Oullins

Oullins [ulɛ̃] est une commune française située dans la métropole de Lyon en région Auvergne-Rhône-Alpes. Le s final ne se prononce pas.

Pour l’article ayant un titre homophone, voir Oulins.

Oullins

L'hôtel de ville (Jean Clapot 1903).

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Circonscription départementale du Rhône
Métropole Métropole de Lyon
Arrondissement Lyon
Maire
Mandat
Clotilde Pouzergue
2020-2026
Code postal 69600
Code commune 69149
Démographie
Gentilé Oullinois
Population
municipale
26 583 hab. (2018 )
Densité 6 042 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 42′ 54″ nord, 4° 48′ 30″ est
Altitude 178 m
Min. 163 m
Max. 271 m
Superficie 4,4 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
Oullins
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
Oullins
Géolocalisation sur la carte : France
Oullins
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Oullins
Liens
Site web www.oullins.fr

    Ses habitants sont appelés les Oullinois[1].

    Oullins est traversée par l'Yzeron, rivière qui se jette dans le Rhône sur cette commune.

    Elle est desservie par la ligne B du métro de Lyon depuis décembre 2013, au niveau de la gare d'Oullins et plusieurs lignes de bus desservent la ville depuis la gare.

    Le SYTRAL prolonge la ligne B du métro depuis le terminus actuel "Gare d'Oullins" jusqu'aux Hôpitaux Sud à Saint-Genis-Laval. Ce prolongement s'étendra sur 2,4 km et sera doté de 2 nouvelles stations. La mise en service du tronçon sera effective selon cet organisme en 2023.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Oullins se situe dans la banlieue sud-ouest de Lyon et fait partie de la métropole de Lyon. Certains quartiers de la commune sont assez pentus, car la ville a été bâtie au pied et sur la colline de Montmein, où se trouve notamment un ensemble d'immeubles résidentiels construit dans les années 1970. Il s'agit de la 1re commune desservie par l'autoroute A7 en venant par le nord de Lyon.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Autoroute

    La commune d'Oullins est desservie par l'autoroute A7. Elle possède un demi-échangeur (N°3, sortie et entrée en direction de Marseille) sur la ZAC de La Saulaie. En venant du sud, la commune est accessible à l'échangeur N°4 (Pierre-Bénite). Cette section deviendra, d'ici 2030, un boulevard urbain à la suite du déclassement de l'autoroute à partir de Pierre-Bénite.

    Transports ferroviaires

    La ville possède une gare desservie par des TER et en correspondance avec le métro.

    Pôle multimodal : avenue du Rhône.

    Transports en commun

    Depuis le , Oullins est desservie par la ligne B du métro lyonnais à la station Gare d'Oullins[2], qui est complétée par un pôle multimodal de transports, avec un parc relais, une gare de bus, une station de vélos et une de taxis. Dans le cadre du prolongement du métro, une seconde station, Oullins Centre, est en construction sous la place Anatole-France, face à l'église Saint-Martin[3]. Sa mise en service est prévue en 2023.

    La ville est parcourue par les lignes de bus du réseau TCL[4] C7, C10, 8, 11, 12, 14, 15, 17, 18, 63, 78, 88 et par les cars du Rhône 114, 119, 120, 145, 725, 751, 780 et 781.

    Transports scolaires

    Oullins est la seconde ville de France à avoir testé le busing scolaire. Le 5 juin 2008, Fadela Amara alors secrétaire d'État chargée de la Politique de la Ville se rend à Oullins, à l'école primaire Jean-Macé afin de saluer cette expérience[5].

    Urbanisme

    Typologie

    Oullins est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes[9] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[10],[11].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12],[13].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (95,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (85,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (75 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %), eaux continentales[Note 3] (2 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].

    Toponymie

    L'orthographe est passée par de nombreuses variantes au cours des siècles. Ce fut d’abord Aulanium en latin médiéval (843-853) qui signifiait « villa d’Aulanius » [16],[Note 4] ou « villa d’Aulania »[17]. Puis l’ancien français a fait son œuvre : on trouve Aulin, Aulyns et Aulins en (1297)[17]. Le moyen français apporte d’autres variantes Oulino, Ulino, Ullino et Ullins en (1370)[17], puis Oulins et Oullins en (1393)[17]. La ville connaîtra encore les variantes Ulins, Ulin, Hulin, Heullain, Olins, Oulain[17] dans son histoire avant d’avoir enfin Ullins puis de nouveau Oullins en (1789)[17].

    Histoire

    Des origines à l'époque contemporaine

    On atteste la présence d'une commune dénommée « Aulanius » dès le IXe siècle apr. J.-C. Elle était située sur « la Narbonnaise », voie romaine partant de Lyon et desservant le sud de la France. On retrouve des traces d'aqueducs romains par endroits.

    Vers 1225 Oullins est identifié comme intégré à l'archiprétré de Jarez.

    Jusqu'au milieu du XIXe siècle, c'est une commune essentiellement agricole.

    La ville fut desservie par la ligne 10 de l'ancien tramway de Lyon (OTL) dès 1881
    La gare d'Oullins, au début du XXe siècle.

    Lors de la révolution industrielle, la commune doit son développement à l'atelier créé par Alphonse Clément-Desormes[O 1] en 1846-1847, sa compagnie des hauts fourneaux et ateliers d'Oullins va notamment produire des locomotives à vapeur[18]. Les ateliers sont rachetés par la Compagnie du chemin de fer Grand-Central de France en 1854, avant de devenir un important atelier de maintenance et de construction de la Compagnie du chemin de fer Paris-Lyon-Méditerranée (PLM) en 1832. La prospérité de cette industrie va faire « vivre » Oullins pendant des années, grâce également à d'autres entreprises : tanneries lyonnaises, abattoirs, verreries, etc.

    Première Guerre mondiale

    Juste avant la Première Guerre mondiale, le 29 juillet 1914, le Conseil municipal « émet le vœu que le Gouvernement, interprétant la volonté pacifique du pays et soucieux des intérêts de la démocratie et de la France, fasse tous ses efforts pour la limitation du conflit austro-serbe et le maintien de la Paix[19]. »

    287 soldats oullinois meurent pendant la Première Guerre mondiale. Plusieurs bâtiments scolaires sont réquisitionnés comme hôpitaux militaires[20].

    Le 28 juin 1919, le Conseil municipal proteste contre l'acquittement de l'assassin de Jean Jaurès et attribue le nom de ce dernier à une avenue. Il émet un vœu en faveur de l’amnistie des condamnés militaires[21].

    Le 10 décembre 1919, Claude Jordery est élu maire.

    En 1920 le conseil municipal refuse la budgétisation d'un monument aux morts[22]. Un appel à la générosité publique, lancé par d'anciens combattants et des familles de soldats morts, permet néanmoins l'édification, sans subventions publiques, d'un monument aux morts que la mairie rachètera avec son terrain en 1941, déplacera en 1983 et rénovera en 2014.

    Dans les années 1920 est mis en place le premier terrain de golf 18 trous de la région lyonnaise.

    Deuxième guerre mondiale

    La Seconde Guerre mondiale est marquée par une résistance incarnée par le maire Claude Jordery, qui avait voté en 1940 contre les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Révoqué de ses fonctions de maire par le Régime de Vichy, Claude Jordery est arrêté par la Milice et la Gestapo. Il est déporté à Bergen-Belsen, où il meurt.

    Le 13 octobre 1942, on affiche aux ateliers ferroviaires d’Oullins une liste de cheminots réquisitionnés pour être envoyés travailler en Allemagne. Afin de résister à cette contrainte, les Ateliers se mettent spontanément en grève le jour même et manifestent dans les rues au cri de « Pas un homme en Allemagne ! ». Le soir des dizaines de cheminots sont arrêtés. Le mouvement s'étend dans des ateliers, entrepôts et gares de la région puis dans une trentaine d'usines et concerne douze mille grévistes[23],[24]. C’est le plus vaste mouvement de grève qu’ait connu la France depuis 1940, et que connaisse la zone sud entre 1940 et l’été 1944. Il prend fin le 17 octobre. La veille, le ministre des Transports Gibrat a dû venir négocier en personne à Oullins avec les cheminots réunis dans leurs ateliers occupés. Les révoltés exigent la libération des leurs, et menacent de ne plus convoyer les trains en direction de l’Allemagne. Le 21, les listes de requis sont retirées et la plupart des prisonniers relâchés[25],[26].

    Une estimation donne pour la région rhodanienne 4 050 départs d’ouvriers soit seulement 11 % du contingent réclamé. Deux réfractaires sur trois se sont cachés et 20 % ont gagné des maquis actifs dans la Résistance[27].

    Entre 1942 et 1944, le père Auguste Mayrand, directeur de l'école et du pensionnat Saint-Thomas d'Aquin cache des dizaines d'enfants et d'adultes juifs pour les sauver des persécutions nazies . Il reçoit la médaille des Justes parmi les Nations à titre posthume le 21 août 1990[28].

    Après la Deuxième guerre mondiale

    Après la guerre, la ville évolue économiquement. En 1949 trois oullinois fondent la société DEOM (Dessin, Étude, Outillage, Mécanique) qui deviendra Camping Gaz[29]. Elle bénéficie également d'un renouveau culturel : création du théâtre de la Renaissance, de la bibliothèque et de la MJC.

    En la ville souffrira de la fermeture des Ateliers SNCF partie « Voitures » situés sur la commune[30]. C'est dans ces ateliers que fut transformée la locomotive Zebulon en , pour tester les bogies et moteurs du TGV. La ville a aussi abrité durant de nombreuses années les « émailleries » d'Oullins situées en haut de la rue de la Sarra. Cette usine sera remplacée par un lotissement durant les années 1990. Parallèlement, elle devient le principal centre commercial du sud ouest lyonnais. La reconversion économique s'oriente vers les services.

    Au début des années 2000, la ville bénéficie d'une importante rénovation : des espaces libres dans le quartier de la Saulaie deviennent une ZAC économique accueillant de nouvelles entreprises (laboratoire des douanes, centre de formation Peugeot…), 5 hectares en plein centre-ville sont réhabilités (création de logements, d'espaces de détente, parking souterrain…), construction d'une médiathèque.

    En 2009 les Ateliers SNCF « Voitures » sont rasés pour permettre la construction et l'extension Gare d'Oullins de la ligne B de métro[31].

    De 2014 à 2017 d'importants travaux de réaménagements des berges de l'Yzeron sont réalisés entre le pont d'Oullins et le quartier du Merlo, pour se parer des crues historiques de cette rivière[32].

    D'autres projets en cours devraient changer la physionomie de la ville : OPAH-RU sur le quai Sémard, utilisation des friches SNCF pour la construction d'un écoquartier

    Politique et administration

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté urbaine de Lyon, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1969 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales, et qui a pris le nom de Grand Lyon.

    Cette intercommunalité a été transformée en Métropole de Lyon le par la loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles (loi MAPTAM) du . Celle-ci est une collectivité à statut particulier qui exerce à la fois les compétences d'un département et celles d'une métropole, pour les 59 communes qui la composent, dont Oullins.

    Tendances politiques et résultats

    Au premier tour des élections municipales de 2014 dans le Rhône, la liste UMP-UDI menée par le maire sortant François-Noël Buffet remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 4 710 voix (50,56 %, 28 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), devançant largement celles menées respectivement par[33] :
    - Jean-Louis Ubaud (PS, 1 796 voix, 19,28 %, 3 conseillers municipaux élus) ;
    - Alain Godard (FN, 1 103 voix, 11,84 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
    - Chantal Kerlan (EELV, 835 voix, 8,96 %, 1 conseiller municipal élu) ;
    - Bertrand Mantelet (DVG, 702 voix, 7,53 %, 1 conseiller municipal élu) ;
    - Jean-Luc Renault (LO, 169 voix, 1,81 %, pas d'élu) ;
    lors d'un scrutin où 41,39 % des électeurs se sont abstenus.

    Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans le Rhône, la liste DVD menée par la maire sortante Clotilde Pouzergue  qui avait succédé en 2017 à François-Noël Buffet, démissionnaire après son élection comme sénateur  remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 883 voix (51,31 %, 27 conseillers municipaux élus), devançant de 148 voix celle EÉLV-G.s menée par Jean Charles Kohlhaas  qui a fusionné avec la liste du premier tour PS-PCF menée par Joëlle Sechaud  qui a obtenu 2 735 voix (48,68 %, 8 conseillers municipaux élus), lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 65,99 % des électeurs se sont abstenus[34].

    Administration municipale

    Compte-tenu de la population de la ville, son conseil municipal compte 35 élus dont le maire et ses adjoints[35]

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[36],[37]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 octobre 1947 Marius Poncet    
    octobre 1947 mars 1977 Paul Jordery[39]
    (1901-1983)
    SFIO puis PS Employé municipal
    Conseiller général de Saint-Genis-Laval (1964 → 1973)
    Conseiller général d'Oullins (1973 → 1976)
    mars 1977 26 mars 1990 Roland Bernard
    (1944-2009)
    PS Universitaire
    Député du Rhône (12e circ) (1981 → 1986)
    Sénateur du Rhône (1986 → 1995)
    Conseiller général d'Oullins (1976 → 1982)
    26 mars 1990 23 octobre 1997[40] Michel Terrot
    (1948- )
    RPR Avocat
    Député du Rhône (1986 → 1988)
    Député du Rhône (12e circ.) (1988 → 2017)
    Conseiller général d'Oullins (1985 → 1990)
    Démissionnaire
    23 octobre 1997 23 octobre 2017[41] François-Noël Buffet
    (1963- )
    RPR puis
    UMPLR
    Avocat
    Sénateur du Rhône (2004 → )
    Démissionnaire à la suite de son élection comme sénateur
    23 octobre 2017[42] En cours
    (au 5 juillet 2020)
    Clotilde Pouzergue
    (1967- )
    LR Enseignante
    Conseillère de la Métropole de Lyon (2015 → )
    Réélue pour le mandat 2020-2026[43]

    Finances de la commune

    Taxes locales (valeurs globales)
    Habitation Foncier bâti Foncier non bâti Professionnelle
    2001
    21,86 %
    20,35 %
    29,33 %
    2002
    22,38 %
    20,81 %
    29,44 %
    25,38 %
    2003
    22,38 %
    20,81 %
    29,44 %
    26,32 %
    2004
    24,17 %
    22,47 %
    31,79 %
    26,96 %
    2005
    24,17 %
    22,47 %
    31,79 %
    27,95 %
    2006
    24,17 %
    22,47 %
    31,79 %
    28,92 %
    2007
    24,17 %
    22,47 %
    31,79 %
    29,37 %
    2008
    24,17 %[réf. nécessaire]
    2009
    24,17 %
    2014
    26,10 %
    24,27 %
    2015
    26,10 %
    24,27 %

    Les données sont issues d'une étude de la chambre régionale des comptes[44]. La taxe professionnelle converge vers un taux unique pour l'ensemble des communes de la communauté urbaine de Lyon de 2003 jusqu'en 2008[45].

    Politique de développement durable

    En novembre 2010, la municipalité d'Oullins a lancé une réflexion publique pour concevoir un Agenda 21, socle de la politique de développement durable de la commune. Plusieurs séries d'ateliers thématiques avec les habitants, deux forums et différents outils de concertation ont abouti à la rédaction de l'Agenda 21 de la commune comprenant 156 actions.

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[46],[Note 5]

    En 2018, la commune comptait 26 583 habitants[Note 6], en augmentation de 1,96 % par rapport à 2013 (Rhône : +4,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 0001 7611 8511 8522 3152 9443 3153 3193 616
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5 7036 5847 0105 1265 6747 5367 1898 3279 085
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9 34310 28412 24314 08915 23816 65216 73418 30019 224
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    24 35626 60427 77227 16826 12925 18325 69425 25726 512
    2018 - - - - - - - -
    26 583--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La commune est scindée en deux parties en 1869 et donne naissance à la commune de Pierre-Bénite.

    Enseignement

    Oullins est située dans l'académie de Lyon.

    Établissements publics

    La commune compte trois écoles maternelles (des Célestins, du Golf, et du Revoyet), deux écoles élémentaires (de La Glacière et du Golf), ainsi que six écoles primaires (Marie-Curie, Jules-Ferry, Jean-Macé, Jean de la Fontaine, Ampère, de la Saulaie). La ville dispose également de deux collèges (Pierre-Brossolette et de la Clavelière) ainsi que de trois lycées (Parc Chabrières et les lycées professionnels Joseph-Marie-Jacquard et Edmond-Labbé).

    Établissements privés

    Il y a deux écoles primaires privées à Oullins : Fleury-Marceau et Notre Dame du Bon Conseil surnommé "La Camille", qui est aussi un collège. La commune compte également deux collèges-lycées : Les Chassagnes et Saint Thomas d’Aquin-Veritas, ainsi que le lycée professionnel Orsel.

    L'école d'enseignement supérieur en art mural « ÉCohlCité[49] », créée en septembre 2012, est issue d'un partenariat entre la coopérative de peintres muralistes CitéCréation et l'École Émile-Cohl spécialisée dans le dessin.

    Établissements spécialisés d'éducation

    La ville dispose en outre de deux établissements d'éducation spécialisés, l'institut de rééducation la Maison des Enfants ainsi que la Maison d’enfants Saint-Vincent[O 2].

    La Mémo

    La Mémo.

    Oullins est dotée depuis le 19 octobre 2010 de "La Mémo", une médiathèque sur trois niveaux d'une superficie de 2 000 m2, riche de plus de 87 000 ouvrages (livres, revues, journaux, DVD…), disposant de 10 postes informatiques en libre-service et de bornes de téléchargement légal, ainsi que d'un parking souterrain.

    Le nom « la Mémo » a été choisi à l'issue d'un concours lancé auprès des Oullinois par la mairie du 1er septembre au 15 octobre 2009. « La Mémo » signifie en abrégé « Médiathèque Municipale d'Oullins »[O 3].

    Le théâtre La Renaissance

    Créé en 1982 par la Ville d'Oullins, le théâtre La Renaissance a toujours occupé une place singulière dans l'agglomération lyonnaise. Il défend un projet artistique qui se fonde sur la rencontre du théâtre et de la musique. Il remplit 2 missions : d'une part la programmation de spectacles destinés à un large public, et d'autre part le soutien à la production et à la création artistique par le biais notamment d'accueil de compagnies en résidence.

    Le théâtre La Renaissance est un lieu d'échange et de réflexion où les artistes proposent des ateliers, stages et rencontres. Depuis 2006, le théâtre La Renaissance s'est vu confier par la Ville la gestion du Bac à Traille, véritable « fabrique » de spectacles puisqu'y sont accueillies des compagnies en résidence, mais également lieu de développement d'un ambitieux volant de l'action culturelle de la Ville par un travail en direction des habitants du quartier (1 600 habitants), une ouverture au milieu associatif local et la mise en place d'un partenariat avec l'école du quartier.

    Un pôle d'éducation artistique et culturelle : depuis 1993, en partenariat avec les ministères de l'Éducation nationale et de la Culture, le théâtre est missionné pour développer et accompagner des activités artistiques en milieu scolaire. À ce titre, deux musiciens intervenants financés par la Ville travaillent dans les écoles de la commune afin de concevoir des projets musicaux et scéniques.

    Fête de l'iris.

    Fête de l'iris

    Spectacle lors de la Fête de l'iris d'Oullins (en mai) dans le parc Chabrières

    Chaque année, au printemps, la Fête de l'iris célèbre l'art et la nature. Pendant deux jours, rencontres artistiques inédites et arts de la rue investissent le parc Chabrières. La Fête de l’iris est également un véritable moment de sensibilisation au patrimoine naturel et au développement durable.

    Au programme : des installations artistiques, du théâtre de rue, des interventions musicales, des contes, des ateliers d'arts plastiques, expositions, animations, jeu de piste, élection de l'iris de l'année... Elle accueille environ 10 000 visiteurs chaque année.

    Santé

    On retrouve sur Oullins, une partie des terrains du centre hospitalier Lyon Sud (CHLS)[50].

    Un centre de Planification et d’Éducation Familiale (CPEF) propose des consultations gratuites de maîtrise de fécondité, de suivi de la grossesse, de dépistage et traitement des IST[O 4].

    Sports

    Oullins possède de nombreuses infrastructures sportives municipales :

    • une piscine : comprenant plusieurs bassins (d'été et d'hiver) et un sauna.
    • deux stades
    • deux terrains multisports de plein air
    • un terrain de beach-volley
    • trois gymnases ouverts au public et trois gymnases dans des écoles
    • un boulodrome
    • deux salles de gymnastique : un espace d'évolution et de psychomotricité pour les enfants, une salle de gymnastique spécialisée
    • une salle de boxe
    • un dojo
    • une salle d'escrime
    • deux clubs de tennis.

    La ville compte par ailleurs plus de soixante associations sportives : des associations multisports (CASCOL, Patronage Laïque d'Oullins, La Fraternelle) et des associations spécialisées dont certaines ont des joueurs évoluant à un niveau de compétition nationale (Badminton Club d'Oullins, CISAG, CKLOM, OSFB…).

    Médias

    En 2017, la commune de Oullins a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[51]. Elle est présente sur les différents réseaux sociaux et dispose d’une application sur les smartphones.

    Environnement

    Iris du parc Chabrières.

    Environnement naturel La ville d'Oullins dispose de 4 parcs publics :

    • le parc Chabrières
    • le parc du Prado
    • le parc naturel de l'Yzeron
    • le parc naturel de Sanzy
    Iriseraie du parc Chabrières.

    Oullins est traversée par l'Yzeron, rivière qui se jette dans le Rhône. Afin de limiter les conséquences des crues et de se réapproprier les berges de l'Yzeron, espace naturel remarquable, le SAGYRC (en accord avec les communes riveraines) a entamé un programme ambitieux de réaménagement de ce cours d'eau. Les travaux, débutés en 2013, se sont conclus par une inauguration des nouvelles berges de l'Yzeron en avril 2016[52].

    En juin 2017, le Jardin sans fin a été inauguré : un parcours de promenade d'environ 2h30 passant par les 4 parcs d'Oullins et par une soixantaine de points d'intérêt culturels, naturels et patrimoniaux.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 26 681 , ce qui plaçait Oullins au 20 081e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[53].

    En 2012, la part des ménages fiscaux imposable est de 67,7 %[54].

    Emploi

    Le taux de chômage, en 2013, pour la commune s'élève à 11,8 %[54], un chiffre supérieur à la moyenne nationale (10,4 %)[55].

    Entreprises

    Environ 70 entreprises sont situées sur la ZAC de la Saulaie, à proximité de la voie d'accès à l'autoroute A7.

    Commerces

    Oullins est le 7e pôle commercial de l'agglomération lyonnaise. De nombreux centres commerciaux sont présents sur la commune. La Grande rue est l'artère commerciale principale du sud-ouest lyonnais : plus de 200 commerces y sont présents. Elle constitue un véritable pôle d'attractivité pour le sud-ouest lyonnais.

    Partenaires

    La ville possède une association de commerçants Oullins Commerce.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église.
    • Le château de la Bussière.
    • La maison de la Cadière, construite en 1492, est dotée d'une galerie extérieure, classée monument historique.
    • La résidence privée « Le Castel - La Fréerie »[56], du début du XVIe siècle.
    • L'école Saint-Thomas-d'Aquin, fondée en 1833 est installée depuis 1836 dans l'ancien château d'Oullins, construit en 1577 pour Thomas III de Gadagne puis ancienne résidence d'été des cardinaux-archevêques de Lyon. Le bâtiment principal et l'escalier monumental à double révolution qui le précède datent du XVIe siècle. La demeure et ses abords furent réaménagés au XVIIIe siècle pour le cardinal de Tencin par l'architecte Jacques-Germain Soufflot[57]. La chapelle de style néo-byzantin qui remplace un édifice antérieur plus petit, a été construite à partir de 1861 par l'architecte Pierre Bossan (1814-1888). Le décor peint des murs et des voûtes qui ne sera achevé qu'en 1888, est l'œuvre de Paul Borel (1828-1913), ancien élève et bienfaiteur de l'école[58]. Une partie de l'école et l'ensemble de la chapelle sont protégés au titre de monument historique[59].
    • L'hôtel de ville, construit en 1903 par l'architecte lyonnais Clapot, est situé dans la grande rue d'Oullins.
    • Le quartier Les "Arcades" situées en haut de Oullins, chemin du Petit-Revoyet, possède depuis de nombreuses années un oranger des Osages, reconnaissable à ses fruits jaune vert de la taille d'une grosse balle de tennis.
    • Yelolino, salle de concert de la MJC.

    Patrimoine religieux

    • Église Saint-Martin sur la place Anatole-France.
    • Du monastère du Très-Saint-Sacrement, fondé en 1868 par quatre moniales dominicaines, ne subsistent que les arcades du cloître dans les jardins du 23 rue de la Sarra.

    Patrimoine civil

    Les ponts, illustration de Joannès Drevet (1854–1940).

    Patrimoine architectural contemporain : ensembles urbains datant des XIXe et XXe siècles (Montmein, cité Jacquard…). Nombreuses façades peintes par l'association Cité de la Création. La fresque murale de la Renaissance a été une des premières de la région lyonnaise. Elle évoque le nombre important de cheminots dans le quartier.

    Parc Chabrières. Ce parc et sa villa furent donnés à la commune par leur propriétaire François Barthélemy Arlès-Dufour afin de créer un collège de jeunes filles. Il était disciple du Père Enfantin, un socialiste utopiste. Le parc Chabrières abrite en outre une collection d'iris.

    Oullins est réputé pour sa variété de prunes « reines-claudes ».

    Il existait au début du XXe siècle un bac à traille qui permettait de faire communiquer les deux rives du Rhône. Une ruelle plus récente porte désormais ce nom de traille.

    Personnalités liées à la commune

    Claude Jordery.
    Nées à Oullins
    Inhumées ou mortes à Oullins
    Activité significative à Oullins

    Héraldique

    Les armes de Oullins se blasonnent ainsi : Parti d'or et de sable à la ville mérovingienne de l'un en l'autre, à la filière du même.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • 100 ans de vie à Oullins : Promenade d'un siècle à l'autre, 1903-2003, Ville d'Oullins, , 95 p. (ISBN 2-9519982-0-1). 
    • Christian Chevandier, Cheminots en usine, les ouvriers des ateliers d’Oullins au temps de la vapeur, Lyon, Presses universitaires de Lyon, 1993, 319 p., (ISBN 978-2-7297-0463-6)
    • René Laplace, L'histoire d'Oullins : des origines à 1900, Éditions l'Hermès, 1977, coll. « Les Hommes et les lettres », 118 p., (ISBN 978-2-85934-015-5)
    • André Pelletier (dir.), Grande encyclopédie de Lyon et des communes du Rhône, vol. 1, Roanne, Éditions Horvath, 1980, 599 p., (ISBN 2-7171-0162-4), Oullins, p. 372-375.
    • Michel Regnier, Jardins et maisons des champs en Lyonnais au XVIIe siècle,
    • Rodolphe Perrin, Oullins de A à Z : Dictionnaire de la ville depuis ses origines jusqu'à nos jours, Olympus, , 152 p. (ISBN 978-2-9519982-1-6). 
    • Association pour l'histoire d'Oullins, Les rues d'Oullins, 1998, 114 p, (ISBN 2-9511920-0-2)

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. « En 850 une charte de Lothaire ordonne que la « villa d’Aulanius » soit restituée... l'origine du nom d'Oullins serait donc Aulanius. » d'après Grande encyclopédie de Lyon et des communes du Rhône, vol. 1, 1980, p. 372.
    5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    7. René Laplace, L'histoire d'Oullins : des origines à 1900, (ISBN 978-2-85934-015-5), Yon-Lug, p. 107-114.

    Références

    1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 29/09/2008.
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    3. [PDF]« Le prolongement du métro B aux Hôpitaux Lyon sud », sur www.sytral.fr, SYTRAL, .
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    5. « Fadela Amara fait du buzz avec le « busing » », 20minutes.fr, (lire en ligne, consulté le ).
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    14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
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    16. Louis Pitiot, Pierre benite sur Rhône, Pierre-Bénite, Association Pierre-Bénite et son histoire, 1978, 240 p., p. 14-15.
    17. Laplace René, L’Histoire d’Oullins des origines à 1900, Éditions Hermès, (lire en ligne).
    18. Christian Chevandier, Cheminots en usine, les ouvriers des ateliers d’Oullins au temps de la vapeur, Lyon, Presses universitaires de Lyon, 1993
    19. Pour l'Histoire d'Oullins (préf. Clotlide Pouzergue), Oullins et les Oullinois pendant la guerre de 1914-1918 : Livret de l'exposition Centenaire de l'Armistice, Oullins, Pour l'Histoire d'Oullins, , 76 p., p. 6.
    20. Pour l'Histoire d'Oullins (préf. Clotlide Pouzergue), Oullins et les Oullinois pendant la guerre de 1914-1918 : Livret de l'exposition Centenaire de l'Armistice, Oullins, Pour l'Histoire d'Oullins, , 76 p., p. 15 à 19 et 29.
    21. Pour l'Histoire d'Oullins (préf. Clotlide Pouzergue), Oullins et les Oullinois pendant la guerre de 1914-1918 : Livret de l'exposition Centenaire de l'Armistice, Oullins, Pour l'Histoire d'Oullins, , 76 p., p. 24.
    22. Pour l'Histoire d'Oullins (préf. Clotlide Pouzergue), Oullins et les Oullinois pendant la guerre de 1914-1918 : Livret de l'exposition Centenaire de l'Armistice, Oullins, Pour l'Histoire d'Oullins, , 76 p., p. 25
      « 31/03/1920 : Monument aux morts de la Grande Guerre : Le Conseil municipal d’Oullins rejette la demande de subvention présentée et refuse l'autorisation d'ériger un monument, soit au cimetière, soit sur une place publique. D’abord « pour perpétuer le souvenir de ses nombreux concitoyens morts à la guerre », la municipalité a décidé de « faire apposer leurs noms en lettres d'or sur des plaques de marbre dans le grand vestibule de l'hôtel de ville ». Ensuite pour les élus « un monument aux morts, quel qu'il soit symbolise toujours un sentiment de haine et de revanche entre les Peuples alors que notre devoir absolu est de rechercher un rapprochement indissoluble entre les nations, afin d'éviter le retour de pareilles hécatombes ». Enfin, ils préfèrent utiliser les fonds communaux dans « la construction d'un immeuble qui serait réservé pour le logement des veuves de guerre, d'orphelins et de mutilés » »
      .
    23. « 1942 : La résistance ouvrière face à Vichy », sur www.alternativelibertaire.org, (consulté le ).
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    25. Raphaël Spina, La France et les Français devant le service du travail obligatoire (1942-1945), 2012, thèse sous la direction d'Olivier Wieviorka, [lire en ligne] sur le site HAL-SHS (Hyper Article en Ligne - Sciences de l'Homme et de la Société)
    26. Raphaël Spina, Histoire du STO, Perrin, , 570 p., p. 97 à 99.
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    42. « Clotilde Pouzergue élue maire d’Oullins », Le Progrès, (lire en ligne) « Cette dernière a été élue lundi soir par le conseil municipal qui était appelé à voter après la décision de François-Noël Buffet de se retirer. Touché par la loi sur le cumul des mandats qui interdit d’exercer une fonction exécutive locale et un mandat parlementaire, il a en effet choisi de conserver son poste de sénateur ».
    43. Émilie Charrel, « Clotilde Pouzergue : « Je serai le maire de tous les Oullinois » », Le Progrès, 4/7/2020 mis à jour le 5/7/2020 (lire en ligne, consulté le ).
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    • Site officiel de la ville. Attention, celui a changé d'adresse en juin 2017, les liens peuvent ne plus être disponibles.
    1. « Oullins au fil des siècles », sur www.oullins.fr, Ville d'Oullins, (consulté le ).
    2. « Établissements scolaires », sur www.oullins.fr, (consulté le ).
    3. « La Mémo », sur lamemo-oullins.fr, (consulté le ).
    4. « Avant la naissance », Le document n'a pas été retrouvé, sur www.ville-oullins.fr, .
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