Le Soler

Le Soler est une commune française située dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie.

Le Soler

Mairie du Soler.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Perpignan
Intercommunalité Perpignan Méditerranée Métropole
Maire
Mandat
Armelle Revel Fourcade
2020-2026
Code postal 66270
Code commune 66195
Démographie
Gentilé Solérien, Solérienne
Population
municipale
7 753 hab. (2018 )
Densité 749 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 40′ 58″ nord, 2° 47′ 38″ est
Altitude Min. 43 m
Max. 92 m
Superficie 10,35 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Perpignan
(banlieue)
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Vallée de la Têt
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Le Soler
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Le Soler
Géolocalisation sur la carte : France
Le Soler
Géolocalisation sur la carte : France
Le Soler

    Ses habitants sont appelés les Solériens.

    Géographie

    Localisation

    La commune du Soler se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[1].

    Elle se situe à km à vol d'oiseau de Perpignan[2], préfecture du département [3], bureau centralisateur du canton de la Vallée de la Têt dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1] La commune fait en outre partie du bassin de vie de Perpignan[1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Villeneuve-la-Rivière (1,5 km), Pézilla-la-Rivière (2,4 km), Baho (3,1 km), Toulouges (3,4 km), Saint-Féliu-d'Avall (4,5 km), Canohès (4,7 km), Saint-Estève (5,3 km), Corneilla-la-Rivière (5,4 km).

    Sur le plan historique et culturel, Le Soler fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[5] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[6].

    Situation de la commune.

    Géologie et relief

    L'altitude de la commune varie entre 43 et 92 mètres.

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[8].

    Hydrographie

    Le village, situé sur un promontoire argileux, surplombe, rive droite, à 73 mètres d'altitude, le fleuve côtier Têt. La Têt traverse la commune dans une direction générale ouest-est. L’une de ses crues, au XVIe siècle, a ruiné le castrum du Soler de Mont et emporté le Soler de Vall, et l'une des dernières, celle d'octobre 1940, est resté incrustée dans toutes les mémoires.

    Le village possède tout un réseau de canaux d’irrigation et de rus, alimentés par de nombreuses sources : la font del Bearnés ou de Sancta Eugenia, la font d'en Simon, la font del Moli, la font del Casot, la font del Sabater, la font de l'Hospital, la font de Sant Jaume, la font del Castanyer, la font d'en Not, la font del Caporal, la font d'en Noguer, la font d'en Costa, la fontem Cybélis ou font de l'Eula... et, intra muros, la Font d'en Ghilasbert ou Fontaine de Lassus.

    Deux plans d'eau artificiels occupent une partie du territoire du Soler. L’un est creusé à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle par les Hainaut en restructuration des canaux anciens, et l’autre est plus récent et alimenté par les sources et fontaines résurgeant à flanc de coteau. Il date du dernier quart du XXe siècle et le fruit d’une réhabilitation d'une sablière désaffectée.

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[9] : la « vallée de la Têt de Vinça à Perpignan » (554 ha), couvrant 10 communes du département[10].

    Urbanisme

    Typologie

    Le Soler est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Perpignan, une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes[14] et 201 061 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (63,4 %), zones urbanisées (21,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,4 %), cultures permanentes (3,9 %), terres arables (2,4 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Hameaux

    Outre l'actuel village de Le Soler, la commune comprend le hameau de Sainte-Eugénie, le mas ou prieuré de Santa Maria de l'Eula et pléthore de masets et villas essaimées sur tout le terroir.

    Voies de communication et transports

    Cinq routes convergent vers le village, dont une à deux fois deux voies qui vient de Perpignan en suivant la Têt. La deuxième, construite sur décision du roi Louis XIV en visite dans la province de Roussillon, tracée et aménagée au XVIIIe siècle, successivement dénommée, est l’ancienne RN 116, aujourd'hui déclassée en RD 916. Elle parcourt un terrain plat et limoneux, propre à l'agriculture. Jusqu'en 1960, elle était bordée de platanes séculaires dont il ne subsiste plus que quelques spécimens dans la traversée du hameau de Sainte-Eugénie et au lieu-dit Campellanes. La troisième relie les communes d’Estagel, Pézilla et Villeneuve-la-Rivière à celle de Toulouges (ancien chemin communal no 7), et, au-delà, Canohès et Pollestres. Enfin, les deux dernières, par champs et vignes, filent, l'une, longeant le Mas et le prieuré de Santa Maria de l'Eula, sur Ponteilla, Trouillas et Villemolaque, l'autre frôlant Copons et son moulin, sur Thuir.

    La commune est desservie par la ligne 1 du réseau urbain Sankéo, la reliant au Mas Saint-Pierre à Perpignan via le centre de la ville.

    Le Soler est également desservie par plusieurs lignes du réseau régional liO. La ligne 510 la relie à la gare de Perpignan depuis Millas, la ligne 512 la relie également à la gare de Perpignan depuis Corbère, et la ligne 520 la relie à la gare de Perpignan depuis Prades.

    Toponymie

    En catalan, le nom de la commune est El Soler[20].

    Histoire

    Antiquité

    Plusieurs villas et lieux antiques ont été découverts sur le territoire du Soler : le Soler ferréol, Pallagianum, Taurinianum, Campillano, palatio Monniano, mansio Eugeniae, la Chasa Sancti Petri et de la parrochia Sancti Mauricii de Solerio inferiori, Campellanes et Monyas. Ces lieux disparaissant dès le Xe siècle.

    Le territoire communal de Le Soler garde la trace de la cadastration romaine : plusieurs chemins, certains encore praticables, goudronnés ou entretenus, repris au titre de rues, en suivent le tracé. On peut citer les rues de la Têt, Edouard Herriot et Roger Salengro, de chemins d'intérêt communal, les traverses de Pesillà i de Vilanova de Reuter, le cami (chemin) clos, les chemins (camins) del Pilo, de l'Oratori, de Monyàs, de Terres Negres, de la Sanya i de Capons. C’est aussi le cas des D 37, de Le Soler à Pontellà, D 39 de la croisade dels très chemins à Toulouges, et D 85, de Le Soler à Thuir. D’autres ont disparu : les chemins de Malloles vel Santa Eugènia de la Riba i Sant Pere, d'Illa, de Força Real vel Sant Andreu i Sant Marti de la Ribera…, et de Cotlliure.

    Anciennement, venant de Perpignan, depuis les quartiers "Malloles" et "Sant Ciscle", le voyageur empruntait le "Cami Vell del Conflent" qui courait les terroirs de "La Carrerassa", des "Mas del Cup" et du "Puigsec" avant de pénétrer sur le territoire communal au terroir de "Santa Eugènia", et, par "Monyàs", le "Cami Clos", les "Set Aiminates" et l'"Empedrat", filait sur "la Romaneta", Saint Féliu d'Avall, Bouleternère, et grimpait, s'échinant à flanc de vallée, via Rodés, Rigarda, Joch, Estoher, le Conflent et ses graus, sur le Vilar d'0vança et la Perxà. Ce chemin, à l'époque romaine, reliait les civitas de Ruscino, "Château Roussillon" et de Julia Livica, "Llivia". Il formait la seconde des trois voies composant la "Via Confluentana", la première prenant origine à Combusta près Salsulae, la troisième à Illibéris. Au Moyen Âge, cette voie fut réaménagée et ré-empierrée, et connue, depuis, sous le toponyme de Strata Francisca.

    Moyen Âge

    Les plus anciens des canaux d’irrigation de la commune sont creusés dès la fin du VIIIe et début du IXe siècle, afin d'assécher les marais de la Salanque intérieure, derniers vestiges du comblement du golfe marin de Bouleternère, dit aussi de Roussillon, et ainsi mettre les terres en culture, après déboisement. Ils sont ouvrage des moines d'Eixalada et de Sant Miquel de Cuixà, le grand œuvre ne s'achevant, véritablement, qu'au XIVe siècle, avec les Templiers du Mas Deu[réf. nécessaire].

    Ces canaux comportent divers éléments techniques intéressants : les siphons, les aqueducs, drains, vannes, serrures en fer forgé, ponts, palanques, moulins, lavoirs.

    XIXe siècle

    La ligne de chemin de fer, dressée d'après un rapport daté du 27 avril 1862, est promulguée d’utilité publique le 18 juin 1863. Il relie Perpignan à Prades, et dessert les mines de Saint-Michel, ainsi que, par une station de 4e catégorie, le village du Soler. Cette ligne est mise en service le 1er janvier 1884 puis électrifiée en 1911. Jusqu'en 1910, la gare du Soler est utilisée par les établissements Violet de Thuir pour expédier, à travers la France et l'Europe, voire les Amériques, le fameux Byrrh.

    XXIe siècle

    Le , un important incendie détruit totalement les ateliers techniques municipaux ainsi que les archives municipales de la ville[21].

    Chronologie

    • VIIIe – VIIe siècle av. J.-C. : oppidum Sorde, site archéologique découvert en 1990[22]
    • Ve siècle apr. J.-C. : Solario Ferreoli, propriété de Ferréol, préfet de la Narbonnaise.
    • 677 : cession d'un alodium (alleu) au Soler Ferreol, confrontant a caecias avec le Villaris Pallagianum, en faveur de Guitiza vicecomitatu de Solario Ferreoli.
    • Entre 800 et 814 : privilège de Charlemagne, à l'abbaye de la Grasse, cession d'un alleu au Soler Ferreol cum molendinis
    • 8 avril 825 : passage de Louis Ier le Débonnaire au château de Soler Ferreol
    • Entre 838 et 877 : confirmation de la cession d'un alleu au Soler Ferreol cum molendinis, par Charles II le Chauve, en faveur de l'abbaye de la Grasse.
    • IXe siècle : le seigneur Oruc, vicomte de Roussillon, fait construire la Forcia, en pierres de rivière liées au mortier de chaux, en remplacement du castel en bois.
    • IXe siècle : les moines d'Eixalada entreprennent de grands travaux d'aménagement. Ils assèchent les étangs de Maraveilla et de Las Sanyes, et percent le canal de Sainte-Eugénie.
    • 976 : un acte, dressé par le comte de Roussillon, concède des privilèges aux hommes de Solarium de Orzone.
    • 1062 : Capbreu recense les possessions de l'Ordre du Temple au Soler Ferriol.[réf. nécessaire]
    • 1143 : début de la construction, par Bernard de Soler et Béatrix, du château du Soler en remplacement de la Forcia tombant en ruine après une inondation qui a emporté, sur 120 cannes de Montpellier, un gros pan de falaise.
    • 1211 : la tradition populaire rapporte que saint Dominique, serait venu au Soler lors de son passage à Perpignan. En son honneur, une chapelle dédiée à ce saint, à la fin du XIIIe siècle, fut construite dans l'église de Sainte-Eugénie
    • 1213 : Guillaume Jorda de Soler devient archidiacre d'Elne. Sa pierre tombale se trouve, aujourd'hui, dans le cloître de la cathédrale d'Elne.
    • 1217 : Bernard, évêque d’Elne fait construire, dans l'enceinte du château vicomtal du Soler, l'église Saint-Julien-et-Sainte-Baselice.
    • 1243 : inféodation à Guillaume de Soler, chevalier, vassal du roi Jacques Ier d'Aragon, des hommes, femmes, censives, usages et autres droits que ce dernier tenait, précédemment libre et en franc alleu, au Soler d'Amont.
    • 1259 : Bernard de Berga, évêque d'Elne, dote d'une sacristie l'église qu'il a fait construire dans le château du Soler.
    • 1384 : Il y avait 13 feux, environ 100 habitants[réf. nécessaire], au Soler d'Amont, 5 feux au Soler d'Avall et 7 feux à Sainte-Eugénie.
    • 2 mai 1437 : criée défendant aux habitants du Soler d'Amont et d'Avall d'emporter les bois de construction ou autres enlevés par la dernière inondation de la Têt
    • 1440 : nomination d'un obrer du Soler d'Amont pour la direction du cours de la Têt près du barrage comtal de San pere et de Sainte-Eugénie
    • 26 juin 1493 : défense est faite, aux habitants du Soler d'Amont, de prendre l'eau du ruisseau de Sainte Eugénie sans autorisation du seigneur du dit lieu, répétée en 1495 pour celles du ruisseau de Sainte-Eugénie
    • 25 mai 1505 : convocation, dans la chapelle Notre-Dame-de-Grâce, à Perpignan, des tenanciers arrosant le Soler d'Amont, pour nommer un "obrer" chargé de reconstruire, à pierre et à chaux, un aqueduc, anciennement en bois, qui traverse le ruisseau du Vernet, au-dessus du Moulin de Raphael Alenya, au terroir du Soler
    • 5 juillet 1554 : pose de la première pierre de l'église Saint-Dominique.
    • 1591-1592 : épidémie de peste
    • 22 août 1597 : assaut lancé par les troupes françaises contre la garnison espagnole du Soler. Le village est en ruines.
    • 27 septembre 1640 : sanglante bataille, pour la possession de la place, dans les murs du Soler, opposant les troupes du roi d’Espagne à celles du roi de France. Le village est en feu et à sang.

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (63,4 %), zones urbanisées (21,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,4 %), cultures permanentes (3,9 %), terres arables (2,4 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Le hameau de Santa Eugènia (Sainte-Eugénie)

    À l'est de Le Soler, se situe le hameau de Sainte-Eugénie, originellement communauté villageoise et domaine seigneurial flanqué d'un château dont une première mention, en 1244, en donne état. Ce castel, probablement une maison forte, subit les outrages de l’Inquisition, le 21 octobre 1585, et existe toujours en 1643. À cette date, des travaux de restauration y sont réalisés. Plusieurs bourgeois honorés de Perpignan, Béranger Germa, Jean Vola, Pierre Bou, Guiot Aquet, Jean Maura…, et des familles nobiliaires de Sainte-Eugénie, de Pau, de Béarn et de Foix, tinrent ce domaine en fief.

    Son terroir est riche en sites archéologiques datant du Paléolithique, ou Âge du Renne[réf. nécessaire], avec présence d’hommes de Néandertal, et des premières sépultures, et du Néolithique, avec l'existence d’hommes de Cro-Magnon.

    Son église, aujourd'hui disparue, déjà existante en 743, était citée au rang de Parrochia, en 988, était dédiée à sainte Eugénie, martyre. Les lieux de culte implantés dans un simple villaris (une maison de ferme) sont rares. Elle est dotée, en 1258, d'une chapelle célébrant saint Dominique. La même année, elle est qualifiée de herema, déserte, par Bernard de Berga, évêque d'Elne, qui, n'ayant pas accepté que les habitants du lieu, sans accord épiscopal, aient érigé un sanctuaire au moine prêcheur, la donna au prêtre qu'il venait d'installer à Saint-Julien-et-Sainte-Baselice, église castrale de San Julianus de Solerio. Tout comme pour Le Soler, il ne reste de l’ancien village de Sainte-Eugénie que quelques vestiges. Édifiée en façade d'une falaise alluviale, elle s'étendait beaucoup plus au Nord. Sous l'action des agents d'érosion anéantissant les assises, la paroi argileuse qui en constitue la limite septentrionale, s'est avancée, au cours des siècles, vers le Sud, endommageant, ruinant et détruisant les habitats, les bâtisses et les édifices seigneuriaux et religieux.

    Tout comme pouvait l'être Le Soler au Ve siècle, le hameau de Sainte-Eugénie, à la même période, sous domination romaine, était un domaine viticole. En effet, sous référence documentaire attenante à la production épistolière de Sidoine Apollinaire, l'une des lettres de cet évêque de Clermont adressée à son ami Ferreol, préfet de la Narbonnaise, fait éloge du Mansio Eugeniæ Vitiarium propere Solerium ad Ferreolus, tous deux propriétés du préfet. L’étude étymologique du toponyme Eugeniæ, Eugenius ou Eugenus indique que le vin d’Eugénia est un bon vin pour Pline, Cicéron, Virgile ou Columelle. Et tout comme le ferreol, l’eugenia est une espèce de vigne antique. Sidoine Apollinaire remercie son hôte de l'avoir convié à participer aux vendanges et aux fêtes des vendanges qui suivirent.

    Le nom du hameau de Sainte Eugénie s'est, tour à tour écrit, Mansio Eugeniæ Vitiarium, au Ve siècle, Villarium Eugeniæ, en 674, Villarium de Sanctæ Eugeniæ, en 743, 809 et 877, Sancta Eugenia, en 988, Villare de Sancta Eugenia vel Chasa Sancti Petri, en 1026, 1035 et 1040, Villa Sancte Eugenie et Ecclesiæ Sanctæ Eugeniæ, en 1048 et 1051, Ecclesiæ Sancta Eugeniæ, en 1128, 1132, 1149 et 1258, Loci de Sancta Eugenia, en 1328, 1359 et 1385, Locus de Sancta Eugenia prope (propere) Solarium, en 1428 et 1435, Santa Eugenia (Augenia), en 1629 et 1633, et, depuis 1680, manifestement et notoirement, Sainte-Eugénie.

    Les Cases de Sant Père

    À l'est du village, aux portes de Sainte-Eugénie, sur l'ancien chemin dit de "Soler d'Amunt a Malloles", en surplomb du fleuve côtier, au lieu-dit "Les Capelles", existait une communauté villageoise dépendante des seigneurs de Sainte-Eugénie. Elle est nommée successivement Villarium de Sanctus Petri, en 876, Chasa de Sancti Petri, en 1026, Casa Sancti Petri, en 1032 et 1035, et Casas Sancti Petri vel Sancta Eugenia, en 1033, 1037 et 1040, soit la [ou les] maisons de Saint-Pierre, ou chapelle Saint-Pierre. Ce village connut la ruine probablement à l'époque de la grande peste, dans les années 1380[réf. nécessaire], ou lors du tremblement de terre meurtrier et dévastateur de 1428. Il était doté d'une église dédiée à saint Pierre et d'un cimetière. Certains historiens, suivant Jean-Bernard Alart, assimilent cette agglomération perchée sur la falaise à celle du Soler de Vall, ce qui est équivoque, géographiquement parlant, cette dernière localité se nichant, elle, face au midi, dans le lit majeur du fleuve côtier.

    À l’ouest, le long de la falaise argileuse, espace longtemps laissé en l'état de landes et de friches, du mobilier archéologique a été découvert au lieu-dit "Las Coronnes" ou "Las Escoronnes". D’abord en 1985, par Jérôme Kotarba, à la "Dona Morta", et en 1993, par Raymond Matabosch et Bernard-Raoul Levavasseur, aux "Camps de la Torra." Ce mobilier date du Ier siècle av. J.-C. aux Ve – VIe siècle de notre ère chrétienne, et proposait de belles séries campaniennes de type A, et une diversité de sigillée de La Graufesenque, de pâtes italiques et paléochrétiennes. Des indices de la présence d’une tour de guet médiévale ont également été découverts. Le lieu-dit est actuellement occupé par un lotissement.

    Les toponymes des lieux attenants, "Les Corones" ou "Les Escorones" et "Les Capelles", formant les terres de la "Dona Morta", sont énigmatiques et prêtent à réflexion. L’association de couronnes et de chapelles à une femme morte n’est pas explicitée. On peut aussi avancer l’hypothèse selon laquelle en latin Dona, Donaria, Donarius qualifient un sanctuaire. Dona Morta serait ainsi un lieu de culte consacré à Morta, nom donné à l'une des trois Parques, divinités qui présidaient à la destinée humaine dans la mythologie romaine, des divinités assimilées aux Moires grecques.[réf. nécessaire]

    Le Mas de l’Eula

    Au sud de la commune de Le Soler, se trouve le Mas de l'Eula. Son terroir empiète sur le territoire communal thurinois et englobe les lieux-dits cadastraux "las Sanyes" et son annexe Copons ou Capons, le Serrat d'en Pontic, els Tamarius et els terrenys de l'Eula, des lieux-dits anciennement regroupés sous le toponyme Taurinyà. La Villa Taurinianum est citée en l'an 879, contemporain de la Villa Campillano, sur le patrimoine domanial de Campellanes, et de la Villa Moniano ou Palatio Monnoso, sur celui de Monyas.

    Implanté au cœur de cette région marécageuse, sous domination romaine, ce domaine agricole était voué à l'élevage de taureaux et de bœufs, taurus, ou d'animaux de combat, dans les cirques, pour les jeux et sacrifices.

    Monyàs

    Au sud-est de la commune, entre les Bassettes, Toulouges et Sainte Eugénie, s'étend le lieu-dit "Monyàs." Une étude approfondie des centuriations romaines, telles qu'elles ont pu être dressées par, et des cartes d'état-major reproduisant le découpage parcellaire, montre une concentration de terrains délimités dans un carré d'environ 500 mètres de côté, bordé au nord, par les vestiges de la Via Confluentana "Ruscino à Julia Livicæ"[23]. En outre, des prospections archéologiques, menées en ces lieux, en 1994 et 1995, par Raymond Matabosch et Bernard-Raoul Levavasseur, ont permis d'y déterminer plusieurs sites d'habitats d'époque romaine, République et Haut-Empire. En l'an 854, la "Villa Moniano" avait été concédée aux aprisionnaires goths, Simniud et Riculfe. Elle est à nouveau citée en 967.

    Pour les linguistes, ce domaine agricole véhicule le nom domanial de Moniano, pour forme antique du nom de "Maunius", le ou l'un des propriétaires supposés de la villa, complétée du suffixe anum qui, après avoir subi une mutation tardive avec un suffixe en ano, ou anos, a abouti au toponyme catalan, Monyans réduit en Monyàs. Une citation du Ve siècle, extraite de l'une des lettres de Sidoine Apollinaire adressées à son bienfaiteur et ami Ferreol, laisse penser qu'il pouvait exister, à Monyàs, un palais ou une maison sur pilotis, un sanctuaire ou un temple entouré de murailles où y demeuraient des femmes ou des prêtresses vouant un culte à la déesse du feu, "ventum erat ad vestæ", Vesta, et où s'y déroulaient des vestaliorum, des fêtes en l'honneur de la divinité.[réf. nécessaire]

    Campellanes

    Contemporaine de la "villa Taurinianum" et du "Palatio Moniano", la "Villa Campillano", citée en 877, et implantée à l'Ouest de la commune de Le Soler, au lieu-dit Campellanes, confirme la présence wisigothique et la réminiscence de l'époque romaine sur le terroir. De plus, ses racines sont attestées, au plan archéologique, par Jean Abélanet qui a découvert, en ce lieu, une station chalcolithique ayant livré de la céramique campaniforme pyrénéenne, une intéressante série lithique et du mobilier divers, autorisant à croire en une occupation ininterrompue, sur près de 3 000 ans, du Vérazien, vers 2 500 ans av. J.-C., au Moyen Âge, IXe siècle.

    Le lieu-dit Campellanes était mentionné sous le toponyme de villa Campillani, Campillano, Campillanus, en 682, 711 et 877.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1971 juin 1995 André Daugnac UDF-CDS Entrepreneur
    Sénateur des Pyrénées-Orientales (1987 → 1992)
    juin 1995 16 octobre 2017 François Calvet[24],[25] UDF puis DL
    puis UMP-LR
    Avocat
    Député de la 3e circonscription des Pyrénées-Orientales (1993 → 1997 puis 2002 → 2011)
    Sénateur des Pyrénées-Orientales (2011 → )
    Conseiller régional de Languedoc-Roussillon (1992 → 2002)
    16 octobre 2017 En cours Armelle Revel-Fourcade[26] LR Technicien, conseillère départementale depuis 2021

    Population et société

    Démographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1358 1365 1378 1470 1515 1553 1643 1709 1720
    48 f68 f25 f16 f32 f20 f12 f66 f94 f
    1730 1767 1774 1789 1790 - - - -
    111 f612 H520 H135 f708 H----
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Notes :

    • 1365 : dont 8 f pour Sainte-Eugénie ;
    • 1378 : dont 7 f pour Sainte-Eugénie et 13 f pour Le Soler d'Amont ;
    • 1553 : dont 3 f pour Sainte-Eugénie.

    Démographie contemporaine

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].

    En 2018, la commune comptait 7 753 habitants[Note 5], en augmentation de 6,21 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +2,95 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5596406628928769731 0421 1351 161
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1591 1621 2431 3481 4161 5471 5551 5471 521
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 5691 5631 5311 3401 4251 5661 5671 6001 701
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    2 1412 7153 3404 4015 1475 8256 5246 6316 737
    2013 2018 - - - - - - -
    7 3007 753-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[31] 1975[31] 1982[31] 1990[31] 1999[31] 2006[32] 2009[33] 2013[34]
    Rang de la commune dans le département 17 17 15 15 14 14 14 13
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fêtes patronale et communale : 7 janvier et 4 août[35].

    Rugby à XIII

    La commune pratique le rugby à XIII et possède un club qui réussit un véritable exploit sportif en 1983. Bien que d'un niveau modeste (nationale III) , il réalise un parcours impressionnant en Coupe de France; le club bat d'abord Palau sur le score de 28 à 0. Puis au tour suivant, les Solériens rencontrent Limoux en seizième de finale : ils battent le club audois 16 à 7. En huitième de finale c'est l'équipe du Penneautier qu'ils battent sur le score serré de 5 à 2. Le Soler bat également Pia sur le score de 18 à 17.

    Seul le XIII Catalan finit par barrer la route du petit poucet catalan en battant les Solériens sur le score de 15 à 5[36].

    Autres sports

    • Judo Club Le Soler : club de judo
    • Tennis club Le Soler : club de tennis
    • Football Club Solérien : club de football[37]
    • Taekwondo Club Le Soler : club de taekwondo
    • Ecurie des Chênes : club d'équitation
    • Tennis Club Le Soler : club de tennis

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 27 626 [38].

    Entreprises et commerces

    L'entreprise Derancourt est installée sur la commune. Elle est principalement connue pour ses outils isolés à destination des agents de l'EDF-GDF, aux électriciens, etc.
    La commune héberge sur son sol une centrale solaire photovoltaïque orientable de 15,4 MWc sur 45 ha, construite par Arkolia Énergies en 2016[39].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    De gueules au château donjonné couvert d’or, maçonné de sable, ouvert et ajouré de trois pièces du champ, soutenu de l’inscription VILLA PALAGIANUM en lettre capitales de sable.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le Soler, ombre et lumière, porte de la Vallée de la Têt.
    • Pierre Ponsich, Répertoire des lieux habités du Roussillon.
    • Abbé Roudière, L'écho du Soler, mai 1907.
    • Abbé Jean Gibrat, Une paroisse dominicaine en Roussillon, 1916.
    • Édouard Taillant, Mon village Le Soler, 1968.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Métadonnées de la commune du Soler », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Le Soler et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Le Soler et Le Soler », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches du Le Soler », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Carrere, J.B., Description de la Province de Roussillon, Paris, chez Lamy, , 438 p. (lire en ligne).
    6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 362-363.
    7. Carte IGN sous Géoportail
    8. « Plan séisme » (consulté le ).
    9. « Liste des ZNIEFF de la commune duSoler », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    10. « ZNIEFF la « vallée de la Têt de Vinça à Perpignan » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    11. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Unité urbaine 2020 de Perpignan », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    15. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction duPerpignan », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. (ca)(fr)Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
    21. L'Indépendant, Les ateliers techniques de la ville du Soler totalement détruits par un violent incendie, 26 novembre 2013
    22. Raymond Matabosch et Bernard-Raoul Levavasseur
    23. Jacqueline Soyer, dans sa note sur les "Centuriations dans la plaine de Roussillon"
    24. Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
    25. [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 », sur http://la-clau.net.
    26. J. M., « Armelle Revel-Fourcade désignée nouvelle maire du Soler », L'Indépendant, (lire en ligne, consulté le ).
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    31. INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
    32. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    33. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    34. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    35. Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
    36. Hervé Girette, « Quand Le Soler faisait trembler le XIII Catalan », Planète XIII, , p. 42-47 (ISSN 2647-8323).
    37. Site du club de football du Soler
    38. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    39. Sylvie Brouillet, « Arkolia Énergies met en service la plus grande centrale solaire "orientable" de France », sur usinenouvelle.com, (consulté le ).
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