Anne Marie François Barbuat de Maison-Rouge de Boisgérard

Anne Marie François Barbuat de Maison-Rouge de Boisgérard[1], né le à Tonnerre (Yonne) et mort le à Caiazzo (Italie), est un général de brigade de la Révolution française.

Anne Marie François Barbuat de Maison-Rouge de Boisgérard

Naissance
Tonnerre (Yonne)
Décès
Caiazzo ( Italie)
Origine France
Arme Génie
Grade Général de brigade
Années de service 17911799
Hommages Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile
(28e colonne)
Famille Fils du Général Jacques François Barbuat de Maison-Rouge de Boisgérard

Biographie

Fils d’un ancien officier du régiment de Champagne qui devient général de brigade et commande Besançon, Boisgérard entre à l’École militaire de Paris le et est sous-lieutenant à l’école militaire de Mézières le . Lieutenant en second, 3e sur 11, le , il se rend à Besançon auprès de son père, accompagne Custine dans l’évêché de Bâle, et après avoir été demandé par Harambure qui le souhaitait à Huningue en remplacement de Rouget de Lisle le .

Il prend part à l’expédition de Spire et aux opérations de l’armée du Rhin. Promu capitaine le , il assiste au siège de Mayence où le conseil de guerre le fait chef de bataillon le . Il suit l’armée de Mayence en Vendée, puis après la campagne de Vendée, il est renvoyé à l’armée du Nord en Flandre et se distingue à la prise de Charleroi, aux sièges de Landrecies, du Quesnoy où il est blessé, de Valenciennes et de Maastricht, en 1794.

Nommé chef de bataillon provisoire le , il est confirmé dans ce grade le , puis chef de brigade provisoire en vertu d’une nomination faite par les représentants Pinel et Cavaignac le et confirmé dans ce grade quinze mois plus tard, le . Il est promu général de brigade par le Directoire le , et commandant en chef le génie à l’armée de Mayence le , à l’armée d'Angleterre.

Passé à l’armée de Naples sous les ordres de Championnet, il est blessé par des Napolitains, dans la nuit du 6 au , au retour d’une reconnaissance qu’il vient de faire sur les bords du Volturno. Une balle lui a traversé la poitrine, il tombe aux mains de l’ennemi. Rendu aux Français après l’armistice conclu par Championnet, il meurt des suites de sa blessure, le suivant, au village de Caiazzo.

Il a laissé en manuscrits plusieurs importants mémoires d’histoire militaire.

Hommages

Notes

Sources

  • Henri Baguenier Désormeaux, Kléber en Vendée (1793-1794), Paris, A. Picard, , 565 p. (lire en ligne), p. 134.
  • Jacques Charavay, Les Généraux morts pour la patrie : 1792-1871 ; notices biographiques, Paris, Société de l’histoire de la Révolution française, , 120 p. (lire en ligne), p. 57-8.
  • Benjmain Gadobert, La Jeunesse de Napoléon, vol. 1, Paris, Armand Colin et Cie, , 495 p. (lire en ligne), p. 427.
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