Stade rennais Football Club
Le Stade rennais Football Club est un club de football français, fondé en 1901 et basé à Rennes.
Nom complet | Stade rennais Football Club |
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Surnoms |
Les Rennais Les Rouge et Noir[1] |
Noms précédents |
Stade rennais (1901-1904) Stade rennais Université Club (1904-1972) |
Fondation |
(120 ans, 6 mois et 7 jours) |
Statut professionnel | Depuis 1932 |
Couleurs | Rouge et noir |
Stade |
Roazhon Park (29 194 places) |
Siège |
Centre d'entraînement Henri-Guérin La Piverdière 35039 Rennes |
Championnat actuel | Ligue 1 |
Propriétaire | Artémis |
Président | Nicolas Holveck |
Entraîneur | Bruno Génésio |
Joueur le plus capé | Yves Boutet (394) |
Meilleur buteur | Jean Grumellon (154) |
Site web | staderennais.com |
National[2] |
Coupe de France (3) Challenge des champions (1) |
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Domicile
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Extérieur
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Neutre
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Actualités
Dans un premier temps club omnisports évoluant avec les couleurs bleu ciel et bleu marine, il porte le nom de Stade rennais jusqu'à sa fusion avec le Football Club rennais en 1904. De ce fait, il devient le Stade rennais Université Club et adopte les couleurs rouge et noir du FC rennais. Il dispute ses premières compétitions officielles à partir de 1902 au sein du Comité de Bretagne de l'USFSA. En 1912, il emménage sur un terrain situé au bord de la Vilaine, sur lequel est érigé l'actuel Roazhon Park.
Après avoir brillé dans les compétitions régionales, le club de la capitale bretonne se fait un nom au niveau national en atteignant la finale de la Coupe de France en 1922 et 1935. Au cours de cette période, dès 1932, le club accède également au statut professionnel. Dans les années 1960, il s'affirme, sous la houlette de son entraîneur, Jean Prouff, comme l'une des meilleures équipes de l'hexagone, remportant par deux fois la Coupe de France en 1965 contre l'UA Sedan-Torcy et en 1971 contre l'Olympique lyonnais.
Ces bons résultats demeurent sans lendemain. Après avoir pris son indépendance vis-à-vis de la structure omnisports pour prendre son nom actuel en 1972, la section football connaît une longue traversée du désert sportive, ponctuée de graves difficultés financières. En 1998, la prise de contrôle de François Pinault et de sa holding Artémis transforme le club en société anonyme sportive professionnelle, permet sa modernisation et sa stabilisation en Ligue 1. Il s'installera en haut du classement, mais mettra 21 ans à ajouter une nouvelle ligne à son palmarès en remportant la Coupe de France en 2019 face au Paris Saint-Germain, après trois finales perdues dans les coupes nationales en 2009, 2013 et 2014.
Le Stade rennais FC est présidé par Nicolas Holveck depuis le et l'équipe professionnelle est entraînée par Bruno Génésio depuis le . Très réputé par l'excellence de son centre de formation, le SRFC évolue lors de la saison 2021-2022 en Ligue 1 pour la soixante-cinquième fois de son histoire[note 1].
Repères historiques
Genèse du club (1901-1914)
Les origines du Stade rennais remontent à 1901, alors que la pratique du football prend peu à peu son essor à Rennes et en Bretagne[3], après s'être largement diffusé en région parisienne, en Normandie et en Nord-Picardie[4]. Le , plusieurs anciens étudiants fondent un club omnisports qui prend le nom de Stade rennais. En plus du football, ses membres pratiquent l'athlétisme[5]. Le premier match est disputé deux semaines plus tard contre le Football Club rennais, et se solde par une défaite des Stadistes six buts à zéro[6].
En avril 1902, la pratique du football s'organise en Bretagne avec la création du comité régional de l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA)[7]. Le Stade rennais en est l'un des membres fondateurs, et dispute le premier championnat régional, dont le Football Club rennais est le premier lauréat[8]. Vainqueur de la seconde édition de la compétition[9], le Stade rennais fusionne le avec le Football Club rennais pour devenir le Stade rennais Université Club (SRUC)[10]. L'objectif est de contrer la concurrence de l'Union sportive servannaise, club malouin principalement composé de joueurs britanniques[3], et qui s'avère un redoutable rival[10]. Le SRUC adopte les couleurs rouges et noires rayées verticalement du Football Club rennais[11], le Stade rennais évoluant jusque-là en bleu ciel et bleu marine[6]. Stade rennais UC et US servannaise se partagent les titres régionaux jusqu'en 1914.
Le club se structure entre-temps, met en place des sections rugby à XV, cross-country et hockey[12], et engage avec le Gallois Griffith son premier entraîneur[13]. En septembre 1912, la section football quitte le terrain de la Mabilais, qu'elle utilisait jusqu'alors, pour emménager au Parc des sports du Moulin du Comte (futur Roazhon Park), du nom de la voie qui longe l'enceinte sportive[14],[15].
Affirmation sur la scène nationale (1914-1932)
Après une courte pause due aux débuts de la Première Guerre mondiale, le club participe aux compétitions organisées par l'USFSA durant le conflit, et remporte en 1916 son premier titre national en battant le Club sportif des Terreaux en finale de la Coupe des Alliés[16],[17],[18]. Peu de temps plus tard, le club participe à la première édition de la Coupe de France, mais échoue à partir des quarts de finale[19].
Alors qu'il domine les compétitions régionales, toujours en compagnie de l'US servannaise, le SRUC réalise également quelques belles performances en Coupe de France. Renforcé par les arrivées de quelques internationaux comme François Hugues, il parvient en finale de l'épreuve en 1922, après avoir éliminé en demi-finale l'Olympique de Paris pourtant donnée favorite[20]. Opposés au Red Star tenant du titre, les Rennais doivent s'incliner (0-2)[21].
Lors des saisons suivantes, le club connaît quelques désillusions dans cette même compétition, plusieurs décisions fédérales ayant été en sa défaveur[22],[23]. En 1929, alors que la Ligue de l'Ouest (qui a pris la suite du Comité de Bretagne de l'USFSA après la Grande guerre) réforme son championnat et augmente considérablement le nombre de rencontres à disputer, le Stade rennais UC refuse de s'y soumettre en quittant le giron fédéral[24]. « Hors-la-loi » pendant trois saisons, le club dispute une centaine de matchs amicaux, dont vingt-neuf contre des équipes étrangères[25].
Débuts du professionnalisme (1932-1964)
Sous l'impulsion de son président Isidore Odorico[26], le Stade rennais UC accède au professionnalisme dès son autorisation en 1932, et s'engage dans le premier championnat de France. Unique représentant breton à ce niveau, le club ne parvient pas à y briller, mais détient en la personne de Walter Kaiser le premier meilleur buteur de l'histoire de la première division[note 2].
Trois ans plus tard, le SRUC retrouve la finale de la Coupe de France. Privés de leurs deux buteurs Walter Kaiser et Walter Vollweiler blessés[27],[28], les Rennais doivent de nouveau s'incliner. Avec trois buts inscrits dès la première mi-temps, l'Olympique de Marseille s'impose facilement (0-3), et le Stade rennais UC repart de nouveau bredouille[29],[30]. Par la suite, la situation du club se dégrade : sportivement, il connaît une première relégation en Division 2 en 1937 ; financièrement, un déficit de 200 000 francs plombe ses comptes. Menacé, le statut professionnel du Stade rennais est sauvé grâce à une souscription publique et grâce à une subvention de la municipalité[31].
En 1939, le SRUC gagne le droit de retrouver la première division, mais la Seconde Guerre mondiale vient interrompre les compétitions. Au cours des six années que dure le conflit, le club navigue entre professionnalisme et amateurisme, participant de façon épisodique aux quelques compétitions organisées au niveau national. En 1945, alors que la Division 1 reprend ses droits, le Stade rennais UC y prend place, mené par François Pleyer au poste d'entraîneur-joueur[32]. Sous sa conduite, le SRUC obtient son meilleur classement depuis 1932, avec une quatrième place acquise en 1949[33].
Après trois saisons de lutte pour le maintien, Pleyer est évincé en 1952[34], et remplacé par Salvador Artigas. Un changement qui ne porte pas ses fruits, le Stade rennais UC étant relégué en deuxième division en fin de saison. Jusqu'en 1958, l'équipe fera l'ascenseur entre D1 et D2, enchaînant montées et descentes entre les deux niveaux. L'arrivée en 1954 de Louis Girard à la présidence enclenche cependant un vent de renouveau[35]. Sous son impulsion, le Parc des sports de la route de Lorient est rénové pour augmenter sa capacité d'accueil[36],[37]. Girard, qui souhaite faire du Stade rennais UC un club majeur sur la scène nationale[35], engage successivement Henri Guérin puis Antoine Cuissard au poste d'entraîneur, sans résultat malgré une demi-finale de Coupe de France atteinte en 1959[38],[39].
Double victoire en Coupe de France (1964-1972)
C'est finalement l'arrivée de Jean Prouff aux commandes de l'effectif professionnel en 1964 qui permet au Stade rennais UC de franchir un palier. Ancien joueur du club, il impose un style résolument offensif à son équipe, qui tranche avec les mentalités plus défensives de ses prédécesseurs au poste d'entraîneur[41]. Dès la première saison, ce changement porte ses fruits. En championnat, le Stade rennais UC égale sa meilleure performance en terminant à la quatrième place[42], obtenant le titre honorifique de meilleure attaque de Division 1[43]. Surtout, l'équipe rennaise brille en Coupe de France, au point d'atteindre la finale de l'épreuve après avoir notamment surclassé l'AS Saint-Étienne en demi-finale (3-0)[44],[45]. Favoris face à une jeune équipe de Sedan[46], les Rennais peinent pourtant le jour de la finale, et se retrouvent rapidement menés deux buts à zéro. Deux buts marqués par André Ascencio et Daniel Rodighiero rétablissent finalement l'équilibre, et Rennes arrache le droit de rejouer le match (2-2 a.p.)[47],[note 3]. Le au Parc des Princes, le Stade rennais UC bat finalement Sedan, après avoir été une nouvelle fois mené au score, grâce à un but de Marcel Loncle et un doublé de Daniel Rodighiero (3-1)[47],[48]. Premier club breton vainqueur de la Coupe de France, le Stade rennais UC est reçu triomphalement par la population rennaise à son retour dans la ville le [49],[50],[51].
Les années qui suivent, l'équipe ne parvient pourtant pas à confirmer sa victoire, et traverse même une mauvaise passe, aussi bien sportive que financière, à la fin de l'année 1969[52]. Entre-temps, le succès acquis en Coupe de France avait permis au Stade rennais UC de disputer pour la première fois une compétition continentale, mais dès le premier tour de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe, les Bretons sont éliminés par le Dukla Prague et son ballon d'or Josef Masopust (0-2 au match aller à Prague, 0-0 au match retour à Rennes)[53].
En 1971, l'émergence d'une nouvelle génération de joueurs permet au Stade rennais UC de renouveler sa performance de 1965. Le parcours rennais est marqué par une demi-finale retour remportée à l'arraché devant l'Olympique de Marseille, le gardien de but Marcel Aubour se montrant décisif lors de la séance de tirs au but censée désigner le finaliste de la compétition[54]. La finale de la Coupe de France, disputée au Stade olympique de Colombes le , oppose les Rennais à l'Olympique lyonnais et ses internationaux Serge Chiesa et Fleury Di Nallo. Le match, pauvre en occasions, mais globalement dominé par les Bretons, bascule peu après l'heure de jeu. Déséquilibré dans la surface, le Rennais André Guy obtient un penalty qu'il se charge lui-même de convertir en but. Vainqueur sur le plus petit des scores (1-0), le Stade rennais UC remporte sa deuxième Coupe de France en l'espace de six ans[55],[56].
Années noires (1972-1998)
Après ce nouveau succès, le club subit quelques changements. Jean Prouff prend du recul en 1972 et devient directeur technique avant de quitter Rennes un an plus tard[57]. Le , la section football du SRUC prend son autonomie vis-à-vis de la structure omnisports, et prend le nom de Stade rennais Football Club (SRFC)[58].
Deux ans plus tard, et malgré le renfort de l'attaquant ivoirien Laurent Pokou[59], le Stade rennais FC est relégué en deuxième division, après une saison 1974-1975 marquée par un conflit larvé entre le président Bernard Lemoux et plusieurs joueurs de l'effectif, dont Raymond Keruzoré[60]. En l'espace de quelques années, le club sombre totalement. Début janvier 1978, il est au bord de la faillite[61],[62], mais l'obstination de ses dirigeants Alfred Houget et Gérard Dimier permet de lui éviter une procédure de liquidation judiciaire[63]. Placé en redressement par le tribunal de commerce de Rennes, le SRFC est dans l'obligation de licencier ses plus gros salaires[note 4], et s'astreint à une politique d'austérité. Un an plus tard, la situation financière s'améliore et le club est sauvé de la disparition[64], mais l'équipe est tombée dans l'anonymat du milieu de classement de la deuxième division.
Le début des années 1980 voit le Stade rennais FC remonter peu à peu la pente sous la direction de son entraîneur Pierre Garcia, et redevenir un prétendant à la montée en Division 1. Soutenu financièrement par la municipalité[65], le club parvient à ses fins dès 1983 et semble enclencher une dynamique vertueuse en attirant les internationaux Pierrick Hiard et Yannick Stopyra[66]. Mais l'embellie est de courte durée, et le Stade rennais FC alterne montées en D1 et descentes en D2 pendant une décennie, voyant successivement défiler Jean Vincent, Pierre Mosca, Patrick Rampillon, Raymond Keruzoré et Didier Notheaux dans le costume d'entraîneur du groupe professionnel.
En 1993, Michel Le Milinaire succède à Didier Notheaux. Son arrivée est suivie de celle du groupe Pinault en tant que sponsor principal en lieu et place de la société Pfizer[67]. Avec une nouvelle génération de joueurs menée notamment par Sylvain Wiltord[68], le club remonte en Division 1 et parvient à s'y maintenir, obtenant même une qualification pour la Coupe Intertoto en 1996. Pour autant, le SRFC échappe de peu à la relégation en 1998, ne se sauvant que lors du dernier match de la saison, sur un but tardif de Kaba Diawara[69].
L'ère Pinault (depuis 1998)
À la suite de ce sauvetage in extremis, l'homme d'affaires et milliardaire breton François Pinault, via sa holding Artémis, décide de se porter candidat au rachat du club[70]. La municipalité, propriétaire majoritaire depuis 1987 dans le capital du Stade rennais FC[71], lui cède progressivement ses parts sur une période de trois années[70],[72]. En parallèle, le club bénéficie d'une modernisation spectaculaire de ses infrastructures, avec la rénovation complète du Stade de la route de Lorient et la création du centre d'entraînement de la Piverdière[73]. Sur le plan sportif, ces changements semblent porter rapidement leurs fruits, avec une cinquième place en 1999[74]. Un an et une saison mitigée plus tard, le club concrétise ses ambitions par des investissements massifs sur le marché des transferts, avec les recrutements à prix d'or de joueurs sud-américains qui ne justifient pas le coût de leurs transferts[75]. Dans l'impasse, le Stade rennais FC ne convainc pas et se bat plusieurs saisons de rang contre la relégation.
L'arrivée en 2003 de László Bölöni au poste d'entraîneur amorce un tournant. Le Stade rennais FC commence alors à s'appuyer sur son centre de formation[76], et notamment sur la génération qui remporte cette année-là la Coupe Gambardella[77]. Combinée aux recrutements de joueurs comme Alexander Frei, Petr Čech ou Kim Källström, la jeunesse rennaise parvient à obtenir de meilleurs résultats, jusqu'à décrocher une quatrième place synonyme de qualification pour la Coupe UEFA en 2005[78].
Sous la conduite de László Bölöni, puis sous celle de Pierre Dréossi, le Stade rennais FC se stabilise dans le haut du classement de Ligue 1 et devient un prétendant régulier aux places européennes. Le club ne parvient cependant pas à accrocher une place en Ligue des champions qu'il est pourtant très près d'obtenir en 2007[79]. Sa progression se concrétise cependant avec les sélections de plusieurs joueurs en équipe de France. Jamais descendu en dessous de la septième place en championnat entre 2004 et 2009[80], le Stade rennais FC ne parvient pourtant pas à enrichir son palmarès, perdant deux finales de Coupe de France face à l'En Avant Guingamp en 2009 et 2014[81], puis une autre en Coupe de la Ligue face à l'AS Saint-Étienne en 2013[82].
Durant la saison 2018-2019, à la suite d'une cinquième place obtenue par le biais du championnat lors de la saison 2017-2018, le club réalise le meilleur parcours européen de son histoire. Il parvient pour la première fois à se qualifier à l'issue de la phase de poules de Ligue Europa, avant d'éliminer le Betis Séville en seizième de finales (3-3 à Rennes, puis 3-1 à Séville). Au tour suivant, l'équipe entraînée par Julien Stéphan est éliminée par Arsenal, malgré une victoire lors du match aller au Roazhon Park (3-1 à Rennes, 0-3 à Londres).
Le au Stade de France, le Stade rennais FC s'impose en finale de la Coupe de France face au favori, le Paris Saint-Germain, vainqueur des quatre dernières éditions et déjà sacré de nouveau champion de France avant la fin de la saison. Après avoir été menés deux buts à zéro, les Rennais égalisent (2-2) avant finalement de s'imposer aux tirs au but (6-5), mettant fin à 36 années sans trophée (le dernier étant le titre de champion de France de Division 2 remporté en 1983).
Le , les deux équipes se retrouvent pour le Trophée des champions. Après avoir ouvert le score par l'intermédiaire d'Adrien Hunou à la 13e minute, les Parisiens reprennent progressivement le contrôle du match en seconde période et remportent le trophée (1-2). Bien que défait, le club breton s'est toutefois offert une place importante dans le paysage du football français.
Durant la saison 2019-2020, à la suite du succès en Coupe de France lors de la saison dernière, le club réalise un parcours décevant en Ligue Europa où il finit dernier (4e), dans un groupe composé du Celtic FC, de la SS Lazio et du CFR 1907 Cluj. Les Rennais réalisent cependant deux bons parcours en Coupe de France où ils terminent demi-finalistes en s’inclinant 2-1 face à AS Saint-Étienne, mais surtout en championnat où les Bretons font leur meilleur classement en Ligue 1 de leur histoire en finissant sur le podium (3e) avec un championnat arrêté à la 28e journée en raison de la pandémie de Covid-19. Le , la LFP vote officiellement la fin des championnats professionnels de Ligue 1 et de Ligue 2[83]. En conséquence, le Stade rennais FC accède pour la première fois de son histoire à la compétition la plus prestigieuse du football européen, la Ligue des champions[84],[85].
Le club breton débute la saison 2020-2021 avec 4 victoires et 2 matchs nuls, en position de leader au bout de 3 journées. Cette saison est marquée par la découverte de la Ligue des champions face au FK Krasnodar (1-1), avec le premier but inscrit dans la compétition pour le club par Serhou Guirassy[86]. Pendant sa campagne européenne, le club enchaîne les mauvais résultats en championnat avant de renouer avec les meilleurs en fin d'année 2020.
Avec une nouvelle période de mauvais résultats début 2021 et une élimination en 32e de finale de Coupe de France à Angers (2-1), après la défaite face à l'OGC Nice, Julien Stéphan annonce sa démission de son poste d'entraîneur[87]. Son successeur, Bruno Génésio, enchaîne les bonnes performances (6 victoires, 2 nuls, 3 défaites), et permet au club de se qualifier à l'ultime journée pour la première édition de la Ligue Europa Conférence[88].
Identité du club
Couleurs
1901-1904
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Depuis 1904
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Centenaire
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Le , pour le premier match qu'ils disputent dans l'histoire du club, les joueurs du Stade rennais arborent un maillot à rayures verticales bleu ciel et bleu marine[6]. Trois ans plus tard, quand le Stade rennais fusionne avec le Football Club rennais, il adopte les couleurs du second, de création plus ancienne[note 5], avec un maillot rouge et noir, rayé verticalement[11]. Les couleurs actuelles du Stade rennais FC proviennent donc des origines du FC rennais. Selon Claude Loire, historien du club, les couleurs rouges et noires reflètent une double identité, laïque avec le rouge de la République française, et catholique avec un noir qui rappelle les soutanes des curés[89],[1]. Depuis, le Stade rennais FC évolue traditionnellement dans un maillot rouge à parements noirs, avec un short et des chaussettes noires, les équipementiers faisant régulièrement évoluer les motifs utilisés. Toutefois, en 2001, pour célébrer le centenaire du club, l'équipementier Asics réalise un maillot spécial à dominante noire, barré d'une diagonale rouge aux liserés dorés[90].
Involontairement, le Stade rennais FC inspire au club turc d'Eskişehirspor l'adoption des couleurs rouges et noires. Créé en 1965 par la fusion de trois clubs, Eskişehirspor doit alors choisir ses nouvelles couleurs. Ses dirigeants remarquent alors la couverture d'un exemplaire du magazine Paris Match, qui présente les joueurs rennais vainqueurs de la Coupe de France en 1965. Leur maillot séduit les dirigeants turcs, qui donnent à Eskişehirspor les couleurs du Stade rennais FC[91].
Maillots
Domicile depuis 1989 | ||||||
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1989-1990
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1990-1991
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1991-1992
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1992-1993
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1993-1994
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1994-1995
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1995-1996
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1996-1997
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1997-1998
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1998-1999
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1999-2000
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2000-2001
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2001-2002
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2002-2003
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2003-2004
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2004-2005
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2005-2006
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2006-2007
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2007-2008
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2008-2009
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2009-2010
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2010-2011
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2011-2012
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2012-2013
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2013-2014
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2014-2015
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2015-2016
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2016-2017
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2017-2018
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2018-2019
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2019-2020
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2020-2021
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2021-2022
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Extérieur depuis 1989 | ||||||
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1989-1990
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1990-1991
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1991-1992
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1992-1993
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1993-1994
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1994-1995
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1995-1996
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1996-1997
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1997-1998
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1998-1999
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1999-2000
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2000-2001
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2001-2002
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2002-2003
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2003-2004
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2004-2005
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2005-2006
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2006-2007
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2007-2008
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2008-2009
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2009-2010
|
2010-2011
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2011-2012
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2012-2013
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2013-2014
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2014-2015
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2015-2016
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2016-2017
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2017-2018
|
2018-2019
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2019-2020
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2020-2021
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2021-2022
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Third depuis 2005 | ||||||
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2005-2006
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2006-2007
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2007-2008
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2008-2009
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2009-2010
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2010-2011
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2011-2012
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2012-2013
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2013-2014
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2014-2015
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2015-2016
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2016-2017
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2017-2018
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2018-2019
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2019-2020
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2020-2021
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Équipementiers et sponsors
Période | Équipementier | Sponsor maillot principal |
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1969 - 1971 | Le Coq sportif | Aucun |
1971 - 1972 | Vichy Saint-Yorre | |
1972 - 1973 | Aucun | |
1973 - 1979 | Adidas | Banque populaire de l'Ouest |
1979 - 1980 | Pavillons Lemoine Bernard | |
1980 - 1981 | Puma | |
1981 - 1982 | Aucun | |
1982 - 1987 | Pfizer Mecadox | |
1987 - 1989 | C’Drik Sports | |
1989 - 1990 | Duarig | |
1990 - 1992 | Puma | |
1992 - 1994 | Adidas | |
1994 - 1995 | Olympic | Pinault-Printemps |
1995 - 1997 | Adidas | |
1997 - 1998 | Erima | |
1998 - 2000 | Adidas | Pinault-Printemps |
2000 - 2001 | ASICS | |
2001 - 2002 | ||
2002 - 2003 | Uhlsport | Finaref |
2003 - 2004 | Conforama | |
2004 - 2006 | Airness | |
2006 - 2007 | Samsic | |
Depuis 2007 | Puma |
Logos
Le Stade rennais FC a connu durant son histoire de nombreux blasons, faisant souvent référence à son identité bretonne. Au début du XXe siècle, le blason du Stade rennais FC présente ainsi une moucheture d'hermine, qui trouve son prolongement dans les années 1960 avec un blason reprenant partiellement les armes de la ville de Rennes. Depuis les années 1970, les différents blasons qui se succèdent reprennent plusieurs mêmes éléments, avec deux hermines blanches enserrant un ballon de football, sur un fond rouge et noir. Toutefois, ces blasons n'apparaissent de façon pérenne et systématique sur les maillots des joueurs que depuis 1996[92].
Début du XXe siècle Années 1960 Années 1970-1980 1994-1997 1997-2003
Logo pour célébrer le Centenaire du club Depuis 2003 Logo pour célébrer les 120 ans du club
Culture bretonne
Outre la présence répétée d'hermines sur son blason, le Stade rennais FC multiplie dans son histoire les références à la culture et aux symboles de la Bretagne. Dans les années 1960 et 1970, il est identifié comme le club populaire de Bretagne, chaque match disputé à domicile voyant déferler des cars de supporters venus de toute la région[93]. Des bagadoù sont ainsi parfois présents dans l'enceinte du stade[94], tandis que des Gwenn ha du font leur apparition dans les tribunes, notamment à l'occasion des deux victoires du club en Coupe de France[93], mais aussi le , le groupe de supporters du Roazhon Celtic Kop en déployant un, grand de 270 m2, à l'occasion d'un match face au Paris Saint-Germain[95].
À partir des années 2000, sous l'impulsion de son président Emmanuel Cueff, le Stade rennais FC décide de multiplier l'utilisation d'éléments faisant référence à son identité bretonne[96]. Ainsi, les bagadoù de Cesson-Sévigné et de Rennes sont régulièrement invités à se produire à l'occasion des rencontres disputées à domicile, ainsi que lors des finales jouées au Stade de France[97],[98],[99]. Dans le même registre musical, le club adopte, à la suite de la finale de la Coupe de France 2009 avant laquelle il avait été joué, le Bro gozh ma zadoù, présenté comme l'hymne de la Bretagne. Le chant est ainsi diffusé avant chaque rencontre à domicile depuis , le Stade rennais FC annonçant clairement vouloir mettre en avant son rôle de porte-drapeau régional[100],[101]. En septembre 2014, le club annonce également le passage de son site web à une extension en .bzh, domaine internet de premier niveau breton apparu quelques mois auparavant[102].
Le Stade rennais FC fait également un usage régulier des mouchetures d'hermine, que l'on retrouve ainsi sur les pylônes de l'une des tribunes du Roazhon Park, rénovée en 2004[96], mais aussi sur les maillots des joueurs. Depuis le début des années 2000, ces mouchetures d'hermines sont souvent présentes sur les différentes tuniques portées par les joueurs rennais[96],[103], alors que le maillot utilisé lors des matchs disputés à l'extérieur, traditionnellement blanc et noir, reprend en 2010 un motif évoquant le drapeau Gwenn ha du[104], puis en 2012 le drapeau Kroaz du[103]. Depuis 2011, une mascotte utilisée par le club, dénommée Erminig, ressemble à une hermine au pelage blanc. Elle est présente durant les rencontres à domicile du club, ainsi que lors d'événements ponctuels auxquels participe le Stade rennais FC[105],[106].
Plus spécifiquement, le Stade rennais FC conserve quelques liens avec la culture gallèse, propre au pays de Rennes. En 2012, le club soutient la défense du Gallo à travers la diffusion, avant ses matchs à domicile, de petits sketchs interprétés dans cette langue de Haute-Bretagne[107]. Produit culinaire spécifique au pays rennais, la galette-saucisse est également devenue un incontournable pour les supporters lors des matchs du Stade rennais FC[108]. Présente dans la plupart des marchés, fêtes de villages ou événements sportifs locaux, elle fait, depuis les années 1990, l'objet d'un chant de supporters, intitulé Galette-saucisse je t'aime. Adaptation d'une chanson de supporters marseillais dédiée au pastis, elle a depuis été adoptée par le club[109],[110].
Hermines sur les pylônes du Roazhon Park Maillot Gwenn ha du, ici porté par Jirès Kembo-Ekoko Erminig, mascotte du club depuis 2011
Origines universitaires
Fondé par d'anciens étudiants, le Stade rennais garde durant de longues décennies un lien étroit avec l'université de Rennes, que l'on retrouve dans le nom utilisé par le club de 1904 à 1972. Toutefois, s'il accueille dans ses rangs de nombreux étudiants, le Stade rennais n'est pas à proprement parler un club universitaire. Peu avant la Première Guerre mondiale, l'association générale des étudiants de Rennes (AGER) met en place son propre club sportif, le Rennes Étudiants Club (REC), qui participe aux compétitions universitaires sur le plan national. Mais en 1925 et jusqu'en 1932, le REC disparaît et le Stade rennais UC redevient le club sportif des étudiants Rennais. Ceux-ci obtiennent une représentation parmi les dirigeants du club, le président de l'association des étudiants devenant ainsi vice-président du SRUC. En 1932, alors que le Stade rennais UC adopte le professionnalisme, le REC reprend ses activités[111].
Avant la Seconde Guerre mondiale, sous statut amateur, puis alors que le professionnalisme reste balbutiant, la plupart des jeunes sportifs continuent leurs études universitaires en parallèle, afin d'assurer leur avenir hors football. Un raisonnement qui reste encore souvent valable après la guerre, malgré la structuration du club et la pérennisation des carrières sportives[112]. Ainsi, s'étalant sur des décennies, la liste des joueurs du Stade rennais FC passés sur les bancs universitaires reste innombrable[113]. Parmi ceux-là, Adolphe Touffait opte pour des études de droit, qui le conduisent à devenir procureur de la République de la Seine, premier président de la cour d'appel de Paris, puis procureur général près la Cour de cassation, et enfin juge à la Cour de justice des communautés européennes[114],[115],[116],[117], après avoir joué en équipe de France de football en 1932[118]. Marcel Cormier, joueur de 1920 à 1932[119], puis président du Stade rennais UC en 1943[120], réalise des études de pharmacie, et devient par la suite doyen de la faculté de médecine et de pharmacie de Rennes[112]. Le Stade rennais FC compte également plusieurs joueurs ayant mené des études en odontologie comme André Le Menn ou Jacques Poulain, en éducation physique et sportive comme Henri Guérin, Jean Prouff ou Loïc Kerbiriou, en chimie comme Raymond Keruzoré, en médecine comme Yves Le Floch, en comptabilité comme René Cédolin, en pharmacie comme Philippe Redon, ou en droit comme Henri Combot et Jean-Michel Bellat, futur président de la Ligue de Bretagne de football[112],[113].
En 1973, alors que le club remporte la Coupe Gambardella, dix des treize joueurs utilisés lors de la finale mènent des études supérieures en parallèle, notamment le gardien Pierrick Hiard en comptabilité, et Christian Gourcuff, qui fera ensuite maths sup avant d'obtenir un CAPES de mathématiques[121],[122],[123]. Par le jeu d'une professionnalisation croissante, et à la suite de la création du centre de formation à la fin des années 1970, le nombre de joueurs à mener des études supérieures en parallèle à leur carrière sportive va en décroissant. Quelques exceptions subsistent toutefois, à l'image de Jocelyn Gourvennec, qui décroche un DEA en STAPS à l'université de Rennes 2[112],[124].
Palmarès et records
Le Stade rennais FC compte à son palmarès trois coupes de France, un challenge des champions, deux titres de champion de France de deuxième division et une coupe des Alliés. En revanche, il n'a encore jamais été sacré champion de France.
Le Stade rennais FC est l'un des vingt clubs qui disputent le premier championnat de France professionnel de l'histoire en 1932-1933. Hors période de guerre, il a depuis toujours évolué en Ligue 1 ou en Ligue 2, sans descendre dans les divisions inférieures[80]. Au total, le Stade rennais FC a disputé soixante-quatre saisons au plus haut niveau[note 6], ce qui le place parmi les cinq meilleurs clubs français sur ce critère[125].
Palmarès et meilleures performances
Le tableau suivant liste le palmarès et les meilleures performances du Stade rennais FC, actualisé au , dans les différentes compétitions officielles au niveau national, international, régional ainsi que dans les compétitions de jeunes. Il ne prend pas en compte les compétitions saisonnières et amicales disputées par le club notamment en période estivale, ni les titres remportés par les équipes réserves du club dans les championnats amateurs.
Palmarès et meilleures performances du Stade rennais FC en compétitions officielles
Compétitions nationales | Compétitions internationales | Compétitions de jeunes |
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Compétitions régionales | ||
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Joueurs et entraîneurs
Rang | Nom | Buts | Période |
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1 | Jean Grumellon | 154 | 1947 - 1952 1954 - 1956 |
2 | Daniel Rodighiero | 125 | 1964 - 1970 |
3 | Mahi Khennane | 88 | 1956 - 1962 |
4 | José Caeiro | 83 | 1953 - 1957 |
5 | Giovanni Pellegrini | 79 | 1959 - 1967 |
6 | József Ebner | 65 | 1937 - 1939 1942 - 1944 |
7 | Henri Belunza | 58 | 1938 - 1945 |
Hervé Guermeur | 1967 - 1977 | ||
9 | Serge Lenoir | 55 | 1968 - 1972 |
Erik van den Boogaard | 1988 - 1990 | ||
11 | Antoine Cuissard | 53 | 1955 - 1959 |
Mario Relmy | 1982 - 1987 |
Rang | Nom | Matchs | Période |
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1 | Yves Boutet | 394 | 1955 - 1967 |
2 | Romain Danzé | 376 | 2006 - 2019 |
3 | René Cédolin | 367 | 1959 - 1972 |
4 | Louis Cardiet | 328 | 1964 - 1973 |
5 | François Denis | 324 | 1987 - 1997 |
6 | Pierrick Hiard | 323 | 1973 - 1978 1983 - 1991 |
7 | Robert Hennequin | 275 | 1941 - 1951 |
8 | Alain Cosnard | 261 | 1968 - 1975 |
9 | André Bordier | 256 | 1936 - 1940 1942 - 1948 |
10 | Louis Pinat | 255 | 1949 - 1958 |
Benoît Costil | 2011 - 2017 |
Le joueur ayant disputé le plus grand nombre de rencontres officielles sous le maillot du Stade rennais FC est le défenseur Yves Boutet : il dispute 394 matchs entre 1955 et 1967[131].
Un autre défenseur, Romain Danzé, détient le record du nombre de matchs disputés en Ligue 1 avec 323 rencontres[note 14].
L'attaquant le plus efficace de l'histoire du club est Jean Grumellon, qui marque un total de 154 buts avec le Stade rennais FC de 1947 à 1952 et de 1954 à 1956[132], dont 107 buts en Division 1[133].
Il est suivi par Daniel Rodighiero, auteur de 125 buts durant la deuxième moitié des années 1960[134].
Quatre joueurs rennais obtiennent le titre de meilleur buteur du Championnat de France : Walter Kaiser en 1933, Jean Grumellon en 1950, Stéphane Guivarc'h en 1997 et Alexander Frei en 2005. Olivier Monterrubio est lui sacré meilleur passeur de Ligue 1 trois saisons de suite, en 2004, 2005 et 2006[135]. Jérôme Leroy obtient lui aussi cette distinction, en 2008[136].
L'entraîneur ayant dirigé le plus de matchs du Stade rennais FC est Jean Prouff avec un total de 304 rencontres entre 1964 et 1972. Il devance François Pleyer, entraîneur du club entre 1945 et 1952, et qui totalise 266 matchs sur le banc de touche Rennais[137].
Au terme de la saison 1960-1961, l'attaquant Khennane Mahi[note 15] est récompensé d'une « Étoile d'or » par le magazine France Football, ex-æquo avec Pierre Bernard, le désignant comme étant le meilleur joueur de la saison en Division 1. Dix ans plus tard, en 1971, l'entraîneur rennais Jean Prouff est choisi comme entraîneur français de l'année par le même magazine, ex-æquo avec Kader Firoud. Jocelyn Gourvennec est lui plébiscité conjointement par France Football et par l'UNFP comme étant le meilleur joueur de l'année en Division 2 en 1994. L'attaquant Congolais Shabani Nonda est désigné comme étant le meilleur joueur étranger de Division 1 en 1999. Enfin, le Tchèque Petr Čech reçoit « l'Étoile d'or » du meilleur gardien de Ligue 1 pour la saison 2003-2004[138],[139].
Championnat
La plus large victoire obtenue par le Stade rennais FC en Division 1 est acquise à domicile face au Cercle athlétique de Paris le sur le score de 8-2. À l'extérieur, le score record de 6-1 est atteint à deux reprises, le sur le terrain du FC Metz et le sur celui de l'En Avant Guingamp[133].
Le , le Stade rennais FC gagne 5-0 sur le terrain du Toulouse FC.
Le score de 1-9, qui constitue la plus large défaite du Stade rennais FC en Division 1[140], est concédée par deux fois lors de matchs à l'extérieur lors de la même année 1951, le 2 septembre contre le Lille OSC, et le 18 novembre sur la pelouse du FC Nancy[141]. Lors de rencontres à domicile, la plus grosse défaite rennaise est concédée le face au RC Strasbourg (1-6)[142].
En 2008-2009, le Stade rennais FC réalise une série de dix-huit matchs de Ligue 1 consécutifs sans défaite. Cette série est la dixième meilleure de toute l'histoire du championnat, loin cependant derrière celle du FC Nantes en 1994-1995 (trente-deux matchs consécutifs sans défaite)[143]. En 2005-2006, le club établit également son record de victoires consécutives en Ligue 1, avec huit succès d'affilée, à trois unités du record détenu par le FC Girondins de Bordeaux (onze victoires consécutives)[144].
Transferts
Le est conclut l'arrivée la plus onéreuse de l'histoire du Stade rennais FC. En effet, le recrutement le plus cher est à l'actif de l'attaquant belge Jérémy Doku, dont l'indemnité de transfert atteint les 26 millions d'euros, en provenance du RSC Anderlecht[145].
Rang | Année | Joueur | Indemnité | Provenance |
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1er | 2020 | Jérémy Doku | 26 M€ | RSC Anderlecht |
2e | 2000 | Lucas Severino | 21,3 M€ | Athletico Paranaense |
3e | 2019 | Raphinha | 21 M€ | Sporting CP |
4e | 2017 | Ismaïla Sarr | 17 M€ | FC Metz |
2021 | Loïc Badé | RC Lens | ||
6e | 2021 | Gaëtan Laborde | 15 M€ | Montpellier HSC |
2019 | M'Baye Niang | Torino FC | ||
2021 | Kamaldeen Sulemana | FC Nordsjælland | ||
2020 | Serhou Guirassy | Amiens SC | ||
10e | 2021 | Baptiste Santamaria | 14 M€ | SC Fribourg |
11e | 2020 | Martin Terrier | 12 M€ | Olympique lyonnais |
2021 | Lovro Majer | Dinamo Zagreb |
À l'inverse, la somme la plus importante perçue par le club à l'occasion d'un départ l'est dans le départ de l'attaquant français Ousmane Dembélé au Borussia Dortmund avec une somme de 15 M€ avec des bonus allant jusqu'à 35 M€ ,
Rang | Année | Joueur | Indemnité | Destination |
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1er | 2016 | Ousmane Dembélé | 35 M€ | Borussia Dortmund |
2e | 2021 | Eduardo Camavinga | 31 M€ | Real Madrid CF |
3e | 2019 | Ismaïla Sarr | 30 M€ | Watford FC |
4e | 2020 | Édouard Mendy | 24 M€ | Chelsea FC |
5e | 2000 | Shabani Nonda | 20 M€ | AS Monaco FC |
6e | 2020 | Raphinha | 18,6 M€ | Leeds United |
7e | 2008 | Asamoah Gyan | 16 M€ | Sunderland AFC |
8e | 2018 | Joris Gnagnon | 13,5 M€ | Séville FC |
9e | 2004 | Petr Čech | 13 M€ | Chelsea FC |
10e | 2009 | Stéphane Mbia | 12 M€ | Olympique de Marseille |
2013 | Yann M'Vila | Rubin Kazan |
Personnalités du club
Présidents
Le président actuel du Stade rennais FC, Nicolas Holveck, est le trente-septième président successif du club depuis la nomination du premier président, M. Duchesne, en [148]. Entre cette date et le , lorsque la section football prend son indépendance de la structure omnisports, le président dirige l'ensemble des sections du Stade rennais puis du Stade rennais UC. Joseph Dault, conseiller municipal à la Ville de Rennes[149], est le premier président du Stade rennais FC en 1972. Trois présidents occupent la fonction à deux reprises sur deux périodes distinctes. Ernest Folliard de 1909 à 1916 puis en 1928-1929, Jean-Raphaël Soucaret en 1987 puis entre 1988 et 1990, et Frédéric de Saint-Sernin de 2006 à 2010 puis de 2012 à 2014. Quant à René Ruello, il occupe le poste à trois reprises, dans les années 1990 puis entre 2000 et 2002 et enfin entre mai 2014 et novembre 2017.
Louis Girard est le président qui reste le plus longtemps en poste, sur une période de quinze ans entre 1954 et 1969. Sa période de présidence est marquée par une modernisation des infrastructures du club, en particulier du Parc des sports de la route de Lorient[150], et par la victoire en Coupe de France de 1965. Il démissionne en juillet 1969 alors que le Stade rennais FC est en proie à de gros problèmes financiers[151].
Avant la Seconde Guerre mondiale, deux dirigeants marquent l'histoire du club. En 1918, Ernest Folliard est l'un des éléments moteur de la création de la Ligue de l'Ouest de football association (LOFA)[152], qui supplante rapidement le comité régional de l'USFSA. Il en devient le premier président[153], fonction occupée jusqu'en 1927[154]. Quelques années plus tôt, c'est également à son initiative que le club emménage au Parc des sports de la route de Lorient[15]. Ancien joueur du club[155] et mosaïste renommé[156], Isidore Odorico en devient l'un des dirigeants dès 1925[157]. Il n'accède à la présidence que huit ans plus tard, mais son influence devient rapidement telle qu'il est à l'époque considéré comme le premier dirigeant du club, sans en porter le titre[158]. Avant-gardiste[26], Odorico est avec Georges Bayrou et Emmanuel Gambardella l'un des principaux acteurs de l'instauration du professionnalisme en France en 1932[157].
Nombre de présidents du club sont hommes d'affaires ou issus du monde politique. Jean Rohou, sous la présidence duquel le club remporte la Coupe de France 1971, est ainsi entrepreneur, maire de Carhaix-Plouguer et conseiller général du Finistère[159], tandis que Frédéric de Saint-Sernin est un ancien député et conseiller de Jacques Chirac[160]. Le sponsoring joue également un rôle dans la désignation des dirigeants du club : à la fin des années 1980, Jean-Raphaël Soucaret, président-directeur général de Pfizer, principal sponsor du club, accède à la présidence[161]. Entre 1998 et 2014, la prise de contrôle d'Artémis influence largement la nomination des présidents du club. Pierre Blayau est un ancien président du directoire de PPR[162], Emmanuel Cueff, directeur général adjoint d'Artémis, dirige en parallèle le magazine Le Point, Frédéric de Saint-Sernin occupe le poste de directeur des relations publiques de PPR[163], alors que Patrick Le Lay, ancien président-directeur général de TF1, est un ami de François Pinault[164]. En , néanmoins, l'influence d'Artémis est atténuée par l'entrée au capital du club de René Ruello, qui redevient président du Stade rennais FC[165],[166]. Il est remplacé le par Olivier Létang, auparavant directeur sportif du Paris Saint-Germain. Le , Nicolas Holveck est nommé président exécutif et directeur général du Stade rennais FC[167] et remplace Jacques Delanoë qui était en intérim depuis le départ d'Olivier Létang le . Il est secondé par Florian Maurice, directeur technique du club depuis le [168]. Ce dernier a la responsabilité de l’ensemble de la politique sportive du club, de la formation à l’équipe professionnelle[169].
Sauf indication contraire, les périodes indiquées dans le tableau suivant commencent et se terminent respectivement en début et fin de saison.
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Entraîneurs
Depuis 1907, quarante-et-un entraîneurs, dont trente-huit différents, se sont succédé à la tête du Stade rennais FC. Occupée de façon épisodique jusqu'en 1932, la fonction devient alors récurrente. Depuis cette date, les entraîneurs occupent leur poste en moyenne pendant près de deux ans et demi[note 16]. Les années 2000 sont celles où l'instabilité est la plus forte, puisque quinze techniciens se succèdent de Paul Le Guen à Bruno Génésio.
L'entraîneur le plus titré avec le Stade rennais FC est Jean Prouff, sous la direction duquel sont gagnées les deux Coupes de France remportées par le club en 1965 et 1971. En 2001, il est désigné « entraîneur du siècle » par le SRFC[170]. Les deux titres de champion de France de deuxième division remportés par le club en 1956 et 1983 le sont sous les directions respectives de Henri Guérin et Jean Vincent. Guérin, entraîneur du club entre 1955 et 1961, devient par la suite sélectionneur de l'équipe de France de football, qu'il conduit à la Coupe du monde 1966[171]. Enfin, la troisième Coupe de France remportée en 2019 l'est sous la direction d'un jeune entraîneur natif de Rennes, Julien Stéphan.
Jean Batmale est l'entraîneur ayant dirigé le Stade rennais FC pendant le plus grand nombre de saisons, huit au total, mais sur deux périodes distinctes. François Pleyer et Jean Prouff détiennent quant à eux le record de saisons consécutives à la tête de l'effectif professionnel, avec sept unités chacun. À l'inverse, le record de la plus courte présence est détenu par Philippe Bizeul, intérimaire à la suite de la démission de Julien Stéphan, qui ne dirige l'équipe première que durant une rencontre en 2021.
Parmi les entraîneurs du club, neuf sont de nationalité étrangère. Il faut attendre 1936 pour que le club se dote de son premier entraîneur français, ses prédécesseurs étant tous britanniques ou originaires d'Europe de l'Est. Dans les années 1950, l'Espagnol Salvador Artigas est également nommé entraîneur, mais il faut attendre le début des années 2000 pour que le Bosnien Vahid Halilhodžić puis le Roumain László Bölöni rajoutent leur nom à cette liste. De 1933 à 1982, l'ensemble des entraîneurs du club ont pour point commun d'avoir disputé comme joueur des matchs pour le Stade rennais FC[note 17]. Cette tendance s'atténue fortement par la suite : parmi les treize derniers entraîneurs du club, seuls Christian Gourcuff[note 18] et Guy Lacombe ont le statut d'anciens joueurs du Stade rennais FC.
Sauf indication contraire, les périodes indiquées dans le tableau suivant commencent et se terminent respectivement en début et fin de saison.
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Équipe du centenaire
En 2001, à l'occasion du centenaire du club, le quotidien Ouest-France désigne une « équipe du siècle », présentant les meilleurs joueurs des cent premières années du Stade rennais FC[174].
Cette équipe comporte une majorité de joueurs ayant brillé lors des deux victoires en Coupe de France de 1965 et 1971. Les deux joueurs ayant remporté les deux titres, les défenseurs Louis Cardiet et René Cédolin, en font partie. Parmi les vainqueurs de 1965, sont également présents le défenseur Yves Boutet, les milieux de terrain Marcel Loncle et André Ascencio, et l'attaquant Daniel Rodighiero. Le latéral droit Alain Cosnard, vainqueur en 1971, complète la défense. Outre Rodighiero, l'attaque est formée par deux joueurs sacrés meilleurs buteurs du championnat de France, Walter Kaiser et Jean Grumellon, ainsi que par l'Ivoirien Laurent Pokou, régulièrement désigné comme le meilleur joueur de l'histoire du club[175],[176],[177]. Enfin, le poste de gardien de but est occupé par Pierrick Hiard, international formé au club, qui y réalise l'essentiel de sa carrière sportive entre 1973 et 1991 avant d'intégrer l'encadrement technique[178].
Plusieurs remplaçants sont également désignés : le milieu de terrain Raymond Keruzoré et le gardien de but Marcel Aubour, vainqueurs de la Coupe de France en 1971 ; l'attaquant Khennane Mahi, élu meilleur joueur du championnat de France par France Football en 1961[138] ; le défenseur François Pleyer, finaliste de la Coupe de France en 1935 ; l'attaquant yougoslave Silvester Takač, auteur de quarante-trois buts en deux ans et demi dans les années 1960[179] ; le défenseur Jean-Claude Lavaud, vainqueur de la Coupe de France en 1965 ; l'attaquant Shabani Nonda, fer de lance du club à la fin des années 1990 ; et enfin le milieu de terrain international Patrick Delamontagne, qui débute au club en 1974 et y prend sa retraite sportive dix-sept ans plus tard[180].
Joueurs en équipe de France
Vingt-trois joueurs ont porté le maillot de l'équipe de France de football alors qu'ils évoluaient au Stade rennais FC, pour un total de 89 sélections. Le premier d'entre eux est le milieu de terrain François Hugues en 1922. Il totalise vingt-quatre sélections durant sa carrière, dont deux honorées lors de son unique saison au club[181]. Le joueur qui totalise le plus de sélections en évoluant au Stade rennais FC est le milieu de terrain Yann M'Vila, avec vingt-deux sélections[182]. Suivent dans ce classement Jean Prouff, avec treize matchs sur un total de dix-sept capes, qui est le capitaine de l'équipe de France lors de trois de ses quatre dernières sélections, honorées alors qu'il évolue au Stade de Reims[183], et l'attaquant Jean Grumellon, dont les dix sélections sont toutes obtenues pendant sa carrière rennaise[184].
Six des vingt joueurs concernés sont sélectionnés dans les années 1920 et 1930. Huit autres le sont dans une période allant de 1958 à 1970. Il faut alors attendre trente ans pour que Robert Rico, dernier joueur sélectionné en date, trouve un successeur en la personne de Bernard Lama, qui honore sa quarante-quatrième et dernière sélection alors qu'il vient de rejoindre le Stade rennais FC en septembre 2000[185]. Huit ans plus tard, Rod Fanni[186] puis Jimmy Briand[187] portent à leur tour le maillot de l'équipe de France en match officiel. Ils sont rejoints en 2010 par Yann M'Vila, lequel devient le premier joueur rennais à participer avec les Bleus à une phase finale de grande compétition internationale lors de l'Euro 2012[188], puis par Paul-Georges Ntep et par Benoît Costil, lequel participe à son tour à l'Euro 2016.
Le tableau suivant donne la liste actualisée au des joueurs du Stade rennais FC en équipe de France, le nombre de sélections, de but et la période correspondante, ainsi que le nombre total de sélections et de but en incluant les périodes où le joueur était dans un autre club. Les joueurs dont la carrière internationale est toujours en cours sont indiqués en caractères gras.
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D'autres joueurs fréquentent l'équipe de France avant ou après leur passage au Stade rennais FC. Le premier est Joseph Verlet, qui évolue au club de 1911 à 1919[214], et qui fait partie de la première équipe de France de l'histoire le à Bruxelles[215]. Entre 1936 et 1937, le premier buteur de l'histoire de la Coupe du monde[216], Lucien Laurent, évolue lui aussi au Stade rennais UC[217]. Le joueur passé au club ayant obtenu le plus de capes internationales est Sylvain Wiltord, sélectionné à 92 reprises entre 1999 et 2006. Formé au club, il est sacré champion d'Europe en 2000 et est finaliste de la Coupe du monde 2006[218]. Cinq autres joueurs passés par le Stade rennais FC disputent plus de vingt-cinq matchs avec les Bleus : Mikaël Silvestre (40 sélections, de 2001 à 2006)[219], également formé au club ; Jocelyn Angloma (37 sélections, de 1990 à 1996)[220], dont le Stade rennais FC est le premier club professionnel[221] ; Yannick Stopyra (33 sélections, de 1980 à 1988)[222] ; Yoann Gourcuff (31 sélections depuis 2008)[note 23],[223], lui aussi formé au Stade rennais FC ; et enfin Antoine Cuissard (27 sélections, de 1946 à 1954)[224], qui rejoint ensuite le club.
Politique de recrutement
Dans son ouvrage Dictionnaire des footballeurs étrangers du championnat professionnel français (1932-1997)[note 24], Marc Barreaud traite de l'origine des joueurs évoluant dans trois clubs français entre 1945 et 1992. Dans son étude, il attribue au Stade rennais FC une position intermédiaire, mélange d'identité régionale forte et d'ouverture vers l'extérieur, à mi-chemin entre l'ancrage régional d'un club comme Sedan et le cosmopolitisme du Paris Saint-Germain. 32 % des joueurs évoluant au club durant cette période sont ainsi nés en région Bretagne, 44 % dans d'autres régions de France (y compris les DOM-TOM), et 24 % à l'étranger[225].
Dès les années 1920, le Stade rennais UC fait le choix de l'ouverture à des joueurs venus d'horizons divers. En 1921, cinq joueurs venus de clubs parisiens sont ainsi recrutés simultanément, dont les internationaux François Hugues et Maurice Gastiger[226]. Quelques années plus tard, sous l'impulsion d'Isidore Odorico, ce sont de nombreux joueurs issus de pays d'Europe de l'Est qui intègrent le club. En octobre 1929, Adolphe Touffait est chargé de se rendre à Prague pour y recruter plusieurs joueurs afin de renforcer l'équipe[24]. C'est ainsi que signe au Stade rennais UC le milieu de terrain Jaroslav Bouček, qui dispute par la suite les coupes du monde 1934 et 1938, cette dernière comme capitaine de l'équipe de Tchécoslovaquie[227]. D'autres joueurs, hongrois ou autrichiens suivent cet exemple. Recruté à Vienne en 1933, Franz Pleyer est naturalisé français sous le nom de François Pleyer en décembre 1936[228], et fait l'ensemble de sa carrière au club aussi bien comme joueur que comme entraîneur, recruteur ou secrétaire[229].
Pour autant, la base du Stade rennais FC reste longtemps régionale. Le statut de ville universitaire de Rennes y joue un rôle notable, permettant d'attirer de jeunes joueurs de tout le Grand Ouest[230], d'autant que le club est longtemps le seul de la région à avoir un statut professionnel et l'expérience de la Division 1[note 25]. Nombreux sont alors les exemples de joueurs venus à Rennes allier études et pratique du football, comme André Le Menn (étudiant en odontologie), Raymond Keruzoré (chimie) ou Philippe Redon (pharmacie)[231]. Ce pouvoir d'attraction estudiantin ne se limite cependant pas aux joueurs bretons. En 1930, c'est lors d'un match international universitaire qu'Adolphe Touffait, joueur au club et étudiant en droit[232], convainc l'attaquant allemand Walter Kaiser de venir étudier le français à Rennes, et de lui faire intégrer le Stade rennais FC par la même occasion[28].
La présence étrangère connaît un frein important au Stade rennais FC à partir de 1955, interdiction étant faite aux clubs français de recruter des joueurs étrangers[233]. En 1965, l'ensemble des joueurs de l'effectif qui remporte la Coupe de France sont ainsi de nationalité française[47]. Cette interdiction levée en 1966, comme beaucoup de clubs français, le Stade rennais FC recrute de nombreux joueurs yougoslaves[233] comme Silvester Takač ou Velimir Naumović, mais aussi africains, comme Laurent Pokou. À compter de l'application de l'arrêt Bosman en 1996, cette présence étrangère explose, dans la foulée de ce qui se fait ailleurs en France[234]. En 2009-2010, le Stade rennais FC compte ainsi dans son effectif professionnel des joueurs issus de quatre continents différents[note 26]. En parallèle, la perspective de bâtir une équipe à forte coloration régionale revient de façon récurrente sans se concrétiser réellement. Lors de sa première saison comme président du club, Louis Girard annonce en 1955 son intention de bâtir une équipe professionnelle composée essentiellement de joueurs bretons[235]. Un discours sensiblement identique est tenu en 1973, sous la présidence de Joseph Dault[236], puis à l'arrivée de François Pinault comme propriétaire du club en 1998[162],[237].
En 2000, le soutien financier de PPR se matérialise par une politique de recrutement onéreuse[238]. De nombreux joueurs sud-américains, comme Severino Lucas, Mario Turdó, Vander ou Luís Fabiano sont alors engagés, sans qu'aucun ne s'impose véritablement. Par la suite, le recrutement de joueurs étrangers devient plus sage et se porte sur des jeunes en quête d'un tremplin vers des clubs plus prestigieux. C'est le cas notamment du gardien Petr Čech[239], du milieu de terrain Kim Källström[240] ou des attaquants Alexander Frei[241] et Asamoah Gyan[242]. La présence de joueurs bretons devient quant à elle principalement le fait du centre de formation.
Maillot retiré
Num. | Nom | Nationalité | Poste | Début | Fin |
29[243] | Romain Danzé | France | Défenseur |
Palmarès international des joueurs du club
Ce tableau liste les différents joueurs qui ont évolué au Stade rennais FC vainqueurs d'un titre avec leur sélection, les noms en gras précisent que le joueur concerné était alors sous les couleurs du club au moment de la victoire.
Effectif professionnel actuel
Le poste d'entraîneur de l'équipe première du Stade rennais FC est occupé par Bruno Génésio. Il est secondé par Philippe Bizeul et Dimitri Farbos (entraîneurs adjoints), Olivier Sorin (entraîneur des gardiens), ainsi que Grégory Gaillard (préparateur physique)[244].
Joueurs | Encadrement technique | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Joueurs prêtés | ||||||||||||||||||||||||||||||||
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Structures du club
Stade
Durant ses premières années d'existence, le Stade rennais FC évolue principalement sur un terrain situé dans le quartier de la Mabilais, sur la rive sud de la Vilaine[note 27],[14]. Au fil des années, le terrain subit plusieurs aménagements pour améliorer le confort de jeu et celui des spectateurs, mais onze ans après sa création, le club déménage pour un terrain situé un peu plus loin à l'ouest, sur l'autre rive de la Vilaine, le long de la voie qui part du centre-ville vers Lorient.
Inauguré le , le parc des sports de la route de Lorient est spacieux, et doté d'une première tribune en bois, située côté Vilaine[15]. En plus du terrain d'honneur, il comprend également plusieurs terrains annexes permettant la tenue d'entraînements et de matchs[250]. Ne connaissant que de légères modifications pendant plusieurs dizaines d'années, le stade est une première fois rénové juste avant le début de la Seconde Guerre mondiale[251]. Il faut cependant attendre les années 1950 pour que le parc des sports connaisse une restructuration en profondeur, avec la construction de deux tribunes en béton armé, installations complétées par l'aménagement de gradins sommaires derrière les buts[36],[37]. Dans cette configuration, le stade bat ses records d'affluence, pour le porter à 28 148 spectateurs, le à l'occasion d'une rencontre qui oppose le Stade rennais FC, vainqueur sortant de la Coupe de France au FC Nantes, champion de France en titre[252].
Lors des trois décennies suivantes, le stade connaît quelques aménagements. En 1975, une tribune en béton remplace les gradins situés derrière le but côté ouest. Elle devient populairement la tribune « Mordelles », du nom d'une commune située dans cette direction le long de la route de Lorient[253]. En 1986, une rénovation est mise en œuvre, visant à reconstruire l'ensemble des tribunes du stade pour lui donner une capacité d'accueil de 33 000 places. Les travaux débutent par la construction d'une nouvelle tribune en béton côté route de Lorient, abritée par de grandes toiles soutenues par une charpente métallique[254],[255],[256]. Du fait de la relégation du club en Division 2, la rénovation du reste du stade est par la suite abandonnée.
Entre 1999 et 2004, le stade de la route de Lorient est une nouvelle fois rénové pour prendre sa forme actuelle. Tour à tour, les quatre tribunes du stade sont rénovées ou reconstruites[257], suivant les plans de l'architecte Bruno Gaudin[258], déjà auteur du stade Charléty à Paris[259]. Le nouvel ensemble est inauguré à la fin de l'été 2004[260], puis est rebaptisé Roazhon Park en , à l'issue d'une consultation populaire[261].
Le stade rénové possède une capacité d'accueil théorique de 31 127 places, mais de 29 193 places en pratique[262], ce qui en fait le seizième stade français sur ce critère. Dans cette configuration, le record d'affluence est porté à 29 490 spectateurs lors d'un match de Ligue 1 disputé contre l'Olympique de Marseille le [263].
Le Roazhon Park est la propriété de la ville de Rennes[264], qui le loue au Stade rennais FC pour un montant de 1 029 582 euros par an[265]. Ce dernier a également à sa charge l'ensemble des coûts d'entretien et d'exploitation, mais réalise un chiffre d'affaires moyen de 630 000 euros lors de chaque match[266], et y gère les partenariats publicitaires depuis 1973[267].
La plus grosse affluence à domicile est enregistrée le pour un match de Ligue 1 disputé contre l'Olympique de Marseille (victoire rennaise par trois buts à deux). 29 490 spectateurs garnissent alors les travées du Stade de la route de Lorient[268],[269]. Ce record fait suite à la rénovation du stade entre 1999 et 2004. Pendant près de quarante ans, entre 1965 et 2004, le record établi le pour un match de championnat face au FC Nantes était de 28 148 spectateurs[252].
L'affluence moyenne record sur une saison est réalisée lors de la saison 2019-2020 avec 25 892 spectateurs de moyenne lors des rencontres de Ligue 1 (14 matchs).
L'affluence moyenne de la saison 2020-2021 a été tronquée par la limitation de 5 000 places puis le huis-clos jusqu'à la fin de la saison.
Centre d'entraînement
Jusqu'en 2000, l'entraînement des joueurs est réalisé sur le terrain principal ou sur les terrains annexes du parc des sports de la route de Lorient[270],[271]. Le , en même temps que la rénovation du stade, le conseil municipal de Rennes vote la création d'un centre d'entraînement réservé au Stade rennais FC, au lieu-dit la Piverdière, dans la partie ouest de l'agglomération rennaise[272]. S'étalant sur une superficie de huit hectares[273], le centre est inauguré en juin 2000 par François Pinault[274]. Sept ans plus tard, après la construction d'un nouveau bâtiment de 1 000 mètres carrés, le centre devient également le siège social du club, abritant la majorité de ses services administratifs et commerciaux[275]. Comme le Roazhon Park, le centre d'entraînement est la propriété de la ville de Rennes[264], qui le loue au club. Son nom officiel « Centre d'entraînement Henri-Guérin » rend hommage à l'ancien joueur et entraîneur du club, devenu sélectionneur de l'équipe de France et dirigeant au sein de la Ligue de Bretagne[276].
- Le centre d'entraînement est équipé de[277] :
- 3 terrains en herbe
- 1 terrain synthétique
- une aire de jeux en herbe
- une aire de jeux synthétique
- une salle de musculation
- une salle d'étirements et de balnéothérapie
- une salle de conférence de presse (servant aussi de salle de projection)
- des vestiaires
- des bureaux (servant à l'encadrement technique et de siège social du club pour le président, l’entraîneur, etc.)
Centre de formation
Le Stade rennais FC dispose à partir de la saison 1977-1978 d'une structure destinée à la formation des jeunes footballeurs. Son premier directeur est Loïc Kerbiriou, qui est cependant rapidement remplacé par Michel Beaulieu. Le centre de formation ne prend véritablement de l'envergure qu'à partir de 1987, date de la construction de l'école technique privée Odorico, structure dédiée à la scolarité et à l'hébergement des jeunes footballeurs[278]. L'année 1987 marque également l'arrivée à la direction du centre de Patrick Rampillon, ancien joueur et entraîneur du Stade rennais FC[279]. Les années 1990 voient plusieurs joueurs formés au club faire leurs débuts en équipe première, avant qu'ils n'atteignent par la suite le niveau international. C'est le cas de Sylvain Wiltord[218], Mikaël Silvestre[219], Ousmane Dabo[280], ou encore Anthony Réveillère[281].
À la suite de l'arrivée à sa tête du groupe Pinault, le Stade rennais FC lance en 2002 une politique de formation qui vise à obtenir un effectif professionnel composé à 50 % de joueurs formés au club[282]. Le budget alloué à la formation est alors quadruplé pour atteindre quatre millions d'euros annuels, soit environ 10 % du budget du club[283],[284]. L'application de cette politique est concrétisée par l'émergence des générations qui remportent la Coupe Gambardella en 2003 puis en 2008. Parmi ces deux générations, plusieurs joueurs intègrent rapidement l'équipe première, dont trois futurs joueurs de l'équipe de France : Jimmy Briand[187], Yoann Gourcuff[223] et Yann M'Vila[182]. Conséquence directe de cette politique, le centre de formation du Stade rennais FC obtient la première place du classement des centres de formation français en 2006[285], 2007[286],[287], 2008[288], 2009[289], 2010[290] et 2011[291],[note 28].
Dirigé par Denis Arnaud[244], le centre de formation du Stade rennais FC s'appuie sur un socle associatif. En 1987 est créée l'association ETP Odorico, qui gère l'hébergement et la scolarité des jeunes joueurs[292]. En tant qu'association, elle possède un président, Pierre Rochcongar[244], à sa propre personnalité juridique, vérifie et approuve ses comptes, procède à l'acquisition de mobilier et de matériel pédagogique, et peut modifier ses statuts[293]. Ce statut associatif lui permet de récolter diverses aides, et de développer ses propres partenariats[292]. Elle reçoit ainsi régulièrement un soutien financier du Crédit mutuel de Bretagne[294],[295],[296].
Équipements[297]
- Centre d'entraînement Henri-Guérin
- École technique privée Odorico : 7 salles de cours, 3 salles de détente, 2 restaurants, 25 chambres
- Complexe sportif de l'Écluse du Comte : 2 terrains en herbe, 1 terrain stabilisé
Équipes | Entraîneur | Adjoint |
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N3 | Pierre-Emmanuel Bourdeau | |
U19 | Laurent Viaud | |
U17 | Jean-Fabien Peslier |
Section féminine
Le , le club crée sa section féminine avec les U8 à compter de la saison 2021-2022 avec l'aide de la Ligue de Bretagne, le district d’Ille-et-Vilaine et les clubs amateurs bretilliens avec comme objectif l'équipe première dans les deux premières divisions dans cinq ans[299].
Statut juridique
Le Stade rennais FC est une société anonyme sportive professionnelle au capital de 31 286 056 €. Une société anonyme à objet sportif est créée pour la section professionnelle et porte le nom de « Stade Rennais F.C. »[300].
Organigramme
Le Stade rennais FC est dirigé par un conseil d'administration dont le président actuel est Jacques Delanoë.
L'organigramme s'établit comme suit[301] :
Direction | Équipe professionnelle | Réserve et formation |
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Président du conseil d'administration : Jacques Delanoë Président exécutif - Directeur général : Nicolas Holveck Directeur général adjoint : Olivier Cloarec Directeur commercial : Richard Declaude Stadium manager : Karim Houari Directrice juridique & relations social : Élodie Crocq Directeur administratif & financier : Benoît Muller Directeur communication & marketing : Antoine Biard Responsable des relations publiques et du développement : Romain Danzé |
Directeur technique : Florian Maurice Entraîneur : Bruno Génésio Entraîneurs adjoints : Philippe Bizeul et Dimitri Farbos Entraîneur des gardiens : Olivier Sorin Préparateur physique : Grégory Gaillard Responsable du département analyse : César Arghirudis Médecin : Rufin Boumpoutou Responsable performance : Thomas Choinard Kinésithérapeutes : Jocelyn Courtois, Éric Gontier, Yannick Logeais et Geoffrey Van Overschelde Responsable du recrutement : Jérôme Bonnissel |
Directeur de l'Académie Rouge & Noir : Denis Arnaud
Entraîneurs du centre de formation : Pierre-Emmanuel Bourdeau, Romain Ferrier et Jean-Fabien Peslier |
Éléments comptables
Chaque saison, le Stade rennais FC publie son budget prévisionnel de fonctionnement après validation auprès de la DNCG, l'instance qui assure le contrôle administratif, juridique et financier des associations et sociétés sportives de football afin d'en garantir la pérennité. Le budget prévisionnel d'un club s'établit en amont de l'exercice à venir et correspond à une estimation de l'ensemble des recettes et des dépenses prévues par l'entité. Le tableau ci-dessous résume les différents budgets prévisionnels du club rennais saison après saison.
Saison | 2007-2008 | 2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | 2012-2013 | 2013-2014 | 2014-2015 | 2015-2016 | 2016-2017 |
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Budget | 39 M€[302] | 42 M€[303] | 45 M€[304] | 45 M€[305] | 52 M€[306] | 50 M€[307] | 44 M€[308] | 40 M€[309] | 43 M€[310] | 50 M€[311] |
Saison | 2017-2018 | 2018-2019 | 2019-2020 | 2020-2021 | 2021-2022 | |||||
Budget | 50 M€[312] | 68 M€[313] | 80 M€[note 29] | 105 M€[314] | 110 M€[315] |
Sponsors, équipementiers et partenariats
La section suivante détaille l'ensemble des partenariats du club rennais[316].
Sponsors officiels
Partenaires officiels
- Étoile 35
- Groupe Pigeault
- Groupe Rose
- Crédit mutuel Arkéa
- BWT
- Système U Ouest
- Association ELA
Fournisseurs officiels
- Malo
- Sportingsols
- France Boissons
Rivalités et soutien
Rivalités régionales
Ces rivalités sont entretenues par la solide culture football qui s'est développée en Bretagne dès le début du XXe siècle et qui s'est matérialisée par la création de nombreux clubs partout dans la région. Avec la création de compétitions sont apparues les premières rivalités sportives.
Malgré la participation dès 1917 du club à la Coupe de France et surtout dès 1932 au premier Championnat de France professionnel, aucune rivalité d'ampleur nationale ne s'est jamais réellement développée.
Les premières années
Le Stade rennais FC dispute ses premières compétitions à l'échelle régionale. En 1903, il fait partie du premier Championnat de Bretagne en compagnie d'autres équipes rennaises, mais aussi vannetaises, lavalloises et nantaises. Très vite, le Stade rennais FC s'affirme comme l'un des meilleurs clubs bretons, et rentre en concurrence avec l'US servannaise, qui bénéficie de la présence de nombreux joueurs anglais. Entre 1904 et 1914, les deux clubs se partagent les titres de champion de Bretagne, et leurs confrontations sont souvent féroces. Cette rivalité s'arrêtera avec la Première Guerre mondiale, l'US servannaise sombrant alors dans le déclin.
Le FC Nantes
La rivalité entre le FC Nantes et le Stade rennais FC ne s'est pas construite entre deux équipes luttant l'une contre l'autre pour l'obtention d'un titre, mais plutôt sur le déséquilibre existant entre une équipe ayant gagné de nombreux titres sur la scène nationale entre le milieu des années 1960 et le début des années 2000, et une équipe qui a longtemps dû se résoudre à vivre dans l'ombre de son voisin.
La montée en puissance du Stade rennais FC consécutive à l'arrivée de François Pinault en 1998, et le déclin progressif du FC Nantes à partir de 2004 auront fini d'attiser une rivalité qui s'est bâtie entre supporters des deux camps plutôt qu'entre équipes.
Historiquement, la plupart des confrontations ont été remportés par les Nantais, avec plusieurs séries d'invincibilité côté Nantais, dont la plus longue constitue 17 matchs sans défaite d'affilée à domicile. Mais depuis le début du XXIe siècle, le Stade rennais FC commence à renverser la tendance. Le , le FC Nantes met un terme à une série de 12 confrontations sans victoire en s'imposant sur le plus petit des scores (1-0) au stade de la Beaujoire.
L'EA Guingamp
Le club entretient aussi une rivalité avec l'EA Guingamp depuis que les deux clubs ont évolué ensemble en deuxième division de 1977 à 1993, Guingamp n'ayant gagné que deux des 22 rencontres, contre quinze victoires rennaises. Les deux clubs se rencontrent régulièrement de nouveau en Ligue 1 de 1995 à 2004, Guingamp s'imposant sur cette période aussi souvent que Rennes, avec cinq victoires chacun[317]. Les finales de la Coupe de France de 2009 et 2014, remportées par Guingamp, ont fait réapparaître cette rivalité sous l'expression d'une double opposition entre campagne/ville et Basse-Bretagne/Haute-Bretagne[318]. À la fin de la saison 2018-2019, l'EA Guingamp ne parvient pas à battre le Stade rennais FC au Roazhon Park (1-1), après un penalty manqué par Marcus Thuram. Les Costarmoricains, qui étaient dans l'obligation de gagner, se voient relégués en Ligue 2, après six saisons consécutives en Ligue 1.
Autres rivalités régionales
Les rivalités avec les autres clubs bretons sont plus ponctuelles, selon les rapports de force sportifs. Ainsi, une mini-rivalité a pu opposer le Stade rennais FC au Stade brestois 29 au début des années 1990 pour la suprématie régionale. Les Brestois, qui se sont maintenus en Division 1 à plusieurs reprises, ont eu l'avantage sur le club rennais qui faisait "l'ascenseur" au début des années 1990.
Une autre rivalité est apparue à partir des années 2000 avec le FC Lorient. La montée du club en Ligue 1 à cette époque a rendu les rencontres entre les deux clubs plus fréquentes, et le départ en 2001 de l'entraîneur historique du club lorientais Christian Gourcuff pour celui de Rennes a renforcé la rivalité du côté morbihannais[319].
Les supporters
Le Roazhon Celtic Kop (RCK) est un groupe de supporters rennais créé en 1987 et dont l’association fut déposée en 1991. À l’époque, 3 jeunes supporters se séparèrent du kop en tribune Rennes pour monter un groupe jeune, autonome, et inconditionnel, le groupe rassemblant diverses mentalités (ultras, supporters...) dont la mission principale est de soutenir le Stade rennais FC de manière inconditionnelle et le plus possible partout dans les stades où celui-ci évolue. Il signale sa présence par des chants, des bâches, des drapeaux ou encore des tifos.
Le RCK agit de manière autonome, avec le soutien financier mais sans l’influence du club (notamment pour les tifos), ou de n’importe quelle autre structure. Le kop lutte également pour un football populaire (fumigènes autorisés, anti-foot business...) et prend part aux actions nationales avec d’autres groupes.
À travers ses animations, ses chants et ses gadgets, le RCK représente également son identité bretonne et celtique, la Bretagne étant pour les Rennais une culture importante à afficher. Le rattachement de Nantes à la Bretagne demeure à ce titre un sujet de débat au sein du kop, avec convergence de rivalité avec le club rival voisin, mais volonté de réunification de la Bretagne historique[320].
De nombreuses autres associations de supporters encouragent le Stade rennais FC :
- La Section Roazhon Pariz. C'est une section du Roazhon Celtic Kop, elle est située à Paris.
- Les Socios. Fondé en 1992, il est composé d'inconditionnels du Stade rennais FC qui vont jusqu'à reverser, tous les ans, une partie de leurs bénéfices au centre de formation du club. Une section a été créée à Paris.
- Allez Rennes. Fondé en 1962, c'est le plus ancien club de supporters de la route de Lorient.
- Le Roazhon's Call. Fondé en 2013, il regroupe l'ensemble des supporters du Stade rennais FC vivant à Paris et sa région.
Popularité et médiatisation
Selon une étude de l'institut Benchmark (2018), il révèle la popularité des clubs dont le Stade rennais FC est à 4 % le club préféré et à 18 % un club aimé[321].
Même si les médias qualifiaient le Stade rennais FC de loser, notamment par les défaites en finale de coupes nationales[322], depuis la victoire en Coupe de France face au club dominant de Ligue 1, le Paris Saint-Germain, et après deux défaites qui étaient venues raviver cette image de perdants, l'image du club a bien évolué[323]. L'ambiance, souvent considérée comme faible et peu animée, a également progressivement évoluée, et s'il n'atteint pas encore les mêmes résultats que sportivement, le Stade rennais FC quitte progressivement le bas du classement des tribunes pour désormais se trouver bien ancré en milieu de championnat des tribunes (aux alentours de la 13e place pour l'ambiance des clubs professionnels, Ligue 1 et Ligue 2 confondus depuis 2015).
Le , le Stade rennais FC est suivi par plus d'un million de personnes sur les réseaux sociaux cumulés[324].
Réseau social | Nombre d'abonnés |
---|---|
510 716 | |
368 310 | |
280 240 | |
TikTok | 66 400 |
Twitch | 8 000 |
Dailymotion | 1 400 |
Total | 1 235 066 |
Notes et références
Notes
- Le Stade rennais FC est l'un des clubs qui compte le plus grand nombre de saisons en Ligue 1. Il est seulement devancé par l'Olympique de Marseille, le FC Girondins de Bordeaux, l'AS Saint-Étienne et le FC Sochaux-Montbéliard.
- À égalité avec Robert Mercier, les deux joueurs étant crédités de quinze buts marqués.
- L'épreuve des tirs au but n'est mise en place qu'à partir de 1970 lorsque deux équipes demeurent à égalité au terme de la prolongation. Auparavant, les matchs nuls occasionnaient un match à rejouer ou une désignation du vainqueur par tirage au sort.
- À savoir l'entraîneur Claude Dubaële, le directeur sportif Antoine Cuissard et le joueur Gérard Tonnel. Cf Loire 1994, p. 382.
- Le Football Club rennais est créé en , un peu plus de deux mois avant le Stade rennais.
- Chiffre à la saison 2020-2021.
- Le Championnat de France 2019-2020 est marqué par la pandémie de Covid-19 en France et dans le monde. Il s'est arrêté le 8 mars 2020 après la 28e journée. À ce moment-là, le SRFC est troisième avec 50 points. Le 30 avril 2020, le conseil d'administration de la Ligue de football professionnel (LFP), officialise le classement définitif de cette saison de championnat ; le club de la capitale bretonne termine en troisième position et se qualifie pour la Ligue des champions.
- Le Stade rennais UC dispute le Challenge des champions face à l'Olympique de Marseille. Le score étant nul à l'issue du temps réglementaire, il est prévu de faire jouer une séance de tirs au but, mais le public l'ignorant, il envahit le terrain empêchant le dénouement de la rencontre. A posteriori, l'UNFP attribue le titre conjointement aux deux clubs.
- Compétition organisée au niveau national pendant la Première Guerre mondiale par la Ligue de football association. Le Stade rennais UC, affilié à l'USFSA est autorisé à participer en vertu de l'adhésion de l'USFSA au Comité français interfédéral en . Cf Loire 1994, p. 62 et 63.
- Compétition organisée au niveau national pendant la Première Guerre mondiale par l'USFSA.
- La Ligue de l'Ouest de football-association (LOFA) prend la suite du comité régional de l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques, à l'initiative notamment du Stade rennais UC (cf Loire 1994, p. 73). La LOFA intègre non seulement des clubs bretons, mais des clubs de football de tout le Grand Ouest, moins la Normandie. La LOFA disparaît en 1990 pour laisser place en Bretagne à la Ligue de Bretagne de football.
- Coupe disputée entre les clubs affiliés à la Ligue de l'Ouest de football-association nouvellement créée et ceux restés affiliés au Comité de Bretagne de l'USFSA.
- Éditions de la compétition organisées par le comité régional de l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques, disparu en 1919. La compétition reprend une dimension régionale restreinte à la seule Bretagne avec la dissolution de la Ligue de l'Ouest de football-association (LOFA) au profit d'une nouvelle Ligue de Bretagne de football en 1990.
- Yves Boutet ayant joué pendant deux saisons en Division 2 avec le Stade rennais UC, et Romain Danzé ayant évolué pendant toute sa carrière rennaise en Ligue 1.
- De son vrai nom Mahi Khennane, son prénom ayant toujours été utilisé pour le désigner durant sa carrière de footballeur.
- Soit 33 entraîneurs successifs en l'espace de 78 ans, de 1932 à 2010.
- À l'exception cependant de Frédo Garel, intérimaire pendant deux rencontres en 1975.
- Christian Gourcuff n'évolue cependant que dans les équipes du jeunes du club, et n'y fait aucune apparition chez les professionnels.
- Secondé en 1936-1937 par Walter Kaiser qui reste cependant membre de l'effectif professionnel.
- Secondé par Émile Scharwath qui est lui dans un rôle d'entraîneur-joueur. Cf Loire 1994, p. 203.
- Secondé en 1971-1972 par René Cédolin qui reste cependant membre de l'effectif professionnel.
- Michel Le Milinaire n'ayant plus le droit d'exercer en raison de son âge trop avancé, Yves Colleu devient entraîneur principal, mais reste conseillé par Le Milinaire.
- Carrière internationale en cours, mise à jour du nombre de sélections au 30 mars 2011.
- Marc Barreaud, Dictionnaire des footballeurs étrangers du championnat professionnel français : 1932-1997, Paris, L'Harmattan, , 319 p. (ISBN 2-7384-6608-7, lire en ligne).
- En région Bretagne, il faut attendre 1967 pour que le FC Lorient devienne le deuxième club breton à opter pour un statut professionnel (statut qui sera abandonné en 1977). Plus tard, le Stade brestois (1979), l'En Avant Guingamp (1984), le Stade briochin (1993) et le Vannes OC (2008) deviennent également professionnels. Dans le reste du Grand Ouest, le Stade Malherbe de Caen est professionnel entre 1934 et 1938 mais ne parvient pas à atteindre la Division 1, alors que le FC Nantes accède au statut professionnel en 1945 mais ne monte en D1 qu'en 1963.
- Outre de nombreux joueurs européens et africains, on retrouve dans l'effectif de la saison 2009-2010 le défenseur américain Carlos Bocanegra et le milieu de terrain japonais Jun'ichi Inamoto.
- Non loin du boulevard Voltaire, à l'Ouest du centre-ville. Localisation indicative : 48° 06′ 20″ N, 1° 41′ 45″ O .
- Établi par la Direction technique nationale, ce classement est établi selon une notation évaluant plusieurs critères :
- Nombre de contrats professionnels signés.
- Nombre de matchs joués avec l'équipe première par des joueurs formés au club.
- Nombre de sélections dans les équipes de France.
- Résultats scolaires.
- Statut des éducateurs.
- Le , le nouveau président exécutif Nicolas Holveck déclare en conférence de presse un budget de 80 M€ lors de la saison 2019-2020.
- L'actionnaire du club Artémis possède environ 29 % des parts et Kering détient environ 15,7 % des parts de Puma).
- Sponsor officiel depuis 2018.
- Sponsor officiel depuis 2017.
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Voir aussi
Bibliographie
Cette bibliographie présente quelques ouvrages de référence. Ceux utilisés pour la rédaction de cet article sont suivis du symbole .
- Ouvrages sur le Stade rennais Football Club
- Jean-Paul Ollivier, Stade rennais et les clubs du football breton, Solar, , 224 p.
- Gérard Gautier, Sauvons le Stade rennais, Solarama,
- Claude Loire, Le Stade rennais, fleuron du football breton 1901-1991, Rennes, Éditions Apogée, , 488 p. (ISBN 2-909275-40-X)
- Claude Loire, Le Stade rennais, fleuron du football breton, volume II : 1991-1997, Rennes, Éditions Apogée, , 104 p. (ISBN 2-84398-000-3)
- Claude Loire et Virginie Charbonneau, Stade rennais FC, 100 ans en rouge et noir, l'album du centenaire, Rennes, Éditions Apogée, , 123 p. (ISBN 2-84398-107-7)
- Collectif, 100 ans en Rouge et Noir : L'Histoire du Stade rennais, Hors-série Ouest-France, , 64 p.
- Collectif, Stade rennais Football Club, un club à la une, Paris, L'Équipe, , 27 p. (ISBN 2-915535-39-6)
- Benjamin Keltz, Supporters du Stade rennais : 100 ans de passion Route de Lorient, Rennes, Les Éditions du coin de la rue, , 181 p. (ISBN 978-2-9542521-0-0)
- Collectif, Le rouge et le noir, La Guerche-de-Bretagne, Stade rennais FC, , 120 p.
- Georges Cadiou (préf. Jean-Paul Ollivier), Le Stade rennais, Gudensberg-Gleichen, Éditions Wartberg, coll. « Mémoire d'un club », , 95 p. (ISBN 978-3-8313-2951-9)
- Benjamin Keltz et Owen Gourdin (ill. Bunk, RV et Eudes), Supporters du Stade rennais : le manuel officieux, Langrolay-sur-Rance, Les Éditions du coin de la rue, , 123 p. (ISBN 979-10-96883-03-5)
- Éric Ferré, Le meilleur du Stade rennais : le petit livre, rouge et noir, Rennes, Éditions Ouest-France, , 126 p. (ISBN 978-2-7373-8174-4)
- Yohann Hautbois, Stade rennais : Épopée 2019, Paris, Éditions Talent Sport, , 157 p. (ISBN 978-2-37815-104-1)
- Bruno Bertin, Disparitions au stade : la contre-attaque, Rennes, Éditions P'tit Louis, , 48 p. (ISBN 978-2-914721-76-9). Bande dessinée réalisée pour les vingt ans de présence continue du club en Ligue 1, et les vingt ans d’éditions de la série Vick et Vicky.
- Ouvrages sur l'histoire du football breton
- Georges Cadiou, Les grandes heures du football breton, Ouest-France, , 222 p.
- Georges Cadiou, La grande histoire du football en Bretagne, Le Faouët, Liv'Éditions, , 381 p. (ISBN 2-910781-69-0)
- Georges Cadiou, Les grands noms du football breton, Saint-Cyr-sur-Loire, Éditions Alan Sutton, , 320 p. (ISBN 978-2-84910-424-8)
- Jean-Paul Ollivier, L'aventure du football en Bretagne, Plomelin, Éditions Palantines, , 240 p. (ISBN 978-2-35678-009-6)
- Ouvrages liés traitant en partie du Stade rennais Football Club
- Collectif, Dictionnaire historique des clubs de football français, Tome 2 : Mulhouse : White Rovers, Créteil, Pages de Foot, , 505 p. (ISBN 978-2-913146-02-0)
- Collectif, Coupe de France, la folle épopée, Paris, L'Équipe, , 434 p. (ISBN 978-2-915535-62-4, lire en ligne)
Liens externes
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- Union des associations européennes de football
- (en + pt) Leballonrond (équipes)
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