Pagny-le-Château
Pagny-le-Château est une commune française située dans le canton de Brazey-en-Plaine du département de la Côte-d'Or et dans la région Bourgogne-Franche-Comté.
Pour les articles homonymes, voir Pagny.
Pagny-le-Château | |||||
Église de Pagny-le-Château en septembre 2009. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Côte-d'Or | ||||
Arrondissement | Beaune | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Rives de Saône | ||||
Maire Mandat |
Hubert Moindrot 2020-2026 |
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Code postal | 21250 | ||||
Code commune | 21475 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pagnitain | ||||
Population municipale |
509 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 21 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 02′ 53″ nord, 5° 11′ 41″ est | ||||
Altitude | Min. 177 m Max. 193 m |
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Superficie | 24,23 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Dijon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Brazey-en-Plaine | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | http://www.pagnylechateau.fr | ||||
Géographie
Elle se situe entre Seurre et Saint-Jean-de-Losne sur la RD 976[1].
Communes Limitrophes
Esbarres | Saint-Usage | Losne | ||
Pagny-la-Ville | N | Franxault | ||
O Pagny-le-Château E | ||||
S | ||||
Chamblanc Labruyère |
Lanthes | Montagny-lès-Seurre Grosbois-lès-Tichey |
Urbanisme
Typologie
Pagny-le-Château est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (47,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,7 %), terres arables (40,6 %), prairies (4,6 %), eaux continentales[Note 3] (3,3 %), zones urbanisées (2,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2018, la commune comptait 509 habitants[Note 4], en augmentation de 2,83 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,65 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Toponymie
Au fil des siècles, cette commune porta plusieurs noms. Le premier était Pancium. Les suivants furent Paygnay-le-Château et Pagny-la-Brûlée.
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Pagny-l'Égalité[14].
Aujourd'hui, le village s'appelle donc Pagny-le-Château, même si le château fort n'existe plus. Les habitants sont les Pagnitains. À ne pas confondre avec les Pagnotins, population du village voisin de Pagny-la-Ville.
Histoire
Seigneurs[15]
Au moins depuis les XIe-XIIe siècles, Pagny, Pouilly-sur-Saône et Seurre avec la Motte-Saint-Georges (quartier sud de Seurre), constituent un complexe féodal, un groupe de seigneuries liées, sises sur la Saône à mi-chemin entre Beaune et Dole, qu'Eglantine (de Pouilly) apporte vers 1170 à son mari Philippe (Ier) de Neublans (de la branche cadette de cette puissante Maison). Leurs fils ont Pagny : Hugues (II), et Guillaume de Neublans qui épouse Flore d'Antigny, d'où : leur fils cadet Philippe continue les sires d'Antigny ; alors que leur fils aîné Hugues III de Neublans d'Antigny poursuit les seigneuries saônoises, enrichies des biens apportés par sa femme Béatrice de Mâcon-Vienne (épousée en 1219 ; † vers 1235/1239 ; issue d'Étienne Ier Tête Hardie de Bourgogne), notamment Sainte-Croix, Lons en partie avec le bourg Saint-Désiré, Pymont et Mirebel.
- Le fils cadet d'Hugues III et Béatrice, Henri Ier de Neublans, comte de Vienne en 1247-1250 (Henri II), poursuit les sires de Ste-Croix tout en prenant le nom d'Antigny.
- son frère aîné, fils aîné d'Hugues III et Béatrice, Hugues IV de Neublans d'Antigny, † vers 1277, accède au comté de Vienne (1250-1263) et fonde la Maison de Vienne, tout en héritant des autres fiefs familiaux, dont Pagny (Pagny-le-Château et Pagny-la-Ville ; aussi orthographiés Paigny).
- Le fils cadet d'Hugues IV et de sa femme Alix (Alais) de Faucogney, Jean, obtient Mirebel : d'où les seigneurs de Mirebel, Roulans, Montby, Clervans (dont l'amiral de Vienne), Listenois/Arc-en-Barrois,
- son frère aîné Philippe Ier ou II, † 1303, hérite des autres biens, dont Pagny,
- puis son fils cadet Jean de Vienne (Ier, seigneur de Pagny), † 1328, fils de sa 2e épouse Jeanne fille d'Aimon II de Genève (Jean avait pour frère Hugues (VI) de Vienne archevêque de Besançon en 1333-1355 ; et pour demi-frère aînée, fils de la première femme de Philippe Ier-II, Agnès de Chalon fille du comte Hugues : Hugues V de Vienne, † 1316, seigneur de Seurre et Lons en partie, Pymont, Montmorot, dont les descendants auront aussi Ste-Croix : cf. Guillaume ; et par des mariages : Ruffey, Chevreaux, Antigny, Commarin ; et aussi Longwy en partie) ; x Comtesse de Neublans fille de Guillaume, d'où :
- Philippe de Vienne (II ou III de Pagny), † 1353, x Jeanne de Chambly (fille de Pierre sire de Neaufles et de Torigni ; et d'Isabelle fille d'Hugues IV duc de Bourgogne et de Béatrice de Champagne-Navarre) ; parents de :
- Hugues de Vienne (IV de Pagny), † 1374, x Henriette de Chalon-Auxerre, dame de Binans, fille de Jean II comte d'Auxerre et de Tonnerre ; parents de :
- Jean de Vienne à la (grande ou longue) Barbe (II de Pagny), † 1436, x 1383 sans postérité Henriette de Vergy († 1427, fille de Guillaume II-III de Vergy seigneur de Mirebeau et Fontaine-Française, et de Jeanne de Montfaucon-Montbéliard ; veuve de Jean II de Longwy (-Neublans) seigneur de Rahon, dont : Mathée/Mathieu III de Longwy/Longvy, seigneur de Givry et Rahon, x 1396 Bonne de La Trémoille, fille de Guillaume seigneur d'Uchon et Bourbon-Lancy et sœur de Guy de La Trémoille — comte de Joigny et sire d'Antigny par sa femme la comtesse Marguerite, fille de Miles II de Noyers comte de Joigny ; < parents de Jean III de Longwy de Givry ci-dessous),
- son frère Henri de Vienne, † 1429, est seigneur de Neublans, x Jeanne de Gouhenans, d'où :
- Jean, † 1430, seigneur de Neublans, x 1405 Henriette de Gran(d)son-Pesmes fille de Jean Ier, d'où :
- Gérard/Girard de Vienne (Ier de Pagny), † vers 1437 sans postérité, hérite Pagny et Binans de son grand-oncle Jean II à la Barbe,
- et sa sœur Jeanne de Vienne, † 1472, x 1456 Jean III de Longwy seigneur de Givry/Gevry, † 1462, petit-fils du premier mariage d'Henriette de Vergy avec Jean II de Longwy, ci-dessus ; d'où :
- Gérard de Longwy (II de Pagny) , x 1465 Jeanne fille de Thiébaud IX de Neufchâtel, sans postérité,
- Jean de Longwy, x 1475 Philiberte fille de Pierre de Bauffremont sire de Charny et de Marie de Bourgogne (fille naturelle de Philippe le Bon), sans postérité,
- Étienne de Longvy, évêque de Mâcon en 1485-1510,
- et Philippe de Longwy (III ou IV de Pagny), seigneur de Pagny, Givry/Gevry et Longepierre, Binans, Neublans, x 1481 Jeanne de Bauffremont dame de Mirebeau et Fontaine-Française (sœur de Philiberte ci-dessus, et sœur aussi d'Antoinette de Bauffremont comtesse de Charny ; cette dernière x Antoine de Luxembourg-Ligny comte de Roussy et de Brienne, d'où Philiberte de Luxembourg-Brienne, qui épouse Jean IV de Chalon-Arlay prince d'Orange : parents de Claude — mère de René de Chalon — et de Philibert de Chalon ; extinction de cette branche en 1544), d'où :
- le cardinal de Givry, Claude de Longvy (1481-1561), évêque de Mâcon, Langres, Poitiers, Périgueux, Amiens,
- et Jean (IV) de Longwy, x Jeanne d'Angoulême (Maison capétienne de Valois, branche d'Orléans-Angoulême), fille de Charles et sœur naturelle du roi François Ier, parents de :
- Jacqueline de Longwy († 1561), x Louis III le Bon, duc de Montpensier : d'où une postérité exceptionnelle,
- et sa sœur Françoise de Longwy, comtesse de Charny et de Buzançais, dame de Pagny, de Mirebeau et de Fontaine-Française, qui épouse en 1526 Philippe Chabot dit l'amiral de Brion (1492-1543), seigneur de Jarnac et d'Aspremont, d'où :
- Léonor Chabot, † 1597, comte de Charny et Buzançais, baron de Pagny et Gevry (Mirebeau et Fontaine-Française vont à son frère cadet François Chabot de Lugny), marié en deuxièmes noces à Françoise de Rye, dame de Longwy en partie (le Bourg Dessus sans doute), Rahon, Binans, Montaigu, fille unique de Joachim seigneur de Rye et d'Antoinette de Longwy - nièce de Jean IV ci-dessus : cf. Neublans - d'où :
- Marguerite Chabot (1565-1652), comtesse de Charny et dame de Pagny, mariée en 1583 à Charles de Lorraine-Guise, duc d'Elbeuf (1556-1605), d'où postérité :
- Charles II de Lorraine-Guise, duc d'Elbeuf (1596-1657) : il reçoit Pagny ; mari en 1619 de Catherine-Henriette de Bourbon (1596-1663), dite Mademoiselle de Vendôme, fille légitimée du roi Henri IV et de Gabrielle d'Estrées ; parents, entre autres enfants,
- du duc Charles III,
- et de Marie-Marguerite-Ignace de Lorraine (1628-1679), dite Mademoiselle d'Elbeuf, qui hérite de Pagny et de Rahon
- le frère de Charles II, Henri Cadet la Perle (né à Pagny le , † 1666 ; comte d'Harcourt, d'Armagnac, de Charny et de Brionne, vicomte de Marsan, de Pagny et de Neublans, baron de Binans, seigneur de Montaigu en partie) est père de Louis, 1641-1718.
- Charles II de Lorraine-Guise, duc d'Elbeuf (1596-1657) : il reçoit Pagny ; mari en 1619 de Catherine-Henriette de Bourbon (1596-1663), dite Mademoiselle de Vendôme, fille légitimée du roi Henri IV et de Gabrielle d'Estrées ; parents, entre autres enfants,
- Marguerite Chabot (1565-1652), comtesse de Charny et dame de Pagny, mariée en 1583 à Charles de Lorraine-Guise, duc d'Elbeuf (1556-1605), d'où postérité :
- Léonor Chabot, † 1597, comte de Charny et Buzançais, baron de Pagny et Gevry (Mirebeau et Fontaine-Française vont à son frère cadet François Chabot de Lugny), marié en deuxièmes noces à Françoise de Rye, dame de Longwy en partie (le Bourg Dessus sans doute), Rahon, Binans, Montaigu, fille unique de Joachim seigneur de Rye et d'Antoinette de Longwy - nièce de Jean IV ci-dessus : cf. Neublans - d'où :
- Jean, † 1430, seigneur de Neublans, x 1405 Henriette de Gran(d)son-Pesmes fille de Jean Ier, d'où :
- Hugues de Vienne (IV de Pagny), † 1374, x Henriette de Chalon-Auxerre, dame de Binans, fille de Jean II comte d'Auxerre et de Tonnerre ; parents de :
- Philippe de Vienne (II ou III de Pagny), † 1353, x Jeanne de Chambly (fille de Pierre sire de Neaufles et de Torigni ; et d'Isabelle fille d'Hugues IV duc de Bourgogne et de Béatrice de Champagne-Navarre) ; parents de :
- puis son fils cadet Jean de Vienne (Ier, seigneur de Pagny), † 1328, fils de sa 2e épouse Jeanne fille d'Aimon II de Genève (Jean avait pour frère Hugues (VI) de Vienne archevêque de Besançon en 1333-1355 ; et pour demi-frère aînée, fils de la première femme de Philippe Ier-II, Agnès de Chalon fille du comte Hugues : Hugues V de Vienne, † 1316, seigneur de Seurre et Lons en partie, Pymont, Montmorot, dont les descendants auront aussi Ste-Croix : cf. Guillaume ; et par des mariages : Ruffey, Chevreaux, Antigny, Commarin ; et aussi Longwy en partie) ; x Comtesse de Neublans fille de Guillaume, d'où :
Avec ces princes de la Maison de Lorraine-Elbeuf se termine la lignée héréditaire des sires/barons de Pagny, commencée six siècles plus tôt environ. En effet, Louis XIV achète Pagny en 1675 à sa cousine germaine Marie-Marguerite-Ignace (deux petits-enfants du Vert-Galant !), pour le donner à son fils naturel Louis comte de Vermandois (1667-1683), fils de la duchesse Louise de La Vallière, et ensuite à la sœur de ce dernier, Marie-Anne (1666-1739), dite la première Mademoiselle de Blois, épouse sans postérité de Louis-Armand Ier de Bourbon-Conti.
Ensuite, les ducs de La Vallière, issus de Jean-François de La Baume Le Blanc (1642-1676 ; frère de Louise de La Vallière), assument Pagny : Louis-César de La Baume Le Blanc duc de La Vallière (1708-1680, petit-neveu de la duchesse Louise ; x 1732 Anne-Julie-Françoise de Crussol d'Uzès, fille de Jean-Charles duc d'Uzès et sœur du duc Charles-Emmanuel), puis sa fille Adrienne-Émilie-Félicité de La Baume Le Blanc de la Vallière (1740-1812 ; x 1756 Louis-Gaucher duc de Châtillon, branche de Porcéan/Porcien), dont la fille aînée Amable-Émilie de Châtillon (1761-1840 ; x 1777 son cousin issu de germain Marie-François-Emmanuel de Crussol duc d'Uzès, 1756-1843 ; postérité) hérite du domaine de Pagny qu'elle transmet aux Crussol d'Uzès : cf. son fils Adrien-François-Emmanuel (1778-1837), père du duc Armand-Géraud-Victurnien (1808-1872)...
Monument historique : la chapelle castrale
Le château fort en briques, construit au XIIe siècle pour la famille de Vienne était ceint d'épaisses murailles surmontées de créneaux et cantonnées de tours rondes. Il fut détruit, puis reconstruit vers 1530 par l'amiral Chabot : le château était alors composé d'un logis à trois étages accompagné de tours et de pavillons. Du château détruit en 1774, il ne reste qu'une partie des dépendances.
Quant à la chapelle fondée en 1297 par Philippe de Vienne, elle fut reconstruite entre le XVe siècle et le XVIe siècle pour Gérard de Longvy. Elle reçut un décor de la Renaissance, comprenant le portail sculpté daté de 1533, le clocheton de la façade et les chapiteaux historiés de la nef. Au XIXe siècle, une grande partie de son décor sculpté et de son mobilier disparut : aujourd'hui, on retrouve les pièces les plus importantes au musée de Philadelphie (États-Unis) et au musée du Louvre à Paris. On peut cependant y admirer les tombeaux de Jean de Vienne et Jeanne de Vienne, ainsi que celui de Jean de Longvy.
Actuellement, la chapelle fait toujours partie du paysage, et les nouveaux propriétaires ont construit des chambres d'hôtes dans le parc. Ainsi, les visiteurs ont une magnifique vue sur la chapelle depuis leur chambre.
Héraldique
Blason | D'or à l'aigle bicéphale de gueules, au chef d'azur chargé de trois chabots aussi d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Personnalités décédées ou vivantes liées à Pagny-le-Château
- Jean de Vienne, général et amiral de France, né à Dole (Jura) en 1341 et mort à Nicopolis (Bulgarie) en 1396, habita durant de longues années dans l'ancien château fort de Pagny-le-Château.
À noter : La frégate qui ramenait, du au , les ressortissants français séjournant au Liban en France via Chypre, dans le cadre du rapatriement de ces derniers à la suite de l'intervention militaire d'Israël au Liban, s'appelle Jean de Vienne. Ce bateau est en service depuis 1984.
Le pôle scolaire qui est effectif depuis la rentrée 2010 s'appelle également Jean de Vienne.
Base de loisirs
À Pagny-le-Château, les touristes peuvent non seulement visiter la chapelle castrale, mais ont également la possibilité de se promener au bord du lac de Chour, une étendue d'eau de 32 hectares apparue à la suite de la construction de l'A36. La promenade n'est pas la seule activité : il est désormais possible se baigner (un poste de maître-nageur a été créé en ), de pique-niquer, de faire de la planche à voile, de la plongée...
Commerces
- Épicerie du Centre
- Le Comptoir de Pagny, Bar-Restaurant.
Associations
- Association Culturelle et Sportive
- Amicale des Sapeurs-Pompiers
- Société de Chasse
Sécurité Civile
- Centre de première intervention (CPI) de Pagny-le-Château.
Photographies
- Pagny-le-Château : vue de Villa Baudot.
- Pagny-le-Château : monument aux morts.
- Croix monumentale devant le parvis de l'église
- Monument aux morts
- Parvis de l'église paroissiale Saint-Antoin
- Place des Platanes en infrarouge
- Place des Platanes en infrarouge
- Place des Platanes en infrarouge
- Église Saint-Antoine en infrarouge
- Mairie
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Route départementale 976
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Résultats municipales 2020 à Pagny-le-Château », sur lemonde.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Pagny-le-Château », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- « La chapelle de l'ancien château de Pagny et les seigneurs qui ont possédé ce château, p. 304-364, par Henri Baudot, secrétaire de la Commission départementale des Antiquités », sur Mémoires de la Commission des Antiquités de la Côte d'Or, t. Ier, années 1838 à 1841, chez Lamarche, 1841, Dijon.
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