Avèze (Gard)

Avèze est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Avèze.

Avèze

Le Coudoulous à Avèze
vieux pont et bief-barrage.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Le Vigan
Intercommunalité Communauté de communes du Pays viganais
Maire
Mandat
Martine Volle-Wild
2020-2026
Code postal 30120
Code commune 30026
Démographie
Population
municipale
1 081 hab. (2018 )
Densité 261 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 58′ 20″ nord, 3° 36′ 03″ est
Altitude Min. 220 m
Max. 502 m
Superficie 4,14 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Le Vigan
(banlieue)
Aire d'attraction Le Vigan
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton du Vigan
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Avèze
Géolocalisation sur la carte : Gard
Avèze
Géolocalisation sur la carte : France
Avèze
Géolocalisation sur la carte : France
Avèze

    Géographie

    Localisation

    Avèze se situe entre le causse de Blandas et le massif granitique de l'Aigoual. À km du Vigan.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Hydrographie et relief

    La commune se trouve au confluent de la Glèpe, du Coudoulous et de l'Arre.

    Voies de communication et transports

    Les routes départementales 48, 48A, 110, 170 et 999 parcourent le territoire communal. Celui-ci est également traversé par le Sentier de grande randonnée 6 (GR 6) qui constitue localement une variante du chemin de Saint-Guilhem-le-Désert.


    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 14,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 16,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 303 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 8,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,7 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[1].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Vigan », sur la commune du Vigan, mise en service en 1965[6] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[7],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 1 405,8 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le département de l'Aveyron, mise en service en 1964 et à 44 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[10], à 10,9 °C pour 1981-2010[11], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[12].

    Urbanisme

    Typologie

    Avèze est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine du Vigan, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[16] et 7 102 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[17],[18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Vigan, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (42,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (43,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,8 %), zones urbanisées (28,6 %), zones agricoles hétérogènes (28,6 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    En 1156, il est fait mention de Aveda. En 1384, on parle de Beata-Maria de Avesia.

    Histoire

    Moyen Âge

    Ancienne possession des bénédictins d'Aniane dès le VIIIe siècle, le village était une étape sur la route du causse. En 1258, le roi de France y fonde un prieuré.

    Époque moderne

    En 1561, Claude de Vabres, seigneur d'Avèze introduit la Réforme à Avèze. En 1620, les villageois soutiennent massivement les troupes du duc de Rohan lors de sa révolte.

    De 1630 à 1633, le village se retranche pour faire face à la peste qui sévit dans le Midi.

    En 1703, une troupe de camisards tente d'incendier l'église mais ils sont repoussés par les habitants.

    Le bourg prospère au XVIIIe siècle où de nombreuses demeures bourgeoises aux façades sobres et aux intérieurs raffinés sont bâties.

    Époque contemporaine

    Le village est très prospère du fait de l'industrie textile, de l'agriculture. On y trouve également une carrière de pierres lithographiques.

    Dans le hameau du Verdier est exploitée la source homonyme dont l'eau est commercialisée.

    Le 1er juin 1843 sont inaugurés les thermes de Cauvalat qui attirent de nombreux curistes de la région pour la qualité de ses eaux sulfureuses. Cependant, les thermes ferment en 1900. À partir de 1915, ils sont transformés en hôpital militaire belge. Des soldats belges victimes d'asphyxie à l'ypérite ou atteints de tuberculose y vinrent en convalescence[22]. 33 soldats belges sont inhumés dans le carré militaire belge du cimetière communal d'Avèze. Certains se sont installés dans le village et les alentours.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1958 1978 Edouard de Cazalet    
    1984 1996 Emile Bertrand    
    mars 2001 mars 2008 Bernard Poujol DVG  
    mars 2008 mars 2014 Jacques Panafieu    
    mars 2014 2020 Hubert Barbado DVG Cadre
    2020 En cours Martine Volle-Wild    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].

    En 2018, la commune comptait 1 081 habitants[Note 5], en diminution de 1,64 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7427258749641 3221 4931 4851 5601 460
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2611 2961 1931 2081 3051 2221 1531 1381 149
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0881 0391 1289509611 029922827791
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    8048848799839651 0131 0831 0701 067
    2018 - - - - - - - -
    1 081--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    École maternelle et élémentaire communale.

    Sports

    La commune d'Avèze possède un stade polyvalent.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    Dénomination Avèze France
    Revenu moyen/ménage 18 902 euros/an 20 363 euros/an

    Emploi

    Dénomination Avèze France
    Taux de chômage 11,9 % 9 %

    Secteurs d'activités

    Dénomination Avèze France
    Agriculteurs 0,9 % 2,4 %
    Artisans, commerçants, chefs d'entreprise 10,5 % 6,4 %
    Cadres, professions intellectuelles sup. 7 % 12,1 %
    Professions intermédiaires 18,4 % 22,1 %
    Employés 33,3 % 29,9 %
    Ouvriers 29,8 % 27,1 %
    Retraités 22,5 % 18,2 %

    Culture locale et patrimoine

    Poètes

    Pour les amoureux de la langue d'oc Aveze est avant tout la patrie du poète cévenol Laurent Cabanis, du XVIIIe siècle.

    Ce poète était excellent et très prolifique, ce qui explique que son œuvre n'est pas été rééditée en totalité d'autant plus qu'elle est écrite dans une orthographe très localiste qui complique la lecture pour certains.

    Son poème le plus célèbre est "Lo Tempèsto", véritablement impressionnant !

    En voici un gros extrait :

    Obès-ti jomai bist per-dessus bostro tèsto

    S’espondi lou montèl de lo negro tempèsto ?

    Los nius embé los nius, l’uno l’autro detras,

    Sèmbloun paisse din l’èr coumo un grand troupelas ;

    L’escurisino nai jous lou soumbre ocotache,

    Lou jour s’estobonis, lou cièl perd soun visache ;

    Lou sòu deben escu : pu negro qu’un cremal,

    Lo nuech renho pertout, en omount, en obal,

    E lou grond montelas que so pato desplego

    Ocato lo clortat jous soun vouelo de pego.

    Ofrouso escurisino, alo de croupotas

    Que courduro lou jour coumo dinc un petas.

    Del found de so coverno, Eolo oubris lo trapo

    Ò los boulzes des vents, e d’oquelo soupapo

    S’escapo embé furìo e coumo s’èro bau

    Lou terrible ventas que s’apèlo mistrau. 

    Soun soufle estripo e tuo los nius omouncelados.

    Coumo om bei sus lo mar los terriblos oundados

    Qu’àu tantò lur escumo ò lo cimo de l’èr

    E tantò bàu leca lous pèses de l’onfèr,

    Om diriè lou troupèl d’innoumbrablos cabalos

    Que si càbroun din l’èr en ausiguent los balos !

    Lou tounerro ò soun tour aribo ol grand galop

    En trainent oprès el so borrasso de fioc,

    Barro de Lucifèr, ordent e biel bitume

    Qu’ò grands cops de mortèl e dessus soun enclume

    Lou diu de lo tempesto, envirounat d’eclèrs,

    Embrando e fo rougi din lou found des onfèrs.

    Alors porès en aut lo fourmidablo foudro,

    Rivalo de lo flamo, oluqueto de poudro ;

    Lo foudro, oquel frocas, lo foudro, oquel subroun,

    Grando caisso del cièl, soun terrible broun-broun

    Que bo dedin los nius posseja so borrasso,

    Coumo uno ser[p] de fioc que couris din l’espaço ;

    Zigo-zago que semblo ò dous brasses coupacs

    Que bàu trauca lou cièl de toutes lous coustacs...

    Om creiriè beire en l’èr uno Parco jalouso,

    Presto ò coupa lou fiu que penjo ò so filouso.

    E chacun, ò l’ospet del terrible frocas,

    Jogo de l’escorpin per si metre ol soulas !

    L’un couris descaussat embé so bato duro,

    L’autre crido Arre ! Arre ! ò l’ase so mounturo ;

    Lou labourur, del jou destaco sous dous biòus,

    Estremo sous chobals, sos bacos e sous miòus ;

    Lou pastre soun troupèl, l’onhèl embé lo fedo,

    Lou bonèl, lo bonèlo e lou bestit de sedo.

    Lo clouco escocolasso, oclato sous monics,

    Lo mestresso del bouc bielo oprès lous cobrics

    E moussu lou curat rebausso so soutano

    Per fa brounzi din l’èr lou glas de so compano ;

    E chacun, per gonha soun mas ou soun oustau,

    Couris coumo un troupèl que couris ò lo sau.

    Mè, ol mème moument, lo terriblo mesclado

    De los nius e des vents, de lo barro inflamado,

    Fo croca lo tempesto, e de soun grand bentras

    Debalo sus lo terro un ourrible plejas !

    Lou sère o lous ounous de l’ofrouso tempèsto,

    Los cancos, lous ferracs debàloun sus so tèsto,

    E del serre ò los nius, e de los nius obal,

    Lou Diu de lo tempèsto o dressat soun cremal. 

    Lo troumbo geto ol luen so bavo e soun escumo,

    S’omouncèlo, grondis, sus elo reboulumo ;

    E pièi, coumo uno ser[p] coupado en dous moucèls,

    Copo en dous so muralho e buojo sous tinèls.

    Tout cedo jous l’efort de l’ourriblo coscado...

    Lo mountagno, sus-cop, n’es qu’uno embousenado,

    Lo troumbo entraino tout, lou sopin, lou blocas,

    Lou roube ount o nisat milo ans lou croupatas,

    E lous soucs eternèls de los bielhos tolhados,

    Los matos que lou vent fo beire escortolhados,

    Lou costonhié grefat, lou costonhié bouscò,

    E lou qu’es daufinen, e lou qu’es porodò ;

    Lo figuièiro que ben de lo terro afriquenco,

    E l’aubre de la pès, l’inmourtèl oulibié,

    E l’aubre des coumbacs, lou superbe laurié.

    L’aigo, qu’o relontit uno espesso sauclièiro,

    Escalo sus lous grels... e d’oquelo poissièiro

    S’elanço furiouso... espouventablo... e pièi,

    Baujo, din so furou, coumo un demoun ebrièi,

    Los norinos en fioc, porelho ò lo bocanto

    Que met en milo flocs lo liro que l’encanto,

    Coumo un roc destocat l’aigo sauto e boundis,

    Trempasso lous volouns, trempasso lous comis,

    Trempasso lous balacs, trempasso los muralhos

    E pièi, coumo uno truejo, enfounso sos nosalhos

    Din lous comps desoulacs, bousigo lous nobecs,

    Bousigo lous leguns, bousigo lous caulecs,

    Bousigo lous boncals, bousigo lo mojouflo,

    Bousigo lous melouns, jous elo tout s’escouflo !

    Quand l’aigo embé so bavo o tustat jusco en bas,

    Alor, coumo uno mar, porès lou grand plejas,

    Montelas de Neptuno, umidasso soutano

    Que fo, jous soun nibèl, disporètre lo plano.

    Reünics, counfounducs dinc un soul reboulun,

    Lous tourrents, lous goutaus, tout ocò ni fo qu’un ;

    Pièi l’aigo, pau ò pau, bei boissa soun esquino

    E lo mar, ò lo fi, l’engloutis din so tino !

    Lou deluge portit, lou sòu, lou lendeman,

    Semblo qu’es estripat per l’ounglo de Sotan ;

    On diriè, sus toun sé, bèlo plano, pecaire,

    Que lou Diu de l’onfèr o possat soun oraire !

    Édifices civils

    • Château de Montcalm dont les fondations datent du XIIIe siècle. Il est acheté par la Société marseillaise de crédit avant la Seconde Guerre mondiale. Inscrit à l'inventaire des Monuments historiques depuis 1942.
    • Château Teissier dit Lou Castelet. Édifié en 1891 par Edmond de Joly. Dans les années 1960, il est acheté par la Société Marseillaise de Crédit puis transformé en 1985 en Centre d'Aide par le Travail pour des adultes handicapés.
    • Château et domaine de la Fabrègue. Propriété de la famille de la Fabrègue au XIXe siècle, il appartient ensuite à la famille Laporte. Au XVIIIe siècle, ses abords abritaient des assemblées clandestines protestantes. Il appartient aujourd'hui à la famille de Saporta.
    • Château et domaine de la Bouysse. Appartenant à la famille de Cazalet.
    • Vieux pont sur l'Arre bâti en 1715. Inscrit à l'inventaire des Monuments historiques depuis 1942.
    • Ancien établissement thermal de Cauvalat, ayant servi d'hôpital militaire belge de 1915 à 1918. Il est à présent aménagé en appartements.
    • Cimetière belge où reposent les soldats décédés à Cauvalat.
    • Usine de bonneterie Carabasse : usine de bonneterie créée en 1925 par Fernand Carabasse[27].
    • Centrale hydroélectrique de la Vallée de l'Arre : mini centrale réalisée en 1926 pour alimenter en particulier l'usine de bonneterie Carabasse[28].
    • Filature de soie Pelon : filature de soie établie en 1822 par Jean Pelon[29].
    • Filature de soie Bastide du XIXe siècle[30].
    • Filature de soie et usine de préparation de produit minéral (fabrique de pierres lithographiques) Astruc : filature de soie de Sylvestre Astruc, fin du XIXe siècle, début XXe siècle[31].
    • Moulin, usine de préparation de produit minéral, usine de produits chimiques, usine de papiers peints (usine de fabrication de pierre lithographique) de Montcalm, puis Kammerer du XIXe siècle[32].

    Édifices religieux

    • Église Notre-Dame-d'Avèze. Ruinée en 1561, reconstruite de 1687 à 1694. L'église endommagée par les affres des troupes camisardes, de la révolution, elle est entièrement reconstruite en 1861.
    • Temple de l’Église Protestante Unie de France. Édifié sous la Restauration, il est entouré d'un jardin.
    • Statue de la Vierge érigée à la suite de la guérison de la marquise de Montcalm née Pozzo di Borgo (1865-1917). Élevée dans le parc du château de Montcalm, elle est placée dans une grotte factice imitant la grotte de Lourdes.

    Patrimoine naturel

    Personnalités liées à la commune

    • Claude de Vabres-Beaufort (1535-1604). Seigneur d'Avèze, il introduit la Réforme dans son village. Il participe aux guerres de religion.
    • La famille de Mazade d'Avèze.
    • Louis-Hippolyte de Montcalm (1775-1857).
    • Laurent Cabanis : poète occitan qui hébergea l'abbé Guillaume-Thomas Raynal, auteur de l'Histoire des Deux Indes lorsqu'il était recherché pour ses écrits[33].
    • Édouard de Cazalet (1913-2009). Banquier, président-directeur général de la Société Marseillaise de Crédit. Maire d'Avèze de 1958 à 1978, il réalise de nombreux travaux.
    • La famille Teissier.
    • Robert de Joly (1887-1968). Pionnier de la spéléologie.

    Bibliographie

    • Avèze, Dépliant patrimoine, Office de Tourisme des Cévennes Méridionales, 2011.
    • Collectif, Entre Aigoual et Causses : regard de deux photographes, 1890-1910, Jean Teissier et Jacques de Joly (Catalogue d'exposition), Le Vigan, Musée Cévenol,
    • Madeleine Souche, L'établissement de Cauvalat : Avèze, Gard : des thermes au sanatorium militaire belge au XIXe et au XXe siècle, Nîmes, Lacour-Ollé, coll. « Rediviva », , 70 p., ill., couv. ill. ; 21 cm (ISBN 978-2-7504-2637-8, ISSN 0989-4616, notice BnF no FRBNF42353644)
    • "Historique d'Avèze " par Jean Brun, ancien maire d'Avèze ( Edit. Lacour Nîmes.)
    • "Avèze : La chapellenie Ste Catherine 1481-1789 " par Robert Bastide - " Le lien des chercheurs cévenols : octobre -décembre 2015 - n° 183.
    • " Histoire d'une famille : Les Bastide à Avèze - 1639-1972" par Robert Bastide - Document déposé aux Archives départemental du Gard, aux archives communales d'Avèze.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    5. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    6. « Station Météo-France Le Vigan - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    7. « Orthodromie entre Avèze et Le Vigan », sur fr.distance.to (consulté le ).
    8. « Station Météo-France Le Vigan - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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