Eugène Schaeffer

Eugène Schaffer effectue des études de droit, mais ne se tourne pas immédiatement vers la recherche universitaire. Il est d'abord chef du service de droit privé et international à la Mission juridique auprès du Haut-Commissariat en Sarre entre 1949 et 1951, puis expert pour la négociation de conventions franco-sarroises entre 1951 et 1953. Parallèlement, il obtient un doctorat en droit en 1951[2].

À partir d'octobre 1951, et jusqu'à octobre 1955, il est chargé de cours à l'Université de Caen-Normandie. Il est ensuite jusqu'en 1957 assistant à la faculté de droit de Paris. Il est reçu à l'agrégation de droit privé en 1957. En 1961, après avoir obtenu l'agrégation, il enseigne un an à la faculté de droit de Dakar, puis reste jusqu'en 1965 professeur à la faculté de droit de Caen. Entre 1965 et 1969, il est professeur au Collège juridique de Rouen.

En novembre 1969, il intègre l'Université Paris-Nanterre comme professeur. Il y reste jusqu'en décembre 1976[2]. En juin 1970, il y est président de l'assemblée constitutive, et ce jusqu'en février 1971. Il prend la tête de l'Université Paris-Nanterre en étant son président, et doit affronter des mouvements de contestations des étudiants, dans la lignée des mouvements étudiants de mai 68 à Nanterre. Il quitte son poste un an après avoir été élu, au profit de René Rémond, qui y restera cinq ans.

Il devient professeur l'Université Paris-Descartes à partir de 1976. Il devient ensuite directeur de l'Institut des sciences juridiques du développement[1]. Ses recherches portent principalement sur le droit à l'étranger et notamment africain[3].

Habilité à diriger des recherches, il dirige une dizaine de thèses à partir de 1987 et jusqu'à 1999[3].

En 1992, il est nommé vice-président de l'Institut international de droit d'expression et d'inspiration françaises.

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