Saint-Affrique
Saint-Affrique (en occitan rouergat Sant Africa) est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Affrique.
Saint-Affrique | |
Vue depuis la Quille, à l'est de la ville. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Aveyron |
Arrondissement | Millau |
Intercommunalité | Communauté de communes Saint Affricain, Roquefort, Sept Vallons |
Maire | Vacant |
Code postal | 12400 |
Code commune | 12208 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Affricains |
Population municipale |
8 034 hab. (2018 ) |
Densité | 72 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 57′ 33″ nord, 2° 53′ 14″ est |
Altitude | Min. 279 m Max. 720 m |
Superficie | 110,96 km2 |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Affrique (bureau centralisateur) |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.saintaffrique.com/ |
Géographie
Localisation
La commune se situe dans le Massif central méridional et le département de l'Aveyron. Elle est traversée par la Sorgues, qui, avec ses affluents, a découpé sept montagnes et sommets : des Anglais, de la Quille, de la Fous, la sèrre (en français : la crête, le sommet), des Cazes, de Nougayrolle et du Rocher de Caylus. Cinq ponts permettent la circulation, par ordre d'ancienneté : le pont Vieux, le pont Neuf, le pont du Centenaire (ou des Frères), le pont Ferroviaire et le pont de la Résistance[1].
Peuplée de 8 034 habitants, elle forme avec la commune voisine de Vabres-l'Abbaye une petite agglomération, l'unité urbaine de Saint-Affrique.
Communes limitrophes
Saint-Affrique est limitrophe de dix autres communes — toutes situées dans l'arrondissement de Millau — dont Gissac au sud-est sur 750 mètres.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 11 096 hectares ; son altitude varie de 279 à 720 mètres[2].
La ville est la capitale du Saint-Affricain, pays attaché à la région naturelle des monts de Lacaune dont il constitue les dernières retombées[3]. Il présente des paysages, une flore, une faune et un patrimoine très diversifiés. Le territoire de la commune constitue une fraction du Parc naturel régional des Grands Causses.
Plusieurs zones géologiques très différentes se trouvent à proximité :
- à l'est, les causses et vallées de l'Aveyron gorges, vallées et hauts plateaux calcaires ;
- au sud, le Rougier de Camarès schistes et argiles rouges ;
- au nord, le plateau du Lévézou.
Climat
Trois influences climatiques se font sentir :
- au printemps et en automne, les vents d'ouest et du sud-ouest déterminent un climat océanique
- en été, les vents du sud-est font prédominer un climat de type méditerranéen mais ces vents peuvent aussi perturber le cours normal des saisons à toute époque de l'année
- en hiver, les vents du nord soumettent ce pays aux rigueurs du climat continental
Mois | Janv | Fév | Mars | Avril | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Moyenne haute (°C) | 6 | 8 | 11 | 13,5 | 17,5 | 22 | 27 | 25 | 22,5 | 17 | 11 | 8 |
Moyenne basse (°C) | 0 | 2 | 4 | 5 | 8,5 | 11 | 14 | 14 | 12 | 9 | 4,5 | 2 |
Précipitations moyennes (mm) | 68 | 55 | 49 | 68 | 80 | 68 | 42 | 61 | 72 | 82 | 63 | 68 |
Source: Météo France à partir de Millau- Soulobres[4] |
La desserte ferroviaire
Saint-Affrique avait espéré être sur le tracé d'une ligne joignant Rodez à Montpellier par les Causses mais, le passage par Tournemire et Millau fut décidé en 1867. En compensation, un embranchement joignant Tournemire-Roquefort à Saint-Affrique fut accordé[5]
- : déclaration d'utilité publique et concession à la Compagnie du Midi
- : mise en service de la ligne de Tournemire-Roquefort à Saint-Affrique
- : déclaration d'utilité publique d'une ligne de Saint-Juéry à Saint-Affrique
- : concession de Saint-Juéry-Saint-Affrique à la Compagnie du Midi
- 1904 : adjudication de dix lots concernant la construction de la ligne de Saint-Juéry à Saint-Affrique
- 1914 : de la main d'œuvre d'origine étrangère travaille sur le chantier
- 1915-1917 : des prisonniers allemands sont réquisitionnés pour travailler sur le chantier
- : l'État, responsable des infrastructures, livre celles-ci à la Compagnie du Midi qui proteste contre ce nouveau « fardeau » et en réfère à l'avis du Conseil National Économique qui classe la ligne en travaux de seconde urgence
- Avril 1934 : le concessionnaire est autorisé à ne pas entreprendre les travaux de superstructure à sa charge (pose de la voie, signalisation, communications, mobilier des gares…) dans l'attente de jours meilleurs
- fin 1938 : la ligne de Tournemire-Roquefort à Saint-Affrique est coordonnée
- : déclassement de la ligne de Saint-Juéry à Saint-Affrique qui aura coûté 63 700 000 francs aux contribuables
- 1975 : pose de quelques centaines de mètres de voie en direction de Saint-Juéry pour desservir la nouvelle zone industrielle de Saint-Affrique
- années 1980 : fermeture de Tournemire-Roquefort - Saint-Affrique au trafic marchandises
- : cession par RFF des terrains aux collectivités territoriales qui transforment la plate-forme en piste cyclable.
Ainsi la ligne de Tournemire-Roquefort est devenue une piste cyclable alors que la ligne de Saint-Juéry est devenue une route touristique procurant un très agréable itinéraire suivant la vallée du Tarn
Les trains
- Avant 1914, des trains assuraient une correspondance à Tournemire-Roquefort avec presque tous les trains sillonnant la ligne des Causses. Il y avait cinq navettes l'hiver et six l'été.
- Durant l'Entre-deux-guerres, la desserte avait été ramenée à quatre trains mixtes quotidiens
- Après la fusion PO-Midi (1934), il n'y eut plus que deux trains légers et un mixte jusqu'à la coordination de fin 1938
- Jusqu'à la fermeture, la ligne fut alors desservie par trois trains hebdomadaires remorqués par des Y 7400 de Béziers
La ville dispose également d'un aérodrome, l'aérodrome de Saint-Affrique-Belmont.
Urbanisme
Saint-Affrique est une commune rurale très vaste (environ 10 fois la taille moyenne des communes françaises de métropole), dont la surface (110 km2) est supérieure à celle de Paris intra-muros. Plusieurs bourgs et villages, dont la population est parfois supérieure à celle des plus petites communes du département (Arnac-sur-Dourdou, Le Viala-du-Pas-de-Jaux) parsèment son territoire :
Villages et hameaux
Bedos, Boussac, Bournac, Le Cambon, Crassous, Saint-Étienne de Naucoules, Savignac, Tiergues, Truans, Vailhauzy, Vendeloves.
Hameaux, lieux-dits ou écarts
Camaras, la Capelle, les Cazes, la Cazotte, Caylus, Couat, Fregebise, Maxiliou, Monhargues, Moulin du Juge, Roc-Blanc, Saint-Amans, Saint-Vincent, Touloupy, Vaxergue, le Vern, la Vernière, Vispens.
Toponymie
Saint-Affrique doit son nom à Affricanus, évêque du Comminges au VIe siècle[6].
Ses habitants sont les Saint-Affricains.
En occitan, la commune se nomme Sant Africa.
Histoire
Les données archéologiques
- La commune est occupée dès le Néolithique, avec, comme vestiges visibles, le dolmen de Tièrgues, celui de Crassous ou de Boussac
- Une occupation quasi continue du territoire est attestée par la présence, en divers lieux, de tessons de poteries depuis le Néolithique, jusqu'aux Ve – VIe siècles. (Caylus - Le Saint-Affrique d'avant Saint-Affrique, Jean Poujol, 1995, publié à compte d'auteur, chapitre I : L'environnement archéologique)
La légende
L'histoire
- En fait, si plusieurs chartes du cartulaire de Vabres-l'Abbaye mentionnent la Vicaria Curiensis à partir de 868, sa localisation exacte fait encore polémique chez les historiens, dont certains la situent dans la vallée voisine du Dourdou.
- En 942, le nom de Saint-Affrique est attesté pour la première fois dans le Cartulaire de Vabres-l'Abbaye, (charte 47, an 942 : "… Vicaria Sancti Affricani in Valle Sorica…" ).
- Jusqu'au milieu du Moyen Âge, le territoire et sa ville est sous la domination de la famille de Caylus.
- Vers 1270, le Pont-Vieux est construit.
- En 1349, la ville est le siège d'une viguerie.
- Au XIVe siècle, grâce à ses remparts, la ville résiste à l'attaque des Anglais.
- Le au lendemain de la Saint-Barthélemy, les habitants de Saint-Affrique informés des massacres à Paris, refusent la violence, et scellent entre eux un pacte urbain de tolérance.
- En 1628, contre la politique de Richelieu, la population à majorité protestante utilise les remparts pour résister aux troupes royales du prince de Condé et du duc d'Epernon. Femmes et filles de la ville s’illustrent dans la bataille et les assaillants sont contraints de lever le siège[7].
- Après la reddition de La Rochelle et la paix d'Alès en 1629 toutes les places de sûreté doivent être supprimées. Les remparts de la ville ont été détruits sur ordre de Richelieu de 1632 à 1655.
- La ville est inondée en 1766 et en 1779[8]
- Pendant la Révolution française, la ville prend le nom de Montagne-sur-Sorgue. Le décret du supprime ce nom et redonne à la ville l’appellation Saint-Affrique.
- La ville devient après la Révolution française chef-lieu de district puis siège de sous-préfecture et le reste jusqu’en 1926.
- En 1806, construction du nouveau temple protestant.
- La ville est inondée en [9] puis de façon plus importante en [10]
- En 1840, annexion des communes de Bedos-Peyralle, Bournac, Saint-Étienne-de-Naucoules et Vendeloves.
- En 1854, une épidémie de choléra ravage la ville. Des vierges votives placées sur les façades des maisons (visibles encore actuellement) ont été disposées ainsi pour remercier la vierge d'avoir protégé les habitants, très croyants à cette époque.
Seigneurie de Caylus
Ne doit pas être confondu avec Caylus (Tarn-et-Garonne).
La première mention d'un seigneur de Caylus et de son château remonte à une charte datée de 1102 dans laquelle figure un certain Seguin de Caylus. Un testament daté de 1182 permettant d'identifier ses premiers descendants et l'étendue de cette seigneurie[11].
Il y avait quatre châteaux situés autour de Saint-Affrique dont celui de Caylus, au lieu-dit du « Rocher de Caylus » mais il n'en reste que quelques ruines et[11]:
- Château de Bournac, hameau de Bournac[12] au nord-ouest de la commune,
- Château de Roquefort-sur-Soulzon au nord-est,
- Château de Versols au sud.
La généalogie non exhaustive de ces seigneurs est la suivante[13]:
- Seguin de Caylus
- Deux fils, Déodat et Pierre qui suivent (ou petits-fils ?)
- Déodat, seigneur de Caylus († av. 1182)
- Une fille, Marie (v. 1160- ?) qui suivra par son mariage
- Pierre de Caylus († 1182), frère du précédent (dont le testament a permis d'établir une partie de cette généalogie)
- Deux fils, Pierre et Arnaud qui n'hériteront que d'une partie des biens dont respectivement les châteaux de Verzols et de Roquefort
- Pierre de Combret, vicomte d'Ayssènes et de Combret
- marié à Marie de Caylus, fille de Déodat
- Un fils, Déodat qui suit
- marié à Marie de Caylus, fille de Déodat
- Déodat II de Caylus, seigneur de Combret et de Caylus
- marié en premières noces, vers 1209 à Irdoine de Sévérac, veuve de Guillaume de Rodez, fille unique et héritière de ses parents, Guy IV, seigneur de Sévérac et Béatrix de Canillac, dame héritière de Canillac en Gévaudan.
- Ils eurent deux filles, Guise et Béatrix, et deux fils :
- Guy de Sévérac, seigneur du lieu, qui fait la souche de la IIe maison de Sévérac en Rouergue.
- Déodat II de Caylus ou de Canillac, seigneur de Caylus, de Combret, de Canillac, de Saint-Laurent-d'Olt, ainsi que de Thiézac et de Polminhac en Carladès. Il épouse Meliore de Saint-Ours, fille et héritière de Guillaume de Saint-Urcize, seigneur du lieu.
- en secondes noces, vers 1230, Isaure, qui lui donne une fille, Hélis, héritière de Caylus qui épouse Guillaume-Bernard, seigneur d'Olargues, auquel elle ne donne qu'un fils, Déodat III, qui fait la suite des seigneurs de Caylus pendant cinq générations jusqu'à Alix de Caylus[réf. souhaitée].
- marié en premières noces, vers 1209 à Irdoine de Sévérac, veuve de Guillaume de Rodez, fille unique et héritière de ses parents, Guy IV, seigneur de Sévérac et Béatrix de Canillac, dame héritière de Canillac en Gévaudan.
La suite de cette généalogie demande à être vérifiée afin de s'assurer qu'il ne s'agit pas de la commune de Caylus
- Alix de Caylus, apporte la seigneurie par son mariage en 1283 avec Philippe II de Lévis, seigneur de Florensac et de la Roche-en-Régnier, auquel elle donne plusieurs fils, dont :
- Eustache de Lévis-Quélus (1464-), seigneur de Caylus, dont descend, trois générations après :
- Quélus (1554-1578), un des mignons du roi Henri III. En dépit du titre de comte de Caylus de son père, c'était son oncle Jean de Lévisqui qui était seigneur de Caylus et ce fut sa fille Jeanne de Lévis qui hérita de Caylus et l'apporta par son mariage en 1574 à Jean-Claude de Pestels, seigneur de Branzac, dont est issu, quatre générations après :
- le comte de Caylus, (1692-1765), célèbre écrivain, graveur, archéologue et collectionneur. Il avait comme oncle paternel :
- le duc de Caylus, qui servit le roi Philippe V d'Espagne qui le fit duc espagnol de Caylus, et qui mourut en 1759 vice-roi du Pérou.
Blasonnements famille de Caylus :
D'or, au lion passant de gueules accompagné de 16 étoiles de même posées en orle.
D'or, au lion passant de gueules accompagné de 16 billettes de même posées en orle.
L'histoire contemporaine
- , manifestation massive, ayant eu les honneurs de la presse nationale, pour protester contre la décision de l'Agence régionale de l'hospitalisation de fermer le service de chirurgie de l'hôpital de la commune. Cette manifestation est suivie par d'autres actions médiatiques (occupation du chantier du viaduc de Millau, grève de la faim de cinq personnes…) qui permettront de maintenir le service de chirurgie. C'est à cette occasion que fut créée la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux de proximité[14] le .
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 5 000 habitants et 9 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt neuf[15],[16].
Intercommunalité
Saint-Affrique fait partie de la communauté de communes Saint Affricain, Roquefort, Sept Vallons.
Saint-Affrique est chef-lieu du canton de Saint-Affrique.
Saint-Affrique est également le nom donné à l'agglomération urbaine incluant la ville de Vabres-l'Abbaye pour une population totale de 9 335 habitants en 2016 et une superficie de 152,32 km2[17].
Avant la réforme administrative de 1926, Saint-Affrique était également chef-lieu de l'arrondissement de Saint-Affrique, supprimé à cette occasion, qui groupait 6 cantons et 56 communes.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].
En 2018, la commune comptait 8 034 habitants[Note 1], en diminution de 2,63 % par rapport à 2013 (Aveyron : +0,55 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
selon la population municipale des années : | 1968[24] | 1975[24] | 1982[24] | 1990[24] | 1999[24] | 2006[25] | 2009[26] | 2013[27] |
Rang de la commune dans le département | 5 | 5 | 6 | 5 | 5 | 5 | 5 | 5 |
Nombre de communes du département | 306 | 303 | 304 | 304 | 304 | 304 | 304 | 304 |
Économie
- Depuis le Moyen Âge, la ville chef-lieu de commune, au centre d'un territoire essentiellement agricole, est un important lieu de commerce du sud Aveyron dont les marchés et foires actuels sont la survivance.
- Tout au long du XIXe siècle, l'industrie du textile a dominé l'activité industrielle.
- Au XXe siècle, l'industrie agroalimentaire avec en particulier le roquefort, puis le tourisme ont remplacé l'industrie textile.
- Hormis l'activité industrielle liée à l'agriculture (machinisme agricole, construction métalliques), la seule industrie notable est la SEFEE (Société d'études et de fabrications électroniques et électriques) qui, avec un effectif de 140 salariés, dégage un chiffre d'affaires de 19,7 millions d'euros en 2007 (source : portail de la société).
Santé
Saint-Affrique possède un centre hospitalier[28], (bloc opératoire, imagerie médicale, ophtalmologie, laboratoire, maternité, urgences[29]...), une maison de retraite type EHPAD,
Enseignement
Saint-Affrique fait partie de l'académie de Toulouse.
- Avec son statut d'ex-sous-préfecture, c'est également un centre administratif et d'enseignement important :
- Lycée et collège publics avec sections techniques (cité scolaire Jean-Jaurès),
- Lycée privé (Saint-Gabriel),
- Collège privé (Sainte-Jeanne-d’Arc),
- Lycée d'enseignement agricole public (La Cazotte),
- Lycée d’enseignement privé rural (Vaxergues),
- CFPPA (Centre de formation professionnelle agricole pour adultes),
- et pendant près de trente ans une école des métiers d'EDF, reprise par la chambre de commerce et d'industrie de Millau Sud-Aveyron, laquelle gère aussi l'école des métiers de l'animation et des techniques d'ambiance.
Sports
- Rugby club saint-Affricain : Engagé en Fédérale 3 pour la saison 2020-2021
- Saint-Affrique Handball : Club créé en 1981, les équipes séniors masculines et féminines sont engagées au plus haut niveau régional, saison 2020-2021 en prénational
Principales manifestations
Le Grand Prix de Saint-Affrique est un prix de peinture qui a été attribué pendant la seconde moitié du XXe siècle à des peintres de la "Jeune Peinture" exposant dans les principaux salons parisiens. Ce prix consistait en un séjour d'un mois dans l'hôtel du fameux cuisinier François Decucq et permettait aux artistes invités de visiter et de peindre l'une des plus belles régions de France. Les lauréats du prix les plus connus sont Maurice Boitel et Daniel du Janerand.
Le Salon des Amis des Arts : Exposition et concours de peinture organisé pendant une quinzaine de jours vers la fin de l'été.
Le tournoi international d'échecs de Saint-Affrique.
Le Challenge Armand Vaquerin : cette compétition estivale de rugby à XV est organisée chaque année depuis 1994 au mois d'août, sur plusieurs stades du Sud Aveyron (Millau, Saint-Affrique et Camarès).
Marché : tous les samedis matins sur le boulevard Victor-Hugo et le boulevard Charles de Gaulle.
Marchés nocturnes Fermiers De L'Aveyron : une succession de trois grands marchés nocturnes de producteurs fermiers, organisés par le groupement départemental des producteurs fermiers, se tiennent le soir courant juillet-août dans le jardin public du centre-ville. Des produits agricoles vivriers, préparés ou non, sont proposés pour la consommation sur place sous forme de grandes tablées animées.
Foire : le troisième samedi de chaque mois sauf en mai – le 4.
Le "4 mai" : c'est la plus importante foire de l'année, la fête foraine envahit deux des principales places pendant la journée du d'où son nom. Elle est également l'occasion de présentation de machinisme agricole. La foire aux bestiaux, qui l'accompagnait, tombe petit à petit en désuétude : Dans les années 1950, chaque place avait sa spécialité animale et était surnommée par son nom (à l'origine en rouergat) : la "place aux cochons" était la place François-Fabié… Cette foire a maintenant lieu le 1er dimanche du mois de mai (depuis 2008)
La fête de Saint-Affrique, avec diverses manifestations (bals publics, corso fleuri…), a lieu pour la foire du mois de juin.
La Fête de la musique est très animée.
Depuis quelques années de nouvelles occasions de festivités rencontrent un grand succès :
- Marchés aux puces les samedis matins des mois de juillet et août.
- La foire aux produits biologiques est organisée le premier dimanche d'avril.
Ville étape sur le trajet des 100 km de Millau.
Médias
- Deux journaux locaux à parution hebdomadaire :
- Le Saint-Affricain, première parution le ;
- Le Progrès Saint-Affricain, première parution le .
- Saint-Affrique possède une page quotidienne dans les éditions régionales de La Dépêche du Midi, de Centre Presse et de Midi libre.
- Une radio associative : Radio Saint-Affrique, elle peut s'écouter en podcast à partir de leur site.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine religieux
- Église paroissiale Notre-Dame de Saint-Affrique, datant XIXe siècle, édifiée de 1894 à 1905 ; de style gothique, à l'intérieur se trouve une Vierge en bois doré XVe siècle. Impressionnante élévation de la flèche néogothique riche de sculptures en « dentelles », qui culmine à 71 mètres (d'autres sources avancent 81 mètres…).
- Église Sainte-Julitte-et-Saint-Cyr de Vendeloves. XIXe siècle.
- Église Saint-Germain de Bournac. XIIe et XIXe siècles.
- Église Notre-Dame de Tiergues. XIXe siècle.
- Église de Bedos. XVIe siècle, avec des restes romans.
- Église Saint-Martin du Cambon. XIXe siècle.
- Église de Saint-Étienne-de-Naucoules. L'église existait en 1678.
- Ancienne église et couvent des Cordeliers XIIIe siècle. Une des chapelles avait été fondée par la famille de Roquefeuil[30].
- Églises XIXe siècle : de Boussac, de Vailhauzy.
- Chapelle du couvent des Sœurs de l'Adoration-Perpétuelle de Saint-Affrique
- Chapelle Saint-Amans de la Loubatière. XXe siècle.
- Ancienne chapelle Saint-Amans de la Loubatière.
- Chapelle Saint-Géraud de Bournac.
- Ruines de la chapelle Saint-Martin de Boussac.
- Niches avec statuettes votives de la Vierge dans les façades des maisons.
- Temple de l’Église protestante unie de France de Saint-Affrique.
Patrimoine civil
- Le dolmen de Tièrgues classé monument historique, en 1889.
- Vestiges des anciennes fortifications : tour d'enceinte, traces des remparts (aujourd'hui boulevard Victor-Hugo, boulevard de la République, place de la Liberté et boulevard Charles-de-Gaulle.
- Ancien hôpital du XVIIIe siècle, aujourd'hui collège Foch.
- Statue de Leftiez en l'honneur de sa victoire au ST17.
- Collège Saint-Gabriel XIXe siècle.
- Château de Vailhauzy XIXe siècle.
- Château de Bournac (XIIIe siècle, XVe siècle) restauré XIXe siècle.
- Ruines du château de Caylus sur le rocher de Caylus qui domine la ville.
- Château du Mas Rougier (monument historique, inscription par arrêté du ) : possède un logis rectangulaire, tour circulaire, tour carrée, meurtrières, et des mâchicoulis.
- Le pont Vieux, classé monument historique par arrêté du , fut bâti vers 1270.
- Le pont Neuf, fin XVIIe siècle.
- La fontaine des Béliers, œuvre du sculpteur Rémi Coudrain sur la place de l'hôtel de ville.
- Le jardin public et son kiosque à musique.
- Le pressoir en pierre de Savignac (monument historique inscription par arrêté du ), du type en écusson.
- La Maison de la mémoire du Pays saint-affricain (installée dans les locaux de l'ancienne sous-préfecture et maison natale d'Émile Borel) : musée et bibliothèque où est déposé le fonds documentaire de Pierre et Marie-Louise Cabanes, découvreurs inlassables du patrimoine du Sud Aveyron.
- Pastoralia, musée interactif sur l'élevage ovin.
Personnalités nées à Saint-Affrique
- David Maurice Joseph de Saint-Maurice de la Redorte (1768-1833), homme politique.
- Pierre-Frédéric Sarrus (1798-1861), mathématicien, auteur de travaux en mécanique, calcul des variations et qui a laissé son nom à une règle de calcul des déterminants.
- Pierre-Auguste Sarrus (1813-1876), chef de musique militaire est à l'origine de l'invention du sarrussophone. Cette invention est contemporaine de celle du saxophone dont il se distingue, essentiellement, par l'utilisation d’une double anche[31].
- Hippolyte Barascud (1819-1889), maire de la commune de 1878 à 1881.
- Clément de Curières de Castelnau (1849-1907), polytechnicien[32], ingénieur de l'École des mines, dirigea les mines de Decazeville, Graissessac : il est le frère aîné d’Édouard.
- Le général Édouard de Curières de Castelnau (1851-1944), chef d'état-major du généralissime Joffre pendant la Première Guerre mondiale.
- Léonce de Castelnau, homme politique.
- Émile Borel (1871-1956), mathématicien auteur de travaux sur le calcul des probabilités et de la théorie des jeux stratégiques, homme politique, député, ministre de la marine et maire de Saint-Affrique.
- Mathieu de Costeplane, érudit aveyronnais.
- Clamouse Pierre Henri, (1824 -1884), menuisier, acteur de la Commune de Paris[33].
- Jean-Marie Pieyre (1954-1998), écrivain occitan.
- Stéphane Diagana (1969-), athlète spécialiste du 400 mètres haies, champion du Monde et d'Europe.
- Richard Sainct (1970-2004), motard français triple vainqueur du Rallye Paris-Dakar (1999, 2000 et 2003).
- Stéphane Delpuech (1974-), joueur de rugby à XV professionnel.
- Jérémy Blayac (1983-), joueur de football professionnel.
- Émilie Gral (1986-), sportive de haut niveau en natation handisport, recordwoman du monde en 400 m quatre nages, élue en 2015 conseillère départementale du canton de Saint-Affrique, benjamine de l'assemblée départementale à 28 ans.
- Loīc Minaudier, pilote moto de rallye raid. Plusieurs participations au Paris Dakar. A remporté le Hellas rallye de Grèce en mai 2021 comptant pour le championnat d’Europe de rallye raid.
- Marc Vidal (1991-), joueur de football professionnel.
Autres personnalités liées à la ville
- Louis Bernard (1746-1799), pasteur de l'Église réformée, né à Mialet, formé au désert puis au séminaire de Lausanne, député de l'Aveyron à la Convention nationale, il fait partie de la Commission chargé du dépouillement des papiers trouvés aux Tuileries dans l'armoire de fer. Modéré, il prend publiquement position et vote contre la mort du roi. Il présidera le Conseil des Anciens lors du coup d'état de fructidor an V, avant de se retirer à Saint-Affrique. Son fils deviens baron d’Empire sous le nom de Louis Bernard de Saint Affrique. Actuellement la famille se compose de 2 lignées cousines, l’une est représentée par Lorrain de Saint Affrique ex trésorier du Front national, l’autre par Antoine Bernard de Saint-Affrique, élu en mai 2021 PDG de Danone.
- Denys Affre (1793-1848), archevêque de Paris, élève au collège Saint-Gabriel[34].
- Louis Armand, (1854-1922) né près de Vabres ; il fut l'un des compagnons les plus proches de Martel, l’« inventeur » de la spéléologie. L'aven Armand lui doit son nom.
- Marguerite Appell (1883-1969), fille du mathématicien Paul Appell, épouse d'Émile Borel en 1901. Femme de lettres sous le pseudonyme de Camille Marbo (contraction de Marguerite Borel), prix Fémina en 1913, puis membre du jury et présidente du même prix ; elle fut également maire-adjointe de Saint-Affrique.
- Max Fourestier (1907-1986), médecin, élève du collège Saint-Gabriel.
- Alfred Couderc (1882-1968), né à Abbas, Archiprêtre de Saint Affrique pendant les années 1934 à 1937, et nommé Evêque de Viviers qui a participé au Vatican au IIe Concile avec le pape PIE XI.
- Jacques Godfrain (1943-), né à Toulouse, député de l'Aveyron (UMP) de 1978 à 2007, ancien ministre de la coopération (1995-1997) et maire-adjoint de Saint-Affrique (1983-1989).
- Robert Ménard (1953-) né à Oran, journaliste français et maire de Béziers ; il suit les cours du collège religieux Saint-Gabriel à Saint-Affrique, et envisage de devenir prêtre, ce à quoi sa mère s'oppose. En , il fait fermer son collège.
- Stéphane Gomez (1976-), né à Millau, nageur français spécialiste de la nage en eau libre ; il s'entraîne au club de Saint-Affrique.
Voir aussi
Bibliographie
- François Germer-Durand, Relation du siège de S. Affrique faict par M. le Prince et M. d'Espernon : Reprod. de l'éd. de 1628, Mende, A. Privat, , 62 p., 21 cm (notice BnF no FRBNF40946447, Relation du siège de S. Affrique faict par M. le Prince et M. d'Espernon (Reprod.) sur Gallica)
- Étienne Fournial (Éditeur scientifique), Cartulaire de l'Abbaye de Vabres au diocèse de Rodez : essai de reconstitution d'un manuscrit disparu, Rodez, Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, coll. « Archives historiques du Rouergue » (no 21), , 196 p., 24 cm (ISSN 1245-9747, notice BnF no FRBNF36664062)
- Denis (abbé) Teissier, La Ville de Saint-Affrique à travers les âges de l'Antiquité à 1900, Éd. du château de Montaigut,
- François Marret (Directeur de publication), Saint-Affrique : hier et aujourd'hui, Saint-Affrique, Éd. Aurore création, , 197 p., ill., couv. ill. en coul. ; 22 x 31 cm (notice BnF no FRBNF35590839)
- Théodule Nayral, Aperçus historiques sur la ville de Saint-Affrique et sur l'évêché de Vabres : Fac-sim. de l'éd. de Carcassonne : Impr. J. Parer, 1877, Saint-Affrique, Éd. Aurore création, , 328 p., 17 cm + 1 plan de 1628 ; 17 x 28 cm (ISBN 2-9507641-0-X, notice BnF no FRBNF36159650)
- Gaston Boulouis, Regards sur le passé saint-affricain : l'œuvre des abbés Barthe, Saint-Affrique, G. Boulouis, , 86 p., couv. ill. ; 21 cm (notice BnF no FRBNF34664327)
- Gaston Boulouis, Nouveaux regards sur le passé saint-affricain : les cinq demeures de Notre-Dame de Miséricorde, Saint-Affrique, G. Boulouis, , 90 p., ill., couv. ill. ; 21 cm (ISBN 2-904706-01-1, notice BnF no FRBNF34862817)
- André Soutou, « Testament du seigneur de Caylus : (commune de St-Affrique) en 1182 », Revue du Rouergue, vol. 32, , p. 29-37 (lire en ligne)
- Jean Carel (préf. Jacques Vaizy), Saint-Affrique en images, Saint-Affrique, Impr. du Progrès, , 95 p., ill. en coul., couv. ill. ; 27 cm (ISBN 2-9523209-0-X, notice BnF no FRBNF39296094)
- (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Jean-Luc Malet), Sent-Africa : La Bastida, Caumèls-e-Lo Vialar, Ròcafòrt, Sant-Faliç, Sent-Esèri, Sent-Jan, D'Aucàpias, Sent-Roma de Sarnon, Tornamira, Vabre, Verzòls-e-La Pèira / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Sent-Africa, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 429 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-54-8, ISSN 1151-8375, notice BnF no FRBNF38977452)
- Yves Rouquette, 60 ans de creacion occitana : quasèrn de la mòstra, Sant-Africa, Ostal de la memòria : mòstra realizada per l'Associacio Cap l'Òc e l'Ostal de la memòria de Sant-Africa : 60 ans de création occitane : cahier de l'exposition, Saint-Affrique, Maison de la mémoire, du 4 juin au 10 août 2012, Saint-Affrique, Cap l'Òc (Centre d'animation pédagogique en occitan), , 24 p., ill., couv. ill. ; 21 cm (ISBN 978-2-9534455-3-4, notice BnF no FRBNF43524342)
- Association RELAIS (Recherches, études liées aux isolements saint-affricains), Guide pratique du pays saint-affricain : catalogue des ressources humaines, sociales et administratives, Saint-Affrique, RELAIS, , 278 p., ill., couv. ill. en coul. ; 30 cm (ISBN 2-9504530-0-7, notice BnF no FRBNF35077854)
- Michel Loirette, Le monstre de Gozon, Chronique aveyronnaise du pays saint-affricain, éd. L'Harmattan, 169 p., (ISBN 978-2-343-080253), 2016, notiBnF n°FRBNF44484185
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Photos des ponts sur Structurae
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- www.aveyron.gouv.fr : les données de base
- Données climatiques
- José Banaudo : Le P.O. - Le Midi. (Trains oubliés) ; Vol. 3 ; Éd.du Cabri ; Breil-sur-Roya, février 1982 ; 151 p. : ill. en NB ; (notice BnF no FRBNF34689963)
- Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie occitane, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-215-5).
- Relation du siège de Saint-Affrique fait, en 1628, par le prince de Condé et le duc d'Epernon
- « Journal de l'Aveyron - 02/11/1811 - Archives départementales de l'Aveyron », sur archives.aveyron.fr (consulté le )
- « - JOUAVEYRON - 19/11/1808 Archives départementales de l'Aveyron », sur archives.aveyron.fr (consulté le )
- « Journal de l'Aveyron - 02/11/1811 Archives départementales de l'Aveyron », sur archives.aveyron.fr (consulté le )
- Soutou 1978, p. 32
- 43° 58′ 52″ N, 2° 47′ 40″ E .
- Soutou 1978, p. 30
- coordonation-nationale.org
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
- Unité urbaine de Saint-Affrique (12202), sur le site de l'Insee.
- Découverte > Jumelage, site internet de Saint-Affrique, consulté le 2 octobre 2019.
- País catalan - País occitan, Tremp une grande commune, Maison de la Mémoire, consulté le 2 octobre 2019.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- http://www.ch-saintaffrique.fr/
- http://www.ch-saintaffrique.fr/les_services.php
- Parchemin de l'acte de fondation dans les archives de l'Académie des Hauts Cantons. Le Vigan, Gard
- (en) http://idrs.colorado.edu/Publications/DR/DR10.3/DR10.3.Conrey.html
- Clément de Castelnau (1849-1907)
- (maitron.fr
- Notice sur la vie et la mort de monseigneur Affre (Gallica)
- Portail des communes de France
- Portail du Massif central
- Portail de l’Aveyron et du Rouergue