Crédit suisse

Le Crédit suisse, ou Credit Suisse Group AG[alpha 1], est un groupe bancaire dont le siège est à Zurich[6]. Sa clientèle englobe des particuliers, des petites et moyennes entreprises et des organismes gouvernementaux. Les actions nominatives de Credit Suisse Group AG (CSGN) sont cotées en Suisse, ainsi qu'à la bourse de New York. Le groupe emploie environ quarante-sept mille personnes dans le monde entier. En 2016, les actifs gérés s’élèvent à 1 251 milliards de francs suisses[7].

Crédit suisse

Création 1856
Fondateurs Alfred Escher[1]
Forme juridique Société anonyme
Action SIX : CSGN
NYSE : CS
Siège social Zurich
 Suisse
Direction António Horta-Osório, président
Thomas Gottstein, directeur général[2]
Activité finance
Produits Banque d'investissement, Banque privée, Banque de détail
Effectif 45 680 ETP[3] (2018)
Site web www.credit-suisse.com

Chiffre d'affaires 22,48 milliards de francs suisses (2019)[4]
Résultat net 3,42 milliards de francs suisses (2019)[5]
+69% (vs 2018)[5]
Société précédente Banque populaire suisse et Crédit suisse (d)

La banque est régulièrement listée parmi les Bulge Brackets, le groupe comprenant les banques d'investissement les plus rentables ainsi que les plus importantes pour le système financier mondial[8].

Histoire

Siège du Crédit suisse à Zurich en 1895.
Action de la Schweizerische Kreditanstalt, datée du 31 mai 1898[9].

La Schweizerische Kreditanstalt (SKA) est créée à Zurich en 1856 par des industriels et des politiciens avec l’aide d’Alfred Escher[10]. Elle devient rapidement la première banque commerciale de Suisse, travaillant principalement dans le crédit (clients commerciaux), elle finance ainsi une part importante du chemin de fer. Une réorganisation est effectuée dans les années 1860, à la suite de pertes et de mauvaises spéculations. SKA participe en 1879 à la création de la Banque suisse des chemins de fer, en 1890 à celle de la Banque des chemins de fer orientaux et en 1895 à celle de la banque d’entreprises électriques. À partir de 1905, avec l’ouverture d’une succursale à Bâle, la banque commence à créer son réseau de succursale dans le pays. Le premier conflit mondial fait souffrir la banque en ce qui concerne ses opérations internationales. Les années 1930, puis la Seconde Guerre mondiale lui permettent de financer un contingent de 12 000 anciens nazis en Argentine via un compte estimé à 35 milliards d'€, spoliés à des familles juives[11].

La première succursale à l’extérieur de la Suisse est ouverte en 1940 à New York. S’ensuit une longue période de croissance et développement, pendant laquelle de nombreuses succursales voient le jour à travers le monde. En 1977, le scandale de Chiasso survient ; la banque y perd 1,4 milliard de francs suisses. En 1988, le Crédit suisse acquiert une participation de 44,5 % dans First Boston, par la fusion de First Boston et Credit Suisse-First Boston[12],[13], une coentreprise entre les deux groupes datant de 1978[14]. La nouvelle entité après cette opération, prend le nom de Credit Suisse First Boston[14]. En 1989, le Crédit suisse change de statut pour devenir une holding nommée Credit Suisse Holding AG. En 1990, le Crédit suisse monte sa participation dans First Boston, de 44,5 % à 60 %[15]. En 1990, il acquiert une participation majoritaire dans Bank Leu, la plus vieille banque de Suisse[16]. En 1993, le Crédit suisse acquiert la Banque populaire suisse (BPS), pour 1,6 milliard de francs suisses[17]. L'année suivante, il acquiert la nouvelle banque d'Argovie pour 900 millions de francs suisses[17].

En 1997, la CS Holding change de statut pour devenir le Credit Suisse Group[10]. La même année, le groupe fusionne ses activités avec Winterthur assurances, créant un ensemble ayant une capitalisation de 21 milliards de livres[10],[18],[19]. Toujours en 1997, il rachète les activités françaises de la banque Hottinguer à Paris. En 1998, il acquiert Banco Garantia, une banque brésilienne spécialisée dans la banque d'affaires, pour un milliard de francs suisses[20]. En 2000, le groupe emploie environ quatre-vingt mille personnes dans le monde, pour vingt-huit mille en Suisse.

En 2000, le Crédit suisse reprend pour 12,8 milliards de dollars Donaldson, Lufkin & Jenrette (DLJ), une banque américaine d'investissement détenue à 70 % par Axa[21],[22]. En 2003, il vend Pershing, une filiale de Credit Suisse First Boston, pour 2 milliards de dollars à Bank of New York[23]. La même année, il cède les sociétés de la Winterthur Republic aux États-Unis, pour 127 millions d'euros[24] ; il cède également Winterthur Italie pour 1,47 milliard d'euros à Unipol Assicurazioni, ainsi que Churchill Insurance Group, filiale spécialisée dans l'assurance au Royaume-Uni[25]. En 2006, il cède Winterthur à Axa pour 6,2 milliards de livres[26]. En , le Crédit suisse est touché par la crise des subprimes du marché hypothécaire américain.

En 2006, le Crédit suisse annonce la fusion de ses activités dans la banque privée en fusionnant Credit Suisse Fides, Clariden Bank, BGP Banca di Gestione Patrimoniale, Bank Hofman et Bank Leu regroupées dans une nouvelle entité nommée Clariden Leu[27]. À la fin de 2006, la fusion des activités banque privée et Leasing et de l'intégration City Bank SA forme sa filiale Bank-now, spécialisée dans la banque privée et le leasing, qui dispose de vingt-quatre succursales réparties dans toute la Suisse et emploie plus de trois cents collaborateurs.

En , le Crédit suisse paie une amende de 2,6 milliards de dollars aux États-Unis pour son aide à l'évasion fiscale de ressortissants américains[28]. En , il annonce la réduction de la taille de ses activités dans la banque d'investissement avec la suppression de deux mille postes dans cette branche. Au total, six mille suppressions de postes sont prévues pour 2016[29]. En décembre de la même année, le Crédit suisse annonce avoir conclu un accord avec le ministère de la Justice américain sur la crise des subprimes contre le paiement de 5,28 milliards de dollars[30]. En , il doit payer une nouvelle amende de quatre cents millions de dollars pour mettre fin aux poursuites engagées par le régulateur américain des caisses d'épargnes dans le cadre de la crise des subprimes[31]. En , le Crédit suisse annonce l'acquisition de 17 % dans sa filiale chinoise Credit Suisse Founder Securities pour faire monter sa participation dans cette dernière à 51 %[32]. En , le Crédit suisse annonce une réorganisation de ses activités en Suisse, qui passe entre autres par la fusion des activités de la filiale régionale Neue Aargauer Bank avec celles exploitées sous la marque Credit Suisse, par une suppression de 500 postes et par un développement des services numériques[33].

L'effet de la débâcle du fonds d'investissement Archegos Capital sur les comptes de la banque est estimé 4,4 milliards de francs suisses (environ 4 milliards d'euros).[34]

Actionnaires

Liste des principaux actionnaires au [35].

Qatar Investment Authority 5,21%
Norges Bank Investment 4,98%
Harris Associates 4,97%
Olayan Europe 4,93%
Dodge & Cox 3,06%
Silchester International Investors 3,03%
William Blair Investment Management 0,14%
Credit Suisse Group (autocontrôle) 0,099%
Enseignants retraités du Texas 0,049%
Hardman Johnston Global Advisors 0,049%

Faits et chiffres

Les actions nominatives de Credit Suisse Group sont cotées à la bourse suisse à Zurich, dans l'indice principal SMI, ainsi qu’au New York Stock Exchange, sous la forme d’American depositary receipts[36].

Au  :

  • au premier trimestre 2005, le groupe a réalisé un bénéfice net de 1 910 millions de francs suisses ;
  • le groupe a enregistré des actifs gérés de 1 271,6 milliards de francs suisses ;
  • le groupe a affiché un total de bilan de 1 159 711 millions de francs suisses ;
  • le ratio BRI cat. 1 du groupe s’est situé à 12,1 %.

En 2016 :

  • le groupe gère des actifs d'un montant de 1 251 milliards de francs suisses[37] ;
  • au , les notations de long terme de l'entité Credit Suisse AG sont A1 pour Moody's, A pour Standard & Poor's et A pour Fitch Ratings[38] ;
  • le groupe opère dans une cinquantaine de pays et emploie 47 170 personnes[37] originaires de plus de cent nations ;
  • au , les actionnaires enregistrés sont au nombre de 118 019, dont 86 % d'investisseurs institutionnels, 10 % d'investisseurs privés et 4 % d'autres investisseurs[37].

Au premier trimestre de 2021 :

  • Le groupe gère des actifs d'un montant de 1600 milliards de francs suisses [39]

Organisation

Agence du Crédit suisse à Zermatt en 2007.

La banque est légalement organisée en deux organismes nommés officiellement Credit Suisse Group AG et Credit Suisse AG, dont dépendent des filiales regroupées en quatre divisions intitulées[40] :

  • Global Markets and IB&CM Divisions (marchés mondiaux, banque d'investissement, marchés de capitaux) : 14 620 employés en 2016[37] ;
  • Asia Pacific Division (Asie et Pacifique) : 6 980 employés ;
  • International Wealth Management Division (gestion de patrimoine internationale) : 10 300 employés ;
  • Swiss Universal Bank Division (banque universelle en Suisse) : 13 140 employés.

Identité visuelle

Le premier signe SKA de 1856 - le lettrage SKA - a été suivi en 1930 d'une pièce de monnaie de 20 étoiles pour les succursales et le siège social. La nouvelle marque de 1952 contenait pour la première fois une image ; elle montre une ancre comme symbole de confiance, entourée par Anchored in Trust au-dessus et Schweizerische Kreditanstalt au-dessous.

En 1967, la banque lance sa première campagne publicitaire systématique. En 1968, la croix de Wermelinger a été choisie comme nouveau logo à la suite d'un large concours.

En 1976, SKA a de nouveau introduit un nouveau logo en rouge, blanc et bleu. En 1997, le logo a été révisé et modernisé. En 2006, le Credit Suisse a lancé le logo d'aujourd'hui à l'occasion de son cent cinquantième anniversaire.

Produits financiers

Le Crédit suisse soutient une stratégie appelée bancassurance qui consiste à essayer d'être une entreprise unique qui offre tous les produits de services financiers communs[41],[42]. La banque d'investissement s'adresse aux entreprises et aux particuliers fortunés de plus de cinquante mille euros[43][Information douteuse].

Le Crédit suisse a développé le modèle « CreditRisk+ » d'évaluation des risques dans les prêts, qui se concentre exclusivement sur la probabilité de défaut sur la base de la méthode exogène de Poisson[44]. En 2002, environ 20 % des revenus du Crédit suisse provenaient des activités d'assurance qu'il avait acquises lors de l'acquisition de l’assurance Winterthur en 1997[45]. Les produits d'assurance de la banque d'investissement sont principalement populaires sur le marché intérieur et comprennent, entre autres, des produits d'assurance automobile, incendie, habitation, vie, invalidité, retraite et retraite[46]. Historiquement, 20 à 40 % des revenus de la banque proviennent des services bancaires privés, l'une de ses divisions à marge bénéficiaire plus élevée[47].

Le Crédit suisse produit l'un des six hedge funds qui suivent les indices boursiers européens utilisés pour évaluer la performance des marchés[48],[49]. La banque d'investissement détient également une participation de 30 % dans la société d'investissement de fonds de couverture York Capital Management. York vend des hedge funds de manière indépendante à ses propres clients, tandis que le Crédit suisse les offre également à des clients de sa banque privée[50]. Le Credit Suisse gère les instruments financiers de l'indice Dow Jones Credit Suisse long/short equity (initialement appelé Credit Suisse/Tremont Hedge Fund Indexes)[51].

Selon un article paru en 2011 dans SeekingAlpha, les gestionnaires de placement du Crédit suisse privilégient les valeurs financières, technologiques et énergétiques[52]. Le responsable des investissements en actions de la banque en Europe a déclaré que l'équipe se concentre sur « la valeur avec un accent sur les flux de trésorerie disponibles ». Elle s'intéresse également aux sociétés qui subissent des changements de gestion susceptibles d'influencer le cours des actions. Selon un article paru dans le Wall Street Journal, le responsable du International Focus Fund du Crédit suisse ne conserve qu'un portefeuille de 40 à 50 actions au lieu de la norme sectorielle de plus de 100[53]. Le Crédit suisse publie ses conseils en placement dans quatre publications : Compass, Viewpoints, Research et le Credit Suisse Investment Committee Report[54].

Pris à partie en par des militants pour le climat qui ont joué au tennis dans les agences de Lausanne, Genève et Bâle pour protester contre les investissements de la banque dans les énergies fossiles, le Crédit Suisse a rejeté le désinvestissement complet des combustibles fossiles mais a déclaré qu'il « cherche à aligner ses portefeuilles de prêts sur les objectifs de l'accord de Paris » et « n'investira plus dans de nouvelles centrales à charbon »[55]. Le thème du tennis a été choisi pour inciter Roger Federer à rompre son lien avec ce sponsor[56].

Condamnations

Violation des sanctions américaines

En , le Crédit suisse a accepté de payer 536 millions de dollars aux autorités américaines pour mettre fin aux poursuites pour violation des sanctions économiques américaines visant plusieurs pays, dont l’Iran et le Soudan[57],[58].

Évasion fiscale

En , le Crédit suisse a été condamné à payer 2,6 milliards de dollars (amendes et remboursements) à différentes autorités américaines pour avoir aidé des citoyens américains à dissimuler à l’étranger des comptes bancaires[59],[60].

Corruption

En , la filiale hong-kongaise du Crédit suisse a payé près de 77 millions de dollars d'amende au Département de la Justice américain et à la Securities and Exchange Commission pour des faits de corruption en Chine[61],[62]. Elle était accusée d'avoir embauché, de 2007 à 2013, des proches de responsables politiques chinois afin de gagner les faveurs de ces derniers et générer ainsi davantage de revenus.

Notes et références

Notes

  1. Selon la dénomination et la typographie employées par le groupe basé à Zurich en Suisse alémanique.

Références

  1. « Escher: The Founder of Modern Switzerland », sur credit-suisse.com (consulté le ).
  2. « Changements au sein du Directoire du Groupe », sur credit-suisse.com (consulté le ).
  3. (en) « Annual Earningd 2018 » [PDF], sur credit-suisse.com, Zürich, Credit Suisse Group AG.
  4. « Credit Suisse: bénéfice net en hausse de 69% en 2019, à 3,4 milliards CHF », sur https://www.lefigaro.fr (consulté le )
  5. « Le bénéfice de Credit Suisse a bondi en 2019 », sur https://www.tdg.ch (consulté le )
  6. (en) « Credit Suisse, Zurich », sur schweizer-banken.info (consulté le ).
  7. « Company Profile 2016 » [PDF], sur credit-suisse.com.
  8. (en-US) « Bulge Bracket Investment Banks - List of Top Global Banks », sur corporatefinanceinstitute.com, (consulté le ).
  9. Aktiensammler 02/10, p. 20 (ISSN 1611-8006).
  10. Jan-Henning Baumann, « Crédit suisse » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du ..
  11. L'incroyable fichier découvert en Argentine sur l'argent des nazis, franceinfo
  12. James Sterngold, « Conflict Over First Boston Merger », sur nytimes.com, .
  13. Cal Mankowski, « First Boston deal expands Credit Suisse Presence », sur washingtonpost.com, .
  14. « First Boston and Affiliate of Swiss Bank to Merge », sur latimes.com, Los Angeles Times, .
  15. « Le bénéfice de CS First Boston a atteint 215 millions de dollars », sur lesechos.fr, .
  16. « Credit Suisse Parent to Buy Stake in Oldest Swiss Bank », sur nytimes.com, The New York Times, .
  17. « Le Crédit Suisse rachète la plus grosse des banques régionales helvétiques », sur lesechos.fr, .
  18. Tom Stevenson, « Credit Suisse and Winterthur merger creates pounds 21bn giant », sur independent.co.uk, .
  19. « Merger of Winterthur and Credit Suisse Group », sur credit-suisse.com, .
  20. Robin Bleeker, « Credit Suisse Group reprend Banco Garantia pour 1 milliard de francs », sur letemps.ch, Le Temps, Lausanne, .
  21. Patrick Mcgeehan, « Credit Suisse Deal for Donaldson, Lufkin Seen », sur nytimes.com, The New York Times, .
  22. « Avec l'acquis de Donaldson, Lufkin & Jenrette, Credit Suisse First Boston change d'échelle à Paris », sur lesechos.fr, .
  23. « Bank of New York rachète Pershing à Credit Suisse First Boston », sur lesechos.fr, .
  24. « Winterthur vend sa filiale américaine Republic », sur lesechos.fr, .
  25. Heather Timmons, « Credit Suisse Sells Another Insurance Unit », sur nytimes.com, The New York Times, .
  26. Phillip Inman, « Axa pays Credit Suisse £6.2bn for Winterthur », sur theguardian.com, The Guardian, .
  27. Helen Thomas, « Credit Suisse to merge private banks », sur ft.com, The Financial Times, .
  28. « Les États-Unis, spécialiste des amendes records pour les banques », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  29. Jade Grandin de l'Eprevier, « Credit suisse supprime 2 000 emplois supplémentaires », sur lemonde.fr, Le Monde, .
  30. « Credit Suisse et la justice américaine trouvent un accord dans l’affaire des subprimes », sur lemonde.fr, Le Monde, .
  31. « « Subprime » : une nouvelle amende de 400 millions pour Credit Suisse », sur letemps.ch, .
  32. « Credit Suisse aims to take control of China securities venture », sur Reuters,
  33. « La deuxième banque suisse annonce des licenciements », sur La Tribune (consulté le )
  34. Anne Drif, « La débâcle d'Archegos coûte très cher à Credit Suisse », sur https://www.lesechos.fr,
  35. Zone Bourse, « Crédit suisse : Actionnaires », sur www.zonebourse.com (consulté le )
  36. (en) « Share Information », sur credit-suisse.com (consulté le ).
  37. (en) « Company profile 2016 » [PDF], sur credit-suisse.com (consulté le ).
  38. (en) « Ratings & Reports », sur credit-suisse.com (consulté le ).
  39. credit suisse, « Resultats financiers du credit suisse », sur https://www.credit-suisse.com/, (consulté le )
  40. (en) « Credit Suisse Group AG - Principal Entites Overview » [PDF], sur credit-suisse.com, .
  41. Alison Langley, « Credit Suisse To Prop Up Insurer Unit », sur nytimes, The New York Times, .
  42. David Maude, Global Private Banking and Wealth Management : The New Realities, John Wiley & Sons, , 360 p. (ISBN 978-0-470-03053-0, lire en ligne).
  43. Oonagh McDonald et Kevin Keasey, The Future of Retail Banking in Europe : A View from the Top, John Wiley & Sons, , 208 p. (ISBN 978-0-470-85574-4, lire en ligne), p. 176.
  44. Michel Crouhy, Dan Galai et Robert Mark, « A comparative analysis of current credit risk models », Journal of Banking & Finance, vol. 24, nos 1–2, , p. 59–117 (DOI 10.1016/S0378-4266(99)00053-9).
  45. Sam Jones, « Credit Suisse fund plans London float », sur ft.com, Financial Times, .
  46. Jack W. Plunkett, Plunkett's Banking, Mortgages and Credit Industry Almanac 2006, Plunkett Research, (ISBN 978-1-59392-381-5, lire en ligne), p. 222.
  47. Excellence in Practice : Innovation and Excellence in Workflow and Business Process Management, vol. 5, Future Strategies, , 252 p. (ISBN 978-0-9703509-5-4, lire en ligne), p. 171.
  48. Sam Jones, « Credit Suisse offers trades for eurozone shorting », sur ft.com, Financial Times, .
  49. Sam Jones, « Investors grapple with sector's multiple choices », sur ft.com, Financial Times, .
  50. Jenny Strasburg, « Credit Suisse Adds Heft in Hedge Fund as Rivals Exit », sur wsj.com, The Wall Street Journal, (consulté le ).
  51. Paul Darbyshire et David Hampton, Hedge Fund Modeling and Analysis Using Excel and VBA, John Wiley & Sons, , 288 p. (ISBN 978-1-119-94563-5, lire en ligne), p. 250.
  52. « Credit Suisse's Top Holdings: A Brief Analysis », sur seekingalpha.com, (consulté le ).
  53. Gaston Ceron, « Credit Suisse Fund Manager Tries to Do More With Less », The Wall Street Journal, , C27.
  54. « Investment Strategy » [archive du ], Credit Suisse (consulté le ).
  55. Dominique Choffat et Agence télégraphique suisse, « Le « procès climatique » hors norme de douze activistes romands a débuté », RTS Info, (lire en ligne, consulté le ).
  56. « Épinglé, Roger Federer dit prendre au sérieux le changement climatique », RTS Info, (lire en ligne, consulté le ).
  57. « Credit Suisse: 536 millions de dollars d’amende pour avoir fait des affaires en Iran », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  58. (en) « Credit Suisse Agrees to Forfeit $536 Million in Connection with Violations of the International Emergency Economic Powers Act and New York State Law », sur www.justice.gov, (consulté le )
  59. « Evasion fiscale : Credit Suisse paiera une amende record aux Etats-Unis », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  60. (en) « Credit Suisse Sentenced for Conspiracy to Help U.S. Taxpayers Hide Offshore Accounts from Internal Revenue Service », sur www.justice.gov, (consulté le )
  61. (en) « Credit Suisse’s Investment Bank in Hong Kong Agrees to Pay $47 Million Criminal Penalty for Corrupt Hiring Scheme that Violated the FCPA », sur www.justice.gov, (consulté le )
  62. « SEC.gov | SEC Charges Credit Suisse With FCPA Violations », sur www.sec.gov (consulté le )

Annexes

Bibliographie

  • (de) Martin Esslinger, Geschichte der Schweizerischen kreditanstalt während der ersten 50 jahre bestehens, verfasst und hrsg. mit ermächtigung des verwaltungsrates, Orell Füssli, , 190 p.
  • (de) Walter Adolph Jöhr, Schweizerische Kreditanstalt, 1856-1956, Zurich, , 564 p.
  • (en) Joseph Jung, From Schweizerische Kreditanstalt to Credit Suisse Group : the history of a bank, Zurich, Neue Zürcher Zeitung, , 447 p. (ISBN 3-85823-891-0).
  • (en) Joseph Jung, Credit Suisse Group banks in the Second World War : a critical review, Zurich, Neue Zürcher Zeitung, (ISBN 3-85823-994-1).

Articles connexes

Lien externe

  • Portail des entreprises
  • Portail de la finance
  • Portail du canton de Zurich
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.