Saint-Estève
Saint-Estève [sɛ̃.t‿ɛstɛv] est une commune française située dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Estève (homonymie).
Saint-Estève | |||||
![]() Mairie de Saint-Estève. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Perpignan | ||||
Intercommunalité | Perpignan Méditerranée Métropole | ||||
Maire Mandat |
Robert Vila 2020-2026 |
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Code postal | 66240 | ||||
Code commune | 66172 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Stéphanois | ||||
Population municipale |
11 697 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 1 002 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 42′ 51″ nord, 2° 50′ 34″ est | ||||
Altitude | Min. 30 m Max. 91 m |
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Superficie | 11,67 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Perpignan (banlieue) |
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Aire d'attraction | Perpignan (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Ribéral (bureau centralisateur) |
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Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Ses habitants sont appelés les Stéphanois.
Géographie
Localisation
La commune de Saint-Estève se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[1].
Elle se situe à 5 km à vol d'oiseau de Perpignan[2], préfecture du département [3], bureau centralisateur du canton du Ribéral dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1] La commune fait en outre partie du bassin de vie de Perpignan[1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Baho (2,2 km), Villeneuve-la-Rivière (3,8 km), Peyrestortes (4,6 km), Perpignan (4,6 km), Toulouges (4,8 km), Baixas (4,9 km), Le Soler (5,3 km), Pézilla-la-Rivière (6,2 km).
Sur le plan historique et culturel, Saint-Estève fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[5] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[6].



Géologie et relief
La superficie de la commune est de 1 167 hectares. L'altitude varie entre 33 et 91 mètres[8]. La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[9].
Hydrographie
Cours d'eau :
- La Têt marque la limite sud de la commune ;
- Le còrrèc de la Bola marque une partie de la limite ouest avec la commune de Baho avant de traverser Saint-Estève et de confluer dans la Têt ;
- Le còrrèc de la Corregada traverse la moitié nord de la commune avant de poursuivre son parcours sur la commune de Perpignan.
- Le rec de Vernet i de Pia, canal venant de Baho et traversant le centre-ville, poursuivant son parcours dans le quartier du Vernet, à Perpignan.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « friches humides de Torremilla »[11], d'une superficie de 28,5 ha, renferment quatre mares temporaires méditerranéennes à Isoète et des stations éparses de Marsilea strigosa parmi les plus occidentales de la région[12].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[13] : la « plaine de Torremilla » (28 ha), couvrant 2 communes du département[14] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[13] : la « plaine de St-Estève » (259 ha), couvrant 3 communes du département[15].
Toponymie
En catalan, le nom de la commune est Sant Esteve del Monestir[16]. Car auparavant dans le Moyen Âge Saint-Estève était un lieu de culte et de recueillement dans son monastère.
Urbanisme
Typologie
Saint-Estève est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[17],[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Perpignan, une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes[20] et 201 061 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[21],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[23],[24].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (32 %), zones urbanisées (25,1 %), cultures permanentes (24,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,8 %), prairies (7,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,1 %)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Logement
Saint-Estève comprend en 2012 5 382 logements, parmi lesquels 94,1 % sont des résidences principales, 1,1 % sont des résidences secondaires et 4,8 % sont vacants. 67,1 % des ménages sont propriétaires de leur logement[26].
Faute d'avoir respecté l'objectif triennal 2011-2013 de construction de logements sociaux, avec 94 réalisés sur les 106 requis (soit un taux de réalisation de 89 %), la commune se voit sanctionnée par la préfecture en 2015 d'une pénalité de 64 000 euros[27].
Politique et administration
Liste des maires
Politique environnementale
- Label Ville fleurie : une fleur attribuée au Concours des villes et villages fleuris.
Population et société
Démographie contemporaine
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[32],[Note 7] En 2018, la commune comptait 11 697 habitants[Note 8], en diminution de 1,26 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +2,95 %, France hors Mayotte : +1,78 %). |
selon la population municipale des années : | 1968[35] | 1975[35] | 1982[35] | 1990[35] | 1999[35] | 2006[36] | 2009[37] | 2013[38] |
Rang de la commune dans le département | 18 | 9 | 2 | 2 | 3 | 3 | 3 | 3 |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
Enseignement
- Plusieurs écoles primaires : Pau Casals, Victor Hugo (fermé) et Louis Torcatis ;
- Collège le Riberal ;
- Une école bilngue privée, La Bressola.
Manifestations culturelles et festivités
- Fête patronale : (Saint Étienne)[39] ;
- Fête communale : (Sainte Dorothée)[39] ;
- Carnaval et Printemps des poètes en mars[40] ;
- Sant Jordi : fête traditionnelle catalane en avril[40] ;
- Fête de la musique en juin[40] ;
- Fête de la Saint Jean en juin[40].
- Pendant plusieurs années eut lieu le Festival International de la Caricature, invitant des pointures telles que Plantu, Popa's, Piem, Wolinski, Vasquez de Sola et Jordi.
Sports
- Saint-Estève XIII catalan : club de rugby à XIII, anciennement connu sous le nom d' A.S. Saint-Estève puis d'Union Treiziste Catalane qui dispute ses rencontres au Stade municipal.
- Le FC Stephanois : club de Football crée en 1977, évolue depuis la saison 2013-2014 en championnat régional (DHR 7e division Française). 4 saisons plus tard, lors de la saison 2016-2017, le club est promu en Régional 1 (6e division Française), dans lequel il évolue toujours depuis 2 ans.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
- Revenus de la population
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 28 528 €[41].
En 2012, le revenu fiscal médian des ménages par unité de consommation est de 18 755 € et 62,0 % des foyers fiscaux sont imposables. Le taux de pauvreté est de 13,0%[26].
- Fiscalité
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
- Abbaye Saint-Étienne de Saint-Estève : le principal monument du village est l'église paroissiale Saint-Étienne, ancienne abbatiale et dernier vestige de l'abbaye ;
- Église Saint-Mamet de Saint-Estève : construite en 1750[42].
- Église Notre-Dame-du-Cénacle de Saint-Estève.
- L'Abbatiale Saint-Étienne de Saint-Estève et son clocher, surhaussé au XIXe siècle.
- L'ancienne Église Saint-Mamet de Saint-Estève
- Église Notre-Dame-du-Cénacle de Saint-Estève
- La tour à l'horloge.
Personnalités liées à la commune
- En 1642, durant le siège de Perpignan, Louis XIII établit son quartier général à Saint-Estève, plus exactement à la métairie « En Joan Pauques » (actuellement « Mas del Rey, rue Poquelin », une statue sur le toit rappelle ce séjour)[43] ;
- Molière séjourna également à Saint-Estève en même temps que le roi[43] ;
- Philippe Casado (1964-1995) : coureur cycliste mort à Saint-Estève ;
- Marion Talayrach (1979-) : joueuse de rugby à XV née à Saint-Estève ;
- Thomas Bosc (1983-) : joueur de rugby à XIII formé à l'AS Saint-Estève et ayant joué à l'Union Treiziste Catalane ;
- Grégory Mounis (1985-) : joueur de rugby à XIII ayant joué à l'Union Treiziste Catalane.
Héraldique
![]() |
Blason | De gueules au monastère du lieu d’argent surmonté de deux cailloux du même et soutenu d’une rose tigée et feuillée au naturel. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel de la mairie de Saint-Estève
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[10].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Métadonnées de la commune de Saint-Estève », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Saint-Estève et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Saint-Estève et Saint-Estève », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Saint-Estève », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Carrere, J.B., Description de la Province de Roussillon, Paris, chez Lamy, , 438 p. (lire en ligne).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 362-363.
- Carte IGN sous Géoportail
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Estève », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- « Plan séisme » (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Estève », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9102001 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Estève », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « plaine de Torremilla » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « plaine de St-Estève » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- (ca)(fr)Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Perpignan », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Fiche Insee 2012
- Frédérique Michalak, « Logement social : 7 communes des P.-O. sanctionnées », L'Indépendant, .
- Liste des maires de Saint-Estève sur le site MairesGenWeb
- https://maitron.fr/spip.php?article78573, notice CANTIÉ Adrien [CANTIÉ Étienne, François Adrien] par André Balent, version mise en ligne le 30 mars 2010, dernière modification le 14 mai 2017.
- L'UMP Robert Vila remporte la mairie de Saint-Estève
- [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 », sur http://la-clau.net.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
- Site de la mairie, section Manifestations traditionnelles
- « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Perpignan Méditerranée
- Guide du Roussillon et de l'Andorre : touristique, historique, social, économique, Perpignan, Sud Roussillon, , 286 p..
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