Vignoble de la vallée du Rhône

Le vignoble de la vallée du Rhône est un vignoble français s'étendant de part et d'autre du Rhône, de Vienne au nord jusqu'à Avignon au sud, sur un total de 1317 communes[1].

Vallée du Rhône

Vignoble de la vallée du Rhône.

Désignation(s) Vallée du Rhône
Appellation(s) principale(s) châteauneuf-du-pape, condrieu, côte-rôtie, côtes-du-rhône, saint-joseph, crozes-hermitage, gigondas, tavel, etc.
Type d'appellation(s) AOC régionales et locales
Pays France
Sous-région(s) Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Occitanie
Localisation Rhône, Loire, Ardèche, Gard, Drôme et Vaucluse
Climat tempéré méditerranéen avec influences montagnarde ou continentale
Superficie plantée 79 045 hectares
Nombre de domaines viticoles 6 000 exploitations, dont 2 000 sont des caves indépendantes
Cépages dominants syrah N, grenache N, mourvèdre N, marsanne B, roussanne B, viognier B, grenache blanc B, clairette B et bourboulenc B
Vins produits rouges, rosés, blancs, mousseux et vins doux naturels
Production 3,5 millions d'hectolitres (soit l'équivalent de 465 millions de bouteilles)
Rendement moyen à l'hectare variant selon l'appellation

C'est le deuxième vignoble en France[2],[3] quant au volume de production de vins d'appellation d'origine contrôlée, après le Bordelais.

Il s'étend sur six départements : Rhône, Loire, Ardèche et Gard, sur la rive droite du Rhône, Drôme et Vaucluse, sur la rive gauche. Ces départements font partie des régions Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie et Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Du nord au sud, ce vignoble se divise en deux ensembles d'appellations :

S'y rajoutent les vallées des affluents du Rhône, d'abord celle de la Drôme qui forme le Diois (appellations Clairette de Die, Crémant de Die, Coteaux-de-die et Châtillon-en-diois), ensuite celle entre le Mont Ventoux et la rive droite du Calavon (appellation Ventoux), celle entre la rive gauche du Calavon et la rive droite de la Basse-Durance, englobant le massif du Luberon (appellation Luberon) et enfin une partie du Gard (appellations Costières-de-nîmes et Clairette de Bellegarde).

Historique

Antiquité

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Par vocation la vallée du Rhône a toujours été un passage privilégié entre le monde méditerranéen et l'Europe septentrionale ou atlantique. Dès l'Antiquité, les Grecs s'infiltrent au cœur de la Gaule, où ils pratiquent des échanges commerciaux. La culture de la vigne et du vin se poursuit avec l'arrivée des Romains en 125 avant notre ère. Dès le Ier siècle, la concurrence entre les vignes reprend entre l'Italie et la Gaule narbonnaise. C'est dans ce contexte qu'il convient de dater la construction de la villa gallo-romaine du Mollard, à Donzère et les ateliers d'amphores de la région.

Les quatre tonneaux de Saint-Pierre-de-Colonzelle

La plus importante unité viti-vinicole antique de la région, la villa du Mollard a été mise à jour au sud de Donzère. Elle s’étendait sur deux hectares. L’entrepôt des vins de 70 x 15 m contenait deux travées abritant 204 dolia disposés en six alignements ayant chacune une contenance de 1,2 hectolitre. À chaque extrémité, un grand fouloir de 18,5 m2, y étaient adjoints deux pressoirs[5]. L’exploitation, qui a été datée entre 50 et 80 de notre ère, produisait 2 500 hectolitres de vin par an. Le rendement des vignes romaines ayant été estimé à 12 hl/ha, le domaine possédait 300 hectares ce qui nécessitait le travail de 150 esclaves. Tout ou partie de sa production était expédiée par le Rhône en tonneaux, à l’exemple de la scène représentée sur la stèle de Saint-Pierre-ès-Liens de Colonzelle (Ier siècle) toute proche. Située sur le porche d’un prieuré clunisien, elle représente le levage de quatre tonneaux et leur embarquement sur un navire marchand[5]. Ces amphores fabriquées sur place, servaient au transport des vins et des sauces de poisson. Ces découvertes archéologiques, alliées à une étude historique déjà ancienne, permettent de situer l'origine des Côtes du Rhône comme antérieure à bien d'autres régions viticoles françaises.

Les Romains créent Vienne, puis le vignoble correspondant dont la renommée était grande. Ils mettent en valeur la campagne viennoise avec d'immenses travaux de défonçage, de plantation de la vigne et de construction de murettes protégeant les terrasses. Les coteaux très accidentés de la rive droite séduisent les Romains  de la Côte Rôtie à Saint-Joseph  et s'annexent plus tard ceux de la rive gauche  Hermitage. Ils font de cette région une des plus belles de la Gaule narbonnaise. Dès le Ier siècle ils ont donné l'impulsion d'un vignoble commercial.

Moyen Âge

En 611 est fondé le monastère de Prébayon, réservée aux moniales. La charte accordée par Artemius, évêque de Vaison, à l'abbesse Rusticule, de Saint-Césaire d'Arles et compagne de la reine Radegonde, mentionne la présence de vignes dans ses domaines. C'est la plus ancienne trace écrite d'un vignoble lié à une appellation « Sablet » dans la région.

À Saint-Péray, le vignoble est attesté depuis 936. Le Cartulaire de Saint-Chaffre mentionne la donation à cette abbaye d'une villa et de ses vignes sise sous le castrum de Crussol.

Dès le XIVe siècle, installés à Avignon, les papes firent appel aux vignobles de proximité pour leurs besoins. Clément V s’installa au pied du Ventoux, à Malaucène, près de la fontaine du Groseau, où il fit planter le premier vignoble pontifical[6]. Jean XXII, le deuxième pontife avignonnais, fit bâtir le château de Châteauneuf-du-Pape. Il avait amené avec lui à Avignon des banquiers et des vignerons de Cahors dans le but de renforcer les richesses de la papauté. Les Cadurciens récupérèrent à Châteauneuf d’anciennes parcelles laissées par les templiers chassés par Philippe le Bel et plantèrent les premiers vignobles pontificaux. Au tout début, le vignoble de Châteauneuf ne fournit que quatre puis six tonneaux par an de vin papalin. Dès 1325 la production atteignit douze tonneaux. Trois ans plus tard Jean XXII pouvait partager sa récolte avec son neveu Jacques de Via, le cardinal-évêque d’Avignon. Les spécialistes ont calculé que le vignoble pontifical devait alors couvrir huit hectares[7]. Ce pape fit venir son vin nouveau de Tournon (Hermitage), des Costières (Saint-Gilles, Nîmes, Beaucaire avec son cru renommé de Cante-Perdrix), de la Côte du Rhône (Roquemaure, Saint-Laurent-des-Arbres), du Comtat Venaissin (Carpentras), de l’État d’Avignon (Bédarrides) et de l’Enclave des Papes (Valréas). Son vin vieux provenait de Malaucène dont le vignoble fournissait chaque année sept saumées[N 1] de vin liquoreux[7].

Benoît XII, son successeur, ancra encore plus radicalement la papauté en Avignon en décidant la construction du premier palais des papes dominé par la Tour du Trouillas (du pressoir). Homme austère et sévère, il garnit sa table uniquement des vins de la rive droite du Rhône[7].

Ce fut sous le pontificat de Clément VI, en 1344, que le premier terroir connu de Châteauneuf-du-Pape fut répertorié. Il était dit Vieille Vigne (de nos jours Bois de la Vieille). Innocent VI apprécia fort le Châteauneuf autant blanc que rouge comme en témoignent les comptes de la Révérende Chambre Apostolique, au cours de son pontificat. Aux vins de ses prédécesseurs, il ajouta ceux de Pont-Saint-Esprit, Bellegarde, Rochefort-du-Gard, Villeneuve-lès-Avignon et Tavel (Prieuré de Montézargues)[8].

Urbain V donna une nouvelle impulsion au vignoble de Châteauneuf en ordonnant qu’y fut planté du raisin muscat[9]. Ce qui n’empêcha point le pontife et sa Cour de découvrir et d’apprécier le vin d’Apt lors du concile qui s’y tint en juin 1365[N 2]. De plus il donna une nouvelle impulsion au vignoble de Châteauneuf en ordonnant qu’y fut planté du raisin muscat[8].

Afin de préparer son départ à Rome, il fit passer un accord avec Marco Cornaro, le doge de Venise, pour le libre passage des vins pontificaux dans les ports vénitiens[N 3]. Ce qui lui permit, lors de son séjour italien, de 1367 à 1369, d’approvisionner la Cour romaine de vin de Saint-Gilles[N 4],[10].

Grégoire XI resta fidèle aux muscats de Beaumes-de-Venise, Velorgues et Carpentras, dans le Comtat Venaissin, continua à commander des vins d’Apt, de Saint-Gilles et de la Côte du Rhône (Laudun, Bagnols-sur-Cèze)[10]. Et lors de son retour à Rome « Les vins paraissent avoir tenu une grande place et, à la veille du départ, on s’occupa tant d’assurer le service de la bouteillerie durant le voyage, que de garnir, en prévision de l’arrivée, les caves du Vatican »[11]. Le retour de la papauté à Rome n’empêcha point les différents pontifes qui se succédèrent sur le trône de Saint-Pierre de conserver l’habitude de se fournir en vins de Provence et du Comtat Venaissin[N 5].

Période moderne

Les XVIIe et XVIIIe siècles marquent le progrès de la viticulture rhodanienne. Au XVIIe siècle, la « Côte du Rhône » est le nom d'une circonscription administrative de la Viguerie d'Uzès (département du Gard) dont les vins sont réputés. Une réglementation intervient en 1650 pour protéger leur authenticité de provenance et garantir leur qualité.

Un édit du roi de France prescrit, en 1737, que tous les fûts destinés à la vente et au transport doivent être marqués au feu par les lettres « C.D.R. ». Ce n'est qu'au milieu du XIXe siècle que la Côte du Rhône devient les Côtes du Rhône en s'étendant aux vignobles situés sur la rive gauche du Rhône. Cette notoriété, acquise au fil des siècles, est validée par les Tribunaux de Grande Instance de Tournon et d'Uzès en 1936.

Période contemporaine

Appellations locales des côtes-du-rhônes septentrionales au Palais du vin de Courthézon

Au XXe siècle dans les années 1930, sous l'impulsion du Baron Le Roy - homme audacieux et visionnaire - cette notoriété s'accentuera et prendra forme en 1937 par la consécration de l'AOC  appellation d'origine contrôlée  côtes-du-rhône.

L'AOC, c'est la reconnaissance d'une réalité et d'une tradition rassemblant plusieurs éléments : un ou plusieurs cépages, un terroir, un savoir-faire viti-vinicole.

Un organisme officiel national, l'INAO, fixe et contrôle les règles qui garantissent que les produits d'AOC sont conformes aux critères de : production, délimitation parcellaire, cépages, méthodes culturales, récoltes, vinification. Pour avoir le droit à l'AOC, un vin doit de plus être soumis obligatoirement à une analyse et à une dégustation qui contrôlent sa typicité et sa qualité.

Vignoble

Appellations génériques des côtes-du-rhône

L'appellation Côtes-du-Rhône, créée par un décret de 1937, se répartit sur 44 000 hectares sur les départements du Rhône, de la Loire, de l'Ardèche, de la Drôme, du Vaucluse et du Gard.

L'appellation côtes-du-rhône villages, créée par un décret de 1966, concerne 95 communes de l'aire géographique des départements :
Ardèche, Drôme, Vaucluse et Gard.

Appellations locales

Départements Vallée du Rhône septentrionale Départements Vallée du Rhône méridionale
RhôneCôte-rôtieDrômeVinsobres
Rhône / Loire / ArdècheCondrieuVaucluseGigondas
LoireChâteau-grilletVaucluseBeaumes-de-venise
Ardèche / LoireSaint-josephVaucluseChâteauneuf-du-pape
ArdècheCornasVaucluseVacqueyras
ArdècheSaint-pérayGardTavel
DrômeHermitageGardLirac
DrômeCrozes-hermitageVaucluseRasteau
Vaucluse Cairanne[12]

Dénominations de l'appellation Côtes-du-Rhône villages[13]

Départements Dénominations
DrômePuyméras
DrômeSaint-maurice-sur-eygues
Drôme Saint-pantaléon-les-vignes
Drôme Suze-la-rousse
GardChusclan
GardLaudun
Gard Saint-gervais
Gard Signargues
VaucluseSéguret
VaucluseRoaix
VaucluseGadagne
VaucluseValréas
Vaucluse Visan
Vaucluse Vaison-la-romaine
Vaucluse Sablet
Vaucluse Sainte-Cécile-les-Vignes

Cru au sein des Côtes-du-Rhône

Vins doux naturels

Autres appellations de la vallée du Rhône

Département AOC
DrômeClairette de Die
DrômeCrémant de Die
DrômeCoteaux-de-die
DrômeChâtillon-en-diois
DrômeGrigan-les-adhémar
Vaucluse Ventoux
Vaucluse Luberon
Ardèche, Gard Côtes-du-vivarais
Gard Clairette de Bellegarde
Gard Costières-de-nîmes

En plus de ces appellations, il existe des vins de pays.

Orographie

Le vignoble septentrional s’étend de Vienne à Valence au sud. Deux unités se distinguent au sein de ce vignoble. L’une se situe de Vienne à Montélimar. Ses vignes dominent le fleuve, c’est le secteur des Côtes du Rhône. L’autre se situe sur les versants face à la Drôme, c’est le secteur du Diois.

Le vignoble méridional est regroupé autour de la ville d’Orange entre Montélimar au nord et Avignon au sud. Il débute après le défilé de Donzère. Il repose sur des terroirs complexes et variés. Ce vignoble est délimité par des hauts reliefs :

  • Le plateau ardéchois avec ses garrigues à l’ouest,
  • Les chaînons subalpins des Baronnies et du Ventoux à l’est,
  • Le massif des Alpilles au sud.
  • Le Luberon au sud-est qui marque la limite avec le vignoble provençal[14].

Lyon

Le climat de Lyon est de type semi-continental avec des influences méditerranéennes : les étés sont chauds et ensoleillés et les hivers rigoureux, la sensation de froid est renforcée par la bise. À Bron, la température moyenne annuelle a été, entre 1920 et 2008, de 11,7 °C avec un minimum de 2,8 °C en janvier et un maximum de 21 °C en juillet[15]. La température minimale y a été de -−24,6 °C le et la plus élevée de 40,4 °C le [16].

Le 19 août 2009, la température enregistrée à Lyon Bron est 39,2 °C[17]. La ville fut ce jour-là parmi les 5 villes les plus chaudes d'Europe[18].

L'ensoleillement y est de 2 006 heures par an en moyenne, soit environ 164 jours par an[19].

Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,4 0,5 3,1 5,7 9,6 13 15,2 14,7 11,8 8 3,5 0,6 7,1
Température moyenne (°C) 2,8 4,3 7,8 10,8 14,9 18,5 21 20,4 17,2 12,4 6,9 3,4 11,7
Température maximale moyenne (°C) 5,9 8 12,5 15,8 20,2 24 26,8 26,1 22,4 16,8 10,3 6,2 16,3
Record de froid (°C) −23 −22,5 −10,5 −4,4 −3,8 2,3 6,1 4,6 0,2 −4,5 −9,4 −24,6 −24,6
Record de chaleur (°C) 17,7 21,9 25,7 30,1 34,2 38,2 39,8 40,4 35,8 28,4 23 20,2 40,4
Précipitations (mm) 51,9 47,1 56,4 64,8 81,3 78,4 63,4 83,1 86,4 84,4 80,3 56,6 834,9
Source : Le climat à Lyon (en °C et mm, moyennes mensuelles 1920/2008 et records depuis 1920)meteostats

Tournon-sur-Rhône

Tournon-sur-Rhône bénéficie d'un climat tempéré dont la principale caractéristique est un vent quasi permanent qui souffle et assèche l'air le long du couloir rhodanien. Baptisé Mistral lorsqu'il vient du nord, il apporte beau temps et fraîcheur en été, mais une impression de froid glacial en hiver. Lorsqu'il provient du sud, il annonce généralement l'arrivée de perturbations orageuses. Il s'appelle alors le vent du midi ou le vent des fous car, pour certaines personnes, il rend l'atmosphère pénible à supporter, surtout en été.

À partir de cette latitude, l'influence du climat méditerranéen se fait directement sentir. L'ensoleillement annuel est élevé (environ 2 400 heures à Valence, (estimation de Météofrance). Les étés y sont chauds et secs. La température moyenne du mois de juillet est de 21,5 °C (Montélimar 23 °C). Les hivers froids sans excès s'inscrivent plutôt dans un climat de type semi-continental dégradé. La température moyenne du mois le plus froid (janvier) est ainsi de 3,5 °C.

La pluviométrie annuelle est modérée : environ 430 mm. Les pluies sont particulièrement importantes à la fin de l'été (particulièrement en septembre à cause de l'effet cévenol ou orage cévenol qui déverse des trombes d'eau).

Relevés météorologiques de la région de Tournon
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1 0 2 4 9 12 14 14 11 8 3 1 6,4
Température moyenne (°C) 3,5 4 7 8,5 14,5 17,5 21,5 21,3 16,5 12,5 6,5 3,5 11,1
Température maximale moyenne (°C) 6 8 12 15 20 23 26 26 22 17 10 6 15,9
Précipitations (mm) 42,7 34,7 39,5 61,8 63,9 44,4 42,3 43,6 70,9 78,6 63,2 43,5 431,5
Source : « Données de Tournon 1961 à 1990 », sur meteo.msn.com.

Avignon

Avignon, ville située dans la zone d’influence du climat méditerranéen, est soumise à un rythme à quatre temps : deux saisons sèches, dont une brève en fin d'hiver, une très longue et accentuée en été ; deux saisons pluvieuses, en automne, avec des pluies abondantes sinon torrentielles, et au printemps. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare[20].

Selon Météo-France, le nombre par an de jours de pluies supérieures à 2,5 litres par mètre carré est de 45 et la quantité d'eau, pluie et neige confondues, est de 660 litres par mètre carré. Les températures moyennes oscillent entre 0 et 30 °C selon la saison. Le record de température depuis l'existence de la station de l'INRA est de 40,5 °C lors de la canicule européenne de 2003 le 5 août (et 39,8 °C le ) et −12,8 °C le . Les relevés météorologiques ont lieu à l'Agroparc d'Avignon.

Relevés météorologiques de la région d'Avignon
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2 3 6 8 12 15 18 18 14 11 6 3 9,6
Température moyenne (°C) 6 7,5 11 13 17,5 21 24 24 19,5 15,5 8,5 7,5 14,7
Température maximale moyenne (°C) 10 12 16 18 23 27 30 30 25 20 13 10 19,75
Précipitations (mm) 36,5 23,3 24,9 47,5 45,6 25,4 20,9 29,1 65,8 59,6 52,8 34 465,4

Le mistral

Le vent principal est le mistral, dont la vitesse peut aller au-delà des 110 km/h. Il souffle entre 120 et 160 jours par an, avec une vitesse de 90 km/h par rafale en moyenne. Il souffle depuis le nord vers le sud de la vallée du Rhône.

En Provence et dans le Comtat Venaissin aucun vigneron ne se plaint du mistral - même violent - car celui-ci a des avantages bénéfiques pour le vignoble. Appelé le mango-fango, le mangeur de boue, il élimine toute humidité superflue après les orages, dégage le ciel et lui donne sa luminosité, préserve les vignes de nombre de maladies cryptogamiques et les débarrasse d'insectes parasites.

Conduite du vignoble

Encépagement

La réglementation de l'appellation côtes-du-Rhône admet l'utilisation de 21 cépages dont 13 noirs et 8 blancs, certains à titre principal, d'autres à titre secondaire. Le muscat à petit grain est uniquement réservé à l'appellation Beaume-de-Venise à l'exclusion de tout autre[21].

Cépages autorisés en rouge pour les AOC de la vallée du Rhône septentrionale
Cépage Syrah Viognier Marsanne Roussanne
Appellation Min Max Min Max Min Max Min Max
Cornas 100 %
Côte-Rôtie 80 % 100 % 0 % 20 %
Crozes-Hermitage 85 % 100 % 0 % 15 % 0 % 15 %
Hermitage 85 % 100 % 0 % 15 % 0 % 15 %
Saint-Joseph 90 % 100 % 0 % 10 % 0 % 10 %
Cépages autorisés en blanc pour les AOC de la vallée du Rhône septentrionale
Cépage Marsanne Roussanne Viognier
Appellation Min Max Min Max
Château-Grillet 100 %
Condrieu 100 %
Crozes-Hermitage 0 % 100 % 0 % 100 %
Hermitage 0 % 100 % 0 % 100 %
Saint-Joseph 0 % 100 % 0 % 100 %
Saint-Péray 0 % 100 % 0 % 100 %

Production et exploitation

  • 60 % de vin rouge, 31 % de blanc et 9 % de rosé.
  • Surface : 29 500 hectares dont 27 700 hectares en production.
  • Production moyenne en volume d'environ 1,53 million d'hectolitres. 204 millions de bouteilles environ sont commercialisés par an[Ce passage est incohérent].

La surface de production est de 79 045 hectares. La production annuelle est en moyenne de 3,5 millions hectolitres (465 millions de bouteilles)[Ce passage est incohérent].

La production provient de 6 000 exploitations viticoles[2], dont la superficie moyenne est de 10 ha. Seules 2 000 de ces exploitations sont des caves indépendantes ; les autres sont regroupées en coopératives.

Vinification

C'est l'ensemble des opérations nécessaires à la transformation du moût (nom du jus de raisin) et à l'élaboration du vin. Certaines de ces opérations sont nécessaires, telle la fermentation alcoolique, et d'autres permettent d'affiner le profil du vin, tant au niveau aromatique (olfactif) que gustatif (goûts).

Vinification en rouge

La vinification en rouge consiste à faire un pressurage après que la fermentation ait commencé. Pendant toute cette phase, le moût est en contact avec les solides de la vendange. Celles-ci sont très riches en tanins, matières colorantes, odorantes, minérales et azotées. Ces substances vont alors se dissoudre plus ou moins dans le moût et se retrouver dans le vin[22].

C'est la cuvaison pendant laquelle les sucres se transforment en alcool (fermentation alcoolique) et le jus se voit enrichi par les composants du moût. Plus la macération est longue, plus la coloration du vin sera intense[22]. Se disolvent également les tanins, leur taux sera aussi fonction du temps de la cuvaison. Plus elle sera longue, plus les vins seront aptes à vieillir. Durant cette phase, se produit une forte élévation de la température. Celle-ci est de plus en plus contrôlée par la technique de maîtrise des températures[23].

Vinification en blanc

Dans la vinification en blanc la fermentation se déroule en dehors de tout contact avec les parties solides de la vendange (pépins, peaux du raisin, rafles). Le but de cette vinification est de faire ressortir le maximum des arômes contenus d'abord dans le raisin, ensuite en cours de fermentation, enfin lors du vieillissement[24].

L'extraction du jus et sa séparation des parties solides peuvent être précédés par un éraflage, un foulage et un égouttage, pour passer ensuite au pressurage. Mais ces phases sont évités par nombre de vinificateurs pour éviter l'augmentation des bourbes[24]. Le choix se porte sur une extraction progressive du jus puis un débourbage qui permet d'éliminer toute particule en suspension. Là aussi, encore plus que pour une vinification en rouge, s'impose la maîtrise des températures lors de la fermentation alcoolique. Elle se déroule entre 18 et 20° et dure entre 8 et 30 jours selon le type de vin désiré[25].

Vinification en rosé

La vinification en rosé se produit par macération, limitée dans le temps, de cépages à pellicule noire avec possible ajout de cépages blancs. Le vin rosé n'a pas de définition légale. Mais ses techniques de vinification sont très strictes et n'autorisent en rien en Europe le mélange de vin rouge et blanc. La première se fait par saignée. C'est le jus qui s'égoutte sous le poids de la vendange - entre 20 et 25 % - et qui va macérer durant 3 à 24 heures. La seconde est le pressurage. Une vendange bien mûre pourra colorer le jus et sa vinification se fait en blanc[25]. La troisième méthode implique une courte macération à froid. Puis sont assemblés jus de goutte (première méthode) et jus de presse (seconde méthode). Obtenu par ses trois types de vinification, où la maîtrise des températures est une nécessité, un vin rosé a une robe qui s'apparente à celle d'un vin rouge très clair, plus le fruit et la fraîcheur des vins blancs[26].

Vinification des vins effervescents

La vinification des vins effervescents (champagne, mousseux, crémant) a pour but de permettre d'embouteiller un vin dont les sucres et les levures vont déclencher une seconde fermentation en bouteilles. Celle-ci et son bouchon doivent pouvoir résister au gaz carbonique qui se forme sous pression. C'est lui au débouchage qui provoquera la formation de mousse[27].

On utilise un vin tranquille auquel est ajouté une liqueur de tirage, constituée de levures, d'adjuvants de remuage (pour faciliter la récupération et l'éjection du dépôt au dégorgement) et de sucre (de 15 à 24 g/l) selon la pression finalement désirée. La bouteille est rebouchée hermétiquement et déposée sur des clayettes afin que les levures transforment le sucre en alcool et en gaz carbonique[28].

Vinification des vins doux naturels

La vinification des vins doux naturel se fait à partir de moûts de raisins frais auxquels est rajouté de l'alcool. C'est le mutage. Il doit être fait pendant la fermentation pour obtenir des vins doux naturels. Avec cette façon de procéder, les vins sont d'une grande richesse alcoolique (15° acquis minimum) et d'un fort taux de sucre[29].

Titre alcoométrique volumique

Les titres alcoométriques volumiques (TAV) sont exprimés en pour cent volume (ou : % vol). Ce sont les degrés du vin.

Œnotourisme

Vinothèque des vins de la vallée du Rhône au palais des papes d'Avignon

L'œnotourisme recouvre de nombreuses activités de découverte : dégustation des vins, visite de caves, rencontre avec les propriétaires, découverte des métiers et techniques de la vigne, connaissance des cépages, des terroirs, des appellations, de la gastronomie locale. À cet aspect festif s'ajoutent les activités sportives et de loisirs : promenades et randonnées dans les vignobles.

Pour les touristes, une charte de qualité des caveaux de dégustation a été mise en place dans la vallée du Rhône pour l'ensemble des vignobles par Inter Rhône[30]. Elle propose trois catégories différentes d'accueil en fonction des prestations offertes par les caves[31].

La première - dite accueil de qualité - définit les conditions de cet accueil. Un panneau à l'entrée doit signaler que celui-ci est adhérent à la charte. Ce qui exige que ses abords soient en parfait état et entretenus et qu'il dispose d'un parking proche. L'intérieur du caveau doit disposer d'un sanitaire et d'un point d'eau, les visiteurs peuvent s'asseoir et ils ont de plus l'assurance que locaux et ensemble du matériel utilisé sont d'une propreté irréprochable (sols, table de dégustation, crachoirs, verres)[30].

L'achat de vin à l'issue de la dégustation n'est jamais obligatoire. Celle-ci s'est faite dans des verres de qualité (minimum INAO). Les vins ont été servis à température idéale et les enfants se sont vu proposer des jus de fruits ou des jus de raisin. Outre l'affichage de ses horaires et des permanences, le caveau dispose de fiches techniques sur les vins, affiche les prix et offre des brochures touristiques sur l'appellation[30].

La seconde - dite accueil de service - précise que le caveau est ouvert cinq jours sur sept toute l'année et six jours sur sept de juin à septembre. La dégustation se fait dans des verres cristallins voire en cristal. Accessible aux personnes à mobilité réduite, il est chauffé l'hiver et frais l'été, de plus il dispose d'un éclairage satisfaisant (néons interdits). Sa décoration est en relation avec la vigne et le vin, une carte de l'appellation est affichée. Il dispose d'un site internet et fournit à sa clientèle des informations sur la gastronomie et les produits agroalimentaires locaux, les lieux touristiques et les autres caveaux adhérant à la charte. Des plus les fiches techniques sur les vins proposés sont disponibles en anglais[32].

La troisième - dite accueil d'excellence - propose d'autres services dont la mise en relation avec d'autres caveaux, la réservation de restaurants ou d'hébergements. Le caveau assure l'expédition en France pour un minimum de vingt-quatre bouteilles. Il dispose d'un site Internet en version anglaise et le personnel d'accueil parle au moins l'anglais[33].

Types de vins et gastronomie

Types de vins

  • Rouges
  • Blancs
  • Rosés
  • Effervescents
  • Vins doux naturels

Millésimes

Ils sont notés : année exceptionnelle , grande année , bonne année ***, année moyenne **, année médiocre *.

Millésimes 2000
2009200820072006200520042003200220012000
Caractéristiques *** *** ***
Millésimes 1990
1999199819971996199519941993199219911990
Caractéristiques *** *** ** *** ** ** ** ***
Millésimes 1980
1989198819871986198519841983198219811980
Caractéristiques *** ** ***
Millésimes 1970
19791978197719761975197419731972219711970
Caractéristiques ** *** *** ** **
Millésimes 1960
1969196819671966196519641963196219611960
Caractéristiques ** * *** *** ** ** ***
Millésimes 1950
1959195819571956195519541953195219511950
Caractéristiques *** **
Millésimes 1940
1949194819471946194519441943194219411940
Caractéristiques ** ** **
Millésimes 1930
1939193819371936193519341933193219311930
Caractéristiques * *** ** ** ** **
Millésimes 1920
1929192819271926192519241923192219211920
Caractéristiques ** ** **
Sources : Yves Renouil (sous la direction), Dictionnaire du vin, Éd. Féret et fils, Bordeaux, 1962 ; Alexis Lichine, Encyclopédie des vins et alcools de tous les pays, Éd. Robert Laffont-Bouquins, Paris, 1984, Les millésimes de la vallée du Rhône & Les grands millésimes de la vallée du Rhône

Soit sur 90 ans, 24 années exceptionnelles, 26 grandes années, 16 bonnes années, 22 années moyennes et 2 années médiocres.

Commercialisation

En dépit d'une conjoncture économique mondiale difficile, les ventes se maintiennent à un niveau élevé[34]. Il a été commercialisé 376 millions de bouteilles de vins de la Vallée du Rhône. Toutes appellations confondues, la production a mis en marché[35] :

Metteurs en marché Valeur (en %) Volumes (hL)
Caves coopératives63,22 130 441
Producteurs indépendants33,81 138 665
Négociants-vinificateurs2,999 369

Dans ce cadre les ventes sont assurées par trois grands secteurs[35] :

Secteurs Valeur (en %) Nombre de bouteilles
(en millions de cols)
Embouteillage régional (négoce ou union de caves)40168
Commercialisation directe par les producteurs33138
Embouteillage extra-régional27113

Le marché intérieur

Sur le marché français la demande reste forte avec 75, 8 % des ventes, soit 282 millions de bouteilles commercialisées. La restauration absorbe 47 millions de cols, soit 14, 7 %, tandis que la consommation par ménage représente 271 millions, soit 85, 3 % des ventes. Les principaux secteurs de distributions sont[35] :

Distribution Valeur (%) Nombre de bouteilles
(en millions de cols)
Grande et moyenne distribution (GMS)69187
Magasins spécialisés et autres circuits1643
Vente directe par les producteurs1541

L'exportation

Ce marché absorbe 24,2 % des ventes soit 101 millions de bouteilles. L'Union Européenne reste le plus important client avec une demande qui dépasse 50 %. Les principaux pays acheteurs sont[35] :

Pays Valeur (en %)[36]
Royaume-Uni24
États-Unis19
Luxembourg 11
Belgique11
Canada8
Danemark6
Allemagne6
Suisse6
Pays-Bas5
Japon3
Suède 3
Norvège3
Autres pays exportateurs11

Fêtes du vin en vallée du Rhône

Les fêtes de la vigne et du vin en basse vallée du Rhône *
Domaine Pratiques festives
Lieu d'inventaire Vaucluse
Gard
Rhône
* Descriptif officiel Ministère de la Culture (France)

Les fêtes de la vigne et du vin en vallée du Rhône sont des festivités inscrites à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel en France en 2019[37].

Notes et références

Notes

  1. Une saumée correspondait à 110 litres.
  2. Ce fut le que Jean XXII acheta à Giraud Amic de Sabran son vignoble de Séoule (aujourd’hui Sylla), sur le terroir de Saint-Saturnin d’Apt. Après le concile qui se tint à Apt en juin 1365, Urbain V se rendit dans cette cité où était enterré son parrain Elzéar de Sabran. Le pontife, accompagné des cardinaux limousins Hugues de Saint-Martial et Pierre Roger de Beaufort, découvrit et apprécia le vin de Séoule et les confitures sèches d’Apt.
  3. Le doge se vit remettre le bref pontifical par le légat Androin de la Roche. Pour préparer le retour du pape, le cardinal demanda à Marco Cornero le libre passage dans tous les ports de la Sérénissime République d’un convoi de deux cents amphores de vin devant transiter par les marches d’Ancône. Les nefs étaient jaugées par amphore et vingt amphores correspondaient à environ douze tonneaux métriques.
  4. Le vin de Saint-Gilles, à l’égal de celui de Beaune, touchait le cœur des cardinaux, ces oiseaux blancs à large gorge d’Avignon, engloutisseurs de vin. Les archives d’Arles possèdent une commande de la Cour pontificale pour l’année 1369 concernant des vins de Beaune et de Saint-Gilles, des plants de vigne et des… harengs. Cf. L. Stouff, La table provençale : boire et manger en Provence à la fin du Moyen Âge, Avignon,1996. Le vignoble de Saint-Gilles en Languedoc appartenait alors au Grand Prieuré des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem dont Juan Fernandez de Heredia avait la charge. Il devait sa célébrité à un seul cépage, le mourvèdre, dit d’ailleurs plant de Saint-Gilles. Il donnait des vins rouges de qualité équivalente à ceux de Beaune.
  5. En 1654, Honoré Bouche, dans sa Chorographie de la Provence signalait que parmi les vins bus au Vatican : « Il y en a de blancs, de rouges, de paillets, de clairets, de muscat, de malvoisie, et tous extrêmement bons, forts et généreux, dont les uns sont portés en divers endroits de France et d’Italie, et j’ai vu à Rome qu’on conservait quelques pièces de vin provençal, comme le meilleur pour la table du Saint-Père ».

Références

  1. Placido Llorca, « Liste des communes françaises productrices de vin », sur Vin-Vigne, (consulté le ).
  2. Vins de la vallée du Rhône : les chiffres.
  3. Références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine.
  4. Jacqueline Ponton, Cépages Magazine no 13, juin 1988, p. 16.
  5. Michel Brusset, Malaucène, aspects de l'Histoire entre Ventoux et Ouvèze, Ed. Le Nombre d'Or, Carpentras, 1981.
  6. Saltarelli 1998, p. 89.
  7. Saltarelli 1998, p. 91.
  8. Robert Bailly, Histoire de la vigne et des grands vins des Côtes-du-Rhône, Avignon, .
  9. Saltarelli 1998, p. 92.
  10. Cf. L. Mirot, La politique pontificale et le retour du Saint-Siège à Rome en 1376, Le Moyen Âge, Paris,1899.
  11. « Arrêté du 25 juin 2018 homologuant le cahier des charges de l'appellation d'origine contrôlée « Cairanne » », sur legifrance.gouv.fr (consulté le )
  12. « CAHIER DES CHARGES DE L'APPELLATION D'ORIGINE CONTRÔLÉE «CÔTES DU RHÔNE VILLAGES» », sur syndicat-cotesdurhone.com (consulté le ).
  13. Placido Llorca, « Paysages du vignoble de la vallée du Rhône », sur Vin-Vigne, (consulté le ).
  14. « Température à Lyon-Bron de 1921 à 2002 », sur lameteo.org.
  15. Pierre Bessemoulin, Nicole Bourdette, Philippe Courtier et Jacques Manach, « La canicule d'août 2003 en France et en Europe », La Météorologie, no 46, , p. 25-33 (lire en ligne [PDF]).
  16. « Données climatiques mensuelles Lyon - Bron », sur meteociel.fr.
  17. « Bulletin quotidien », Météo France, .
  18. « Lyon - Rhône », sur linternaute.com.
  19. « La climatologie du Vaucluse », sur La Provence.
  20. Benoit France, Grand Atlas des Vignobles de France, Solar 2002, p. 237.
  21. Colette Navarre, op. cit., p. 131.
  22. Colette Navarre, op. cit., p. 132.
  23. Jean-Luc Berger, op. cit., p. 76.
  24. Jean-Luc Berger, op. cit., p. 77.
  25. Jean-Luc Berger, op. cit., p. 78.
  26. Colette Navarre, op. cit., p. 149.
  27. Colette Navarre, op. cit., p. 150.
  28. Colette Navarre, op. cit., p. 153.
  29. Les exigences de la charte de qualité d'Inter Rhône.
  30. Charte de qualité des caveaux de dégustation de la vallée du Rhône.
  31. Les exigences de la charte de qualité d'Inter Rhône : Accueil de service.
  32. Les exigences de la charte de qualité d'Inter Rhône : Accueil d'excellence.
  33. Données chiffrées de la campagne 2004/2005.
  34. Commercialisation des vins de la vallée du Rhône.
  35. Données chiffrées de la campagne 2006.
  36. « Les fêtes de la vigne et du vin en basse vallée du Rhone » [PDF], sur culturecommunication.gouv.fr (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

  • Philippe Huguier, Vins des Côtes-du-Rhône, Éd. A. Robert, Marseille, 1973.
  • Pierre Le Roy de Boiseaumarié, Histoire de l'appellation Côtes du Rhône, Éd. Reflets Méditerranées, Avignon, 1978.
  • Ouvrage collectif, Vins, vignes et vignerons du Diois, Cahiers culturels du Parc du Vercors, no 4, Éd. La Manufacture, Die, 1983.
  • Pierre Charnay, Vignobles et vins des Côtes-du-Rhône, Éd. Aubanel, Avignon, 1985.
  • Jean-Luc Berger, Les filières de la vinification, in La vigne et le vin, numéro hors série trimestriel de Science & Vie, no 155, septembre 1986, p. 72 à 79, (ISSN 0151-0282).
  • Robert W. Mayberry, Wines of the Rhône Valley, a guide to origins, Rowman & Littlefield Publishers, Totawa, New Jersey, États-Unis, 1987.
  • Paul Chauvel, Sites et vins des côtes-du-rhône. Zone septentrionale, Éd. Curandera, Voreppe, 1988.
  • Jean-Pierre Saltarelli, « Il vino al tempo dei papi d'Avignone », Il Tematico, Trévise, no 17, .
  • Guy Jacquemont et Patrick Galant, Le Grand Livre des Côtes-du-Rhône, Éd. du Chêne, Paris, 1988.
  • Colette Navarre, L'œnologie, Éd. J. H. Baillière, (Technique et Documentation - Lavoisier), Paris, 1988, (ISBN 2852064316).
  • Charles Pomerol, sous la direction de, Terroirs et vins de France. Itinéraires œnologiques et géologiques, Éd. du BRGM, Orléans, 1990.
  • Jean-Pierre Saltarelli, Les Côtes du Ventoux. Origines et originalités d'un terroir de la vallée du Rhône, Le Pontet, A. Barthélemy, Avignon, , 207 p. (ISBN 2-87923-041-1).

Articles connexes

Internet

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