Université Paris-Nanterre
L’université Paris-Nanterre, ou « Université Paris Nanterre », est une université française multidisciplinaire, spécialisée dans les sciences économiques, les sciences humaines et sociales, le droit, les lettres, la psychologie et les sciences politiques.
L'université est héritière de la faculté des lettres et sciences humaines fondée en 1964 et de la faculté de droit et des sciences économiques créée en 1966 afin de désengorger la Sorbonne. Elle est le théâtre d'événements qui ont marqué le monde universitaire à la fin des années 1960.
Son campus principal est situé à Nanterre en Île-de-France. L'université compte 2 000 enseignants-chercheurs, 700 membres du personnel administratif et technique et plus de 33 000 étudiants répartis dans 8 UFR et 5 instituts.
Histoire
Prémices et chantiers
Le site de Nanterre est dédiée dès 1958 à l'enseignement, car, cette année-là, une première vague d'étudiants parisiens s'installe dans les locaux vacants de l'Établissement central du matériel aéronautique (ECMA, ex-base aérienne 119-Nanterre), qui avait abrité une école de mécaniciens d'avions[1].
Les études de bâtiments pour la faculté de lettres débute en . Les premières pierres sont posées le pour s'achever complètement en 1969. La faculté de droit ouvre en 1966, rattachée à celle du Panthéon[1].
Le la faculté de lettres et de sciences humaines est ouverte, comme annexe de la Sorbonne, qu'elle désengorge. Elle devient l'un des plus gros centres d'enseignement parisiens.
Un immense couloir relie cinq bâtiments de la « barres des sciences sociales » (A à E) et dessert les amphithéâtres[2]. Le C, au centre, avec sa cafétéria, est stratégique. Le bâtiment DD est ajouté, adossé à l’historique bâtiment D en 1992 et réalisé par Paul Chemetov[2]. Dans le prolongement du bâtiment A, la Maison Archéologie et Ethnologie René-Ginouvès (MAE) ouvre ses portes en 1996-1997[2].
À son origine, la gare de « La Folie » était une baraque en bois, du type "Far West", rapidement inadaptée aux flux croissant des étudiants[2] et causant l’enclavement du campus universitaire par rapport au reste de la ville[2]. En dessous du paneau sur lequel le nom de la station de RER " La Folie" était inscrit, il était ajoué "complexe universitaire" qui, selon Le Figaro, " témoignait d'un bel humour ferroviaire ". Une rampe sortant de la gare a été construite en 1964, l’année de l’inauguration du campus. En 1972, l’arrivée du RER[2], une année après l'achèvement de la préfecture, a transformé la physionomie de la gare[2].
En 1962-63, jusqu'à cinq projets de restaurants universitaires sont planifiés.[2] Le restaurant universitaire ouvre en 1967, situé à proximité de la bibliothèque universitaire[2]. Durant ses premières années il est symbole de l’ouverture sur l’extérieur, car les jeunes des cités et bidonvilles viennent s’y restaurer[2]. Un petit déjeuner est servi le matin pour un public clairsemé[2].
L'esprit de la création
À sa création en 1965, Nanterre « a soulevé de grands espoirs » et « devait être le lieu d'expérimentation d'un enseignement renouvelé, l'esquisse de l'Université de demain », en profitant de l'apport de « célèbres professeurs » qui « ont volontairement quitté la Sorbonne pour participer à la Grande Aventure »[3]. Henri Lefebvre, professeur de sociologie de 1965 à 1968, influence les étudiants qui initient le mouvement de Mai 68, puis livre une analyse à chaud des événements[4].
Ces « grands espoirs » sont rapidement déçus. Pour être moderne, « il ne suffit pas d'utiliser du béton et du verre », dénoncera quatre ans après un étudiant, cité par L'Express, en pointant aussi la vanité du « club des professeurs » : vaste salle vitrée, calme, pastel, fauteuils profonds et tables basses[3]. En 1964, Nanterre accueille 2 300 étudiants et en 1968 elle a dû en absorber 12 000[3].
Des aménités estudiantines permises par l'espace disponible
Le 3 novembre 1965 est ouverte la résidence universitaire de Nanterre[2]
C'est la deuxième de la région en nombre de lits[2]. L’Association des résidents (ARCUN), fondée et présidée par Dominique Tabah, compte 800 inscrits pour 1 400 résidents dès 1967[2]. L'écrivain Robert Merle, professeur d'anglais au campus, en fait l'épicentre de son roman "Derrière la vitre"[5].
Avec 4 tours de 9 étages et 4 barres de cinq étages, cuisine collective au bout du couloir[2] de 20 ou 30 chambres, 3 douches, WC et un seul téléphone au milieu, la "Cité U" donne sur le bidonville du Pont de Rouen et sur l’école du Petit Nanterre qui accueille les enfants des bidonvilles[2]. Le foyer F, la salle Mimosa dans la chaufferie, et celle du centre culturel au milieu des pelouses, accueillent les fêtes étudiantes réputées des années 1980[2], quand est fondée en 1984 une nouvelle "Association des résidentes de Nanterre".
Le centre sportif est inauguré le 1er janvier 1968[2].
Une grande bibliothèque universitaire est créée pour la nouvelle université. Haute de 57 mètres[2], elle est achevée en 1969[2]. Il s'agit du dernier édifice de l’architecte Edouard Albert, mort avant la fin du chantier[2].
Les contestations étudiantes des années 1960
L'université est l'épicentre de contestations étudiantes parisiennes puis nationales, menant jusqu'au mouvement social de Mai 68.
Agrandissement, création des UFR et des antennes
L'université Paris-X est créée en 1970[6], réunissant la faculté des lettres, des sciences économiques et du droit, avec comme premier président l'historien René Rémond, qui avait succédé l'année précédente au philosophe Paul Ricœur. Elle rassemble les UER issues des deux facultés et le rattachement de l'IUT de Ville-d'Avray à l'université.
En 1985 et 1989, les antennes décentralisées sont fondées. En 1984, la promulgation de la loi Savary, qui crée les UFR actuelles (renouveau et élargissement de la carte des diplômes) favorise en 1985 l'ouverture d'une antenne à Saint-Quentin-en-Yvelines, puis, en 1989, l'ouverture d'une autre antenne à Cergy-Pontoise. En 1991, l'Université de Versailles-Saint-Quentin et l'Université de Cergy-Pontoise deviennent des universités de plein exercice.
Persistance de mouvements étudiants
Dans les années 1980, des affrontements opposent régulièrement militants anarcho-communistes et d'extrême droite. Au cours de l'un de ces affrontements, un militant d'extrême droite se tue en traversant une voie ferrée. En , l'université est occupée dans le cadre de la grève nationale contre le projet Devaquet. De même qu'au printemps 2018, suite à l'évacuation violente, par une cinquantaine de CRS, d'une assemblée générale étudiante le 9 avril.[7] Elle-même faisant écho à la mobilisation nationale contre la loi ORE. Le mardi 17 novembre 2020, la loi LPR est adoptée à l'Assemblée Nationale et met ainsi fin à la potentialité d'une contestation sur les campus universitaire.[8]
Expansion et modernisation dans les années 1990-2000
Agrandissement du campus et innovations
Les années 1990 voient le début de grands travaux sur les sites de l'université qui permettent son agrandissement et ainsi soutenir son développement. En 1992, un nouveau bâtiment (DD) est ouvert, abritant l'enseignement des sciences sociales. Trois ans plus tard, le bâtiment L est ouvert, dédié à l'UFR LLPhi (littératures, langage, philosophie). Il dispose d'un grand théâtre à disposition des étudiants.
Avant de soutenir les activités de recherche dans les domaines de l'archéologie et de l'ethnologie, est ouverte en 1996 la Maison Archéologie et Ethnologie René-Ginouvès. Cette maison de recherches fédère le CNRS, des chercheurs de Paris I Panthéon-Sorbonne, et de Paris-Nanterre.
En 1997, une Maison de la recherche « Max Weber » sort de terre, pour abriter des cours de sociologie. Elle sera détruite en 2010 pour être reconstruite à neuf.
Le tournant du millénaire est également l'occasion d'agrandir le campus. En 2003/2003, les bâtiments B et F sont rénovés, et une galerie de cheminement est créée pour les relier. Un carré central pour accueillir des installations sportives est créé, et des espaces verts sont rénovés.
Les chantiers de l'université sont subordonnées à un projet pédagogique d'université. En 1992, constatant la montée en puissance de l'informatique, des salles d'informatique sont créées. L'UFR SSA (sciences sociales et administration) est agrandie. En 1999, des nouvelles filières (IUP) sont créées. En 2000, la création de l'UFR SITEC (systèmes industriels et techniques de communication) sur le site de l'IUT de Ville d'Avray et de Saint-Cloud est actée.0
Révoltes et manifestations
La grève nationale pour l'augmentation du budget des universités paralyse l'université entre et . En 1997, le centre informatique de l'université est occupé pendant plusieurs semaines par des étudiants non-inscrits ; cette occupation entraîne la fermeture totale de l'université pendant deux jours. Le président est contraint à la démission, et est remplacé par André Legrand.
En 1998, un groupe de chômeurs occupe durant plusieurs semaines l'un des amphithéâtres du bâtiment B. La même année, des étudiants sans-papiers font une grève de la faim durant trois semaines pour obtenir leur inscription.
En , le mur du bâtiment D est entièrement détruit par des étudiants à l'occasion d'une manifestation contre la politique sécuritaire de l'université. Le président fait rapidement reconstruire le mur. Au mois de novembre, la seconde tentative de destruction est violemment réprimée par les vigiles de l'université. Plusieurs manifestants sont blessés. L'un d'entre eux, Sébastien Schifres, est accusé d'avoir participé à la destruction du mur et est emprisonné durant trois semaines à la maison d'arrêt des Hauts-de-Seine (située à Nanterre, à quelques dizaines de mètres du campus). Il sera condamné à 5 000 euros de dommages et intérêts.[réf. nécessaire]
En 2006 : Des manifestations ont lieu depuis février, à l'université et dans Paris, contre le projet du Contrat première embauche (CPE). Une mobilisation de l'université de Nanterre se met en place par le biais d'assemblées générales, qui conduit aux blocages de quelques bâtiments et à l'occupation de certains locaux[9]. Au fil du temps le blocage des bâtiments réalisé par des étudiants grévistes, paralyse l'ensemble de la faculté, et des tensions naissent, obligeant les forces de l'ordre à intervenir, afin d'éviter de nouveaux affrontements entre les grévistes et non grévistes. De ce fait, celle-ci aura été fermée sur décision du président Olivier Audéoud pour une durée indéterminée. L'université fut officiellement fermée du au . Le , la reprise des cours aura été possible.[non neutre]
Changements administratifs
En 2008, le nom de l'université est modifié en « Université Paris-Ouest Nanterre La Défense »[10]. En 2016, il devient « Université Paris-Nanterre[11] ».
L'objectif de réaménagement de l'université et de ses environs est financé grâce au projet de l'Établissement public d'aménagement Seine-Arche[12] visant à désenclaver l'espace derrière la Défense en détruisant des tronçons de routes ainsi que des voies ferrées et en construisant de nouveaux bureaux. Il bénéficie aussi du projet U3M (universités du 3e millénaire) (durée des travaux d'environ quinze ans).
Le conseil général des Hauts-de-Seine, présidé par Patrick Devedjian (UMP), avait supprimé en une subvention annuelle de 900 000 euros versée depuis quatre ans[13]. La subvention a été rétablie en dans le cadre d'une convention d’objectif en vue de la création d’un institut du numérique[14]. Depuis, cette subvention de 750 000 euros a été supprimée par le président du conseil général des Hauts-de-Seine, alors que dans le même temps le pôle universitaire Léonard-de-Vinci, dont la création a été très controversée a reçu une dotation du conseil général une subvention de 7 millions d'euros[15]. Ainsi l'arrêt de cette subvention a engendré la disparition de l'institut du numérique de l'université de Nanterre.
L'université Paris-Ouest, dans le cadre du projet de Grand Paris, a initié un partenariat avec le pôle Léonard-de-Vinci[16].
L'université reste traversée par des mouvements de contestation. En 2016, dans le contexte du vote de la loi El-Khomri, l'espace Reverdy (bâtiment L) débute le 21 mars, pour s'achever pendant l'été. Deux ans plus tard, à la suite de l'annonce de l'augmentation des frais d'inscription pour les étudiants étrangers hors Union européenne, l'université est bloquée du 10 décembre jusqu'aux vacances de Noël.
Le 1er octobre 2018, la ComUE Université Paris-Lumières et l'université Paris-Nanterre annoncent la création de l'École universitaire de recherche ArTeC (Arts, technologie et création), faisant suite à l'obtention d'un financement de 10 ans par le programme d’investissements d'avenir (PIA) du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation pour la fondation d’une « École universitaire de recherche »[17],[18].
Agrandissements du campus et innovations
Les travaux s'enchaînent après 2005. Cette année-là, un bâtiment dédié aux services logistiques, abritant également un laboratoire de psychophysiologie, est créé. L'année suivante, c'est un bâtiment destiné à abriter l'UFR des sciences et techniques des activités physiques et sportives qui est inauguré. En 2006, l'amphithéâtre Henri-Lefebvre (amphi B2) est rénové et un matériel de projection de cinéma est installé, en faisant ainsi la plus grande salle de cinéma numérique d'Île-de-France. Un nouveau bâtiment de langues est créé en 2008-2009, et une nouvelle cafétaria est installée.
En 2010, un bâtiment des langues (V), abritant les formations de l'UFR de langues et civilisations étrangères, est ouvert. L'année suivante, c'est au tour de la Maison des Étudiants (bâtiment R), qui favorise la vie estudiantine et associative en accueillant des associations étudiantes et des bureaux de services destinés aux étudiants.
En 2016, la nouvelle Maison des Sciences humaines et sociales (Max Weber) est inaugurée. Elle comporte 1 amphithéâtre, plusieurs salles de réunions et 124 bureaux à destinations principale des enseignants-chercheurs[19].
L'augmentation des effectifs d'étudiants contraint l'université à installer des salles de cours dans des bâtiments modulaires provisoires, dispersés sur le campus à la fin des années 2020.[pas clair]
En 2021, la bibliothèque universitaire inaugure un espace de travail axé sur le numérique : le Pixel[20]. Ce chantier aura couté 3,6 millions d'euros.
Historique des doyens et présidents
Mandat | Nom | Qualité | Discipline |
---|---|---|---|
1965 - 1968 | Pierre Grappin | Professeur des Universités | Langue et littérature allemandes |
1968 - 1969 | Jean Beaujeu | Professeur des Universités | Langue et de littérature latines |
1969 - 1970 | Paul Ricœur | Professeur des Universités | Philosophie |
1970 - 1971 | René Rémond | Professeur des Universités | Histoire |
Mandat | Nom | Qualité | Discipline |
---|---|---|---|
1968 - 1969 | Philippe Malaurie | Professeur des Universités | Droit |
1970 - 1970 | Jean-Maurice Verdier | Professeur des Universités | Droit |
Mandat | Nom | Qualité | Discipline |
---|---|---|---|
1970 - 1971 | Eugène Schaeffer | Professeur des Universités | Droit |
1971 - 1976 | René Rémond | Professeur des Universités | Histoire |
1976 - 1981 | Jean-Maurice Verdier | Professeur des Universités | Droit |
1981 - 1983 | Carol Heitz | Professeur des Universités | Histoire de l'art |
1983 - 1988 | Michel Imberty | Professeur des Universités | Psychologie |
1988 - 1993 | Paul Larivaille | Professeur des Universités | Langue et littérature italiennes |
1994 - 1997 | Michel Imberty | Professeur des Universités | Psychologie |
1998 - 2003 | André Legrand | Professeur des Universités | Droit |
2003 - 2008 | Olivier Audéoud | Professeur des Universités | Droit |
2008 - 2012 | Bernadette Madeuf | Professeur des Universités | Sciences économiques |
2012 - 2020 | Jean-François Balaudé | Professeur des Universités | Philosophie |
depuis 2020 | Philippe Gervais-Lambony | Professeur des Universités | Géographie |
Composantes
Avec 268 diplômes préparés et environ 8 000 diplômés par an, l'université regroupe 9 unités de formation et de recherche et plusieurs instituts. La réforme LMD pour une harmonisation des diplômes au niveau européen est appliquée pour une grande partie des formations proposées.
Unités de formation et de recherche
L'université Paris-Nanterre s'organise autour de huit unités de formation et de recherche (UFR)[21].
(Données chiffrées et organigramme en date de mai 2010)
- Langues et cultures étrangères (LCE)
- Littérature, langages, philosophie et arts du spectacle (PHILLIA)
- Sciences économiques, gestion, mathématiques et informatique (SEGMI)
- Droit et science politique (DSP)
- Sciences psychologiques et sciences de l'éducation (SPSE)
- Sciences sociales et administratives (SSA)
- Sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS)
- Systèmes industriels et techniques de communication (SITEC) : SITEC est l'une des 204 écoles d'ingénieurs françaises accréditées au à délivrer un diplôme d'ingénieur[22]
Instituts et écoles
- École universitaire de recherche ArTeC (EUR ArTeC)
- Institut universitaire de technologie (IUT) Ville d'Avray - Saint-Cloud
- Institut de préparation à l'administration générale (IPAG)
- Institut d'études judiciaires - Henri Motulsky (faculté de droit et science politique)
- Institut Confucius (en partenariat avec l'Université de Xiamen)
- Le Nouveau collège d'études politiques (NCEP), structure dépendant de l'université Paris-Lumières mais hébergée depuis 2018 sur le campus de Nanterre (en partenariat avec l'université Paris 8).
Campus
Les trois campus de l'université Paris Nanterre sont situés dans le département des Hauts-de-Seine, à proximité du site de la Défense.
Campus de Nanterre
Situé à proximité du quartier d'affaires de la Défense et du centre-ville de Nanterre, le campus de Nanterre, principal campus de l'université, s'étend sur près de trente hectares et regroupe autour de son « carré vert » central :
- l'essentiel des locaux d'enseignement et de recherche de l'université ;
- la bibliothèque universitaire (BU) et La contemporaine ;
- la Maison des Sciences de l’homme Mondes (MSHM) ;
- la Maison de l'étudiant ;
- le restaurant universitaire (RU) ;
- une résidence universitaire du CROUS de l'académie de Versailles d'une capacité d'accueil de 1 400 chambres ;
- une piscine olympique ;
- un centre sportif universitaire comprenant une salle omnisports, des salles spécialisées et de nombreux terrains extérieurs ;
- une salle de cinéma (bâtiment B amphi B2) d'une capacité d'environ 1 000 places ;
- le théâtre Bernard-Marie-Koltès ;
- un espace d'exposition, l’espace Reverdy.
Campus de Ville-d'Avray
Il accueille dans les locaux de l'ancienne école technique aéronautique le secteur technologies industrielles de l'université. Le site regroupe ainsi un bâtiment d'enseignement et de recherche et les ateliers dans lesquels les étudiants des formations professionnalisées reçoivent des enseignements pratiques. On y trouve également un restaurant universitaire et une cafétéria.
Campus de Saint-Cloud
Le campus de Saint-Cloud est dédié aux formations préparant aux métiers du livre et de la communication audiovisuelle. Ouvert à la rentrée 1999, ce bâtiment regroupe les locaux d'enseignement et de recherche et inclut une cafétéria.
Enseignement et recherche
Centres de recherche actuels
Au cours du contrat quinquennal 2014-2018, l'université Paris compte 41 centres de recherche, dont 13 unités mixtes de recherche (UMR). Ces unités de recherche regroupent plus de 1 000 personnes, dont plus de 700 enseignants-chercheurs de l'université Paris-Nanterre, mais aussi plus de 150 enseignants-chercheurs d'autres universités, plus d'une centaine de chercheurs du CNRS et plusieurs dizaines de chercheurs provenant d'autres établissements.
- EA1586 - Centre des sciences de la littérature française (CSLF)
- EA1587 - Centre d'histoire sociale et culturelle de l'Occident (XIIIe – XVIIIe siècles) (CHiSCO)
- EA1589 - Centre de recherche éducation et formation (CREF)
- EA2320 - Centre d'études juridiques européennes et comparées (CEJEC)
- EA2931 - Centre de recherche sur le sport et le mouvement (CeRSM)
- EA3454 - Modélisation aléatoire de Paris X (MODAL'X)
- EA3456 - Laboratoire éthologie cognition développement (LECD)
- EA3457 - Centre de droit civil des affaires et du contentieux économique (CEDCACE)
- EA369 - Études romanes
- EA370 - Centre de recherches anglophones (CREA)
- EA381 - Centre de recherche en droit public (CRDP)
- EA382 - Centre de droit international de Nanterre (CEDIN)
- EA3931 - Littérature et poétique comparées
- EA3932 - Sociologie et philosophie politiques (SOPHIAPOL)
- EA3982 - Centre de droit pénal et de criminologie (CDPC)
- EA4004 - Cognition humaine et artificielle (CHART) (sous la tutelle déposante de l'université Paris-VIII, également sous la tutelle de l'EPHE et de l'université de Lorraine)
- EA4223 - Centre d'études et de recherches sur l'espace germanophone (CEREG) (sous la tutelle déposante de l'université Sorbonne-Nouvelle)
- EA4386 - Laboratoire parisien de psychologie sociale (LAPPS)
- EA4414 - Histoire des arts et des représentations (HAR)
- EA4415 - Thermique interfaces environnement (TIE)
- EA4416 - Laboratoire d'énergétique mécanique et électromagnétisme (LEME)
- EA4417 - Centre d'histoire et anthropologie du droit (CHAD)
- EA373 - Institut de Recherches Philosophiques (IREPH-DIPSA)
- EA4418 - Centre de recherches pluridisciplinaires multilingues (CRPM)
- EA4419 - Institut de recherche juridique sur l'entreprise et les relations professionnelles (IRERP)
- EA4429 - Centre d'études et de recherches sur les organisations et la stratégie (CEROS)
- EA4430 - Clinique psychanalyse développement (CLIPSYD)
- EA7339 - Dispositifs d'information et de communication à l'ère numérique - Paris, Île-de-France (DICEN IDF) (sous la tutelle déposante du CNAM, également sous la tutelle de l'université Paris-Est-Marne-la-Vallée)
- UMR7041 - Archéologies et sciences de l'Antiquité (ArScAn) (sous la tutelle déposante de l'université Panthéon-Sorbonne, également sous la tutelle du CNRS)
- UMR7055 - Préhistoire et technologie (également sous la tutelle du CNRS)
- UMR7074 - Centre de théorie et analyse du droit (CTAD) (également sous la tutelle du CNRS, de l'ENS-PSL)
- UMR7114 - Laboratoire modèles, dynamiques, corpus (MoDyCo) (également sous la tutelle du CNRS)
- UMR7186 -Laboratoire d'ethnologie et de sociologie comparative (LESC) (également sous la tutelle du CNRS)
- UMR7217 - Centre de recherches sociologiques et politiques de Paris (CRESPPA) (sous la tutelle déposante de l'université Paris-VIII, également sous la tutelle du CNRS)
- UMR7218 - Laboratoire architecture, ville, urbanisme, environnement (LAVUE) (également sous la tutelle de l'université Paris-VIII, de l'ENSA Paris-Val de Seine et du CNRS)
- UMR7220 - Institut des Sciences sociales du Politique (ISP) (également sous la tutelle de l'École normale supérieure de Cachan et du CNRS)
- UMR7235 - Economix (également sous la tutelle du CNRS)
- UMR7533 - Laboratoire dynamiques sociales et recomposition des espaces (LADYSS) (également sous la tutelle de l'université Panthéon-Sorbonne, de l'université Paris-Diderot, de l'université Paris-VIII et du CNRS)
- UMR8168 - Mondes américains, sociétés, circulations, pouvoirs (XVe – XXIe siècles (MASCIPO) (sous la tutelle déposante de l'École des hautes études en sciences sociales, également sous la tutelle de l'université Panthéon-Sorbonne, du Collège de France et du CNRS)
- UMR8533 - Institutions et dynamiques historiques de l'économie et de la société (IDHES) (sous la tutelle déposante de l'université Panthéon-Sorbonne, également sous la tutelle de l'université Paris-VIII, l'École normale supérieure Paris-Saclay, l'université d'Évry-Val-d'Essonne et du CNRS)
- UMR8238 - Laboratoire d'études de genre et de sexualité (LEGS) (également sous la tutelle de l'Université Paris-VIII et du CNRS)
Et une unité de service et de recherche :
- USR3225 - Maison Archéologie et Ethnologie René-Ginouvès (MAE) (également sous la tutelle de l'université Panthéon-Sorbonne et du CNRS)
Et aussi une fédération de recherche :
- FR2393 - Institut de linguistique française (également sous la tutelle du CNRS)
Scientométrie
L'université Paris-Nanterre n’est pas ou mal classée dans les principaux classements mondiaux des universités. Cette situation est liée pour l’essentiel à la méthodologie de ces classements internationaux. Les spécificités de l'université Paris-Ouest la pénalisent en effet fortement ; il s’agit d’une université française, essentiellement centrée sur les sciences humaines et sociales, alors que ces classements favorisent très fortement les établissements généralistes ou spécialisés en sciences exactes dont les recherches sont publiées en anglais[23].
Elle est ainsi entre la 701e et la 800e place du QS 2013. Dans ce dernier, elle est le 4e établissement français dans le domaine des arts et humanités, derrière l’université Panthéon-Sorbonne, Paris Sorbonne et l'École normale supérieure de Paris. Le Times Higher Education World University Rankings considère Paris-Nanterre comme "une des universités les plus prestigieuses du pays" et souligne la qualité de ses programmes de masters, ses partenariats avec les Grande écoles, et sa liste d'anciens élèves[24].
Le classement de Shanghai par discipline place Nanterre entre la 51ème et la 100ème place mondiale en anthropologie[25] et 50ème en archéologie.
Le master de psychologie de Paris-Nanterre est le premier de France en terme d'insertion professionnelle selon le classement 2018 du Parisien[26].
L'université Paris-Nanterre fait partie des universités les plus demandées en France sur Parcoursup[27].
Le classement Eduniversal 2021 des meilleurs masters classe neuf masters dispensés par l'université Paris Nanterre parmi les meilleures formations de France dans leur domaine respectif, notamment en droit, banque et finance[28].
Évolution démographique et budgets
Évolution démographique de la population universitaire
Le budget 2012 s'élève à 155 millions d'euros (2013). Par rapport à 2012, la hausse des crédits n'est que de 0,83 % (), soit moins que l'inflation (cf. coup de sang de Pierre Dubois).
Personnalités liées à l'université
Droit
- Pierre Brunet et théoricien du droit, directeur du centre de théorie du droit, professeur de droit ;
- Guy Carcassonne, professeur émérite en droit public et droit constitutionnel, 1988-2013 ;
- Olivier Duhamel, juriste et politologue, 1984-1988 ;
- Charlotte Girard, juriste et femme politique, maîtresse de conférences ;
- Jack Lang, professeur de droit, 1986-1988 et 1993-1999 ;
- André Legrand, professeur de droit public, président honoraire de l'université ;
- Danièle Lochak, ancienne présidente du GISTI de 1985 à 2000, professeur de droit ;
- Éric Millard, professeur de théorie du droit, codirecteur de l'École doctorale « Droit et science politique » ;
- Alain Pellet, professeur de droit international, président de la société française pour le droit international ;
- Michel Troper, théoricien du droit, professeur émérite de droit public ;
- Hervé Le Nabasque, juriste et maître de conférence
Économie
- Maurice Allais, professeur d'économie, prix Nobel d'économie 1988
- Michel Aglietta, professeur de sciences économiques, l'un des fondateurs de l'école de la régulation, membre du Cercle des économistes
- Olivier Favereau, professeur de sciences économiques, l'un des fondateurs de l'école de convention
- Dominique Strauss-Kahn, professeur de sciences économiques, codirecteur du DESS « Banque Finance et Assurance » de 1981 à 1995 ; il est aujourd'hui président d'Honneur du conseil de perfectionnement du Master 2 BFA
- Denis Kessler, professeur de sciences économiques. Il est aujourd'hui président-directeur général du groupe SCOR
Finance et gestion
- Philippe Dessertine, professeur de finance et de gestion, directeur du CEROS et de l'IHFI (Institut de haute finance)
Histoire
- Sylvie Aprile, professeur d'histoire contemporaine
- Colette Beaune, professeure d'histoire médiévale
- Jean-Jacques Becker, professeur d'histoire contemporaine
- Nikita Harwich, professeur de civilisation latino-américaine
- Maurice Meuleau, professeur en Histoire ancienne
- René Rémond, professeur d'histoire du XXe siècle, doyen et premier président de la nouvelle université Paris-X-Nanterre de 1970 à 1976, membre de l'Académie française
- Pierre Riché, professeur d'histoire médiévale de 1967 à 1989
- Robert Mandrou, professeur d'histoire moderne de 1968 à 1980
Lettres
- Gabrielle Althen, professeure de littérature comparée
- Thomas Clerc, maître de conférences en littérature française
- Camille Dumoulié, professeur de littérature comparée
- William Marx, professeur de littératures comparées, professeur au College de France.
- Jean-Michel Maulpoix, professeur de littérature française
- Jean-Marc Moura, professeur de littérature comparée et de littératures francophones, membre de l'Institut universitaire de France
- Dominique Viart, professeur de littérature française, membre de l'Institut universitaire de France
Mathématiques
- Jacques Roubaud, professeur de mathématiques (1970-1991), poète et écrivain, membre de l'Oulipo
Philosophie
- Étienne Balibar, professeur de philosophie
- Emmanuel Faye, maître de conférences en philosophie, 1995-2009
- François Laruelle, professeur de philosophie
- Emmanuel Levinas, professeur de philosophie
- Jean-François Lyotard, professeur de philosophie
- Jean-Luc Marion, professeur de philosophie
- Paul Ricœur, professeur de philosophie, 1966-1970
- Baldine Saint Girons, professeur de philosophie, membre du Conseil national des universités
- Jean-François Balaudé, maître de conférence, président de l'Université Paris Nanterre (2012-2020)
Sciences sociales
- Jean Baudrillard, professeur de sociologie
- Alain Caillé, professeur de sociologie, fondateur de la revue du MAUSS
- Fernando Henrique Cardoso, professeur invité (1967-1969), président de la république fédérative du Brésil de 1995 à 2003
- Eric de Dampierre, professeur d'ethnologie, éditeur.
- Marc Décimo, professeur d'histoire de l'art.
- Fabrice Flahutez, historien d'art, cinéaste, éditeur, (2006-2019).
- Henri Lefebvre, professeur de sociologie
- Marshall Sahlins, professeur invité d'ethnologie (1967-1969).
- Martine Segalen, socio-anthropologie du monde contemporain, dirige aujourd'hui la revue Ethnologie française
- François Vatin, professeur de sociologie
- Alain Garrigou, professeur de science politique
Anglais
- Robert Merle, professeur d'anglais, auteur du roman Derrière la vitre sur les événements de Mai 68 à Nanterre.
Allemand
- Pierre Grappin, professeur d'allemand, doyen de l'université de 1964 à 1968.
Arts
- Céline Charlès, dessinatrice de bande dessinée, master en Relations internationales
- Blanche Gardin, dite Blanche, humoriste, comédienne, ancienne membre du Jamel Comedy Club, DEA de sociologie
- Marie Losier, Réalisatrice, Scénariste, Directrice de la photographie, DEA, Diplôme d’Études Approfondies en littérature et poésie américaine[44]
- Cristiana Reali, actrice italo-brésilienne d'expression française, étudiante en droit[45]
- Axel Sanson, peintre, DEA de droit social et DEA d'histoire de l'art contemporain
- Céline Sciamma, réalisatrice, scénariste, étudiante en littérature française[46]
Droit
- Carole Aciman, avocat d'affaires, spécialisée en propriété intellectuelle et en entreprenariat ;
- Francis Caballero, avocat, militant anti-tabac, militant pro-cannabis, doctorat en droit
- Javier Indalecio Barraza, avocat argentin, professeur en droit de l’université de Buenos Aires, master en droit public
- Tafsir Malick Ndiaye, juge du Tribunal international du droit de la mer, DEA de droit international public
- Arash Derambarsh, avocat, éditeur et militant politique français
- Camille Kouchner, avocate, maître de conférences, doctorat en droit
- Raquel Garrido, avocate, chroniqueuse, femme politique franco-chilienne, porte-parole de La France Insoumise
- Richard Malka, avocat, scénariste et romancier, DEA de droit des affaires
- Bruno Dondero, avocat, maître de conférence, doctorat en droit
Économie
- Olivier Blanchard, économiste, professeur d'économie au Massachusetts Institute of Technology, chef économiste du Fonds monétaire international
- Francis Kramarz, économiste, directeur du Centre de recherche en économie et statistique, doctorat d'économie (1994)
- François Rachline, économiste, professeur d'économie (Institut d'études politiques de Paris, HEC...), consultant, ancien directeur de l'Institut Montaigne, chroniqueur radio, doctorat de sciences économiques
- Jacques Sapir, économiste, doctorat en économie (1986)
- Claire Waysand, économiste, directrice du cabinet du Ministère des finances et des comptes publics, Michel Sapin, doctorat en économie (1996)
- Daniel Cohen, économiste, vice-président de l'École d'Économie de Paris, professeur à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm, membre du Conseil d’analyse économique (CAE) auprès du Premier ministre entre 1997 et 2012, doctorat de sciences économiques (1979)
Écrivains
- Robert Amadou, écrivain, doctorat en philosophie
- Marc Décimo, écrivain, linguiste, historien d'art, doctorat de linguistique (1987)
- François de Negroni, écrivain sociologue
- Mustapha Saha, sociologue, écrivain, artiste peintre
- Katherine Pancol, écrivain
- Yasmina Reza, dramaturge, romancière, scénariste, réalisatrice
- Emmanuèle de Lesseps, écrivaine, traductrice et féministe
Médias
- Joseph Macé-Scaron, journaliste et essayiste, licence d'histoire et de philosophie
- Éric Naulleau, éditeur, essayiste, critique littéraire et animateur de télévision, DEA de lettres
- Didier Porte, journaliste, chroniqueur, humoriste, maîtrise de sciences économiques
- Eric Fottorino, journaliste, directeur du Monde (2007) et écrivain, étude de droit
- Laura Tenoudji, journaliste, chroniqueuse
- Jean Messiha, polémiste, DEA en économie
- Bernard de La Villardière, journaliste, animateur de télévision et de radio français, titulaire d'une maîtrise de sciences politiques
- Yves Calvi, animateur de télévision et de radio, double-licence en info-communication et lettres modernes
Musique
- Jeanne Mas, chanteuse, licence de langues étrangères appliquées
- David Guetta, DJ, licence de droit
Personnalités du monde des affaires
- Vincent Bolloré, président du groupe Bolloré et 451e fortune mondiale, DESS de droit des affaires 1977
Politiques
- Jean-Louis Borloo, ministre (2002-2010), maîtrise de droit
- Daniel Cohn-Bendit, principal meneur de Mai 68, étudiant en sociologie, non diplômé, député européen écologiste (1994-2014) ; Daniel Cohn-Bendit intègre le conseil d'administration de l'université en 2012 en qualité de « personnalité extérieure[47] »
- Olivier Besancenot, candidat de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) aux élections présidentielles de 2002 et 2007, licence d'histoire en 1996
- María Ángela Holguín, ministre des Affaires étrangères de Colombie depuis 2010
- Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur, du Travail, de l'Immigration, des Collectivités territoriales, maîtrise de droit public (1984)
- Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne (depuis 2019), directrice générale du Fonds monétaire international (2011-2019), ministre (2005-2011), maîtrise de droit, DESS de droit social
- Bruno Le Roux, député (de 1997 à 2017), ministre de l'Intérieur (2016-2017), DEA stratégie et management
- Emmanuel Macron, président de la République, ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique (2014-2016), secrétaire général-adjoint de l'Élysée (2012-2014), ancien banquier d'affaires chez Rothschild, DEA de philosophie
- Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication (2009-2012), licence d'histoire-géographie
- Gilbert Ondongo, ministre de l'Économie de la République du Congo, DESS en économie
- Nicolas Sarkozy, président de la République (2007 à 2012)
- Dominique Strauss-Kahn, directeur général du Fonds monétaire international (2007-2011), ministre de l'Économie (1997-1999), ministre de l'Industrie (1991-1993), député PS (élu en 1986, 1988, 1997, 2002, 2007), maire de Sarcelles (1995-1997), doctorat de sciences économiques en 1975
- Dominique de Villepin, Premier ministre (2005-2007), ministre des Affaires étrangères (2002-2004), études de lettres
- Abdelaziz Djerad, Premier ministre algérien, doctorat en sciences politiques
- Muriel Pénicaud, ministre du travail (2017-2020), licence d'histoire et maîtrise en sciences de l'éducation
Religions
- Pascal Gollnisch, supérieur de l'Œuvre d'Orient, maîtrise de droit
Sciences sociales
- Valentine Marcadé, 1969, spécialiste des avant-gardes en Russie et en Ukraine
- Étienne François, historien franco-allemand, doctorat d'histoire (1974)
- Néstor García Canclini, sociologue, philosophe et anthropologue argentin
- Leonardo López Luján, archéologue mexicain, doctorat de lettres (1998)
- Fred Poché, philosophe, doctorat de philosophie
- Louise Dechêne, historienne québécoise, auteure d'Habitants et marchands de Montréal au XVIIe siècle
Sport
- Guillaume Martin, coureur cycliste
Syndicalistes
- Laurent Escure, secrétaire général de l'UNSA Éducation (2012-2018), secrétaire général de l'UNSA (2019), licence d'histoire
Filmographie
- La Chinoise, 1967 ;
- Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle), 1996 ;
- L'Auberge espagnole, 2002, en tant qu'université de départ de Xavier ;
- Le Mur, Yann Corbon, 2006 ;
- Intouchables, Éric Toledano et Olivier Nakache, 2011, dans une brève scène sur le quai de gare de l'université ;
- Le Brio, Yvan Attal, 2017.
Sources
Notes et références
- Présentation de l'Université de Nanterre
- "Faire et arpenter l’histoire de l’université de Nanterre" pour les Journées européennes du patrimoine samedi 17 septembre 2016
- « Jacqueline Giraud, « L'Express, 18 mars 1968: la révolte des étudiants », sur lexpress.fr, .
- Vincent Cespedes, Mai 68 : la philosophie est dans la rue !, Paris, Larousse, coll. « Philosopher », , 287 p. (ISBN 978-2-03-583683-0).
- publié en 1970 aux éditions Gallimard
- Décret no 70-1174 du 17 décembre 1970 portant érection en établissements publics à caractères scientifique et culturel d’universités et centres universitaires
- Taranis, « ÉVACUATION DE NANTERRE PAR LA POLICE (9 AVRIL 2018) », sur www.youtube.com, (consulté le )
- L'équipe des rédacteurs d'Academia, « Le choix du pire contenu possible, et pire encore : compte-rendu de la CMP », sur https://hypotheses.org/, (consulté le )
- Amélie Gautier, « CPE : à Nanterre, le blocage divise », My TF1 News, .
- Nom d'usage dont s'est doté l'établissement par délibération de son conseil d'administration en 2007.
- Décision du conseil d'administration de l'université en date du « Impressions de reprise à l'université Paris Nanterre | Étudiant sur le tard, le blog éducation de Luc Bentz », sur blogs.lexpress.fr (consulté le )
- EPA-Seine Arche - Les enjeux du projet
- L'université de Nanterre perd une subvention du conseil général, Le Nouvel Observateur, 28 janvier 2010
- Le conseil général va soutenir l’université Paris-Ouest
- « La fac Pasqua apprend à ne plus rouler sur l'or », leparisien.fr, 2014-12-30cet07:00:00+01:00 (lire en ligne, consulté le )
- Le Parisien La « fac Pasqua » s'ouvre aux étudiants du public.
- Aline Benchemhoun, Université Paris Lumières (UPL), « Lancement de l’Ecole Universitaire de Recherche (EUR) ArTeC », sur u-plum.fr, (consulté le )
- « Ecoles universitaires de recherche », sur Ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation (consulté le )
- « Bâtiment Max Weber - Université Paris Ouest Nanterre », sur Ekopolis (consulté le )
- « Le Pixel : l’Université Paris Nanterre fait la part belle au numérique », sur Le Pixel (consulté le )
- Sur le site de l'Université Paris Nanterre : liste des UFR
- Arrêté du 25 février 2021 fixant la liste des écoles accréditées à délivrer un titre d'ingénieur diplômé.
- Certaines critiques sont détaillées sur la page Palmarès universitaires
- (en) « Paris Nanterre University », sur Times Higher Education (THE), (consulté le )
- (en) « Université Paris-Nanterre », sur Top Universities, (consulté le )
- « Masters : le palmarès 2018 de l’insertion professionnelle », sur www.letudiant.fr (consulté le )
- le figaro, « Le classement des 20 universités les plus demandées sur Parcoursup », sur Le Figaro Etudiant (consulté le )
- « Université Paris Nanterre - Classement 2021 masters », sur www.meilleurs-masters.com (consulté le )
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- Michel Quéré, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2013, Imprimerie moderne de l’Est, p. 179, consulté sur education.gouv.fr le 27 septembre 2013
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- , site officiel de l'université Paris Nanterre
- « Artistes Marie Losier », sur Fondation d'entreprise Pernod Ricard (consulté le )
- Prisma Média, « Cristiana Reali - La biographie de Cristiana Reali avec Gala.fr », sur Gala.fr (consulté le )
- « Céline Sciamma », sur Cineuropa - le meilleur du cinéma européen (consulté le )
- Bulletin quotidien 12 avril 2012]
Bibliographie
- Comité national d'évaluation, L'université Paris X - Nanterre, rapport d'évaluation, Paris, , 92 p.
- Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur, Rapport d'évaluation de l'Université Paris X - Nanterre, Paris, , 86 p.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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