Montbron
Montbron (prononcer [mɔ̃bʀɔ̃]) (Montberol en occitan limousin) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Montbron | |||||
L'hôtel de ville. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente | ||||
Arrondissement | Angoulême | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes La Rochefoucauld - Porte du Périgord (siège) |
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Maire Mandat |
Gwenhaël François 2020-2026 |
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Code postal | 16220 | ||||
Code commune | 16223 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montbronnais | ||||
Population municipale |
2 017 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 47 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 40′ 05″ nord, 0° 30′ 06″ est | ||||
Altitude | Min. 95 m Max. 287 m |
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Superficie | 43,34 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Val de Tardoire | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Charente
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | www.montbron.fr | ||||
Ses habitants sont les Montbronnais et les Montbronnaises[1].
Géographie
Localisation et accès
Montbron est située 27 km à l'est d'Angoulême, 3 km au nord-ouest de la Dordogne et 11 km au sud-ouest de la Haute-Vienne.
Montbron est aussi à 12 km de La Rochefoucauld, le bureau centralisateur de son canton depuis 2015, 20 km de Nontron, 41 km de Confolens, 56 km de Périgueux et 62 km de Limoges[2].
Les routes importantes sont la D 699 (Angoulême à Limoges par Saint-Mathieu), la D 16 (Confolens à Montmoreau par La Péruse, Marthon et Villebois-Lavalette) et la D 6 (Mansle, La Rochefoucauld, Montbron, et va vers Piégut-Pluviers, nommée D 91 en Dordogne)[3].
Hameaux et lieux-dits
L'habitat est très dispersé et il y a de nombreux hameaux, du nord au sud : Neuville, Chez Joubert, Vergnas, les Chaises, Puybon, Courtillas, Lavaud, Grignol sur la route d'Angoulême, Chez Marvaud, le Panisson, les Brousses, Chez Vincent, etc.[3].
Communes limitrophes
Géologie et relief
Montbron est situé sur la première colline calcaire du Bassin aquitain (altitude 140 m) en descendant du Limousin (partie occidentale du Massif central, composée de roches cristallines et métamorphiques, relique de la chaîne hercynienne) qui est à l'est.
La Tardoire, qui passe au pied de la ville, à la Ville basse (altitude de 107 m), quitte le Massif central et arrive dans l'Angoumois calcaire. Le nord de la commune, flanc sud du massif de l'Arbre, est couvert d'argile à galets, avec un substrat tantôt de calcaire du Jurassique inférieur, tantôt de la roche métamorphique (micaschiste). La partie sud de la commune est du calcaire du Jurassique moyen (Bajocien) avec des colluvions et dépôts tertiaires de sable argileux sur les sommets[4],[5].
Au nord en allant vers Montembœuf est situé le massif de l'Arbre, qui culmine à 353 m (commune de Mazerolles). Le point culminant de la commune (287 m) est d'ailleurs sur son flanc, sur la D.16, en limite des communes de Mazerolles et Rouzède. Le point le plus bas est à 95 m d'altitude, situé le long de la Tardoire sur la limite ouest.
Hydrographie
La commune est traversée d'est en ouest par la Tardoire, qui est un sous-affluent de la Charente par la Bonnieure, et qui passe à la Ville basse, comme on appelle localement le pied de la ville de Montbron.
Dans la commune, la Tardoire reçoit sur sa rive droite deux affluents : la Renaudie, et la Touille, qui descendent du massif de l'Arbre[3].
Climat
Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain, légèrement dégradé aux abords du Massif central. La station météorologique départementale est située à Cognac.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2 | 2,8 | 3,8 | 6,2 | 9,4 | 12,4 | 14,4 | 14 | 12,1 | 8,9 | 4,7 | 2,6 | 7,8 |
Température moyenne (°C) | 5,4 | 6,7 | 8,5 | 11,1 | 14,4 | 17,8 | 20,2 | 19,7 | 17,6 | 13,7 | 8,6 | 5,9 | 12,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,7 | 10,5 | 13,1 | 15,9 | 19,5 | 23,1 | 26,1 | 25,4 | 23,1 | 18,5 | 12,4 | 9,2 | 17,7 |
Ensoleillement (h) | 80 | 103,9 | 153,3 | 184,5 | 204,9 | 239,6 | 276,4 | 248,3 | 199,4 | 159 | 96,8 | 78,8 | 2 024,9 |
Précipitations (mm) | 80,4 | 67,3 | 65,9 | 68,3 | 71,6 | 46,6 | 45,1 | 50,2 | 59,2 | 68,6 | 79,8 | 80 | 783,6 |
Végétation
La végétation se compose de bois de chênes, ou châtaigniers sur les hauteurs décalcifiées occupées par un terrain tertiaire de nature détritique. On pratique la polyculture (céréales, colza, tournesol, quelques vignes), et l'élevage de vaches limousines (vallée de la Tardoire ou contreforts du Limousin).
Urbanisme
Typologie
Montbron est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (34,7 %), forêts (28,3 %), zones agricoles hétérogènes (24,7 %), terres arables (8,3 %), zones urbanisées (3,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Les formes anciennes latinisées sont semblables entre elles : Monte Berulfi en 1168[13], Mons Berulphi, Monte Berulphi au XIIIe siècle[14], Monte Berulfo en 1030-1044[15].
Au XVIIIe siècle, sur la carte de Cassini, la ville est identifiée sous le nom de Mont Beron[16].
L'origine du nom de Montbron remonterait au latin mons, « colline », et à un nom de personne franc[17] ou germanique Berulf[18].
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Ces lieux étaient habités dès la Préhistoire comme en témoignent le crâne (présent au musée de l'Homme à Paris) ainsi que divers ossements humains et réalisations humaines trouvés dans la grotte de Montgaudier (distante de 2 km) et visible dans le musée du vieux château de Montbron.
À la grotte de Fontéchevade en limite d'Orgedeuil ont aussi été retrouvés quelques vestiges de la période de La Tène III.
Un vestige de villa romaine (pars urbana) a aussi été trouvé sur le plateau entre Lavaud et Courtillas. Un fragment de mosaïque est au musée archéologique d'Angoulême[22].
Moyen Âge
L'histoire du bourg commence vraisemblablement avec un oppidum romain, puis, au VIe siècle, avec un chef franc (dux), Berulphus, qui donne son nom au fortin installé sur le monticule surplombant et gardant une boucle de la Tardoire. D'après Grégoire de Tours, Berulphus était installé par Chilpéric Ier, le roi des Francs dans cette Aquitaine nouvellement conquise, pour résister aux troupes de son frère Sigebert.
Bien avant le Xe siècle, Montbron était déjà une baronnie importante qui exerçait sa juridiction sur 19 paroisses. Ses seigneurs avaient droit de haute, moyenne et basse justice et ne reconnaissaient comme suzerains que les évêques d'Angoulême. Lors de l'intronisation d'un nouvel évêque, les quatre pieds du trône étaient portés par les deux roches et les deux monts de l'Angoumois, à savoir les seigneurs de Montmoreau, La Rochefoucauld, La Rochechandry, et Montbron (pied arrière gauche).
D'après la chronique d'Aymar de Chabanais, les premiers seigneurs de Montbron furent des guerriers, auxquels les premiers comtes non héréditaires d'Angoulême confièrent ce poste. Ces seigneurs succombèrent à la guerre meurtrière que mena Waïfre, duc d'Aquitaine, pour conserver son indépendance.
Une nouvelle famille s'établit alors, dont le premier membre connu est Robert Ier de Montberon, qui peut être considéré comme le véritable fondateur de la famille de Montberon (alias de Montbron). Lui et ses descendants, Robert II et Robert III, furent des fidèles alliés des comtes d'Angoulême dans leurs luttes contre leurs voisins ou les ducs d'Aquitaine[23].
Au cours du Moyen Âge, Montbron se trouvait sur un itinéraire secondaire est-ouest fréquenté par les pèlerins qui allaient au sanctuaire de Saint-Jacques-de-Compostelle et aux reliques de saint Eutrope à Saintes[24]. De nombreuses épidémies et particulièrement la lèpre faisaient beaucoup de victimes comme l'atteste la présence de la chapelle des Lépreux.
Les puissants barons[25],[26],[27] protégèrent la ville de Montbron par une enceinte murale flanquée de tours et percée de cinq portes : portes de la Cahue, du Prestin, de Fer, de la Fontaine et des Brébines[28].
Robert IV prit part aux deux croisades du roi Saint-Louis. Son fils Robert V prit part en 1318 à l'expédition de Flandre du roi Philippe V, et fut représentant de la noblesse aux États généraux à Paris. Il périt en 1356 à la bataille de Maupertuis.
Robert VI de Montberon, son fils (qu'on trouve aussi décomposé en deux générations, c'est-à-dire en Robert VI, père de Robert VII, † vers 1364), refusa la rétrocession du territoire aux Anglais lors du traité de Brétigny en 1360 et soutint le roi de France. Le fils de Robert VI ou VII, le baron Jacques Ier de Montbron (né vers 1350-† 1422) servit le roi dans l'ombre du connétable de Sancerre, puis se rallia au camp bourguignon qui le fit maréchal lors des débuts de la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons. Il épousa en 1408 Marguerite de Sancerre (vers 1355-1418), dont il fut le quatrième mari, après avoir d'abord convolé avec Marie de Maulévrier d'Avoir. Leur fils Jacques II prit carrément le parti des Anglais d'Henri VI, et le donjon fut rasé par le roi de France Charles VII en signe d'infamie ; Jacques II fit plus tard sa soumission au roi Charles VII et chassa les Anglais de Montbron.
Le frère de Jacques II, François Ier de Montbron († 1470), baron de Maulévrier et d'Avoir, prince de Didonne, père de François II, continua cette lutte jusqu'en 1453, fin de la présence anglaise dans la région[23] ; François père et fils devinrent vicomtes d'Au(l)nay, barons de Matha et princes de Mortagne par le mariage de François Ier avec Louise de Clermont (-Nesle), petite-fille paternelle du maréchal Jean de Clermont et de Marguerite de Mortagne d'Aunay, et petite-fille maternelle d'Archambaud V de Périgord et de Louise de Matha (dont la tante Yolande de Matha était d'ailleurs la mère du maréchal Jacques Ier de Montbron). François II de Montbron eut de son épouse Jeanne de Vendôme-Le Lude et Segré, une postérité qui continua les barons de Matha et de Maulévrier, vicomtes d'Aunay [cf. leur fils Eustache de Montbron < père de Christophe — vicomte d'Aulnay et sire de Maulévrier qu'il dut céder en 1505/1513 aux Gouffier — et d'Adrian qui fut < père de François III < père de René de Montbron, mort dans la deuxième moitié du XVIe siècle], alors que son frère cadet Guichard de Montberon, par son fils René de Montbron (fils de Catherine Martel de Beaumont et mari de Louise de Sainte-Maure, fille de Renaud de Sainte-Maure-Montausier, baron de Jonzac et de Mosnac), continua les princes de Mortagne et barons d'Avoir. François II et Guichard de Mortagne avaient un frère, Louis de Fontaine-Chalendray (voir ci-dessous ; père de Marie de Montbron qui épouse en 1498 Gauthier II de Pérusse des Cars, neveu de Gauthier Ier ci-après), et une sœur, Andrée de Montbron dame de Varaignes, qui marie Gauthier Ier de Pérusse des Cars.
En septembre 1471, François II de Montbron, endetté par cette guerre, dut vendre sa terre de Montbron à Marguerite de Rohan, comtesse d'Angoulême et veuve du bon comte Jean, pour 10 000 écus. Elle fit reconstruire le château dont quelques parties subsistent encore[28].
Ancien Régime
Après Marguerite de Rohan, la baronnie de Montbron passa aux mains de sa bru Louise de Savoie, femme de Charles d'Angoulême et mère de François Ier. En 1526, cette terre fut constituée en dot à sa nièce, Madeleine de Savoie, qui épousa le connétable Anne de Montmorency, passant ainsi dans la Maison de Montmorency[23].
Lors des guerres de religion, vers 1577, des bandes de paysans accourus des environs de Châlus chassent une troupe de protestants de Montbron, dont ils s'étaient emparés avec un nommé Gore à leur tête[29]. Les protestants avaient capitulé, mais un grand nombre des leurs furent massacrés.
Cette année, René de Volvire, baron de Ruffec, a contribué à reprendre Montbron aux protestants. En 1589 Henri III lui témoigne, par lettres de sauvegarde, qu'il lui sait « tout bon gré »[30].
La paix revenue après ces dernières guerres, les habitants quittèrent en partie la ville pour habiter dans les villages alentour.
Cette terre était du domaine des comtes d'Angoulême, de la Maison de Lusignan, et était donnée en partage à un puîné de cette famille. Au XVIIe siècle, Jean de Montberon, comte de Fontaine (issu de Louis de Fontaine-Chalendray, frère puîné de François II et de Guichard de Montbron ci-dessus), qui descendait des seigneurs de cette maison, portait les anciennes armes des Lusignan. Gabriel de Montmorency, fils d'Anne de Montmorency, portait le nom de baron de Montbron. Il fut tué à l'âge de 21 ans à la bataille de Dreux.
En 1624, Montbron passa par acquisition dans la maison de Loménie de Brienne. La terre fut érigée en comté en faveur d'Henri-Auguste de Loménie la même année[23]. En 1699, elle fut vendue à Étienne Chérade, lieutenant général de la sénéchaussée d'Angoumois et maire d'Angoulême, et érigée de nouveau en comté en faveur de son petit-fils Adrien Chérade, par lettres patentes de 1776 portant réunion de la baronnie de Marthon audit comté[31]. Ce dernier comte de Montbron fut dépossédé à la Révolution[23].
Temps modernes
Pendant la première moitié du XXe siècle, la commune était desservie par la petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique des Chemins de fer économiques des Charentes allant d'Angoulême à Roumazières appelée le Petit Mairat.
Au début du XXe siècle, l'industrie dans la commune était représentée par une fabrique de feutres pour papeterie de MM. Bricq et Cie[32]. D'importantes foires avaient lieu le 1er du mois[23].
Politique et administration
Liste des maires
Source : depuis 1900[33]
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[35].
En 2018, la commune comptait 2 017 habitants[Note 2], en diminution de 5,79 % par rapport à 2013 (Charente : −0,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
Économie
Le secteur de la maroquinerie de luxe est en plein essor depuis l'installation en 2012 de l'entreprise Hermès[40]. Son unité montbronnaise, dont les nouveaux locaux de 5 500 m2 sont inaugurés en , compte 175 salariés et pourrait atteindre à terme les 280[41].
Équipements, services et vie locale
Enseignement
Le collège d'enseignement secondaire François-Mitterrand regroupe 250 à 280 élèves de la 6e à la 3e répartis dans 12 classes[42].
Montbron possède une école primaire, François-Marvaud, comprenant six classes dont une classe d'intégration scolaire (CLIS), ainsi que trois classes de maternelle[43].
Culture locale et patrimoine
Patrimoine religieux
Plusieurs bâtiments religieux sont édifiés sur la commune de Montbron :
- l'église paroissiale Saint-Maurice est une église romane du XIIe siècle, rénovée au XIXe siècle et classée monument historique en 1862[44] ;
- la chapelle Notre-Dame du Bon Secours (connue sous le nom de chapelle des Lépreux) ;
- la chapelle Sainte-Marthe située à côté de la mairie ;
- la lanterne des morts dans l'ancien cimetière.
Patrimoine civil
- La grotte de Fontéchevade, patrimoine du Paléolithique, a été classée monument historique le [45].
- La grotte de Montgaudier a aussi été un lieu d'habitat préhistorique. Au même lieu-dit se trouve aussi la grotte de la Pierre de l'Âge, contenant des stalagtites et os d'animaux[46].
- La Barbacane était jadis l’entrée principale de la ville fortifiée. La rampe de la Barbacane qui part du Vieux Château et descend jusqu’à la « basse Ville » a été réhabilitée en 2004.
Montbron compte plusieurs châteaux :
- Le château de Montbron (ou Vieux Château) que nous connaissons a été édifié au cours du XVe siècle, vers 1480, peu après la guerre de Cent Ans, sous l'autorité de Marguerite de Rohan, comtesse d'Angoulême. On remarque l'escalier à vis dans une tour polygonale. Il a été construit avec les pierres de l'ancienne forteresse féodale et intégré dans la cité entourée de remparts. Hormis deux cheminées peintes du XVIIe siècle qui sont classées, le reste du château est inscrit aux monuments historiques depuis 1985[47].
- Le château de Chabrot, construction élégante du XVe siècle modifiée au XVIIe siècle, est un logis avec tourelles et une galerie à deux niveaux sur une portion de la façade. Il est également inscrit depuis 1973[48].
- Le château de Ferrières, formé de trois ailes autour d'une cour ouverte, avait son entrée sous un pavillon carré[49]. Lui aussi est inscrit depuis 1973[50].
- Le château de Menet présente trois tourelles dont une au centre de sa façade semble-t-il du XVIe siècle[51]. Il est inscrit depuis 1983[52].
- Le château de Sainte-Catherine est composé d'un logis ancien encadré de deux pavillons couverts de tuiles plates plus décents[53]. C'est aujourd'hui un hôtel.
- Le château de Lavaud, en bordure de la Tardoire, est aujourd'hui aménagé en chambres d'hôtes.
- Le château de Marendat date du XVIIIe siècle[54].
- Le château de Montgaudier[3] surplombe la grotte éponyme.
- Deux moulins sont établis sur le territoire communal, le moulin de Menet et le moulin de Chabrot, datant du XIXe siècle, tous les deux alimentés par les eaux de la Tardoire.
- La mairie de Montbron occupe la maison du docteur Léon Rebière-Laborde, acquise en 1945. La mairie était avant cette date située dans le Vieux Château[23].
Patrimoine environnemental
La Réserve naturelle régionale de la Vallée de la Renaudie se trouve en partie sur le territoire de la commune.
Personnalités liées à la commune
- Louis Alexandre Céleste Toussaint Dubreuil-Hélion de La Guéronnière (1773-1822), député royaliste de la Charente sous la Restauration, est né à Montbron.
- Bertrand, dit Paul Lacombe (° 1833 – † 1903) - Né à Châlus, maire de Montbron, conseiller général puis sénateur de la Charente[55].
- François Fontanaud est né le à Montbron. Ce soldat du 63e RI, 5e compagnie, a été fusillé pour l'exemple le à Flirey, à la suite du refus collectif de sa compagnie de remonter à l'assaut, le , de la crête de Mort-Mare (600 morts en trois jours). Il a été réhabilité en 1934 avec ses compagnons de malheur dont Félix Baudy. Les fusillés pour l'exemple de Flirey s'ajoutent à ceux de Vingré, Fontenoy, Fleury, Mouilly, Montauville...
En quatre ans, 2 400 poilus auront été condamnés à mort dont 600 furent exécutés, les autres voyant leur peine commuée en travaux forcés. - Alphonse Aulard (1849-1928), historien et homme de lettres, est né à Montbron.
- François Marvaud, professeur d'histoire et auteur, né à Montbron en 1801[56].
- Marie-Claire Restoux, double championne du monde de judo et championne olympique à Atlanta en 1996, sport qu'elle découvre à Montbron à l'âge de 10 ans.
- Michel Boutant, Sénateur depuis 2008. Maire de Montbron de 1995 à 2004.
- Patrick Denaud, journaliste et écrivain. Membre des services secrets français (DGSE) de 1994 à 2002[57]. Il a été conseiller municipal de Montbron de 2002 à 2008.
Héraldique
Blasonnement :
Parti : écartelé au 1) et au 4) burelé d’argent et d’azur et au 2) et 3) de gueules plain [58]. |
Selon d'Hozier, la ville porte de vair à un chef componné d'argent et de sinople.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- « Montbron, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées.
- « Carte géologique de Montbron » sur Géoportail.
- Le Pochat et al. 1986.
- « Cognac, Charente(16), 30m - [1961-1990] », sur infoclimat.fr (consulté le ).
- « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur insee.fr (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod, « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Jean Nanglard, « Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. I », dans Bulletin et mémoires de la société archéologique et historique de la Charente, t. II-IV, Angoulême, imprimerie Chasseignac, 1892-1894, 683 p. (lire en ligne), p. 1168Publié sur trois années ; en 1892: p. 1-324, lire en ligne sur Gallica ; en 1893: p. 1-291, lire en ligne sur Gallica ; en 1894: p. 1-66, lire en ligne sur Gallica.
- Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 16,19,48,156,283
- Jean Nanglard, Cartulaire de l'église d'Angoulême, t. IX, Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, imprimerie G.Chasseignac, (1re éd. 1180), 296 p. (lire en ligne), p. 36,153
- Carte de Cassini sous Géoportail
- Foerstemann, Altdeutsches Namenbuch, Berlin, 1856 in Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 469.
- Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 55
- (oc) Jean Urroz, « Les noms des communes en Charente occitane », (consulté le ).
- Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
- Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 151
- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 243-245
- Joël Guitton et al., Les chemins de Saint-Jacques en Charente, éditions Sud Ouest, , 254 p. (ISBN 978-2-8177-0053-3, présentation en ligne)
- « Montberon, p. 560-565 », sur Histoire généalogique et chronologique de la Maison royale de France, t. Ier, par le Père Anselme, à la Compagnie des Libraires, à Paris, 1712
- « Montberon, p. 276-281 », sur Dictionnaire de la Noblesse, par François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois, t. X, chez Antoine Boudet, à Paris, 1775
- « de Montbron », sur jm.ouvrard, par Jean-Marie Ouvrard
- Jean-Paul Gaillard, Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente, Paris, librairie Bruno Sepulchre, (réimpr. 2005), 893 p. (OCLC 908251975, présentation en ligne), p. 477
- Bulletin de la Société archéologique et historique de la Charente - Impr. J. Lefraise (Angoulême) - 1845-1890
- [PDF] Chanoine Chevalier, « Histoire des seigneurs d'Aunac », (consulté le )
- Histoire de l'Angoumois - manuscrit de Louis Desbrandes (1816), conservé à la bibliothèque municipale d'Angoulême
- « Le Moulin-Neuf », notice no IA16066329, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Les maires de 1900 à nos jours sur le site de la mairie de Montbron, consulté le 5 avril 2013.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Association Promotion Patrimoine, Philippe Floris (dir.) et Pascal Talon (dir.), Châteaux, manoirs et logis : La Charente, Éditions Patrimoines & Médias, , 499 p. (ISBN 978-2-910137-05-2 et 2-910137-05-8, présentation en ligne)
- [Le Pochat et al. 1986] G. Le Pochat, J.-P. Floc'h, J.-P. Platel et M. Recoing, « Notice explicative de la carte géologique au 1/50 000e « Montbron », n° 710 » [PDF], sur ficheinfoterre.brgm.fr, BRGM, (consulté en ).
Liens externes
- Site officiel
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Montbron sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Catillus Carol, « Montbron », (consulté le )
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