Saint-André-de-Majencoules
Saint-André-de-Majencoules est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie. Outre le village de Saint-André-de-Majencoules lui-même, la commune regroupe plusieurs autres villages, hameaux et lieux-dits dont Pont-d'Hérault et Le Rey.
Pour les articles homonymes, voir Saint-André.
Saint-André-de-Majencoules | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Le Vigan | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Causses Aigoual Cévennes | ||||
Maire Mandat |
Christophe Boisson 2020-2026 |
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Code postal | 30570 | ||||
Code commune | 30229 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
594 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 27 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 01′ 46″ nord, 3° 40′ 28″ est | ||||
Altitude | Min. 180 m Max. 900 m |
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Superficie | 21,79 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Le Vigan (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Vigan | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[1].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mandagout », sur la commune de Mandagout, mise en service en 1983[6] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[7],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de précipitations de 1 538 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le département de l'Aveyron, mise en service en 1964 et à 48 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[10], à 10,9 °C pour 1981-2010[11], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[12].
Urbanisme
Typologie
Saint-André-de-Majencoules est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[13],[14],[15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Vigan, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (86,5 %), zones agricoles hétérogènes (10,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,8 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Le village fait partie de l'« enclave catholique », notamment avec les villages voisins de Notre-Dame-de-la-Rouvière, Saint-Martial, etc.[réf. nécessaire]
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement les noms de Majencoules et de Majencoules-l'Hérault[19].
Le village est un lieu historique du rallye automobile Français, ayant accueilli durant très longtemps le Critérium des Cévennes.[réf. nécessaire]
Héraldique
Blason | De gueules au sautoir alésé d'argent, au chef aussi d'argent chargé d'une étoile de gueules accostée de deux croissants du même. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Canton
La commune fait partie du canton de Valleraugue, dont le conseiller général est Thomas Vidal (DVD). Le canton dépend de l'arrondissement du Vigan et de la cinquième circonscription du Gard dont le député est William Dumas (PS).
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].
En 2018, la commune comptait 594 habitants[Note 5], en diminution de 4,65 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
- L'Église paroissiale Saint-André de Saint-André-de-Majencoules dont le clocher est surmonté d'un campanile en fer forgé ;
- Église de l'Immaculée-Conception du Sigal.
- Temple de l'Église protestante unie de France du Rey.
- L'Église de Pont d'Hérault de la fin du XIXe siècle. Pèlerinage traditionnel du (fête de l'Assomption). Le hameau possède deux ponts sur l'Hérault, l'un routier, l'autre plus spectaculaire est le viaduc de l'ancien chemin de fer mis en service en 1874 ;
- Le Château de Saint-André-de-Majencoules. Ses bases remontent au XIIIe siècle, mais le bâtiment a été reconstruit et sérieusement remanié au XVIIIe siècle[27] ;
- Le Château du Rey. Ses bases remonteraient au XIIIe siècle. Incendié lors de la Révolution française, il a été restauré et profondément remanié dans les années 1840 à 1850, dans l'esprit « Troubadour » — très en vogue à l'époque[28]. Si les tours arborent des toitures coniques recouvertes d'ardoises, on regrettera que le reste de la couverture de l'édifice soit composé de tôles, de type canalite en fibro-ciment ;
- Filature de Peyregrosse. Usine de soie, propriété de M. Carrière, active en 1909 ;
- L'ancienne gare de Pont d'Hérault. Son allure est imposante pour un hameau, mais il faut se souvenir qu'elle desservait toute la haute vallée de l'Hérault (le projet de prolongation d'une ligne de chemin de fer jusqu'à Valleraugue au pied du mont Aigoual ne vit jamais le jour). Cette gare fit la couverture du magazine La Vie du Rail n°354 du 23 juin 1952, à propos d'un article sur la ligne Nîmes-Le Vigan.[réf. nécessaire]
Personnalités liées à la commune
- Louis Abric (1886-1953), boulanger et écrivain de langue occitane, est né sur la commune[29] ;
- Albertine Sarrazin (1937-1967), écrivaine et première femme française à raconter sa vie de prostituée, de délinquante et son expérience en prison pour femmes, a élu domicile au hameau de Camias en 1964[30].
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Mandagout - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-André-de-Majencoules et Mandagout », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Mandagout - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-André-de-Majencoules et Millau », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Millau - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Millau - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Millau - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Saint-André-de-Majencoules : Christophe Boisson élu maire, publié le par Yanick Michel, sur le site du Midi-Libre (consulté le ).
- Le nouveau conseil installé, Christophe Boisson élu maire, publié le sur le site du Midi-Libre (consulté le ).
- [PDF] Saint-André-de-Majencoules, convocation du conseil municipal, page 1/1, publié le sur le site reseaudescommunes.fr (consulté le ).
- Le maire : Christophe Boisson, publié sur le site saintandredemajencoules.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Le château de Saint-André ou Manoir Saint Louis, publié le par Jean Mignot, sur le site Saint André de Majencoules - Gard (consulté le 8 mars 2019)
- Hôtel Château du Rey - Restaurant L'Abeuradou - Historique
- Le criquet de Lunel et de la Petite Camargue (no 5) : La chanson des gens de Lunel, page 8 sur 16, publié le sur le site Issuu (consulté le ).
- Jacky SERODY, « Albertine Sarrazin à Alès et St André de Majencoules », sur C'est arrivé dans le Gard... (consulté le )
Voir aussi
Publications
- Cultures et Territoire rural, 2016. Mémoire et Patrimoine en Cévennes. Richesse culturelle d’un territoire rural, Saint-André de Majencoules. Montpellier, Atelier Six éd., 60 pages, 21 cm.
Article connexe
- Liste des communes du Gard
- Dans le canton :
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Saint-André-de-Majencoules sur le site de l'Institut géographique national ;
- Saint André de Majencoules sur le site de l'Office de tourisme Mont Aigoual Causses Cévennes.
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