Sainte-Hermine
Sainte-Hermine est une commune du Centre-Ouest de la France située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.
Pour les articles homonymes, voir Hermine (homonymie).
Sainte-Hermine | |||||
Statue de Georges Clemenceau. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Vendée | ||||
Arrondissement | Fontenay-le-Comte | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Sud Vendée Littoral | ||||
Maire Mandat |
Philippe Barré 2020-2026 |
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Code postal | 85210 | ||||
Code commune | 85223 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Herminois | ||||
Population municipale |
2 930 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 84 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 33′ 19″ nord, 1° 03′ 38″ ouest | ||||
Altitude | 42 m Min. 12 m Max. 83 m |
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Superficie | 34,93 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Sainte-Hermine (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de La Châtaigneraie | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
Géographie
Le territoire municipal de Sainte-Hermine s’étend sur 34,93 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 42 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 12 et 83 mètres[1],[2].
Situation
Sainte-Hermine était située sur le carrefour de deux routes nationales d’importance : la N 148, qui à son apogée était la route de Limoges à Noirmoutier, et la N 137 qui était la route de Bordeaux à Saint-Malo. Le déclassement des routes nationales a fait perdre l'importance de ce croisement.
L'autoroute A83 de Nantes à Niort est désormais la nouvelle voie de communication la plus importante.
Le chemin de fer (ancienne ligne de Chantonnay à Luçon) a laissé la gare de Sainte-Hermine vide de trains en 1946. La ligne de chemin de fer empruntait l’actuelle route de Nantes à Bordeaux[3].
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Sainte-Hermine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sainte-Hermine, une unité urbaine monocommunale[7] de 2 925 habitants en 2017, constituant une ville isolée[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,7 %), zones agricoles hétérogènes (11,6 %), forêts (7,8 %), zones urbanisées (7,4 %), prairies (5,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,6 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Toponymie
Durant la Révolution, la commune porte le nom d'Hermine-sur-Smagne[14] du nom de la Smagne, rivière qui traverse le village.
Histoire
Sainte-Hermine n'apparaît dans les textes anciens qu'au XIIe siècle. Il ne s'agit alors que du nom d'un château situé dans ce qui était à l'époque la paroisse de Saint-Hermant. Au XVe siècle la seigneurie de Sainte-Hermine était rattachée à la vicomté de Thouars qui appartenait à la famille d'Amboise. Ce n'est qu'après la Révolution qu'apparaît la paroisse de Sainte-Hermine qui tient son nom de la chapelle du château aujourd'hui disparu.
Sainte-Hermine reçut la visite de Napoléon Ier et de l’Impératrice Joséphine le , ainsi que celle de la duchesse de Berry le .
En 1808, la commune absorbe celle voisine de Saint-Hermand[14], alors peuplée, au recensement de 1800, de 550 habitants[15] ; Saint-Hermand avait, durant la Révolution, porté le nom d'Hermand-le-Guerrier[15].
L'inauguration de la statue Clemenceau (place Clemenceau), la seule que le Tigre inaugura de son vivant, eut lieu le dimanche . Lors de la visite en Vendée du général de Gaulle en 1965, ce monument fit l'objet d'une tentative d'attentat de la part de membres de l'OAS, dirigés par J. J. Susini. Georges Clemenceau passa son enfance au château de l'Aubraie, à La Réorthe, tout près de Sainte-Hermine et fut d'ailleurs médecin à Sainte-Hermine et il lui garda un attachement certain.
En , à la suite de l'évacuation des habitants de Charleville (Ardennes), et plus largement de l'ensemble des habitants des Ardennes, vers la Vendée, Sainte-Hermine devient la préfecture du département des Ardennes, pour la durée de la guerre[16].
En 1971, la commune absorbe celle voisine de Simon-la-Vineuse[14], alors peuplée, au recensement de 1968, de 487 habitants[17].
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].
En 2018, la commune comptait 2 930 habitants[Note 2], en augmentation de 2,56 % par rapport à 2013 (Vendée : +3,74 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (28,7 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,9 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 48,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 17,3 %, 15 à 29 ans = 17,3 %, 30 à 44 ans = 20,1 %, 45 à 59 ans = 19,7 %, plus de 60 ans = 25,7 %) ;
- 51,9 % de femmes (0 à 14 ans = 17,6 %, 15 à 29 ans = 16,3 %, 30 à 44 ans = 17,6 %, 45 à 59 ans = 16,9 %, plus de 60 ans = 31,6 %).
Lieux et monuments
Patrimoine civil
- Château de Sainte-Hermine, inscription par arrêté du [27].
- Logis du Petit-Magny (à voir : la tour d'escalier, la chapelle, les cheminées intérieures) ; inscription par arrêté du [28].
- Manoir de la Petite-Coudraie (XVIIe et XVIIIe siècles), inscription par arrêté du [29].
- Marché couvert (les halles), inscription par arrêté du [30].
- Un monument représentant Georges Clemenceau avec ses poilus au milieu des tranchées, est localisé à l'intersection de la route Nantes à Bordeaux et de Niort à la Roche-sur-Yon. 46° 33′ 19″ N, 1° 03′ 41″ O . Réalisée par les sculpteurs François-Léon Sicard et Jean-Paul Belmondo, elle a été inaugurée par le Tigre lui-même en . La statue a été décapitée par les troupes d'occupation. La tête, conservée à la « maison de Georges Clemenceau » de Saint-Vincent-sur-Jard, a été restaurée par la suite. Cette sculpture est inscrite aux monuments historiques depuis 1998[31].
Patrimoine religieux
- Église Notre-Dame de Sainte-Hermine et ancien ossuaire. Inscription par arrêté du [32].
- Église Saint-Pierre de Simon-la-Vineuse : chapelle du XVe siècle + étapes de constructions jusqu'au XIXe siècle, inscription par arrêté du [33].
- Temple protestant, inscription par arrêté du [34].
- Cimetière protestant, inscription par arrêté du [35].
Sports
- Eugène Hamayon à sa retraite, en 2000, s'installe à Sainte-Hermine ; grâce à l'appui des élus, il ouvre son deuxième club de boxe française, après celui de Trappes dans les Yvelines, avec un effectif de quatorze licenciés. En 2009, il est élu président départemental, et avec lui, le club herminois va connaître son heure de gloire en 2010 avec le titre de championne du monde remporté par Mélissa Imbert [36], membre du club. De nombreux champions et vice-champions de Vendée sont également issus de ce club.
Personnalités liées à la commune
- Henri Boutet (1851-1919), dessinateur et graveur, né dans cette commune.
- Fernande Boutet, première femme française admise à traverser l'Arabie, de Djeddah à Bahreïn via Riyad, est née à Sainte-Hermine le . Cette traversée de 22 jours eut lieu en ; elle accompagnait le comte d'Athlone et la princesse Alice d'Albany dans ce déplacement officiel.
- Le supercentenaire Jean Teillet (1866-1977) est né à Sainte-Hermine, rue de la Douve en . Il est décédé en à l'âge de 110 ans et 131 jours.
Évènements
- Le festival de l'Histoire de France de Sainte-Hermine se tient sur la place de l'Église et tout autour du château de Sainte-Hermine le premier week-end et lundi d'août.
Pour approfondir
Articles connexes
Lien externe
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Commune 15641 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
- « Sainte-Hermine », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Sainte-Hermine », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Hermand », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Michel Gautier revient sur l'Occupation et la Résistance, dans Ouest-France, 23 mai 2013
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Simon-la-Vineuse », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Urbain Soullard accueillit Georges Clémenceau dans sa commune le 2 octobre 1906
- « Enfin, M. René Gautron, maire de Sainte-Hermine depuis 1983, est décédé le samedi 9 août 1986 [...] »
- « Les maires élus hier soir en Vendée », Ouest-France, .
- « Sainte-Hermine : Joseph Martin n’est plus », Ouest-France, édition des Sables-d’Olonne, , p. 7.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population », sur insee.fr (consulté le )
- « Résultats du recensement de la population de la Vendée en 2007 » [archive du ], sur insee.fr (consulté le ).
- Notice no PA00110240, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00110243, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00110244, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00110245, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA85000013, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00110242, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00110297, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00110246, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00110241, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- https://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Melissa-Imbert-championne-de-boxe-et-prof-a-La-Fleche_42314-1531941-pere-pdl_filDMA.Htm
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