Luçon (Vendée)

Luçon est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.

Pour les articles homonymes, voir Luçon.

Luçon

La cathédrale Notre-Dame de l'Assomption.

Blason
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement Fontenay-le-Comte
Intercommunalité Communauté de communes Sud Vendée Littoral
(siège)
Maire
Mandat
Dominique Bonnin
2020-2026
Code postal 85400
Code commune 85128
Démographie
Gentilé Luçonnais
Population
municipale
9 576 hab. (2018 )
Densité 305 hab./km2
Population
agglomération
11 621 hab.
Géographie
Coordonnées 46° 27′ 20″ nord, 1° 09′ 53″ ouest
Altitude 11 m
Min. 1 m
Max. 40 m
Superficie 31,42 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Luçon
(ville isolée)
Aire d'attraction Luçon
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Luçon
(bureau centralisateur)
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Luçon
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Luçon
Géolocalisation sur la carte : France
Luçon
Géolocalisation sur la carte : France
Luçon
Liens
Site web Site officiel

    Évêché dont le cardinal de Richelieu fut titulaire, la capitale spirituelle du Bas-Poitou[1],[2] possède un large patrimoine architectural et possède un parc, le Jardin Dumaine.

    Géographie

    Le territoire municipal de Luçon s’étend sur 3 142 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 11 mètres, avec des niveaux compris entre 1 et 40 mètres[3],[4].

    Situation

    Située au centre de la grande plaine de Vendée, porte de la Côte de Lumière, Luçon est au sud du Bocage vendéen et sur la bordure du Marais poitevin. Le littoral atlantique est à une vingtaine de kilomètres au sud par la baie de l'Aiguillon sur mer et de la Faute sur mer. Un canal, le canal de Luçon, long de 14 kilomètres, relie la ville à la baie de l'Aiguillon, et plus largement à l'estuaire de la Sèvre Niortaise. D'origine ancienne, il a nécessité des travaux d'entretien et d'élargissement au XIXe siècle[5].

    La ville se situe entre La Roche-sur-Yon, préfecture du département de Vendée à 33 km au nord, Fontenay-le-Comte, chef-lieu d’arrondissement, à 29 km à l’est, Les Sables-d'Olonne également chef-lieu d’arrondissement à 49 km à l’ouest, et La Rochelle, chef-lieu du département voisin de la Charente-Maritime à 41 km au sud.

    Géologie et relief

    Luçon se trouve à la lisière méridionale du bas bocage, qui marque le début de la plaine à la limite du continent du jurassique[Quoi ?], jusqu'au 1er millénaire. Le Golfe des Pictons s'envase et les marécages sont formés[Quand ?].

    Communes limitrophes

    Infrastructures routières

    Luçon est située au carrefour des départementales D 949, qui relie Fontenay-le-Comte aux Sables-d'Olonne, et D 137, qui relie Nantes à La Rochelle. Elle est reliée au chef-lieu du département, La Roche-sur-Yon, par la RD 746. La route D 949 nouvellement aménagée la dévie par le nord. Le boulevard de l'Océan permet de la contourner par le sud.

    Dessertes autoroutières

    Infrastructures ferroviaires

    Train Intercités Bordeaux - Nantes.

    La voie ferrée Nantes - Bordeaux dessert la ville depuis 1871. La double voie fut mise en service en 1922.

    En 1881, le port fut relié à la ligne Nantes - Bordeaux par un embranchement ferré de 2 500 m. À cette voie ferrée se sont substitués l'actuel boulevard de l'Océan et le chemin du Fief du Quart.

    À la gare existait une liaison vers Chantonnay, l'Aiguillon et Les Sables-d'Olonne, assurée par les Tramways de la Vendée.

    Infrastructures aéroportuaires

    L’aéroport de La Rochelle-Île de Ré situé à 45 km de Luçon relie les grandes métropoles françaises, britanniques et belges.

    L’aérodrome de Luçon-Chasnais situé à km de Luçon est privé. Il s’agit d’un village aéronautique construit à partir de 2000. Il comporte 28 lots constitués de maisons individuelles, d’un hangar pour un avion et d’un accès à la piste. Celle-ci appartient au village et à ses copropriétaires.

    Infrastructures maritimes

    Le port de Luçon XIXe siècle.

    Il ne reste plus que les vestiges d’un port de mer qui fut au fil des siècles, port de cabotage et devenu au milieu du XIXe siècle le troisième port céréalier de France[réf. souhaitée]. C'est à la suite de l'arrivée du chemin de fer (seconde moitié du XIXe) et son envasement que le port périclita et fut finalement obstrué. Ses anciennes berges sont toujours visibles côté nord. Sur son périmètre, se trouve le centre aquatique Port'Océane, avec plans d'eau, espace vert et aire de jeux.

    Transports en commun

    Depuis 2007, un service de transports collectifs, appelé Luciole, assure le déplacement des Luçonnais quatre jours par semaine le long de quatre itinéraires.

    Urbanisme

    Typologie

    Luçon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Luçon, une unité urbaine monocommunale[9] de 9 540 habitants en 2017, constituant une ville isolée[10],[11].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luçon, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (36,3 %), prairies (30,8 %), zones urbanisées (15,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,8 %), eaux continentales[Note 3] (1,4 %), forêts (0,1 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].

    Toponymie

    Cet ancien village de pêcheurs avait pris pour nom Lucio au XIe siècle, en latin Lucius, qui signifie brochet[16]. Cette appellation avait probablement donné les armes de la ville côtière.

    En poitevin, la commune est appelée Luçun[17].

    Histoire

    Née de la proximité de la mer et de la volonté des hommes, Luçon a toujours été liée à l'Océan, auquel elle est reliée par un canal, le canal de Luçon, aménagé à partir d'un cours d'eau naturel. Au Moyen Âge, ses moines contribuèrent à l'aménagement de grands marais qui s'étendent à perte de vue jusqu'à l'Océan.

    À partir de l'époque féodale, Luçon devient une co-baronnie : deux seigneurs se partagent le pouvoir, la particularité est que l'un est un baron laïc, l'autre baron est l'abbé, puis l’évêque à partir du XIVe siècle. Un vaste château fort existe alors, il comprenait deux parties, un château pour le baron de Luçon, et un autre château qui englobait l'abbaye Sainte-Marie. Le tout formait le bail Saint-Philbert, qui englobait l'actuelle place Leclerc (château du baron), la cathédrale et l'abbaye ainsi que le parc attenant[18].

    La ville s'est développée par l'existence de trois activités : le port, le siège épiscopal, le point de passage des Sables-d'Olonne à Fontenay-le-Comte. Réaménagé au début du XIXe siècle, son port développa son activité avec l'Europe du Nord avant d'être inactif, puis comblé en 1973.

    En 1914, Luçon disposera de l’eau courante et deviendra la deuxième ville électrifiée de Vendée après Pouzauges, grâce à l’ancienne centrale électrique située à côté du château d'eau. Cet ensemble de bâtiments classés au titre des monuments historiques fut construit pour la nouvelle caserne de cavalerie.

    Capitale spirituelle du Bas-Poitou

    Un monastère est fondé par saint Philbert au VIIe siècle. Déjà pillée par les Normands en 846[19], la ville est à nouveau attaquée en 853 : le chef viking Hasting prend la ville et la pille. Un autre chef viking, recruté par le comte de Poitiers, arrive avant qu’il n’ait quitté la place, et l’assiège dans la ville. Hasting réussit néanmoins à négocier et à quitter la ville, qu’il laisse incendiée[20].

    Devenue évêché par la volonté du pape Jean XXII en 1317, la cité est la capitale spirituelle du Bas-Poitou.

    En , par ses lettres patentes, le roi Louis XI autorisa la sécularisation de l'église de Luçon, selon les lettres accordées auparavant par le pape Paul II[21].

    Avant de devenir ministre de Louis XIII, le grand maître de la diplomatie française, le cardinal de Richelieu fut l'évêque réformateur de Luçon. On lui attribue d'avoir qualifié Luçon « d'évêché le plus crotté de France »[réf. souhaitée]. Il s'appliqua à rebâtir la ville détruite par les guerres de religion. Il se préoccupa de la formation des prêtres de son diocèse en écrivant un catéchisme et en organisant des visites pastorales.

    Napoléon III offrit à la cathédrale le très bel orgue romantique de Cavaillé-Coll.

    En 1995, Goudji, orfèvre contemporain, réalise le mobilier du chœur.

    Ville des jardins romantiques

    Fontaine du jardin Dumaine.

    Ville épiscopale, Luçon a toujours été la résidence des gens de la bonne société, ce dont témoigne la présence de riches demeures aux toits d'ardoise.

    Au XIXe siècle, certains constructeurs, inspirés par les récits de Victor Hugo et d'Alexandre Dumas[réf. nécessaire], donnèrent à quelques édifices une allure médiévale avec tours et gargouilles. Les tombes du cimetière historique de Luçon reflètent également ce goût néogothique. L'évêque monseigneur Baillès, lui-même, fit construire par l'architecte parisien Émile Boeswillwald le collège Richelieu dans un parc de verdure de 3 hectares inspirés des « public schools » anglaises[22] : les séminaristes du diocèse étudieront plus tard dans cet univers digne de Walter Scott.

    La ville possède un patrimoine vert rare et remarquable. Les arbres taillés en Art topiaire et les arcs de verdure bordés le long des rues et des avenues offrent à la ville son élégance et son originalité. Pierre-Hyacinthe Dumaine offrit son parc à la commune en 1872, nommé le jardin Dumaine. C'est alors que Luçon devint la ville verte telle qu'on la connaît aujourd'hui.

    Arbres taillés, vus en fin de soirée, rue du Pst de Gaulle

    Ville fleurie

    Luçon a été récompensée par trois fleurs au Concours des villes et villages fleuris (palmarès 2008).

    Politique et administration

    Liste des maires

    Dominique Souchet (1946), maire de Luçon de 1995 à 2001.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 octobre 1947 Adolphe Pabœuf Rad. Médecin
    Conseiller général du canton de Luçon (1945 → 1951)
    octobre 1947 mai 1953 Gustave Nicollon des Abbayes   Médecin
    mai 1953 mars 1971 Pierre Nau Rad. Conseiller général du canton de Luçon (1951 → 1970)
    mars 1971 1993 Jean de Mouzon MRG Pharmacien
    Conseiller général du canton de Luçon (1976 → 1994)
    1993 juin 1995 François Dauvergne DVG Commerçant, maire honoraire (depuis 2003)
    juin 1995 mars 2001 Dominique Souchet MPF Fonctionnaire des Affaires étrangères
    Député européen (1994 → 2004)
    Conseiller régional des Pays de la Loire (1998 → 2001)
    Conseiller général du canton de Luçon (2001 → 2015)
    mars 2001[23] mai 2020 Pierre-Guy Perrier RPR puis
    UMP-LR
    Pharmacien
    Conseiller régional des Pays de la Loire (2004 → )
    13e vice-président du conseil régional des Pays de la Loire (2016 → )
    1er vice-président de Sud-Vendée-Littoral (2017 → 2020)
    Président du Parc naturel régional du Marais poitevin
    Réélu en 2008 et 2014[24]
    mai 2020 En cours Dominique Bonnin DVD Militaire retraité, ancien 1er adjoint
    2e vice-président de Sud-Vendée-Littoral (2020 → )
    Chevalier de l'Ordre national du Mérite (2020)

    Jumelages

    Pacte d'amitié et projets de développement

    Fiscalité

    La fiscalité est d'un taux de 26,87 % sur le bâti, 68,59 % sur le non bâti, et 17,23 % pour la taxe d'habitation (2012).

    Population et société

    Évolution

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28].

    En 2018, la commune comptait 9 576 habitants[Note 4], en augmentation de 2,3 % par rapport à 2013 (Vendée : +3,74 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 1802 6322 9633 7393 7863 7614 0284 5634 810
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5 1345 6376 0036 0626 2476 3396 5066 5366 745
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    6 7576 7666 7596 6636 4626 6487 0357 5267 839
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    7 5998 2439 0029 0669 0999 3119 6829 7229 437
    2017 2018 - - - - - - -
    9 5409 576-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (31,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53 %) est supérieur au taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 47 % d’hommes (0 à 14 ans = 16,3 %, 15 à 29 ans = 17,6 %, 30 à 44 ans = 16,8 %, 45 à 59 ans = 21,4 %, plus de 60 ans = 27,9 %) ;
    • 53 % de femmes (0 à 14 ans = 13,4 %, 15 à 29 ans = 15,7 %, 30 à 44 ans = 16,8 %, 45 à 59 ans = 19,8 %, plus de 60 ans = 34,3 %).
    Pyramide des âges à Luçon en 2007 en pourcentage[31]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90 ans ou +
    1,6 
    9,5 
    75 à 89 ans
    14,1 
    17,8 
    60 à 74 ans
    18,6 
    21,4 
    45 à 59 ans
    19,8 
    16,8 
    30 à 44 ans
    16,8 
    17,6 
    15 à 29 ans
    15,7 
    16,3 
    0 à 14 ans
    13,4 
    Pyramide des âges du département de la Vendée en 2007 en pourcentage[32]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ans ou +
    1,2 
    7,3 
    75 à 89 ans
    10,6 
    14,9 
    60 à 74 ans
    15,7 
    20,9 
    45 à 59 ans
    20,2 
    20,4 
    30 à 44 ans
    19,3 
    17,3 
    15 à 29 ans
    15,5 
    18,9 
    0 à 14 ans
    17,4 

    Enseignement

    Luçon est située dans l’académie de Nantes.

    Établissements scolaires

    Liste des établissements scolaires
    Écoles maternellesÉcoles élémentairesCollègesLycéesEnseignement supérieur
    Secteur public École Jean-Moulin Collège Émile-Beaussire Lycée Atlantique
    École Le Centre Collège Le Sourdy Lycée agricole de Luçon-Pétré
    Secteur privé École Sainte-Famille Collège-lycée Sainte-Ursule Sup Communication
    Enseignement primaire
    • Écoles maternelles
      • La ville compte deux écoles maternelles publiques (Le Centre et Jean-Moulin).
    • Écoles élémentaires
      • La ville compte une école élémentaire publique (Jean-Moulin).
    • Écoles primaires (maternelle et élémentaire)
      • La ville compte une école primaire publique (Le Centre, rue du Docteur-Paboeuf et rue du Pré-Haut) et une école primaire privée (Sainte-Famille, place du Général-Leclerc et rue du Mûrier).

    Les écoles publiques scolarisent environ 420 élèves, et les écoles privées 380. L'école primaire publique du Centre comprend deux classes spécialisées (CLIS).

    Enseignement secondaire
    • Le lycée général, technologique et professionnel Atlantique assure l’enseignement des sections générales, technologiques et professionnelles. Il comprend un pôle « cinéma » (option cinéma-audiovisuel du bac L), une section européenne « allemand » et une section européenne "anglais". Son taux de réussite au baccalauréat est de 89 % (statistiques 2009 ).
    • Le lycée agricole de Pétré forme à la production agricole, horticole et à l’aménagement paysager. Il existe depuis 1887 et est situé à Pétré sur le territoire de la commune de Sainte-Gemme-la-Plaine.
    • Le collège Émile-Beaussire assure la formation de la 6e à la 3e pour 300 élèves environ. Il date de 1938. Il comprend une unités localisée pour l'inclusion scolaire (ULIS) organisant l'accueil d'un petit groupe d'élèves présentant un handicap. Le taux de réussite au brevet des collèges est de plus de 88 % (statistiques 2006).
    • Le collège le Sourdy s’est ouvert en 1970. Il s’est enrichi en 1985 d’une section d’enseignements généraux et professionnels adaptés.
    • Le collège et le lycée privé Sainte-Ursule forme plus de 900 élèves dont plus de 600 au collège et plus de 300 au lycée d’enseignement général et professionnel (2009). Il dispose d’un internat. Son lycée professionnel prépare le CAP Dessinateur d’exécution en communication graphique. Le taux de réussite au baccalauréat est plus de 97 %, au brevet des collèges plus de 99 % et au CAP plus de 83 % (statistiques 2009 ).

    Enseignement supérieur

    • Le lycée polyvalent Atlantique prépare aux BTS du tourisme et des loisirs, de l'économie sociale et familiale ainsi qu'au diplôme d'État de conseiller en économie sociale et familiale. Le taux de réussite est de plus de 89 % (statistiques 1999)[réf. nécessaire].
    • Le lycée Sainte-Ursule, enseignement général et professionnel.
    • Le lycée agricole de Pétré forme au BTSA ACSE (analyse & conduite des systèmes d'exploitation).
    • L'institut Sup communication (Groupe Les Établières) prépare les DEES Communication (options événementiel, relations publiques et e-communication), DEES techniques numériques et multimédia, DEES Web.

    Sports

    • Football : Luçon Football Club (LFC)
    • Basket-ball : Luçon Basket Club (LBC)
    • Équitation : Centre équestre du Haras du Fief des Guifettes
    • Courses Hippiques : Hippodrome des Encloses, Les Guifettes
    • Natation, aquagym, aquafitness, water-polo, BNSSA, mini-plouf, sportive : Club nautique Luçon
    • Équitation
    • Rugby : Fontenay Luçon Rugby Sud Vendée (FLRSV)
    • Handball : Handball-club de Luçon
    • Tennis : Tennis Club luçonnais
    • Judo : Esprit Judo Luçon - Nalliers
    • Karaté : École luçonnaise Karaté
    • Gymnastique : Club gymnique luçonnais
    • Fitness : Académie-club Luçon
      L'Orange bleue
    • Danse : Association culturelle pour le développement de l'art chorégraphique (ACDAC)
      Association pour le développement d'accésdanse (ADA)
    • Athlétisme : Club Athlétique Luçonnais

    Économie

    La première et grande usine du port a été construite par Gaudineau et les frères Labbé en 1860. Ses activités étaient celles d'une huilerie, d'une minoterie, d'une distillerie puis une sucrerie en 1882. C'est aujourd'hui l'une des usines de l'entreprise laitière-fromagère Eurial.

    L'entreprise luçonnaise Marchegay (MtechBuild) créée par Roland Marchegay était à l'origine spécialisée dans la construction de charpentes et de structures métalliques. Aujourd'hui ses domaines d'activité concernent les verrières, les serres, les jardineries et le photovoltaïque. En 2015, l’entreprise échappa à la faillite, grâce à la mobilisation de la ville de Luçon et des patrons vendéens[33].

    La ville crée un partenariat avec les établissements New Man qui ouvrent en une unité de production employant près de 600 personnes pour la fabrication des jeans New Man[34]. L'inauguration s'est effectuée en présence de messieurs Jacques Reiller (préfet), Yves Durand (sénateur), Marcel Bousseau (député), Pierre Nau (maire), Jacques Jaunet (PDG) et Joël Brun (directeur de l'usine). Depuis, l'activité textile a disparu et les locaux servent à l'une des deux usines luçonnaises dans la fabrication de mobiles-homes, de la société IRM qui changera de nom en 2016, pour devenir Bio habitat, en conservant sa marque de gamme résidentielle. Depuis 2007, elle est devenue une filiale du groupe vendéen Bénéteau, constructeur de bateaux de plaisance[35]. Cette entreprise vient de déménager au Vendéôpole de Sainte-Hermine-Luçon à 13 kilomètres.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La ville est le siège d'un évêché dont le titulaire le plus célèbre était le cardinal de Richelieu.

    Édifices religieux

    Hôtels et résidence

    • Maison Dumaine (hôtel de ville) ;
    • Château de Mille-Souris (actuelle maison de retraite des missionnaires de la Plaine) ;
      anciennement hôtel de Mauras, cette maison a probablement été construite à la fin du XVIIe siècle.
      Sa porte principale s'inspire de la façade baroque de la cathédrale ;
    • Hôtel Choyau  Classé MH ;
    • Hôtel Rorthais de Marmende  Classé MH ;
    • Hôtel Serin de Lénardière ;
    • Hôtel Chabot de Thénies.

    Autres

    • Ancien port fluvial, comblé dans les années 1970 ;
    • Théâtre Millandy, 2002 (anciennement cinéma le Rex) ;
    • Quartier du Bourgneuf, situé entre la cathédrale et le port[37] ;
    • Quartier Hoche ;
    • Quartier des halles ;
    • Quartier de l’hôtel de ville, Jardin Dumaine ;
    • Bas-relief de Joël Martel, à l'entrée du groupe scolaire du Centre, rue Docteur-Pabeuf ;
    • Statue de Richelieu, érigée en 1935, inaugurée par Édouard Herriot, située place Richelieu ;
    • Château d'eau de Luçon du début du XXe siècle  Classé MH ;
    • Usine électrique de Luçon  Inscrit MH ;
    • Distillerie Vrignaud, bâtiments industriels du XIXe siècle ;
    • Plan d'eau des Guifettes ;
    • Cimetière historique, créé sous la Révolution, un véritable musée à ciel ouvert ;
      le cimetière est reconnu par la Direction Régionale des Affaires Culturelles.
    Cabanière de Luçon, coiffe typique de Luçon et de sa région, portée de la fin du XVIIIe siècle à l'entre-deux-guerres.

    Personnalités liées à la commune

    Blasons

    Les armes de Luçon se blasonnent ainsi : « De gueules au brochet d'argent posé en pal. »

    Une charte de 1246 porte un sceau montrant un brochet et la devise:
    Iohe. Dne. De Lvcvm Jeanne, Dame de Luçon


    Le chapitre de Luçon a également un blason qui lui ressemble : « D'azur à trois brochets d'argent posés en fasce. ».

    On peut le voir comme décoration de clef de voûte de certaines chapelles de la cathédrale.

    Logotype

    Annexes

    Bibliographie

    • Edmond Babin, La Vie quotidienne à Luçon au siècle de Saint Louis, éditions Rupella, 1982
    • Henri Bourgeois, Chroniques luçonnaises, dans Monographies des villes et villages de France, Res Universis, Paris, 2006
    • Maurice Bedon, Luçon et son canton, dans la collection Mémoires en images, Alan Sutton, 2007
    • Amis de la Cathédrale de Luçon, Association Luçon Patrimoine, Sur les Pas de Richelieu, Office de tourisme du Pays de Luçon né de la mer, L'Année Richelieu à Luçon, Luçon Patrimoine Édition, 2009, (ISBN 2-9512248-1-8)
    • Raymond Williaume, Luçon dans la guerre de Vendée, Centre vendéen de recherches historiques, La Roche-sur-Yon, 2009
    • Fabienne Lebarbier, Arrêt sur images, Éditions Siloe, La Roche-sur-Yon, 2009
    • Marie-Thérèse Réau, Luçon, ville épiscopale, Éditions 303, Nantes, 2014

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Histoire de Luçon », sur lucon.fr.
    2. « Conseil municipal du 7 octobre 2014 », sur paysnedelamer.fr (consulté le ).
    3. « Commune 6853 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
    4. « Luçon », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
    5. Croubois (M.), Luçon, étude de géographie urbaine, Norois, 10, 1956, p. 214-218.
    6. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Unité urbaine 2020 de Luçon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
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    12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Luçon », sur insee.fr (consulté le ).
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    14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    15. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    16. « Drapeaux, armoiries, symboles et emblèmes de la ville de Luçon », sur svowebmaster.free.fr (consulté le ).
    17. Jean-Loïc Le Quellec, Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée, La Crèche, Geste Éditions, coll. « Geste Poche » (no 14), , 3e éd. (1re éd. 1995), 443 p. (ISBN 2-84561-263-X), p. 206.
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    22. Abbé J. Corblet, Revue de l'Art chrétien Tome II, Paris, 1858, p. 502.
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    26. « Luçon et Fontenay sur la voie de la réconciliation ? », Ouest France, (lire en ligne, consulté le ).
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    31. « Évolution et structure de la population », sur insee.fr (consulté le ).
    32. « Résultats du recensement de la population de la Vendée en 2007 » [archive du ], sur insee.fr (consulté le ).
    33. « Les verrières de M Tech sur des chantiers de prestige », Ouest France, (lire en ligne, consulté le ).
    34. « La colère des piqueuses », L'Humanité, (lire en ligne, consulté le ).
    35. http://www.beneteau-group.com/fr/historique/2007---2010/8-32.html
    36. Visite virtuelle du cloître de l'évèché de Luçon sur Oriell.fr
    37. http://bourgneuf.lucon.free.fr
    38. Biographie de Jacques Blasquez
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