Roger Federer

Roger Federer, né le à Bâle, est un joueur de tennis suisse. Joueur professionnel depuis 1998, il a occupé durant 310 semaines la première place du classement mondial de tennis ATP World Tour, et détient le record de 237 semaines consécutives, soit quatre ans et 199 jours, à ce rang, ainsi que le record de la plus longue période entre sa première et son ultime accession à la tête de ce classement, quatorze ans, du 2 février 2004 au 24 juin 2018. Federer co-détient avec Rafael Nadal et Novak Djokovic le record masculin de 20 victoires dans les tournois du Grand Chelem. Il a terminé l'année calendaire à la première place mondiale à cinq reprises, en 2004, 2005, 2006, 2007 et 2009, et a été sacré champion du monde par l'ITF au terme de ces mêmes saisons. Il est médaillé d'or en double messieurs avec Stanislas Wawrinka aux Jeux olympiques de Pékin 2008 puis vice-champion olympique en simple à Londres en 2012. Enfin, en 2014, il remporte la Coupe Davis avec l'équipe de Suisse[1].

« Federer » redirige ici. Pour les autres significations, voir Federer (homonymie).

Roger Federer

Roger Federer à l’Open d’Australie 2020.
Carrière professionnelle
Depuis 1998
Nationalité Suisse
Naissance
Bâle
Taille 1,85 m (6 1)
Prise de raquette Droitier, revers à une main
Entraîneurs Adolf Kacovsky (1991)
Peter Carter (1991-2000)
Peter Lundgren (2000-2003)
Tony Roche (2006-2007)
José Higueras (2008)
Paul Annacone (2010-2013)
Stefan Edberg (2014-2015)
Ivan Ljubičić (2016-présent)
Severin Lüthi (2007-présent)
Gains en tournois 130 594 339 $
Site Internet www.rogerfederer.com
Palmarès
En simple
Titres 103
Finales perdues 54
Meilleur classement 1er (02/02/2004)
En double
Titres 8
Finales perdues 6
Meilleur classement 24e (09/06/2003)
Meilleurs résultats en Grand Chelem
Aust. R-G. Wim. US.
Simple V (6) V (1) V (8) V (5)
Double 1/8 1/32 1/4 1/8
Meilleurs résultats aux Masters
Simple V (6)
Médailles olympiques
Simple - 1 -
Double 1 - -
Titres par équipe nationale
Coupe Davis 1 (2014)
Hopman Cup 3 (2001, 2018, 2019)

Roger Federer a gagné 103 titres ATP, dont 20 tournois du Grand Chelem, Masters et 28 Masters 1000. Il détient les records de huit titres en simple messieurs au tournoi de Wimbledon, conquis entre 2003 et 2017 et de six titres au Masters de fin d'année. Il possède, avec Novak Djokovic, un total de dix-sept titres majeurs (Grand Chelem et Masters) remportés sur surfaces dures.

Sa victoire à Roland-Garros en 2009 lui a permis d'accomplir le Grand Chelem en carrière sur quatre surfaces différentes. En s'adjugeant ensuite l'Open d'Australie en 2010, il devient le premier joueur de l'histoire à avoir conquis l'ensemble de ses titres du Grand Chelem sur un total de cinq surfaces, depuis le remplacement du Rebound Ace australien par une nouvelle surface : le Plexicushion. Federer a réalisé le Petit Chelem de tennis à trois reprises, en 2004, 2006 et 2007, ce qui constitue à égalité avec Novak Djokovic, le record masculin toutes périodes confondues. Il est ainsi l'unique athlète à avoir gagné trois des quatre tournois du Grand Chelem deux années successives. Il atteint à trois reprises, et dans la même saison, les finales des quatre tournois majeurs, en 2006, 2007 et 2009, un fait unique dans l'histoire de ce sport.

Parmi ses nombreux autres records, on peut notamment souligner ses quatre doublés Wimbledon et US Open consécutifs, ses douze finales disputées à Wimbledon, ses dix finales au Masters, ses cinq succès au Masters 1000 d'Indian Wells (co-détenu par Novak Djokovic), ses sept titres au Masters 1000 de Cincinnati, mais aussi ses dix finales, vingt-trois demi-finales et trente-six quarts de finale consécutifs dans les tournois du Grand Chelem. Le Suisse est également le seul joueur de l'histoire du tennis à détenir au moins cinq trophées dans trois des quatre tournois du Grand Chelem : l'Open d'Australie, le tournoi de Wimbledon et l'US Open. Il détient en outre le record durant l'ère Open de cinq titres successifs au tournoi de Wimbledon (avec Björn Borg) ainsi qu'à l'US Open, et il est également le premier et l'un des deux seuls joueurs à avoir disputé au moins à cinq reprises la finale de chaque tournoi du Grand Chelem et du Masters.

À la suite de son septième sacre à Wimbledon en 2012, Federer reste près de cinq ans sans remporter de trophée majeur, mais après six mois hors des courts en 2016 pour cause de blessure, il s'impose, à l'âge de 35 ans, à l'Open d'Australie 2017 en dominant son grand rival Rafael Nadal en cinq sets au terme d'une finale d'anthologie [2],[3]. Il évince à cette occasion quatre joueurs du top 10 mondial et porte ainsi à dix-huit son record de succès en Grand Chelem. Il augmente par la suite ce record à dix-neuf titres avec un huitième succès à Wimbledon en 2017 qu'il conquiert sans concéder le moindre set, puis l'Open d'Australie en 2018, où il établit au passage un nouveau record de 30 finales disputées en Grand Chelem ainsi que son vingtième titre en Grand Chelem.

Roger Federer impressionne également par la longévité de sa carrière. Passé professionnel vingt ans plus tôt, il devient, le , le no 1 mondial au classement ATP le plus âgé de l'histoire, à l'âge de 36 ans, 6 mois et 11 jours. Il améliore ce record la même année le puis le , à 36 ans et 10 mois. Il remporte le 100e tournoi ATP de sa carrière le à Dubaï. Le , il conquiert pour la dixième fois le tournoi de Halle ; un décuplé dans le même tournoi n'avait été jusque-là accompli que par Rafael Nadal. Le 27 octobre de la même année, il réitère l'exploit à Bâle d'un dixième titre dans un même tournoi et devient l'unique joueur à réaliser cette performance sur deux surfaces différentes.

Ses résultats[4], sa longévité[5],[6],[7], sa perfection technique[8],[9],[10] et l'esthétisme de son jeu[11],[12],[13] amènent la plupart des joueurs et spécialistes du tennis à le considérer comme l'un des meilleurs joueurs de tous les temps, voire le meilleur[14],[15],[16],[17],[18],[19],[20],[21],[22],[23],[24],[25], et comme l'un des plus grands sportifs de l'histoire[26],[27].

Biographie

Signature de Roger Federer

Roger Federer est né le à Bâle d'un père suisse, Robert et d'une mère sud-africaine d'ascendance française et néerlandaise, Lynette Durand[28]. Tous deux ont travaillé dans l'entreprise pharmaceutique Ciba et se sont rencontrés en 1970 dans son usine principale à Johannesbourg où ils jouent régulièrement au tennis dans le club suisse de la métropole sud-africaine[29]. En 1973, ils se marient et s'installent en Suisse[30]. Avec sa sœur aînée Diana[31] née vingt mois plus tôt[32], Roger grandit à Münchenstein en Suisse alémanique non loin de Bâle et des frontières allemande et française.

Roger Federer au Masters de Cincinnati en 2005.

Outre le suisse-allemand et l'allemand, il parle couramment l'anglais, sa langue maternelle (sa mère puis les médias prononcent d'ailleurs son prénom Rodgeur (/ˈrɒdʒə/) à l'anglaise[33]) et le français, mais a également quelques notions de suédois, d'espagnol et d'italien[34]. Également doué pour le football, Federer hésite un temps pour choisir dans quel sport se spécialiser, mais il décide, à douze ans, de s'orienter vers le tennis[35] (il continue néanmoins à soutenir le FC Bâle). Repéré par le centre national suisse de tennis alors situé à Écublens, dans le canton de Vaud, entre 1995 et 1997. C'est dans ce nouveau cadre qu'il apprend le français à l'âge de 14 ans[36]. Il termine sa scolarité obligatoire au collège de La Planta, à Chavannes-près-Renens, et obtient son certificat en , en division supérieure, section études commerciales[37].

Déclaré inapte au service militaire, il est orienté vers la protection civile en 2003 mais ne peut suivre les cours à cause de son emploi du temps. Il a payé depuis la taxe d’exemption de service qui correspond à 3 % de ses revenus jusqu'à l'année de ses 30 ans comme le prévoit la loi[38],[39],[40].

Il réside aujourd'hui à Wollerau, dans le canton de Schwytz avec sa femme Mirka, qu'il a épousée le , leurs jumelles, Myla Rose et Charlene Riva (nées le [41]), et leurs jumeaux, Leo et Lenny (nés le ). En tant que citoyen suisse, il a le droit de cité de la commune de Berneck (canton de Saint-Gall).

Carrière

1989 - 1995 : Débuts au TC Old Boys de Bâle

Roger Federer commence à jouer au tennis dès l'âge de huit ans[32] en intégrant le club de tennis TC Old Boys[42] dans sa ville natale de Bâle. C'est à cette époque qu'il fait la connaissance de Marco Chiudinelli, qui a le même âge que lui et qui deviendra lui aussi joueur professionnel. Les deux Bâlois deviendront notamment coéquipiers en Coupe Davis.

Lors de cette période, il devient ramasseur de balles à l'Open de Bâle lors des éditions 1993 et 1994. Pour la première fois, il approche des champions comme Stefan Edberg. Cette expérience le marquera : « J’ai adoré être ramasseur, j’ai pu voir les meilleurs joueurs du monde de près. J'observais leur préparation, leur fatigue, la façon où ils affrontaient la pression. Des moments magnifiques pour moi »[43].

Il réussit à devenir champion national dans toutes les catégories juniors. À douze ans, il décide de poursuivre sa formation afin de passer joueur de tennis professionnel.

1995 - 1997 : Perfectionnement au Centre national suisse de tennis et intégration du circuit junior ITF

En 1995, il intègre le Centre national suisse d'Écublens. Les débuts au Centre sont difficiles car Roger Federer, en plus d'être éloigné de sa famille, doit apprendre le français. En 2018, lors d'une conférence de presse, il évoquera cette période qu'il jugea difficile à ses débuts mais formatrice pour l'avenir. « Il y a des marqueurs dans la vie. Mais si je regarde plus loin dans le passé, c’est entre 14 et 16 ans que j’ai grandi le plus vite en tant que personne. Je suis parti de la maison, j’habitais à Bâle à l’époque. C’était une ville de la Suisse alémanique. Je suis parti à Lausanne, en Suisse romande, à deux heures de train. Je ne vais pas dire que c’était comme aller dans un autre pays, mais je ne parlais pas du tout le français. J’aurais pu tout aussi bien partir vivre au Japon, c’était la même chose. Quand je suis arrivé je ne parlais à personne, je ne pouvais pas communiquer. Je pleurais souvent car ma maison me manquait. J’ai appris à devenir fort, persévérant et indépendant. Tout ça dans une période de temps très courte. »[44]

C'est pendant ces années d'apprentissage qu'il rencontre Yves Allegro[45] avec qui il jouera pendant un temps en double sur le circuit ATP. Jusqu'en 1997, il remporte pas moins de sept tournois juniors.

1998 : Champion du monde junior, Wimbledon en simple et en double garçons, Orange Bowl

L'année 1998 marque la fin de son parcours junior en décrochant notamment des titres prestigieux. Lors des tournois du Grand Chelem, il s'incline en demi-finale à l'Open d'Australie et au premier tour à Roland-Garros. Le fait le plus marquant lors de cette année reste sa double victoire à Wimbledon en simple sans perdre un set, et en double avec Olivier Rochus. À l'US Open, il perd en finale contre David Nalbandian. Il termine l'année en s'imposant également à l'Orange Bowl, battant en finale Guillermo Coria[46]. Il termine numéro un mondial en fin de saison.

1998 : Premiers matchs sur le circuit ATP

En parallèle de sa carrière junior, Roger Federer dispute son premier match professionnel en juillet 1998, lors du tournoi de Gstaad, auquel il accède grâce à une wild card ; il s'incline alors face au 88e joueur mondial, Lucas Arnold Ker (4-6, 4-6 en 1 h 20 min)[46]. Il remporte ses deux seuls matchs sur le circuit senior à l'Open de Toulouse, où il atteint les quarts de finale[46]. Il termine la saison à Bâle en perdant en 2 sets contre Andre Agassi.

1999 : Premiers matchs en Grand Chelem, sélection en Coupe Davis et entrée dans le top 100

La saison 1999 marque ses débuts en Coupe Davis. Au mois de mars, il contribue à la victoire suisse face à l'Italie en remportant l'un de ses deux simples à Neuchâtel. Le Suisse participe également à ses premiers tournois du Grand Chelem ; à Roland-Garros il perd dès le premier tour contre Patrick Rafter, no 3 mondial de l'époque (7-5, 3-6, 0-6, 2-6 en 2 h 13 min), alors qu'à Wimbledon il s'incline après un match intense en cinq sets face à Jiří Novák (3-6, 6-3, 6-4, 3-6, 4-6 en 2 h 18 min). Il perd en qualification de l'US Open. Grâce à de bons résultats en fin d'année et à l'apport de nouveaux entraîneurs (Dr. Guerin & Dariel), il termine pour la première fois la saison dans les cent premiers joueurs mondiaux (64e)[47]. Au mois d’octobre, il remporte l'open de Brest, tournoi ATP Challenger. Il s'agit de sa première victoire en simple sur le circuit professionnel[48].

2000 : Premières finales ATP, 4e place olympique

C'est au début de l'année 2000 que le Suisse dispute la première finale ATP de sa carrière à Marseille, mais il est défait par son compatriote Marc Rosset (6-2, 3-6, 65-7 en 1 h 58 min)[49]. Lors des Jeux olympiques de Sydney, il réalise un très bon parcours en atteignant les demi-finales, où il s'incline face à Tommy Haas, puis est battu pour la médaille de bronze par le Français Arnaud Di Pasquale (65-7, 7-67, 3-6)[49]. Il passe trois tours à Roland-Garros[49], deux à l'Open d'Australie[49] et à l'US Open[49]. Une nouvelle défaite achève cette saison en demi-teinte ; il s'incline en effet en finale de « son » tournoi à Bâle en cinq sets très disputés devant le Suédois Thomas Enqvist (2-6, 6-4, 64-7, 6-1, 1-6 en 2 h 56 min)[49].

2001 : Premier titre ATP et victoire en Hopman Cup

En début d'année 2001[50], Roger Federer s'offre le titre de la Hopman Cup aux côtés de Martina Hingis en gagnant trois de ses quatre matchs en simple. En février, il remporte son premier tournoi en simple (à Milan) et en double (à Rotterdam avec Jonas Björkman). Il brille pour la première fois en Grand Chelem en atteignant les quarts de finale de Roland-Garros et de Wimbledon. Lors du tournoi londonien, le Suisse bat Pete Sampras en cinq sets accrochés en huitième de finale[51], mettant fin au règne de l'Américain sur le gazon britannique. Ce match reste comme l'unique confrontation entre les deux hommes[52]. C'est le Britannique Tim Henman qui met un terme à son parcours en le battant en quatre sets[53]. Deux mois plus tard, durant l'US Open, Federer s'incline en huitième de finale face au no 2 mondial Andre Agassi[54]. La saison 2001 se termine comme la précédente par une défaite en finale du tournoi de Bâle[55].

2002 : Victoire en Masters 1000 et entrée dans le top 10

Roger Federer à l'US Open en 2002.

L'année 2002[56] commence fort : à une victoire au tournoi de Sydney s'enchaîne une première finale en Masters Series en mars au tournoi de Miami à Key Biscayne. Il est alors défait en quatre sets par Agassi. Deux mois plus tard, le Suisse obtient une deuxième chance en parvenant en finale du Masters de Hambourg sur terre battue, chance qu'il saisit pleinement en dominant le Russe Marat Safin. Cependant, Federer s'incline ensuite dès le premier tour à Roland-Garros et à Wimbledon. Au début d'août, il apprend la mort accidentelle de Peter Carter, le capitaine de l'équipe suisse de Coupe Davis et entraîneur de sa jeunesse, un homme qui comptait beaucoup pour lui. Très touché par cette tragédie, il ne peut stopper la série de défaites durant la tournée américaine. Néanmoins, une superbe fin de saison comprenant un titre à Vienne lui permet de se qualifier in extremis pour le Masters de tennis masculin disputé à Houston. Invaincu dans les matchs de poules, il perd en demi-finale contre l'Australien Lleyton Hewitt en trois sets.

2003 : Premier sacre en Grand Chelem et vainqueur à la Masters Cup

Il commence la saison 2003[57] sur les mêmes bases que la fin d'année précédente. Il remporte les tournois de Marseille et de Dubaï en février, ainsi que le tournoi de Munich sur terre battue deux mois plus tard. Il atteint également la finale du Masters de Rome et contribue fortement à la qualification de la Suisse pour les demi-finales de la Coupe Davis, qualification acquise en battant les Pays-Bas et la France. La Suisse est alors battue par le futur vainqueur de l'édition 2003, l'Australie (3-2). Cependant, Federer s'incline une nouvelle fois au premier tour de Roland-Garros devant le Péruvien Luis Horna, avant de se reprendre en remportant l'Open de Halle, qui lui sert de préparation à Wimbledon. Le , en battant Mark Philippoussis en finale du tournoi londonien, il devient le premier Suisse à décrocher un titre du Grand Chelem[52], et ce en ne concédant qu'un seul set durant le tournoi. Le , jour de son vingt-deuxième anniversaire, Federer a l'occasion de devenir le numéro un mondial de tennis pour la première fois de sa carrière mais sa défaite en demi-finale du tournoi de Montréal l'en empêche. La fin de saison est plus difficile et Federer réalise des résultats moyens. Il parvient cependant à gagner la Masters Cup en battant tous ses adversaires pour s'adjuger son septième titre de la saison. Il finit l'année à la deuxième place mondiale derrière Andy Roddick.

2004 - 2007 : Au sommet du tennis mondial

Roger Federer aux Jeux olympiques d'Athènes en 2004.

2004 : 11 titres et 1er Petit Chelem

L'année 2004 marque le début du règne de Federer sur le tennis mondial. Grâce à ses victoires à l'Open d'Australie, à Wimbledon et à l'US Open, obtenues en battant respectivement Marat Safin, Andy Roddick et Lleyton Hewitt en finale, le Suisse devient le premier joueur à réaliser le Petit Chelem depuis Mats Wilander en 1988[32]. Il réussit également à s'adjuger la première place mondiale le et à la conserver tout au long de l'année[32]. Lors du Masters de Miami où il arrive favori après sa victoire à Indian Wells, il est éliminé à la surprise générale par un jeune espagnol de 17 ans, Rafael Nadal. C'est le premier épisode d'une longue rivalité entre les deux joueurs. Sa défaite au deuxième tour du Masters de Rome et celle au troisième tour de Roland-Garros face à Gustavo Kuerten, triple vainqueur de l'épreuve, constitueront ses deux seules autres contre-performances. Une victoire au Masters face à Lleyton Hewitt ponctue une saison exceptionnelle, où Federer aura obtenu onze titres dont trois Masters Series et autant de titres du Grand Chelem[32].

2005 : 11 titres dont Wimbledon et l'US Open

Roger Federer à Wimbledon en 2005.

L'année suivante, le Suisse continue d'asseoir sa domination sur le circuit ATP. S'il subit deux défaites en demi-finale de Grand Chelem à l'Open d'Australie face à Marat Safin[32] et à Roland-Garros face à Rafael Nadal[32], il réussit à s'imposer à Wimbledon pour la troisième fois consécutive en battant une fois encore Andy Roddick[32], et à l'US Open en venant à bout d'Andre Agassi[32]. À la Masters Cup, il est défait par David Nalbandian, échec qui met fin à une série de vingt-quatre victoires consécutives en finale[32]. Federer remporte au total onze tournois (dont un doublé à Halle avec son compatriote Yves Allegro), comme en 2004, dont quatre Masters Series et deux tournois du Grand Chelem[32]. Il reste une nouvelle fois numéro un mondial toute l'année, en ne subissant en tout que quatre défaites (soit 95,3 % de victoires).

2006 : Meilleure saison avec 12 titres, 4 finales et un 2e Petit Chelem

Roger Federer à l'Open de Dubaï en 2006.

L'apogée de cette suprématie arrive en 2006, saison qui est à ce jour la meilleure de la carrière de Federer. Comme en 2004, il réalise le petit Chelem en s'imposant à l'Open d'Australie face à Márcos Baghdatís, à l'US Open face à Andy Roddick et à Wimbledon face à Rafael Nadal[32]. Il passe à une victoire près du Grand Chelem calendaire en échouant en finale de Roland-Garros, battu par l'Espagnol. Le Suisse réussit en tout une année presque parfaite avec douze titres (dont trois Grand Chelem, la Masters Cup et quatre Masters Series) et quatre finales en dix-sept tournois disputés[32]. Il n'a perdu que cinq rencontres, dont quatre face à Nadal, qui est le seul à contester sa suprématie. Une nouvelle victoire à la Masters Cup face à James Blake ponctue une saison où de nombreux records sont tombés[32] (notamment le total de gains en tournois sur une saison, le nombre de semaines consécutives à la première place mondiale, le nombre de points ATP, l'avance sur le second au classement, premier joueur à réaliser deux petits Chelems dans l'ère Open, premier joueur à remporter plus de dix tournois trois années consécutives) et où Federer s'est imposé aux côtés des plus grands de l'histoire du tennis[32].

2007 : 3e Petit Chelem et 5e Wimbledon consécutif

Roger Federer au Masters de Cincinnati en 2007.

La saison 2007, bien que marquée par quelques « passages à vide », est conforme en beaucoup de points à celle de 2006. En effet, Federer y réalise une fois encore le petit Chelem, en décrochant l'Open d'Australie (sans perdre un set du tournoi, et en dominant en finale Fernando González)[32], l'US Open (face à Novak Djokovic)[32] et Wimbledon (face à Rafael Nadal) pour la cinquième fois consécutive au terme d'un match d'une intensité incroyable, égalant ainsi le record de Björn Borg. En outre, il s'incline à nouveau en finale de Roland-Garros face à son rival espagnol. Sur les seize tournois auxquels il participe, le Suisse n'en remporte que huit (c'est la première fois qu'il en gagne « aussi peu » depuis 2003) dont deux Masters Series. Comme en 2006, il termine son année sur une victoire à la Masters Cup, cette fois-ci face à David Ferrer. Federer achève ainsi une saison qui l'a vu subir neuf défaites en tout (soit autant que celles de 2005 et 2006 réunies) mais où il a su se concentrer sur les événements importants pour porter à douze son palmarès en Grands Chelems, se rapprochant à grands pas du record de quatorze tournois du Grand Chelem remportés détenu par Pete Sampras[32].

2008 : Perte de la place de no 1 mondial, 5e US Open consécutif et titre olympique en double

La saison 2008 marque avant tout la fin du règne sans partage de Roger Federer sur le tennis mondial. Après 237 semaines consécutives à la première place (record absolu), il cède son trône à Rafael Nadal à l'issue des Jeux olympiques de Pékin. Durant cette année, il n'a pas réussi à conserver l'essentiel de ses points de l'année précédente, échouant notamment en demi-finales de l'Open d'Australie contre Novak Djokovic. À Roland-Garros, il perd pour la troisième année consécutive en finale face au même adversaire, Rafael Nadal (1-6, 3-6, 0-6) au cours d'une terrible défaite de 1 h 48 min, la pire en finale de Grand Chelem pour le Suisse[58],[59]. Il cède son titre en finale de Wimbledon contre Nadal au terme d'un match épique. Federer ne remporte également aucun Masters Series pour un total de quatre titres, son plus faible total depuis 2002. Cependant, Federer a réussi quelques performances marquantes au cours de l'année. Il remporte notamment pour la cinquième fois consécutive l'US Open (un record) en battant Andy Murray en finale (6-2, 7-5, 6-2) et s'adjuge ainsi son premier et unique titre du Grand Chelem de l'année. Cette victoire lui permet de remporter son 13e titre du Grand Chelem et de se placer à une levée du record de Pete Sampras (14). À l'occasion du Masters de Madrid, Federer bat également le record de gains en carrière de l'Américain Pete Sampras et devient ainsi le joueur le mieux payé de l'histoire du tennis[60].

2009 : Grand Chelem en carrière et record de titres en Grand Chelem

Federer remporte le tournoi de Roland-Garros 2009 et réalise le Grand Chelem en carrière.

Federer entame la saison 2009 avec 13 victoires en Grand Chelem, un seul de moins que le record de Pete Sampras. La saison commence par une défaite contre Nadal en finale de l'Open d'Australie dans un match très disputé en cinq sets[61]. Federer a du mal après la défaite à Melbourne et entame la saison sur terre battue sans titre[62].

La saison de Federer se redresse lors du dernier tournoi du Masters de la saison sur terre battue, lorsqu'il bat Nadal sur terre battue pour la deuxième fois seulement et a remporté le Masters de Madrid[63]. Au début de Roland-Garros, alors qu'il a perdu contre Nadal lors du dernier week-end des quatre dernières saisons, peu de gens pensent qu'il peut remporter le titre parisien. Mais Nadal concède une défaite surprise face à Robin Söderling, et Federer devient le grand favori. Lors de son match suivant, il revient de deux sets et d'une balle de break dans le troisième set pour battre Tommy Haas en cinq sets[64]. Il revient également d'un déficit de deux sets à un contre le jeune Juan Martín del Potro pour remporter la demi-finale en cinq sets[65]. En finale, il affronte Söderling, et, avec une victoire en deux sets, il remporte enfin la Coupe des Mousquetaires et le Grand Chelem en carrière[66]. Cette victoire le place également à égalité avec Pete Sampras pour le plus grand nombre de titres du Grand Chelem en simple[67],[66].

Federer se tourne vers les courts en gazon de Wimbledon, où il se fraye un chemin jusqu'à la finale[68]. Il y affronte son rival de longue date, Andy Roddick, dans ce qui est leur huitième et dernière rencontre en Grand Chelem. Roddick pousse Federer dans un cinquième set record  le plus long d'une finale de Grand Chelem , que Federer remporte 16-14 pour fêter son 15e titre en simple du Grand Chelem, battant ainsi le record de Pete Sampras[69],[70].

Federer poursuit son parcours estival en remportant son troisième titre sur les courts rapides du tournoi de Cincinnati, en battant Novak Djokovic en finale[71]. À l'US Open, il bat Söderling en quarts et Djokovic, pour la troisième année consécutive, en demi-finales. Sur l'avant-dernier point du match contre Djokovic, il frappe ce que beaucoup considèrent comme le plus grand coup de sa carrière, un tweener gagnant, pour obtenir des balles de match[72]. Federer est battu par del Potro en finale, bien qu'il mène d'abord deux sets à un et qu'il soit passé à deux points du titre dans le quatrième set[71].

Les titres remportés et le record de victoires sur le Grand Chelem font que la saison 2009 est peut-être la plus importante de la carrière de Federer sur le plan historique[71]. Federer termine la saison en tant que no 1 pour la cinquième fois de sa carrière[73].

2010 : 16e titre en Grand Chelem et 5e Masters Cup

Roger Federer à l'Open d'Australie en 2010.
  • Début d'année

De même qu'en 2009, il entame sa saison par le tournoi d'exhibition d'Abou Dabi, mais il échoue de nouveau puisqu'il est éliminé d'entrée par Robin Söderling (7-66, 61-7, 2-6) alors qu'il l'avait battu lors de leurs douze premières confrontations. Le Suédois s'incline en finale devant Rafael Nadal (7-6, 7-5)[74] en deux sets tandis que Federer remporte le match pour la troisième place face à David Ferrer (6-1, 7-5).

Le Suisse enchaîne par un tournoi, cette fois officiel, l'Open de Doha. Après des débuts encourageants qui voient des victoires sur Christophe Rochus (6-1, 6-2 en 57 min)[75], Evgeny Korolev (6-2, 6-4 en 1 h 4 min)[75] et Ernests Gulbis (6-2, 4-6, 6-4 en 1 h 47 min)[75], le Suisse perd en demi-finale contre Nikolay Davydenko (6-4, 6-4 en 1 h 21 min)[76]. Il signe là sa deuxième défaite consécutive face au Russe, qui l'avait également dominé au Masters de Londres 2009[77].

Lors de l'Open d'Australie, Federer s'impose en finale contre le Britannique Andy Murray 4e mondial, en trois sets (6-3, 6-4, 7-611 en 2 h 41 min)[78],[79]. Il rencontre sur son parcours, en tant que tête de série no 1, le Russe Igor Andreev dans un match compliqué dont il se sort en quatre manches (4-6, 6-2, 7-62, 6-0)[80], puis gère plus facilement ses trois matchs suivants en trois sets secs contre Victor Hănescu, Albert Montañés et la tête de série numéro 22, Lleyton Hewitt, et se qualifie pour les quarts de finale[81]. Il affronte un autre Russe, le 6e mondial Nikolay Davydenko, qu'il vainc (2-6, 6-3, 6-0, 7-5) après un set de rodage[82]. Il affronte en demi-finale le Français Jo-Wilfried Tsonga 10e mondial, tombeur de Djokovic au tour précédent, et le bat en trois manches (6-2, 6-3, 6-2 en 1 h 28 min)[83]. Il bat Murray en finale sur le score de 6-3, 6-4, 7-611, portant ainsi à seize son record de titres en Grand Chelem[84].

  • Tournée américaine

Contraint ensuite de renoncer à sa participation pour l'Open de Dubaï en raison d'une infection pulmonaire[85], il fait son retour en mars lors du Masters d'Indian Wells. Le no 1 mondial est éliminé au troisième tour par le Chypriote Márcos Baghdatís en trois manches accrochées, après s'être toutefois procuré trois balles de match, deux dans le deuxième set et une dans le troisième. Ayant gagné ses six face-à-face précédents contre Baghdatís, cette défaite du Suisse est donc la première face à cet adversaire (7-5, 5-7, 64-7 en 2 h 22 min)[86]. Une semaine et demie plus tard, Federer s'impose lors de ses deux premiers matchs de l'édition 2010 du Masters de Miami, respectivement face à Nicolás Lapentti (6-3, 6-3 en 1 h 7 min) puis Florent Serra (7-62, 7-63 en 1 h 32 min)[75]. Le Suisse s'incline cependant également au troisième tour face à Tomáš Berdych en trois sets serrés, après avoir pourtant obtenu une balle de match à 6-5 (4-6, 7-63, 66-7 en 2 h 52 min)[87].

  • Saison sur terre battue
Roger Federer avec Manuel Santana au Masters de Madrid en 2010.

Contrairement aux autres années, il ne participe pas au Masters de Monte-Carlo, tournoi non obligatoire pour les membres du Top 10, afin de se préparer pour défendre son titre à Roland-Garros[88]. Au Masters de Rome, il perd dès son entrée en lice contre le Letton Gulbis après un match en trois sets (6-2, 1-6, 5-7 en 2 h 3 min)[75],[89]. Toujours présent en double, associé à son compatriote Yves Allegro, il est finalement éliminé par les Américains John Isner et Sam Querrey en quart de finale (4-6, 4-6)[90]. La semaine suivante, à l'Open d'Estoril, il s'incline en demi-finale du tournoi contre le tenant du titre, l'Espagnol Albert Montañés (2-6, 65-7 en 1 h 22 min)[91]. Au Masters de Madrid, il s'impose contre l'Allemand Benjamin Becker (6-2, 7-64 en 1 h 22)[75] puis contre son ami Stanislas Wawrinka (6-3, 6-1 en 1 h 9 min)[75]. Il enchaîne par deux victoires contre Ernests Gulbis (3-6, 6-1, 6-4 en 1 h 53 min)[75] et David Ferrer qui lui permettent de rejoindre Rafael Nadal en finale (7-5, 3-6, 6-3 en 2 h 6 min)[92]. Les deux joueurs ne s'étaient pas rencontrés depuis la finale de ce même tournoi en 2009. Il perd cette finale sur le score de 4-6, 65-7, manquant la balle de match à la suite d'un faux rebond (4-6, 65-7 en 2 h 11 min)[93].

Roger Federer à Roland-Garros en 2010.

À Roland-Garros, après avoir pourtant battu sans concéder de set Peter Luczak (6-4, 6-1, 6-2 en 1 h 48 min)[94], Alejandro Falla (7-64, 6-2, 6-4 en 2 h)[95], Julian Reister (6-4, 6-0, 6-4 en 1 h 33 min)[96] puis son compatriote Stanislas Wawrinka (6-3, 7-65, 6-2 en 1 h 56 min)[97], le 1er juin, il s'incline pour la première fois de sa carrière devant le 7e mondial, Robin Söderling en quart de finale ; ce dernier met fin à sa série de vingt-trois demi-finales consécutives en Grand Chelem (6-3, 3-6, 5-7, 4-6 en 2 h 30 min)[98]. Rafael Nadal ayant à nouveau remporté Roland-Garros, le Suisse cède sa place de no 1 mondial à l'Espagnol[99]. Par ailleurs, c'est la première fois depuis 2004 que Federer se fait éliminer d'un tournoi du Grand Chelem par un joueur autre que le futur vainqueur.

  • Saison sur gazon

Le nouveau no 2 mondial enchaîne ensuite par l'un des premiers tournois sur gazon de cette saison, l'Open de Halle. À la suite de ses victoires successives face à Jarkko Nieminen (6-4, 6-4 en 1 h 4 min)[100], Alejandro Falla (6-1, 6-2 en 52 min)[101], Philipp Kohlschreiber (7-5, 6-3 en 1 h 8 min)[102] (finaliste de ce même tournoi en 2008[103]) et Philipp Petzschner (7-63, 6-4 en 1 h 32 min)[104], il parvient à se hisser jusqu'en finale où il est opposé à Lleyton Hewitt. L'Australien remporte le titre après un match de trois sets durant lequel Federer a mis plusieurs aces mais a aussi commis de nombreuses fautes directes (6-3, 64-7, 4-6 en 2 h 22 min)[105]. Le Suisse ne s'impose donc pas une sixième fois à Halle (Westf.).

Pendant le tournoi de Wimbledon, il s'impose, en manquant de se faire éliminer dès le premier tour, contre Alejandro Falla (5-7, 4-6, 6-4, 7-61, 6-0 en 3 h 18 min)[106]. Au deuxième tour, il remporte difficilement son match face à Ilija Bozoljac (6-3, 64-7, 6-4, 7-65 en 2 h 46 min)[107]. Ayant haussé son niveau de jeu, il gagne aisément contre Arnaud Clément (6-2, 6-4, 6-2 en 1 h 35 min)[108] puis Jürgen Melzer (6-3, 6-2, 6-3 en 1 h 24 min)[109]. Finalement, il s'incline dès le stade des quarts de finale face au 13e mondial, Tomáš Berdych (4-6, 6-3, 1-6, 4-6 en 2 h 35 min), futur finaliste. Federer n'est donc pas présent en finale pour la première fois depuis 2002[110],[111]. Cette défaite prématurée, couplée à la qualification pour les demi-finales du Serbe Novak Djokovic, lui fait perdre sa place de no 2 mondial le lundi suivant[112]. C'est aussi la première fois depuis novembre 2003, soit près de sept ans, que le Suisse n'occupe pas l'une des deux premières places mondiales au classement ATP.

  • US Open series
Roger Federer au Masters du Canada en 2010.

Épaulé par un nouvel entraîneur, Paul Annacone[113], il atteint la finale du Masters du Canada en vainquant difficilement le 7e mondial, Tomáš Berdych (6-3, 5-7, 7-65 en 2 h 41 min)[114] et Novak Djokovic 2e mondial, (6-1, 3-6, 7-5 en 2 h 22 min). Grâce à cette performance, il redevient no 2 mondial à l'issue du tournoi[115]. Cependant, le Suisse échoue à remporter son premier Masters 1000 de la saison en s'inclinant en finale contre Andy Murray 4e mondial (5-7, 5-7 en 2 h 5 min)[116], qui signe ainsi sa septième victoire contre le Suisse en douze confrontations.

Il enchaîne alors par le Masters de Cincinnati dont il est le tenant du titre. Après deux premiers tours où il bénéficie de l'abandon de Denis Istomin (5-2 ab. en 36 min) et du forfait de Philipp Kohlschreiber[117], il bat coup sur coup le 6e mondial, Nikolay Davydenko (6-4, 7-5 en 1 h 39 min)[118] et Márcos Baghdatís (6-4, 6-3 en 1 h 11 min)[119] pour ensuite s'imposer en finale face à l'Américain Mardy Fish (65-7, 7-61, 6-4 en 2 h 40 min). Il remporte ainsi son deuxième titre de la saison, portant son nombre de Masters 1000 gagnés à dix-sept. Il rejoint aussi Björn Borg dans le nombre de titres obtenus sur le circuit (63 victoires)[120].

Roger Federer à l'US Open en 2010.

À l'US Open, Federer arrive jusqu'en demi-finale sans difficulté. Il bat notamment Robin Söderling 5e mondial, en quart de finale (6-4, 6-4, 7-5) en presque deux heures, alors que ce dernier avait remporté leur dernière confrontation à Roland-Garros[121]. Il retrouve par la suite Novak Djokovic 3e mondial, qui le bat en cinq sets (7-5, 1-6, 7-5, 2-6, 5-7) en 3 h 44 min. Lors de ce match, Federer manque deux balles de match alors qu'il menait 5-4 dans le cinquième set. Notons qu'il ne s'était jamais incliné face au Serbe lors du Grand Chelem américain[122]. Pour la première fois depuis 2003, il n'est donc pas présent en finale à New York. Par ailleurs, à cause de cette défaite, le Suisse se retrouve de nouveau à la troisième place mondiale[123] derrière Rafael Nadal et Novak Djokovic, et ne peut plus redevenir no 1 avant au moins 2011[124].

  • Tournée asiatique

Après un mois de repos, il participe au Masters de Shanghai mais perd en finale contre le no 4 mondial Andy Murray (3-6, 2-6)[125],[126]. Il signe là sa huitième défaite en treize confrontations contre le Britannique mais a réussi un bon parcours en battant notamment le 5e mondial Robin Söderling (6-1, 6-1) et le 2e mondial Novak Djokovic en deux sets (7-5, 6-4), reprenant à ce dernier la place de numéro 2 mondial[127],[128].

  • Saison indoor

La semaine suivante, il dispute le tournoi de Stockholm, qu'il remporte en s'imposant en finale face à l'Allemand Florian Mayer. C'est le 64e titre de sa carrière : il égale ainsi Pete Sampras. En outre, durant ce tournoi, il joue le 900e match de sa carrière lors de sa rencontre contre Taylor Dent en huitièmes de finale[129].

Début novembre, il remporte l'Open de Bâle en s'imposant contre Novak Djokovic 3e mondial, tenant du titre, en finale (6-4, 3-6, 6-1) en 1 h 51 min et après avoir battu au tour précédent le 9e mondial, Andy Roddick[130]. Cette victoire lui assure de rester numéro 2 mondial jusqu'à la fin de la saison 2010[131].

Il participe la semaine suivante au Masters de Paris-Bercy[132], où il s'incline en demi-finale contre le Français Gaël Monfils (67-7, 7-61, 64-7) après avoir manqué 5 balles de match[133]. Il avait l'occasion, en cas de victoire, de devenir le premier joueur de l'histoire à atteindre la finale de tous les Masters 1000[134].

Roger Federer face à Rafael Nadal lors du Masters de 2010.

Malgré sa chute à la seconde place mondiale, il reste populaire puisqu'il reçoit le lors de la Masters Cup le prix Favori des Fans pour la huitième année consécutive en dépassant d'une courte tête Rafael Nadal par 47 % des voix contre 42 %[135],[136]. Il perd néanmoins pour la première fois en six ans le prix Stefan Edberg Sportsmanship Award du joueur le plus intègre, fair-play et professionnel, ainsi que le prix du Joueur de l'année, tous deux au profit de l'Espagnol. Contrairement au prix Favori des Fans qui prend en compte les votes des internautes du site officiel de l'ATP, le prix Stefan Edberg Sportsmanship Award prend en compte les votes des autres joueurs du circuit, le prix du Joueur de l'année étant attribué automatiquement au no 1 mondial.

Sur le plan purement sportif, il réussit son entrée à la Masters Cup en remportant ses trois matchs de poule (groupe B) contre David Ferrer (6-1, 6-4) en 1 h 27 min, Andy Murray (6-4, 6-2) en 1 h 16 min et Robin Söderling (7-65, 6-3) en 1 h 28 min, dominant complètement sa poule[137]. Puis, pour sa demi-finale contre Novak Djokovic 3e mondial, il gagne (6-1, 6-4) en seulement 1 h 20 min de jeu[138]. Il se qualifie ainsi pour la finale, qu'il gagne face au no 1 mondial, Rafael Nadal (6-3, 3-6, 6-1) en 1 h 37 min ne perdant qu'un set au cours de cette Masters Cup[139],[140]. Il a, lors de ce tournoi, proposé un jeu très basé sur l'offensive, n'hésitant pas à prendre le jeu à son compte, comme face à Novak Djokovic et Rafael Nadal. Il rejoint au palmarès Ivan Lendl et Pete Sampras avec cette cinquième victoire.

Il finit l'année au deuxième rang mondial avec 5 titres (Open d'Australie, Cincinnati, Stockholm, Bâle, Masters Cup), soit son meilleur total depuis la saison 2007. Il compte cependant plus de 3 000 points de retard sur le no 1 mondial, Rafael Nadal. Une statistique alarmante pour Federer en cette année 2010 démontre que sa domination n'est plus ce qu'elle était : pour la première fois depuis bien longtemps, il s'incline en Grand Chelem et à deux reprises - vaincu par Söderling à Roland-Garros, par Berdych à Wimbledon - face à un joueur qui n'est pas le futur vainqueur du tournoi. Cela ne lui était plus arrivé depuis Roland-Garros 2004 : le Suisse a été vaincu à l'époque par Kuerten, qui s'est incliné en quarts de finale. Il se montre également moins tranchant lorsqu'il domine un match avec quatre défaites sur les 10 enregistrées dans l'année dans des matchs où il a pourtant au moins une balle de match.

2011 : Début de saison difficile, finale à Roland-Garros et record de victoires au Masters

  • Début d'année

Comme en 2010, Roger Federer entame sa saison par le tournoi d'exhibition d'Abu Dhabi, tournoi à l'issue duquel il s'incline en finale face à Rafael Nadal en deux sets très disputés (7-64, 7-63), après avoir pourtant résisté à Robin Söderling en demi-finale (63-7, 6-3, 6-3).

Pour son premier match officiel de l'année, il se qualifie pour les huitièmes de finale de l'Open de Doha en éliminant difficilement Thomas Schoorel (7-63, 6-3), un joueur alors classé 170e mondial et n'ayant pas remporté le moindre match sur le circuit principal. Néanmoins, il parvient par la suite à se hisser en finale et à remporter le soixante-septième titre de sa carrière contre Nikolay Davydenko (6-3, 6-4).

Tenant du titre à Melbourne, il commence son Open d'Australie par une belle victoire au premier tour, face à Lukáš Lacko en trois manches sèches (6-1, 6-1, 6-3). Au deuxième tour, il a plus de mal pour battre Gilles Simon en cinq sets (6-2, 6-3, 4-6, 4-6, 6-3) malgré cinq balles de match. Il dispose du Français pour la première fois en trois confrontations. Au troisième tour, il affronte le Belge Xavier Malisse, qu'il défait en trois sets (6-3, 6-3, 6-1). Grâce à cette victoire, il bat un nouveau record en devenant le joueur ayant gagné le plus de matchs à l'Open d'Australie avec 57 victoires, dépassant les 56 victoires de Stefan Edberg. Il valide son billet pour les quarts en battant Tommy Robredo en quatre sets (6-3, 3-6, 6-3, 6-2) et égale ainsi le record de vingt-sept quarts de finale consécutifs en Grand Chelem détenu par Jimmy Connors[141]. Il rallie sa huitième demi-finale consécutive en Australie, à la suite d'un match rempli de maîtrise l'opposant à son ami Stanislas Wawrinka, qui n'avait perdu aucun set jusqu'ici (6-1, 6-3, 6-3). Sa route se termine en demi-finale contre Novak Djokovic (7-63, 7-5, 6-4), futur champion de cette édition. C'est la première fois depuis 2003 que le Suisse ne détient plus aucun titre du Grand Chelem.

Il participe ensuite à l'Open de Dubaï, où après des succès logiques sur Somdev Devvarman (6-3, 6-3), Marcel Granollers (6-3, 6-4), Serhiy Stakhovsky (6-3, 6-4) et Richard Gasquet (6-2, 7-5), il s'incline en finale contre le double tenant du titre, Novak Djokovic, en deux sets secs (6-3, 6-3). C'est sa deuxième défaite consécutive contre le Serbe après l'Open d'Australie.

  • Tournée américaine

Au Masters d'Indian Wells, Roger Federer atteint les demi-finales sans perdre le moindre set à la suite de victoires sur Igor Andreev (7-5, 7-64), Juan Ignacio Chela (6-0, 6-2), Ryan Harrison (7-64, 6-3) et Stanislas Wawrinka (6-3, 6-4). Mais il échoue de nouveau face à Novak Djokovic (6-3, 3-6, 6-2), pour la troisième fois consécutive. Cette défaite entraîne la perte de sa deuxième place mondiale au profit du joueur serbe.

Ensuite, Federer joue le Masters de Miami et commence par une victoire probante sur Radek Štěpánek (6-3, 6-3). Ce succès marque la 762e victoire de sa carrière, Federer égale ainsi Pete Sampras au classement des joueurs ayant gagné le plus de matchs en carrière[142]. Il se qualifie avec brio pour les demi-finales en battant coup sur coup Juan Mónaco (7-64, 6-4), Olivier Rochus (6-3, 6-1) et Gilles Simon sur abandon (3-0, ab.), mais il échoue ensuite nettement face à Rafael Nadal (6-3, 6-2). C'est sa quinzième défaite face à lui en 23 confrontations.

  • Saison sur terre battue

Ayant inscrit quelques semaines à l'avance le Masters de Monte-Carlo à son calendrier, il lance sa saison sur terre battue sur le rocher monégasque, sur lequel il avait atteint la finale à trois reprises (2006, 2007 et 2008). Federer démarre bien en prenant le meilleur sur Philipp Kohlschreiber (6-2, 6-1) et Marin Čilić (6-4, 6-3), mais s'incline en quart de finale face à Jürgen Melzer (6-4, 6-4) pour la première fois en quatre confrontations.

Après deux semaines de repos, Federer participe au Masters de Madrid où il commence par un match très accroché face à Feliciano López contre lequel il doit sauver une balle de match. Il s'impose (7-613, 61-7, 7-67). En huitièmes de finale, il se défait plus simplement de Xavier Malisse (6-4, 6-3). En quart de finale, il retrouve Robin Söderling et remporte le match (7-62, 6-4). En demi-finale, il perd une nouvelle fois face à Rafael Nadal (5-7, 6-1, 6-3).

Roger Federer à Roland-Garros en 2011.

Au Masters de Rome, il démarre en l'emportant nettement face à Jo-Wilfried Tsonga (6-4, 6-2) mais s'incline en huitièmes de finale contre Richard Gasquet (4-6, 7-62, 7-64) dans un match qui sera élu comme le cinquième plus beau match du circuit ATP de l'année 2011[143].

Pour la première fois depuis dix ans, il se prépare pour les Internationaux de France de tennis sans avoir atteint la moindre finale en Grand Chelem et en Masters 1000.

À Roland-Garros, lors de son entrée en lice, Roger Federer vient à bout de Feliciano López (6-3, 6-4, 7-63) et de Maxime Teixera (6-3, 6-0, 6-2). Il rallie ensuite les huitièmes de finale en battant d'abord facilement Janko Tipsarević (6-1, 6-4, 6-3), puis son compatriote Stanislas Wawrinka pour une place en quarts de finale (6-3, 6-2, 7-5). Il bat ensuite assez aisément Gaël Monfils en trois sets (6-4, 6-3, 7-63), obtenant ainsi sa qualification en demi-finale, contre Novak Djokovic. Lors d'un match de très haut niveau, il réalise une grosse performance en venant à bout du Serbe qui était invaincu depuis le début de la saison. Il remporte le match en quatre manches (7-65, 6-3, 3-6, 7-65), sauvant au passage deux balles de premier set. Le lendemain, la majorité des journaux sportifs parlent de cette demi-finale comme l'un des plus beaux matchs jamais joué dans l'histoire de Roland-Garros, considérant que Federer avait prouvé, à près de 30 ans, qu'il restait l'un des plus grands joueurs de l'histoire du tennis, et sans doute l'un des ultimes joueurs à pouvoir élever son jeu à un tel niveau d'excellence[144]. Ce match, qualifié d'anthologique, est l'un des plus beaux matchs de l'année[144].

Federer se qualifie donc pour la 23e finale en Grand Chelem de sa carrière (un record), la huitième contre Rafael Nadal (autre record). Pour la première fois depuis le début de leurs duels sur terre battue, la victoire du Suisse semble possible, tant son match précédent a marqué les esprits. Mais après avoir mené 5-2 et manqué une balle de premier set, Federer commet de plus en plus de fautes directes (56 sur le match contre 27 pour l'Espagnol) et s'incline en quatre sets, longs au total de 3 h 40 min (7-5, 7-63, 5-7, 6-1), pour la quatrième fois contre son rival historique en finale de Roland-Garros. C'est sa 17e défaite en vingt-cinq confrontations contre Rafael Nadal et la onzième en treize confrontations sur terre battue.

  • Saison sur gazon

À la suite de cette défaite, le Suisse déclare forfait pour l'Open de Halle, son traditionnel tournoi de préparation à Wimbledon, pour cause de douleurs à l'aine[145]. Il n'honore pas son contrat à vie signé avec les organisateurs un an plus tôt.

Pour son entrée en lice à Wimbledon, il offre un match tout en maîtrise face à Mikhail Kukushkin sur le Court Central (7-62, 6-4, 6-2). Au deuxième tour, il se défait facilement de Adrian Mannarino en trois sets (6-2, 6-3, 6-2). Il rallie les huitièmes de finale en dominant largement une vieille connaissance, David Nalbandian (6-4, 6-2, 6-4). Il se qualifie ensuite pour les quarts de finale en battant Mikhail Youzhny après la perte de la première manche (65-7, 6-3, 6-3, 6-3), mais s'incline finalement face à Jo-Wilfried Tsonga en cinq sets (3-6, 63-7, 6-4, 6-4, 6-4). C'est la deuxième fois en deux ans qu'il n'atteint pas le dernier carré du célèbre tournoi londonien et la première fois en 178 matchs de Grand Chelem qu'il perd un match en cinq sets en ayant remporté les deux premiers[146]. Il n'égale donc pas encore cette année le record de sept titres remportés par Pete Sampras à Wimbledon.

  • US Open Series

Lors du Masters du Canada, étape de sa préparation à l'US Open, il passe le premier tour sans difficulté contre Vasek Pospisil (7-5, 6-3) mais il est battu au deuxième tour par Jo-Wilfried Tsonga (7-6, 4-6, 6-1). Une fois encore, le Suisse s'incline devant le Français. Au Masters de Cincinnati, il bat Juan Martín del Potro (6-3, 7-5) pour affronter au deuxième tour James Blake, qu'il bat en deux sets (6-4, 6-1) et il rejoint Tomáš Berdych en quart, où il est à son tour battu (6-2, 7-6).

À l'aube du Grand Chelem new-yorkais, si la saison de Federer n'est pas à la hauteur de ses espérances, il peut néanmoins se targuer d'être le seul (avec Andy Murray, mais celui-ci sur abandon) à avoir fait chuter Novak Djokovic et, qui plus est, dans un tournoi du Grand Chelem.

Numéro trois mondial, Roger Federer commence son US Open par deux succès probants face à Santiago Giraldo (6-4, 6-3, 6-2) et Dudi Sela (6-3, 6-2, 6-2). Au troisième tour, il se défait plus difficilement de Marin Čilić, en concédant le deuxième set (6-3, 4-6, 6-4, 6-2). Il atteint facilement son 30e quart de finale consécutif (record) en battant Juan Mónaco en trois sets (6-1, 6-2, 6-0), pour rencontrer encore une fois Jo-Wilfried Tsonga, qu'il bat cette fois facilement, en trois sets (6-4, 6-3, 6-3). Il est alors opposé à Novak Djokovic en demi-finale. Le Serbe l'emporte (6-7, 4-6, 6-3, 6-2, 7-5), alors que Federer a pourtant mené deux sets à rien et s'est procuré deux balles de match dans la dernière manche. C'est un scénario quasi identique à 2010, dans le même tournoi, également en demi-finale. C'est aussi la deuxième fois consécutive que Federer perd un match de Grand Chelem en menant deux sets à zéro après sa défaite face à Jo-Wilfried Tsonga en quart de finale de Wimbledon. Le Suisse n'a pas caché sa déception à l'issue du match. C'est en effet la première fois depuis 2002 qu'il termine une saison sans aucun titre du Grand Chelem.

  • Tournée asiatique

Le , à la suite de la victoire d'Andy Murray au Masters de Shanghai, Federer perd sa place de no 3 au profit de l'Écossais et glisse au quatrième rang mondial. C'est la première fois depuis qu'il quitte le podium mondial.

  • Saison indoor

Il participe ensuite à l'Open de Bâle, où il est tenant du titre. Il parvient assez facilement en finale, où il bat Kei Nishikori, tombeur de Novak Djokovic en demi-finale, (6-1, 6-3). Il s'agit de la cinquième victoire de Federer à Bâle. C'est également le 68e titre de sa carrière.

Il enchaîne avec le Masters de Paris-Bercy. Il bat successivement Adrian Mannarino, Richard Gasquet puis l'Argentin Juan Mónaco, enregistrant contre ce dernier sa 800e victoire sur le circuit ATP. En demi-finale, il se défait de Tomáš Berdych et se qualifie pour sa première finale à Bercy. Il devient ainsi le premier joueur de l'histoire à avoir atteint la finale de chaque tournoi majeur du circuit (Grand Chelem, Masters et Masters 1000). Il s'impose en finale face à Jo-Wilfried Tsonga (6-1, 7-6), remportant son 69e titre, et devient le deuxième joueur après Andre Agassi à avoir remporté les deux tournois parisiens (Bercy et Roland-Garros).

Tenant du titre à la Masters Cup regroupant à Londres les huit meilleurs joueurs de l'année, Federer peut battre le record de victoires dans ce tournoi, qu'il codétient avec Lendl et Sampras (5 titres chacun). Le Suisse, tête de série numéro quatre, est placé dans le groupe B avec Rafael Nadal (2), Jo-Wilfried Tsonga (6) et Mardy Fish (8). Une semaine seulement après sa victoire contre Tsonga en finale du Masters de Paris-Bercy, Federer retrouve le Français lors du premier match de poule de la compétition et le bat une nouvelle fois (6-2, 2-6, 6-4). Il rencontre ensuite Rafael Nadal, qu'il bat aisément (6-3, 6-0) : c'est la plus large victoire du Suisse sur l'Espagnol et le troisième 6-0 de sa carrière contre ce joueur. Federer assure ainsi sa qualification en demi-finale du Masters. Il remporte ensuite son dernier match de poule contre Mardy Fish (6-1, 3-6, 6-3). En demi-finale, il bat l'Espagnol David Ferrer (7-5, 6-3). En se qualifiant pour sa septième finale de Masters en dix participations, il est assuré de reprendre la place de numéro trois mondial à Andy Murray. Il s'agit de sa 100e finale sur le circuit. Il est le 5e joueur à réaliser pareille performance après Jimmy Connors (158 au total), Ivan Lendl (146), John McEnroe (108) et Guillermo Vilas (104). En finale, il rencontre Jo-Wilfried Tsonga pour la troisième fois en deux semaines. Il le bat en 3 sets (6-3, 6-7, 6-3), et ajoute un nouveau chapitre à sa légende en devenant à 30 ans passés le vainqueur le plus âgé de l'histoire de la Masters Cup et l'unique détenteur du record des titres, avec six victoires dans ce rendez-vous des maîtres. C'est en outre le 70e trophée de sa carrière. Roger Federer se rapproche ainsi de John McEnroe dans le classement des tournois remportés en simple sur le circuit ATP, ce dernier occupant la troisième position, avec 77 tournois remportés sur le circuit ATP au cours de sa carrière.

Ainsi, avec un troisième titre consécutif après Bâle et Bercy, soit 17 matchs gagnés d'affilée depuis septembre, Federer termine sur une bonne note une saison qui avait été jusque-là moins bonne que les précédentes.

2012 : 7e Wimbledon, vice-champion olympique en simple et record de semaines à la place de no 1 mondial

  • Début d'année

Comme chaque année depuis 2009, Federer commence sa saison en jouant le tournoi d'exhibition d'Abu Dhabi, où il s'incline en demi-finale contre Novak Djokovic.

Federer enchaîne avec l'Open de Doha. Il bat successivement Nikolay Davydenko, finaliste de l'année précédente (6-2, 6-2), le Slovène Grega Žemlja, 116e mondial (6-2, 6-3) et Andreas Seppi, 38e mondial (6-3, 5-7, 6-4) avant de déclarer forfait pour les demi-finales en raison de douleurs au dos. C'est seulement son deuxième forfait en carrière[147].

À l'Open d'Australie, il se défait du qualifié Russe Alexander Kudryavtsev (7-5, 6-2, 6-2) puis profite du forfait d'Andreas Beck pour se qualifier sans jouer pour le troisième tour où il élimine le Croate Ivo Karlović (7-66, 7-5, 6-3). Il écarte ensuite l'Australien Bernard Tomic (6-4, 6-2, 6-2) facilement et se qualifie pour son 31e quart de finale d'affilée en Grand Chelem[148]. Pour son 1000e match sur le circuit ATP, il se défait de Juan Martín del Potro 11e mondial, (6-4, 6-3, 6-2) et rallie la 30e demi-finale de Grand Chelem de sa carrière[149]. Alors invaincu depuis 24 matchs, il s'incline contre son plus grand rival, le no 2 mondial Rafael Nadal (7-65, 2-6, 65-7, 4-6)[150],[151].

Il participe au premier tour de la Coupe Davis où la Suisse perd 0-5 contre les États-Unis. Federer perd en simple contre John Isner (6-4, 3-6, 64-7, 2-6)[152] et en double avec son équipier Stanislas Wawrinka face à la paire Mike Bryan-Mardy Fish (6-4, 3-6, 3-6, 3-6)[152].

Deux semaines plus tard, au Tournoi de Rotterdam, il remporte le 71e titre de sa carrière en battant successivement Nicolas Mahut (6-4, 6-4), Jarkko Nieminen (7-5, 7-62), Nikolay Davydenko (4-6, 6-3, 6-4) puis en finale le 10e mondial Juan Martín del Potro en deux sets (6-1, 6-4)[153],[154].

Lors de l'Open de Dubaï, il se qualifie une nouvelle fois en finale après avoir notamment écarté del Potro (7-65, 7-66) en demi-finale, en deux heures[155]. Pour sa 7e finale à Dubaï, il domine Andy Murray en 2 sets (7-5, 6-4) et y remporte son 5e titre en 1 h 36 min. Il s'agit du 72e titre de Federer depuis le début de sa carrière[156].

  • Tournée américaine

Au Masters d'Indian Wells, il bat successivement Denis Kudla (6-4, 6-1), Milos Raonic (64-7, 6-2, 6-4), Thomaz Bellucci (3-6, 6-3, 6-4), puis le 9e mondial Juan Martín del Potro (6-3, 6-2) en 1 h 10 min[157], et parvient à se hisser en finale grâce à une victoire sur Rafael Nadal 2e mondial, en demi-finale (6-3, 6-4)[158]. Il rencontre l'Américain John Isner, tombeur du tenant du titre Novak Djokovic, et le bat (7-67, 6-3). Il gagne ainsi son 19e titre en Masters 1000, égalant Rafael Nadal au nombre de Masters 1000 gagnés en carrière. C'est son 73e titre sur le circuit ATP[159].

Au Masters de Miami, il bat au 2e tour Ryan Harrison (6-2, 7-63) avant de perdre dès le 3e tour face à Andy Roddick (64-7, 6-1, 4-6), mettant ainsi fin à sa série de 16 victoires consécutives, et signant la dernière confrontation entre les deux[160].

  • Saison sur terre battue

Après une période de six semaines sans tournois, Federer reprend la compétition au Masters de Madrid, et commence ainsi sa saison sur terre battue. Directement qualifié pour le deuxième tour, il bat le Canadien Milos Raonic (4-6, 7-5, 7-64) difficilement, 23e mondial au classement ATP, au terme d'un match disputé[161]. Il dispose par la suite de Richard Gasquet en 1/8 de finale (6-3, 6-2), puis David Ferrer en quart de finale (6-4, 6-4)[162]. En demi-finale, étape qu'il atteint pour la huitième fois consécutive à Madrid, il rencontre Janko Tipsarević 8e mondial, tombeur de Novak Djokovic au tour précédent. Il l'emporte (6-2, 6-3), et se qualifie pour sa 5e finale à Madrid[163]. Il bat difficilement Tomáš Berdych (3-6, 7-5, 7-5) en 2 h 40 min, remportant son 20e Masters 1000 et redevenant par la même occasion numéro deux mondial au détriment de Rafael Nadal[164].

Une semaine plus tard, il s'incline en demi-finale du Masters de Rome face à Novak Djokovic sur le score de (2-6, 64-7). Le Serbe perd finalement en finale contre Rafael Nadal, qui reprend à Federer la seconde place mondiale et bat son record de victoires en Masters 1000 (21 contre 20)[165].

Aux Internationaux de France de Roland-Garros, Federer bat successivement lors des premiers tours Tobias Kamke (6-2, 7-5, 6-3), Adrian Ungur (6-3, 6-2, 66-7, 6-3), Nicolas Mahut (6-3, 4-6, 6-2, 7-5) puis le jeune Belge David Goffin (5-7, 7-5, 6-2, 6-4) en huitième de finale, accédant ainsi aux quarts de finale d'un tournoi du Grand Chelem pour la trente-deuxième fois consécutive[166]. En quart de finale, il bat Juan Martín del Potro en cinq sets (3-6, 64-7, 6-2, 6-0, 6-3), remontant un handicap de deux sets à zéro pour la septième fois de sa carrière après 3 h 14 min de jeu[167]. En demi-finale, Federer retrouve Novak Djokovic, difficile vainqueur en 5 manches du Français Jo-Wilfried Tsonga, pour une revanche de leur rencontre au même stade de la compétition lors de l'édition précédente, mais il perd contre le Serbe en seulement 3 manches sur le score de (4-6, 5-7, 3-6) et deux heures[168].

  • Saison sur gazon (dont Jeux olympiques)

En guise de préparation à Wimbledon, il participe à l'Open de Halle. Il perd en finale face à l'Allemand Tommy Haas, 87e mondial, sur le score de (65-7, 4-6)[169].

Le Suisse lors de la remise des trophées du tournoi messieurs de Wimbledon 2012.

La semaine suivante, il fait son entrée en lice à Wimbledon. Il bat au premier tour Albert Ramos (6-1, 6-1, 6-1), et au second Fabio Fognini (6-1, 6-3, 6-2). Au troisième tour, il remonte un handicap de 2 sets face à Julien Benneteau pour s'imposer (4-6, 63-7, 6-2, 7-66, 6-1) après 3 h 34 min de jeu[170]. En huitième de finale, il affronte le Belge Xavier Malisse et, malgré un mal de dos, finit par s'imposer (7-61, 6-1, 4-6, 6-3) en 2 h 10 min, atteignant son 33e quart de finale consécutif en Grand Chelem[171]. Il se qualifie ensuite très facilement en demi-finale (sa 32e en Grand Chelem, un record) en s'imposant (6-1, 6-2, 6-2) après une heure et demie face au Russe Mikhail Youzhny. Il y affronte Novak Djokovic no 1 mondial, pour leur premier affrontement sur gazon en vingt-sept confrontations, et le bat (6-3, 3-6, 6-4, 6-3) en 2 h 19 min, ralliant ainsi sa huitième finale à Wimbledon (nouveau record). Federer triomphe ainsi sur un numéro un mondial pour la première fois depuis sa victoire sur Nadal, en finale du Masters 2010, et vainc un tenant du titre de Grand Chelem pour la première fois depuis son triomphe sur Pete Sampras, à Wimbledon, en 2001[172],[173],[174]. Il remporte sa finale contre le Britannique Andy Murray (4-6, 7-5, 6-3, 6-4) après 3 h 28 min de jeu (durant la rencontre le toit a été déplié pour cause de pluie), remportant ainsi son 7e Wimbledon (égalant le record de Pete Sampras) et son 17e tournoi du Grand Chelem[175],[176]. Il retrouve de plus la place de numéro 1 mondial, perdue en 2010, et égale le record du nombre de semaines passées à la 1re place mondiale, détenu jusqu'alors par Pete Sampras (avec 286 semaines), un record qui est battu sept jours plus tard, la semaine du [177],[178].

Roger Federer aux Jeux olympiques de 2012, au côté de Andy Murray, médaille d'or.

Aux Jeux olympiques, organisés au All England Lawn Tennis and Croquet Club de Wimbledon, il bat Alejandro Falla au premier tour sur le score de 6-3, 5-7, 6-3. Au 2e tour, il s'impose face au Français Julien Benneteau en deux sets (6-2, 6-2). Il continue en éliminant Denis Istomin en huitième de finale (7-5, 6-3) et le 11e mondial, John Isner en quart de finale (6-4, 7-65) pour s'adjuger une place en demi-finale[179]. Il rencontre Juan Martín del Potro 9e mondial, qu'il bat lors d'un match historique puisqu'il se défait de l'Argentin sur le score final de (3-6, 7-65, 19-17) en 4 h 26 de jeu, ce qui en fait le match au meilleur des trois sets le plus long de l'histoire de l'ère open[180]. Grâce à cette victoire, Federer se qualifie pour la finale et s'assure l'obtention d'une médaille olympique en simple[181],[182]. En finale, il perd sèchement face à Andy Murray (2-6, 1-6, 4-6) 4e mondial remportant son premier gros titre, et le Suisse fatigué de son précédent match contre l'Argentin n'a pas pu suivre. Il obtient donc la médaille d'argent à l'issue de ces Jeux Olympiques[183],[184].

  • US Open series

Après avoir fait l'impasse à Toronto, du fait de sa fatigue et de la proximité du tournoi avec les JO de Londres, il commence sa saison américaine au Masters de Cincinnati. Exempté de 1er tour, il commence le tournoi en battant Alex Bogomolov au 2e tour sur le score de 6-3, 6-2. Il passe sans encombre les huitièmes de finale (6-2, 6-4) en prenant le dessus sur Bernard Tomic. En quart de finale il bat Mardy Fish sur le score de (6-3, 7-64) alors 20e mondial, et en demi-finale, il s'impose face à son compatriote Stanislas Wawrinka en deux sets (7-64, 6-3)[185]. Il remporte le tournoi pour la cinquième fois (sans avoir perdu ni son service ni le moindre set), un record, en battant en finale le no 2 mondial, Novak Djokovic sur le score de 6-0, 7-67[186]. Le premier set 6-0 a été arraché en 20 minutes, fait qui ne s'était jamais produit en 27 confrontations. Il conforte donc sa première place mondiale avant de disputer l'US Open. Il est donc assuré de rester numéro 1 après l'US Open (294 semaines) et il égale à cette occasion le record de Rafael Nadal de titres de Masters 1000, avec 21 tournois remportés[187].

La semaine suivante, il enchaîne avec le dernier Grand Chelem de l'année : l'US Open. Il s'impose au premier tour face à Donald Young sur le score de 6-3, 6-2, 6-4. Au deuxième tour, il se défait facilement de l'Allemand Björn Phau sur le score de 6-2, 6-3, 6-2. En seizième de finale, c'est au tour de Fernando Verdasco d'être battu sur le score de 6-3, 6-4, 6-4. En huitième de finale, il bénéficie du forfait de l'Américain Mardy Fish pour atteindre son 34e quart de finale consécutif en Grand Chelem, mais il perd face au Tchèque Tomáš Berdych 7e mondial, sur le score de 61-7, 4-6, 6-3, 3-6. Il n'avait plus perdu à ce stade du tournoi depuis son premier trophée en 2004[188],[189].

Roger Federer participe ensuite aux matchs de barrages de la coupe Davis pour la Suisse, aux Pays-Bas. Il apporte le premier point à la Suisse en battant le Néerlandais Thiemo de Bakker sur le score de 6-3, 6-4, 6-4. Il joue le match de double avec Stanislas Wawrinka, qu'ils perdent face aux Néerlandais Robin Haase et Jean-Julien Rojer en 4-6, 2-6, 7-5, 3-6. Il prend ensuite le dessus sur Robin Haase (6-1, 6-4, 6-4), et permet à la Suisse de garder sa place au sein du Groupe Mondial.

  • Tournée asiatique

Après un peu de repos, Federer entre en lice du Masters 1000 de Shanghai. Il a été victime de menace de mort de la part d'un internaute chinois, qui s'est ensuite excusé[190]. Exempté de premier tour étant tête de série no 1, il commence le tournoi au second tour face à Lu Yen-hsun, qu'il bat sur le score de 6-3, 7-5. Il se défait ensuite de son compatriote Suisse Stanislas Wawrinka en 3 sets (4-6, 7-64, 6-0). À ce stade du tournoi, il est assuré d'être encore numéro 1 pour la 300e semaine, un record absolu[191]. En quart de finale, il bat Marin Čilić (6-3, 6-4), mais perd sa demi-finale face à Andy Murray sur le score de 4-6, 4-6[192].

  • Saison indoor

Roger Federer entre en lice au tournoi de Bâle dont il est le tenant du titre pour le début de la tournée indoor. Il se qualifie pour les huitièmes de finale en éliminant l'Allemand Benjamin Becker en 2 sets (7-5, 6-3), puis se défait du Brésilien Thomaz Bellucci en trois sets accrochés sur le score de 6-3, 66-7, 7-5. En demi-finales il éteint Paul-Henri Mathieu en deux sets (7-5, 6-4)[193]. Il retrouve en finale Juan Martín del Potro, qui le bat sur le score de 4-6, 7-65, 63-7. Roger Federer conserve sa place de no 1 mondial pour être allé jusqu'en finale du tournoi[194].

À l'issue de sa défaite en finale du tournoi de Bâle, il déclare forfait pour le Masters 1000 de Paris-Bercy, se déroulant la semaine suivante, afin de se reposer pour le Masters. Il déclare que même s'il avait gagné à Bâle, il aurait quand même déclaré forfait pour Paris, étant fatigué et ayant quelques petits soucis. Ce forfait assure à Novak Djokovic de récupérer la place de no 1 mondial en fin de saison[195].

La saison ATP s'achève par le Masters, dont Federer est double tenant du titre. C'est sa 11e participation consécutive, il vise un 7e titre. Federer se retrouve dans la poule B en compagnie de David Ferrer, Juan Martín del Potro et Janko Tipsarević. del Potro peut être le seul à l'inquiéter au vu de leur dernière rencontre au tournoi de Bâle. Il commence le tournoi face à Tipsarević, qui ne l'a jamais battu en cinq rencontres. Federer remporte ce premier match aisément sur le score de 6-3, 6-1. Avec ce succès, il bat le record du nombre de matchs gagnés en carrière dans le Masters avec 40 victoires (contre 39 victoires au précédent recordman Ivan Lendl)[196]. Lors de la deuxième rencontre du groupe, il est opposé à l'Espagnol David Ferrer et l'emporte sur le score de (6-4, 7-65) en 1 h 48, ce qui constitue sa quatorzième victoire sur Ferrer en autant de confrontations. Pour le dernier match de la poule B, il perd contre Juan Martín del Potro en 3 sets sur le score de 63-7, 6-4, 3-6 mais se qualifie pour les demi-finales. En demi-finales il bat Andy Murray (7-65, 6-2), et se qualifie pour la finale[197],[198]. En finale il s'incline face à Novak Djokovic lors d'un match serré (66-7, 5-7)[199].

Roger Federer a réalisé une très bonne saison : 6 titres dont Wimbledon, une médaille d'argent aux Jeux olympiques, et le record de semaines passées en tant que no 1. Il remonte à la deuxième place dans le classement ATP aux dépens de Rafael Nadal.

2013 : Sortie du top 5

  • Début d'année

Roger Federer réduit son calendrier en 2013, planifiant plus de plages de repos qu'à son habitude avec seulement quatorze tournois prévus, mais son calendrier demeure flexible. Il participera au tournoi de Bâle, auquel il n'avait pas prévu de jouer dans son programme initial. Contrairement son choix en 2012, année où il avait participé au premier tour de la Coupe Davis (pour la première fois depuis 2004), il décide de ne pas s'aligner (l'équipe suisse est éliminée au 1er tour par les tenants du titre tchèques). Cette décision a suscité le mécontentement au sein de la fédération suisse de tennis[200]. Il décide aussi de ne pas participer au tour de barrage contre l'Équateur en septembre[201]. Début juillet Federer décide contre toute attente de participer au tournoi de Gstaad[202], et le lendemain de cette annonce il déclare qu'il participera également au tournoi de Hambourg[203]. Cela est d'autant plus surprenant que la saison sur dur démarre pour Federer début août.

Roger Federer commence la saison 2013 par l'Open d'Australie, tournoi qu'il n'a plus gagné depuis 2010. Il reste ici sur une série de neuf demi-finales consécutives depuis son premier titre en 2004. Au premier tour, il surclasse l'Avignonnais Benoît Paire sur le score de 6-2, 6-4, 6-1. Ensuite il retrouve au second tour le Russe Nikolay Davydenko, qu'il bat 6-3, 6-4, 6-4. Il bat ensuite Bernard Tomic (6-4, 7-65, 6-1). Il gagne ensuite contre le puissant serveur Milos Raonic au quatrième tour en 3 sets (6-4, 7-64, 6-2) en 1 h 53 min[204]. Pour son 35e quart de finale consécutif en Grand Chelem, il bat en 5 sets Jo-Wilfried Tsonga 8e mondial, lors d'un match serré (7-64, 4-6, 7-64, 3-6, 6-3) après 3 h 34 min de jeu[205]. Finalement, il s'incline en demi-finale face au Britannique Andy Murray 3e mondial, lors d'un match en cinq manches (4-6, 7-65, 3-6, 7-62, 2-6) en quatre heures de jeu marqué par de nombreux rebondissements mais aussi par la domination globale de l'Écossais[206]. La différence s'étant faite au service[207].

Il participe ensuite au tournoi de Rotterdam, dont il est le tenant du titre. Au premier tour il bat le Slovène Grega Žemlja (6-3, 6-1). Au second tour, il dispose facilement du Néerlandais Thiemo de Bakker (6-3, 6-4). En quarts de finale il perd contre Julien Benneteau en deux sets (3-6, 5-7)[208].

Roger Federer participe ensuite au tournoi de Dubaï dont il est le tenant du titre. Il lâche un set au premier tour face à l'invité Tunisien Malek Jaziri, puis gagne sept jeux consécutifs et gagne en 3 sets (5-7, 6-0, 6-2). En huitièmes de finale, il affronte l'Espagnol Marcel Granollers et remporte le match en deux manches (6-3, 6-4). Puis il se qualifie pour la demi-finale en battant le Russe Nikolay Davydenko (6-2, 6-2). Roger Federer mène désormais 19 à 2 dans leurs confrontations[209]. Il retrouve Tomáš Berdych 6e mondial en demi-finale, qui le bat pour la seconde fois consécutive, en 3 sets (6-3, 68-7, 4-6), après avoir manqué trois balles de match dans le tie break. Cette défaite entraîne la perte du deuxième titre du Suisse en février[210].

  • Tournée américaine

Il participe au premier Masters 1000 de l'année, celui d'Indian Wells. Il est le tenant du titre et tête de série no 2. Il est exempté de premier tour et rencontre au second tour Denis Istomin, qu'il bat 6-2, 6-3. Ensuite il se qualifie pour les huitièmes de finale en dominant aisément le Croate Ivan Dodig (6-3, 6-1) en 61 min. Puis Roger Federer bat son compatriote Suisse Stanislas Wawrinka (6-3, 64-7, 7-5) en 2 h 20 min[211]. Il retrouve son rival Rafael Nadal en quarts de finale. Les deux joueurs ne se sont plus affrontés depuis un an, lors de leur demi-finale à Indian Wells remportée par le Suisse. Roger Federer, blessé au dos depuis deux matchs, est battu par l'Espagnol (4-6, 2-6)[212]. C'est le troisième tournoi d'affilée auquel le Suisse participe et où il y perd son titre.

  • Saison sur terre battue

Après une pause d'un mois et demi, Federer commence sa saison sur terre battue par le Masters de Madrid. Tête de série no 2, il accède directement au second tour et se qualifie pour les huitièmes de finale en disposant facilement du Tchèque Radek Štěpánek (6-3, 6-3). Au tour suivant, Federer s'incline en trois sets face au Japonais Kei Nishikori (4-6, 6-1, 2-6), 16e mondial. Il perd son titre et la place de numéro 2 mondial, au profit du Britannique Andy Murray[213].

Federer enchaîne avec le Masters de Rome où il bénéficie d'un tableau relativement dégagé grâce aux éliminations précoces d'Andy Murray et de Juan Martín del Potro dans sa partie de tableau. Comme pour le tournoi précédent, il débute par le second tour et se qualifie aisément pour les huitièmes de finale en battant l'Italien Potito Starace (6-1, 6-2). Puis il enchaîne en venant rapidement à bout du Français Gilles Simon en une heure de jeu, sur le même score qu'au tour précédent (6-1, 6-2). Federer bat le Polonais Jerzy Janowicz en quart de finale, au terme d'un match accroché (6-4, 7-62). En demi-finale il élimine le Français Benoît Paire en deux sets (7-65, 6-4)[214]. En finale il rencontre son vieux rival Rafael Nadal, mais perd en 2 sets (1-6, 3-6) en 1 h 9 min, complètement submergé par le jeu de l'Espagnol[215],[216].

Vient ensuite le second Grand Chelem de l'année avec Roland-Garros. C'est la première fois depuis l'année 2000 que Federer se présente à Roland-Garros sans titre de la saison en poche. Roger est tête de série no 2 et dispose d'un bas de tableau assez clément. Son tournoi débute par deux victoires rapides contre deux qualifiés, Pablo Carreño-Busta et Somdev Devvarman. Federer se qualifie pour les huitièmes de finale en battant le Français Julien Benneteau (6-3, 6-4, 7-5)[217]. En huitième de finale, il retrouve à nouveau un Français, Gilles Simon, dont il dispose au terme d'un match en 5 sets (6-1, 4-6, 2-6, 6-2, 6-3) après trois heures, ce qui lui permet d'emporter la 900e victoire de sa carrière et son 36e quart de finale consécutif en Grand Chelem[218]. En quart de finale il s'incline face au Français Jo-Wilfried Tsonga 8e mondial, (5-7, 3-6, 3-6) en 1 h 51 min[219]. Qualifiant sa défaite de « limpide »[220].

  • Saison sur gazon

Roger Federer commence la saison sur gazon par le tournoi de Halle, en guise de préparation de Wimbledon. En double, il fait équipe avec Tommy Haas, qui est tenant du titre en simple de 2012 et avait battu Federer en finale[221]. Ils sont battus dès le 1er tour. En simple, il bat l'Allemand Cedrik-Marcel Stebe et se qualifie pour les quarts de finale[222]. En quart de finale, il se défait facilement d'un autre joueur local, l'Allemand Mischa Zverev, lui infligeant un 6-0, 6-0 en moins de 40 minutes. C'est seulement la deuxième fois de sa carrière qu'il signe un score si cinglant, après celui infligé à l'Argentin Gastón Gaudio en demi-finales du Masters de Shanghai le [223]. En demi-finale, Federer retrouve son adversaire de la finale de l'édition précédente Tommy Haas 11e mondial, et prend sa revanche en trois sets (3-6, 6-3, 6-4)[224]. Il s'impose en finale face au Russe Mikhail Youzhny (65-7, 6-3, 6-4) dans un match compliqué[225]. Il remporte ainsi son premier titre de la saison, son sixième au tournoi de Halle, à une semaine de Wimbledon.

Il entame ensuite le tournoi de Wimbledon en tant que tenant du titre avec un 1er tour qu'il négocie facilement face au Roumain Victor Hănescu. Mais au second tour, à la surprise générale, il s'incline sur le gazon londonien devant l'Ukrainien Serhiy Stakhovsky 116e mondial, sur le score de (7-65, 65-7, 5-7, 65-7)[226]. En conférence de presse, Roger n'est pas abattu pour autant, il relativise sa défaite et affiche sa détermination aussi bien pour la suite de la saison, que pour celle de sa carrière, qu'il ne voit pas s'achever prochainement, malgré le déclin annoncé par les journalistes. Son record de 36 quarts de finale consécutifs s'arrête ainsi et il est assuré de quitter le top 4 pour la première fois depuis dix ans, en faveur des Espagnols Rafael Nadal (malgré sa défaite au premier tour) et David Ferrer[227],[228].

  • Retour sur terre battue

Roger Federer entre en lice au tournoi de Hambourg après Wimbledon. Exempté de premier tour étant tête de série numéro 1, il se qualifie au second tour pour les huitièmes de finale en disposant de l'Allemand Daniel Brands[229]. En huitième de finale, il bat facilement le Tchèque Jan Hájek[230], puis valide son ticket pour les demi-finales en éliminant l'Allemand Florian Mayer en trois sets[231]. En demi-finale, il perd contre l'Argentin Federico Delbonis, 114e mondial (67-7, 64-7)[232].

La semaine suivante, il participe au tournoi de Gstaad où il est éliminé dès son premier match par l'Allemand Daniel Brands (3-6, 4-6)[233], à cause de ses problèmes sérieux au dos.

  • US Open series

Il déclare ensuite forfait pour le Masters du Canada se jouant à Montréal afin de se concentrer sur le Masters de Cincinnati se jouant la semaine suivante et dont il est le tenant du titre.

Au Masters de Cincinnati, le Suisse joue son premier tour de façon convaincant contre Philipp Kohlschreiber (6-3, 7-67), mais passe non loin de l'élimination contre Tommy Haas, se faisant violence pour remporter le match (1-6, 7-5, 6-3) après avoir été mené 1-6, 1-3[234]. Il s'incline néanmoins au tour suivant contre son vieux rival Rafael Nadal (7-5, 4-6, 3-6), et ce pour la 21e fois en 31 confrontations, malgré un match assez positif pour le Suisse[235]. Cette défaite a pour conséquence la chute du Suisse à la 7e place mondiale, dépassé par Juan Martín del Potro et Tomáš Berdych. C'est le classement le plus bas du Suisse depuis 2002[236].

Puis vient l'US Open, le dernier Grand Chelem de l'année. Il se défait au 1er tour du Slovène Grega Žemlja et ne fait qu'une formalité de l'Argentin Carlos Berlocq (6-3, 6-2, 6-1). Au troisième tour, il balaye Adrian Mannarino. Cependant, il est battu en huitième de finale par Tommy Robredo (63-7, 3-6, 4-6), joueur qu'il rencontre pour la 11e fois sur le circuit et contre qui il n'avait encore jamais perdu. Le public en restera abasourdi, tout comme l'Espagnol[237].

  • Tournée asiatique

Roger Federer revient à la compétition après une pause depuis l'US Open, en s'alignant au tournoi de Shanghai. Exempté de 1er tour, il bat au second tour l'Italien Andreas Seppi. Il perd en huitième de finale face à Gaël Monfils 42e mondial, (4-6, 7-65, 3-6)[238].

  • Saison indoor

La fin de saison arrive à grands pas et Federer dispute son avant-dernier tournoi avant le Masters qui clôture la saison. Il n'est pas encore qualifié pour le Masters, et il ne lui reste que le tournoi de Bâle et le Masters de Paris-Bercy pour décrocher un ticket.

Roger Federer aux Masters en 2013.

Pour son entrée en lice au tournoi de Bâle, il bat le Français Adrian Mannarino (6-4, 6-2), et se qualifie pour les huitièmes de finale[239]. En éliminant Denis Istomin (4-6, 6-3, 6-2), Federer décroche son ticket pour les quarts de finale[240], puis sort le Bulgare Grigor Dimitrov (6-3, 7-62). En demi-finale il est opposé à Vasek Pospisil[241], qu'il bat en 3 sets (6-3, 63-7, 7-5)[242]. En finale, il s'incline face à Juan Martín del Potro malgré un niveau de jeu élevé sur le score de (63-7, 6-2, 4-6)[243].

Il est aligné la semaine suivante au Masters de Paris-Bercy et a pour enjeu de conforter sa place pour le Masters de fin d'année. Exempté de 1er tour, Federer bat au 2d tour le Sud-Africain Kevin Anderson sur le score de 6-4, 6-4, et valide son ticket pour le Masters[244]. Ensuite en 1/8 de finale il s'impose face à l'Allemand Philipp Kohlschreiber (6-3, 6-4)[245], et en quart de finale il prend sa revanche sur l'Argentin Juan Martín del Potro, 5e mondial (6-3, 4-6, 6-3)[246]. En demi-finale, il a rendez-vous avec le Serbe Novak Djokovic. Federer perd cette demi-finale sur le score de 6-4, 3-6, 2-6. Commençant parfaitement le match et dominant d'un tennis inspiré et très agressif la première heure de jeu, il cède au physique sur la fin du match[247].

Le Masters clôture la saison de tennis 2013, 12e participation consécutive pour Federer. Il fait partie du groupe B, où figure Novak Djokovic, Juan Martín del Potro et Richard Gasquet. Il est battu par Novak Djokovic (4-6, 7-62, 2-6) en 2 h 22[248], puis domine Richard Gasquet (6-4, 6-3) en 1 h 21. Ensuite, il se qualifie pour les demi-finales en faisant tomber une seconde fois de suite l'Argentin Juan Martín del Potro (4-6, 7-62, 7-5) après 2 h 26 de match acharné[249]. En demi-finale, il s'incline contre le no 1 mondial, Rafael Nadal (5-7, 3-6) en 1 h 20, signifiant la première défaite du Suisse aux Masters contre Nadal sur la surface indoor[250].

Roger Federer a réalisé une année moyenne, mais la conclut d'une belle manière en réussissant à se qualifier pour le Masters de fin d'année. Il descend à la 6e place au classement ATP et sort du top 3 en fin d'année pour la première fois depuis 2002, où il termina déjà 6e. Il est donc resté 10 ans de suite dans le top 3 mondial au classement ATP de fin d'année.

2014 : Retour à la 2e place mondiale et victoire en Coupe Davis

  • Début d'année
Federer à l'Open d'Australie 2014.

En 2014, Roger Federer a un calendrier classique, mis à part le fait qu'il participe au tournoi de Brisbane au lieu du tournoi de Doha, où on a l’habitude de le voir en marge de la préparation du Grand Chelem d'Australie[251]. Après deux ans d'absence au Masters de Monte-Carlo et alors qu'il n'était pas prévu à son calendrier, Roger Federer a accepté une wild card des organisateurs[252].

Il commence sa saison avec le tournoi de Brisbane, où il est engagé en simple et en double. Pour le double, il fait équipe avec Nicolas Mahut et les deux hommes vont jusqu'en demi-finale[253]. En simple, Roger Federer est exempté de 1er tour étant tête de série no 1. En huitièmes de finale, il bat le Finlandais Jarkko Nieminen (6-4, 6-2)[254], puis en quarts de finale il élimine en moins d'une heure de jeu Marinko Matosevic (6-1, 6-1)[255]. Federer valide son ticket pour la finale en se défaisant du Français Jérémy Chardy (6-3, 6-73, 6-3)[256]. En finale, Federer perd contre Lleyton Hewitt en 3 sets (1-6, 6-4, 3-6)[257].

Avant de commencer le premier Grand Chelem de l'année, l'Open d'Australie, il organise une exhibition pour sa fondation et affronte Jo-Wilfried Tsonga, qu'il bat 6-7, 6-3, 7-5[258]. Roger devient le recordman du nombre de participations consécutives en Grand Chelem dans l'ère Open (57), et est tête de série no 6. Pour son premier match, il est opposé au 1er tour à la wild-card Australienne James Duckworth et le bat 6-4, 6-4, 6-2[259]. Au 2e tour, il élimine Blaž Kavčič[260], et décroche son ticket pour les huitièmes en écartant sans soucis Teimuraz Gabachvili (6-2, 6-2, 6-3)[261]. En huitièmes de finale, il frappe un premier grand coup en écartant avec la manière son premier top 10, le Français Jo-Wilfried Tsonga (6-3, 7-5, 6-4) en 1 h 52[262], puis confirme son retour à un haut niveau de jeu en battant en quart de finale le Britannique Andy Murray (6-3, 6-4, 66-7, 6-3) en 3 h 20[263]. En demi-finale, il s'incline contre Rafael Nadal en 3 sets (64-7, 3-6, 3-6) en 2 h 24 et perd ainsi sa place de no 1 Suisse, détenue depuis 13 ans, au profit de Stanislas Wawrinka qui s'impose en finale contre l'Espagnol et empoche son premier tournoi du Grand Chelem[264].

Il participe ensuite à l'Open de Dubaï en tant que tête de série no 4. Il se défait successivement de Benjamin Becker, Radek Štěpánek (6-2, 64-7, 6-3), puis Lukáš Rosol. En demi-finale, il affronte pour la 32e fois Novak Djokovic no 2 mondial, qu'il bat (3-6, 6-3, 6-2)[265]. En finale, il s'impose contre le Tchèque Tomáš Berdych, 6e mondial sur le score de (3-6, 6-4, 6-3), et s'offre ainsi son 78e titre et le premier depuis [266].

  • Tournée américaine

La tournée américaine commence avec le Masters d'Indian Wells auquel il participe en simple et en double avec son compatriote Stanislas Wawrinka. En simple, il bat au deuxième tour le Français Paul-Henri Mathieu et au troisième tour le Russe Dmitri Toursounov (7-67, 7-62)[267]. Il décroche son ticket pour les quarts en éliminant l'Allemand Tommy Haas (6-4, 6-4)[268], puis se défait facilement du géant Sud-Africain Kevin Anderson (7-5, 6-1)[269]. En demi-finale, Federer bat sèchement l'Ukrainien Alexandr Dolgopolov en une heure de jeu sur le score de 6-3, 6-1[270]. Cela lui permet de retrouver en finale Novak Djokovic qu'il a battu deux semaines auparavant en demi-finale, mais contre lequel il n'a pas disputé de finale depuis (au Masters de tennis de fin d'année). Federer perd alors un match serré et intensif, avec un tie-break décisif adjugé au Serbe (6-3, 3-6, 63-7)[271]. Malgré cette défaite, Federer réintègre le top 5 et démontre qu'il est revenu à un niveau de jeu très élevé.

En double, Federer et Wawrinka s'inclinent en demi-finale contre Alexander Peya et Bruno Soares (6-4, 6-1).

Il continue la semaine suivante avec le Masters de Miami. Il enchaîne facilement en éliminant rapidement Ivo Karlović (6-4, 7-64)[272], puis Thiemo de Bakker[273]. Au quatrième tour, il est encore plus expéditif face au neuvième joueur mondial, Richard Gasquet (moins de 50 minutes)[274]. Il s'incline cependant en quart de finale face à Kei Nishikori (alors 21e mondial) après avoir remporté le premier set (6-3, 5-7, 4-6) et avoir eu deux fois un break d'avance dans le deuxième set[275].

Il joue ensuite la rencontre de Coupe Davis face au Kazakhstan avec Stanislas Wawrinka. Il remporte ses deux matchs en simple mais perd son match en double. Les Suisses s'imposent finalement 3-2 et se qualifient pour les demi-finales face à l'Italie[276].

  • Saison sur terre battue

Arrive ensuite le Masters de Monte-Carlo, l'un des rares titres manquant encore à son palmarès. Exempté du premier tour et bénéficiant d'une wild card, il affronte directement Radek Štěpánek dont il vient à bout assez aisément. Au troisième tour, il retrouve un autre Tchèque, Lukáš Rosol contre qui il n'éprouve pas de difficulté. Arrivent les quarts de finale où il se défait de Jo-Wilfried Tsonga 12e mondial, en passant à deux points de l'élimination (2-6, 7-66, 6-1) et été largement dominé dans la première manche[277]. En demi-finale, il bat le no 2 mondial Novak Djokovic (7-5, 6-2) qui ne représente pas une menace sérieuse, ce dernier semblant très affaibli dès le début de la seconde manche[278]. Enfin, en finale (une première depuis 2000, où une finale ATP se jouera entre deux Suisses), il rencontre son compatriote Stanislas Wawrinka nouveau no 3 mondial, contre qui il a un ratio très positif. Cela dit, Roger s'incline (6-4, 65-7, 2-6) après avoir pourtant dominé le début du match[279]. Il passe très près du titre mais le Vaudois affiche un niveau de jeu très impressionnant et domine le Bâlois[280].

Roger Federer fait le choix de déclarer forfait pour le Masters de Madrid pour rejoindre sa femme sur le point d'accoucher. Le , il précise sur Twitter que sa femme vient de mettre au monde des jumeaux de sexe masculin qu'ils nomment Léo et Lenny.

Peu avant le début du Masters de Rome, Federer déclare ne pas être véritablement dans l'esprit de la compétition, car il aurait préféré rester un peu plus longtemps avec ses deux nouveau-nés. Son vœu semble exaucé puisqu'il s'incline dès son entrée en lice face à Jérémy Chardy (6-1, 3-6, 66-7) alors qu'il avait pourtant dominé le début de la rencontre et même bénéficié d'une balle de match[281].

À Roland-Garros, le Suisse se défait aisément de ses deux premiers adversaires, le Slovaque Lukáš Lacko[282] puis le jeune Argentin Diego Schwartzman en trois manche[283]. Par la suite, il rencontre un autre trentenaire, le Russe Dmitri Toursounov, contre lequel il éprouve quelques difficultés et concède son premier set mais dont il vient à bout (7-5, 67-7, 6-2, 6-4)[284], après avoir pourtant bénéficié d'une balle de deuxième set. En huitième de finale, il tombe sur un os, le Letton Ernests Gulbis 17e mondial, qui met un terme aux neuf quarts de finale consécutifs à Roland-Garros enregistrés par Federer depuis 2005 (7-65, 63-7, 2-6, 6-4, 3-6) en 3 h 42[285]. Le Suisse a pourtant largement mené dans la deuxième manche jusqu'à s'offrir deux balles de set sur son service à 5-3 40-15, mais s'est laissé rattraper par son adversaire jusqu'à perdre au tie-break. On constate que le Bâlois n'a plus la même capacité à tuer les matchs, même si son mental reste présent pour réaliser de beaux coups.

  • Saison sur gazon

Federer défend ensuite son unique titre de l'année 2013 : l'Open de Halle, où, étant exempté du premier tour, il démarre en huitième de finale contre le Portugais João Sousa qu'il bat en perdant tout de même le premier set (68-7, 6-4, 6-2)[286]. Au tour suivant, il bénéficie du forfait de Lu Yen-hsun[287] ce qui le propulse directement en demi-finale contre le Japonais Kei Nishikori dont il se défait à la suite d'un match assez serré (6-3, 7-64)[288]. Enfin, il remporte pour la septième fois le titre en battant le Colombien Alejandro Falla en deux sets très bataillés mais maîtrisés lors des tie-breaks (7-62, 7-63) et brandit ainsi le 79e trophée de sa carrière[289].

Au tournoi de Wimbledon, il ne perd aucun set au cours de ses quatre premiers matchs : il domine successivement l'Italien Paolo Lorenzi, le Luxembourgeois Gilles Müller, le Colombien Santiago Giraldo[290] et prend en huitièmes de finale sa revanche sur l'Espagnol Tommy Robredo, son bourreau de l'US Open 2013 (6-1, 6-4, 6-4). En quart de finale, il bat son compatriote Stanislas Wawrinka 3e mondial, au terme d'un match intense et pour lequel Wawrinka a écarté quatre balles de match dans le dernier set. Mais, à la cinquième balle de match, Roger envoie un smash imparable et gagne en quatre sets (3-6, 7-65, 6-4, 6-4) après 2 h 33 de jeu[291]. Roger décroche son ticket pour sa neuvième finale à Wimbledon en réalisant un match tout en maîtrise face au Canadien Milos Raonic (6-4, 6-4, 6-4) en 1 h 41 alors 9e mondial[292]. En finale, il retrouve le Serbe Novak Djokovic et joue pour son 8e titre à Wimbledon. Il s'incline en cinq sets après une finale somptueuse (7-67, 4-6, 64-7, 7-5, 4-6) de presque quatre heures[293],[294]. À la suite de ce beau parcours, il redevient no 3 mondial aux dépens de son compatriote Stanislas Wawrinka[295].

  • US Open series

Début août, Roger Federer entame la tournée nord-américaine avec le Masters de Toronto. Il y atteint la finale après avoir battu successivement Peter Polansky, Marin Čilić (7-65, 63-7, 6-4), David Ferrer et Feliciano López[296]. Il perd néanmoins en finale contre le Français Jo-Wilfried Tsonga (5-7, 63-7). Passant à côté de son match en effectuant 37 fautes directes, le Suisse est battu pour la cinquième fois en finale d'un tournoi cette saison[297].

Il enchaîne directement avec le Masters de Cincinnati où il bat au deuxième tour le Canadien Vasek Pospisil et en huitième de finale Gaël Monfils. En quart de finale, il bat facilement Andy Murray (7-5, 6-3) puis Milos Raonic (6-2, 6-3)[298]. Il rejoint en finale David Ferrer 6e mondial, contre qui il n'a jamais perdu. Il s'impose en trois sets (6-3, 1-6, 6-2), remportant ainsi son 80e titre ATP et son 22e Masters 1000 (6e dans l'Ohio)[299],[300].

À l'US Open, il remporte ses deux premiers tours en trois manches face à des joueurs australiens : Marinko Matosevic (6-3, 6-4, 7-64) puis Samuel Groth (6-4, 6-4, 6-4). Au troisième tour, il effectue un match en deux temps contre l'Espagnol Marcel Granollers : ce dernier parvient à prendre l'ascendant sur le Suisse à la première manche, avant une interruption du match à cause de la pluie. À la reprise, Federer s'impose en déroulant son jeu sur les trois sets suivants (4-6, 6-1, 6-1, 6-1)[301]. En huitièmes de finale, il domine un autre Espagnol, Roberto Bautista-Agut (6-4, 6-3, 6-2)[302]. En quarts de finale, face à Gaël Monfils, il est mené deux sets à zéro, avant de remporter le match en cinq manches en sauvant deux balles de match sur son service dans le quatrième set (4-6, 3-6, 6-4, 7-5, 6-2) après 3 h 20[303]. Il est cependant éliminé en demi-finale sur le score de (3-6, 4-6, 4-6) en 1 h 45 par le Croate Marin Čilić fatigué de l'enchaînement des tournois[304], lequel remporte ensuite l'US Open.

Federer contre Fognini durant la Coupe Davis 2014.

Lors des demi-finales de Coupe Davis, Federer parvient à qualifier son équipe en finale en remportant ses deux matchs en simple tous deux en trois sets. Il bat pour cela Simone Bolelli (7-65, 6-4, 6-4) et Fabio Fognini (6-2, 6-3, 7-64)[305].

Tout comme Nadal l'a fait à Cincinnati en 2013, Federer a donc atteint la finale de tous les majeurs : les neuf Masters 1000, les quatre Grands Chelems, le Masters, les Jeux olympiques et la Coupe Davis. Ce qui constitue un nouveau record dans le palmarès déjà impressionnant du Suisse. Federer et Nadal sont les deux seuls joueurs de l'histoire à avoir accompli cet exploit. Djokovic s'en rapproche puisqu'il ne lui manque plus que la finale des Jeux olympiques à disputer.

  • Tournée asiatique

Au Masters 1000 de Shanghai, Roger Federer débute au deuxième tour face à l'Argentin Leonardo Mayer. Il sauve cinq balles de match et, après un suspense insoutenable, s'impose en trois sets très disputés (7-5, 3-6, 7-67). Cette victoire lui assure ainsi la place de no 2 mondial[306] aux dépens de l'Espagnol Rafael Nadal qui a été éliminé dès son entrée en lice. En huitièmes de finale, il bat aisément l'Espagnol Roberto Bautista-Agut sur le score de (6-4, 6-2). En quart de finale, il se défait du Français Julien Benneteau après un premier set très accroché (7-64, 6-0). En demi-finales, il domine le Serbe no 1 mondial Novak Djokovic (6-4, 6-4) pour leur 36e affrontement[307]. En finale, il s'impose contre le Français Gilles Simon au terme d'un match assez serré (7-66, 7-62) pour ainsi s'offrir son 81e titre et son 23e Masters 1000[308].

  • Saison indoor

De retour dans sa ville natale pour le tournoi de Bâle, Federer donne une leçon de tennis au Luxembourgeois Gilles Müller (6-2, 6-1) au premier tour en à peine 45 minutes de jeu, puis élimine au second tour l'Ouzbèke Denis Istomin dans un match en deux temps (3-6, 6-3, 6-4). En quart de finale il élimine comme l'an passé le Bulgare Grigor Dimitrov (7-64, 6-2)[309]. En demi-finale, il vient à bout du solide Croate Ivo Karlović (7-68, 3-6, 6-3) qui inflige cependant un nombre d'aces impressionnant au Bâlois durant cette rencontre[310]. En finale, il remporte son 82e titre face au jeune Belge David Goffin en 51 minutes sur le score de (6-2, 6-2)[311].

Lors du Masters de Paris-Bercy, Federer affronte pour son entrée en lice le Français Jérémy Chardy et s'impose en trois sets (7-65, 65-7, 6-4) après une rude bataille[312]. Lors des huitièmes de finale, il bat le jeune Français Lucas Pouille sur le score de (6-4, 6-4)[313]. Il s'incline cependant en quart de finale face au puissant serveur canadien Milos Raonic (65-7, 5-7)[314]. Depuis sa demi-finale à l'US Open, Federer n'avait plus connu la défaite et avait donc enregistré une série de 14 victoires consécutives[315].

Arrive le Masters auquel Federer participe pour la 13e fois consécutive. Il fait partie du groupe B, où figurent Milos Raonic, Andy Murray et Kei Nishikori. Lors du premier match de poule, il prend sa revanche sur le Canadien Milos Raonic (6-1, 7-6) qui l'avait battu la semaine précédente en quart de finale du Masters de Paris-Bercy[316]. Pour son second match, le Suisse domine le Japonais Kei Nishikori en deux manches (6-3, 6-2)[317]. En surclassant le Britannique Andy Murray sur le score de 6-0, 6-1, en moins d'une heure de jeu, Federer se qualifie pour les demi-finales[318] lors desquelles il rencontre son compatriote Stanislas Wawrinka, 4e mondial. Après un suspense insoutenable et une prestation intense des deux hommes, Federer s'impose en trois sets (4-6, 7-5, 7-66) après avoir sauvé quatre balles de match et 2 h 48 de jeu[319]. Et après un incident durant le match, où Mirka Federer a énervé Wawrinka[320]. Pour la finale, Federer déclare forfait après avoir révélé s'être blessé au dos lors de sa demi-finale contre Stanislas[321]. Novak Djokovic remporte donc le 4e Masters de sa carrière sans lutter.

La semaine suivante, il est incertain pour la finale de la coupe Davis. Après que Stanislas Wawrinka a remporté le premier point face à Jo-Wilfried Tsonga, il joue tout de même son match face à Gaël Monfils, qu'il perd en trois sets (1-6, 4-6, 3-6). Le lendemain, il joue le double avec Wawrinka et remporte la rencontre face à Julien Benneteau et Richard Gasquet[322]. Le dimanche, Roger Federer s'impose face à Richard Gasquet en 3 sets (6-4, 6-2, 6-2) et offre à la Suisse le premier trophée de son histoire[323],[324].

Par la même occasion, Roger Federer devient le quatrième homme à avoir remporté les quatre tournois du Grand Chelem et la Coupe Davis dans l'ère Open[325].

2015 : 1000e victoire en carrière et finales à Wimbledon, à l'US Open et au Masters

  • Début d'année

Contrairement aux années précédentes, Federer reste très évasif sur son programme 2015. Il commence son année par le tournoi de Brisbane, contrairement à l'habituel tournoi de Doha[326]. Il déclare que toutes les options sont ouvertes et que cela dépendrait s'il a la possibilité de redevenir no 1 mondial[327]. Roger a beaucoup joué en 2014 et déclare qu'il doit préserver son corps, pour ne pas se « griller ». Les tournois du Grand Chelem sont sa priorité no 1. En février il annonce sur les réseaux sociaux son calendrier prévisionnel pour la première partie de l'année, et ensuite qu'il participera au tournoi d'Istanbul pour sa première édition[328].

Roger commence la saison par l'Open de Brisbane où il est exempté du premier tour étant tête de série. Il affronte donc en huitième de finale l'Australien John Millman dont il vient à bout en trois sets (4-6, 6-4, 6-3). En quart de finale, il domine un autre Australien James Duckworth en à peine 39 minutes sur le score de (6-0, 6-1). En demi-finale, il bat aisément le Bulgare Grigor Dimitrov (6-2, 6-2)[329]. Roger Federer gagne son 1000e match en carrière face au Canadien Milos Raonic lors de la finale (6-4, 62-7, 6-4). Il remporte ainsi son 83e titre ATP et son premier titre à Brisbane[330]. Grâce à cette victoire il rejoint Jimmy Connors et Ivan Lendl dans le cercle fermé des joueurs ayant 1000 victoires en carrière[331],[332].

Après cette 1000e victoire, Roger participe à une exhibition avec Lleyton Hewitt à Sydney, où il teste le nouveau format « fast4tennis »[333]. Federer s'impose 4-33, 2-4, 33-4, 4-0, 4-2.

Le , l'Open d'Australie démarre pour le Suisse qui s'impose aisément au premier tour face au Taïwanais Lu Yen-hsun (6-4, 6-2, 7-5). Au second tour, il bat l'Italien Simone Bolelli dans un match en deux temps (3-6, 6-3, 6-2, 6-2)[334]. À la surprise générale, le Suisse est éliminé au troisième tour par l'Italien Andreas Seppi sur le score de (4-6, 65-7, 6-4, 65-7). Il faut remonter à 2003 pour ne pas voir Federer en demi-finale à Melbourne[335].

Il fait son retour à la compétition lors de l'Open de Dubaï, où, après avoir éliminé successivement le Russe Mikhail Youzhny au premier tour (6-3, 6-1), l'Espagnol Fernando Verdasco en huitième de finale (6-4, 6-3), le Français Richard Gasquet en quart de finale (6-1, ab.) ainsi que le jeune Croate Borna Ćorić en demi-finale (6-2, 6-1), il atteint la finale[336] et retrouve Novak Djokovic qu'il bat pour la 20e fois (6-3, 7-5). C'est la septième fois que Roger s'impose à Dubaï[337]. Par ailleurs, Federer a profité de la finale pour franchir la barre des 9000 aces en carrière. Avec 12 premiers services gagnants, il a porté son total personnel à 9007. Cependant au classement, il est derrière Andy Roddick (9074 aces), Ivo Karlović (9322) et Goran Ivanišević (10183)[338].

  • Tournée américaine

Lors du Masters d'Indian Wells, Roger Federer trouve un bon rythme dès son entrée en lice face à l'Argentin Diego Schwartzman qu'il bat facilement (6-4, 6-2). Au tour suivant, il prend sa revanche sur son bourreau de l'Open d'Australie, l'Italien Andreas Seppi, qu'il domine 6-3, 6-4. En huitième de finale, il se défait aisément de l'Américain Jack Sock (6-3, 6-2)[339]. En quart de finale, il défie un Tomáš Berdych en pleine confiance à la suite de ses bons résultats. Cependant, Federer semble être dans un grand jour et il expédie son adversaire en à peine plus d'une heure de jeu (6-4, 6-0) dont un deuxième set qui rappelle le Federer des plus belles heures[340]. En demi-finale, il vient à bout du puissant serveur canadien Milos Raonic, alors 6e mondial (7-5, 6-4) pour rejoindre en finale Novak Djokovic pour leur 38e rencontre[341]. Il s'incline contre le Serbe comme l'année précédente en plus de 2 heures sur le score de (3-6, 7-65, 2-6)[342].

  • Saison sur terre battue

Après trois semaines de repos, Federer reprend la compétition au Masters de Monte-Carlo face au Français Jérémy Chardy, qu'il écarte (6-2, 6-1) en moins d'une heure de jeu. En huitième de finale, il tombe sur un autre Français : Gaël Monfils. Ce dernier affiche un niveau de jeu très solide et vient à bout du Suisse, finaliste en titre, en deux sets accrochés et intenses (4-6, 65-7)[343].

À la suite de son entrée sur terre battue en demi-teinte, Roger Federer dispute la première édition du tournoi d'Istanbul où il bénéficie d'un bye au premier tour. Il bat le Finlandais Jarkko Nieminen (6-2, 7-5) puis l'Espagnol Daniel Gimeno-Traver (7-63, 65-7, 6-3)[344]. Lors de sa demi-finale, Federer réalise un match en deux temps où il est poussé dans ses retranchements à la fin du troisième set face à l'Argentin Diego Schwartzman (2-6, 6-2, 7-5) et avec six aces (9076 au total), il dépasse Andy Roddick et monte sur le podium des plus grands serveurs d'aces en carrière[345]. Il dispute alors sa première finale sur terre battue depuis Monte-Carlo en 2014 (battu par Wawrinka), il s'impose (6-3, 7-611) à la suite d'un jeu décisif intense contre l’Uruguayen Pablo Cuevas en une heure et trente-sept minutes de jeu. Roger Federer soulève un nouveau trophée, le quatre-vingt-cinquième dans 19 pays différents et le premier sur terre battue depuis le Masters de Madrid 2012[346].

Au Masters de Madrid, Roger ne fait qu'une brève apparition car il est battu dès son entrée en lice par le jeune Australien Nick Kyrgios après un match très serré (7-61, 65-7, 612-7)[347]. Au Masters de Rome, Federer affronte en premier lieu l’Uruguayen Pablo Cuevas qu'il bat (7-63, 6-4). En huitième de finale, il se défait du Sud-Africain Kevin Anderson (6-3, 7-5) pour retrouver en quart de finale le Tchèque Tomáš Berdych, 6e mondial, qu'il domine 6-3, 6-3. En demi-finale, il bat son compatriote Stanislas Wawrinka, 9e mondial, en à peine une heure de jeu (6-4, 6-2)[348]. Il s'incline pour la quatrième fois en finale à Rome contre le numéro un mondial Novak Djokovic sur le score de 4-6, 3-6[349].

Lors du tournoi de Roland-Garros, il se qualifie pour les quarts de finale en battant Alejandro Falla, Marcel Granollers, Damir Džumhur, le tout en trois manches, et la tête de série no 13 Gaël Monfils, sur le score de (6-3, 4-6, 6-4, 6-1), dans un match interrompu par la nuit[350]. Il est cependant vaincu en quart par son compatriote et futur vainqueur du tournoi, Stanislas Wawrinka en trois sets (4-6, 3-6, 64-7) qui le bat pour la première fois en Grand Chelem[351].

  • Saison sur gazon

Après sa défaite à Roland-Garros, Federer entame la saison sur gazon avec l'habituel tournoi préparatif avant Wimbledon à l'Open de Halle qui est passé en catégorie ATP 500 cette année. Il commence le tournoi par un premier match très compliqué face au local Philipp Kohlschreiber. Il passe à deux points de la défaite mais il finit par s'imposer au finish en plus de deux heures de jeu (7-68, 3-6, 7-65) alors qu'il a été mené 5-3 dans le dernier tie-break[352]. Après ce premier tour difficile, il contrôle face à Ernests Gulbis et Florian Mayer en deux sets pour se qualifier pour les demi-finales, pour y affronter Ivo Karlović, tombeur de Berdych au tour précédent, dans un match dense et à suspense d'une heure et demie conclu en deux sets (7-63, 7-64) malgré les 20 aces du Croate. Il se qualifie alors pour sa dixième finale à Halle. En finale, il affronte une petite surprise, l'Italien Andreas Seppi qui a bénéficié d'abandons mais réalisé une bonne semaine. Dans un match assez équilibré, Federer fait la différence sur les points importants et au niveau du service lui permettant de gagner finalement en 1 h 48 (7-61, 6-4). Il glane son huitième titre à Halle, un record[353].

Federer enchaîne ensuite avec le tournoi de Wimbledon. Après deux premiers tours sans difficultés (élimination de Damir Džumhur puis de Sam Querrey), Federer concède un set face à l'Australien Sam Groth au troisième tour. Lors de son huitième de finale, il se défait facilement de l'Espagnol Roberto Bautista-Agut (6-2, 6-2, 6-3), et rejoint sans mal les quarts de finale du tournoi pour la treizième fois de sa carrière. Il y affronte le Français Gilles Simon qu'il bat (6-3, 7-5, 6-2) en 1 h 35[354]. Il retrouve le no 3 mondial, Andy Murray en demi-finale pour leur deuxième affrontement sur le gazon londonien (le premier ayant eu lieu lors de la finale de l'édition 2012 ayant vu le Suisse gagner son 17e Grand Chelem). Federer, qui n'a jamais perdu une demi-finale à Wimbledon, confirme cette statistique en se qualifiant en trois sets (7-5, 7-5, 6-4) en livrant un match ponctué de 56 coups gagnants, 20 aces et seulement 11 fautes directes[355], en seulement deux heures[356]. Il retrouve en finale le vainqueur de 2014, Novak Djokovic, facile vainqueur du Français Richard Gasquet dans l'autre demi-finale. Il s'incline une nouvelle fois en finale contre le Serbe, cette fois-ci en quatre sets (61-7, 7-610, 4-6, 3-6) en 2 h 55, échouant une nouvelle fois à devenir le seul joueur de l'histoire à remporter le tournoi 8 fois[357],[358].

  • US Open series
Roger Federer avec le trophée après sa victoire à Cincinnati en 2015.

Le Bâlois fait l'impasse sur la Coupe Rogers, se déroulant en 2015 à Montréal pour les hommes, pour se préserver et arriver dans une forme optimale pour l'US Open. De ce fait, ayant atteint la finale l'année précédente à Toronto, il perd sa deuxième fois à l'ATP au profit d'Andy Murray qui bat Novak Djokovic en finale pour s'imposer une troisième fois au Canada. La semaine suivante, il doit défendre son titre à Cincinnati. Pour son match d'entrée, il bat facilement Roberto Bautista-Agut (6-4, 6-4) et surclasse en huitième le Sud-Africain Kevin Anderson (6-1, 6-1) pour atteindre les quarts de finale. À ce stade, il fait face à la surprise Feliciano López, tombeur de Rafael Nadal. Restant sur onze victoires consécutives, il gagne à nouveau avec facilité (6-3, 6-4). En demi-finale, il affronte le nouveau no 2 mondial Andy Murray, qu'il bat en 1 h 37 (6-4, 7-66) dans un match impressionnant de maîtrise et un jeu agressif[359]. Qualifié pour une 42e finale en Masters 1000, il fait face au no 1 mondial Novak Djokovic. Il met à terre le Serbe sur le score de 7-61, 6-3 dans un match de haute volée et bouclé en une heure et demie pour s'adjuger son septième titre dans l'Ohio. Jamais battu en finale à Cincinnati, Roger Federer a fait respecter sa loi dans son jardin[360],[361]. Chose rare, Federer réalise une semaine quasi parfaite sans perdre son service et en battant respectivement Andy Murray no 2 mondial et Novak Djokovic no 1 en deux sets sans concéder la moindre balle de break[362].

Avec son premier titre en Masters 1000 de l'année en poche et la deuxième place mondiale retrouvée, Federer peut aborder en toute sérénité l'US Open[363]. Il déroule au premier tour face à l'Argentin Leonardo Mayer (6-1, 6-2, 6-2) qui, lors de leur dernière confrontation, avait eu des balles de match mais n'avait pas réussi à les concrétiser. Au second tour, il affronte le Belge Steve Darcis qu'il surclasse (6-1, 6-2, 6-1). Il affronte l'Allemand Philipp Kohlschreiber au troisième tour, et le bat sans difficulté, malgré quelques passages à vide (6-3, 6-4, 6-4). Il s'adjuge par la suite une victoire contre l'Américain John Isner lors d'un match serré où il a fait la différence dans les tie-breaks (7-60, 7-66, 7-5) en 2 h 39[364]. En quart de finale, il domine le Français Richard Gasquet dans un match à sens unique en moins d'une heure et demie (6-3, 6-3, 6-1)[365]. Il confirme ensuite sa grande forme en se défaisant facilement de son compatriote Stanislas Wawrinka 5e mondial, en demi-finale (6-4, 6-3, 6-1) en une heure et demie, et se qualifie ainsi pour la finale du tournoi pour la première fois depuis six ans[366]. En finale, Federer s'incline contre Djokovic (4-6, 7-5, 4-6, 4-6) en 3 h 20, en ayant converti seulement 4 balles de break sur 23, très peu pour inquiéter suffisamment le Serbe[367],[368]. C'est sa troisième défaite de suite face au Serbe à l'US Open après 2010 et 2011[369].

  • Tournée asiatique

Après avoir aidé la Suisse à rester dans le groupe mondial de la Coupe Davis, il reprend la compétition à Shanghai où il est tenant du titre. À la surprise générale, il s'incline dès son premier match contre l'Espagnol Albert Ramos-Viñolas sur le score de (64-7, 6-2, 3-6) malgré 45 coups gagnants et 30 fautes directes mais péchant sur les balles de breaks. Il perd aussi sa deuxième place mondiale[370].

  • Saison indoor

Il enchaîne à l'Open de Bâle. Il bat Mikhail Kukushkin, Philipp Kohlschreiber en trois set, David Goffin (6-3, 3-6, 6-1) et Jack Sock (6-3, 6-4) où il atteint la finale du tournoi pour la 12e fois (la 10e consécutive)[371]. Il y retrouve Rafael Nadal qu'il n'a plus affronté depuis l'Open d'Australie 2014. Il bat son rival pour la 11e fois en 34 confrontations (6-3, 5-7, 6-3) et remporte le tournoi pour la septième fois, ce qui lui permet de récupérer la deuxième place mondiale[372].

Il retrouve en novembre le Masters à Paris-Bercy. Il y bat au deuxième tour Andreas Seppi (6-1, 6-1) mais s'incline dès les huitièmes de finale face à John Isner (63-7, 6-3, 65-7)[373].

Après un peu de repos et un match d'exhibition pour le départ à la retraite de son ami Jarkko Nieminen, Roger a rendez-vous avec le Masters de fin d'année. Il se retrouve en poule A : avec Novak Djokovic, Tomáš Berdych et Kei Nishikori. Pour son premier match il bat Tomáš Berdych (6-4, 6-2). Ensuite Roger prend le dessus sur Novak Djokovic avec la manière (7-5, 6-2) et met fin à une série de 38 victoires en indoor de ce dernier[374]. Federer est du coup qualifié pour les demi-finales. Il retrouve pour son dernier match de poule Kei Nishikori, sans enjeu. Il le bat en perdant un set pour la première fois depuis le début du tournoi (7-5, 4-6, 6-4). Il est invaincu dans les phases de poule et est premier de sa poule pour la 12e fois en 14 participations[375]. Il bat ensuite, comme l'année précédente, son compatriote Stanislas Wawrinka en demi-finale (7-5, 6-3) en 1 h 10 et atteint ainsi la finale de cette compétition pour la 10e fois[376],[377]. En finale Roger Federer perd contre Novak Djokovic (3-6, 4-6) en 1 h 20 de jeu dans un match dominé de bout en bout par le Serbe qui a obtenu neuf balles de break contre seulement deux pour le Suisse qui ne les a pas converties[378].

À la suite de cette défaite et du triomphe d'Andy Murray en finale de la Coupe Davis, Roger Federer finit l'année à la 3e place mondiale, à 832 points du no 1 mondial Novak Djokovic, et 680 points du no 2 Andy Murray[379]. Le Suisse a gagné six titres cette saison (1 Masters 1000, 3 ATP 500 et 2 ATP 250) mais n'a plus remporté le moindre titre du Grand Chelem depuis 2012, soit trois ans. Il a néanmoins atteint les finales de Wimbledon, de l'US Open, des Masters d'Indian Wells et de Rome, et du Masters, toutes perdues contre Novak Djokovic.

Durant l'entre saison, Roger Federer annonce la fin de sa collaboration avec Stefan Edberg, après deux ans de travail en commun. Il engage le Croate Ivan Ljubičić pour compléter son staff technique.

2016 : Fin de saison prématurée et sortie du top 10

  • Début d'année

Cette année est particulière pour Roger Federer, car c'est sa dernière chance de décrocher l'or olympique en simple. Il décide de participer aux trois épreuves olympiques : le simple, le double avec Stanislas Wawrinka et le double mixte avec Martina Hingis[380]. Son programme est pour l'occasion un peu aménagé, de façon à être dans les meilleures conditions possibles avant d'entamer les JO de Rio. Federer décide d'alléger sa saison sur terre battue en ne conservant que le master 1000 de Monte-Carlo, ainsi que le grand Chelem Roland-Garros sur son planning[381]. Les principaux objectifs pour Federer en 2016 sont les JO et les rendez-vous du Grand Chelem.

Pour la troisième année consécutive, Federer commence sa saison par le tournoi de Brisbane. Tenant du titre, il est exempté du premier tour en tant que tête de série no 1. Bien qu'il soit victime d'un refroidissement, Roger atteint la finale de l'épreuve pour la troisième fois consécutive en écartant respectivement Tobias Kamke (6-2, 6-1), Grigor Dimitrov (6-4, 64-7, 6-4) et Dominic Thiem (6-1, 6-4)[382]. Il échoue cependant à remporter son premier titre de la saison, en perdant contre le Canadien Milos Raonic (4-6, 4-6) en 1 h 26, qui prend ainsi sa revanche de la finale de l'année précédente[383].

Federer entame l'Open d'Australie en tant que troisième tête de série dans la partie de tableau du numéro 1 mondial Novak Djokovic. Il se défait aux premiers tours de Nikoloz Basilashvili (6-2, 6-1, 6-2) et d'Alexandr Dolgopolov (6-3, 7-5, 6-1). Au troisième tour, il retrouve Grigor Dimitrov qu'il bat à nouveau en perdant toutefois un set comme à Brisbane (6-4, 3-6, 6-1, 6-4). Cette victoire constitue alors sa 300e victoire dans un match de Grand Chelem[384]. Il bat ensuite David Goffin en huitièmes de finale au terme d'une très belle prestation (6-2, 6-1, 6-4) en 1 h 28. Il retrouve en quarts de finale Tomáš Berdych 6e mondial, tombeur l'année précédente de Rafael Nadal au même stade de la compétition. Il remporte le match en trois sets (7-64, 6-2, 6-4) en 2 h 16, atteignant ainsi sa 12e demi-finale à l'Australian Open[385]. Il y retrouve, comme attendu, Novak Djokovic qui le bat pour la 23e fois, en 4 sets (1-6, 2-6, 6-3, 3-6) en 2 h 19, mais où le Serbe a mené deux manche à rien en 54 minutes montrant la démonstration de force opérée par Djokovic[386].

Après sa demi-finale, il se blesse au genou et doit subir une arthroscopie du ménisque qui le contraint à déclarer forfait pour les tournois de Rotterdam, Dubaï et Indian Wells[387]. Federer est sur la liste des joueurs participant au Masters de Miami. Affecté par une gastro-entérite, il doit déclarer forfait[388].

  • Saison sur terre battue

Il effectue son retour au Masters de Monte-Carlo. Tête de série no 3, il est exempté de premier tour et reprend la compétition en battant les Espagnols Guillermo García-López (6-3, 6-4) puis Roberto Bautista-Agut (6-2, 6-4), avant d'échouer en quart de finale face à Jo-Wilfried Tsonga (6-3, 2-6, 5-7)[389].

Ensuite il se prépare pour le Masters de Madrid mais se blesse au dos et doit à nouveau déclarer forfait. Il se rétablit pour le Masters de Rome la semaine suivante. Il y bat le jeune Alexander Zverev (6-3, 7-5) avant de se faire éliminer en huitièmes de finale (62-7, 4-6) par Dominic Thiem 15e mondial, lors d'un match où il semble diminué physiquement à cause de sa blessure au dos[390].

Incertain pour le second tournoi du Grand Chelem, il décide finalement de déclarer forfait pour ne prendre aucun risque pour la suite de la saison[391]. Il met ainsi fin à sa série record de 65 participations consécutives dans les tournois du Grand Chelem.

  • Saison sur gazon
Federer au tournoi de Wimbledon 2016.

Il effectue son retour à la compétition à l'occasion du tournoi de Stuttgart sur gazon. Un peu en manque de repères après sa blessure au dos, il évite la sortie face à Taylor Fritz (6-4, 5-7, 6-4)[392]. Il se qualifie pour les demi-finales en éliminant au tie-break Florian Mayer (7-62, 7-61), mais se fait éliminer une nouvelle fois par Dominic Thiem 7e mondial (6-3, 67-7, 4-6), malgré s'être procuré deux balles de match[393].

Puis vient le tournoi de Halle, lors duquel il écarte au premier tour Jan-Lennard Struff (6-4, 7-63), puis au second tour Malek Jaziri (6-3, 7-5). En quart de finale il retrouve le Belge David Goffin qu'il bat à l'issue d'un tie-break accroché (6-1, 7-610). En demi-finale il est surpris par le jeune espoir Alexander Zverev, titulaire d'une wild card (64-7, 7-5, 3-6)[394].

Federer arrive ensuite à Wimbledon, où il est tête de série no 3. Au premier tour il bat Guido Pella (7-65, 7-63, 6-3) avec quelques difficultés et en manque de sensations. Aux second et troisième tours il élimine lors de matchs à sens unique les Britanniques Marcus Willis (6-0, 6-3, 6-4) et Daniel Evans (6-4, 6-2, 6-2) pour se qualifier en huitième de finale. Il décroche son ticket pour les quarts de finale en écartant Steve Johnson (6-2, 6-3, 7-5)[395]. Il retrouve en quart de finale Marin Čilić qui remporte les deux premiers sets et se procure trois balles de match, mais Roger Federer revient dans le match et s'impose en cinq sets (64-7, 4-6, 6-3, 7-69, 6-4) après 3 h 17 d'une rencontre intense[396],[397]. Roger Federer perd ensuite en demi-finale contre le Canadien Milos Raonic, alors 7e mondial sur le score de (3-6, 7-63, 6-4, 5-7, 3-6) après 3 h 25 de match[398],[399]. Lors de ce match il glisse et tombe face contre le gazon, ce qui est assez rare pour être souligné[400],[401].

Le , il annonce qu'il doit mettre fin prématurément à sa saison pour soigner son genou. Il doit donc déclarer forfait pour les Jeux olympiques de Rio qui représentaient un objectif de longue date pour sa saison 2016[402]. Il termine ainsi sa saison sans avoir remporté de titre pour la première fois depuis 2000 ; sort du top 10 pour la première fois depuis 2002 et ayant manqué des tournois du Grand Chelem pour la première fois depuis 1999[403].

Le , jour de ses 35 ans, Federer au repos établit pourtant un nouveau record en devenant le troisième plus vieux joueur à être dans le Top 3. Il rejoint les légendes australiennes Rod Laver et Ken Rosewall[404].

Le , il sort du top 10 au classement ATP dont il faisait partie sans discontinuité depuis [405].

2017 : Deux titres en Grand Chelem et no 2 mondial

  • Début d'année

Cette année est particulière pour Roger Federer puisqu'elle signe son retour à la compétition après plus de six mois hors du circuit. Son programme est pour l'occasion très aménagé, de façon à être dans les meilleures conditions possibles pour durer sur les deux, trois prochaines années. Federer décide de faire l'impasse sur sa saison de terre battue dans un premier temps[406].

Roger Federer reprend la compétition avec la Hopman Cup, tournoi qu'il avait déjà remporté avec Martina Hingis, en faisant équipe cette fois avec Belinda Bencic[407]. Pour son premier match en simple, il rencontre le Britannique Daniel Evans qu'il bat sans difficulté (6-3, 6-4). Il affronte ensuite le jeune espoir Alexander Zverev. Au terme d'un long match, il s'incline (61-7, 7-64, 64-7). Le Bâlois affronte enfin Richard Gasquet qu'il bat facilement (6-1, 6-4). L'équipe suisse termine deuxième de son groupe derrière la France[408].

Federer entame l'Open d'Australie en étant tête de série no 17. L'enjeu au classement ATP est réel puisqu'en cas de défaite au troisième tour ou avant, le Suisse pointerait au-delà de la 30e place mondiale, pour la première fois depuis 2000. Au premier tour, il rencontre le qualifié Jürgen Melzer. Nerveux pour son premier match officiel depuis , il peine à se relâcher complètement dans ce match mais l'emporte tout de même en quatre sets (7-5, 3-6, 6-2, 6-2) et 2 h 05 de jeu[409]. Au second tour, il affronte un autre qualifié, Noah Rubin, qu'il bat en trois sets accrochés (7-5, 6-3, 7-63). Au troisième tour, il élimine le no 10 mondial Tomáš Berdych (6-2, 6-4, 6-4), en seulement une heure et demie[410]. Il affronte ensuite le Japonais Kei Nishikori, tête de série no 5, et s'impose après plus de trois heures de jeu en cinq manches (64-7, 6-4, 6-1, 4-6, 6-3) dans un match physique[411],[412]. En quarts de finale, il rencontre l'Allemand Mischa Zverev 50e mondial, tombeur du numéro un mondial Andy Murray, qu'il surclasse (6-1, 7-5, 6-2) en seulement 1 h 32. Il se qualifie pour la 13e fois pour les demi-finales du tournoi australien[413],[414] et y retrouve son compatriote Stanislas Wawrinka alors 4e mondial, qu'il bat pour la 19e fois (7-5, 6-3, 1-6, 4-6, 6-3) après un combat âpre et intense, se qualifiant pour sa sixième finale à Melbourne[415],[416]. En finale, Federer retrouve son grand rival Rafael Nadal, 9e mondial, pour leur 35e confrontation, la première en finale de Grand Chelem depuis Roland-Garros 2011 et à Melbourne en 2009[417]. Roger Federer bat l'Espagnol en cinq manches (6-4, 3-6, 6-1, 3-6, 6-3), après 3 h 37 de combat aux multiples rebondissements avec une copie de 73 coups gagnants pour 57 fautes directes dénotant le jeu offensif du Suisse[418],[419],[420]. Notamment, le premier jeu du troisième set est remarquable par la tension mentale extrêmement rude qu'il doit affronter : après avoir mené 40-0 sur son service, Federer se laisse remonter à 40-40 puis avantage contre lui. Nadal bénéficie dans ce jeu de plusieurs fautes directes en coup droit et de deux volées de revers faciles manquées par le Suisse. Il doit au total effacer trois balles de break, qu'il écarte à chaque fois d'un ace, démontrant ainsi sa capacité à être présent sur les points décisifs avant d'empocher le jeu. Il remporte ainsi son 5e Open d'Australie et son 18e tournoi du Grand Chelem[421],[422].

Roger Federer devient à 35 ans le premier joueur à soulever un cinquième trophée du Grand Chelem pour la troisième fois (5 Open d'Australie, 7 Wimbledon et 5 US Open), quatre ans et demi après son dernier titre du Grand Chelem[423]. Il devient le premier joueur de plus de 35 ans à remporter un titre majeur depuis Ken Rosewall au début des années 1970, et le premier champion de Grand Chelem à battre quatre top 10 en route vers le titre depuis trente-cinq ans[424],[425]. Le , il réintègre le top 10 au classement ATP en pointant au 10e rang[426].

Il reprend la compétition au tournoi de Dubaï, où il remporte son premier tour face à Benoît Paire (6-1, 6-3). Mais à la surprise générale, il s'incline au tour suivant face au 116e mondial, le Russe Evgeny Donskoy (6-3, 67-7, 65-7) après avoir pourtant bénéficié de trois balles de match[427], et ne parvient pas à clairement expliquer cette défaite[428].

  • Tournée américaine

Il prend ensuite part au premier Masters 1000 de la saison à Indian Wells. Il s'impose tout d'abord face à Stéphane Robert (6-2, 6-1) et retrouve l'Américain Steve Johnson qu'il élimine en deux tie-breaks (7-63, 7-64). En huitièmes de finale, il affronte son grand rival Rafael Nadal, 6e mondial. Porté par un revers de grande qualité, le Suisse étouffe l'Espagnol en deux sets secs (6-2, 6-3) pour leur 36e confrontation en seulement 1 h 08 de jeu[429],[430]. Au tour suivant, il doit affronter le jeune Australien Nick Kyrgios mais celui-ci déclare forfait. En demi-finale, il retrouve Jack Sock 18e mondial, qu'il bat en deux sets (6-1, 7-64) en 1 h 14 malgré une déficience de premières balles, se qualifiant pour la finale, une première en Masters 1000 depuis Cincinnati 2015[431]. Il retrouve son compatriote Stanislas Wawrinka, troisième mondial, contre qui il remporte un 25e Masters 1000 (6-4, 7-5) en 1 h 20, égalant ainsi le record de cinq victoires à Indian Wells, détenu jusqu'alors par Novak Djokovic[432]. Il devient du même coup le plus vieux vainqueur d'un Masters 1000 à 35 ans et 7 mois, détrônant Andre Agassi (victorieux à 34 ans et 3 mois à Cincinnati en 2004)[433], et remonte au sixième rang mondial au lendemain du tournoi.

Il commence ensuite le Masters de Miami en battant d'entrée Frances Tiafoe (7-62, 6-3), puis Juan Martín del Potro au troisième tour (6-3, 6-4). Il vient ensuite à bout de Roberto Bautista-Agut au terme d'un match serré (7-65, 7-64) de deux heures. Il affronte en quarts Tomáš Berdych dans un match de près de 2 heures, et s'impose après avoir sauvé deux balles de match dans le set décisif (6-2, 3-6, 7-66)[434]. En demi-finale, il affronte Nick Kyrgios 16e mondial. Au terme d'un match très serré, il finit par triompher de l'Australien (7-69, 69-7, 7-65) après 3 h 10 de jeu[435]. En finale, il bat son meilleur ennemi Rafael Nadal (6-3, 6-4) en 1 h 34 pour remporter un 26e Masters 1000 et son troisième titre en 2017, confirmant sa place de numéro un à la race[436],[437]. Après sa victoire, Federer annonce qu'il ne participera pas aux tournois sur terre battue avant Roland-Garros[438] puis annonce son forfait pour le tournoi parisien pour se concentrer pour la saison sur gazon.

  • Saison sur gazon

Il fait son retour au tournoi de Stuttgart. Il y affronte pour son entrée en lice Tommy Haas, âgé de 39 ans, pour la 17e fois et c'est l'Allemand qui s'impose malgré une balle de match pour le Suisse dans le tie-break du second set (6-2, 68-7, 4-6)[439]. Après le match, il explique que plus Tommy était bon et plus il était passif[440]. Au tournoi de Halle, il signe la 1100e victoire de sa carrière à la suite de son succès face à Yuichi Sugita au 1er tour. Il se qualifie ensuite aisément pour la finale avec quelques déchets après ses victoires contre Mischa Zverev, Florian Mayer et Karen Khachanov. Federer bat Alexander Zverev (6-1, 6-3) en seulement 52 minutes lors de son meilleur match de la semaine[441], remportant le tournoi allemand pour la neuvième fois[442].

Il arrive à Wimbledon en tant que favori après ses bons résultats de la saison et son repos durant la saison de terre battue. Pour ses premiers tours, il s'impose en 43 minutes sur abandon face à Alexandr Dolgopolov, dépassant lors de ce match les 10 000 aces en carrière, puis contre Dušan Lajović après un premier set brouillon (7-6, 6-3, 6-2). Il bat ensuite la tête de série numéro 27, Mischa Zverev (7-63, 6-4, 6-4) en 1 h 49 comme à Halle pour se qualifier pour les huitièmes de finale[443]. Il y affronte et bat en 1 h 38 le 11e mondial, Grigor Dimitrov (6-4, 6-2, 6-4) avec autorité, en jouant à un « niveau sensationnel » selon lui[444]. En quart de finale, il prend sa revanche de l'année précédente, en battant le 7e mondial, Milos Raonic (6-4, 6-2, 7-64) en 1 h 58[445] et signe une 12e qualification pour les demi-finales à Londres[446]. À nouveau dans le dernier carré, il bat le 15e mondial, Tomáš Berdych (7-64, 7-64, 6-4) après 2 h 18 pour atteindre sa onzième finale à Wimbledon, sans perdre de manche[447]. Dans un match où le niveau du Tchèque est très bon, l'inquiétant sur son service pour la première fois du tournoi, Roger Federer devient le premier joueur de tennis à se qualifier pour onze finales dans le même tournoi du Grand Chelem[448]. Pour le titre, il bat sans suspense le 6e mondial Marin Čilić en trois sets (6-3, 6-1, 6-4) au bout de 1 h 41 de jeu, le Croate étant gêné par une ampoule au pied et dépassé par la pression de l'événement[449],[450]. « Ce qui se passe cette année, c'est incroyable. Vous auriez ri si je vous avais dit que j'allais gagner deux Majeurs cette année. Mais j'ai beaucoup travaillé pour revenir à ce niveau-là », dit alors Roger Federer[451].

Lors de cette quinzaine, Federer bat de nombreux records en Grand Chelem et à Wimbledon[452]. Il devient l'unique recordman de titres à Wimbledon avec huit succès depuis 2003, et devient le plus vieux vainqueur de l'histoire de Wimbledon dans l'ère Open à 35 ans et 342 jours (le précédent record était détenu par les 31 ans et 361 jours d'Arthur Ashe en 1975)[453]. Il a traversé ce tournoi sans perdre un set, ce que seul Björn Borg avait réussi à faire avant lui durant l'ère Open à Wimbledon (en 1976), et la seconde fois seulement de sa carrière en Grand Chelem après l'Open d'Australie 2007. Il égale par ailleurs le record de Ken Rosewall de 25 majeurs remportés (Grands Chelems et Masters confondus). Le , il réintègre le top 3 au classement ATP en pointant au troisième rang[454] et se qualifie pour la 15e fois en 16 ans pour le Masters de Londres[455].

  • US Open series

Après son succès à Wimbledon, Federer annonce sa participation au Masters du Canada de Montréal où il n'avait plus joué depuis 2011 (il avait participé 2014 au Masters du Canada de Toronto où il avait atteint la finale). Il bat d'abord le Canadien Peter Polansky (6-2, 6-1), puis difficilement l'Espagnol David Ferrer (4-6, 6-4, 6-2). La perte du premier set de ce match met fin à sa série débutée à Halle de 31 sets gagnés consécutivement. Il se qualifie ensuite pour la finale en dominant Roberto Bautista-Agut (6-4, 6-4) et Robin Haase (6-3, 7-65) après 1 h 15 sans trop convaincre[456]. Il y affronte le jeune Alexander Zverev alors 8e mondial, qui le bat en 2 sets (6-3, 6-4) au bout de 1 h 08 de jeu[457]. Ayant ressenti des douleurs au dos à Montréal[458], il déclare forfait pour le Masters de Cincinnati afin de se préserver pour l'US Open[459].

Il commence le dernier tournoi du Grand Chelem difficilement en s'imposant aux deux premiers tours en cinq sets face à Frances Tiafoe (4-6, 6-2, 6-1, 1-6, 6-4) et Mikhail Youzhny (6-1, 63-7, 4-6, 6-4, 6-2) après 10 sets joués en deux tours, et puisant dans ses réserves[460]. Il bat ensuite plus facilement Feliciano López (6-3, 6-3, 7-5) et Philipp Kohlschreiber (6-4, 6-2, 7-5) pour se qualifier pour les quarts de finale. Il y affronte Juan Martín del Potro alors tête de série numéro 24, qui le bat (5-7, 6-3, 68-7, 4-6) au bout de 2 h 50 de jeu comme lors de la finale de l'édition 2009[461]. Il échoue alors dans sa tentative de prendre la première place du classement ATP et estime qu'il n'avait pas sa place en demie[462]. Le Bâlois s'empare du deuxième rang mondial et détrône Andy Murray, qui passe du deuxième au troisième rang de la hiérarchie à l'issue du tournoi[463].

Du 22 au se déroule la Laver Cup à Prague, compétition annuelle de tennis masculin organisée par Team 8 sous l'impulsion du Suisse entre l'Équipe Europe et l'Équipe Monde. Cette compétition exhibition ne rapporte aucun point pour le classement ATP. Federer s'impose pour son premier simple face à Sam Querrey (6-4, 6-2), puis remporte son double associé à Rafael Nadal (6-4, 1-6, [10-5]) face à la paire Sam Querrey/Jack Sock[464],[465]. Le dernier jour, il remporte son second simple face à Nick Kyrgios (4-6, 7-66, [11-9]) au terme d'un match à rebondissements pour faire gagner l'Europe 15 points à 9[466].

  • Tournée asiatique

Federer revient pour le Masters de Shanghai en Chine en tant que tête de série numéro 2. Il passe ses premiers tours, contre l'Argentin Diego Schwartzman (7-64, 6-4) en forme, le qualifié Alexandr Dolgopolov (6-4, 6-2) et enfin le Français Richard Gasquet (7-5, 6-4), qui réalise un bon match. En demi-finale, il prend sa revanche sur Juan Martín del Potro qui l'avait battu à l'US Open au terme d'un match de grande qualité des deux côtés (3-6, 6-3, 6-3) au bout de deux heures de jeu[467]. Il affronte en finale Rafael Nadal pour la 4e fois de l'année. Il sort vainqueur de son match contre le no 1 mondial (6-4, 6-3), en 1 h 12 sans concéder de break (en réalisant un jeu en 4 aces), pour asseoir cette année sa domination sur l'Espagnol et remporter sa cinquième victoire consécutive depuis Bâle 2015[468],[469]. Il déclare après match qu'il n'est « pas surpris » de ce nouveau titre, pas comme au début de l'année[470]. Il remporte son 27e Masters 1000 et son 94e titre en carrière, égalant ainsi Ivan Lendl à la deuxième place du classement du nombre de titres[471].

  • Saison indoor

Il enchaîne au tournoi indoor de Bâle où il se qualifie facilement pour la finale en ne perdant qu'un set face à Adrian Mannarino en quarts de finale et écartant le 10e mondial, David Goffin facilement en demi-finale[472]. Il y retrouve Juan Martín del Potro qu'il bat à nouveau (65-7, 6-4, 6-3) dans un match physique et intense nerveusement de plus de deux heures et demie pour remporter son 95e titre, le 8e dans sa ville natale[473]. Il remporte le septième titre de sa saison, devenant le joueur le plus titré de l'année, une première pour le Suisse depuis 2007 en termes de nombre de titres[474].

Il décide ensuite de déclarer forfait pour le Masters 1000 de Paris-Bercy pour se préparer pour le Masters de Londres[475]. À Londres, il est placé dans le groupe Boris Becker, avec le no 3 mondial, Alexander Zverev, le no 5 mondial, Marin Čilić et le no 9 mondial, Jack Sock. Il remporte son premier match de poule face à l'Américain Sock sur le score de (6-4, 7-64) en 1 h 31 et aucune balle de break concédée[476]. Ensuite il vient à bout d'Alexander Zverev en 2 h 12 (7-66, 5-7, 6-1) en se montrant nerveux et agacé, mais se qualifie pour le dernier carré[477]. Dans son dernier match de poule, il bat le Croate Marin Čilić (65-7, 6-4, 6-1) en 1 h 54 pour terminer la phase de poules invaincu pour la 10e fois. Il affronte en demi-finale le 8e mondial, David Goffin et perd pour la première fois contre le Belge (6-2, 3-6, 4-6) en 1 h 45[478]. Il finit ainsi sur une fausse note son année[479].

Roger Federer termine la saison sur la deuxième marche du classement ATP après avoir réalisé une année à nouveau à son meilleur niveau durant laquelle il remporte sept titres : deux tournois du Grand Chelem (Open d'Australie et Wimbledon), trois Masters 1000 (Indian Wells, Miami et Shanghai) et deux ATP 500 Series (Halle et Bâle) et atteint la finale du Masters 1000 du Canada[480].

2018 : 20e titre en Grand Chelem et retour à la 1re place mondiale

  • Début d'année

Roger Federer reprend la compétition à la Hopman Cup, en faisant équipe avec Belinda Bencic comme en 2017. Pour son premier match en simple, il rencontre le Japonais Yuichi Sugita qu'il bat sans difficulté (6-4, 6-3). Il affronte ensuite le jeune Karen Khachanov qu'il vainc (6-3, 7-68) après une seconde manche plus serrée. Puis, il prend le meilleur sur l'Américain Jack Sock (7-65, 7-5)[481]. En finale de la compétition, il balaie Alexander Zverev, malgré une première manche accrochée (64-7, 6-0, 6-2). Il remporte ensuite le double et s'adjuge sa deuxième Hopman Cup, 17 ans après la première[482].

Vient ensuite le premier Grand Chelem de l'année avec l'Open d'Australie, lors duquel il réalise une bonne entrée en matière en éliminant le Slovène Aljaž Bedene (6-3, 6-4, 6-3), l'Allemand Jan-Lennard Struff (6-4, 6-4, 7-64) dans une rencontre très offensive de la part de l'Allemand et le Français Richard Gasquet (6-2, 7-5, 6-4), tête de série numéro 29[483]. Il valide ensuite sans soucis son ticket pour les quarts de finale en dominant le Hongrois Márton Fucsovics sur le score de (6-4, 7-63, 6-2) en 2 h 1[484]. En quart de finale, il retrouve le Tchèque Tomáš Berdych alors 20e mondial, qu'il surclasse après un premier set accroché ponctué par un tie-break gagné aisément en (7-61, 6-3, 6-4) en 2 h 14 de jeu[485]. Il déclare après match qu'il était « très nerveux et se voyait perdre »[486]. Il joue sa place pour la finale face au Sud-Coréen Chung Hyeon alors 58e mondial, tombeur d'Alexander Zverev et de Novak Djokovic, et se qualifie pour sa 7e finale de l'Open d'Australie en le battant sur abandon (6-1, 5-2 ab.) après une heure de match[487]. En conférence de presse, il se montre satisfait de cette qualification mais regrette la manière, sans pour autant se plaindre[488]. Il dispute sa trentième finale du Grand Chelem (ce qui constitue un record absolu) face au no 6 mondial, Marin Čilić tombeur de Rafael Nadal[489],[490]. Au terme d'une rencontre assez tendue, avec des hauts et des bas des deux côtés, il bat en cinq sets le Croate (6-2, 67-7, 6-3, 3-6, 6-1) après trois heures de match pour décrocher son 20e titre du Grand Chelem[491],[492]. Pour la cérémonie de remise des trophées, le Suisse relâche toute la pression qu'il a accumulée lors de ces deux semaines pour savourer son sacre[493].

Il remporte sa sixième victoire à l'Open d'Australie, ce qui lui permet d'égaler le record jusque-là co-détenu par Novak Djokovic et Roy Emerson. La presse internationale et le monde du tennis saluent sa performance[494],[495]. C'est la première fois qu'il conserve un titre en Grand Chelem depuis l'US Open 2007 et 2008, avec un bilan, à plus de 35 ans, de trois de ces tournois gagnés en l'espace de douze mois[496]. Le Suisse rentre un peu plus dans l'histoire en devenant le seul joueur à remporter 20 Majeurs et le 3e joueur de l'ère Open à remporter 4 titres du Grand Chelem après 30 ans (après Rod Laver et Ken Rosewall). Le lundi suivant, il reste au 2e rang du classement ATP mais pointe à seulement 155 points de la place de numéro un mondial de Rafael Nadal[497].

Après sa victoire en Australie, il demande et obtient une invitation pour l'ATP 500 de Rotterdam où il peut détrôner Rafael Nadal de la place de no 1 mondial en cas de qualification pour les demi-finales. Tête de série no 1, il commence son tournoi face au qualifié Ruben Bemelmans qu'il bat (6-1, 6-1) en moins d'une heure. Il continue sa campagne néerlandaise contre Philipp Kohlschreiber qui offre une bonne résistance quoique insuffisante (7-68, 7-5). En quarts de finale, il élimine le local Robin Haase après la perte du premier set (4-6, 6-1, 6-1) et s'assure de devenir à l'issue du tournoi le no 1 mondial le plus âgé de l'histoire, à 36 ans, 10 mois et 10 jours, place qu'il n'avait plus occupée depuis [498],[499]. Il surclasse l'ancien record que détenait Andre Agassi (numéro un mondial à 33 ans et 4 mois en 2003)[500]. En demi-finale, il est opposé au lucky loser Italien Andreas Seppi qui l'avait battu lors de l'Open d'Australie 2015. Il le bat en 2 sets (6-3, 7-63) et se qualifie pour la finale où il retrouve Grigor Dimitrov pour leur 7e confrontation. Le Bulgare s'incline (6-2, 6-2) en 54 minutes[501]. En remportant son 3e titre à Rotterdam après 2005 et 2012, Roger Federer égale le record de titres remportés aux Pays-Bas détenu par Arthur Ashe (vainqueur en 1972, 1975 et 1976) et Jimmy Connors (vainqueur en 1978, 1981 et 1984)[502]. Cela lui permet aussi de prendre plus de 300 points d'avance à l'ATP sur Rafael Nadal et d'arriver no 1 au Masters d'Indian Wells.

  • Tournée américaine

Exempt de premier tour à Indian Wells, Roger Federer bat l'Argentin Federico Delbonis en deux sets (6-3, 7-66). Au troisième tour, il bat le Serbe Filip Krajinović (6-2, 6-1) puis le Français Jérémy Chardy (7-5, 6-4) en huitièmes de finale qui réalise un bon match face au Suisse. En quarts de finale, il vient à bout du jeune Sud-Coréen Chung Hyeon (7-5, 6-1). Cette victoire lui permet de conserver sa place de numéro 1 mondial pour une semaine supplémentaire[503]. En demi-finale, il affronte le jeune Croate Borna Ćorić qui joue un très bon match mais s'incline en 2 h 20 (5-7, 6-4, 6-4). Grâce à cette victoire, Federer bat son record personnel de matchs consécutifs gagnés depuis le début d'une saison en simple (17 victoires, son record était de 16 en 2006)[504]. En finale, il retrouve Juan Martín del Potro pour leur 25e confrontation. C'est l'Argentin qui prend le meilleur sur le Suisse en trois sets (4-6, 7-68, 62-7) après 2 h 41 durant lesquelles les deux joueurs ont eu plusieurs occasions de conclure le tournoi (trois balles de match au total pour del Potro dans les tie-breaks des 2e et 3e sets[505] ; 3 balles de match pour Federer à 5-4 dans le 3e set)[506].

Toujours au sommet de la hiérarchie mondiale devant Rafael Nadal, Roger Federer entame le Masters de Miami où il doit défendre son titre. Exempté du premier tour, il affronte Thanasi Kokkinakis pour son entrée en lice. Après avoir remporté le premier set, il s'incline au terme d'un tie-break dans la troisième manche[507],[508]. Il rend alors sa place de leader du classement ATP à son rival espagnol.

À l'issue du Masters de Madrid, et sans y avoir participé, Roger Federer reprend la première place mondiale le [509] à Rafael Nadal (battu en quarts de finale). La semaine qui suit, les places s'inversent encore à la suite du sacre de Nadal à Rome[510]. À la veille de Roland-Garros, Rafael Nadal est numéro 1 mondial, 100 points devant Roger Federer qui fait l'impasse pour la troisième année consécutive sur le Grand Chelem parisien.

  • Saison sur gazon

Roger Federer reprend la compétition en juin après le 11e sacre de son rival Rafael Nadal à Roland-Garros[511]. Il commence la saison sur gazon au tournoi de Stuttgart pour la troisième année consécutive. Battu d'entrée par Tommy Haas en 2017[439], il n'a que peu de points à défendre et peut reprendre la première place mondiale en cas de qualification pour la finale[512]. Il est tête de série no 1 et de ce fait, exempté de premier tour, entame son tournoi au second tour contre l'Allemand Mischa Zverev qu'il bat non sans mal (3-6, 6-4, 6-2). Il bat ensuite Guido Pella (6-4, 6-4) et Nick Kyrgios (62-7, 6-2, 7-65) pour se qualifier pour la finale et s'assurer de redevenir no 1 mondial pour la 310e semaine à l'issue du tournoi[513]. En finale, il bat Milos Raonic (6-4, 7-63) pour remporter son 98e titre ATP. Il remporte pour la première fois de sa carrière le tournoi de Stuttgart, pour sa troisième participation après celle de 2016 et 2017. Il s'agit du 30e tournoi différent qu'il gagne depuis le début de sa carrière, le 4e en Allemagne après Halle, Hambourg et Munich[514].

Pour continuer sa préparation sur gazon en vue de défendre son titre à Wimbledon, Roger Federer s'aligne au Gerry Weber Open pour la 7e année consécutive, où il vise en 2018 sa première « Zehntel »[515] (équivalent allemand de la « Décima » de Nadal). Il commence son tournoi contre le Slovaque Aljaž Bedene qu'il bat facilement (6-3, 6-4). Il affronte ensuite le Français Benoît Paire au deuxième tour, contre qui il sauve 2 balles de match dans le jeu décisif du 3e set et s'impose (6-3, 3-6, 7-67). En quarts et en demies, il bat respectivement l'Australien Matthew Ebden et l'Américain Denis Kudla sur les mêmes scores (7-6, 7-5). En finale, il perd contre le jeune Croate Borna Ćorić, contre qui il n'avait jamais lâché plus d'un set, au terme d'une finale parfaitement maîtrisée de la part du jeune joueur (7-66, 3-6, 6-2). Au terme de ce tournoi, Roger Federer cède une nouvelle fois (la 3e en 2018) sa place de no 1 mondial à son éternel rival Rafael Nadal[515]. Une semaine plus tard, les organisateurs du tournoi de Wimbledon 2018 accordent au Suisse la tête de série no 1 du tournoi[516], malgré sa place de no 2 mondial, au vu de son titre en 2017. Il se qualifie facilement pour les quarts de finale sans perdre de set et en ne perdant aucun de ses jeux de service. Il y affronte Kevin Anderson qui ne l'a jamais battu. Il remporte les 2 premiers sets pour égaler son record de 34 sets consécutifs remportés à Wimbledon, puis perd les 3 suivants après avoir eu une balle de match, le dernier set se terminant à 13-11.

  • US Open series

Roger Federer ne participe pas au Masters du Canada, où il avait perdu en finale face à Alexander Zverev en 2017, pour se reposer en vue de l'US Open. Il entame sa préparation au tournoi de Cincinnati où il compte un total de 7 titres, et n'a plus perdu depuis une défaite contre Rafael Nadal en quarts en 2013. Exempté de premier tour, il entame son tournoi tranquillement contre Peter Gojowczyk qu'il bat 6-4, 6-4. À cause de la pluie il est contraint de jouer ses 2 matchs suivants le même jour, le premier en un peu plus d'une heure face à Leonardo Mayer (6-1, 7-66) et le second, plus compliqué, face à Stanislas Wawrinka (62-7, 7-66, 6-2). Après cette journée compliquée physiquement, il profite de l'abandon de David Goffin en demi-finales (7-63, 1-1 ab.). En finale, il retrouve Novak Djokovic. Les deux hommes ne se sont plus joués depuis plus de 2 ans (victoire du Serbe à l'Open d'Australie 2016). Federer n'a jamais perdu en finale à Cincinnati (7 finales et 7 titres) tandis que Djokovic y a perdu 5 finales (3 face à Federer en 2009, 2012 et 2015) et recherche le dernier titre en Masters 1000 manquant à son palmarès. Djokovic joue solidement contrairement à Federer et emporte la finale en deux sets (6-4, 6-4). Pour la première fois de leur histoire, Djokovic mène de 2 rencontres face au Suisse (25 victoires à 23).

À l'US Open 2018, Federer n'arrive pas comme favori après les titres à Toronto de Rafael Nadal et à Cincinnati de Novak Djokovic. Tête de série no 2, il entame son tournoi en battant le Japonais Yoshihito Nishioka (6-2, 6-2, 6-4), le Français Benoît Paire (7-5, 6-4, 6-4) et l'Australien Nick Kyrgios (6-4, 6-1, 7-5), démontrant un très bon niveau de jeu contre ce dernier. En huitièmes de finale, Roger Federer retrouve l'Australien John Millman, contre qui il s'incline, en partie à cause de la chaleur[517], en quatre sets (6-3, 5-7, 67-7, 63-7).

À la suite de ce revers aux États-Unis, Roger Federer joue la deuxième édition de la Laver Cup, à Chicago cette année. Il est le meneur de l'équipe Europe et joue son premier match en double, associé pour la première fois à Novak Djokovic. La paire européenne s'incline face à Kevin Anderson et Jack Sock (7-65, 3-6, 6-10). Le deuxième match de Federer l'oppose à Nick Kyrgios, contre qui il avait gagné le trophée en 2017. Il bat l'Australien sèchement (6-3, 6-2) permettant à l'Europe de s'envoler 8 points à 1. Le troisième et dernier jour, Federer est associé à Alexander Zverev pour un double les opposant à John Isner et Jack Sock. Malgré une balle de match, ce sont les Américains qui l'emportent (4-6, 7-62, 11-9). Il joue son dernier match en simple face à John Isner. Cette fois-ci, c'est le géant américain qui obtient des balles de match mais qui perd la partie (7-65, 66-7, 11-7). Quelques heures plus tard, Alexander Zverev apporte 3 points supplémentaires à l'Europe lui permettant de soulever une deuxième fois consécutive la Laver Cup[518].

  • Tournée asiatique

Roger Federer revient au mois d'octobre afin de défendre son titre au Masters 1000 de Shanghai. Exempté de premier tour, il bat l'espoir russe Daniil Medvedev (6-4, 4-6, 6-4) et l'Espagnol Roberto Bautista-Agut non sans peine (6-3, 2-6, 6-4). En quart de finale, il se défait plus aisément de Kei Nishikori (6-3, 7-64). En demi-finale, il est battu par le jeune Croate Borna Ćorić qui joue un excellent match avec un break dans chaque set (6-4, 6-4). Cette défaite et le titre de Novak Djokovic en Chine lui font perdre la place de no 2 mondial au profit du Serbe.

  • Saison indoor

En marge de l'Open de Bâle où il est tenant du titre, Federer avoue avoir contracté une blessure à la main en été. Il refuse cependant d'utiliser cette information comme explication rationnelle à ses défaites depuis Stuttgart[519]. Tête de série no 1 dans sa ville natale, il commence au premier tour face au Serbe Filip Krajinović, contre qui il se qualifie sans briller (6-2, 4-6, 6-4). Il convainc un peu plus au deuxième tour face à Jan-Lennard Struff (6-3, 7-5). En quart de finale, il est accroché par le Français Gilles Simon (7-6, 4-6, 6-4). Pour sa demi-finale, Federer élève son niveau de jeu et surclasse le Russe Daniil Medvedev (6-1, 6-4). Il se qualifie ainsi pour sa 12e finale consécutive à Bâle (de 2006 à 2015, puis 2017 ; forfait en 2016). Le dimanche, il remporte son 99e titre ATP, le 9e à Bâle, aux dépens de Marius Copil (7-6, 6-4). Il devient ainsi le premier joueur masculin à remporter 9 fois deux tournois sur des surfaces différentes (Halle sur gazon et Bâle en dur intérieur). Il fait ensuite son retour à Paris-Bercy après deux ans d'absence. Il y bat Fabio Fognini et Kei Nishikori pour se qualifier pour les demi-finales où il est éliminé par Novak Djokovic lors d'un match très disputé de 3 heures (66-7, 7-5, 63-7).

Au Masters de Londres, il perd son premier match contre Kei Nishikori puis remporte les deux suivants contre Dominic Thiem et Kevin Anderson pour finir en tête de sa poule. En demi-finale, il affronte Alexander Zverev qui le bat en deux sets serrés (7-5, 7-65). Il termine la saison à la 3e place mondiale.

2019 : 100e titre ATP, 12e finale à Wimbledon et demi-finale à Roland-Garros

  • Début d'année

Roger Federer reprend la compétition à la Hopman Cup qui organise sa dernière édition, étant remplacée en 2020 par la World Team Cup[520]. Il y fait équipe avec Belinda Bencic comme en 2018. Pour son premier match en simple, il rencontre le Britannique Cameron Norrie qu'il balaie (6-1, 6-1). Il domine ensuite le jeune Frances Tiafoe en une heure (6-4, 6-1). Enfin, il bat le jeune espoir grec Stéfanos Tsitsipás, récent vainqueur des Next Gen ATP Finals (7-65, 7-64)[521]. En finale de la compétition, revanche de l'année 2017, il bat facilement une fois encore Alexander Zverev (6-4, 6-2), qui lui demande lors de la remise des prix quand est-ce qu'il compte prendre sa retraite[522], sous les rires du public. Roger Federer remporte ensuite un double d'anthologie en sauvant deux balles de match et s'adjuge sa troisième Hopman Cup, devenant le seul joueur à comptabiliser trois victoires.

Tenant du titre de l'Open d'Australie mais refusant l'étiquette de favori[523], Roger Federer débute tranquillement son premier tour en battant pour la septième fois consécutive l'Ouzbek Denis Istomin en trois sets (6-3, 6-4, 6-4). Suit un second tour riche d'enseignements[524] face au qualifié Britannique Daniel Evans (189e mais ex-41e mondial) en trois sets accrochés (7-65, 7-63, 6-3). Pour s'ouvrir la porte des huitièmes de finale, il expédie Taylor Fritz en 1 h 28 et trois sets (6-2, 7-5, 6-2)[525]. Mais il s'incline au tour suivant face à Stéfanos Tsitsipás (7-61, 63-7, 5-7, 65-7), manquant de réussite en ne concrétisant aucune des 12 balles de break qu'il s'est procurées, dont 4 balles de set dans la seconde manche. Cette défaite a pour conséquence de le voir sortir du top 5 au classement ATP. Il annonce dans la foulée son intention de disputer Roland-Garros après 3 ans d'absence sur la terre parisienne[526].

Il fait son retour à la compétition au Dubai Tennis Championships le après un mois de repos. Il bat au premier tour Philipp Kohlschreiber pour la 14e fois, mais en trois sets (6-4, 3-6, 6-1) sous un fort vent. Au second tour, il laisse encore un set dans la bataille face à Fernando Verdasco (6-3, 3-6, 6-3) puis parvient à battre le Hongrois Márton Fucsovics en deux sets (7-66, 6-4) pour atteindre les demi-finales en retrouvant son niveau de jeu[527]. Il expédie le Croate Borna Ćorić en un peu plus d'une heure (6-2, 6-2). La finale a un air de revanche face à Stéfanos Tsitsipás qui l'avait éliminé au dernier Open d'Australie. Après un match de très haut niveau, Roger Federer gagne en deux sets (6-4, 6-4) et remporte le tournoi pour la 8e fois. Il atteint ainsi le chiffre mythique de 100 titres sur le circuit ATP et annonce dans la foulée qu'il sera là en 2020 pour défendre son trophée[528]. Il remonte la semaine suivante à la 4e place du classement ATP.

  • Tournée américaine

Après une semaine de repos, il s'aligne le au Masters 1000 d'Indian Wells, en tant que tête de série no 4. Il bat facilement Peter Gojowczyk (6-1, 7-5), son compatriote Stanislas Wawrinka (6-3, 6-4) et le Britannique Kyle Edmund (6-1, 6-4) pour se hisser en quarts de finale. Il y rencontre pour la première fois le jeune Polonais Hubert Hurkacz contre qui il s'impose en 2 sets (6-4, 6-4) et atteint une douzième demi-finale dans ce tournoi. Il se qualifie en finale grâce au forfait de Rafael Nadal, blessé au genou droit[529] et atteint ainsi sa 49e finale en Masters 1000, égalant le record de l'Espagnol. Il s'incline en trois sets (6-3, 3-6, 5-7) contre l'Autrichien Dominic Thiem qui en profite pour lui prendre sa place de numéro 4 au classement ATP[530]. Le , pour son premier match au Masters 1000 de Miami, il joue à se faire peur[531] face au Moldave Radu Albot qui lui ravit le premier set (4-6, 7-5, 6-3). Au tour suivant, il se défait du Serbe Filip Krajinović en deux sets (7-5, 6-3) pour atteindre les huitièmes de finale face à Daniil Medvedev qu'il surclasse (6-4, 6-2)[532]. En quarts de finale, il domine[533] totalement Kevin Anderson en 1 h 26, lui infligeant un sévère 8-0 (6-0, 6-4) et se qualifie pour sa dixième demi-finale en Masters 1000 sur onze tournois disputés depuis 2017. Facile vainqueur du jeune Canadien Denis Shapovalov en deux sets (6-2, 6-4), il se qualifie pour sa 50e finale en Masters 1000 et devient le premier joueur à atteindre ce cap. Il remporte la finale contre le tenant du titre John Isner, en 1 h 03 (6-1, 6-4) et empoche ainsi son 101e titre ATP, son 28e Masters 1000 et son 4e Miami Open (après 2005, 2006 et 2017). Fort de ce deuxième titre en 2019 (il est alors le seul, ATP et WTA confondus, à s'imposer deux fois cette année[534]), il reprend la place de 4e joueur mondial aux dépens de Dominic Thiem, et passe no 1 mondial à la Race devant Novak Djokovic, vainqueur de l'Open d'Australie.

  • Saison sur terre battue

Comme annoncé à la suite de son élimination précoce à Melbourne, Roger Federer se prépare près de deux mois pour son retour sur terre battue au Masters 1000 de Madrid[535], surface sur laquelle il n'a plus joué officiellement depuis 2016 et sa défaite au 3e tour du Masters 1000 de Rome contre Dominic Thiem. Tête de série no 4, exempté de premier tour, il bat, pour son entrée en lice, le Français Richard Gasquet en deux sets secs (6-2, 6-3) pour aller défier en huitièmes de finale Gaël Monfils, premier véritable test sur terre battue. Il s'en sort (6-0, 4-6, 7-63) non sans avoir dû revenir de 1-4 dans le troisième set et sauver deux balles de match à 5-6. C'est sa 1200e victoire[536]. Il retrouve en quarts de finale Dominic Thiem, qui l'avait battu en 2016, et s'incline en trois sets après avoir eu deux balles de match dans le tie-break (6-3, 611-7, 4-6).

Un temps incertain, il participe au Masters 1000 de Rome[537]. Le tournoi ayant pris du retard à cause de la pluie, il joue ses deux premiers matchs le même jour et élimine João Sousa (6-4, 6-3) puis Borna Ćorić en sauvant deux balles de match dans le tie-break (2-6, 6-4, 7-67). Il déclare forfait avant son quart de finale, légèrement blessé à une jambe[538].

Après trois années d'absence, il est troisième mondial et tête de série no 3 quand il se présente à Roland-Garros : il se qualifie facilement pour les huitièmes de finale en battant l'Italien Lorenzo Sonego, 74e mondial (6-2, 6-4, 6-4), l'Allemand Oscar Otte, 144e mondial, issu des qualifications, en 1 h 36 (6-4, 6-3, 6-4) et le Norvégien Casper Ruud, 63e mondial, en trois sets (6-3, 6-1, 7-68) après avoir sauvé une balle de set dans le tie-break de la troisième manche. En huitième de finale, il domine l'Argentin Leonardo Mayer, 68e mondial, en 1 h 42 et trois petits sets (6-2, 6-3, 6-3) pour s'offrir son douzième quart de finale à Roland-Garros, le 54e en Grand Chelem, record de Chris Evert égalé[539]. Il y retrouve son compatriote et tête de série no 24 Stanislas Wawrinka qui a dû batailler pendant cinq sets et plus de cinq heures dans son huitième de finale pour venir à bout de la jeune tête de série no 6, le Grec Stéfanos Tsitsipás. Federer avait été dominé par son compatriote lors de sa précédente participation à Roland-Garros au même stade de la compétition, quatre ans plus tôt. Il parvient à battre Wawrinka en 3 h 35 min et quatre sets disputés (7-64, 4-6, 7-65, 6-4), montrant une meilleure maîtrise de ses émotions qu'auparavant et bien que son adversaire ait sauvé de nombreuses balles de break[540]. En demi-finale, il affronte son grand rival Rafael Nadal, tête de série no 2 du tournoi, et s'incline en trois sets dans des conditions venteuses (3-6, 4-6, 2-6)[541].

  • Saison sur gazon

Le , Roger Federer ouvre sa saison sur gazon en battant au premier tour du tournoi de Halle l'Australien John Millman en deux sets (7-61, 6-3)[542], prenant difficilement sa revanche sur son tombeur lors du dernier US Open. Au second tour, il doit batailler trois sets (7-65, 4-6, 7-5) contre le Français Jo-Wilfried Tsonga qui l'avait battu à Wimbledon en 2011, pour atteindre les quarts de finale. Il dispose de l'Espagnol Roberto Bautista-Agut en trois sets (6-3, 4-6, 6-4)[543] et atteint les demi-finales où il élimine facilement le Français Pierre-Hugues Herbert (6-3, 6-3). Il obtient son 10e titre à Halle en venant à bout du Belge David Goffin (7-62, 6-1). C'est la première fois qu'il gagne 10 fois le même tournoi[544].

À Wimbledon, Roger Federer, tête de série no 2 (tout en étant 3e mondial) bat au premier tour le Sud-Africain Lloyd Harris en quatre sets (3-6, 6-1, 6-2, 6-2) puis le Britannique Jay Clarke assez sèchement (6-1, 7-62, 6-2). Il s'impose ensuite contre le Français Lucas Pouille (7-5, 6-2, 7-64) pour remporter son 350e match en Grand Chelem. En huitièmes de finale, il bat facilement en 1 h 14 min l'Italien Matteo Berrettini (6-1, 6-2, 6-2) et remporte son 99e match à Wimbledon, dépassant le record de 98 matchs remportés dans un tournoi du Grand Chelem jusqu'alors détenu par Jimmy Connors à l'US Open[545]. En quarts de finale, il est opposé au Japonais Kei Nishikori. Breaké d'entrée, il perd la première manche mais enchaîne ensuite sur trois bons sets pour s'imposer en 4 manches (4-6, 6-1, 6-4, 6-4), s'adjugeant ainsi sa 100e victoire à Wimbledon et une demi-finale de prestige contre Rafael Nadal. Il bat l'Espagnol en quatre sets (7-63, 1-6, 6-3, 6-4) dans un duel de haute volée pour se qualifier pour sa 12e finale à Wimbledon, la 31e en Grand Chelem, contre Novak Djokovic. Lors de celle-ci, Roger Federer s'incline en cinq sets après avoir pourtant eu deux balles de match sur son service (65-7, 6-1, 64-7, 6-4, 123-13). Il s'agit du premier match de simple à appliquer le tie-break à 12-12 dans le cinquième set et de la plus longue finale du tournoi, avec 4 h 55 min (contre 4 h48 s pour le précédent record établi lors de sa finale de 2008 contre Rafael Nadal).

  • US Open series

Il reprend la compétition au Masters de Cincinnati où il bat Juan Ignacio Londero (6-3, 6-4) puis se fait éliminer en huitièmes de finale par le Russe Andrey Rublev (3-6, 4-6). Il arrive à New York pour y disputer son 19e US Open. Il perd un set face au qualifié indien Sumit Nagal (4-6, 6-1, 6-2, 6-4) et au Bosnien Damir Džumhur (3-6, 6-2, 6-3, 6-4), puis remporte deux victoires franches face à Daniel Evans (6-2, 6-2, 6-1) et David Goffin (6-2, 6-2, 6-0). En quarts, il retrouve Grigor Dimitrov contre qui il s'incline en cinq sets, souffrant d'une blessure au dos (6-3, 4-6, 6-3, 4-6, 2-6)[546].

À la Laver Cup, il remporte ses deux matchs en simple face à Nick Kyrgios (65-7, 7-5, [10-7]) et John Isner (6-4, 7-6). En double il gagne son premier match associé à Alexander Zverev contre la paire Jack Sock-Denis Shapovalov (6-3, 7-5) mais perd son deuxième match de double avec Stéfanos Tsitsipás contre John Isner et Jack Sock (7-5, 4-6, [8-10]). Son équipe l'emporte (13-11).

  • Tournée asiatique

Au Masters de Shanghai, il bat Albert Ramos-Viñolas (6-2, 7-6) et David Goffin (7-67, 6-4) offrant une meilleure résistance qu'à l'US Open. Il est éliminé en quarts de finale par Alexander Zverev (3-6, 7-67, 3-6).

  • Saison indoor

Au tournoi de Bâle, il dispute au premier tour le 1500e match de sa carrière face à Peter Gojowczyk et l'emporte (6-2, 6-1). Il bat ensuite Radu Albot (6-0, 6-3) et profite du forfait de Stanislas Wawrinka en quarts pour atteindre les demi-finales où il bat le 7e mondial Stéfanos Tsitsipás (6-4, 6-4). Fort de cette victoire, il se qualifie pour sa 12e finale consécutive à Bâle (à chaque édition où il a joué, il est allé en finale depuis 2006). Ses seules défaites en finale dans sa ville natale ont eu lieu en 2009 contre Novak Djokovic et en 2012 et 2012 face à Juan Martín del Potro. En finale, il s'impose impérialement face au jeune Australien Alex De Minaur pour remporter son 10e titre à Bâle, le 103e de sa carrière.

Roger Federer déclare forfait pour le Masters de Paris-Bercy au lendemain de sa victoire en Suisse, annonçant par ailleurs qu'il jouerait Roland-Garros ainsi que les Jeux olympiques de Tokyo en 2020. Il fait son retour sur les courts pour le Masters de Londres où il est placé dans le groupe Borg avec Novak Djokovic (no 2), Dominic Thiem (no 5) et Matteo Berrettini (no 8). Il perd son premier match face à l'Autrichien (5-7, 5-7) puis bat non sans mal l'Italien Matteo Berrettini (7-62, 6-3). Il affronte alors Novak Djokovic dans un match décisif et s'impose en 2 sets secs (6-4, 6-3) pour se qualifier en demi-finale pour la 16e fois en 17 participations. Au cours de cette victoire, il réalise 12 aces contre le meilleur retourneur du circuit. En demi-finale, il affronte Stéfanos Tsitsipás qu'il avait battu à Bâle quelques semaines plus tôt. C'est cette fois le jeune Grec qui s'impose. Roger Federer termine sa saison à la 3e place mondiale. Il entame ensuite une tournée en Amérique du Sud avec Alexander Zverev dans laquelle les deux joueurs s'affrontent quatre fois (Chili, Argentine, Colombie (annulé en raison du couvre-feu à Bogota, Mexique et Équateur). Federer remporte trois matches exhibitions sur les quatre[547]. Le match exhibition à Mexico bat un nouveau record d'affluence avec 42 517 spectateurs[548].

2020 : 1/2 finale à l'Open d'Australie puis saison écourtée

À l'Open d'Australie, il passe ses deux premiers tours en trois sets contre Steve Johnson et Filip Krajinović. Au troisième tour, il bat difficilement John Millman au super tie-break du cinquième set (4-6, 7-62, 6-4, 4-6, 7-68)[549]. Il bat ensuite Márton Fucsovics pour se qualifier pour les quarts de finale. Il y affronte Tennys Sandgren contre qui il sauve 7 balles de match avant de s'imposer (6-3, 2-6, 2-6, 7-68, 6-3)[550]. En demi-finale, il est éliminé par Novak Djokovic en trois sets (61-7, 4-6, 3-6). Le Suisse avouera en conférence de presse qu'il a longtemps hésité à disputer ce match, en raison de douleurs très insistantes[551].

En février, il se fait opérer du genou droit et doit déclarer forfait pour les tournois de Dubaï, Indian Wells, Miami et Roland-Garros[552]. Alors que le circuit ATP est arrêté de mi-mars à fin juillet à cause de la pandémie de Covid-19, il déclare en juin qu'il ne jouera plus en 2020 pour guérir son genou et revenir à son meilleur niveau[553].

2021 : Retour à la compétition, 1250e victoire en carrière

Roger Federer décide de ne pas participer à l'Open d'Australie 2021[554], estimant ne pas être suffisamment remis après deux opérations à un genou.

Le , il annonce son retour à la compétition lors du tournoi de Doha qui se déroule en mars[555]. Il affronte au premier tour Daniel Evans qu'il bat en trois sets avant de s'incliner au tour suivant face au Géorgien Nikoloz Basilashvili en 3 sets également.

Il reprend sur terre battue à l'Open de Genève, où il perd d'entrée contre Pablo Andújar. Il participe ensuite à son 19e Roland-Garros où il remporte son premier tour sans problème face à l'Ouzbek Denis Istomin en trois sets (il s'agit de sa deuxième victoire cette année et de sa première sur terre battue) puis les deux tours suivants, plus accrochés, contre Marin Čilić et Dominik Köpfer ; il déclare forfait pour les huitièmes de finale, pour ménager son genou et se réserver pour Wimbledon.

Le 13 juillet, il annonce son forfait pour les Jeux olympiques à cause d'une nouvelle blessure au genou, contractée à Wimbledon[556]. Peu de temps après, il annonce qu'il doit subir une nouvelle opération du genou droit et, par conséquent, qu'il sera absent du circuit pendant plusieurs mois[557].

Palmarès et résultats dans les principales compétitions

Palmarès

Roger Federer au Masters d'Indian Wells en 2008.

Roger Federer détient 103 titres en simple et 8 en double messieurs. C'est en 2001, lors du tournoi de Milan, qu'il obtient son premier trophée. Il a depuis gagné tous les tournois du Grand Chelem, sur cinq surfaces différentes, pour un total de vingt succès (de Wimbledon en 2003 à l'Open d'Australie en 2018). Il a réalisé trois petit Chelem (en 2004, 2006 et 2007) et le Grand Chelem en carrière. Il est le seul joueur à avoir remporté six Masters Cup (2003, 2004, 2006, 2007, 2010 et 2011) et détient vingt-huit Masters 1000. Il a décroché une médaille d'or en double aux Jeux olympiques de Pékin en 2008, associé à Stanislas Wawrinka, et une médaille d'argent en simple aux Jeux olympiques de Londres en 2012[558]. Enfin, il contribue, en 2014, à la première victoire suisse en Coupe Davis, avec son compatriote Stanislas Wawrinka et décroche un des rares trophées majeurs qui lui manquait jusque-là. Il ne manque à son palmarès que deux Masters 1000 sur terre battue (tournois de Monte-Carlo et de Rome) ainsi que la médaille d'or olympique en simple. Il remporte les trois premières éditions de la Laver Cup en 2017, 2018 et 2019 ainsi que la Hopman Cup en 2001, 2018 et 2019. En 2019, il remporte son 100e tournoi ATP en simple à Dubaï.

Synthèse du parcours dans les principales compétitions

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Open d'Australie 3T 3T HF HF V DF V V DF F V DF DF DF DF 3T DF V V HF DF
Roland-Garros 1T HF QF 1T 1T 3T DF F F F V QF F DF QF HF QF DF HF
Wimbledon 1T 1T QF 1T V V V V V F V QF QF V 2T F F DF V QF F An. QF
US Open 3T HF HF HF V V V V V F DF DF QF HF DF F QF HF QF
ATP Finals Non qualifié DF V V F V V RR* DF V V F DF F F NQ DF DF DF
Jeux olympiques N.o. 4e N.o. 2T N.o. QF N.o. F N.o. N.o.

Parcours dans les tournois du Grand Chelem

Roger Federer a remporté 20 titres du Grand Chelem, ce qui constitue un record dans la catégorie qu'il codétient avec Rafael Nadal et Novak Djokovic. Il s'est imposé huit fois à Wimbledon, six fois à l'Open d'Australie, cinq fois à l'US Open et une fois à Roland-Garros. Il est également le seul joueur de l'histoire du tennis à avoir gagné, au moins cinq fois, trois tournois du Grand Chelem (l'Open d'Australie, le tournoi de Wimbledon et l'US Open), dont cinq fois de suite deux tournois du Grand Chelem (le tournoi de Wimbledon et l'US Open). Il est enfin le premier à avoir réalisé trois fois le Petit Chelem (en 2004, 2006 et 2007), avant que Novak Djokovic ne l'égale en 2021.

Titres (20)

Année Tournoi Adversaire en finale Score
2003Wimbledon Mark Philippoussis7-65, 6-2, 7-63
2004Open d'Australie Marat Safin7-63, 6-4, 6-3
2004Wimbledon (2) Andy Roddick4-6, 7-5, 7-63, 6-4
2004US Open Lleyton Hewitt6-0, 7-63, 6-0
2005Wimbledon (3) Andy Roddick6-2, 7-62, 6-4
2005US Open (2) Andre Agassi6-3, 2-6, 7-61, 6-1
2006Open d'Australie (2) Márcos Baghdatís5-7, 7-5, 6-0, 6-2
2006Wimbledon (4) Rafael Nadal6-0, 7-65, 62-7, 6-3
2006US Open (3) Andy Roddick6-2, 4-6, 7-5, 6-1
2007Open d'Australie (3) Fernando González7-62, 6-4, 6-4
2007Wimbledon (5) Rafael Nadal7-67, 4-6, 7-63, 2-6, 6-2
2007US Open (4) Novak Djokovic7-64, 7-62, 6-4
2008US Open (5) Andy Murray6-2, 7-5, 6-2
2009Roland-Garros Robin Söderling6-1, 7-61, 6-4
2009Wimbledon (6) Andy Roddick5-7, 7-66, 7-65, 3-6, 16-14
2010Open d'Australie (4) Andy Murray6-3, 6-4, 7-611
2012Wimbledon (7) Andy Murray4-6, 7-5, 6-3, 6-4
2017Open d'Australie (5) Rafael Nadal6-4, 3-6, 6-1, 3-6, 6-3
2017Wimbledon (8) Marin Čilić6-3, 6-1, 6-4
2018Open d'Australie (6) Marin Čilić6-2, 65-7, 6-3, 3-6, 6-1

Finales (11)

Année Tournoi Adversaire en finale Score
2006Roland-Garros Rafael Nadal6-1, 1-6, 4-6, 64-7
2007Roland-Garros (2) Rafael Nadal3-6, 6-4, 3-6, 4-6
2008Roland-Garros (3) Rafael Nadal1-6, 3-6, 0-6
2008Wimbledon Rafael Nadal4-6, 4-6, 7-65, 7-68, 7-9
2009Open d'Australie Rafael Nadal5-7, 6-3, 63-7, 6-3, 2-6
2009US Open Juan Martín del Potro6-3, 65-7, 6-4, 64-7, 2-6
2011Roland-Garros (4) Rafael Nadal5-7, 63-7, 7-5, 1-6
2014Wimbledon (2) Novak Djokovic7-67, 4-6, 64-7, 7-5, 4-6
2015Wimbledon (3) Novak Djokovic61-7, 7-610, 4-6, 3-6
2015US Open (2) Novak Djokovic4-6, 7-5, 4-6, 4-6
2019Wimbledon (4) Novak Djokovic65-7, 6-1, 64-7, 6-4, 123-13

Parcours en simple

Année Open d'Australie Internationaux de France Wimbledon US Open
1999 1er tour (1/64) Patrick Rafter 1er tour (1/64) Jiří Novák
2000 3e tour (1/16) Arnaud Clément 1/8 de finale Àlex Corretja 1er tour (1/64) I. Kafelnikov 3e tour (1/16) J. C. Ferrero
2001 3e tour (1/16) Arnaud Clément 1/4 de finale Àlex Corretja 1/4 de finale Tim Henman 1/8 de finale Andre Agassi
2002 1/8 de finale Tommy Haas 1er tour (1/64) Hicham Arazi 1er tour (1/64) Mario Ančić 1/8 de finale Max Mirnyi
2003 1/8 de finale David Nalbandian 1er tour (1/64) Luis Horna Victoire M. Philippoussis 1/8 de finale David Nalbandian
2004 Victoire Marat Safin 3e tour (1/16) Gustavo Kuerten Victoire Andy Roddick Victoire Lleyton Hewitt
2005 1/2 finale Marat Safin 1/2 finale Rafael Nadal Victoire Andy Roddick Victoire Andre Agassi
2006 Victoire Márcos Baghdatís Finale Rafael Nadal Victoire Rafael Nadal Victoire Andy Roddick
2007 Victoire F. González Finale Rafael Nadal Victoire Rafael Nadal Victoire Novak Djokovic
2008 1/2 finale Novak Djokovic Finale Rafael Nadal Finale Rafael Nadal Victoire Andy Murray
2009 Finale Rafael Nadal Victoire Robin Söderling Victoire Andy Roddick Finale J. M. del Potro
2010 Victoire Andy Murray 1/4 de finale Robin Söderling 1/4 de finale Tomáš Berdych 1/2 finale Novak Djokovic
2011 1/2 finale Novak Djokovic Finale Rafael Nadal 1/4 de finale J.-W. Tsonga 1/2 finale Novak Djokovic
2012 1/2 finale Rafael Nadal 1/2 finale Novak Djokovic Victoire Andy Murray 1/4 de finale Tomáš Berdych
2013 1/2 finale Andy Murray 1/4 de finale J.-W. Tsonga 2e tour (1/32) S. Stakhovsky 1/8 de finale Tommy Robredo
2014 1/2 finale Rafael Nadal 1/8 de finale Ernests Gulbis Finale Novak Djokovic 1/2 finale Marin Čilić
2015 3e tour (1/16) Andreas Seppi 1/4 de finale S. Wawrinka Finale Novak Djokovic Finale Novak Djokovic
2016 1/2 finale Novak Djokovic 1/2 finale Milos Raonic
2017 Victoire Rafael Nadal Victoire Marin Čilić 1/4 de finale J. M. del Potro
2018 Victoire Marin Čilić 1/4 de finale Kevin Anderson 1/8 de finale John Millman
2019 1/8 de finale Stéfanos Tsitsipás 1/2 finale Rafael Nadal Finale Novak Djokovic 1/4 de finale Grigor Dimitrov
2020 1/2 finale Novak Djokovic Annulé
2021 1/8 de finaleForfait 1/4 de finale Hubert Hurkacz

N.B. : à droite du résultat se trouve le nom de l'ultime adversaire.

Parcours en double

Année Open d'Australie Internationaux de France Wimbledon US Open
1999 1/8 de finale
L. Hewitt || style="text-align:left; " | J. Björkman
P. Rafter
2000 1er tour (1/32)
N. Broad || style="text-align:left; " | D. Macpherson
P. Nyborg
1er tour (1/32)
N. Escudé || style="text-align:left; " | S. Lareau
D. Nestor
1/4 de finale
A. Kratzmann || style="text-align:left; " | P. Haarhuis
S. Stolle
2e tour (1/16)
A. Kratzmann || style="text-align:left; " | W. Arthurs
N. Zimonjić
2001 1er tour (1/32)
D. Hrbatý || style="text-align:left; " | T. Shimada
M. Wakefield
1/8 de finale
W. Ferreira || style="text-align:left; " | D. Johnson
J. Palmer
2002 1/8 de finale
G. Bastl || style="text-align:left; " | W. Black
K. Ullyett
2003 1/8 de finale
Y. Allegro || style="text-align:left; " | M. Llodra
F. Santoro
2004 1er tour (1/32)
Y. Allegro || style="text-align:left; " | André Sá
F. Saretta

N.B. : le nom du partenaire se trouve sous le résultat ; le nom des ultimes adversaires se trouve à droite.

Parcours au Masters

Année Lieu Résultat Victoires - défaites Ultime adversaire
2002ShanghaiDemi-finaliste3 V - 1 D Lleyton Hewitt
2003HoustonVainqueur (1)5 V - 0 D Andre Agassi
2004Vainqueur (2)5 V - 0 D Lleyton Hewitt
2005ShanghaiFinaliste4 V - 1 D David Nalbandian
2006Vainqueur (3)5 V - 0 D James Blake
2007Vainqueur (4)4 V - 1 D David Ferrer
2008Poules1 V - 2 D
2009LondresDemi-finaliste2 V - 2 D Nikolay Davydenko
2010Vainqueur (5)5 V - 0 D Rafael Nadal
2011Vainqueur (6)5 V - 0 D Jo-Wilfried Tsonga
2012Finaliste3 V - 2 D Novak Djokovic
2013Demi-finaliste2 V - 2 D Rafael Nadal
2014Finaliste4 V - Forfait Novak Djokovic
2015Finaliste4 V - 1 D Novak Djokovic
2016Non qualifié
2017Demi-finaliste3 V - 1 D David Goffin
2018Demi-finaliste2 V - 2 D Alexander Zverev
2019Demi-finaliste2 V - 2 D Stéfanos Tsitsipás
2020Forfait

Parcours dans les Masters 1000

En simple

Année Indian Wells Miami Monte-Carlo Rome Hambourg Canada Cincinnati Stuttgart Paris
1999 1er tour
K. Carlsen
1er tour
V. Spadea
2000 2e tour
M. Zabaleta
1er tour
Jiří Novák
1er tour
A. Medvedev
1er tour
A. Pavel
1er tour
L. Hewitt
1er tour
F. Clavet
2e tour
I. Kafelnikov
1er tour
D. Hrbatý
Indian Wells Miami Monte-Carlo Rome Hambourg Canada Cincinnati Madrid Paris
2001 1er tour
N. Kiefer
1/4 de finale
P. Rafter
1/4 de finale
S. Grosjean
1/8 de finale
W. Ferreira
1er tour
F. Squillari
2e tour
W. Ferreira
2e tour
Jiří Novák
2002 1/8 de finale
T. Enqvist
Finale
A. Agassi
2e tour
D. Nalbandian
1er tour
A. Gaudenzi
Victoire
Marat Safin
1er tour
G. Cañas
1er tour
I. Ljubičić
1/4 de finale
F. Santoro
1/4 de finale
L. Hewitt
2003 2e tour
G. Kuerten
1/4 de finale
A. Costa
Finale
F. Mantilla
1/8 de finale
Philippoussis
1/2 finale
A. Roddick
2e tour
D. Nalbandian
1/2 finale
J. C. Ferrero
1/4 de finale
Tim Henman
2004 Victoire
Tim Henman
3e tour
R. Nadal
2e tour
A. Costa
Victoire
G. Coria
Victoire
A. Roddick
1er tour
D. Hrbatý
2005 Victoire
L. Hewitt
Victoire
R. Nadal
1/4 de finale
R. Gasquet
Victoire
R. Gasquet
Victoire
A. Roddick
2006 Victoire
J. Blake
Victoire
I. Ljubičić
Finale
R. Nadal
Finale
R. Nadal
Victoire
R. Gasquet
2e tour
A. Murray
Victoire
F. González
2007 2e tour
G. Cañas
1/8 de finale
G. Cañas
Finale
R. Nadal
1/8 de finale
F. Volandri
Victoire
R. Nadal
Finale
N. Djokovic
Victoire
J. Blake
Finale
D. Nalbandian
1/8 de finale
D. Nalbandian
2008 1/2 finale
Mardy Fish
1/4 de finale
A. Roddick
Finale
R. Nadal
1/4 de finale
R. Štěpánek
Finale
R. Nadal
2e tour
G. Simon
1/8 de finale
I. Karlović
1/2 finale
A. Murray
1/4 de finale
Forfait
Indian Wells Miami Monte-Carlo Rome Madrid Canada Cincinnati Shanghai Paris
2009 1/2 finale
A. Murray
1/2 finale
N. Djokovic
1/8 de finale
S. Wawrinka
1/2 finale
N. Djokovic
Victoire
R. Nadal
1/4 de finale
J.-W. Tsonga
Victoire
N. Djokovic
2e tour
J. Benneteau
2010 3e tour
M. Baghdatís
1/8 de finale
T. Berdych
2e tour
E. Gulbis
Finale
R. Nadal
Finale
A. Murray
Victoire
Mardy Fish
Finale
A. Murray
1/2 finale
G. Monfils
Indian Wells Miami Monte-Carlo Madrid Rome Canada Cincinnati Shanghai Paris
2011 1/2 finale
N. Djokovic
1/2 finale
R. Nadal
1/4 de finale
J. Melzer
1/2 finale
R. Nadal
1/8 de finale
R. Gasquet
1/8 de finale
J.-W. Tsonga
1/4 de finale
T. Berdych
Victoire
J.-W. Tsonga
2012 Victoire
John Isner
3e tour
A. Roddick
1/2 finale
N. Djokovic
1/2 finale
N. Djokovic
Victoire
N. Djokovic
1/2 finale
A. Murray
2013 1/4 de finale
R. Nadal
1/8 de finale
K. Nishikori
Finale
R. Nadal
1/4 de finale
R. Nadal
1/8 de finale
G. Monfils
1/2 finale
N. Djokovic
2014 Finale
N. Djokovic
1/4 de finale
K. Nishikori
Finale
S. Wawrinka
2e tour
J. Chardy
Finale
J.-W. Tsonga
Victoire
D. Ferrer
Victoire
G. Simon
1/4 de finale
M. Raonic
2015 Finale
N. Djokovic
1/8 de finale
G. Monfils
2e tour
N. Kyrgios
Finale
N. Djokovic
Victoire
N. Djokovic
2e tour
A. Ramos
1/8 de finale
John Isner
2016 1/4 de finale
J.-W. Tsonga
1/8 de finale
D. Thiem
2017 Victoire
S. Wawrinka
Victoire
R. Nadal
Finale
A. Zverev
Victoire
R. Nadal
2018 Finale
J. M. del Potro
2e tour
T. Kokkinakis
Finale
N. Djokovic
1/2 finale
Borna Ćorić
1/2 finale
N. Djokovic
2019 Finale
D. Thiem
Victoire
John Isner
1/4 de finale
D. Thiem
1/4 de finale
Forfait
1/8 de finale
A. Rublev
1/4 de finale
A. Zverev

N.B. : sous le résultat se trouve le nom de l’ultime adversaire.

En Coupe Davis

Sélectionné en équipe nationale depuis 1999, Roger Federer totalise 70 matchs en Coupe Davis, ce qui en fait le deuxième joueur suisse ayant joué le plus de matchs depuis 1923. Son bilan est de 52 victoires et 18 défaites pour 48 matchs en simple et 22 en double.

En 2014, Roger Federer et ses coéquipiers Stanislas Wawrinka, Marco Chiudinelli et Michael Lammer permettent à la Suisse de remporter la compétition.

Il ne participe plus à cette compétition depuis 2015.

Aux Jeux olympiques

2000 (Sydney) 2004 (Athènes) 2008 (Pékin) 2012 (Londres) 2016 (Rio de Janeiro) 2021 (Tokyo)
En simple 4e
Arnaud Di Pasquale
2e tour
Tomáš Berdych
1/4 de finale
James Blake
Finale
Andy Murray
En double 1/8 de finale
Y. Allegro
M. Bhupathi
L. Paes
Victoire
S. Wawrinka
S. Aspelin
T. Johansson
1/8 de finale
S. Wawrinka
J. Erlich
Andy Ram

En Hopman Cup

Édition Partenaire Parcours Ultime Adversaire
2001 Martina HingisVictoire États-Unis
2002 Miroslava VavrinecPhase de groupes
2017 Belinda BencicPhase de groupes
2018 Belinda BencicVictoire Allemagne
2019 Belinda BencicVictoire Allemagne

Performances sportives

Classements ATP en fin de saison

Année 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Rang en simple 301 64 29 13 6 2 1 1 1 1 2 1 2 3 2 6 2 3 16 2 3 3 5
Rang en double - 165 32 65 25 34 163 179 373 246 581 - 327 135 1266 560 100 - - - - - -

Source : (en) Classements de Roger Federer sur le site officiel de la Fédération internationale de tennis

Confrontations avec ses principaux adversaires

Rafael Nadal et Roger Federer au tournoi de Wimbledon en 2006.

Au cours de sa carrière, Roger Federer a rencontré plusieurs adversaires de manière récurrente. Il a plus particulièrement entretenu une rivalité avec Novak Djokovic et avec Rafael Nadal, qui font partie, avec la rivalité entre Nadal et Djokovic, des plus importantes des années 2000.

Ci-dessous sont répertoriés dans un tableau classable les résultats des principales rivalités que Federer a entretenues (au moins 20 confrontations).

AdversaireConfrontationsVictoiresDéfaites % de victoiresDernière confrontation
Novak Djokovic[559]50232746défaite(61-7, 4-6, 3-6) à l'Open d'Australie 2020
Rafael Nadal[560]40162440victoire (7-63, 1-6, 6-3, 6-4) à Wimbledon 2019
Lleyton Hewitt[561]2718966,7défaite (1-6, 6-4, 3-6) au tournoi de Brisbane 2014
Tomáš Berdych[562]2620676,9victoire (7-61, 6-3, 6-4) à l'Open d'Australie 2018
Stanislas Wawrinka[563]2623388,5victoire (7-64, 4-6, 7-65, 6-4) à Roland-Garros 2019
Andy Murray[564]25141156,0victoire (6-4, 7-66) au Masters de Cincinnati 2015
Juan Martín del Potro[565]2518772,0défaite (4-6, 7-68, 62-7) au Masters d'Indian Wells 2018
Andy Roddick[566]2421387,5défaite (64-7, 6-1, 4-6) au Masters de Miami 2012
Nikolay Davydenko[567]2119290,5victoire (6-2, 6-2) au tournoi de Dubaï 2013
Richard Gasquet[568]2018290victoire (6-2, 6-3) au Masters de Madrid 2019

Victoires sur les n°1 mondiaux

Toutes ses victoires sur des joueurs classés numéro 1 à l'ATP lors de la rencontre.

Légende
Grand Chelem
Masters
Jeux olympiques
Masters 1000
500 Series
250 Series
Coupe Davis
# R.F. Tournoi Année Surface Adversaire Tour Score
1no 14 Miami2002Dur (ext.) Lleyton Hewitt1/26-3, 6-4
2no 3 Masters2003Dur (ext.) Andy Roddick1/27-62, 6-2
3no 2 Madrid2009Terre battue Rafael NadalFinale6-4, 6-4
4no 2 Masters2010Dur (int.) Rafael NadalFinale6-3, 3-6, 6-1
5no 3 Wimbledon2012Gazon Novak Djokovic1/26-3, 3-6, 6-4, 6-3
6no 3 Shanghai2014Dur (int.) Novak Djokovic1/26-4, 6-4
7no 2 Dubaï2015Dur (ext.) Novak DjokovicFinale6-3, 7-5
8no 3 Cincinnati2015Dur (ext.) Novak DjokovicFinale7-61, 6-3
9no 3 Masters2015Dur (int.) Novak DjokovicPoules7-5, 6-2
10no 2 Shanghai2017Dur (int.) Rafael NadalFinale6-4, 6-3

Records personnels

Roger Federer à l'US Open en 2007.

Roger Federer a au fil de sa carrière établi de nombreux records dans le monde du tennis. Parmi les plus significatifs, on peut citer ses vingt titres du Grand Chelem, ses dix finales consécutives, vingt-trois demi-finales consécutives et trente-six quarts de finale consécutifs atteints dans ces tournois (série interrompue, pour les quarts de finale, avec Wimbledon 2013), ou encore ses trois petits Chelems réalisés en 2004, 2006 et 2007.

C'est en outre le seul joueur à avoir remporté cinq fois d'affilée deux tournois du Grand Chelem (le tournoi de Wimbledon, et l'US Open), et à détenir au moins cinq titres dans trois tournois du Grand Chelem (Open d'Australie, Wimbledon et US Open). Il détient de plus le record de victoires consécutives sur gazon et sur dur.

Le , il égale le record de Pete Sampras et de William Renshaw en remportant un septième titre à Wimbledon (finale contre Andy Murray), puis il détiendra seul le record de victoires dans le tournoi londonien, avec un huitième titre à Wimbledon en 2017, en battant Marin Čilić en finale.

Le , il remporte la médaille d'argent aux Jeux olympiques de Londres, battu par Andy Murray. Il n'avait jamais remporté de médaille olympique en simple. Cette médaille lui permet de réaliser un « Grand Chelem Argenté » en carrière.

Le lundi , il atteint les 300 semaines en tant que numéro 1 mondial. Il a disputé 30 finales de tournoi du Grand Chelem ce qui constitue un record absolu. Le , il devient le numéro 1 mondial au classement ATP le plus âgé de l'histoire, à l'âge de 36 ans 6 mois et 11 jours.

Le , en remportant son 99e titre à Bâle, il devient le premier joueur masculin à remporter neuf fois 2 tournois sur des surfaces différentes (Halle pour le gazon et Bâle pour le dur intérieur). Il est à noter qu'il est le seul avec Nadal et Djokovic à avoir remporté plus de 8 fois le même tournoi, l'Espagnol ayant gagné onze fois les tournois de Barcelone, Monte-Carlo et treize fois Roland-Garros, et neuf fois l’Open d’Australie pour le serbe.

Caractéristiques de son jeu

Roger Federer à l'US Open en 2008.

Roger Federer joue de la main droite et pratique un revers à une main, ce dernier coup étant relativement rare parmi les joueurs du circuit qui lui préfèrent en très grande majorité le revers à deux mains. Toutefois, l'Américain Pete Sampras, à qui Federer est souvent comparé, effectuait également son revers à une main, accentuant ainsi les tentations de comparaison entre les deux champions. Il possède un jeu très complet, efficace sur toutes les surfaces y compris sur terre battue. Il ne base pas son jeu sur une tactique précise et sa particularité est justement d'adapter son jeu en fonction des conditions (adversaire, surface, climat, fatigue) pour pouvoir réaliser le meilleur coup possible à un moment donné[569]. Au début de sa carrière (jusqu'en 2000 environ), il pratique un véritable jeu d'attaque, faisant souvent usage du service-volée, et c'est de cette façon qu'il a remporté son premier Wimbledon. Cependant, avec l'avènement de très bons relanceurs (Rafael Nadal, David Nalbandian ou David Ferrer par exemple), l'augmentation de la puissance des raquettes, et le ralentissement progressif des surfaces, il a été obligé de diversifier son jeu pour gagner sur d'autres surfaces que sur gazon. C'est ainsi qu'il a adopté un jeu très varié.

Roger Federer au Masters de Paris-Bercy en 2008.

De l'aveu d'un de ses préparateurs, un des piliers de son jeu réside dans une exceptionnelle coordination[570], ayant pour conséquence une gestuelle tout en fluidité et décontraction, donnant cette impression singulière que Federer ne « force » jamais, d'autant plus qu'il ne crie que très rarement dans l'échange contrairement à Nadal ou Djokovic. En effet, ses frappes sont toujours très relâchées et il semble généralement très détendu durant les points. Cela lui permet de réaliser de violentes accélérations ainsi que des coups inattendus dans des positions très délicates. Il peut frapper fort en pleine course ou en reculant, ce qui lui permet de passer d'une position défensive à une position d'attaque sur un coup et de renverser des points mal engagés. Sa grande polyvalence lui permet ainsi de réaliser des coups inattendus voire acrobatiques (« smash-lob » du fond du court voire demi-volée de sa ligne de fond)[571]. L'ensemble des caractéristiques techniques de son jeu l'amènent à être l'un des plus efficaces de l'histoire mais aussi l'un des plus appréciés pour son esthétisme[572]. Voici une analyse de son jeu point par point :

Service

Au service, Roger Federer a un geste très simple et fluide qui lui permet de donner à la balle une vitesse moyenne comprise, en première balle, entre 170 km/h pour les services slicés extérieurs, et autour de 200 km/h lorsqu'il sert au centre. Il sert généralement autour de 160 km/h sur ses secondes, auxquelles il donne souvent (lorsque la surface restitue les effets) un effet « kické » (lifté). Cet effet permet à la balle de rebondir haut et de dévier légèrement de sa trajectoire après rebond. Le fait que son lancer et son geste soient identiques, quel que soit le service qu'il réalise (au centre, extérieur, lifté, slicé, au corps) le classe parmi les joueurs ayant le service le plus difficile à lire pour l'adversaire[573], et donc à relancer. Sans avoir la percussion qu'ont les grands serveurs en première balle, il est généralement considéré comme l'un des meilleurs serveurs du circuit[573] pour sa capacité à varier zones et effets, avec par exemple 89 % de ses jeux de service gagnés sur l'année 2012. Il fait, en outre, partie depuis 2015 du club très fermé des joueurs ayant frappé plus de 9 000 aces en carrière[573] (plus de 10 000 aces depuis [574]). Federer ne semble d'ailleurs jamais aussi performant dans ce secteur du jeu que lorsqu'il est mené dans un jeu ou il doit écarter des balles de break. Néanmoins, sur terre battue, la balle est ralentie par la surface et son nombre de services gagnants diminue, limitant ainsi sa marge d'erreur dans les autres secteurs du jeu.

Coup droit

Coup droit à l'US Open en 2006.

Le coup droit de Roger Federer est généralement considéré comme son meilleur coup. En effet, celui-ci est rarement pris en défaut et permet souvent au Suisse de conclure l'échange grâce à une accélération. Sa préparation est relativement courte ce qui lui permet de frapper la balle assez tôt après le rebond, un peu à la manière d'Andre Agassi. Ce coup lui permet aussi parfois de trouver des angles importants, qui lui ouvrent alors le court, afin de conclure sans trop de difficulté. Son coup droit n'est pas très rapide mais cela lui permet de commettre moins d'erreurs[575]. Il peut ainsi du fond du court avoir beaucoup de longueur tout en imprimant de l'effet lifté, ce qui lui donne de la marge lors des longs rallyes[576]. De plus, sa courte préparation lui permet d'effectuer de très bons passing-shots lorsque l'adversaire monte à la volée.

Le Suisse garde les yeux rivés sur l'endroit de l'impact avec la balle, en faisant un mouvement avec son poignet destiné à retarder la tête de raquette par rapport à la main, afin d'accélérer ensuite la balle et d'imprimer l'effet lifté[577].

Son premier coup droit (c'est-à-dire la première frappe après avoir servi) est particulièrement performant quand sa première balle passe et lui permet d'obtenir de nombreux points avec une certaine facilité. Néanmoins, quand l'échange perd quelque peu d'intensité, il lui arrive de frapper la balle avec une certaine nonchalance et de « boiser » (soit frapper avec le cadre de la raquette, et non avec le cordage) et donc de faire des erreurs non provoquées. C'est notamment le cas quand la balle adverse a beaucoup d'effet et monte très rapidement après le rebond. David Foster Wallace a décrit la vitesse incroyable, la fluidité et la force brute de ce coup droit comme étant « un grand fouet liquide »[578] tandis que John McEnroe l'a désigné comme étant « le plus grand coup de notre sport » en de nombreuses occasions.

Revers

Revers à Roland-Garros en 2009.

Bien qu'ayant progressé au fil des années, le revers lifté de Federer est son coup le plus vulnérable[579]. Auparavant, il était de loin son coup le plus faible et le Suisse avait beaucoup de mal à l'utiliser pour prendre l'ascendant sur son adversaire. Il faisait donc par exemple des « décalages coup droit » afin de le tourner et de frapper la balle en coup droit. Longtemps, le revers de Federer a été considéré comme un gros point faible contre certains adversaires, comme Rafael Nadal, qui le jouait systématiquement pour le pousser à la faute, comme lors du Masters de Monte-Carlo 2008 où 85 % des coups de l'Espagnol étaient dirigés sur son revers, provoquant de nombreuses fautes directes[580].

Sans être son coup le plus efficace, le revers de Federer est stable et régulier. Le fait qu'il soit joué à une main lui permet de trouver des angles impressionnants et de réaliser des coups très difficiles alors qu'il est loin de la balle. La fluidité avec laquelle il frappe ce coup n'est certainement pas étrangère au fait que Federer soit considéré comme ayant l'un des revers à une main les plus esthétiques du circuit avec Richard Gasquet ou encore Tommy Haas. Le Suisse possède par ailleurs l'un des meilleurs passings de revers de l'ATP World Tour.

Son revers coupé quant à lui a toujours été une arme très utilisée par Federer. Ce coup est particulièrement mis à profit sur surface rapide où il arrive à donner un rebond très bas à la balle. Cela lui permet de faire des changements de rythme pour gêner l'adversaire qui est alors obligé de remettre une balle haute. Ce coup est également une option dont se sert Federer pour jouer très long et ainsi relancer un échange mal engagé. Cependant, un revers coupé ne peut être vraiment considéré comme un coup d'attaque hors des surfaces rapides, et sur terre battue par exemple, celui-ci n'a que peu d'influence sur le jeu, car le rebond reste tout de même relativement haut. Néanmoins, quelle que soit la surface, le gros point fort de son revers est la facilité avec laquelle il parvient à alterner longueurs, angles et effets pour remporter le point, bien qu'il n'ait pas avec lui la même aisance ni la même régularité qu'avec son coup droit.

L'année 2017 donne cependant un éclairage nouveau à la toute relative faiblesse du revers de Federer. De nombreux spécialistes pensent que c'est bien grâce à ce coup qu'il bat quatre fois de suite Rafael Nadal sur dur. D'abord en finale de l'Open d'Australie (14 revers gagnants), quelques jours plus tard au Masters 1000 d'Indian Wells puis en finale du Masters 1000 de Miami et enfin en finale du Masters 1000 de Shanghai. Il marque aussi les esprits lors de sa victoire en finale à Indian Wells contre Stanislas Wawrinka en frappant 8 revers gagnants contre 2 pour son adversaire en seulement deux sets[581],[582],[583].

Les explications à cette métamorphose, qui change le rapport de force avec Rafael Nadal, sont à chercher dans un changement de tamis (97 pouces contre 90 pouces dès 2014) combiné à un plan de jeu très agressif en 2017 caractérisé par un placement permanent à l'intérieur du court (50 cm à l'intérieur du court en moyenne pendant tous ses matchs à Indian Wells). Après avoir travaillé intensément son revers lors de sa retraite forcée de 6 mois fin 2016, Federer le frappe maintenant beaucoup plus souvent à plat ou légèrement recouvert et moins fréquemment coupé (slicé). Et quand il l'utilise à pleine puissance, il a gagné en moyenne 10 km/h, suscitant chez les observateurs une véritable admiration[584],[585],[586],[587],[588],[589]. Ces changements lui permettent de prendre la balle beaucoup plus tôt, et donc de moins subir le lift de Nadal qui l'obligeait à reculer ou à frapper trop souvent en revers au dessus de l'épaule.

Enfin, pendant le tournoi de Wimbledon 2017, si Federer revient fréquemment au revers slicé, il n'hésite plus à le frapper à plat en retour ou pendant l'échange augmentant encore la variété de ses coups. Après sa huitième victoire record sur le gazon londonien sans perdre un set, certains analystes comme Mats Wilander en viennent à penser qu'il n'y a plus de « trou » dans le jeu de Federer[590].

Volée

Roger Federer effectuant une volée de revers au Masters de Monte-Carlo en 2007.

Federer a longtemps été un attaquant de type serveur-volleyeur, comme ses idoles Stefan Edberg ou Boris Becker. Néanmoins, en raison de l'efficacité de son jeu de fond de court et du ralentissement global des surfaces, il a fini par utiliser le service-volée plus comme une variation à son jeu que comme une véritable tactique à part entière. Sa bonne vision du jeu fait qu'il sait à quel moment il doit monter au filet et de quelle manière : par débordement ou par fixation par exemple, et avec toutes les variations qu'apportent les effets et les longueurs[591]. Ses réflexes, acquis durant sa jeunesse où il montait très régulièrement au filet, lui permettent parfois de renvoyer des balles quasiment hors d'atteinte ou très rapides. Son utilisation répétitive de la volée d'approche lui permet de monter contre des contreurs de fond de court tels que David Ferrer, contre qui la première volée (réalisée généralement au niveau de la ligne de carré de service) peut difficilement être suffisamment incisive pour conclure le point directement. La montée à contretemps, qu'il utilise de façon ponctuelle, lui permet aussi de varier son jeu et de gagner des points.

Physique

Roger Federer renvoyant la balle.

Grâce à son jeu relâché et une bonne hygiène de vie, Roger Federer a été généralement épargné par les blessures, gagnant des matchs parfois très longs et intenses, et ce malgré des saisons longues et éprouvantes pour l'organisme. Il aurait néanmoins été atteint en 2008 par une mononucléose[592] ainsi qu'en fin d'année par une douleur dorsale récurrente l'ayant contraint à déclarer forfait au Masters de Paris-Bercy 2008[593], à l'Open de Dubaï 2009[594] puis au premier tour de Coupe Davis 2009[595]. Il explique également sa défaite à Wimbledon en 2010 par des douleurs au dos et à la jambe[596]. Il déclare forfait l'année suivante à l'Open de Halle sur gazon pour cause de douleurs à l'aine[597]. En 2016, à cause d'une blessure contractée à la suite de l'Open d'Australie, il a dû écourter sa saison et prendre une grande pause de six mois après Wimbledon afin de soigner son genou.

La capacité d'anticipation de Roger Federer fait de son jeu de jambes l'un des plus efficaces du circuit. À la différence de la plupart des joueurs qui font beaucoup de petits pas en s'approchant de la balle, Federer fait de grands pas amples et souples, ce qui lui permet de renvoyer des balles qui semblent trop loin, et ainsi de remporter des points mal engagés. Grâce à son jeu de jambes, il peut ainsi être souvent à temps sur les balles et les renvoyer avec plus de précision[598]. Tennis Magazine considère que son jeu de jambes est un des facteurs principaux de son jeu[599]. En un peu plus de 1500 matchs sur le circuit, son physique ne l'a jamais trahi pendant un match. Il n'a jamais abandonné une partie en cours.

Mental

Roger Federer au Masters de 2008.

Alors qu'il avait auparavant tendance à « balancer » des matchs lors de rencontres qu'il sentait lui échapper, il a acquis au fil du temps plus de sérénité et fait désormais preuve d'une certaine impassibilité sur le court. Généralement très calme, il lui arrive tout de même d'exprimer sa frustration ou sa joie à certains moments, comme lors de sa victoire en double aux Jeux olympiques de Pékin 2008 ou sa défaite au Masters de Miami 2009 où il casse sa raquette[600], mais cela reste rare. Il a, au sommet de sa carrière, une grande capacité à gérer les points et les matchs importants lui permettant de décrocher des victoires lors des rencontres sans forcément jouer à son meilleur niveau. En 2008, Federer connait une année en demi-teinte par rapport à ses saisons précédentes, craquant mentalement contre des joueurs très défensifs tels qu'Andy Murray, Gilles Simon ou Rafael Nadal. Certains évoquent un « complexe Nadal[601],[602],[603] », qui s'est même développé chez le Suisse, lui valant des défaites surprenantes : au Tournoi de Hambourg où il perd le premier set 5-7 après avoir mené 5-1, en finale de Wimbledon 2008 où il perd le 2e set 4-6 alors qu'il menait 4-1, en finale de l'Open d'Australie 2009 où il ne convertit que six balles de break sur dix-neuf, ou en finale de Roland-Garros 2011 où il perd sept jeux de suite après avoir mené 5-2 dans le premier set. On note de manière générale qu'au fil du temps, le Suisse n'a plus la même facilité à tuer les fins de matchs lors des grands rendez-vous. Il perd en 2010 trois matchs de Masters 1000 ainsi que la demi-finale de l'US Open en ayant eu des balles de match[604] et perd deux matches de Grand Chelem en 2011 en ayant mené deux sets à zéro. En revanche, en 2012 il gagne en 5 sets à Wimbledon contre Julien Benneteau, alors qu'il était mené 2 sets à 0, et 6-5 au 3e set, à deux doigts de perdre le match, ou encore à l'US Open 2014 en 1/4 de finale face à Gaël Monfils où il parvient à gagner le match après être mené 2 sets à 0 et en sauvant 2 balles de match dans le 4e set[303](en montant à la volée), ainsi qu'au Masters 2014, où il sauve quatre balles de match lors de la demi-finale face à son ami Stanislas Wawrinka et remporte la partie sur sa première opportunité, en prenant rapidement l'initiative d'une montée au filet et finissant sur une volée amortie[605].

Federer dans le monde du tennis

Entraîneurs

Roger Federer au Masters du Canada 2008 avec son « sparring-partner » Peter Polansky.

Roger Federer a rejoint le Old Boys Tennis Club dans sa ville natale, Bâle, à l'âge de huit ans. Son premier entraîneur était Seppli Kacovsky, qui était l'entraîneur principal du club. Il n'a donc à cette époque pas encore d'entraîneur exclusif. Cinq années plus tard, en 1994, il rejoint le Centre national suisse de tennis à Ecublens, pour être entrainé par Serge Meylan de ses 14 ans à 15 ans en suisse romande et quitte alors la maison familiale[606]. Cependant, entre 1991 et 1994, Peter Carter donne des cours particuliers hebdomadaires à Federer. Quelques années plus tard, en 1997, il retrouve Peter Carter dans un centre de formation à Bienne, qui sera son entraîneur attitré jusqu'à ce que Federer passe professionnel.

Une fois sur le circuit pro, il choisit l'ancien joueur suédois Peter Lundgren, qu'il avait rencontré à Bienne, pour entraîneur. Il le consultait d'ailleurs régulièrement quand il était avec Peter Carter. En décembre 2003, l'année de sa première victoire à Wimbledon, il se sépare de son entraîneur avec qui il était depuis cinq ans. Il déclare alors qu'il n'a pas l'intention dans l'immédiat d'avoir un nouvel entraîneur.

En 2005, il décide de retrouver un entraîneur. Il choisit Tony Roche, ancien champion australien de tennis qui a mené Patrick Rafter et Ivan Lendl vers la place de no 1 mondial. Ce dernier l'a aidé à raison de quelques semaines par an pour les grandes occasions, notamment les Grand Chelem et les Masters 1000. Deux ans plus tard, le , ils décident d'un accord commun de ne plus collaborer.

Le Suisse continue alors sans entraîneur une nouvelle fois. Il alterne des périodes de consultations ponctuelles d'entraîneurs avec des périodes où il s'en passe. Il fit ainsi appel en 2008 à l'Espagnol José Higueras, spécialiste de la terre battue qui avait notamment mené Michael Chang alors âgé de dix-sept ans au titre de Roland-Garros en 1989, afin de l'aider à conquérir le dernier tournoi du Grand Chelem qui lui manque : le tournoi de Roland-Garros. Il finit cependant l'année sans entraîneur.

En 2009, il engage finalement Darren Cahill mais ils décident conjointement, après seulement deux semaines, de ne plus collaborer[607]. Il est donc à ce moment-là sans entraîneur. Son « équipe » est cependant composée de Severin Lüthi (entraîneur de l'équipe suisse de Coupe Davis), d'Yves Allegro (joueur suisse), ainsi que de Pierre Paganini[608], son préparateur physique[609], qui l'accompagnent régulièrement lors de ses déplacements sur les tournois mais il n'a pas d'entraîneur attitré.

Le , il annonce sur son site internet qu'il fait équipe avec Paul Annacone, l'ancien entraîneur de Pete Sampras. À l'origine, cette collaboration ne devait être qu'un test[113]. Cependant, Federer finit par engager officiellement Annacone. Ce dernier quitte même son poste à la Fédération anglaise pour se consacrer entièrement à l'entraînement du Suisse[610]. Le , à la suite de plusieurs contreperformances, il annonce sur son site sa séparation d'Annacone après trois ans de collaboration[611].

Le , Federer annonce sur sa page Facebook sa collaboration avec l'ancien no 1 mondial Stefan Edberg qui sera à ses côtés durant le début de la saison 2014[612]. Il annonce la fin de sa collaboration avec ce dernier, "l'idole de son enfance", sur sa page Facebook le au soir. Ivan Ljubičić remplace le Suédois pour la saison 2016.

Raquette

Roger Federer au Masters du Canada en 2008.

Federer jouait en 2012 avec la raquette Wilson Pro Staff Six.One 90 BLX [613]. Celle-ci est caractérisée par sa petite surface de frappe (581 cm2), par son poids relativement lourd (339 grammes non cordée) et sa mince épaisseur de profil (17 mm)[614] En , en marge du Tournoi de Hambourg, il décide de changer de raquette en optant pour une raquette Wilson[615] maquillée en noir et au tamis plus grand. Ce changement lui permet de faire évoluer son jeu vers plus de puissance, malgré une légère perte de précision. Toutefois, il ne joue que très peu de temps avec cette raquette car il réutilise son ancienne raquette pendant le Masters de Cincinnati 2013 en .

Durant la première partie de la saison 2014, Roger Federer expérimente de nouveau une raquette noire. Puis, à partir du Masters de Toronto, il joue avec la nouvelle Pro Staff RF97 Autograph qui se caractérise par une surface de frappe de 97 in/626 cm2, un poids de 340 grammes non cordée, une épaisseur de profil de 21,5 mm et une balance à 30,5 cm.

Cependant, au niveau professionnel, la plupart des joueurs utilisent des raquettes personnalisées. Cela peut être un modèle assez proche d'un modèle de série, mais par exemple avec un équilibre différent, un poids différent (parfois 20-30 grammes), des inserts de plomb à certains points précis, etc. Parfois, il s'agit également de paintjobs, c'est-à-dire des anciens modèles repeints aux couleurs d'un modèle actuel.

La raquette réelle de Federer est donc un custom de Wilson, dont la construction diffère du modèle de série par, entre autres, un poids supérieur de 15 grammes. En 2018, Federer a changé plusieurs fois le design de sa raquette : blanche et noire (Stuttgart à Wimbledon) puis rouge brillant pour la Laver Cup à Chicago.

La tension moyenne de sa raquette est d'environ 25 kg pour les montants et pour les travers[616], avec un pré-étirement machine de 20 %. Cette tension est une valeur plus basse que la moyenne sur le circuit. Ces valeurs varient de +/- kg en global en fonction des conditions de jeu (surface, balles, altitude, météo, session de jour ou nuit etc) et de l'adversaire rencontré. Il est un des seuls joueurs de tennis à voyager partout avec son cordeur personnel, ce qui lui permet d'avoir toujours confiance dans sa raquette et de ne pas avoir de mauvaises surprises.

Son cordage est composé du Champions Choice de Wilson. À l'inverse de la majorité des joueurs pros, le Wilson Naturel Gut (en boyau naturel, diamètre de 1,30 mm) est posé dans les montants (soit les cordes verticales) et le Luxilon Big Banger Alu Power Rough (en polyester, jauge de 1,25 mm) est utilisé pour les travers (cordes horizontales)[617],[618]. Il utilise de plus des croisillons plastiques appelés « string savers » qui empêchent le frottement des cordes et augmentent leur longévité. Ceux dont il se sert sont les Elasto-Cross de Babolat[619]. Enfin, il recouvre son manche du Pro Overgrip de Wilson, un surgrip extrêmement fin et très confortable[620].

Contrats, sponsors et investissements

Logo de Roger Federer, figurant sur ses différents accessoires jusqu'en juin 2018.

Il joue avec les raquettes et les accessoires de Wilson. De 1994 à 2018, son équipementier vestimentaire était Nike[621]. Federer possédait d'ailleurs durant ses dernières années avec Nike sa propre ligne de vêtements chez Nike, badgés « RF »[622]. Le , la marque de vêtements japonaise Uniqlo annonce sur Twitter avoir signé un contrat avec Roger Federer, qui devient le nouvel ambassadeur global de la marque pour une somme estimée à 300 millions d'euros sur 10 ans. Federer apparaît habillé par son nouveau équipementier le jour-même pour le premier match du Tournoi de Wimbledon[623],[624].

Depuis 2006, son équipementier Wilson lui paie deux millions de dollars par an pour utiliser ses raquettes à la suite d'un contrat négocié par IMG, mais à la condition qu'il termine l'année no 1 mondial. Cependant, lors de la perte de cette place en 2008, Wilson se ravise et prolonge tout de même le contrat[625].

Grâce au succès médiatique de Roger Federer, de nombreux produits de différentes marques ont été réalisés en son honneur. Par exemple, pour le tournoi de Wimbledon 2006, Nike lui prépare une chemise sur laquelle figurait en guise d'une sorte de blason trois raquettes représentant les trois titres à Wimbledon qu'il avait déjà gagnés. En 2007, la chemise fut mise à jour, avec quatre raquettes[626]. Pour l'US Open 2007, Federer a expérimenté une nouvelle tenue toute en noir pour la session de nuit, sur laquelle étaient brodées ses initiales. Il a d'ailleurs réutilisé le même ensemble lors des sessions de nuit de l'Open d'Australie 2008. Nike a aussi créé une casquette avec les initiales « RF » brodées à l'avant. Le modèle existe en noir ou en rouge et, pour cette dernière version, les revenus sont versés à la Fondation Roger Federer. En 2006, le Feder-bear, un petit ourson en peluche représentant Roger Federer, apparaît. La totalité des revenus générés par la vente de cet ourson sont reversés à l'UNICEF[627]. Il existe également diverses figurines miniatures à l'effigie du joueur suisse.

Pour gérer ses sponsors, il s'est associé à IMG depuis le début de sa carrière professionnelle en 1998. Il la quitte un temps à la suite de la création en 2003 de la société Roger Federer Management[628], principalement gérée par ses parents et son épouse. Il retourne chez IMG deux ans plus tard, en 2005, afin de gérer son marketing au niveau international. Celui-ci lui permet de décrocher des contrats allant de deux à cinq millions de dollars. Il a ainsi des contrats avec Rolex, qui lui demande de porter une de ses montres pendant les présentations officielles mais pas pendant les matchs. En 2007, il remplace David Beckham pour les publicités Gillette dans lesquelles il apparaît aux côtés de Thierry Henry et Tiger Woods[629],[630]. En plus d'un contrat avec Jura jusqu'en 2016[631],[632], il compte en outre des contrats de sponsoring avec Emmi, ou encore Mercedes-Benz[633]. En 2018, il devient égérie pour la marque de bagages de luxe RIMOWA[634],[635],[636].

En 2019, il se lance dans une nouvelle forme de partenariat avec la marque de running suisse On AG[637]. Il devient ainsi actionnaire[638] de la société et souhaite jouer un rôle tant dans les projets marketing qu'au sein du pôle recherche et développement. En juillet 2020, une chaussure lifestyle en édition limitée nommée « The Roger » a été lancée par la société[639]. Sur base de la croissance des ventes, la société explore les options d'introduction en bourse pour la seconde moitié de 2021[640],[641].

En 2019, ses revenus ont été de 106,3 M$, ce qui fait de lui, pour la 1re fois de sa carrière, le sportif le mieux rémunéré au monde[642]. Ce montant inclut 6,3 millions de dollars de gains sur les courts, et 100 millions provenant des partenariats privés, le principal étant celui de Uniqlo, marque textile du Japon.

Création de la Laver Cup

Rod Laver et l'équipe Europe lors de la Laver Cup en 2017.

En 2017, Roger Federer, à travers son agence de management Team 8[643], crée la Laver Cup, une nouvelle compétition de tennis masculin. Cet événement annuel, qui rend hommage à l'ancien joueur de tennis Rod Laver, ne rapporte aucun point ATP.

Inspirée de la Ryder Cup de golf, la Laver Cup oppose 2 camps de 6 joueurs chacun, l'un représentant l'Europe et l'autre, le reste du monde. Toujours considérée comme une rencontre d'exhibition, Roger Federer espère à terme que cela « devienne quelque chose de sérieux »[644].

Au-delà des performances sportives, puisque la participation est réservée aux meilleurs joueurs de l'année, la Laver Cup entend également rendre hommage aux meilleurs joueurs de l'histoire du tennis en choisissant comme entraîneurs d'équipes d'anciennes légendes du tennis. Les entraîneurs des 3 premières éditions ont été Björn Borg pour l'Europe et John McEnroe pour le reste du monde. Roger Federer lui-même a participé aux 3 premières éditions de la Laver Cup, représentant l'Europe. Il en a profité notamment pour jouer en double avec ses principaux rivaux : Rafael Nadal lors de la première édition et Novak Djokovic lors de la seconde.

En dehors des courts

Personnalité

S'il souffrait étant plus jeune d'un tempérament parfois excessif[52], lui faisant perdre des matchs contre des adversaires techniquement moins forts, Roger Federer est devenu impassible sur le court et ne laisse transparaître que peu d'émotions, une attitude qui n'est pas sans rappeler celle du Suédois Björn Borg[52]. Néanmoins, depuis 2008, dans certains matchs, à Wimbledon, à l'Open d'Australie ou au Masters de Miami, Federer a laissé davantage transparaître ses sentiments. En dépit de ces rares manifestations, le Suisse est réputé pour sa pondération et sa courtoisie, que ce soit sur le court ou en dehors ; un comportement qui lui vaut d'être unanimement considéré comme un « gentleman » par les suiveurs et les spectateurs comme par nombre de joueurs et joueuses du circuit[645],[646],[647] . Il consacre beaucoup de temps aux journalistes avec qui il s'exprime volontiers que ce soit en allemand, suisse allemand, français ou anglais[648].

Vie personnelle

Roger Federer est marié depuis le à l'ancienne joueuse de tennis suisse d'origine slovaque Miroslava « Mirka » Vavrinec[649],[650], qu'il a rencontrée lors des Jeux olympiques de Sydney en 2000[32]. Ils ont joué ensemble lors de la Hopman Cup 2002 et elle est également son manager. Ils ont eu des jumelles le  : Charlene Riva et Myla Rose Federer. Le , Roger Federer annonce que sa femme, Mirka Federer est enceinte de leur troisième enfant[651]. Le naissent de nouveaux jumeaux, des garçons cette fois, que les parents nomment Leo et Lenny.

Roger Federer possède un appartement à Wollerau au bord du lac de Zurich, qui est son domicile fiscal, ainsi qu'un appartement à Dubaï dans le quartier de la marina, un complexe immobilier en Afrique du Sud et deux chalets à Valbella dans les Grisons[652]. Il construit également une villa à Rapperswil-Jona au bord du lac de Zurich[653]. Ses lieux de vacances favoris sont les Maldives, Dubaï et les Alpes[654],[655],[656]. Il est par ailleurs ami avec le champion de golf américain Tiger Woods[657] ainsi qu'avec la chanteuse Gwen Stefani qui vient de temps en temps accompagnée de son mari dans le box Federer[658]. Catholique non pratiquant régulier, Federer a rencontré le pape Benoît XVI en marge du Masters de Rome de 2006[659]. Il a été déclaré inapte au service militaire obligatoire en Suisse pour problèmes de dos. Astreint à la protection civile, il ne sera pas formé par manque de temps et paie une taxe d'exemption militaire (due jusqu'à l'âge de 32 ans) de 450 000 CHF en 2008[660].

Engagements humanitaires

Roger Federer s'est beaucoup investi dans diverses actions humanitaires, notamment en faveur des enfants.

Fondation Roger Federer

En 2003, il crée la Fondation Roger Federer afin d'aider les personnes défavorisées et de promouvoir le sport dans le monde[661]. Cette fondation soutient des projets en Afrique du Sud, au Mali, en Éthiopie et encourage de jeunes athlètes en Suisse. Elle a pour slogan « I am tomorrow's future » (« Je suis le futur de demain ») et souhaite améliorer l'éducation, le sport et les loisirs là où les moyens financiers sont extrêmement limités[662].

La fondation regroupe dans son conseil principalement des membres de sa famille et est gérée au quotidien par Janine Händel[663] depuis son siège à Zurich.

Selon Marc Rosset, les gains obtenus par Roger Federer aux Swiss Indoors sont reversés à la fondation[664].

En 2019, il annonce un don de 12 millions d'euros permettant de construire 80 écoles en Afrique australe[665].

  • Match for Africa

En 2010, la fondation organise à Zurich un match-exhibition appelé "Match for Africa" entre Roger Federer et Rafael Nadal. Tout l'argent récolté permet de soutenir des projets en Afrique. Depuis, les matchs pour l'Afrique sont devenus des rendez-vous importants de la fondation permettant de lever beaucoup de fonds et associant des personnalités comme Bill Gates[666].

Lors de la 6e édition en 2020, le match est organisé pour la première fois en Afrique et est rebaptisé "Match in Africa". Il confronte Roger Federer et Rafael Nadal au Stade du Cap en Afrique du Sud. Le match rassemble 51 954 personnes, ce qui marque un record du monde d'affluence pour une partie de tennis[667].

Ambassadeur de l'UNICEF

Il a été à l'origine de diverses initiatives humanitaires telles que L'Année internationale du sport et de l'éducation physique. Après la catastrophe du tsunami au début de l'année 2005, il a lancé plusieurs initiatives de collecte de fonds - dont l'ATP All-Star Rally for Relief en faveur de l'UNICEF[668].

En 2006, il est officiellement désigné comme Ambassadeur international de l'UNICEF[669]. À ce jour, il a visité le Tamil Nadu, l'une des régions de l'Inde les plus affectées par le tsunami, et l'Afrique du Sud[670]. Il est aussi apparu dans des messages de l'UNICEF afin de sensibiliser la population à propos du SIDA[671].

Soutien lors de catastrophes naturelles et sanitaires

En 2010, à la suite du tremblement de terre survenu en Haïti, il mobilise les vedettes du tennis mondial la veille du premier jour de l'Open d'Australie pour une après-midi de matchs d'exhibitions. Rafael Nadal, Novak Djokovic, Lleyton Hewitt, Andy Roddick, Kim Clijsters, Serena Williams et Samantha Stosur répondent présent. Cette action a ainsi permis de récolter près de 200 000 dollars australiens[672].

En 2020, peu avant l'Open d'Australie, il annonce un don conjoint avec Rafael Nadal de 250 000 dollars australiens en soutien aux incendies ravageant le territoire australien depuis plusieurs mois. Il participe avec ce dernier au Rallye for relief, match caritatif comprenant aussi Serena Williams, Caroline Wozniacki et Novak Djokovic[673].

La même année, lors de la pandémie de Covid-19, il annonce avec sa femme, un don d'un million de francs suisses à destination des plus défavorisés en Suisse[674].

Hommages

Le est émis en Suisse un timbre postal à l’effigie de Roger Federer[675]. C'est la première fois que la Suisse édite un timbre à l'effigie d'une personnalité suisse encore vivante[676].

Une allée porte son nom à Bienne, inaugurée le [677]. La « Roger-Federer-Allee / Allée-Roger-Federer » relie le centre national de Swiss Tennis au complexe sportif de la Tissot Arena. Une autre rue porte également son nom à Halle en Allemagne, où Roger Federer a gagné plusieurs tournois de tennis[677].

Récompenses

Roger Federer a reçu de nombreux prix au cours de sa carrière, par des instances officielles (ATP) comme officieuses (médias, fondations), en vertu à la fois de ses résultats sportifs et de sa personnalité (fair-play, disponibilité envers les médias). En 2011, un sondage réalisé par le « Reputation Institute » a révélé que Roger Federer était la deuxième personnalité la plus respectée au monde, derrière Nelson Mandela[678].

Pour ses résultats sportifs

Roger Federer embrassant le trophée lors de sa victoire à l'US Open en 2007.

L'ATP, l'instance officielle régissant l'organisation des tournois et des classements des joueurs professionnels attribue en fin d'année un certain nombre de « prix » ou « récompenses » (les ATP Awards) pour différentes performances : du joueur qui finit la saison numéro un mondial au joueur qui s'est le plus amélioré par rapport à la saison précédente, en passant par le joueur le plus fair-play.

Voici une liste des différents prix qui ont été accordés à Roger Federer en vertu de ses résultats sportifs :

Les récompenses décernées par l'ATP et l'IFT

  • Meilleur joueur de la décennie 2000-2009 par l'ATP[679] ;
  • Prix Joueur de l'année en 2004, 2005, 2006, 2007 et 2009 par l'ATP lors des ATP Awards ;
  • Distinction ITF World Champion en 2004, 2005, 2006, 2007 et 2009[680],[681] ;
  • Distinction ATP Champions Race No 1 Trophy en 2004, 2005, 2006 et 2007;
  • Prix Joueur Européen en 2003 et 2004 par l'ATP lors des ATP Awards ;
  • ATP Award du Come-back de l'année en 2017.
  • ATP Award, Joueur préféré des fans de 2003 à 2020, soit 18 années consécutives.

Les récompenses décernées par des institutions

Les récompenses décernées par les médias

  • Prix Champion de la décennie en 2010 par l'équipe d'Eurosport[685] ;
  • Prix Sportif de l'année en 2006, 2007 et 2008 par l'Association Internationale des Journalistes Sportifs (AIPS)[686] ;
  • Prix Joueur de l'année en 2004, 2005 et 2006 par l'International Tennis Writers Association (ITWA)[687],[688] ;
  • Prix Sportif de l'année par l'équipe d'Eurosport en 2006, 2007 et 2017[689] (2e place en 2008[690]) ;
  • Prix Champion des champions en 2005, 2006, 2007 et 2017 par le journal sportif L'Équipe[691] ;
  • Prix Sportif international de l'année en 2004, 2006, 2007 et 2017 par la rédaction sportive de la BBC[692] ;
  • Prix Athlète de l'année en 2005, 2006, 2007 et 2017 par La Gazzetta dello Sport ;
  • Prix Sportif International de l'Année en 2004 par l'agence de presse Reuters ;
  • Prix Sportif Européen de l'Année en 2004, 2005 et 2006 par les agences de presse européennes ;
  • Prix Meilleur joueur de tennis entre 2005 et 2010, 2017 et 2019 par ESPN lors des ESPY Awards[693] ;
  • Prix Sportif international de l'année par ESPN lors des ESPY Awards en 2007[693] ;
  • Prix Sportif de l'année par les internautes d'Eurosport en 2017.

Pour sa personnalité

Roger Federer à Roland-Garros en 2009.

Roger Federer est reconnu par nombre de médias pour sa personnalité, son charisme, voire pour sa popularité. Il a reçu de nombreuses distinctions en cet honneur. Voici les majeures :

Le , il devient docteur honoris causa de la faculté de médecine de l'Université de Bâle, pour être une personnalité exemplaire, inciter les jeunes à faire du sport, et avoir œuvré pour sa fondation en aide aux enfants défavorisés[700].

Notes et références

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Voir aussi

Bibliographie

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  • René Stauffer (trad. de l'allemand), Roger Federer. La quête de la perfection, Enghien-les-Bains, Premium, coll. « Bio », , 335 p. (ISBN 978-2-35636-106-6)
  • Patrice Dominguez, Roger Federer. Le virtuose, Paris, Chiron éditions, coll. « Prestige », , 96 p. (ISBN 978-2-7027-1442-3)
  • Florian Massemin, Erwan Delcourt, La légende de Roger Federer, coll."Jérôme Do Bentzinger", , 114 p. (ISBN 978-2-84960-319-2)
  • Thomas Sotto, Une aventure nommée Federer, Monaco, éditions du Rocher, coll. « Roc.doc.societe », , 216 p. (ISBN 978-2-268-09997-2, lire en ligne)
  • Charles Haroche et Frédéric Vallois, Roger Federer : Un mythe contemporain, Paris, Solar, , 208 p., broché (ISBN 978-2-2631-7524-4)

Articles connexes

Liens externes

Classements ATP au 13 septembre 2021
Simple
Rang Évolution Nom Points
1 Novak Djokovic 12 133
2 Daniil Medvedev 10 780
3 Stéfanos Tsitsipás 8 350
4 Alexander Zverev 7 760
5 Andrey Rublev 6 130
6 Rafael Nadal 5 815
7 Matteo Berrettini 5 173
8 Dominic Thiem 4 995
9 Roger Federer 3 765
10 Casper Ruud 3 440
Double
Rang Évolution Nom Points
1 Mate Pavić 11 650
2 Nikola Mektić 11 260
3 Nicolas Mahut 9 300
4 Joe Salisbury 9 290
5 Rajeev Ram 9 290
6 Pierre-Hugues Herbert 7 610
7 Horacio Zeballos 7 600
8 Marcel Granollers 7 173
9 Bruno Soares 6 095
10 Filip Polášek 6 030
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