Courthézon

Courthézon est une commune française, située dans le département de Vaucluse en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Courthézon

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Avignon
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Réuni d'Orange
Maire
Mandat
Nicolas Paget
2020-2026
Code postal 84350
Code commune 84039
Démographie
Gentilé Courthézonnais, Courthézonnaises
Population
municipale
5 723 hab. (2018 )
Densité 175 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 05′ 18″ nord, 4° 53′ 05″ est
Altitude 31 m
Min. 27 m
Max. 126 m
Superficie 32,78 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Avignon
(banlieue)
Aire d'attraction Avignon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sorgues
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Courthézon
Géolocalisation sur la carte : Vaucluse
Courthézon
Géolocalisation sur la carte : France
Courthézon
Géolocalisation sur la carte : France
Courthézon
Liens
Site web http://www.courthezon.fr

    Ses habitants sont appelés les Courthézonnais et les Courthézonnaises.

    Géographie

    Localisation

    Communes limitrophes de Courthézon
    Orange Jonquières
    Sarrians
    Châteauneuf-du-Pape Bédarrides

    Voies routières

    L'autoroute A7 (E714), tout comme la route nationale 7, traverse la commune selon un axe nord-sud.

    Les routes principales sont les routes départementales 43, 72, 92 et 977.

    Transports en commun

    • Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
    Lignes SNCF

    La gare de Courthézon, ancienne gare fermée, vient d'être rénovée, et les trains TER s'y arrêtent plusieurs fois par jour. La ligne permet d'aller à Orange (7 minutes) ou à Avignon (17 minutes).

    Géologie et relief

    La commune est relativement plate sur une majeure partie de son territoire avec une légère élévation sur l'ouest et le point le plus haut au sud-ouest.

    Le village est construit sur et autour d'une butte.

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Cours d'eau sur la commune ou à son aval[1] :

    • La commune est traversée par le petit Roanel, la grande Mayre et la Seille (qui traverse le village), et est très irriguée grâce à un beau réseau de canaux. L'Ouvèze borde la commune.
    • Source située à km de Courthézon, au quartier des Neufs-Fonts, résurgence d’une nappe souterraine de l’Ouvèze[2].
    • Quinze fontaines.

    Climat

    Le climat est de type méditerranéen avec plus de 100 jours de mistral par an et se caractérise par un rythme à quatre temps : deux saisons sèches (une brève en hiver, une très longue et accentuée en été), deux saisons pluvieuses, en automne (pluies abondantes et brutales) et au printemps[3].

    MoisJanv.Fév.MarsAvr.MaiJuinJuil.AoûtSept.Oct.Nov.Déc.Année
    Températures maximales moyennes (°C) 9 11 14 18 22 26 30 29 25 20 13 10 18,9
    Températures minimales moyennes (°C) 1 3 4 7 11 14 17 16 14 10 5 2 8,7
    Températures moyennes (°C) 5 7 9 13 16 20 23 23 19 15 9 6 13,8
    Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 44.4 57.5 61.1 58.9 72.4 43.6 27.8 56.3 67.6 97.4 57.7 48.9 693.4
    Source : Archives climatologiques mensuelles - Orange (1961-1990)
    Mois Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc.
    Records de températures minimales °C (Année) -13,4 (1985) -14,5 (1956) -9,7 (2005) -2,9 (1970) 1,3 (1979) 5,7 (1984) 9,0 (1953) 8,3 (1974) 3,1 (1974) -1,1 (1973) -5,4 (1952) -14,4 (1962)
    Records de températures maximales °C (Année) 20,3 (2002) 23,0 (1960) 27,2 (1990) 30,7 (2005) 34,5 (2001) 38,1 (2003) 40,7 (1983) 42,6 (2003) 35,1 (1966) 29,6 (1985) 24,6 (1970) 20,2 (1983)
    Source : https://www.linternaute.com/ville/ville/climat/25721/orange.shtml

    Urbanisme

    Typologie

    Courthézon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avignon, une agglomération inter-régionale regroupant 59 communes[7] et 455 711 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (53,1 %), zones agricoles hétérogènes (22,1 %), terres arables (12,4 %), zones urbanisées (7,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %), forêts (0,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %), zones humides intérieures (0,8 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Le plus ancien site néolithique de France entre Courthézon et Châteauneuf-du-Pape.

    C'est sur la commune de Courthézon que le plus ancien site néolithique de France a été découvert en 1971 au « Mourre de Pradel » sur le site du Baratin. Il a été daté du VIe millénaire avant notre ère et est situé en bordure ouest de la plaine de l'Ouvèze, entre le massif collinaire de Châteauneuf-du-Pape à l'est où il constitue « une zone en forme de doigt pénétrant le massif » et les terrasses molassiques de Carpentras à l'ouest. Pour la première fois, ses habitants, qui ont quitté grottes et abris pour s'installer en plaine et construire des cabanes, pratiquent l’élevage et l’agriculture. Leurs poteries décorées avec un petit coquillage se rattachent à la « civilisation cardiale », leurs pratiques pastorales et agricoles aux Chasséens, culture autochtone du Midi de la France. Ce groupe qui consommait de 30 à 40 % de viande de chasse, marque le passage de la civilisation cardiale à celle des Chasséens, agriculteurs à 90 %. Les premières fouilles sur ce site ont eu lieu de 1970 à 1972 sous la direction de Jean Courtin. Après une interruption de dix-neuf ans, elles ont été reprises en 1991 sous la direction d'Ingrid Sénépart[14].

    Un autre site du Néolithique se situe dans le quartier Saint-Laurent. Dès 1927 des fouilles ont mis en avant la présence d'habitats, dont une quarantaine de fonds de cabanes, quelques sépultures et un important mobilier de céramique. En 2000, la commune devient propriétaire de ces lots, dont une urne exceptionnelle reconstituée à partir de 87 tessons, utilisée sans doute pour la conservation des céréales. Quatre oreilles de préhension percées pour le passage éventuel d'une corde, permettaient le transport de l'objet. Elle est exposée à l'Hôtel de ville.

    Un castrum bâti par les Romains servait de défense avancée d’Orange. C’est sur ses assises que furent construits les remparts du Vieux Château.

    Exploitation sur la commune de carrières de pierre pour la construction du théâtre d'Orange.

    Moyen Âge

    Au XIIe siècle, le château appartient au troubadour Raimbaut d'Orange et il s'y tient des Cours d'amour. Toujours au XIIe siècle, l’Abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon possédait à Courthézon l’église rurale Sancti Martini de Aldreria ou Heldreria (actuel lieu-dit Saint-Martin), dont elle percevait les revenus. Elle est vendue en 1195 à l’évêque d’Avignon[15].

    1302, les importantes franchises présentes sur la commune permettent, entre autres, de dispenser les habitants d'impôts[16].

    Renaissance

    Pendant les guerres de religion, la ville catholique fut assaillie plusieurs fois par les huguenots.

    Période moderne

    Courthézon appartient à la principauté d'Orange jusqu'à l'annexion de la principauté par Louis XIV en 1673. D'abord, sous l'autorité de la famille des comtes de Toulouse de 793 à 1173, puis de la famille des Baux de 1173 à 1393, la famille de Chalon de 1393 à 1530, la famille de Nassau de 1530 à 1703 et enfin la famille de Conti de 1703 à 1731. En 1731, un échange est fait entre le Roi de France Louis XV et le Prince de Conti : Courthézon et la Principauté d’Orange sont définitivement incorporés au Domaine royal par acte du 29 mai 1731.

    Fin XVIIIe, des digues de l'Ouvèze sont construites avec des pierres provenant de la démolition du château.

    1805 et années suivantes, un étang de 20 ha est asséché.

    Toponymie

    Cité en 1008 : « De Corleudone ». Étymologie celte : « curtis », la construction, et « dunum », la hauteur. Le nom occitan de la commune est Corteson.

    Héraldique

    Les armes peuvent se blasonner ainsi[17] :

    D'azur au cornet d'or, lié et virolé de gueules, accompagné aux cantons dextre et senestre de la pointe de deux étoiles de six rais aussi d'or, et en pointe de trois clous du même posés en pairle renversé, la tête en haut.

    Devise : sævis tranquillus in undis (tranquille sur des ondes impétueuses)

    Les armoiries de Courthézon viendraient de Guillaume de Nassau. Concédées par la famille de Chalon, Princes d'Orange.

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Lors du référendum européen sur le traité de Maastricht (scrutin du ), sur 3 433 inscrits, 2 354 ont voté, ce qui représente une participation de 68,57 % du total, soit une abstention de 31,43 %. Il y a eu une victoire du non avec 1 453 voix (63,59 %) contre 832 voix (36,41 %) prononcées oui et 69 (2,93 %) de votes blancs ou nuls [18].

    À l'élection présidentielle de 2002, la participation atteint 72,49 % contre 79,00 % au second tour. Le premier tour a vu arriver en tête Jean-Marie Le Pen (FN) avec 32,42 % des voix suivi par Jacques Chirac (RPR) avec 13,19 % et Lionel Jospin (PS) avec 10,72 % des suffrages. Les autres candidats n’atteignent pas la barre des 10 %. Au second tour, c'est Jacques Chirac qui arrive en tête avec 62,40 % des voix contre 37,60 pour Jean-Marie Le Pen[19].

    Lors des élections législatives de juin 2002, la participation est de 60,83 % lors du premier tour et de 54,72 % pour le second tour. Lors du premier tour, c'est Jean-Michel Ferrand (UMP) qui été arrivé en tête avec 35,55 % des voix suivi par le candidat (frontiste) Guy Macary avec 30,98 % des suffrages. Enfin, Benoit Magnat pour Les Verts est le troisième et dernier candidat à dépasser la barre des 10 % avec 17,03 % des suffrages. Lors du second tour, Jean-Michel Ferrand arrive en tête à Courthézon avec 61,52 % des voix contre 38,48 % pour Guy Macary[20].

    Aux élections européennes de 2004, sur 3 487 inscrits, 1 346 ont voté, ce qui représente une participation de 38,60 % du total, soit une abstention de 61,40 %. C'est Michel Rocard pour le PS qui arrive en tête avec 23,57 % des suffrages suivi par Jean-Marie Le Pen (FN) avec 22,73 %, puis Françoise Grossetête (UMP) avec 14,71 % des voix. Aucun autre candidat ne dépasse la barre des 10%[21]

    Au référendum sur la constitution européenne (scrutin du ), sur 3 513 inscrits, 2 545 ont voté, ce qui représente une participation de 72,45 % du total, soit une abstention de 27,55 %. Il y a eu une victoire du contre avec 1 742 voix (69,60 %), 761 voix (30,40 %) s’étant prononcées pour et 42 (1,65 %) étant des votes blancs ou nuls[22].

    À l’élection présidentielle de 2007, la participation atteint 85,94 % au premier tour et 85,63 au second tour. Le premier tour a vu se démarquer en tête Nicolas Sarkozy (UMP) avec 31,12 %, suivi par Jean-Marie Le Pen (FN) avec 20,54 % et Ségolène Royal (PS) avec 18,57 %, François Bayrou (UDF) avec 14,25 % puis aucun autre candidat ne franchit les 5 %. Le second tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 63,66 % contre 36,34 % pour Ségolène Royal[23].

    Lors des élections législatives de juin 2007, la participation est de 58,48 % lors du premier tour et de 58,16 % au second tour. Lors du premier tour, c'est Jean-Michel Ferrand (UMP) qui été arrivé en tête avec 47,41 % des voix suivi par la candidate (socialiste) Nadine Peris avec 13,23 % des suffrages. Aucun autre candidat ne dépasse la barre des 10 % des suffrages. Lors du second tour, Jean-Michel Ferrand obtient 65,79 % des suffrages contre 34,21 pour son adversaire Nadine Peris[24].

    Aux élections européennes de 2009, sur 3 774 inscrits, 1 454 ont voté, ce qui représente une participation de 39,98 % du total, soit une abstention de 60,02 %. Les résultats sont Françoise Grossetête (UMP) avec 26,69 % des voix, suivie de Vincent Peillon (PS) avec 13,20 %, de Jean-Marie Le Pen (FN) avec 12,93 %, de Michèle Rivasi (Europe Écologie) avec 12,38 %, puis aucune autre liste n'a dépassé les 10 %[25].

    À l'élection présidentielle de 2012, la participation atteint 84,72 % au premier tour puis 84,12 % lors du second tour. Le premier tour a vu se démarquer Marine Le Pen (FN) avec 30,58 % des voix suivi par Nicolas Sarkozy (UMP) avec 27,38 % et François Hollande (PS) avec 18,92 %, Jean-Luc Mélenchon (FG) avec 11,03 %, puis aucun autre candidat ne franchit les 10 %. Lors du second tour, Nicolas Sarkozy arrive en tête à Courthézon avec 60,10 % des voix contre 39,90 % pour François Hollande[26].

    Lors des élections législatives de juin 2012, la participation est de 61,16 % lors du premier tour et grimpe à 63,63 % au second tour. Le premier tour voit arriver en tête Marion Maréchal-Le Pen (FN) avec 35,56 % des voix suivi par Jean-Michel Ferrand (UMP) avec 27,81 % et par Catherine Arkilovitch, la candidate (PS) avec 22,99 % des voix. Les autres candidats ne dépassent pas la barre des 10 %. Ces trois candidats se maintiennent pour le second tour. C'est Marion Maréchal-Le Pen qui arrive en tête de cette triangulaire à Courthézon avec 43,51 % des voix contre 33,57 % pour Jean-Michel Ferrand et 22,92 % pour Catherine Arkilovitch[27].

    Aux élections européennes de 2014, sur 3 974 inscrits, 1 839 ont voté, ce qui représente une participation de 46,28 % du total, soit une abstention de 53,72 %. C'est Jean-Marie Le Pen (FN) qui arrive en tête du scrutin avec 46,42 % des voix suivi par Renaud Muselier (UMP) avec 17,80 % des voix. Aucune autre liste n'a dépassé les 10 %[28].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[29]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1945 Gilbert Lantuejouve    
    1945 mai 1953 Alfred Onde    
    mai 1953 mars 1971 Jean Fauchet   Balaitier
    mars 1971 mars 1977 Paule Viaud PS  
    mars 1977 mars 1989 Camille Saint-Pierre PS Enseignant
    mars 1989 2020 Alain Rochebonne DVD Enseignant
    Président de la CC du Pays Réuni d'Orange (2015 - 2019)
    Mai 2020 En cours Nicolas Paget DVD Formateur en Finance

    L'Hôtel de ville est installé dans le château de Val-Seille, ainsi que la police municipale (sur l'arrière du château).

    Administration municipale

    Le conseil municipal de la ville est composé de 29 élus répartis de la manière suivante :

    GroupePrésidentEffectifStatut
    « Une Seule Mission Courthézon »
    DVD
    Paget Nicolas24[30]majorité
    « Agissons pour Courthézon »
    DVD
    Lauzen-Jeudy Fanny5[30]opposition

    Fiscalité

    L'imposition des ménages et des entreprises à Courthézon en 2009[31]
    TaxePart communalePart intercommunalePart départementalePart régionale
    Taxe d'habitation (TH)10,95 %0,00 %7,55 %0,00 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)24,90 %0,00 %10,20 %2,36 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)76,70 %0,00 %28,96 %8,85 %
    Taxe professionnelle (TP)0,00 %21,58 %13,00 %3,84 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

    La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[32]).

    Budget et fiscalité 2016

    En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[33] :

    • total des produits de fonctionnement : 5 593 000 , soit 1 007  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 4 455 000 , soit 802  par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 2 056 000 , soit 370  par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 2 747 000 , soit 495  par habitant.
    • endettement : 2 109 000 , soit 380  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 12,05 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 27,40 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 84,40 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 113 [34].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[36].

    En 2018, la commune comptait 5 723 habitants[Note 3], en augmentation de 4,26 % par rapport à 2013 (Vaucluse : +1,79 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 6002 3642 4102 8673 0533 3223 3633 4753 489
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 5643 5683 6353 5983 2483 2053 1993 2793 105
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 0303 0573 1572 8172 8282 9373 1262 9533 174
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    3 5753 9474 3374 4985 1665 3645 3125 3095 307
    2013 2018 - - - - - - -
    5 4895 723-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    • Usine d'engrais, fabrication d'acide sulfurique.
    • Autrefois ancienne capitale de la fabrication des balais de sorgho (nombreuses fabriques familiales)
    • Avant 1990 fabrication de machines-outils, dans les années 1950 un ingénieux personnage local, Aimé Arnoux fabriquait des balais de sorgho, de manière très artisanale, il lui vint l'idée de mécaniser la fabrication de ces balais, c'était le début d'une aventure qui allait le conduire à construire, d'abord des machines automatiques de fabrication de balais, puis dans la foulée, diverses machines, entre autres, pour ramasser la lavande, pour fabriquer des rouleaux à peindre, des karts (la commune disposait d'un circuit de karting quartier des Sources), puis vint la célèbre tronçonneuse à métal « Arnoux » qui a équipé un grand nombre d'ateliers de ferronnerie et chaudronnerie de France entière, avant de se lancer dans la fabrication de machines beaucoup plus lourdes, des cisailles, plieuses et presses plieuses, ce qui a eu pour effet d'abandonner l'atelier situé dans Courthézon (à la place de l'actuelle boulangerie Benivay), pour s'installer dans le quartier des Balauques. Cette entreprise était composée en grande partie de personnel courthezonnais, formé comme apprenti dès l'âge de 14 ans, les ateliers "Arnoux", ont arrêté la fabrication à Courthézon début des années 1990, lors de la vente de l'entreprise pour continuer dans la région lyonnaise, jusqu'à l’arrêt complet de la fabrication en 2013.

    Agriculture

    Vendange dans les vignes sur les hauteurs de Courthézon.

    Un vignoble de 1 600 hectares[39] :

    Sur les 13 cépages autorisés pour l’appellation[39], le Grenache reste le cépage roi.

    Nombreux établissements viticoles[40],[41] (26 domaines, cave coopérative regroupant 368 exploitants[39]) et proximité de vignobles prestigieux par la route des vins.

    Tourisme

    Comme la totalité des villes et villages de Vaucluse, Courthézon vit du tourisme.

    Office de tourisme, nombreux logements (chambres d'hôtes, gîtes ruraux, un camping, etc.), des restaurants...

    Artisanats

    Les trois catégories principales d'artisanats sont : l'ébénisterie / travail du bois, la construction / maçonnerie et la décoration.

    Vie locale

    Assurance, banques, imprimerie, petits commerces sur place, un supermarché, une supérette, deux boucheries, deux boulangeries, une agence communale postale, plusieurs bars, deux restaurants gastronomiques et snacks, un tabac presse, un fleuriste, pressing, coiffeurs et esthéticiennes. Marchés le vendredi matin. L'association "mères au Foyer" du Vaucluse a son siège social sur Courthézon. Un nouveau éco-quartier qui se nomme La Barrade est en construction depuis 2015 et le chantier prendra fin début 2018 repartissant un ou deux commerce(s) plus de 40 logements ainsi que maisons et lotissements.

    Enseignement

    Un groupe scolaire et la cour de récréation

    Présence de deux écoles maternelles et de deux écoles élémentaires dont une privée.

    Il a été longtemps question de la création d'un collège sur la commune, mais le site de Bédarrides a finalement été choisi. La majorité de collégiens de Courthézon sont repartis entre Bédarrides et Orange.

    Présence d'un centre de loisirs communal depuis l'été 2007 qui accueille les enfants de trois à douze ans.

    Sports

    Équipements : Centre sportif, skatepark, boulodrome, centre d'équitation.

    Stade de la Roquette où évolue le SCC (Sporting Club Courthézon)

    Des cours d'eau permettent la pratique de la pêche. Une multitude de cours d'eau classés en 1re et 2e catégorie sillonne le territoire communal dont la "Seille", qui prend sa source sur la commune de Jonquières et qui traverse la commune du nord au sud. Elle est alimentée également par différents affluents qui sont, le "Grand Roannel", le "Petit Roannel", le ruisseau des "Ségurets", le ruisseau des "Clèdes" (probablement le dernier ruisseau de la région qui ait abrité des écrevisses, il y a 30 ans[Quand ?]), et le ruisseau de la "Rebousse", tous classés en 1re catégorie, poissons à dominance de type salmonidées. À noter que la "Grande Mayre" est, avec ses affluents "Petite Mayre", et autre "ruisseaux des Paluds", classée en 2e catégorie, à dominance de poissons blancs et carnassiers. Elle se jette dans la "Seille" en limite sud de la commune. Ces cours d'eau sont gérés par l'"amicale des Amis de la Seille". À noter également l'"étang des Palud", aujourd'hui à l'abandon. Il a été pendant de nombreuses années un lieu privilégié des pêcheurs courthézonnais et des communes environnantes. Il était géré par "la Gaule Orangeoise".

    Santé

    Plusieurs médecins et spécialistes (dentistes, podologue, etc.) sont installés dans la commune, ainsi que 2 pharmacies et 1 laboratoire d'analyses médicales.

    Deux maisons de retraite, "Saint-Vincent" et une maison de retraite publique "Élie-Dussaud".

    Cultes

    La paroisse catholique fait partie du diocèse d'Avignon, doyenné d'Orange Bollène[42], église en cœur de village et cimetière en bordure extérieure.

    Écologie et recyclage

    Une Déchetterie et plusieurs emplacements pour le tri sélectif dans la ville (conteneurs à emballages, papiers, verres). La commune est incluse dans la zone de protection Natura 2000 pour « l'Ouvèze et le Toulourenc », sous l'égide du Ministère de l'écologie, de la DREAL Provence-Alpes-Côte d’Azur, et du MNHN (Service du Patrimoine Naturel)[43].

    Confrérie bachique

    La plus ancienne confrérie viticole de Provence « Li Coumpaire de la Souco » (les Compères de la Souche en Provençal)[44] est aussi l'une des plus actives, basée à Courthézon[45]. Cette confrérie très ancienne[46] a été créée par les parents d'élèves de l'école Notre-Dame à Couthézon[47], qui étaient vignerons. Elle permettait de financer, grâce à des ventes de bouteilles de vin[réf. incomplète], une partie des activités de l'école. À l'heure actuelle, elle permet d'aider aux activités parascolaires de l'école, mais surtout elle honore par des cérémonies d'intronisations les vignerons et des personnalités locales.

    Lieux et monuments

    Le château de Val-Seille
    L'arrière du château
    Lavoir, chapelle et fontaine

    Patrimoine civil :

    • Remparts du XIe siècle : ces imposantes fortifications[48] ont été construites en pierres tirées des carrières de Saint-Georges déjà exploitées par les Romains.
    • Restes de murs crénelés de l'ancien château des princes d'Orange (VIIIe aménagé et agrandi aux XIIIe, XVIe et XVIIe siècle) au point le plus élevé de la ville. Il fut démoli en 1768.
    • 15 fontaines (dont fontaine Belle-Croix de 1857 (IMH)[49], fontaine aux Micocouliers XIXe, fontaine Sainte-Pierre de 1850, fontaine des Quatre-Saisons...) et cinq oratoires.
    • Tour de l'horloge (1653) surmontée d'un campanile en fer forgé classé monument historique[50].
    • Hospice reconstruit en 1703.
    • Halles de 1730.
    • Château de Val-Seille, construit par Élie Dussaud en 1868[51],[52].
    • Château Montellier, avec jardins.
    • Château de Verclos d'origine XIIIe, restauré au XVIe puis remanié au XIXe (donjon rectangulaire accolé à un corps de logis).
    • Domaine de Beaucastel avec château XVIIIe.
    • Châteaux La Font-du-Loup Pecoulette, le Rayas.
    • Jardin du Couvent inauguré le 31 mai 2013.

    Patrimoine religieux :

    • Église Saint-Denis : XIIe siècle, nef et clocher, orgue ancien (18 jeux restaurés) de Théodore Puget classé monument historique.
    • Sept chapelles ont été érigées sur le territoire de Courthézon[53]
      • Chapelle Saint-Pierre : XIIe siècle
      • Chapelle Saint-Laurent
      • Chapelle Saint-Dominique
      • Chapelle Saint-Étienne
      • Chapelle Saint-Georges des Garrigues. Dès les premiers siècles du christianisme, des lieux de culte se sont élevés à l’emplacement des temples romains, et souvent avec leurs matériaux, ce fait est reconnu pour deux chapelles : « Saint-Laurent de Barbara - Saint-Georges des Garrigues ».
      • Chapelle Saint-Ramsous.

    Galerie

    Personnalités liées à la commune

    Jumelages

    Courthézon est jumelée avec : Bergheim.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. L'eau dans la commune
    2. Patrimoine de la ville de Courthézon
    3. La climatologie de Vaucluse
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 d'Avignon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    8. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Avignon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    13. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    14. Le plus ancien village agricole de France par Jean Courtin sur le site www.futura-sciences.com
    15. Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle », in Guy Barruol, Roseline Bacou et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p. 218.
    16. Archives communales, AA 1, chartrier de la communauté
    17. Pays de Rhône et Ouvèze : Courthézon, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
    18. « Référendum du 20 septembre 1992 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Referendums/elecresult__referendum_1992 (consulté le ).
    19. « Résultats de l'élection présidentielle 2002 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__presidentielle_2002 (consulté le ).
    20. « Résultats des élections législatives 2002 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Legislatives/elecresult__legislatives_2002 (consulté le ).
    21. « Résultats des élections européennes 2004 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Europeennes/elecresult__europeennes_2004 (consulté le ).
    22. « Référendum du 29 mai 2005 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Referendums/elecresult__referendum_2005 (consulté le ).
    23. « Résultats de l'élection présidentielle 2007 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__presidentielle_2007 (consulté le ).
    24. « Résultats des élections législatives 2007 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Legislatives/elecresult__legislatives_2007 (consulté le ).
    25. « Résultats des élections européennes 2009 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Europeennes/elecresult__europeennes_2009 (consulté le ).
    26. « Résultats de l'élection présidentielle 2012 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__PR2012 (consulté le ).
    27. « Résultats des élections législatives 2012 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Legislatives/elecresult__LG2012 (consulté le ).
    28. « Résultats des élections européennes 2014 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Europeennes/elecresult__ER2014 (consulté le ).
    29. Courthézon, 1991, (ISBN 2-950-60480-3).
    30. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014 (consulté le ).
    31. « Impôts locaux à Courthézon », taxes.com.
    32. Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
    33. Les comptes de la commune
    34. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    39. (fr) Les vignobles de la ville de Courthézon
    40. « coopérative vinicole Cellier des Princes », notice no IA84000770, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    41. « Coopérative vinicole intercommunale », notice no IA84000771, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    42. doyenné d'Orange-Bollène
    43. Responsabble Natura 2000
    44. La souche (la souco en provençal)
    45. La confrérie « Li Coumpaire de la Souco » a été la première créée en Provence en 1948 à Courthézon dans le cadre des fêtes de la jeunesse des Ecoles Libres
    46. Association Li coumpaire de la souco
    47. Li Coumpaïre de la souco
    48. « Fortifications de la ville », notice no PA00082032, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    49. « Fontaine Bellecroix », notice no PA00082031, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    50. « Beffroi », notice no PA00082030, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    51. « Ancien château de Val-Seille, aujourd'hui mairie », notice no PA00132747, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    52. Château de Valseille (mairie)
    53. Patrimoine de la ville de Courthézon
    54. Bienheureuse Thérèse Consolin et ses 31 compagnes
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