Saint-Georges-de-Longuepierre

Saint-Georges-de-Longuepierre est une commune du sud-ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Saint-Georgeais et Saint-Georgeaises[1].

Pour les articles homonymes, voir Saint-Georges, Saint Georges (homonymie) et Georges.

Saint-Georges-de-Longuepierre

Saint-Georges-de-Longuepierre, vu du sud.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saint-Jean-d'Angély
Intercommunalité Vals de Saintonge Communauté
Maire
Mandat
Maurice Pineau
2020-2026
Code postal 17470
Code commune 17334
Démographie
Gentilé Saint-Georgeais
Population
municipale
228 hab. (2018 )
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 02′ 31″ nord, 0° 23′ 54″ ouest
Altitude Min. 25 m
Max. 82 m
Superficie 10,69 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Jean-d'Angély
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Matha
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Saint-Georges-de-Longuepierre
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Saint-Georges-de-Longuepierre
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Georges-de-Longuepierre
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Georges-de-Longuepierre
Liens
Site web www.saint-georges-de-longuepierre.fr

    Géographie

    Saint-Georges est situé à 430 km de Paris, 17 km de Saint-Jean-d'Angély, km d'Aulnay-de-Saintonge, 35 km de Niort, 44 km de Saintes et 65 km de La Rochelle.

    Des carrières de pierre calcaire y ont été exploitées et des recherches ont été effectuées dans les années 1970 afin d'évaluer le potentiel de gisements de ciment au nord du village, dans les bois de chêne.

    Le projet fut abandonné, officiellement à cause d'un potentiel exploitable, qualitatif et quantitatif inadéquat par rapport aux attentes.

    Les principaux hameaux et écarts sont les Hautes Roches et les Basses Roches, Chauvin, la Grande Grigaude et la Petite Grigaude, Bataillé, Coudiou, Massé, Passavent, le Grand Parmeneau et le petit Parmeneau (situés dans les bois).

    Le bourg de Saint-Georges mesure 700 m de long entre l'entrée du côté d'Aulnay, jusqu'à la mairie, route de Dampierre.

    Entre l'entrée du côté du cimetière et la sortie sur la route de Bataillé, le village mesure 410 m.

    À partir de l'église, les bois situés au nord-est se trouvent à 900 m à peine et la rivière du côté sud se trouve à tout juste 800 m, ce qui offre de belles possibilités de promenade dans la nature.

    Une population d'origine anglosaxonne a été attirée à la fin des années 1990 par le charme bucolique de St Georges de Longuepierre et sa qualité de vie affirmée au fil du temps.

    Cette attractivité se confirme par une demande immobilière toujours forte malgré la situation économique particulière apparue en 2009, tant dans le secteur locatif que dans celui de l'accès à la propriété.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Georges-de-Longuepierre est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-d'Angély, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64 %), forêts (21,4 %), zones agricoles hétérogènes (12,1 %), prairies (2,6 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Le territoire de Saint-Georges fut déjà occupé au néolithique et l'âge du bronze y a laissé des traces.

    De l'important logis du XVIe siècle, ne subsistent que quelques vestiges, ainsi que de l'église romane.

    Selon certains auteurs, des traces d'un important site de villas gallo-romaines subsistent, sur la base d'anciennes vues aériennes, en certaines périodes sèches au sud du village, au nord du ruisseau, et à l'est du lieu-dit Bataillé.

    De grands bancs de pierre s'étendent sur le territoire de la commune et lui auraient donné son nom. Plusieurs carrières y ont été dénombrées aux XIXe et XXe siècles.

    La guerre de 39/45 a fait peu de dégâts dans la commune de Saint-Georges, à l'exception d'un char qui lors de la Libération, victime d'une maladresse ou du blocage accidentel d'une chenille, a mis à terre la façade de l'ancien café.

    Lieux et monuments

    • Église de style néo-roman : L'église actuelle du 19 e exceptionnellement orientée avec la nef au sud (porte principale du côté nord) et construite sur un plan fortement incliné est dédiée à saint Georges. La statue polychrome de "St Georges terrassant le dragon" est une des pièces les plus remarquables de cette église où le culte est toujours régulièrement célébré.
    • Boule Lyonnaise : un terrain de boule lyonnaise a été édifié dans les années 60 sous l'impulsion de l'instituteur d'alors ainsi que sous la conduite dynamique du conseil municipal. Il demeure depuis près de 50 ans, toujours le lieu de pratiques quotidiennes dès les premiers rayons de soleil, ainsi que de concours annuels.
    • Entre les Roches et le bourg, vallée de la Fontaine Saint-Martin et un charmant petit ruisseau.
    • Lavoirs : L'un détruit, tout comme sa source et les autres, entretenus tant pour la valeur patrimoniale des petits édifices ruraux que pour la valorisation du cadre de vie.

    Administration

    La mairie.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 2008 Philippe Pommeraud    
    2008 2012 Muriel Thepaut    
    2014 2020 Maurice Pineau SE  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[10].

    En 2018, la commune comptait 228 habitants[Note 3], en diminution de 11,97 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,13 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    430406409464451475509533502
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    541503510501466458423381357
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    390378356320284292278276276
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    288259232230205217223238233
    2018 - - - - - - - -
    228--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Carte IGN sous Géoportail
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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