoce du vin de messe ;
- Charles Romeu (1854-1933) : viguier d'Andorre né à Prades ;
- Louis Prat (1861-1942) : philosophe, ami et disciple du philosophe Charles Renouvier ;
- Gustave Violet (1873-1952) : sculpteur qui s'installa à Prades ;
- Pau Casals (1876-1973) : violoncelliste et créateur du Festival Pablo Casals en 1950 ;
- Owen Merton (1887-1931) : peintre néo-zélandais, père de Thomas Merton, ayant vécu à Prades durant les années 1910 ;
- Martin Vivès (1905-1991) : peintre roussillonnais, résistant, conservateur du musée des Beaux-Arts de Perpignan, né à Prades ;
- Anny de Pous (1908-1991) : historienne et archéologue, morte à Prades ;
- Thomas Merton (1915-1968) : moine trappiste et auteur de La Nuit privée d'étoiles, né à Prades ;
- Francesc Sabaté Llopart (1915-1960) : militant anarchiste espagnol, pour qui le maire de Prades fournit des papiers en règle ;
- Jean Sarrail (1919-2012) : pilote d'essai, il passa son enfance et son adolescence à Prades ;
- André Salvat (1920-2017) : officier du Bataillon d'infanterie de marine et du Pacifique, Compagnon de la Libération[66], né à Prades ;
- Jean-Pierre Berthe (1926-2014) : historien, né à Prades ;
- Serge Hutin (1929-1997) : franc-maçon, auteur d'ouvrages sur l'ésotérisme et les sciences occultes, mort à Prades ;
- Guy Laforgue (né en 1958) : joueur international de rugby à XIII né à Prades ;
- Francis Laforgue (né en 1958) : joueur international de rugby à XIII né à Prades ;
- Didier Mené (né en 1964) : arbitre international de rugby à XV, né à Prades ;
- Jean Castex (né en 1965) : maire, nommé Premier ministre en 2020.
Héraldique
Blason | ||
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- Michel Brunet, Prades en Conflent au siècle des Lumières : les chemins de la démocratie, Canet-en-Roussillon, Éditions Trabucaire, coll. « Història », , 202 p. (ISBN 978-2-84974-193-1, notice BnF no FRBNF43812439)
- Albert Cazes, Saint-Pierre de Prada, Perpignan, Imprimerie du Capcir, coll. « Conflent », 63 p.
- DRAC Languedoc-Roussillon, « Prades (Pyrénées-Orientales) : Maison Jacomet » (consulté le )
- René Grando, Jacques Queralt et Xavier Febrés, Camps du mépris : des chemins de l’exil à ceux de la Résistance (1939-1945). Modèle:Formatnum : 500000 républicains d’Espagne indésirables en France, Perpignan, Llibres del Trabucaire, , 2e éd., 191 p. (ISBN 2-905828-32-3)
- Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Montpellier, Les Presses du Languedoc, , 334 p. (ISBN 978-2-8599-8244-7)
- Aymat Catafau, La maison Jacomet de Prades (XVe -XIXe siècles), Association culturelle de Cuxa, 2011.
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative à la musique :
- (en) MusicBrainz
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Prades », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales.
- Prades sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Métadonnées de la commune de Prades », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Prades et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Prades et Prades », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Prades », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 194-195.
- Carte IGN sous Géoportail
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Plan séisme
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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- « Station météorologique de Perpignan - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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- À la Libération, Henri Gipolo adhéra formellement au PCF dont il avait épousé les points de vue pendant son activité clandestine dans les rangs des FTP. Le 6 novembre 1944, il fut nommé membre du conseil municipal provisoire de Prades où siégeait également Jean Font : le maire désigné à cette date, Pierre Palau, était, comme Henri Gipolo, un militant qui s’était révélé pendant la clandestinité. Henri Gipolo fut élu conseiller municipal de Prades le 19 mai 1945 : à l’occasion de ce scrutin, la liste conduite par Pierre Palau triompha aisément de la droite. (notice sur H.Gipolo sur le site du Maitronhttps://maitron.fr/spip.php?article73243
- https://maitron.fr/spip.php?article73243, notice GIPOLO Henri par André Balent, version mise en ligne le 12 août 2009, dernière modification le 12 mars 2015.
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- Notice no PA66000012, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération
- http://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=244
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