Tonnerre (Yonne)
Tonnerre est une commune française située dans le département de l'Yonne, en région Bourgogne-Franche-Comté. Les habitants se nomment les Tonnerrois et Tonnerroises.
Pour les articles homonymes, voir Tonnerre (homonymie).
Tonnerre | |||||
L'hôtel de ville. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Yonne | ||||
Arrondissement | Avallon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Le Tonnerrois en Bourgogne (siège) |
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Maire Mandat |
Cédric Clech (centriste) 2020-2026 |
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Code postal | 89700 | ||||
Code commune | 89418 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Tonnerrois | ||||
Population municipale |
4 478 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 77 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 51′ 20″ nord, 3° 58′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 129 m Max. 323 m |
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Superficie | 58,27 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Tonnerre (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Tonnerre (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Tonnerrois (bureau centralisateur) |
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Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Géolocalisation sur la carte : Yonne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | tonnerre.fr | ||||
Géographie
Traversée par le Canal de Bourgogne, la commune se situe au carrefour :
- de la RD 965 (ancienne RN 65), axe reliant Auxerre à 35 km à l'ouest et Troyes à 65 km au nord
- de la RD 905 (ancienne RN 5), axe reliant Sens à 70 km au nord-ouest et Dijon à 125 km au sud-est et route historique de Paris à Genève.
Urbanisme
Typologie
Tonnerre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Tonnerre, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[4] et 5 172 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tonnerre, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,8 %), forêts (39,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %), prairies (4,5 %), zones urbanisées (3,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Les attestations anciennes sont Ternodorense castrum (vie siècle); Tornotrinse castrum en 814; Tornodorum vers 888; Tornedrisus en 853; Tornetrinse castrum en 997; Tornedurum en 1184; Tornuerre en 1270; Tournoirre en 1285; Tonneure en 1295; Tourneure en 1293; Torneure en 1305; Tornerre en 1294; Tournerre en 1295[11]
Tonnerre apparaît à l’époque romaine sous le nom de Tornodurum, « forteresse » pour les Lingons ; elle est la capitale du Pagus tornodorensis. À Tonnerre, sur la vallée de l’Armançon, s’est créé le Comté de Tonnerre, qui a servi de point de passage entre Paris et Dijon, à l’époque où le roi de France avait des visées sur le duché de Bourgogne. Les étymologies de Tonnerre viendraient, pour l’époque celte, de Torn, dérivant de l'appellation d’une obscure divinité locale ; d’autres la rapportent à Douros : forteresse, ou encore une autre dénomination correspondrait-elle à Dour en liaison avec un « lieu près du torrent ». Il est possible que les trois solutions se rejoignent en une seule : soit un lieu divinisé : en 1782, furent mises au jour des cavités contenant armes et ornements, monnaies et bijoux liés au culte de divinités ; soit la forteresse dominant Tonnerre se serait située sur les lieux-dits « Mont Bellant » et « Vieux Châteaux », livrant de nombreux vestiges antiques ; quant à la « source divinisée », le vestige en est la fosse Dionne.
Histoire
Protohistoire
En 2005, des recherches au lieu-dit Les Petits Ovis ont permis de découvrir que le site était occupé par une nécropole datant de la fin de l’âge du Bronze. Le Petit Béru[N 1] est un site archéologique du bronze final III[12],[13],[N 2]. Au lieu-dit Terre de Vauplaine[N 3] des inhumations et des incinérations datant de la période située entre l’âge du bronze et l’âge du fer ont été mises au jour[14].
Un oppidum datant de La Tène semble s'être développé sur l'actuelle ville haute de Tonnerre[15]. Puis, un établissement rural gallo-romain, connu mais mal localisé, a pu être circonscrit[14].
Moyen Âge
Au cours de cette période, de nombreux ateliers de tanneurs sont apparus le long de l'Armançon ou près de la Fosse Dionne pour travailler les peaux[16].
La dynastie comtale autochtone
Tonnerre est le siège d'un comté depuis le milieu du Xe siècle. Il administre le rebord occidental du vaste évêché de Langres. Plusieurs membres de la famille comtale se hisseront à la tête de cet évêché. Il pourrait avoir eu dans son giron la région de Bar-sur-Seine. Les comtes, connus par les chartes de l'abbaye Saint-Michel, portent le prénom de Miles. Au XIe siècle, les successions se font plus chaotiques.
Un vicomte de Tonnerre apparaît au début de ce siècle. En droit, cela signifie que le titulaire du comté dispose d'un droit comtal autre que celui de Tonnerre, ce qui impose l'établissement d'un vicomte (même problématique qu'à Joigny en 1080). Ce vicomte est à l'origine de la famille de Rougemont.
La dernière héritière de cette première dynastie épouse au milieu du XIe siècle Guillaume, comte de Nevers et d'Auxerre, quand celui-ci se relève très difficilement de la tutelle de son oncle le duc de Bourgogne qui avait tué son père. Sa sœur cadette, en épousant un fils du comte de Brienne, provoque la séparation définitive de Tonnerre du comté de Bar-sur-Seine.
La dynastie comtale de Nevers-Auxerre (1045-1193)
Guillaume de Nevers administre longuement le comté. Un prévôt devient le représentant de son administration pour le Tonnerrois. La tendance à l'hérédité est un aveu de faiblesse comtale. Le fils cadet de Guillaume a failli faire émerger à nouveau un comté autonome. Le comté servira fréquemment de douaire aux comtesses douairières. Des féodaux étalent leur puissance dans le comté : Argenteuil, Rougemont. Certains se hissent au rang de vicomte quand les princes font émerger des vicomtés sur des axes commerciaux à la jointure de leurs principautés (Ligny-le-Châtel vers 1120). Ce phénomène touche d'autres contrées de la principauté. Les sires de Noyers-sur-Serein échappent très tôt à l'autorité comtale, et bâtissent une puissante seigneurie indépendante en franc-alleu, à la lisière du comté d'Auxerre et de l'ancien comté d'Avallon. La féodalisation atteint sa plénitude classique. Pour autant, la ville de Tonnerre se développe. Elle se dote de deux paroisses : Notre-Dame et Saint-Pierre. L'abbaye Saint-Michel fait face au château, de l'autre côté du vallon. Les comtes tenteront tardivement et avec un succès relatif de reprendre la main sur leurs grands féodaux. Ils ne parviendront qu'à leur imposer un partage successoral (Toucy vers 1170). Le Tonnerrois est durablement et profondément féodalisé.
En 1174, Tonnerre obtient une charte d'affranchissement[17].
La dynastie comtale des Courtenay
De la fin du XIIe siècle au milieu du XIIIe siècle, Tonnerre vit dans le giron du comté de Nevers-Auxerre et Tonnerre. Ce vaste ensemble est de fait abandonné quand le chef du lignage se hasarde sans profit en Orient (empire de Constantinople). Copiant une institution mise en place en 1184 dans le domaine royal, ce comte institue un bailli. Mais comme en Champagne, ce nouvel agent est nettement moins efficace que son confrère de Sens. Il gère à la fois les bailliages d'Auxerre et de Tonnerre. Il ne contrarie pas les féodaux locaux. Les heurts avec l'évêque d'Auxerre et la révolte d'Hervé de Donzy humilient le comte Pierre de Courtenay.
Un cadet de la famille de Courtenay prend place à la tête de la seigneurie de Tanlay.
La dynastie comtale des Chalon (1308-1463)
Au milieu du XIIIe siècle, Marguerite de Bourgogne-Tonnerre, Comtesse de Tonnerre épouse Charles Ier de Naples, Roi de Sicile et fonde le Grand Hôtel-Dieu : le plus grand monument civil de Bourgogne.
La famille de Chalon parvient à participer au partage de la principauté et se fait remettre le comté de Tonnerre.
En prélude de la seconde phase de la guerre de Cent Ans, le comte de Tonnerre enlève une fille d'honneur de la duchesse de Bourgogne. Jean Sans Peur saute sur ce prétexte pour mener une guerre à outrance contre le comte de Tonnerre. Malgré la disproportion des forces, le comte de Tonnerre parvient à retarder l'échéance de sa ruine. mais ce combat désespéré a un prix : le Tonnerrois est ravagé. Les féodaux qui ont suivi leur suzerain naturel sont spoliés par des nobles bourguignons accourus à la curée. La guerre entre Armagnacs et Bourguignons sera de peu postérieure (1411). Tonnerre reste au pouvoir du duc de Bourgogne. Pendant ce XVe siècle, la ville gagne des institutions fiscales : la recette des Aides et l'Élection.
la Révolution
Elle constitue le chef-lieu du district de Tonnerre de 1790 à 1795 et de l'arrondissement de Tonnerre de 1800 à 1926.
Politique et administration
Liste des maires
- Lavoir de la fosse Dionne
- L'Armançon
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].
En 2018, la commune comptait 4 478 habitants[Note 3], en diminution de 8,8 % par rapport à 2013 (Yonne : −1,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Économie
- Centre de développement du Tonnerrois (CDT) partagé entre la chambre de commerce et d'industrie de l'Yonne et la chambre des métiers.
- Hôtel d'entreprises du Tonnerrois[27], géré par la CCI Yonne : location d'ateliers et de bureaux pour les entreprises et les créateurs à Tonnerre.
Cadre de vie
- Ville fleurie : deux fleurs.
- Petite cité de caractère.
Lieux et monuments
- L'église Saint-Pierre, avec sa façade de style baroque, domine la ville et offre un beau panorama. Bâtie à partir du IXe siècle, elle a subi de nombreuses modifications. Elle a été quasiment détruite en 1556 par un incendie qui ravagea Tonnerre. À l'intérieur, on peut remarquer un orgue dont le buffet date de 1616, une chaire à prêcher, réalisée dans les années 1712-1713 et des vitraux datant du XVIe siècle et restaurés en 2003. Aujourd'hui, Il ne reste plus rien de l’ancienne chapelle du XIe siècle.
- L'église gothique Notre-Dame, du XIIe siècle. L'église fut sévèrement endommagée par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale.
- L'ancien hôpital ou hôtel-Dieu, fondé par Marguerite de Bourgogne en 1293 et construit en trois années seulement, est un des plus anciens et des plus vastes ensembles hospitaliers de la France médiévale. Ses dimensions sont importantes avec notamment une toiture d'une surface de 4 500 m2 (initialement recouverte de tuiles vernissées) et une salle principale longue de 90 mètres pour une largeur de 18,2 mètres et une hauteur de 27 mètres. Le plafond est lambrissé et la gigantesque charpente est en forme de carène de vaisseau renversé. Jusqu'à 40 malades pouvaient y être soignés. À voir : la chapelle avec le tombeau de Marguerite de Bourgogne, le mausolée de Louvois, un Saint-Sépulcre du XVe siècle, une méridienne du XVIIIe siècle, intéressant musée de l'Hôpital.
- L’ancien couvent des Ursulines, rue Pasteur et place Edmond-Jacob, bâtiments annexes de l'actuel Lycée.
- La crypte Sainte-Catherine, rue Saint-Pierre, voûtes romanes du XIIe siècle.
- La fosse Dionne, source vauclusienne, au débit important, et aménagée en lavoir avec bassin circulaire au XVIIIe siècle. Cette curiosité touristique est un bassin aux eaux vert émeraude, serti dans une galerie couverte de tuiles de Bourgogne. Le site était voué à une divinité antique d’où le nom « Divona », qui signifie « Divine », évolué en « Dionne ».
- L’hôtel d'Uzès, maison natale du chevalier d'Éon, devenue propriété de la Caisse d'épargne depuis 1879. Le bâtiment, restauré profondément en 1888, est décoré de fresques murales du peintre Georges Henri Carré. Tonnerre compte de nombreux autres hôtels particuliers.
- L'ancienne abbaye Saint-Michel, reconvertie en hôtellerie. Ce fut durant des décennies un hôtel-restaurant doublement étoilé au Guide Michelin et Relais & Châteaux tenu par la famille de Christophe Cussac.
- Le marché couvert, inauguré en 1904, au style d'architecture de la fin XIXe, début XXe siècle, en fer et en verre à la mode Baltard, restauré en 2015.
- L’hôtel de ville construit en surplomb du marché couvert.
- Le château de Vaulichères, ancienne propriété de la Maison de Clermont-Tonnerre.
- Le musée municipal et sa bibliothèque.
- La promenade du Pâtis.
- Le vignoble de Bourgogne tonnerre.
- Écoulement de la fosse Dionne.
- Église Notre-Dame.
- Hôtel-Dieu.
- Église Saint-Pierre
(vue 1). - Église Saint-Pierre
(vue 2). - Vue sur l'imposante toiture de l'Hôtel-Dieu.
- Vue sur l'Armançon.
Personnalités liées à la commune
- Jupiter (Antiquité), roi des dieux dans la mythologie antique latine ; on lui attribue la création de la ville de Tornodurum lorsque celui-ci abattit ses foudres sur la vallée égarée du « Pagus tornodorensis ». Devenue Tonnerre à l'époque médiévale, on raconte encore que l'emplacement exact de l'impact est symbolisé par la fosse Dionne et son eau dite « divona » (divine en latin).
- Michomer († 441), disciple de Saint-Germain, est mort à Tonnerre.
- Ebbon de Sens († 743), abbé de Saint-Pierre-le-Vif et évêque de Sens, est né à Tonnerre.
- Thierry II d'Orléans (?-1022), ancien évêque d'Orléans, est mort à Tonnerre[28].
- Marguerite de Bourgogne-Tonnerre (1248-1308), retirée à Tonnerre, fondatrice de l'hôtel-Dieu.
- Louise de Clermont (1504-1596), comtesse de Tonnerre, duchesse d'Uzès.
- François Michel Le Tellier de Louvois (1641-1691), ministre de Louis XIV, comte de Tonnerre à partir de 1684.
- Jean-Baptiste Berthier (1721-1804) ingénieur-géographe et architecte, anobli en 1763, né à Tonnerre.
- Charles de Beaumont, chevalier d'Éon (1728-1810), né à Tonnerre.
- Jean-Baptiste Chaussard (1729-1818), architecte du roi, né à Tonnerre.
- Pierre Edme Gautier de Sibert (1735-1797), historien, né et mort à Tonnerre.
- Agnès Fayolle de la Marcelle (1746-1832), homme politique mort à Tonnerre.
- Jean Gaspard de Vence (1747-1808), corsaire et amiral, mort dans sa propriété de Vaulichères.
- François Barbuat de Maison-Rouge (1767-1799), né à Tonnerre.
- Louis Anne Marie Gouré de Villemontée (1768-1813), général de brigade.
- Adrienne Marie Louise Grandpierre-Deverzy (1798-1869), peintre, née à Tonnerre.
- Frédéric Gaillardet (1808-1882), homme de lettres, avocat et homme politique.
- Charles Rathier (1812-1888), homme politique, mort à Tonnerre.
- Jean-Baptiste-Marie Campenon (1819-1891), général, ministre de la Guerre, né à Tonnerre.
- Charles Joseph Dumas-Vence (1823-1904), amiral, né à Tonnerre.
- Ernest Cœurderoy (1825-1862), anarchiste, né à Avallon. Sa femme fit don de son hôtel particulier à la ville de Tonnerre.
- Émile Thierry (1839-1907), vétérinaire, né à Tonnerre. Il créa en 1882 l'École pratique d'agriculture de la Brosse à côté d'Auxerre. Auteur de nombreux ouvrages.
- Clément Georges Lemoine (1841-1922), membre puis président de l'Académie des sciences, est né à Tonnerre le au sein d'une famille qui, depuis trois générations, était implantée dans la région de Tonnerre et d'Auxerre[29].
- Armand Colin (1842-1900), éditeur, né à Tonnerre.
- Marie Huot (1846-1930), femme de lettres et féministe, née à Tonnerre.
- Frédéric Damé (1849-1907), journaliste, historien et philologue, connu pour être l'un des dix mystérieux dédicataires du premier des Chants de Maldoror d'Isidore Ducasse, comte de Lautréamont, né à Tonnerre et mort en Roumanie où il s'était expatrié dès 1872.
- Henri Chaput (1857-1919), chirurgien, né à Tonnerre.
- Émile Bernard (1868-1941), peintre, fondateur de l'école de Pont-Aven, s'y est installé de 1904 à 1919[30].
- Marguerite Charrier-Roy (1870-1964), peintre française, morte à Tonnerre.
- Edme Campenon (1872-1962), entrepreneur du bâtiment et travaux publics, né à Tonnerre.
- Eveline Le Maire (1876-1961), pseudonyme Claire Merial, auteure de romans sentimentaux et de livres pour enfants, née à Tonnerre.
- Georges Henri Carré (1878-1945), peintre.
- Edmond Archdeacon (1863-1906), conseiller général.
- Ernest Archdeacon (1898-1950), précurseur et promoteur de tous les moyens de locomotion (terrestres, aériens, nautiques), propriétaire de l'abbaye Saint-Michel.
- André Maire (1898-1984), peintre.
- Jean-Pierre Sioul (1902-1991), artiste.
- Élie Wermelinger (1906-1993), journaliste au journal L'Équipe, traceur de l'itinéraire du Tour de France.
- Mario Ropp, nom de plume de Marie-Anne Devillers (1917-2007), écrivaine, morte à Tonnerre.
Manifestations
- Les médiévales de Tonnerre se déroulent durant le mois de septembre chaque année paire.
- Les vinées tonnerroises : exposition, dégustation et vente des vins du pays et des environs, et de produits gastronomiques, le week-end de Pâques, dans la grande salle de l'ancien hôpital Marguerite-de-Bourgogne, avec intronisation de nouveaux Chevaliers du Tastevin par la confrérie des Foudres du Tonnerrois et par la confrérie du Cassis.
- Le festival littéraire écrits et dits : en mai, manifestations liées à la littérature (conférences, théâtre, contes, lectures…) autour d'un thème choisi.
- L'académie et le festival de musique de Tonnerre : la première semaine de juillet.
- La foire exposition a lieu dans le centre-ville sur le Pâtis devant la gare le dernier samedi d'août et s'étale du Vendredi au Lundi. Elle attire une centaine d'exposants avec une fête foraine.
- La course de côte régionale automobile : sur le mont Sara, dans la côte de la Chappe sur la route départementale 117. Elle se déroule le 3e dimanche du mois d'août. Organisée par l’écurie Vauban, sous l’égide de l’ASA de l’Yonne pour la coupe de France de la fédération française du sport automobile et les challenges Bourgogne Franche-Comté.
- Le salon des antiquaires et des métiers d'art de Tonnerre : exposition de meubles et objets anciens et présentation de métiers d'art, dans les hospices de Tonnerre, l'avant-dernier ou le dernier week-end de septembre.
Tonnerre dans les arts
Peinture
Tonnerre a servi de décor dans plusieurs toiles du peintre Émile Bernard, dont La Famille à Tonnerre vers 1908-1910 et Tonnerre les deux églises, en 1904[31], Paysage près de Tonnerre (1905) et Chemin de l'église Saint-Pierre à Tonnerre (1905, huile sur toile).
- Émile Bernard : Paysage près de Tonnerre (1905).
- Émile Bernard : Chemin de l'église Saint-Pierre à Tonnerre (1905, huile sur toile).
Cinéma
Le cinéaste Guillaume Brac y tourne son film au titre homonyme Tonnerre en 2013, avec Vincent Macaigne, Solène Rigot et Bernard Menez. Parmi les divers lieux filmés sur la commune, plusieurs scènes se déroulent à la fosse Dionne.
Notes et références
Notes
- Coordonnées du Petit Béru : 47° 51′ 11″ N, 4° 00′ 16″ E
- En 1979 les sites connus du bronze final III ne sont pas très nombreux dans le sud-est de l'Yonne. Ce sont : les Milosiottes à Noyers ; le Gros Chêne à Cry ; le Coin à Argentenay ; le Petit Béru à Tonnerre ; les Roches à La Chapelle-Vaupelteigne ; grottes de Villiers-Tournois à Massangis ; Fontaine Sainte-Marguerite à Guillon ; Cisery ; les Fontaines Salées à Saint-Père-sous-Vézelay ; grotte au Larron à Voutenay-sur-Cure ; grotte de Nermont à Saint-Moré ; grottes et dépôt de fondeur (de métal) à Arcy ; et grotte de la Roche au Loup à Merry-sur-Yonne. Voir Poitout & Mordant 1979, p. 56.
- Coordonnées de la Terre de Vauplaine : 47° 51′ 01″ N, 4° 00′ 43″ E .
- Notes sur la population
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Tonnerre », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Tonnerre », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- https://dicotopo.cths.fr/places/P90816165
- Bernard Poitout et Claude Mordant, « Les incinérations du Bronze final des Milosiottes à Noyers (Yonne) », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 76, no 2, , p. 55-62 (lire en ligne, consulté le ), p. 56.
- Pierre Nouvel, « Tonnerre / Tornodorum. Genèse et développement d’une agglomération gallo-romaine », Bulletin de la Société Archéologique et Historique du Tonnerrois, no 56, , p. 7-36 (lire en ligne, consulté le ).
- « Inrap rapport d'activité, 2006, page 75 »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Bataille 1992, p. 23.
- L'Yonne républicaine, Édition du 8 août 2015, p. 19.
- Bataille 1992, p. 36.
- La ville de Tonnerre a été bombardée trois fois pendant la Seconde Guerre mondiale
- Activités de la section de Tonnerre - Georges Roze à l'honneur
- « Nallet quitte la mairie de Tonnerre », Les Échos, (lire en ligne).
- « La droite gagne Tonnerre », La Croix, (lire en ligne).
- À la suite de l’annulation du scrutin de mars 2001, emporté par André Fourcade avec seulement 6 voix d'avance, une élection municipale partielle est organisée : l’édile socialiste sortant est battu et Raymond Hardy devient maire
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Hôtel d'entreprises du Tonnerois
- Jacques Boussard, « Les évêques de Neustrie, avant la réforme grégorienne (950-1050 environ) », Journal des savants, vol. 3, no 3, , p. 179. (lire en ligne).
- Michel Pauty, Georges Lemoine, de la présidence de l'Académie des Sciences au sauvetage du vieil hôpital de Tonnerre, revue « Pays de Bourgogne » n° 230 d'octobre 2011, pp. 20-23.
- Les grandes dates d'Émile Bernard, Dossier de l'art no 221, septembre 2014, p. 26-27.
- Amiot-Saulnier E, Un nouvel art classique, Dossier de l'art n° 221, septembre 2014, p 63-72
Annexe
Articles connexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Alain Bataille, Pascal Dibie, Jean-Pierre Fontaine, Jean-Charles Guillaume, Jean-Paul Moreau, Ferdinand Pavy, Line Skorka, Gérard Taverdet et Marcel Vigreux (préf. Henri de Raincourt), Yonne., Paris, Editions Bonneton, , 428 p. (ISBN 2-86253-124-3).