Saint-Mathieu (Haute-Vienne)

Saint-Mathieu, Sant Matiá en occitan, est une commune du département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Mathieu.

Saint-Mathieu

La mairie et l'église.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Haute-Vienne
Arrondissement Rochechouart
Intercommunalité Communauté de communes Ouest Limousin
Maire
Mandat
Agnès Varachaud
2020-2026
Code postal 87440
Code commune 87168
Démographie
Population
municipale
1 080 hab. (2018 )
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 42′ 24″ nord, 0° 45′ 32″ est
Altitude Min. 225 m
Max. 435 m
Superficie 40,39 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Rochechouart
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Saint-Mathieu
Géolocalisation sur la carte : Haute-Vienne
Saint-Mathieu
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Mathieu
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Saint-Mathieu

    Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord Limousin.

    Géographie

    Généralités

    Situation de la commune de Saint-Mathieu en Haute-Vienne.

    Saint-Mathieu se situe dans les Monts de Châlus, dans la pointe Sud-Ouest de la Haute-Vienne. La commune est frontalière du département de la Dordogne.

    Si la commune est posée en limite de l'ancienne région administrative Limousin, la limite occidentale du Limousin, entité géologique, historique et linguistique qui ne se confond pas avec la région administrative Limousin, se trouve à une vingtaine de kilomètres plus loin à l'ouest.

    La commune est arrosée par la Tardoire et son affluent le ruisseau de la Colle, ainsi que par le Nauzon, affluent du Trieux.

    L'activité agricole qui a façonné les paysages de Saint-Mathieu est toujours prédominante[réf. nécessaire].

    Communes limitrophes

    Saint-Mathieu est limitrophe de sept autres communes, dont deux dans le département de la Dordogne. Au sud, la commune de Saint-Barthélemy-de-Bussière n'est limitrophe que sur 200 mètres.

    Carte de Saint-Mathieu et des communes avoisinantes.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 11,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 1 089 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cheronnac_sapc », sur la commune de Chéronnac, mise en service en 1995[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de précipitations de 1 107,3 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, mise en service en 1973 et à 41 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,4 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Mathieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (48,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,2 %), zones agricoles hétérogènes (26,6 %), prairies (17,7 %), zones urbanisées (4,5 %), terres arables (2,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Comme l'atteste la dénomination occitane « Samatia », le nom de la commune n'a pas pour origine saint Mathieu mais plus vraisemblablement Mathias[réf. nécessaire].

    Histoire

    Les plus anciennes traces de présence relevées sur le territoire de la commune datent de l'âge du fer. Ils sont constituées de tumili, monticules de terre recouvrant une sépulture et dont les fouilles ont mis au jour haches en pierre et urnes funéraires[réf. nécessaire].

    À Saint-Mathieu, comme ailleurs, ces tumuli jalonnent les routes de crêtes situées sur les interfluves, telles la route de Saint-Mathieu à la Chapelle-Montbrandeix[réf. nécessaire]. Ces itinéraires celtiques, que l'on appelle localement des routes de « pouge », évitent consciencieusement les vallées pour des raisons évidentes de sécurité. Ils sont restés des lieux de passage fréquentés plusieurs millénaires après leur tracé puisque plusieurs départementales et voies communales suivent toujours leur parcours[réf. nécessaire].

    De la période gallo-romaine, restent des éléments de construction de villa (exploitations rurales) tels que tuiles à rebord[réf. nécessaire] ou vestiges de murailles, notamment au village des Bussières[réf. nécessaire]. Pour l'anecdote, le nom de ce village apporte en lui-même des indices intéressants : Bussière, toponyme fréquent en Limousin vient de buscus, le buis. Or cet arbuste apprécie les terrains calcaires, et ne peut pousser spontanément sur la commune que s'il y a une forte présence de chaux dans la terre, comme sur les ruines des anciennes villa gallo-romaine aux murs maçonnés de chaux[réf. nécessaire].

    Au Moyen Âge, le bourg de Saint-Mathieu connaît un développement important[réf. nécessaire]. L'édification du château-fort, situé derrière l'actuelle église, s'inscrit alors, comme les forteresses de Cromières, Vieux Château, la Besse, dans une zone de défense à la limite du Limousin, des Charentes et du Périgord. Du château fort, aujourd'hui, il ne reste que les corps de bâtiments et des vestiges de douves[réf. nécessaire]. La dernière tour existante est démolie en 1927[réf. nécessaire]. De sa construction en 1373 à sa vente comme bien national en 1799, ce château appartient à la même famille (ou à ses alliés) : les Vigier[21],[22],[23],[24],[25] (cf. aussi l'article Brie), dont les armes ornent le portail gothique flamboyant de l'église[réf. nécessaire]. C'est à cette famille que l'on doit, vers 1486, l'agrandissement de l'église primitive du XIIe siècle et de la nef romane. Tirant profit de la présence de ressources naturelles variées (eau, bois, minerai de fer), l'activité humaine s'est très rapidement consacrée à des productions pré-industrielles le long de la vallée de la Tardoire[réf. nécessaire]. La plus originale de ses activités est la confection de cottes de mailles. Cet équipement est en effet adopté au XIIe siècle par toutes les armées, sa production connaît une expansion considérable notamment dans les ateliers de Saint-Mathieu[réf. nécessaire]. Les hauts-fourneaux sont alimentés par le charbon des taillis de châtaigniers et le minerai est pris sur place. La force hydraulique fournie par les rivières ou les étangs assure le fonctionnement des marteaux pilons et des soufflets. Il existe encore à la fin du XVIIe siècle trois mailleries et Saint-Mathieu, comme toute la zone limousine de contact avec le Périgord, a longtemps fait de la forge sa spécialité (Séchères, le Buisson, la Couade qui produit des pointes jusqu'en 1938...). Après 1860, l'arrivée du fer lorrain et la substitution de la houille au charbon de bois mettent peu à peu un terme à cette industrie[réf. nécessaire].

    Le , à l'issue de la messe, Martial Crouchaud, curé de Saint-Mathieu et Pierre Damet son vicaire prêtent serment et jurent d'être « fideles a la nation, à la loi et au Roy »[26].

    Les foires qui se tenaient le 13 de chaque mois drainaient des centaines d'animaux bovins ou porcins. Avant la Seconde Guerre mondiale, le voyait se dérouler la foire aux haricots. Ce jour-là, sous la halle, c'est par tonnes que « les mongetas » étaient achetées par des commerçants venus de Charente et de Dordogne. Notre terroir donne paraît-il à cette légumineuse une cuisson et un goût remarquable[réf. nécessaire].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1967  ? Gabriel Marsaud UDR Ouvrier teinturier
             
    mars 1977 mars 1983 Claude Thuillier UDF-CDS Conseiller d'ambassade
    mars 1983 juin 1995 Claude Pauliat ADS Conseiller général (2001-2015)
    juin 1995 mars 2001 Jean-Marie Demaison    
    mars 2001 mars 2014 Bertrand Grébaux[27] PS Médecin
    mars 2014
    (réélue en mai 2020)
    En cours Agnès Varachaud DVG Employée de commerce à Oradour-sur-Vayres

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[29].

    En 2018, la commune comptait 1 080 habitants[Note 6], en diminution de 3,57 % par rapport à 2013 (Haute-Vienne : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7031 7721 6682 1172 1932 1342 0572 3502 448
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 3512 2802 3712 3462 3602 5012 5092 5812 526
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 5042 5202 5382 3392 2232 0482 0361 9451 751
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    1 7111 6131 4831 3641 2711 2331 1881 1641 099
    2018 - - - - - - - -
    1 080--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Mathieu.
    • Le château Rocher.
    • Le lac de Saint-Mathieu.

    Patrimoine naturel

    La commune présente deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF).

    • La ZNIEFF de type 2 Vallée de la Tardoire (du moulin de Cros à Peyrassoulat)[32].
    • La ZNIEFF de type 1 Ruisseau de Nauzon qui fait partie du reseau hydrographique de la Tardoire et du Trieux[33].

    Personnalités liées à la commune

    • Michel Tixier (1796-1864), homme politique, est décédé à Saint-Mathieu.
    • Joseph Basset (1889-1959), homme politique, a été médecin à Saint-Mathieu.

    Héraldique

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

    Deux blasons accolés:
    1) D'azur à trois fasces d'argent.
    2) Parti: au 1er d'azur à trois fasces d'argent au 2e coupé au I cinq points d'azur équipollés à quatre points d'argent au II d'azur à la croix d'argent.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Carte IGN sur Géoportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Cheronnac_sapc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Saint-Mathieu et Chéronnac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Cheronnac_sapc - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Saint-Mathieu et Limoges », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. « Monographie du canton de St-Mathieu, p. 62 », sur Gallica, Bibliothèque nationale de France ; Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, 1883.
    22. 1) Saint-Mathieu : dans la deuxième moitié du XVIe siècle, Antoine de Vigier seigneur de Saint-Mathieu, chevalier des ordres du roi, épousa Jeanne de Pierre-Buffière mais mourut sans enfant ; sa veuve se remaria en 1595 avec Paul de Tournemine/de Tournemire, qui devint par là seigneur en partie de Saint-Mathieu. Au XVIIe siècle, Anne de Vigier dame de Saint-Mathieu, dernière de sa lignée, épouse en 1639, sans postérité, Yrieix de Chouly de Permangle († 1679 ; fils de Paul de Chouly, † 1623 ; fils lui-même d'Yrieix, † 1599). Si ce mariage resta lui aussi sans postérité, les descendants des Chouly de Permangle étaient nombreux par les frères et sœurs cadets (Jean, Jacques, Françoise, Anne, Hélène), ou les cousin(e)s d'Yrieix. Une nièce hérite, Anne-Thérèse de Chouly-Permangle de Brie, fille de Jacques — fils cadet de Paul et frère cadet d'Yrieix ; elle épouse en 1673/1678 Charles-Joseph de Ferrières de Sauvebœuf ci-dessous. 2) Pierre-Buffière : au XVIe siècle, François, baron de Pierre-Buffière, a pour fils Jean-Geoffroy, et pour petit-fils Philippe, † 1582. La fille de Philippe, Marguerite de Pierre-Buffière, épouse 2° Antoine-Charles de Ferrières de Sauvebœuf, † 1663, d'où trois enfants sans postérité. La succession passe alors à un demi-frère de ces enfants, un fils du second lit d'Antoine-Charles : Charles-Joseph de Ferrières de Sauvebœuf ci-dessus, chevalier, désormais baron de Pierre-Buffière, † 1695, qui devint donc aussi seigneur de Saint-Mathieu et de Brie par son mariage avec Anne-Thérèse de Chouly-Permangle. La fille de ces derniers, Marie-Anne-Thérèse de Ferrières de Sauvebœuf baronne de Pierre-Buffière (1re baronnie du Limousin), vicomtesse de St-Mathieu et dame de Brie, † 1770, épouse en 1696 ou 1719 (?) Charles, marquis de Vassan : d'où Marie-Geneviève de Vassan, vicomtesse de St-Mathieu et baronne de Pierre-Buffière, † 1794, qui, veuve héritière de son cousin Jean-François de Ferrières, chevalier, marquis de Sauvebœuf, épouse en 1743 Victor de Riquetti et donne naissance au fameux Mirabeau en 1749. Les Riquetti de Mirabeau furent donc les héritiers de Saint-Mathieu, Brie, Pierre-Buffière, Sauvebœuf...
    23. « La baronnie de Brie (à Champagnac-la-Rivière, Haute-Vienne), p. 119-120 », sur Cussac et sa région (Haute-Vienne), par Pierre Macaire.
    24. « Jacques et Anne-Thérèse de Chouly de Permangle », sur Geneanet Pierfit.
    25. « Antoine et Charles-Joseph de Ferrières de Sauveboeuf », sur Geneanet Pierfit.
    26. Archives départementales de la Haute-Vienne - 3 E 168 / 2 - pp. 138-139.
    27. Site officiel de la préfecture de Haute-Vienne - liste des maires [PDF]
    28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    32. ZNIEFF 740000072 Vallée de la Tardoire (du moulin de Cros à Peyrassoulat), INPN.
    33. ZNIEFF 740030033 Ruisseau de Nauzon (reseau hydrographique de la Tardoire et du Trieux secteur Haute Vienne) sur le site INPN
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