Aulnay (Charente-Maritime)

Aulnay (à prononcer [onɛ:], le 'l' étant muet), est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Pour les articles homonymes, voir Aulnay.

Aulnay

L'église Saint-Pierre, classée patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saint-Jean-d'Angély
Intercommunalité Vals de Saintonge Communauté
Maire
Mandat
Stéphane Chedouteaud
2020-2026
Code postal 17470
Code commune 17024
Démographie
Gentilé Aulnaysiens
Population
municipale
1 344 hab. (2018 )
Densité 43 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 01′ 17″ nord, 0° 20′ 47″ ouest
Altitude Min. 32 m
Max. 107 m
Superficie 30,97 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Matha
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Aulnay
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Aulnay
Géolocalisation sur la carte : France
Aulnay
Géolocalisation sur la carte : France
Aulnay
Liens
Site web www.aulnay-de-saintonge.fr

    Ses habitants sont appelés les Aulnaysiens et les Aulnaysiennes[1].

    Le nom commun et usuel d'Aulnay est Aulnay-de-Saintonge. Néanmoins, sous l'Ancien Régime, Aulnay (souvent orthographié Aunay) appartenait non pas à la province de Saintonge mais à la province du Poitou et au diocèse de Poitiers.

    Géographie

    Localisation

    Le plan de la commune.
    Position d'Aulnay en Charente-Maritime.

    Aulnay se trouve à 17 km au nord-est de Saint-Jean-d'Angély, 39 km de Niort et 41 km de Cognac.

    La commune est située sur l'un des Chemins de Compostelle, entre Poitiers et la Gironde : la Via Turonensis.

    Accès

    L'accès par l'autoroute A10 se fait par la sortie  33 Niort-La Rochelle au nord-ouest de la commune et la sortie  34  Saint-Jean-d'Angély au sud-ouest.

    Aulnay est traversée par l'ancien tracé de la RN 150, cette Route Nationale déplacée et déclassée en Route Départementale 950 reliait Poitiers à Royan.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Le ruisseau de la Brédoire[3] traverse la commune avant de se jeter dans la rivière Boutonne. Malgré ses 14,3 km, la Brédoire a submergé le centre d'Aulnay lors des inondations de décembre 1982. Le Palud[4] se jette dans la Brédoire sur la commune, il en est le seul affluent. Le ruisseau de la Saudrenne[5] qui prend sa source à Villemorin traverse le sud de la commune avant de se jeter lui aussi dans la Boutonne.

    Forêt

    Le Massif forestier d'Aulnay comprenait environ 4000 hectares avant d'être totalement dévasté lors de la seconde tempête de décembre 1999, la tempête Martin. Ce massif est depuis en complète reconstruction et fait partie des sites Natura 2000 de la Charente-Maritime.

    Ce massif porte le nom d'Aulnay en référence au Vicomté d'Aulnay mais ne s'étend plus sur la commune.

    Climat

    La commune située à l'est du département de la Charente-Maritime possède un climat océanique. Vous pouvez retrouver plus d'informations sur le site de la station météo d'Aulnay.

    Urbanisme

    Typologie

    Aulnay est une commune rurale[Note 1],[6]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[7],[8]. La commune est en outre hors attraction des villes[9],[10].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,9 %), zones agricoles hétérogènes (9,2 %), zones urbanisées (3,8 %), forêts (3,3 %), prairies (1,7 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    La forme actuelle du nom d'Aulnay, résulte d'une imitation tardive du nom d'autres communes appelées également Aulnay mais dont l'étymologie n'a rien à voir : ces dernières évoquent l'aulnaie, lieu où poussent des aulnes (ou aunes, arbres des lieux humides), leur nom est formé sur le latin alnus « aulne » avec le suffixe collectif -ētum[12].

    D'ailleurs, la commune se situe dans une large zone au sud de la Loire où s'est conservé l'ancien français vergne ou verne pour désigner l'aulne, mot issu du gaulois *verno-.[12] La forme dialectale locale de l'aulnaie est veurgnée (vrgnàie en graphie normalisée de l'UPCP[13]), celle du nom de la commune Auné [one̝:][14],[15]

    Le L a ét inséré ponctuellement dans le nom d'Aulnay à partir du XVIIIe siècle mais c'est encore Aunay.qui figure sur la Carte de Cassini. L'orthographe Aulnay a été fixée en 1875[15].

    On peut suivre l'évolution d'Aunedonacum, la forme antique du nom de la localité, attestée dans l'itinéraire d'Antonin[12], jusqu'à Aunay au cours du moyen-âge : on trouve le nom abrégé en *Audenacum (de Odenaco vers 973 ou en 951, Audeniaco en 970), puis *Oënacum (Oënacensis en 1071), puis *Oënaium (Oenai au XIe s., de Oënaio en 1116, Oniaco au XIIe s.) ; Aunay, Hanoy, Aulnay au XVIIIe s[15].

    Aunedonacum est un nom celtique formé de Aunedon et du suffixe -acum (courant dans les toponymes, et ayant évolué en -ay, -y, -é, etc.). Le début du mot peut provenir d'Aunedo-, nom de personne gaulois[12], ou d'un nom gallo-romain *Aunedonnus[15], ou d'un nom descriptif formé avec *Auno, de sens inconnu, et -edon, signifiant surface, espace (Cantedum, rapporté par les auteurs latins sous la graphie candetum, représente une surface de 100 pieds de côtés[16]. Taruedum, situé par Ptolémée en Grande Bretagne, désigne un enclos à taureaux).

    Histoire

    Aulnay pendant l'Empire romain

    Autrefois appelée Aunedonnacum, dans l'itinéraire d'Antonin et Auedonnaco sur la table de Peutinger, c'était une station gallo-romaine sur l'importante voie romaine impériale entre Saintes et Poitiers, et peut-être entre Saintes et Lyon avant qu'une voie plus directe, la Via Agrippa, soit tracée.

    La photographie aérienne prise par l'archéologue aérien Jacques Dassié et les fouilles archéologiques ont révélé la présence d'un remarquable camp romain, situé au lieu-dit Rocherou. Ce castrum aurait été créé pour des raisons stratégiques vers l'an 21 ap. J.-C., puis abandonné vers l'an 43 ap. J.-C.. Sa construction est réalisée sur le modèle des camps romains de la conquête de la Germanie sous le principat d'Auguste (le long de la Lippe), également modèle des camps de la rive gauche du Rhin (limes), du fait de la présence attestée de légions déplacées de Magna Germania. On y a trouvé plusieurs inscriptions romaines.

    La photographie aérienne a également révélé l'existence d'un temple gallo-romain (fanum) monumental à cella polygonale et péribole, preuve de l'existence d'une importante ville gallo-romaine.

    Aulnay au Moyen Âge

    Le monument aux morts de Salles-lès-Aulnay.

    Chef-lieu d'une juridiction fiscale, Aulnay était déjà le siège d'une seigneurie en 925, comme le prouve la donation faite par Cadelon Ier à plusieurs abbayes.

    Les vicomtes d'Aulnay (vicomtes d'Aunay), qui furent la souche d'autres familles seigneuriales du Poitou et de la Saintonge, habitaient un château, démoli en 1818, et dont une tour subsiste encore[17],[18].

    Aulnay à l'époque contemporaine

    Par arrêté préfectoral du 12 décembre 1973, la commune de Salles-lès-Aulnay a fusionné avec la commune d'Aulnay.

    Héraldique

    Blasonnement :
    D’or au pal du même côtoyé de quatre losange, deux à chaque flanc[19].

    Administration

    Liste des maires

    La mairie et le monument aux morts.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1920 1929 Roger Chapeaud Rad. Médecin, conseiller général
    1929 1933      
    1933 1967 Roger Chapeaud RGR Conseiller général
    1967 1989 Pierre Chapeaud DVD Conseiller général
    1989 2001 Bernadette Guillard UDF Conseillère générale
    2001 2014 Jean-Mary Collin    
    2014 2020 Charles Bellaud   Retraité
    2020 En cours Stéphane Chedouteaud DVD Directeur de la communauté de communes de Saint-Maixent-L’École
    Conseiller départemental depuis 2021

    Jumelages

    La commune n'est pas encore jumelée mais a entamé des démarches pour trouver une ville ou un village qui lui ressemble. Après avoir choisi l'Espagne et l'itinéraire du camino francés, la commune de La Virgen del Camino qui possède une halte jacquaire a répondu favorablement à la recherche. Le jumelage devrait être effectif d'ici la fin de l'année 2011[20].

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].

    En 2018, la commune comptait 1 344 habitants[Note 2], en diminution de 5,02 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,13 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3011 2501 3681 3431 5251 7541 7501 7361 809
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8742 0052 0401 9801 9551 9501 8171 7801 779
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6751 5401 5981 4431 4551 4361 4871 4041 385
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    1 4711 3821 5091 5031 4621 5071 4671 4621 456
    2013 2018 - - - - - - -
    1 4151 344-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (35,1 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (28,1 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 48 % d’hommes (0 à 14 ans = 16,2 %, 15 à 29 ans = 14,3 %, 30 à 44 ans = 15,7 %, 45 à 59 ans = 21,9 %, plus de 60 ans = 31,9 %) ;
    • 52 % de femmes (0 à 14 ans = 12,3 %, 15 à 29 ans = 11,2 %, 30 à 44 ans = 15,9 %, 45 à 59 ans = 22,6 %, plus de 60 ans = 38 %).
    Pyramide des âges à Aulnay en 2007 en pourcentage[25]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    2,4 
    11,3 
    75 à 89 ans
    15,3 
    20,3 
    60 à 74 ans
    20,3 
    21,9 
    45 à 59 ans
    22,6 
    15,7 
    30 à 44 ans
    15,9 
    14,3 
    15 à 29 ans
    11,2 
    16,2 
    0 à 14 ans
    12,3 
    Pyramide des âges du département de la Charente-Maritime en 2007 en pourcentage[26]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90  ans ou +
    1,5 
    8,6 
    75 à 89 ans
    11,9 
    16,4 
    60 à 74 ans
    17,1 
    21,3 
    45 à 59 ans
    21,1 
    19,1 
    30 à 44 ans
    18,5 
    16,8 
    15 à 29 ans
    14,7 
    17,3 
    0 à 14 ans
    15,1 

    Économie

    • Une ancienne desserte ferroviaire

    La Compagnie de chemins de fer départementaux exploitait le réseau des Charentes et Deux-Sèvres dont une ligne traversait la commune et le canton d'Aulnay. Il s'agissait de la ligne Saint-Jean-d'Angély - Saint-Saviol (1896 - 1951). Les premières locomotives utilisées étaient produites par la société Cail. Les locaux de l'ancienne gare ont été affectés à la subdivision d'Aulnay de la Direction départementale de l'Équipement en 1954.

    • L'usine de charrues agricoles Goizin

    L'usine Goizin a été pendant longtemps le principal employeur industriel de la commune. Robert Goizin a tout d'abord créé un atelier d'entretien et de pièces de rechange pour le matériel agricole ainsi qu'un magasin d'exposition.

    Durant les années 1950, il s'orienta avec succès vers la fabrication de charrues. L'évolution de la puissance des tracteurs a permis une croissance importante dans les années 1970. L'entreprise a employé jusqu'à 80 ouvriers jusque vers la fin du siècle dernier.

    Depuis 2005, et après des années difficiles, l'entreprise appartient au groupe Eurotechnics Agri[27] mais elle demeure toujours active à Aulnay.

    Équipements et services

    Enseignement

    L'ancienne école des filles.
    L'ancienne école des garçons.

    La commune possède un groupe scolaire rassemblant une école maternelle et une école primaire situé rue du 19 mars 1962 dans le bourg. Cette école regroupe l'ensemble des classes qui étaient auparavant séparées géographiquement entre l'école des filles et l'école des garçons. Même si ces noms marquaient une séparation des deux sexes jusqu'aux années 1960, les deux écoles ont conservé leurs noms, malgré la mixité, jusqu'à la construction de la nouvelle école dans les années 1990. L'ancienne école des filles qui abritait la maternelle et quatre classes jusqu'au CE2 est redevenue un hôtel particulier alors que l'ancienne école des garçons qui abritait trois classes du CE2 au CM2 est devenue le centre de loisir de la commune.

    L'école des garçons a toutefois évolué une première fois au début des années 1970 puisqu'elle se trouvait rue de Salles avant de déménager à proximité du collège.

    Le collège de l'enseignement secondaire, établissement public de création récente, est situé près du site de la célèbre église d'Aulnay, il rassemble à la rentrée 2010 quelque 252 élèves encadrés par un corps professoral de 22 enseignants[28].

    Services de la santé

    La salle municipale.

    Aulnay dispose d'un certain nombre de services dans les secteurs médical, paramédical et médico-social[29] qui en font un chef-lieu de canton relativement bien équipé dans ce domaine en Charente-Maritime.

    • Les services médicaux

    La commune dispose de trois cabinets médicaux où les médecins généralistes exercent tous dans le centre-bourg d'Aulnay.

    Deux cabinets dentaires y sont également présents.

    Aulnay ne dispose d'aucuns médecins spécialistes, les habitants vont habituellement consulter ceux situés à Saint-Jean-d'Angély.

    De plus, Aulnay n'est pas équipée d'un centre de radiologie médicale ou IRM, la commune comme l'ensemble de son canton dépendent de Saint-Jean-d'Angély pour ce type de prestation[Note 3].

    Si le centre hospitalier le plus proche est celui de Saint-Jean-d'Angély pour les interventions les plus banales, Aulnay et son canton dépendent en fait du Centre Hospitalier de Saintonge situé à Saintes, à plus d'une quarantaine de kilomètres au sud-ouest, ce dernier offrant une palette extrêmement étendue de soins, étant le plus grand hôpital de toute la partie centrale du département de la Charente-Maritime.

    • Les services paramédicaux
    Le centre de secours.

    Dans ce domaine, Aulnay possède une gamme un peu plus élargie de services. Ainsi, le chef-lieu de canton dispose-t-il d'un centre en soins infirmiers dans le bourg et d'un cabinet dans un écart de la commune, de deux cabinets de kinésithérapie et d'un cabinet d'orthophoniste.

    À cela s'ajoutent deux pharmacies et un opticien-lunettier. La commune ne dispose pas d'un laboratoire d'analyses médicales, le plus proche étant situé à Saint-Jean-d'Angély.

    Deux services d’ambulanciers sont implantés dans le bourg d'Aulnay et interviennent sur l'ensemble du canton d'Aulnay.

    Aulnay est également équipée d'un centre de secours où les sapeurs-pompiers sont habilités à intervenir dans les situations d'urgence. Ce centre, qui relève du SDIS de la Charente-Maritime, dépend plus précisément du Centre de secours principal de Saint-Jean-d'Angély.

    Une clinique vétérinaire y est en activité et exerce ses services sur l'ensemble du canton d'Aulnay.

    • Les services médico-sociaux

    Aulnay est équipée d'un établissement public de retraite où 43 chambres sont aménagées dans un foyer-logement situé dans le bourg[30].

    Sports

    Le football reste le sport phare de la commune avec un club de niveau régional qui fut en 1976 au palmarès du Challenge Centre-Ouest[31]. L'équipe junior a connu son instant de gloire en atteignant la poule qualificative pour les 16e de finale de la Coupe Gambardella durant la saison 1991-1992 (poule comprenant aussi le FC Nantes, les Chamois Niortais et la Berrichonne de Chateauroux)

    D'autres sports sont dignement représentés comme le tir à l'arc avec le club des Archers du Donjon ou encore le handball.

    Le Futsal prends également de l'ampleur dans la commune depuis la création du club en 2009 par un natif d'Aulnay, Guillaume Connan et 2 copains à lui. L'A.J. Aulnay Futsal évolue désormais en Championnat de France de Futsal AFF (Association Française de Futsal) sous l'égide de l'AMF (Association mondiale de Futsal). Il a participé pour la première fois de son histoire à la Coupe d'Europe de Futsal EFA, à Vitoria-Gasteiz en Espagne en juin 2017.

    Lieux et monuments

    Elle est classée monument historique depuis 1840[32] et dans le cadre du classement des Chemins de Compostelle sur le territoire français, cette église est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO[33].

    Il est difficile d'expliquer pourquoi cette belle église romane consacrée à saint Pierre, se trouve aussi éloignée du bourg; sa construction est peut-être liée à l'emplacement d'un ancien cimetière situé au bord de la voie romaine.

    L'édifice qui l'a précédé appartient, à la fin du XIe siècle, à l'abbaye Saint-Cyprien de Poitiers, qui a reçu, vers 1045, une partie des droits de sépulture et des offrandes de cire appartenant à l'église, comme le prouve une donation de Ranulfe Rabiole. Pierre II, évêque de Poitiers, confirme, vers 1100, la propriété de l'église au monastère, et le pape Calixte II imite son exemple en 1119. Mais, en 1135, la cure appartient au chapitre de la cathédrale de Poitiers, qui conservera le droit de présentation jusqu'à la Révolution. Des bulles, datées de 1149 et de 1157, énumèrent également l'église d'Aulnay dans la liste des biens des chanoines qui la font rebâtir à leurs frais[17]. Pour découvrir ce joyau de l'Art roman, l'Office de Tourisme Saintonge Dorée vous propose des visites guidées hebdomadaires en saison estivale et toute l'année sur simple demande.

    Personnalité liée à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    3. Les onze villes de la Charente-Maritime à être équipées au moins d'un centre de radiologie médicale sont par ordre alphabétique les suivantes : Jonzac, Marennes, Rochefort, La Rochelle, Royan, Saintes, Saint-Jean-d'Angély, Saint-Martin-de-Ré, Saint-Pierre-d'Oléron, Saujon et Surgères
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Les gentilés de la Charente-Maritime
    2. Carte IGN sous Géoportail
    3. Le ruisseau de la Brédoire sur le site du SANDRE
    4. Le ruisseau du Palud sur le site du SANDRE
    5. Le ruisseau de la Saudrenne sur le site du SANDRE
    6. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse,
    13. Vianney Piveteau, Dictionnaire du Poitevin-Saintongeais, Mougon, Geste Editions,
    14. Geneviève Massignon et Brigitte Horiot, Atlas linguistique et ethnographique de l'Ouest : Poitou, Aunis, Saintonge, Angoumois, Paris, Editions du CNRS, 1971-1983
    15. Marie Cassagne et Mariola Korsak, Origine des noms de villes et de villages de la Charente-Maritime, Saint-Jean-d'Angély, Jean-Michel Bordessoules,
    16. Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise, Paris, Errance, , p. 202
    17. E. Lefèvre-Pontalis, Mémoire dans Congrès Archéologique de France à Angoulême en 1912, Tome I, 1913, imp. Delesques, Caen.
    18. La Tour du Château sur la Base Mérimée Notice no PA00104602, base Mérimée, ministère français de la Culture
    19. Gaso.fr
    20. Jumelage compostellan
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    25. « Évolution et structure de la population à Aulnay en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    26. « Résultats du recensement de la population de la Charente-Maritime en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    27. Eurotechnics Agri
    28. Collège de l'Ouche des Carmes
    29. Site de l'annuaire de la santé
    30. Site de présentation sommaire de la MDR L'Ouche-des-Carmes
    31. Footbal, Challenge Centre-Ouest
    32. L'église Saint-Pierre Notice no PA00104605, base Mérimée, ministère français de la Culture
    33. Liste du Patrimoine Mondial de l'Unesco
    34. La croix hosannière Notice no PA00104603, base Mérimée, ministère français de la Culture
    35. L'église Notre-Dame Notice no PA00104604, base Mérimée, ministère français de la Culture

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Danielle et Francis Tassaux, Pierre Caillat, Louis Maurin, Marie-Hélène et Jacques Santrot, Paola Starakis, Pierre Tronche, « Aulnay de Saintonge. Un camp militaire augusto-tibérien en Aquitaine », dans Aquitania, 1984, tome 2, p. 105-158, (ISBN 2-86781-031-0) (lire en ligne)

    Articles connexes

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