Saint-Père (Yonne)

Saint-Père, anciennement dénommée Saint-Père-sous-Vézelay, est une commune du département de l'Yonne, dans la région Bourgogne-Franche-Comté, en France. Elle est labellisée Cité de Caractère de Bourgogne Franche-Comté depuis 2019.

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Saint-Père

Saint-Père, vue générale
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Yonne
Arrondissement Avallon
Intercommunalité Communauté de communes Avallon - Vézelay - Morvan
Maire
Mandat
Christian Guyot
2020-2026
Code postal 89450
Code commune 89364
Démographie
Gentilé Saint-Pérais
Population
municipale
303 hab. (2018 )
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 27′ 34″ nord, 3° 45′ 55″ est
Altitude Min. 142 m
Max. 359 m
Superficie 15,28 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Avallon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Joux-la-Ville
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Saint-Père
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Saint-Père
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Saint-Père

    Géographie

    Saint-Père est traversé par la Cure, affluent de l'Yonne et rivière de première catégorie (dit « rivière à truite »). Le village se trouve dans un « creux » cerné de toute part de lieux d'altitude (Vézelay, le Terria, Vignes et Avallon). Deux autres villages se trouvent sur la commune : Fontette et Nanchèvre.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Père est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avallon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 74 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (44 %), terres arables (23,9 %), forêts (15,9 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,7 %), cultures permanentes (2,7 %), zones urbanisées (2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Établi de très longue date, Saint-Père est situé près du gué de l'ancienne voie menant d'Autun à Auxerre par Quarré-les-Tombes[8].

    Préhistoire

    Vers 6000 av. J.-C., des Hommes s'installent sur le site de Saint-Père car la terre y est fertile et l'eau proche[9]. De cette époque, les fouilles archéologiques ont mis au jour un caillebotis constitué de galets brisés et des silex taillés[10].

    Puits néolithique de captage des eaux

    En 1933, un puits vertical cylindrique de 1,5 m de diamètre environ, est partiellement démoli lors de l'extraction de sable. Ce puits, creusé dans le sable, avait ensuite été comblé avec de l'argile ; il n'y avait pas de boisements d'étayage[8].

    Tentant de dégager le puits d'argile en 1938 ou 1939, René Louis et Robert Dauvergne sont arrêtés à m de profondeur par des infiltrations d'eau.

    Les Fontaines salées, au sud-est de Saint-Père-sous-Vézelay et proches de la Cure, s'appelaient anciennement le puits de sel[8]. Elles ont été utilisées dès 2300 ou 2200. C'est l'âge des seize chênes évidés qui ont servi à fabriquer des puits de captage des eaux, et qui sont dans un très bon état de conservation. La grosseur de ces arbres laisse supposer qu'ils ont été conservés sur plusieurs générations avant d'avoir été abattus pour cet usage, un travail collectif mené à bien à l'aide de haches en cuivre ou en bronze. Deux techniques différentes ont été mises en œuvre pour ce faire, par deux groupes différents. Abandonné après l'âge du bronze ancien, les puits ont été comblés par les alluvions des crues de la Cure. Ensuite, certains puits ont été réutilisés à la fin de l'âge de bronze - peut-être pour abreuver du bétail. Il faut attendre l'âge du fer pour y voir une production de sel par le feu[11].

    Nécropole du champ d'urnes

    Au lieu-dit le Poron, anciennement le Perron, une défense de mammouth a été trouvée en 1930 dans une sablière exploitée, à m de profondeur[8]. Des ossements et fragments de poterie sombre se trouvaient dans la couche de terre recouvrant le sable, aux environs proches de la carrière de sable. En 1934 une imbrex gallo-romaine intacte est mise au jour ; puis à une profondeur variant de 50 cm à 60 cm, une sépulture en 1937, une en 1938 et, suite aux premières fouilles de René Louis et Robert Dauvergne, trois autres en 1939. Ces cinq sépultures trouvées paraissent former trois rangs avec des espacements de m entre chaque sépulture, et vraisemblablement il s'agit d'un « champ d'urnes » avec de nombreuses autres sépultures.

    Outre les restes d'ossements humains, la deuxième urne funéraire trouvée entière contenait une autre urne de même modèle mais assez petite pour passer par le col de la grande urne, ainsi qu'un bol, deux bracelets de bronze, et une pointe de flèche néolithique en silex avec pédoncule et barbelures, craquelée comme après un passage dans le feu[N 1].

    Ces « champs d'urnes » sont bien connus en Bohême, Allemagne du Sud, Rhénanie, Bavière, Suisse et Italie du nord. Ils sont datés de la période entre l'âge du Bronze et l'âge du fer (bronze final III[N 2]) et correspondent à un peuple probablement originaire de Hongrie et de Lusace, où la culture des urnes a remplacé celle des tumulus vers 1200 à 1000 av. J.-C.. Puis, ce peuple s'est étendu entre 1000 et 800 av. J.-C. en Allemagne du sud et la Haute vallée du Rhin, ensuite en Bavière, Suisse et Italie du nord. Les urnes globuleuses à haut col remplacent alors celles bicôniques (carénées) à col court et évasé. Selon Bosch Gimpera, un groupe de ce peuple, parti de Bavière, Wurtemberg et Bâle, serait passé par la trouée de Belfort pour arriver au centre de la France (champs d'urnes de Pougues-les-Eaux - aussi une station thermale - dans la Nièvre, de Dompierre-sur-Besbre dans l'Allier) ; et aurait ensuite contourné les Cévennes par l'ouest pour arriver dans le Tarn (nombreuses nécropoles vers Saint-Sulpice-la-Pointe), la plaine de Toulouse et les Pyrénées. Un autre groupe du même peuple, passant par le plateau suisse et la vallée du Rhône où il aurait remplacé la civilisation palafitte, aurait suivi le bord de la Méditerranée pour peupler le Roussillon et le Narbonnais. Une autre nécropole découverte en 1935 à Granges près de Chalon-sur-Saône viendrait appuyer cette hypothèse. Les quatre champs d'urnes du centre de la France connus fin XIXe siècle sont tous localisés dans des bancs de sable (en sus de nombreuses autres ressemblances)[12].

    Antiquité

    Les vestiges des thermes romains sur le site des Fontaines Salées.

    Le matériel céramique et métallique retrouvé entre le village et la chapelle Saint-Jean-Baptiste indique une fréquentation importante depuis la Tène finale jusqu'au Ve siècle[13].

    En 1935-1936, un mur de 80 mètres est découvert le long de la chapelle, des thermes gallo-romains avec plusieurs sanctuaires de source, et d'anciens captages néolithiques sont reconnus. Plusieurs exploitations de fer étaient présentes dans les environs proches et une activité commerciale s'était donc établie[8],[14],[15]. Charles Beyney a également trouvé au lieu-dit Corvée St-Jean près de la Brèche, des pièces romaines, céramiques, tuiles romaines, pilette d’hypocauste, verre, un fût de colonne de 67 cm de diamètre (maintenant au musée de St-Père sauf les murs et le fût de colonne). Des photos aériennes[16] indiquent un grand domaine rural, appelé Vercellacus à partir du IVe siècle (du nom de son propriétaire), transmis en tant que villa carolingienne[17].

    Au Ier siècle, un propriétaire terrien dénommé Vercellus s'installe probablement à l'emplacement de l'actuel porche de Notre-Dame de Saint-Père. De cette ancienne demeure, des vestiges archéologiques comme les fondations de la maison, une tête d'Aphrodite en marbre blanc et des fragments de colonnes[18],[19].

    Des ruines de la chapelle Saint-Jean-Baptiste datant du IVe siècle ont été explorées par l'abbé Pissier au début du XXe siècle.

    Moyen Âge

    La Geste des évêques d’Auxerre donne le nom "Vidiliacus" lors du don de Domecy avec Vézelay par Aunaire à Saint-Germain en 590 (« cum Vidiliaco »)[20]. Ce nom s'est transmis vers la colline de Vézelay. Par ailleurs on a découvert en 2012 un mur carolingien sous le cloître de Vézelay[21]. Des sarcophages mérovingiens ont été retrouvés dans le sous-sol de l'église Saint-Pierre, et sous l'un d'eux un sarcophage plus ancien[22].

    En 858 un monastère a été fondé par Girart comte de Vienne. Installé sur la colline, on ne sait pas s'il occupait dans ses débuts le site de l'église actuelle[21], mais il y a continuité d'occupation du site entre l'Antiquité et le Moyen Âge, comme l'ont démontré des fouilles réalisées dans le sous-sol de l'église Saint-Pierre[22]. Les historiens situent sur son territoire la bataille dite de Vaubeton entre les troupes de Charles le Chauve et celles de Girard de Roussillon[23],[24].

    Époque moderne

    Le bourg fut appelé « Val-en-Sel » pendant deux ans après la Révolution[25], bien que les sources en usage aient été volontairement comblées en 1767 pour empêcher la production locale de sel.

    Au XVIIIe siècle le ru du Val de Poirier (« des Perriers ») a été détourné à l'aide d'une digue pour établir un jardin. Il avait auparavant alimenté en eau le domaine gallo-romain puis les fossés moyenâgeux[21].

    Le village d'aujourd'hui est construit sur la partie habitat du domaine gallo-romain, avec l'église Notre-Dame près de l'ancien hypocauste.

    Économie

    Le village est connu pour son restaurant gastronomique "L'Espérance" fondé en 1972 par le chef Marc Meneau.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
             
    avant 2006 en cours Christian Guyot[26] PS ex-instituteur

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28].

    En 2018, la commune comptait 303 habitants[Note 3], en diminution de 9,55 % par rapport à 2013 (Yonne : −1,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3851 2461 3561 4011 4761 5391 0381 0721 112
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0881 0691 0731 0231 0181 001987951906
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    870836770587602563538492432
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    377402348356348385380370320
    2018 - - - - - - - -
    303--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Vue générale du village depuis le jardin de la basilique de Vézelay.
    • L'église Notre-Dame de Saint-Père a été classée monument historique depuis 1840[31]. Construite du XIIIe au XVe siècle, c'est un chef-d'œuvre de l'art gothique rayonnant bourguignon. Le clocher du XIIIe siècle, haut de 50 mètres (34,30 mètre hors flèche) est remarquable. L'église fait aussi 50 m hors-tout. À l'extérieur, un porche couvert et clos typique de Bourgogne. À l'intérieur, deux chapiteaux dont une tête de nègre et une tête d'avare très abîmée dont deux dragons mangent les oreilles restées sourdes aux appels. La coûteuse rénovation oblige à faire appel à la générosité des habitants d'une modeste commune de 385 habitants. Très peu de messes y sont célébrées.
    • Le musée des fouilles des Fontaines Salées situé au pied de l'église. Il abrite principalement les trouvailles archéologiques du Site des Fontaines Salées. L'essentiel des collections est constitué par des céramiques, monnaies, bijoux, statuettes, Ex-voto.
    • Chapelle Sainte-Marie à Fontette construite en 1657.
    • Les ruines de la chapelle de Nanchèvre sont sous la végétation et sur un terrain privé.

    Notes et références

    Notes

    1. Deuxième et troisième urnes de sépulture trouvées : des photos des urnes et des artéfacts sont données dans Le Champ d'urnes des fontaines salées (Yonne) et la civilisation des « champs d'urnes » en Bourgogne, p. 19.
    2. En 1979 les sites connus du bronze final III ne sont pas très nombreux dans le sud-est de l'Yonne. Ce sont : les Milosiottes à Noyers ; le Gros Chêne à Cry ; le Coin à Argentenay ; le Petit Béru à Tonnerre ; les Roches à La Chapelle-Vaupelteigne ; grottes de Villiers-Tournois à Massangis ; Fontaine Sainte-Marguerite à Guillon ; Cisery ; les Fontaines Salées à Saint-Père ; grotte au Larron à Voutenay-sur-Cure ; grotte de Nermont à Saint-Moré ; grottes et dépôt de fondeur (de métal) à Arcy ; et grotte de la Roche au Loup à Merry-sur-Yonne. Voir Bernard Poitout et Claude Mordant, « Les incinérations du Bronze final des Milosiottes à Noyers (Yonne) », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 76, no 2, , p. 55-62 (lire en ligne, consulté le ), p. 56.
    Notes sur la population
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Avallon », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. "le champ d'urnes des fontaines salées (Yonne) et la civilisation des “ champs d'urnes ” en Bourgogne. Louis Robert, Gallia, 1943, volume 1, no 1-1, p. 15-41.
    9. Bernard Pujo, Histoire de Vézelay, Des origines à l'an 2000, Paris, Perrin, , p. 10-11.
    10. Pujo 2000, p. 10.
    11. Vincent Bernard, Pierre Pétrequin, Olivier Weller, Gilles Bailly, Christine Bourquin-Mignot et Hervé Richard, « Captages en bois à la fin du Néolithique : les Fontaines salées à Saint-Père-sous-Vézelay », dans Olivier Weller, Alexa Dufraisse et Pierre Pétrequin, Sel, eau et forêt d'hier à aujourd'hui, Presses Universitaires de Franche-Comté, (lire en ligne), p. 299-336.
    12. H. Jacquinot et P. Usquin, « La Nécropole de Pougues-les-eaux (Nièvre). Derniers Temps de l'âge du bronze ». Bulletin de la Société nivernaise des lettres, sciences et arts. 1879.
    13. Nouvel 2012, p. 628.
    14. René Louis, Les fouilles gallo-romaines de Saint-Père-sous-Vézelay (Yonne) : vue d'ensemble sur les campagnes 1934, 1935 et 1936 aux lieux-dits « Les Fontaines-Salées », « Le Perron » et « La Corvée Saint-Jean »]. Monographies de fouilles, Société des fouilles archéologiques et des monuments historiques de l'Yonne. 1937.
    15. Les fouilles des Fontaines- Salées en 1942 - Les thermes, le "temple de source", et les puits à cuvelage de bois. René Louis, Gallia, 1943, Vol. 1, no 1-2, p. 27-70.
    16. Jean-Paul Delor, Carte archéologique de la Gaule, 89/1 et 2. Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2002, t. 2, p. 604. Article de Pierre Nouvel. Cité dans La villa gallo-romaine de St-Père ne cesse d’intriguer les archéologues. Philippe Beyney, 2012.
    17. Abbé Bernard Lacroix, Saint-Père-sous-Vézelay. Origines et évolution, libr. Voillot, 1993.
    18. Parat 1926.
    19. Pujo 2000, p. 20.
    20. Michel Sot (dir.), La Geste des évêques d’Auxerre, t. 1. Textes établis par G. Lobrichon et H. Goullet, coll. Les Classiques de l’histoire de France du Moyen Âge, 42e vol.. Les Belles-Lettres, 2002, 400 pages. Cité dans Philippe Beyney, La villa gallo-romaine de St-Père ne cesse d’intriguer les archéologues, 2012.
    21. La villa gallo-romaine de St-Père ne cesse d’intriguer les archéologues. Philippe Beyney, 2012.
    22. Christian Sapin, Saint-Père (Yonne) - Église Saint-Pierre. Bulletin du CEM no 7, 2003, no 8 de 2004, no 9 de 2005, et Études et Travaux de 2005, p. 41-42. Cité dans La villa gallo-romaine de St-Père ne cesse d’intriguer les archéologues. Philippe Beyney, 2012.
    23. René Poupardin - Le royaume de Provence sous les Carolingiens (855-933) - p.30
    24. Annales et chroniques ont conservé le souvenir d’un affrontement entre Charles le Chauve et le comte de Provence, mais on ne connaît ni la date précise (peut-être 861) ni le lieu exact de cette bataille (R. POUPARDIN, Le Royaume de Provence sous les Carolingiens, Paris, 1901, p. 28-31). Une tradition reprise par Girard de Roussillon situe cette rencontre à Vaubeton que, depuis L. MIROT (Valbeton dans Girard de Roussillon, dans Romania, t.XX1, 1892, p.257-260), l’on identifie avec Vaubouton, lieu-dit de Saint-Père-sous-Vézelay, aujourd'hui appelé Saint-Père(Yonne).
    25. Notice Historique sur Saint-Père-sous-Vézelay, abbé Pissier, Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, Auxerre, volume 56, 1902.
    26. Conseil général de l’Yonne, Ma Commune, consulté le 2 janvier 2014.
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    31. Notice no PA00113834, base Mérimée, ministère français de la Culture.

    Annexe

    Articles connexes

    Bibliographie

    • Abbé Parat, « La colonisation romaine dans l'Avallonnais » (tiré à part, Auxerre, impr. L’Universelle, 1928), Bulletin de la Société des Sciences hist. et nat. de l'Yonne, no 80, , p. 95-120.
    • Bernard Pujo, Histoire de Vézelay : des origines à l'an 2000, Paris, Perrin, , 264 p. (ISBN 2-262-01442-6).
    • Philippe Beyney, Saint-Père (89450). Le passage de la villa au village médiéval (Master en Sciences du Langage,de l’Homme et de la Société), Besançon, Université de Bourgogne-Franche-Comté, , 88 p. (lire en ligne).
    • Pierre Nouvel, « La villa gallo-romaine de Saint-Père ne cesse d’intriguer les archéologues », Carte archéologique de la Gaule, (lire en ligne, consulté le ).

    Liens externes

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