Gevry

Gevry est une commune française située dans le département du Jura, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Gevry

Mairie.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Dole
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Dole
Maire
Mandat
Thomas Ryat
2020-2026
Code postal 39100
Code commune 39252
Démographie
Gentilé Gevrotins
Population
municipale
699 hab. (2018 )
Densité 132 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 02′ 24″ nord, 5° 26′ 37″ est
Altitude Min. 192 m
Max. 198 m
Superficie 5,31 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Tavaux
(banlieue)
Aire d'attraction Dole
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Dole-2
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Gevry
Géolocalisation sur la carte : Jura
Gevry
Géolocalisation sur la carte : France
Gevry
Géolocalisation sur la carte : France
Gevry

    Elle a été mentionnée sous différent noms : Geveriacum (785), Villa Givriacensis, Gèvre, Givry, Givry-sur-le-Doubs - Gevrey, Gevrey-sur-le-Doubs.

    Géographie

    Situation de Gevry.

    Situation

    Gevry se situe dans la plaine doloise, avant les premiers plateaux jurassiens.

    La ville est située à environ km au sud-ouest de Dole.

    Communes limitrophes de Gevry
    Damparis Choisey Crissey
    Tavaux
    Molay Parcey

    Hydrographie

    La commune est traversée par le Doubs, en zone humide, avec deux plans d'eau et une Réserve naturelle.

    Urbanisme

    Typologie

    Gevry est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Tavaux, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[4] et 7 304 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dole dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 87 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (59,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (16 %), prairies (13,7 %), zones urbanisées (11,8 %), eaux continentales[Note 3] (8,6 %), forêts (4,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Histoire

    Jadis mentionné sous le nom de Geveriacum, en 785[11], Gevry est une seigneurie démembrée de la châtellenie de Dole.

    Les terres de Montbauzon, Gevry et Sampans furent cédées en 1341 par le duc Eudes IV de Bourgogne à sa belle-sœur Isabelle de France, (fille de Philippe V de France) pour mettre fin à des querelles d'apanage.

    Isabelle de France épousa en 2e noce, Jean III de Faucogney. Leur fille Jeanne apporta en dot, lors de son mariage, le château de Gevry, à Henri De Longwy, chevalier, sire de Rahon, l'un des principaux officiers attachés à la cour de Marguerite, comtesse de Flandres et de Bourgogne.

    La seigneurie de Gevry resta dans la famille De Longwy, jusqu'en 1526. Date du mariage de Françoise de Longwy, fille de Jean de Longwy (Baron de Pagny et Seigneur de Gevry-sur-le-Doubs) et de Jeanne d'Angoulême, avec Philippe Chabot.

    Les terres de Pagny et de Gevry passent ensuite dans la famille de Lorraine, lors du mariage de Marguerite de Chabot, (fille de Léonor Chabot) avec Charles 1er d'Elbeuf de Lorraine.

    Le village est dévasté par les armées de Louis XI au XVe siècle et les protestants au XVIe. Le château fort, un des plus puissants de Franche-Comté, est détruit en 1636 lors du siège de Dole. Il n'est plus habitable en 1659. Le château est vendu pour matériaux en 1793. Les pestes du XVIIe siècle ruinent à nouveau le village. Il ne restait plus que 12 maisons habités en 1659.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mai 2020 Jacques Lombard DVD Retraité
    mai 2020 En cours Thomas Ryat    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].

    En 2018, la commune comptait 699 habitants[Note 4], en augmentation de 3,4 % par rapport à 2013 (Jura : −0,29 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    408495521476529519506502526
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    451463474446449435428375381
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    354345327293291337307308340
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    365417498628595626629642684
    2018 - - - - - - - -
    699--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • La réserve naturelle de l'île du Girard (partagée avec les communes voisines de Molay, Parcey et Rahon).
    • Le village compte de nombreux habitats anciens : maisons individuelles constituées de deux niveaux et fermes typiques (datant de l'époque gallo-romaine et médiévale) dont la plupart ont été entièrement rénovées.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Tavaux », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. « cegfc », sur www.cegfc.net (consulté le ).
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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