Esbarres

Esbarres est une commune française située dans le canton de brazey-en-Plaine du département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

Esbarres

Église paroissiale de la Nativité à Esbarres.

Blason
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Beaune
Intercommunalité Communauté de communes Rives de Saône
Maire
Mandat
Stéphanie Mevolhon
2020-2026
Code postal 21170
Code commune 21249
Démographie
Population
municipale
683 hab. (2018 )
Densité 43 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 05′ 43″ nord, 5° 12′ 56″ est
Altitude Min. 177 m
Max. 197 m
Superficie 15,86 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Dijon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Brazey-en-Plaine
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Esbarres
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Esbarres
Géolocalisation sur la carte : France
Esbarres
Géolocalisation sur la carte : France
Esbarres
    Silos à céréales le long de la Saône.

    Géographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Esbarres est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,6 %), prairies (18,2 %), forêts (14,1 %), zones urbanisées (6,3 %), eaux continentales[Note 3] (3,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,4 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Arconcey, Fangy, Visain, les Barres d’Orsan et les Barres de Villars sont à l’origine d’Esbarres.

    À l'époque romaine

    Esbarres était un lieu de passage à gué pour les voies romaines. Différents vestiges ont été découverts sur le territoire de la commune : extrémité d'un fourreau en bronze, statuette de gladiateur et plus récemment un "trésor" comprenant 236 monnaies et 3 bijoux visibles au Musée archéologique de Dijon.

    Au Moyen Âge

    La chapelle Saint-Nicolas devient, au XIIIe siècle, Notre-dame d'Arconcey puis d'Esbarres dont il ne reste que le portail. De la chapelle Sainte-Anne et de la "maladrerie" de Villars, il ne reste rien.

    Un remarquable retable sculpté et doré du XVIe siècle, d'influence flamande, représente les douze apôtres groupés deux par deux de part et d'autre du Couronnement de la Vierge, retable commandé et financé par Benigne Serré (source Gallica). C'est l'un des retables encore visibles de nos jours dont les apôtres composent l'ornement, à rapprocher en Bourgogne-Franche-Comté de ceux de Lugny (Le Christ et les Apôtres daté de 1528), de Nolay (visible au musée du Louvre et provenant de la chapelle de la Vierge de l'église Saint-Martin) et de Cernay-l'Église[8].

    Une pietà polychrome du XVIe siècle et trois statues en pierre sont encore visibles ainsi que les pierres tombales des Jacquot et des Berbis de Rancy. À noter que le porche de l'église est classé et que l'on peut y admirer un superbe tympan. Archiprêtré du diocèse de Chalon, la paroisse fut réunie au diocèse de Dijon par le Concordat.

    À la Révolution

    Le château de la Nivelle ayant appartenu à Jacquot de Trémont et celui de Fangy, sont entièrement détruits. Un château identique existe encore à Longecourt-en-Plaine. Un grand incendie détruit Fangy à la fin du XIXe siècle : au cimetière, une stèle rappelle le sacrifice des pompiers et volontaires morts pendant cet accident.

    Au XXe siècle

    À l'initiative d'Ernest Begin (maire jusqu'en 1965), d'Henri Fort (maire de 1965 à 1989), et des maires suivants, le village s'est équipé (réseau d'eau, terrain de sport, école maternelle, camping...) et a entretenu son patrimoine (réfection de l'église, de la cure transformée en mairie, de la salle de Villars, du cimetière, de la toiture de l'ancienne mairie, mais aussi suppression du dépotoir route d'Aubigny, création d'un local pompiers et d'un local technique pour l'employé communal...).

    Depuis , la nouvelle municipalité, conduite par Maurice Vachet, réalise les équipements nécessaires à la vie du village : nouveau groupe scolaire, poursuite de l'aménagement des locaux techniques pour les pompiers et l'ouvrier municipal, réfection des trottoirs, pose de points lumineux… Depuis 2011, la commune dispose d'une salle multi-activités équipée pour fêtes, expositions, réunions de 150 personnes et d'une salle consacrée aux associations locales pouvant accueillir 100 personnes (accessibilité en cours).

    Héraldique

    Blasonnement :
    « De gueules aux trois barres d'or, celle du milieu chargée de trois annelets du champ. »

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1965
    1989
    Henri Fort SE  
    1989
    2001
    Daniel Freitag PS Professeur, Conseiller Général du canton de Saint-Jean-de-Losne (1979-2004)
    2001 2014 Maurice Vachet SE Retraité
    2014 2020 Corinne Sirugue SE Mandataire Judiciaire à la Protection des Majeurs
    2014 En cours Stéphanie Mevolhon    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].

    En 2018, la commune comptait 683 habitants[Note 4], en diminution de 6,31 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,65 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9391 0359981 0941 1251 1121 1271 1451 173
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2001 2151 1841 1781 1671 0481 000968948
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    866851783685675660634645672
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    673653621633646621733748734
    2017 2018 - - - - - - -
    690683-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Environnement

    En raison de ses efforts pour la qualité de son environnement nocturne, la commune a été labellisée « Village 2 étoiles », en 2013[13]. Le label est décerné par l'Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturnes (ANPCEN) et compte 5 échelons. Un panneau, disposé aux entrées du village, indique cette distinction.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Source : Jacques Baudoin, La sculpture flamboyante en Bourgogne et Franche-Comté (collection « La sculpture flamboyante »), Editions Créer, 1996 (ISBN 2-909797-17-1).
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    13. Pluie d'étoiles sur la Côte d'Or article sur le site Le Bien public, 19 février 2014.

    Liens externes

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