Saint-Michel-l'Observatoire

Saint-Michel-l'Observatoire est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Michel.

Saint-Michel-l'Observatoire

Le village avec ses églises et la mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Forcalquier
Intercommunalité Communauté de communes Haute-Provence-Pays de Banon
Maire
Mandat
Jean-Paul Grosso
2020-2026
Code postal 04870
Code commune 04192
Démographie
Gentilé Saint-Michelois
Population
municipale
1 238 hab. (2018 )
Densité 45 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 54′ 38″ nord, 5° 43′ 00″ est
Altitude Min. 386 m
Max. 767 m
Superficie 27,78 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Manosque
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Reillanne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Saint-Michel-l'Observatoire
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Saint-Michel-l'Observatoire
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Michel-l'Observatoire
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Michel-l'Observatoire
Liens
Site web www.saintmichellobservatoire.com

    Après un exode rural important, cette commune a retrouvé sa population des années 1850 (plus de 1 000 habitants). Elle a préservé ses richesses patrimoniales : patrimoine bâti, allant du Moyen Âge au XIXe siècle (chapelles, églises, tours, moulins), patrimoine naturel (forêt, champs et rivière), agriculture. Un tourisme s'est développé sur le territoire, inclus dans le parc naturel régional du massif du Luberon. L’observatoire de Haute-Provence est situé sur le territoire de la commune, avec des animations mais aussi une recherche scientifique permanente.

    Géographie

    Saint-Michel-l’Observatoire et les communes voisines (cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

    Saint-Michel a été choisie comme site d'implantation de l’observatoire de Haute-Provence, vers 600 mètres d'altitude au nord. Un astéroïde (9395) Saint Michel a été nommé en honneur.

    Le village est situé à 543 m d’altitude[1]. Le rocher de Guérin culmine à 767 mètres sur la commune.

    Les communes limitrophes de Saint-Michel-l'Observatoire sont Revest-des-Brousses, Mane, Dauphin, Saint-Martin-les-Eaux, Villemus, Reillanne et Aubenas-les-Alpes.

    Le village occupe le flanc d’un éperon allongé est situé dans le parc naturel régional du Luberon. La commune est l'un des soixante-dix-sept membres du parc naturel régional du Luberon, parc qui s'étend, de Cavaillon à l'ouest jusqu'à la Durance à l'est, sur deux départements, quatre-vingt-cinq communes et 185 145 hectares. Vers le sud, le Luberon domine le bassin de la Durance et le pays d'Aigues.

    La commune compte deux villages principaux, Saint-Michel-de-Provence, appelé usuellement Saint-Michel, et Lincel. Elle regroupe aussi plusieurs hameaux, dont Les Craux, et des écarts en assez grand nombre.

    Géologie

    Massif des Alpes et localisation des monts de Vaucluse et des Baronnies.

    Le territoire se situe à la limite est des monts de Vaucluse, entre plusieurs formations géologiques majeures des Alpes[2] :

    Hydrographie

    La commune est traversée par un cours d'eau[3], le Largue[4], affluent de la Durance. Celui-ci, coulant du nord, forme la limite sud, fait un coude vers le nord-ouest et longe la limite ouest communale. À l'est, deux ruisseaux, la Rimourelle et le Répétier[5] s’écoulent vers le sud-est dans des vallons parallèles.

    Climat

    Saint-Michel-l’Observatoire est située en Haute Provence ; son climat est du type climat méditerranéen d'intérieur aux étés chauds et secs ; par contre les hivers sont frais et marqués par des gelées fréquentes. Le mistral souffle parfois, bien que la commune soit abritée par la montagne de Lure[réf. nécessaire]. Elle peut être plus exposée au levant ou au sirocco, qui surviennent rarement. En moyenne annuelle, la température s'établit à 12 °C avec une moyenne maximale de 21,4 °C et une minimale de 4,3 °C. Les températures nominales moyennes maximales et minimales relevées sont de 28,2 °C en juillet et −0,4 °C en décembre et janvier. L'ensoleillement moyen est de 2 755 heures par an avec une pointe à 343 heures en juillet. Les précipitations totalisent 854 millimètres sur l'année, inéquitablement réparties avec une moyenne de 34 mm en juillet et plus de 100 mm en octobre.

    Les stations météos proches du village de Saint-Michel-l’Observatoire sont, par ordre de proximité, celles de l’observatoire astronomique, puis celle de Dauphin[6]. La station de l'Observatoire mesure ainsi une pluviométrie annuelle moyenne de 830 mm, contre 854 mm à Dauphin, à moins d'une dizaine de kilomètres[7].

    Relevé météorologique de Dauphin
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −0,4 0,6 2,5 4,8 8,5 11,6 14,6 14,5 11,3 7,5 3,2 1,2 6,7
    Température moyenne (°C) 4,3 5,2 7,2 10 14,3 17,7 21,4 21 17,1 12,5 7,5 5,1 12
    Température maximale moyenne (°C) 8,3 9,8 13 15,3 20,1 23,8 28,2 27,7 23 17,5 11,8 9,1 17,3
    Précipitations (mm) 75 80 60 83 76 52 34 63 82 103 82 64 854
    Source : Station météo de Dauphin (Données Météo France 1971-2005)[8][réf. à confirmer]
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
     
     
     
    8,3
    −0,4
    75
     
     
     
    9,8
    0,6
    80
     
     
     
    13
    2,5
    60
     
     
     
    15,3
    4,8
    83
     
     
     
    20,1
    8,5
    76
     
     
     
    23,8
    11,6
    52
     
     
     
    28,2
    14,6
    34
     
     
     
    27,7
    14,5
    63
     
     
     
    23
    11,3
    82
     
     
     
    17,5
    7,5
    103
     
     
     
    11,8
    3,2
    82
     
     
     
    9,1
    1,2
    64
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm
    Données climatiques Météo France 1971-2005 de Château-Arnoux-Saint-Auban[9]
    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    Médiane nationale 1 852835162550
    Saint-Michel l’Observatoire 2 7558549326
    Paris 1 66263712178
    Nice 2 7247331271
    Strasbourg 1 693665262851
    Brest 1 5301 21071276
    Bordeaux 2 03594433169

    Voies routières

    Le village Saint-Michel-l'Observatoire est au carrefour des routes départementales RD 5, 55, 205 et 305. La commune est traversée par la RD 4100, ancienne route nationale 100.

    Distance des grandes villes françaises

    L'orientation et la localisation de Saint-Michel-l'Observatoire par rapport à quelques grandes villes françaises sont données dans le tableau suivant. Distance à vol d'oiseau[10] :

    Ville Marseille Nice Montpellier Lyon Toulouse Bordeaux Strasbourg Paris Nantes Rennes Lille
    Distance

    Orientation

    74 km 127 km

    (S-E) (S)

    152 km

    (S-O)

    217 km

    (N)

    345 km

    (O)

    512 km

    (O)

    543 km

    (N-E)

    610 km

    (N)

    678 km

    (N-O)

    737 km

    (N-0)

    775 km

    (N)

    Lignes régionales, réseau Zou !
    Logo du réseau Zou !

    Saint-Michel-l'Observatoire est desservie par[11] :

    Ligne Tracé
    22Avignon ↔ Saint-Michel-l'Observatoire ↔ Forcalquier / ManosqueDigne-les-Bains
    Ligne Tracé
    B01Banon ↔ Saint-Michel-l'Observatoire ↔ Manosque

    Transports ferroviaires

    Les gares SNCF sont à Manosque - Gréoux-les-Bains à 12 km et La Brillanne-Oraison à 14 km, toutes les deux sur la ligne Lyon-Perrache - Marseille-Saint-Charles (via Grenoble). Une ligne de chemin de fer passe au sud de la commune.

    Flore et faune

    59,8 % du territoire sont en zone naturelle[12]. La commune est incluse dans une zone de nature et de silence de 677 ha, ainsi que dans la ZNIEFF (Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique) de type 2 « Agrosystème de Mane ». On y retrouve des espèces des écosystèmes liés à l'agriculture et aux zones humides (comme le martin pêcheur sur la rivière Largue)[13]. Les bois d'Audibert, le Largue et les Craux sont inventoriés comme secteurs de valeur biologique majeure[12].

    Risques naturels et technologiques

    Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Forcalquier auquel appartient Saint-Michel-l’Observatoire est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[14], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[15]. La commune de Saint-Michel-l’Observatoire est également exposée à trois autres risques naturels[15] :

    • feu de forêt ;
    • inondation ;
    • mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort[16].

    La commune de Saint-Michel-l’Observatoire est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses, par rail, route et canalisations[17]. Ces transports sont principalement à destination ou en provenance des usines Arkema de Saint-Auban et Sanofi de Sisteron[18]. La départementale RD 4100 (ancienne route nationale 100) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[19].

    Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[17] et le Dicrim n’existe pas non plus[20].

    La commune est très fréquemment l’objet d’arrêté de catastrophe naturelle pour des inondations et des coulées de boue (1986, 1987, 1990 deux fois, 1994 avec en plus des glissements de terrain, 1998, 2001 et 2011[15]. Le tremblement de terre de Lambesc, 11 juin 1909 a été fortement ressenti dans la commune, avec une intensité macro-sismique ressentie de V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets)[21],[22].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Michel-l'Observatoire est une commune rurale[Note 1],[23]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[24],[25].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Manosque, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[26],[27].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (32,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25,3 %), terres arables (20,1 %), zones agricoles hétérogènes (20 %), zones urbanisées (1,2 %), prairies (0,4 %)[28].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[29].

    Logement

    Saint-Michel-l'Observatoire comptait 687 logements en 2007 (contre 626 en 1999). Les constructions anciennes sont bien plus présentes que la moyenne française : en 2007, 39,4 % des résidences principales dataient d'avant 1949. En revanche, la commune connaît un important déficit de constructions des années 1950 aux années 1980 qui s'explique par l'exode rural.

    Les résidences principales représentent 488 logements soit 71,0 % du parc (61,5 % en 1999), réparties à 87,5 % en maisons individuelles (88,3 % en 1999) et 11,8 % en appartements (6,9 % en 1999) (respectivement 56,1 % et 42,4 % en France métropolitaine). 77,8 % des habitations principales comportent 4 pièces et plus[30]. Les propriétaires de leur logement constituent 65,9 % des habitants contre 27,1 % qui sont locataires (respectivement 57,4 % et 39,8 % en France métropolitaine).

    Le nombre moyen de pièces principales est de 4,6 pour les maisons et 3 pour las appartements.

    Toponymie

    Le nom provençal de Saint-Michel-l’Observatoire, Sant-Michèu-l’Òusservatòri, est une retraduction à partir du nom français, et n’est pas tiré du nom provençal qui s’écrirait Sant Michèu[31].

    Le prieuré d’Ardenne (cité comme de Ardenna en 1274), et le château voisin, tirent leur nom d’une racine celtique, *ardu-, signifiant élevé : il est en effet situé en haut d’une pente, et proche d’un ravin[32],[33].

    Lincel apparaît dans les chartes en 1251 sous la forme Laudoncelli, puis de Lixello en 1274, Launcello ou Lancello en 1351), est issu de Lavincellu, sur une variante de la base prélatine *l-av servant à désigner une pente[34].

    Histoire

    Premières occupations humaines

    Le territoire de la commune est fréquenté au paléolithique (découvertes à Aurifeuille, La Nouvenière, Gayol), puis au chalcolithique[35]. Sept oppidums ont été identifiés sur le territoire de la commune[36].

    Antiquité

    Vestiges visibles du gué du Reculon (2 100 ans d'âge).

    Dans l’Antiquité, le territoire de la commune est habité par le peuple gaulois des Sogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces[37], et vaincus avec eux par les légions romaines en 125[38].

    Après la conquête romaine, les Sogiontiques sont rattachés à la province romaine de Narbonnaise. Au IIe siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)[37].

    Un élément reste fixe depuis la fin de l'Antiquité : la limite orientale de la commune reste fixée sur le versant de la colline de Porchères, important repère visuel dans le paysage, et qui fut le siège d'un oppidum à l'époque gauloise. La colline est restée un lieu de culte, avec la chapelle Saint-Jean-de-Fuzils. La persistance d'une telle borne territoriale semble un processus courant, on retrouve le même phénomène au Chastelard de Lardiers entre Lardiers et Banon[39].

    La voie domitienne passait sur la commune. Venant d'Alaunium (au pied de Lurs), elle traversait la plaine de Mane et entrait dans la commune à Tavernoure où subsiste une borne d'époque antique. Après avoir franchi la Rimourelle, la voie romaine remontait sur le plateau, avant de traverser le Reculon sur un gué aménagé[40],[38]. Des traces d’aqueduc ont également été découvertes[41].

    Moyen Âge

    En 1125, le territoire fait partie du comté de Forcalquier.

    Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire[42].

    La localité apparaît pour la première fois dans les chartes au XIe siècle (Castrum Saint Michaelis, en référence à saint Michel archange[43]), alors qu’elle n’est qu’un village fortifié[1]. L’église Saint-Michel (actuelle église haute au village) et les redevances qui lui étaient attachées sont donnés à l’abbaye de Ganagobie[44] au Xe siècle, avant de passer au XIIe siècle à l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon. L’abbaye possédait également une église rurale, à Saint-Jean-de-Fuzils, qui appartenait auparavant à Saint-Victor de Marseille[45],[44], ainsi que le prieuré d’Ardènes. L’Hospitalité d’Avignon y possédait la chapelle d’Ardène (fondée en 1209)[46], la chapelle Saint-Paul dépendait de Carluc, et enfin la chapelle Sainte-Madeleine relevait du chapitre de Forcalquier[44].

    Le fief de Saint-Michel relevait du comté de Forcalquier au XIIe siècle. Lorsque ce comté perd son indépendance en 1209, à la mort de Guillaume II, un de ses neveux, Guillaume de Sabran tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord à Meyrargues le 29 juin 1220 avec Raimond Bérenger IV, comte de Provence et lui aussi héritier du comté de Forcalquier. Par cet accord, la moitié sud du comté, dont Saint-Michel, lui est donnée. Guillaume de Sabran conserve sa moitié de comté jusqu'à sa mort, vers 1250[47].

    Le fief de Saint-Michel appartient aux familles d’Agoult (du XIVe au XVIIIe siècle) et Marin (XVIIe siècle)[46]. Le fief de Silvabelle en est détaché[48]. La communauté relevait de la viguerie de Forcalquier[44]. Audibert de Reillanne fut coseigneur de Saint-Michel[49].

    Le prieuré d’Ardènes tenait un hospice pour les voyageurs[50],[44]. Une abbaye est abandonnée au XIIIe siècle.

    Époque moderne

    En 1511, les habitants intentent un procès aux insectes qui dévastent les cultures devant l’officialité. Celle-ci condamne les insectes à disparaître.

    Époque contemporaine

    Monument aux morts de la Première Guerre mondiale, qui comprend le nom d’un fusillé pour l'exemple.

    Saint-Michel fusionne avec Lincel en 1973, commune qui durant la Révolution, compte une société patriotique, établie fin 1792[51] par la société de Manosque, et appelée société des Antipolitiques[52]. Environ 80 % de la population masculine la fréquente[53]. En application du décret de la Convention du 25 vendémiaire an II ( invitant les communes ayant un nom pouvant rappeler la royauté, la féodalité ou des superstitions, à le remplacer par une autre dénomination, la commune change de nom pour Mont-Michel[54].

    Sous la monarchie de Juillet, à la suite d’une querelle entre le curé et les paroissiens, une part importante des habitants de Saint-Michel embrassent le culte protestant[55].

    Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : neuf habitants de Saint-Michel, et deux de Lincel, sont traduits devant la commission mixte, la peine la plus courante étant la déportation en Algérie[56].

    Comme de nombreuses communes du département, Saint-Michel et Lincel se dotent d’écoles bien avant les lois Ferry : en 1863, chacune des deux communes en possède une, installée au chef-lieu. Les écoles des deux villages dispensent une instruction primaire aux garçons[57], mais seules les filles de Saint-Michel reçoivent une instruction. En effet, la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants, ce qui ne concerne pas Lincel[58]. La première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concerne pas Lincel non plus, qui n’ouvre son école aux filles qu’avec les lois Ferry[59]. La commune de Saint-Michel profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour rénover son école[60].

    La commune est durement touchée par la Première Guerre mondiale, qui accélère encore le déclin démographique : outre les tués au front, un Saint-Michelois est fusillé pour l'exemple ; son nom figure sur le monument aux morts[61].

    En 1937, Saint-Michel est choisie pour l'implantation de l'observatoire de Haute-Provence, et change de nom à cette occasion : cette installation entraine une nouvelle dynamique démographique.

    Durant la Seconde Guerre mondiale, le département est occupé par l'Italie de novembre 1942 à septembre 1943, puis par l'Allemagne nazie jusqu'en août 1944. Le débarquement de Provence ainsi que différents bombardements permettent la libération progressive de la zone.

    La commune a connu durant la deuxième moitié du XXe siècle une importante croissance, qui l'a ramenée à son niveau de population d'avant l'exode rural. Le tourisme s'est développé.

    Politique et administration

    Façade de la mairie, qui abrite également les services de La Poste.

    Administration municipale

    De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 15 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[62]). Lors du scrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et André Péta a été réélu conseiller municipal au premier tour avec le douzième total de 312 voix, soit 50,65 % des suffrages exprimés. La participation a été de 82,46 %. Il a ensuite été nommé maire par le conseil municipal[63].

    Liste des maires

    L'élection du maire est une innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour deux ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton.

    En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mai 1945   Gaston Mollet[64]    
             
    mars 2001 2014 André Peta[65] DVG[66]  
    avril 2014 2020 Pascal Depoisson[67] DVD Retraité
    juin 2020 En cours Jean-Paul Grosso    

    André Latil, maire délégué de la commune associée de Lincel, est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Bruno Mégret (MNR) à l’élection présidentielle de 2002[68],[69].

    Intercommunalité

    Saint-Michel-l'Observatoire fait partie :

    Fiscalité

    L'imposition des ménages et des entreprises à Saint-Michel-l'Observatoire en 2009[70]
    Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
    Taxe d'habitation 4,52 %30,30 %5,53 %0,00 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties 10,20 %8,94 %14,49 %2,36 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties 40,52 %31,79 %47,16 %8,85 %
    Taxe professionnelle 0,17 %6,37 %10,80 %3,84 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

    La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (les deux formant la contribution économique territoriale qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[71]).

    Instances administratives et juridiques

    Saint-Michel l’Observatoire est une des dix communes du canton de Forcalquier, qui totalise 13 675 habitants en 2008. Le canton a fait partie de l’arrondissement de Forcalquier depuis le et de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Saint-Michel l’Observatoire fait partie du canton de Forcalquier depuis 1801 après avoir fait partie du canton de Reillanne de 1793 à 1801[72]. La commune fait partie des juridictions d’instance de Forcalquier, de la prud'hommale de Manosque, et de grande instance de Digne-les-Bains[73].

    Jumelages

    Saint-Michel-l'Observatoire est jumelée avec[74]

    Population et société

    Démographie

    Le nom de ses habitants est Saint-Michelois[75],[76].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[77]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[78].

    En 2018, la commune comptait 1 238 habitants[Note 3], en augmentation de 1,98 % par rapport à 2013 (Alpes-de-Haute-Provence : +1,33 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    L'exode rural a provoqué, comme ailleurs dans le département, une perte importante de population. Elle est passée de 1 028 habitants en 1856 à 374 en 1936. La croissance démographique a ensuite repris ; la commune a retrouvé et dépassé son niveau de population historique dans les années 2000, avec 1 113 habitants en 2008.

    Évolution de la population  [modifier]
    1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    777875857882934973986999949
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    1 0141 0281 000983940877857785779
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    713701706656581515460374420
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007
    3873804436177138449041 0651 089
    2008 2013 2018 - - - - - -
    1 1131 2141 238------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[72] puis Insee à partir de 2006[79].)
    Évolution démographique avant 1700
    1315 1471
    163 feux75 feux
    (Sources : Édouard Baratier, Georges Duby & Ernest Hildesheimer pour l’Ancien Régime[46])

    L’histoire démographique de Saint-Michel-l'Observatoire, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure des années 1810 à 1872. L’exode rural commence donc tardivement à Saint-Michel, mais provoque un mouvement de recul démographique sur la longue durée. En 1926, la commune enregistre la perte de la moitié de sa population du maximum historique de 1856[80]. Le mouvement de recul ne dure guère au-delà : après une période hésitante (jusqu’en 1968), la population s’est remis à croître vigoureusement, et dépasse aujourd’hui le maximum du XIXe siècle.

    Histogramme de l'évolution démographique

    Superficie et population

    La commune de Saint-Michel-l'Observatoire a une superficie de 2 778 ha et une population de 1 089 habitants (en 2007), ce qui la classe[81] :

    Rang Superficie Population Densité
    France 10 082e 4 402e 28 783e
    Provence-Alpes-Côte d'Azur 443e 399e 483e
    Alpes-de-Haute-Provence 35e 97e 35e
    Arrondissement de Forcalquier 19e 27e 23e
    Canton de Forcalquier 49e 2e 7e

    Enseignement

    La commune dispose d’une école primaire publique[82]. Ensuite les élèves sont affectés au collège Henri-Laugier à Forcalquier[83]. Puis les élèves sont dirigés vers les lycées de Manosque[84], soit le lycée polyvalent Les Iscles[85], soit le lycée Félix-Esclangon[86].

    Santé

    Hôpital Saint-Michel.

    La commune dépend de l'hôpital local de Forcalquier nommé Saint-Michel[87] et aussi un laboratoire d'Analyses médicales[88]. Selon le magazine l'Express, l'hôpital Saint-Michel fait partie des hôpitaux les plus sûrs de France avec une note de 82,2 sur 100 (classe A) et se classe 63e au plan national et 2e au niveau départemental[89]. La commune dispose aussi, de trois maisons de retraite (Lou Ben Estre, Lou Seren et Saint-Michel)[90].

    Cultes

    La paroisse est rattachée au secteur pastoral du Largue, où le culte est célébré alternativement dans chaque commune[91].

    Économie

    Le tourisme existe sur la commune avec les chemins de randonnées, quelques commerces et restaurants, ainsi qu'un gîte d'étape et centre équestre ; un marché a lieu tous les dimanches. Le centre d'astronomie, sur plus de 10 ha, propose des animations.

    Il existe également la carrière de molasse de Porchères.

    Revenus de la population

    En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 15 774  (15 027  en France) pour 635 foyers fiscaux, seul 50,4 % de ces foyers sont imposés avec un revenu net de 32 774  représentant un impôt moyen de 1 799  [92],[93].

    Population active

    La population âgée de 15 à 64 ans s'élevait en 2007 à 689 personnes (575 en 1999), parmi lesquelles on comptait 70,9 % d'actifs dont 65,2 % ayant un emploi et 5,7 % de chômeurs (contre 12,0 % en 1999)[94].

    La répartition par catégories socioprofessionnelles de la population active de Saint-Michel-l'Observatoire, y compris les actifs sans emploi, fait apparaître une sous-représentation des « ouvriers » et « professions intermédiaires » et une sur-représentation des « artisans et commerçants » et des « agriculteurs » par rapport à la moyenne de la France métropolitaine.

    Répartition de la population active par catégories socioprofessionnelles (recensement de 2007)
      Agriculteurs Artisans, commerçants,
    chefs d'entreprise
    Cadres, professions
    intellectuelles
    Professions
    intermédiaires
    Employés Ouvriers
    Saint-Michel-l'Observatoire 8,7 % 10,7 % 12,6 % 21,4 % 29,1 % 17,1 %
    Moyenne nationale 2,1 % 5,9 % 15,8 % 24,8 % 28,5 % 22,9 %
    Sources des données : Insee[94]

    Emploi

    Saint-Michel-l'Observatoire avait en 2007 un taux de chômage de 12,3 % (contre 17,0 % en 1999) supérieur à la moyenne nationale (9,6 % en 2005 et 12,9 % en 1999). La répartition de la population est conforme à la moyenne nationale avec 45 % d'actifs, 22,1 % de retraités et 21,5 % de jeunes scolarisés[95].

    En 2007, on comptait 248 emplois dans la commune, contre 241 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 454, l'indicateur de concentration d'emploi est de 54,5 % (contre 71,5 % en 1999), ce qui signifie que la commune offre un peu plus de la moitié des emplois nécessaires aux habitants actifs[94].

    La répartition par secteurs d'activité des emplois à Saint-Michel-l'Observatoire du fait de sa taille n'est pas diffusée par l'Insee.

    Agriculture

    Les agriculteurs de la commune de Saint-Michel-l'Observatoire ont droit à trois labels appellation d'origine contrôlée (AOC) (dont le banon) et à neuf labels indication géographique protégée (IGP) (petit épeautre, miel de Provence, agneau de Sisteron[96]). Un éleveur-fromager de la commune est plusieurs fois élu banon d'or[97].

    La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles. Bien que le terroir de la commune se situe à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des 650 mètres, il occupait plusieurs hectares au début du XIXe siècle. La production de la commune alimentait la ville proche de Forcalquier. Après une période de régression, l’oliveraie est repassée au-dessus des 1 000 pieds exploités[98]. La commune étant située dans l'aire des AOC huile d'olive de Provence et huile d'olive de Haute-Provence, l'huile qui y est produite peut bénéficier de ces appellations[96].

    La vigne, qui était cultivée sur plusieurs dizaines d’hectares pour les marchés régionaux, dont celui de Forcalquier, jusqu’au milieu du XXe siècle, n’est plus présente qu’à titre anecdotique dans la commune[99].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Observatoire de Saint-Michel.

    L'observatoire de Haute-Provence est un observatoire astronomique avec de nombreuses coupoles. C'est le lieu de rendez-vous des amateurs lors de la « nuit des étoiles » en août de chaque année. Comètes et planètes du système solaire, étoiles et matières interstellaires de la galaxie y sont étudiées constamment.

    Un centre à l’écart de l'observatoire accueille et initie le grand public.

    Les deux cyprès signalant le sanctuaire de l’église Saint-Michel[100].

    Architecture civile

    Tour de Porchères.

    Le plus ancien monument de Saint-Michel-l'Observatoire est le gué du Reculon, entre Lincel et Saint-Michel. Découvert en 1962 par Pierre Martel, de l'association Alpes de Lumière, il est dégagé par l'universitaire Guy Barruol la même année. Le gué aménagé est constitué d'un mur de soutènement convexe de 3,2 m de haut et 25 m de long au total, similaire à un barrage-voûte, permettant de stabiliser le franchissement du cours d'eau. Le couronnement de ce mur est constitué de 22 pierres de taille en grand appareil. La voie était caladée sur la traversée du Reculon. Ce gué aménagé a été utilisé de la construction de la voie domitienne, après 118 av. J.-C., jusqu'à la construction du pont de la route royale 100, légèrement en amont, en 1843-1846. La plus grande partie du gué est aujourd'hui recouverte de limon[101].

    Un monument au général Gardane se trouve à Lincel.

    Le château de Lincel, qui appartint au général Gardane, est construit sur une terrasse soutenue par des murs médiévaux. Il est encadré par deux tours rondes qui appartenaient au château fort, démoli à la Révolution. Le bâtiment actuel date du début du XIXe siècle[102].

    Dans le vieux bourg, une porte aux arêtes chanfreinées, date avec sa maison de 1656[103]. D’autres portes sont encadrées de claveaux qui peuvent être romans, mais peuvent aussi être des remplois dans des constructions plus tardives[104].

    La tour romane de Porchères, en excellent état, date de la fin du XIIe ou du début XIIIe siècle. Construite en bel appareil, elle a conservé ses deux étages voûtés en berceau brisé. Le village s’était construit autour d’elle. C’est un monument inscrit[105],[106]. Le poète Léon de Berluc-Pérussis y est inhumé[107].

    Le château du Plan-de-Porchères, élégante gentilhommière du XVIIIe siècle au fenêtres cintrées, à proximité de la RN 100. Dans le parc, se trouve la tour de Pompéia qui abrite la bibliothèque de Léon de Berluc-Pérussis, et une inscription romaine à Pompeia Rufina finement gravée[108].

    Toujours au Plan-de-Porchères, se trouve un pigeonnier ancien[109].

    Deux ponts se signalent par leur ancienneté :

    Sur la façade de l’église, un cadran solaire porte des lignes horaires et un apparat scientifique très poussés. Il est récent et porte la légende « Si le passé et le futur existent je veux savoir où ils sont ». Il est orné des planètes du système solaire, donne l’heure locale et l’heure universelle, avec les corrections pour chaque mois[111].

    Le château à Lincel, possède encore une de ses deux tours d’angle rectangulaires. Il possède plusieurs fenêtres à meneaux et croisées[112] (XVIe siècle).

    • Haut-Château à Lincel[105] : XIVe siècle
    • Bas-Château à Lincel : ferme du XVIe siècle
    • Bories dans la campagne
    • Vestiges des remparts
    • Ancien moulin à huile
    • Hameau des Craux (XVIIe et XVIIIe siècles)
    Église haute
    Bénitier classé de l’église Saint-Pierre.

    À Saint-Michel, l’église haute, placée sous le vocable de Saint-Michel, était un prieuré de l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, et apparaît dans les archives en 1118[113]. Il est possible qu’elle ait été fondée comme prieuré grâce à une donation de Gérald, évêque de Sisteron, dans la deuxième moitié du XIe siècle. Elle devient ensuite église paroissiale lorsque la chapelle du château est abandonnée. Elle change de titre pour Saint-Pierre au moment du Concordat (1801)[114].

    Du premier état (XIIe siècle), subsistent une travée voûtée en plein cintre et le chœur, placé sous une coupole. Le bas-côté a été obtenu en perçant les arcs de décharge du mur sud, et en aménageant la galerie-porche construite contre ce mur, à la fin du XIVe ou au début du XVe siècle. L’abside romane semi-circulaire est reconstruite en chevet rectangulaire en 1551, avec une voûte en berceau mais des baies en ogives. Le clocher est construit au XVIe ou au XVIIe siècle. La chapelle latérale date du XVIIe ou du XVIIIe siècle. L’ensemble est classé monument historique[113],[115].

    Un chapiteau de marbre y sert de bénitier ; ses faces sont sculptées de monstres (ou d’un « décor animalier » selon la DRAC), qui peuvent représenter les passions humaines, classé[116],[117]. Les fresques du XIVe siècle, au-dessus des arcades : elles représentaient le Christ en gloire, les stigmates visibles, avec les saintes femmes et des anges[118]. Une colonnette du XIe siècle, classée et supportant un bénitier, venant de Saint-Jean-de-Fuzils (voir plus bas), y est entreposée[119],[120].

    Autres églises et chapelles
    Église Saint-Pierre.
    La chapelle Saint-Paul.

    L’église paroissiale Saint-Pierre est de style roman, bien que l’époque de sa construction soit inconnue. D’importants travaux ont eu lieu en 1552-1554. Elle peut être un pastiche du XVIe siècle, une reconstruction à l’identique, ou une église ancienne fortement reprise. Les trois travées sont voûtées en berceau ; plusieurs chapelles latérales donnent dans la nef. Le chœur date du XIVe siècle. Sur la façade occidentale, le portail néo-classique est construit à l’intérieur du portail gothique[121]. Le campanile sur le clocher date du XIXe siècle.

    L’église Sainte-Marie-Madeleine à Lincel date des XIIe et XIIIe siècles selon Josette Chambonnet[122] ; Raymond Collier ne la fait remonter qu’au XIIIe siècle, comme la DRAC. La nef, composée de deux travées voûtées en berceau, est coupée par un transept (très rare en Haute-Provence). Le clocher-mur est construit au-dessus du chœur. Elle est couverte de lauses et est inscrite aux monuments historiques[123],[124].

    La chapelle Saint-Paul est un ancien prieuré rustique, de toutes petites dimensions : la nef mesure 3,5 m par m. L’abside est voûtée par un cul-de-four pris lui-même extérieurement dans un massif de maçonnerie cubique, ce qui donne un aspect carré à la chapelle. La façade est ornée de trois arcades, qui sont supportées par des colonnes à chapiteaux ornés de palmettes. Elle est classée monument historique[125],[126].

    La chapelle Saint-Jean-de-Fuzils, à Aurifeuille, est un ancien ermitage, construite sur un site offrant un panorama, occupé depuis l’Antiquité tardive (Ve et VIIe siècles). Elle date du XIIe siècle, avec des colonnes préromanes. Son abside en cul-de-four est plus ancienne, du XIe siècle. Son autel est constitué d’une table en pierre posée sur des colonnettes. C’est un monument inscrit[127],[128],[120].

    La chapelle du prieuré d’Ardène est construite en 1720[129]. Ce prieuré offrait un hébergement, fondé en 1209. Sur le même domaine, au milieu d’une profonde de cédraie, se trouvent un vaste pavillon de chasse (1861), et le château, construit entre 1640 et 1670. Comme beaucoup de châteaux de la région de la même époque, sa façade est encadrée par deux tours rondes engagées[130]. Dans ce prieuré, se trouve un volet de triptyque représentant saint Paul, qui date de la deuxième moitié du XVIe siècle, classé monument historique au titre objet[131],[132].

    À Lincel, près de la RN 100, une chapelle sous les vocables de Sainte-Marie-Madeleine et Saint-Syméon, date du XIIIe siècle (ce qui est une reconstruction, puisqu’elle est mentionnée dès 1155). Son abside est voûtée en cul-de-four[133].

    Il ne reste de la chapelle Saint-Sauveur que la crypte, sous un cabanon, au sud de la RD 4100[44].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'azur à un Saint-Michel d'or tenant à sa main dextre une balance de deux plateaux du même sur une terrasse de sable[135].

    Voir aussi

    Bibliographie

      Articles connexes

      Liens externes

      Notes et références

      Notes

      1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
      2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
      3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

      Références

      1. Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN 2-7399-5004-7)
      2. Maurice Gidon, Les chaînons de Digne, Carte très schématique, montrant les rapports entre les chaînons des Baronnies orientales (moitié nord) et ceux de Digne (moitié sud), avec l'avant-pays de la nappe de Digne (partie occidentale).
      3. « Hydrographie à Saint-Michel-l'Observatoire », Annuaire Mairie
      4. « Fiche X15-0400 rivière le Largue », SANDRE
      5. Carte IGN
      6. Météo-France, « Réseau des postes du Sud-Est », Climathèque, consultée le 11 mars 2013
      7. [PDF] Chantal Hilaire, Jean-Philippe Orts, Michel Boer, Thierry Gauquelin, « Le domaine de l’Observatoire de Haute-Provence (OHP) : hermas et chênaie pubescente, du XVIIIe siècle à nos jours », Courrier scientifique du Parc naturel régional du Luberon et de la Réserve de biosphère Luberon-Lure, no 11, 2012, p. 9.
      8. « Relevé météo de Dauphin », MSN Météo
      9. « Archives climatologiques mensuelles - Saint-Auban (1961-1990) », infoclimat
      10. (fr) « Distance entre Saint-Michel-l'Observatoire et les plus grandes villes Françaises », Annuaire Mairie
      11. Zou ! Le réseau de transport de la Région Sud
      12. Saint-Michel-l'Observatoire sur l'Atlas du PNR du Luberon
      13. Comité régional de l'inventaire ZNIEFF PACA, « Agrosystème de Mane »
      14. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39
      15. Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 4 janvier 2012, consultée le 16 août 2012
      16. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37
      17. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 98
      18. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 74
      19. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 80
      20. Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 16 août 2012
      21. BRGM, « Épicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis à Saint-Michel-l’Observatoire », Sisfrance, mis à jour le 1er janvier 2010, consulté le 16 août 2012
      22. BRGM, « fiche 130057 », Sisfrance, consultée le 16 août 2012
      23. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      24. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
      25. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      26. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
      27. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
      28. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
      29. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
      30. « Recensement 2007 à Saint-Michel-l'Observatoire », Insee
      31. Ph. Blanchet, op. cit., p. 24
      32. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 41.
      33. Philippe Blanchet, Petit dictionnaire des lieux-dits en Provence, Montfaucon, Librairie contemporaine, 2003, (ISBN 2-905405-22-8), p. 16
      34. Fénié & Fénié, op. cit., p. 29
      35. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p. 9
      36. Géraldine Bérard, Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1997, p. 428
      37. Brigitte Beaujard, « Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s. », Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 18-19
      38. Guy Barruol, « Le Pays de Forcalquier à l'époque romaine », in Alpes de lumière, Musée de Salagon, Archéologie au pays de Forcalquier : radioscopie d'un terroir rural, Mane (Salagon, 04300) : les Alpes de lumière, 1990, catalogue d'exposition, Mane, été 1990 ; collection « Les Alpes de lumière » (ISSN 0182-4643) no 103, (ISBN 2-906162-159), p. 45.
      39. Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe-XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, p. 151.
      40. Géraldine Bérard, Carte archéologique, op. cit., p. 429.
      41. Géraldine Bérard, Carte archéologique op. cit., p. 430-432.
      42. Audrey Becker-Piriou, « De Galla Placidia à Amalasonthe, des femmes dans la diplomatie romano- barbare en Occident ? », Revue historique, 2008/3, n° 647, p. 531.
      43. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 3 : Formations dialectales (suite) ; formations françaises, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 195), , 1852 p. (lire en ligne)., § 28491, p. 1630.
      44. Daniel Thiery, « Saint-Michel-l’Observatoire », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 22 décembre 2011, mis à jour le 23 décembre 2011, consulté le 16 août 2012
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      130. Raymond Collier, op. cit., p. 260-261
      131. Arrêté du 23 août 1930, « Notice de la Base Palissy, 4 novembre 1992 », notice no PM04000367, consultée le 12 novembre 2008
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      134. Joseph Billioud « Un agronome provençal du XVIIIe siècle : le Père Rome d'Ardène, Provence historique, Fascicule 54, T. 13,1963,p. 331-340 », sur provence-historique.mmsh.univ-aix.fr (consulté le )
      135. Saint-Michel-l'Observatoire sur la banque du blason
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