Le Vigan (Gard)

Le Vigan [lə vi.gɑ̃] est une commune du Sud de la France, sous-préfecture du département du Gard dans la région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Le Vigan.

Le Vigan

L'hôtel de ville et la statue de Pierre Triaire.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gard
(sous-préfecture)
Arrondissement Le Vigan
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes du Pays viganais
(siège)
Maire
Mandat
Sylvie Arnal (DVG)
2020-2026
Code postal 30120
Code commune 30350
Démographie
Population
municipale
3 785 hab. (2018 )
Densité 220 hab./km2
Population
agglomération
7 124 hab. (2016)
Géographie
Coordonnées 43° 59′ 35″ nord, 3° 36′ 22″ est
Altitude Min. 184 m
Max. 640 m
Superficie 17,24 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Le Vigan
(ville-centre)
Aire d'attraction Le Vigan
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton du Vigan
(bureau centralisateur)
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Le Vigan
Géolocalisation sur la carte : Gard
Le Vigan
Géolocalisation sur la carte : France
Le Vigan
Géolocalisation sur la carte : France
Le Vigan
Liens
Site web www.levigan.fr/

    Géographie

    Carte.
    Vue générale de la commune.

    Localisation

    Cette commune du parc National des Cévennes se situe au sud du Massif central et à proximité du mont Aigoual, dans la vallée de l'Arre. Montpellier est à 60 km, Nîmes, la préfecture du département, à 75 km et Alès à 67 km.

    C'est donc une ville particulièrement enclavée au vu des autres grandes villes les plus proches.

    Géologie et relief

    Au nord du territoire communal se trouve le col des Mourèzes, emprunté lors de la 6e étape du Tour de France en 2020.

    Sismicité

    La commune est située dans une zone à sismicité faible[1],[2].

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Cours d'eau sur la commune ou à son aval[3] :

    • Arre (rivière),
    • Ruisseau du Coularou
    • Valats de Beauquiès, de la Masque, des Faysses.

    La source d'Isis alimente la ville en eau. Elle est abondante et constante.

    Climat

    Le climat du Vigan est méditerranéen, Il se caractérise par des hivers doux, une sécheresse estivale et de fortes précipitations aux équinoxes. Les orages d'automne peuvent y causer des crues violentes lors de ce que l'on appelle un épisode cévenol. Ces pluies diluviennes accompagnées d'orages très localisés se concentrent sur quelques heures, voire quelques jours. Elles sont principalement dues à la rencontre entre l'air froid venant de l'océan Atlantique qui remonte sur les sommets des Cévennes et l'air chaud remontant de la mer Méditerranée. Par sa proximité avec les Cévennes, notamment le massif de l'Aigoual, les chutes de neige, parfois importantes, n'y sont pas rares mais elles sont en général de courte durée. De ce fait la commune est considérée comme exposée au risque naturel d'inondation[4]. Elle a fait l'objet de plusieurs arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle[4]. La moyenne des précipitations annuelles est comprise entre 1 300 et 1 500 mm ; on notera qu'à la fin janvier 1996 plus de 1 000 mm avaient déjà été enregistrés au cours de ce seul mois. (chiffres Météo France Gard)

    Données météorologiques du Vigan de 2006 à 2009[5]
    MoisJanFévMarAvrMaiJuiJuiAoûSepOctNovDécAnnée
    Températures minimales (°C) 1,5 2,2 4,3 7,6 10,8 13,4 15,7 15,0 11,6 8,9 4,3 0,8 8,0
    Températures maximales (°C) 11,5 12,7 15,3 19,7 22,2 26,8 30,1 27,1 24,7 19,7 14,6 10,4 19,6
    Températures moyennes (°C) 8,0 6,9 7,6 13,6 16,4 19,9 22,8 21,1 17,9 13,7 9,0 4,7 13,5
    Pluviométrie (mm) 120,3 106,4 26,4 89,9 103,5 56,9 24,5 26,5 110,1 153,9 180,1 94,2 1 092,7
    Gel (jour) 12 7 2,5 0,7 6,3 15 43,5

    Ces dernières années, la température la plus froide a été relevée le avec −6,9 °C et la plus chaude le avec 37,9 °C. La journée la plus pluvieuse a été le avec 133 mm de pluie. Le vent le plus fort a été mesuré le avec une rafale à 88,5 km/h. Le mois de a été particulièrement pluvieux avec plus de 300 mm de pluie.

    Voies de communication et transports

    La commune du Vigan est traversée par la D 999, ancienne voie royale d'Aix à Montauban.

    Le Vigan est reliée à Nîmes, Montpellier et Alès par trois lignes de cars : ligne D40 (Le Vigan-Nîmes), ligne 108 (Le Vigan-Montpellier) et ligne D42 (Le Vigan-Alès).

    Urbanisme

    Typologie

    Le Vigan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine du Vigan, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[9] et 7 102 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[10],[11].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Vigan, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (71,6 %), zones agricoles hétérogènes (13,4 %), zones urbanisées (11,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,2 %), cultures permanentes (1,5 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Avicantus (inscription romaine); Civitas Arisitana en 542; vicus Arisitensis en 653 ? Locus de Vicano en 1050[15].

    Selon Albert Dauzat et Charles Rostaing, il s'agit d'un terme prélatin senti tardivement comme un dérivé de vicus, le a initial ayant été pris pour une préposition ou un article[16] : Avicantus > *a Vicantus > *a Vicant > le Vigan. Apparemment, l'élément -cantus est le même que dans Cachan (Val-de-Marne, Caticantus 829) et Larchant (Seine-et-Marne, Liricantus vers 1040), que l'on trouve également comme premier élément dans Cantobre (Aveyron) et Chantôme (Indre, Cantomagus). Il s'agit du gaulois *cantos (passé au latin sous la forme canthus chez Quintilien) « brillant, hauteur »[16] ou « cercle (de la roue), cerclage »[17]. Il se perpétue dans le français chant « côté » (cf. expression à chant) et le breton cant « cercle », gallois cant « bord d'un cercle »[17]. Il est précédé d'un élément Avi- obscur.

    Les formes du type Arisitana et vicus Arisitensis se réfèrent sans doute à Arre, Arisitum, lieu situé sur la rivière Arre, l'expression vicus Arisitensis se référant peut-être au Vigan à l'origine[15].

    La commune se nomme Lo Vigan, pr. [lu βiˈɣon] en langue d’oc.

    Histoire

    Le Vigan pourrait avoir été le siège du diocèse d'Arisitum. Réuni au diocèse de Nîmes vers 798, il en devint un archiprêtré, qui porte constamment pendant tout le Moyen Âge le nom d'archipresbiteratus Arisdii. Cet archiprêtré sera détaché du diocèse de Nîmes en 1694, pour contribuer à la formation du diocèse d'Alais.

    Vers 1050 il y fut fondé un prieuré, sous le titre de Saint-Pierre, qui fut donné aux moines de l'abbaye Saint-Victor de Marseille.

    Au Moyen Âge, et jusqu'en 1790, le Vigan était le chef-lieu d'une viguerie, qui se composait de 29 communautés en 1384, de 33 en 1435 et de 37 en 1582. La ville du Vigan comptait, en 1384, 37 feux, et en 1789, 685 feux.

    Le Vigan était, aux XVIIe et XVIIIe siècles, la résidence du subdélégué de l'Intendant et du gouvernement de Languedoc pour toutes les Cévennes. Le siège de la Subdélégation était à l'hôtel de La Condamine. De même, un gouverneur pour les villes de Meyrueis, Sumène et Le Vigan était établi dans l'hôtel de Ginestous. La cité était la capitale administrative des Cévennes de l'Ouest, importante à cause de ses grandes foires et de son rôle de ville d'étape pour les troupes en déplacement. Le bourg et sa région proche furent relativement épargnés par les combats et les incendies pendant la Guerre des Cévennes en 1702-1704, mais Jacques Daudé, juge et maire du Vigan et subdélégué du gouverneur de Languedoc Bâville, n'en fut pas moins assassiné près de sa maison le par trois hommes alors que Cavalier, chef de guerre camisard, négociait sa reddition avec le maréchal Villars[18].

    La grande richesse des négociants du Vigan venait du travail de la laine et de la sériciculture qui permettait de tricoter des bas de soie exportés dans toute l'Europe. La présence d'une noblesse acquise aux idées des Philosophes et de l'Encyclopédie fait de la petite cité une enclave acquise au mouvement culturel des Lumières entre le Larzac et la plaine languedocienne.

    En 1790, cette petite ville devint le chef-lieu d'un des huit districts du département du Gard. Ce district comprenait les huit cantons suivants : Alzon, Aulas, Dourbie, Saint-André-de-Valborgne, Saint-Laurent-le-Minier, Sumène, Valleraugue et le Vigan. Le canton du Vigan se composait de trois communes : Avèze, Mandagout et Le Vigan.

    En 1860, la commune absorbe celle voisine de Paroisse-du-Vigan[19], peuplée, au recensement de 1856, de 641 habitants et qui avait provisoirement porté, au cours de la Révolution française, les noms de Commune-des-Monts et de Monts[20].

    Vue du Vigan et des installations ferroviaires au début du XXe siècle.

    À la fin du XIXe siècle, Le Vigan se trouva relié par le chemin de fer à Nîmes et à Tournemire. La gare du Vigan se trouvait aux limites des territoires de deux compagnies ferroviaires, la ligne de Nîmes étant exploitée par le PLM et la ligne de Tournemire par la Compagnie des Chemins de fer du Midi. Cette dernière ne connut qu'un trafic médiocre et fut fermée en grande partie dans les années 1950 et totalement à la fin des années 1970. La partie vers Nîmes conserva un trafic voyageur jusqu'en 1968 et un trafic de fret jusqu'en 1987. Aujourd'hui seuls la gare et quelques ouvrages d'art de part et d'autre du Vigan subsistent de ce passé ferroviaire.

    La commune est située sur l'itinéraire du Chemin de Saint-Guilhem-le-Désert[21], part du Chemin de Saint Jacques d’Arles à Compostelle.

    Politique et administration

    Administration

    Le Vigan est chef-lieu de l’arrondissement du Vigan dans le Gard.

    Liste des maires


    Liste des maires depuis la Libération
    Période Identité Étiquette Qualité
    août 1944 1949 Jules Bessières   Conseiller général du canton du Vigan (1945-1949)
    1949 1952 Ismaël Dupont    
    1952 1969 André Bastide DVD Conseiller général du canton du Vigan (1955-1973)
    1969 1977 René Boissière   Professeur au lycée du Vigan
    mars 1977 1999 Alain Journet PS Géomètre
    Député de la 5e circonscription du Gard (1981-1993)
    Conseiller général du canton du Vigan (1973-2004)
    Président du Conseil général du Gard (1994-2001)
    Sénateur du Gard (1998-2008)
    1999 mars 2008 Thierry Bourrié PS Président de la Communauté de communes du Pays viganais (jusqu'en 2008)
    mars 2008 mai 2020 Éric Doulcier app. EELV Libraire
    Conseiller général du canton du Vigan (2011-2015)
    mai 2020 En cours Sylvie Arnal app. DVG Commerçante
    Adjointe (2008-2014), Première adjointe (2014-2020),

    Première femme élue maire du Vigan

    Politique de développement durable

    La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[22].

    Jumelages

    La ville du Vigan est jumelée avec :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].

    En 2018, la commune comptait 3 785 habitants[Note 3], en diminution de 3,44 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 8523 8343 9834 3034 9095 0494 9385 1284 993
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 6565 3765 1045 0245 3895 2685 3535 3745 199
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    5 1264 5954 7444 2214 2744 2783 7043 6763 867
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    4 1114 2074 2934 5174 5234 4294 0594 0113 964
    2013 2018 - - - - - - -
    3 9203 785-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La cité scolaire accueille un campus connecté.

    L'hôpital local abrite une école d'aide-soignante et d'infirmière.

    Festival et événements annuels

    • Le Festival du Vigan. Créé en 1975, c'est le plus important en Cévennes (musique classique et contemporaine).
    • La Foire de la Pomme et de l'Oignon.
    • Le Printemps du Pélardon.
    • Grand marché des potiers.
    • Critérium des Cévennes.
    • L'Art sur l'Arre.
    • Les Eco-dialogues.
    • La Main verte.
    • Le stage international d'Aïkido

    Santé

    • Centre Hospitalier Le Vigan[28].
    • Maison de santé pluriprofessionnelle du Jardin des Orantes.
    • Maison de retraite Les Jardins des Orantes.
    • Maison de retraite L'Oustaou.

    Sports

    La ville du Vigan compte de nombreuses infrastructures sportives :

    • Stade de football
    • Stade de rugby
    • Cours de tennis
    • Piscine intercommunale
    • Halle aux sports
    • Mur d'escalade
    • Boulodrome extérieur et couvert
    • Dojo
    • Salle de fitness

    La ville du Vigan compte également de nombreux clubs sportifs :

    • Football Club Pays Viganais Aigoual
    • Entente Rugby Club Ganges-Le Vigan
    • Handball en Pays Viganais
    • Nautic Club
    • Courir au Vigan
    • Judo Club Viganais
    • Tennis Club Viganais
    • La Boule des châtaigniers
    • Club de boxe
    • Club de vélo
    • Club de gymnastique
    • Club d'escrime
    • Club d'athlétisme

    Cultes

    Culte catholique : Ensemble paroissial du Vigan[29] (église Saint-Pierre)

    Culte protestant :

    • Ensemble EPUdF des Cévennes Viganaises (temple de la rue du Palais, Salle Wesley)
    • Eglise Réformée Évangélique (chapelle de la rue du Maquis).

    Culte musulman : salle de prière (avenue de la Grave).

    Économie

    Pommes de la variété "Reinette du Vigan".

    Comme beaucoup de villes des Cévennes, elle doit une grande part de sa prospérité à l'industrie bonnetière (filature de soie et tricotage de bas).
    Les locaux de l'usine Textiles WELL S.A. (ex-Cogetex) y sont toujours établis.
    Le marché hebdomadaire du samedi matin est très actif ainsi que le marché estival du mardi matin.

    Principaux pourvoyeurs d'emplois dans la commune :

    • WELL, l'un des chefs de file dans le domaine des collants et de la lingerie ;
    • Hôpital local ;
    • Union Forestière Viganaise et scierie ;
    • Un tourisme vert autour du paysage naturel ou aménagé du Pays Viganais ;
    • Une agriculture familiale en polyculture-élevage (maraîchage, élevage (viandes, fromages), cultures fruitières) ;
    • La Maison de la Formation ;
    • L'Association Educative du Mas Cavaillac (AEMC).

    Le Pays Viganais est également situé en zone PAT majorée (aides publiques à l’investissement) en ZRR (avantages fiscaux et sociaux) et en zone Objectif 2 (aides européennes) afin de faciliter l'installation de nouvelles entreprises.

    Inventaire du patrimoine industriel :

    • Filature et moulinerie de soie Ricard[30],
    • Filature de soie dite Filature Journet[31],
    • Filature de soie dite Filature Félix-Brouilhet 2, puis Laporte[32],
    • Filature de soie Daudé-d'Alzon[33],
    • Filature de bourres de soie Tessan, puis Laporte[34],
    • Filature de soie Bouniol père[35],
    • Filature de soie Bouniol fils[36],
    • Filature de soie Fulcrand[37],
    • Filature (Peignerie de Déchets de Soie) dite Peignerie de Saint-Euzéby[38],
    • Filature et moulinerie de soie Laporte[39],
    • Filature de soie Lapeirouse[40],
    • Usine de bonneterie de coton, filature de bourres de soie Guillaume Annat[41],
    • Usine de bonneterie Bresson[42],
    • Moulin à farine, abattoir, usine de bonneterie Benjamin Annat, puis Brun d'Arre, puis Coste[43],
    • Moulinerie (Moulinerie de Soie) dite Filature Félix-Brouilhet 1[44],
    • Mine de mispickel et usine de préparation de produit minéral (concentration de minerai) du Fraissinet[45].

    Données socio-économiques

    Dénominations Le Vigan France
    Taux de chômage 19,4 % 9 %
    Revenu moyen/ménage 13 952 euros/an 20 363 euros/an
    Prix immobilier (vente) Données inconnues 3 197 euros/m2
    Prix immobilier (location) Données inconnues 12,22 euros/m2/mois
    Agriculteurs 0,9 % 2,4 %
    Artisans, commerçants et chefs d'entreprise 7,7 % 6,4 %
    Cadres et professions intellectuelles supérieures 6,1 % 12,1 %
    Professions intermédiaires 21,1 % 22,1 %
    Employés 29,5 % 29,9 %
    Ouvriers 34,7 % 27,1 %
    Retraités 24,2 % 18,2 %

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux historiques

    Le Vieux Pont sur l'Arre.
    Église Saint-Pierre du Vigan
    Le Vieux Pont.
    • Le Musée Cévenol. Musée d'Arts et Traditions Populaires qui retrace la vie des habitants du Pays Viganais au travers des siècles. Établissement bénéficiant du Label Musée de France.

    Époque médiévale

    • L'Ancien prieuré bénédictin. Fondé en 1053. Il est remplacé en 1700 par les Halles qui abritent aujourd'hui l'Office de Tourisme des Cévennes Méridionales et la Chambre de Commerce et d'Industrie.
    • La Promenade des Châtaigniers (XIVe siècle). Lieu de tenue des foires au Moyen Âge. Classé Monument historique.

    Des guerres de Religion au Siècle des Lumières

    • L'église Saint-Pierre du Vigan (1686-1704) sur les plans d'Augustin-Charles d'Aviler ; remaniée au tout début du XXe siècle ; clocher surmonté d'un campanile du milieu du XVIIIe siècle[47].
    • Le couvent des Capucins (XVIIe-XVIIIe siècle). Le bâtiment est transformé en tribunal au XIXe siècle. Il a hébergé la bibliothèque municipale et accueille aujourd'hui une salle de spectacle et des locaux associatifs ainsi que l'espace Lucie-Aubrac. La cour intérieure est en accès libre.
    • La chapelle des Capucins (XVIIIe siècle). Actuel temple de l'Église protestante unie de France[48].
    • L'hôtel de La Condamine (XVIIe-XIXe siècle). Siège du Subdélégué de l'Intendant du Languedoc sous l'Ancien-Régime. Maison natale du père Emmanuel d'Alzon. Siège de la société savante locale : l'Académie des Hauts Cantons.
    • L'hôtel de Ginestous (XVIIe-XVIIIe siècle). Résidence du gouverneur du Vigan sous l'Ancien régime. Propriété de la Caisse d'Épargne.
    • L'hôtel Esterházy (XVIIe-XVIIIe siècle).
    • L'hôtel de Barral d'Arènes (XVIIe-XVIIIe siècle). Aujourd'hui, sous-préfecture du Vigan.
    • L'hôtel de Bonald (XVIIIe siècle). Presbytère catholique depuis 1864.
    • L'hôtel de Vissec, propriété des Montfaucon au XVIIe siècle, puis des La Tour du Pin au XVIIIe siècle.
    • L'hôtel d'Assas du Mercou (XVIIe – XVIIIe siècle). Maison natale du célèbre Chevalier d'Assas. La demeure jouxte les anciennes casernes. L'ensemble est transformée en maison de repos gérée par les sœurs de la charité de Saint-Vincent-de-Paul au XIXe siècle[49].
    • Le château d’Assas ancien hôtel de Faventines (XVIIIe siècle). Remarquable bâtiment de style Louis XV avec un grand parc. Actuellement médiathèque intercommunale. Classé Monument historique[50].
    • Le château de Mareilles (XVIIIe siècle remanié en 1922)[51]. Propriété privée, ne se visite pas.
    • Le château de Tessan (XVIIe et XVIIIe siècles). Propriété privée, ne se visite pas.
    • Le pont-aqueduc de La Croix (XVIIIe siècle). Inscrit Monument historique.
    • Le pont-aqueduc de La Valette (XVIIIe siècle). Au quartier des Arennes.

    XIXe siècle

    Le Vigan - Vue extérieure de la gare.
    • La chapelle Saint-Alexis. Construite au début du XIXe siècle grâce aux libéralités du comte Alexis de Calvière. Édifice inscrit Monument historique[52]. Elle est insérée dans l'ancien hospice[53].
    • L'hôtel de Ville. Bâtiment de style Charles X édifié en 1830.
    • Les anciens abattoirs ont été construits en 1849. C'est devenu l'Ecole Intercommunale de Musique.
    • La gare, construite par la compagnie PLM et mise en service en 1874.
    • Les écoles publiques, édifiées en 1885.
    • La salle Wesley, ancienne chapelle méthodiste, actuel lieu de culte de l'EPUdF.
    • Temple de l'Église Réformée Évangélique[54], ancienne chapelle hinschiste.

    XXe siècle

    • Anciens bains-douches communaux. Étonnant bâtiment de style mauresque ou mozarabe à arcs outrepassés édifié en 1911.

    Statues et Monuments

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes du Vigan se blasonnent ainsi :

    D'azur à deux lettre V capitales d'argent dont l'une est renversée et entrelacée avec l'autre, accompagnées de trois étoiles en chef et d'un croissant en pointe, le tout d'or.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Tablettes militaires de l'arrondissement du Vigan, département du Gard, Alexandre Arman, Nîmes, Gaude Fils, 1814
    • Topographie statistique et médicale du Vigan, Alexandre Rouger, 1819.
    • Dictionnaire géographique du département du Gard, Eugène Germer-Durand, Imprimerie Impériale, 1860.
    • Inventaire sommaire des Archives Communales du Vigan, Ferdinand Teissier, Nîmes, Imprimerie Roger et Laporte, 1890.
      • Le consulat et l'administration municipale du Vigan au XVIIème et au XVIIIème siècles, Emmanuel Gay, Paris, Auguste Picard, 1913.
    • Le Vigan à travers les siècles, Pierre Gorlier, Montpellier, La Licorne, 1955.
    • Le Vigan, étude sociologique, Suzanne Frère, 1967.
    • Le Vigan, une cité cévenole au Siècle des Lumières, Romain Daudé (communication du , Académie des Hauts Cantons).
    • Jean Valat, Mémoires d'un protestant du Vigan. Des dragonnades au Refuge (1683-1686), présentation et notes : Eckart Birnstiel, Véronique Chanson ; avant-propos : Patrick Cabanel, Paris, Les Éditions de Paris, 2011 (ISBN 978-2-84621-152-9)
    • Cavités souterraines

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Information sur les risques naturels et technologiques majeurs
    2. Document d'Information Communal des populations sur les Risques Majeurs (DICRIM)
    3. L'eau dans la commune
    4. « Les risques près de chez moi : Le Vigan », sur georisques.gouv.fr (consulté le )
    5. Station Météo de la cité scolaire André-Chamson du Vigan
    6. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Unité urbaine 2020 du Le Vigan », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    10. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    11. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    15. Paul Fabre, Dictionnaire des noms de lieux des Cévennes, Paris, Christine Bonneton, , 160 p. (EAN 978-2-86253-450-3), p. 21b - 155a.
    16. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6).
    17. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 2003. p. 104.
    18. Jean-Paul Chabrol, Anduze, dimanche 23 novembre 1692, la foi, le sang et l'oubli (Broché), Nîmes, Éditions Alcide, , 132 p., 17 cm (ISBN 978-2-917743-23-2, présentation en ligne), p. 116-117 (consulté le 23 août 2017)
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Paroisse-du-Vigan », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    21. chemin-st-guilhem.fr
    22. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Le Taillan-Vigan, consultée le 30 octobre 2017
    23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    26. Établissements d'enseignements
    27. « collège mixte du Vigan ; cité scolaire André Chamson », notice no EA30000029, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    28. Établissements de santé
    29. Doyenné : Causse - Aigoual. Diocèse : Nîmes - Uzès - Alès
    30. « filature et moulinerie de soie Ricard », notice no IA00128780, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    31. « filature de soie dite Filature Journet », notice no IA00128777, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    32. « filature de soie dite Filature Félix-Brouilhet 2, puis Laporte », notice no IA00128773, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    33. « filature de soie Daudé-d'Alzon », notice no IA00128774, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    34. « filature de bourres de soie Tessan, puis Laporte », notice no IA00128783, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    35. « filature de soie Bouniol père », notice no IA00128769, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    36. « filature de soie Bouniol fils », notice no IA00128770, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    37. « filature de soie Fulcrand », notice no IA00128776, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    38. « Filature (Peignerie de Déchets de Soie) dite Peignerie de Saint-Euzéby », notice no IA00128782, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    39. « filature et moulinerie de soie Laporte », notice no IA00128779, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    40. « filature de soie Lapeirouse », notice no IA00128778, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    41. « usine de bonneterie de coton, filature de bourres de soie Guillaume Annat », notice no IA00128767, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    42. « usine de bonneterie Bresson », notice no IA00128771, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    43. « moulin à farine, abattoir, usine de bonneterie Benjamin Annat, puis Brun d'Arre, puis Coste », notice no IA00128766, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    44. « Moulinerie (Moulinerie de Soie) dite Filature Félix-Brouilhet 1 », notice no IA00128772, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    45. « mine de mispickel et usine de préparation de produit minéral (concentration de minerai) du Fraissinet », notice no IA00128775, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    46. « Vieux pont », notice no PA00103301, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    47. Eglise Saint-Pierre du Vigan
    48. Le Vigan : le temple
    49. L'entrée de la cour est située rue des casernes et la façade, côté jardin, ouvre sur la promenade des Châtaigniers
    50. « Ancien hôtel de Faventines dit Château d'Assas », notice no PA00103300, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    51. « Château de Mareilles », notice no PA30000120, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    52. Cinq tableaux de la chapelle sont également inscrits MH.
    53. « Ancien hospice », notice no PA00125487, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    54. Le Vigan, église réformée
    55. Le chevalier d'Assas
    56. Sergent Triaire au Vigan
    57. [PDF] Le Vigan, une cité Cévenole au siècle des lumières, page 8 sur 19, issu de la séance du 7 décembre 2007 par Romain Daudé, sur le site de l'Académie des Hauts Cantons (consulté le 29 avril 2018)
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