Saint-Genis-Laval
Saint-Genis-Laval [sɛ̃ ʒəni laval] est une commune française située dans la métropole de Lyon, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Saint-Genois[1].
Pour les articles homonymes, voir Saint-Genis (homonymie) et Laval.
Saint-Genis-Laval | |||||
Le château de La Tour | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Circonscription départementale du Rhône | ||||
Métropole | Métropole de Lyon | ||||
Arrondissement | Lyon | ||||
Maire Mandat |
Marylène Millet 2020-2026 |
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Code postal | 69230 | ||||
Code commune | 69204 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Genois | ||||
Population municipale |
21 019 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 1 627 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 41′ 46″ nord, 4° 47′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 169 m Max. 307 m |
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Superficie | 12,92 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Lyon (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lyon (commune du pôle principal) |
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Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
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Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | www.mairie-saintgenislaval.fr | ||||
Géographie
Saint-Genis-Laval est une commune de la banlieue sud-ouest de Lyon, faisant partie de la métropole de Lyon.
Urbanisme
Typologie
Saint-Genis-Laval est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes[5] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8],[9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (66,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (58,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (44,7 %), zones agricoles hétérogènes (23,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (16,7 %), prairies (5,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,8 %), cultures permanentes (3,7 %), forêts (1,2 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Histoire
Saint-Genis-Laval tire son nom de Saint-Genis ou Genest, comédien romain martyrisé sous Dioclétien. Au début du XIIIe siècle, pour le distinguer des autres villages du même nom, on lui ajouta le qualitatif de « de la vallée », qui au XVe siècle se transforma en « Laval ».
La première mention de Saint-Genis date de 807 : c'est une donation de l'archevêque Leidrade aux hôpitaux de Saint-Romain et de Saint-Genis. C'est en 984 qu'il est fait mention pour la première fois de la paroisse de Saint-Genis comme faisant partie des propriétés de l'archevêque de Lyon, dans le dénombrement des 52 paroisses de l'Église métropolitaine de Lyon. Petit à petit, l'archevêque se démit de ses possessions en faveur des chanoines du chapitre de Saint-Jean. Ce sont eux qui firent construire le château sur la partie la plus haute du village, là ou se trouve actuellement l'église. Au XIIIe siècle, ils firent fortifier le village et en 1447 l'enceinte fut refaite. La configuration actuelle du centre de la ville montre encore, entre le tracé du bourg médiéval des restes de l'enceinte, une ancienne tour dans le jardin de la cure (longtemps prison) ; la porte Nord (restaurée au XVIIIe siècle) et une demi-tour enchâssée dans des maisons, rue des Halles.
Les chanoines de Saint-Jean possédaient, au territoire de Laye, une maison forte où le Pape Clément V vint se reposer en 1306, après son couronnement en l'église Saint-Just à Lyon. Il n'en reste rien. Dès le XIIIe siècle, le pèlerinage à Notre-Dame-de-Beaunant attirait les foules : il reste une chapelle reconstruite à la fin du siècle dernier à l'emplacement de la source miraculeuse. En novembre 1434, Saint-Genis fut occupé par les Bourguignons.
Le château de Beauregard, résidence du banquier florentin, Thomas de Gadagne, reçut la visite du roi Charles IX et de la cour de France en 1564. Du château lui-même, il ne reste que quelques pans de murs, mais les jardins en terrasses et le nymphée du XVIe siècle donnent encore une idée de la beauté du lieu. C'est aujourd'hui un parc municipal.
À l'époque de la Ligue, le Duc de Nemours se cantonna à Saint-Genis avec son armée et c'est là qu'il signa une trêve avec Alphonse d'Ornano, lieutenant du roi de Navarre, le . En 1764, la route de Lyon à Saint-Étienne fut créée. Pendant la Révolution, Saint-Genis-Laval prit le nom de Genis-le-Patriote[12]. C'est au château de La Tour (construit par la famille de Villars et dont on peut voir le perron monumental) que fut installé le siège du tribunal du Directoire exécutif du district de la Campagne de la Commune Affranchie (Lyon) présidé par le comédien Dumanoir. La ville est demeurée siège d'un arrondissement judiciaire jusqu'à la loi du 28 pluviôse an VIII ().
En 1853, les frères maristes s'installent à Saint-Genis, dans la propriété Dumontet, qui deviendra la maison-mère de la congrégation. L'arquebuse de l'hermitage, vulnéraire connu à Lyon y sera fabriqué jusqu'en 1962. La chapelle des frères maristes est la plus haute chapelle de France avec une hauteur de 21 m.
Le , dans le fort de Côte-Lorette, furent massacrés 120 prisonniers de la prison Montluc, sous les ordres de Klaus Barbie. À la suite de ces exécutions, les autorités régionales françaises[13] donnent l'ordre de passer par les armes 82 prisonniers allemands détenus en Haute-Savoie[14].
Au la commune change de rattachement administratif lorsque le Grand Lyon laisse place à la collectivité territoriale de la métropole de Lyon[15]. Elle quitte ainsi l'ancien département du Rhône.
Politique et administration
Conseil d'enfants
C’est en 2004 que la ville de Saint-Genis-Laval a mis en place un conseil municipal des enfants. Composé de trente-trois jeunes de CM1 et CM2 choisis dans leurs classes et par leurs camarades, ce conseil est élu pour deux ans.
Lors de la séance plénière annuelle, les conseillers enfants échangent sur leur expérience et leur rôle au sein des commissions thématiques, dans lesquelles, ils ont eu la possibilité de s'exprimer et de réaliser les actions qu'ils ont décidé ensemble. Par exemple, la commission environnement a participé activement au grand projet nature et plus précisément à la plantation des haies bocagères, sur le plateau des Hautes-Barolles. L'inauguration a eu lieu le mercredi à 17 h au Fort de Côte Lorette. La commission Solidarité Citoyenneté, fidèle à ses animations inter générationnelles, a rencontré les résidents des FLPA.
La commission Aménagement Sécurité s'est intéressée à la sécurité aux abords des écoles. En partenariat avec les parents d'élèves, ils ont mené une action de sensibilisation auprès des conducteurs, sur le secteur de l'école Paul Frantz.
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[16],[Note 3]
En 2018, la commune comptait 21 019 habitants[Note 4], en augmentation de 1,56 % par rapport à 2013 (Rhône : +4,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Enseignement
Saint-Genis-Laval est située dans l'académie de Lyon.
- Lycée public René Descartes[18]
- École Albert Mouton
- Collège Paul d'Aubarède
- Collège Jean Giono
Manifestations culturelles et festivités
La commune participe au défilé de la biennale de la danse de Lyon, en partenariat avec les communes de La Mulatière et de L'Arbresle en 2010. Elle renouvelle sa participation en 2012 avec les communes de La Mulatière et Feyzin. Le thème choisi sera les étoiles scintillent en lien avec l'observatoire de Lyon situé sur la commune. Une aventure qui rassemblera plus de 300 participants tous bénévoles et amateurs (danseurs, costumières, créateurs d'accessoires, porteurs d'eau, musiciens, etc.) (les enfants des écoles et les personnes des foyers logements s'associent à ce grand projet).
Les « Musiques de Beauregard » consacrées à la musique baroque ont lieu dans plusieurs lieux de la ville, (orangerie située dans le parc de Beauregard, église, observatoire, etc.) et reçurent dans leur édition de 2010 des artistes comme Ray Lema ou Jordi Savall. La journée au parc qui clôt cette semaine musicale, rassemble sur les terrasses de Beauregard, divers spectacles gratuits avec les associations de musique saint genoises.
Les « foulées de Beauregard » rassemblent 1 000 coureurs et bénévoles depuis 2003. Chaque année, l'excédent financier est reversé à une association caritative en lien avec l'enfance. Cette 7e édition sera reversée à l'association « VIVRE A LA MAISONNÉE » et permettra de réaliser une aire de jeu avec balançoire adaptée aux enfants handicapés.
Le feu d'artifice pour la fête nationale française est traditionnellement tiré chaque année le dans le parc de Beauregard.
La commune accueille également la foire de la Sainte Catherine[19]. Cette foire annuelle existe depuis le Moyen Âge. Depuis quelques années nous retrouvons sur la place Jaboulay, arbres et fleurs, produits du terroir, etc. qui étaient proposés à son origine.
Vie associative
La commune de Saint-Genis-Laval consacre un budget annuel important (subventions, mise à disposition de locaux dédiés, de salles municipales, de matériel, etc.) a la vie associative et finance les deux associations citées ci-dessous.
Le Cadec créé en 1982 par la ville, est au service des associations Saint-Genoises en matière de création et impression de plaquettes, logos, documents divers et variés.
SAGA, autre association créée par la ville s'emploie à aider les associations sur leur gestion courante (paies, bilans, conseils, etc.).
Santé
Le Centre communal d'action sociale ou C.C.A.S. est un des outils privilégiés de la mise en œuvre de la politique sociale de la commune. Il a pour missions principales d'accueillir toute personne en difficulté, de répondre à l’urgence sociale, de préserver la proximité avec l’usager et de faciliter l’insertion. Le C.C.A.S assure l’instruction des demandes de RSA, des demandes d’aide sociale et des demandes de logement. Il gère également les foyers logement des personnes âgées Les Oliviers et Le Colombier.
Sports
La ville de Saint-Genis-Laval dispose de nombreux équipements sportifs[réf. souhaitée] dont 4 gymnases, des aires de jeux, etc. Il s'y trouve également 44 associations sportives[20].
Pour favoriser et améliorer la pratique sportive, la ville apporte une aide aux associations sportives par le biais de subventions de fonctionnement attribuées en fonction de différents critères[Lesquels ?].
Le gymnase l'Équinoxe a été inauguré le . D'après les données de l'Agence Locale de l'Énergie de l'agglomération lyonnaise, le gymnase répond à huit critères « Haute Qualité Environnementale », notamment en matière de gestion de l'énergie, de l'eau, et de la qualité de l'air.[21]. Sa surface est de 48 m sur 26 m[réf. nécessaire]. Outre les salles multi-sports et la salle de musculation, il dispose d'une salle de réunion, d'un bureau et d'un local antidopage.
Parmi les nombreuses sections de l'Amicale laïque de la ville[22], celle de handball[23] est l'une des plus renommées puisque ses équipes seniors évoluent pour la saison 2019-2020 en Championnat de France de Nationale 2 féminin et en Championnat de France de Nationale 3 masculin (respectivement 4e et 5e niveau national).
Les balades à la campagne
Des balades où le chant des oiseaux en sous-bois et les paysages agricoles dégagés procurent un sentiment de calme et de sérénité. Le parcours de ces sentiers entre vergers et prairies permet de découvrir la vie agricole du plateau : Le sentier de Sacuny (3 500 mètres au départ du bas du chemin des Oliviers ou du bas du chemin de Bernicot) et le sentier de l'observatoire (3 000 mètres au départ du Fort de Côte Lorette. La Clef des Champs (sentier de découverte) est ponctuée d'une signalétique numérotée avec des stations d'observation du paysage agricole du plateau des Hautes-Barolles[24].
Jardins et parcs publics
La commune abrite plusieurs jardins, parcs et espaces paysagers : coulée verte (quartier des Basses-Barolles), les parcs de Beauregard, de la maison Chapuis, le fort de Côte Lorette et son parcours de santé et le parc de maison des champs, le jardin collectif de la rue Auboyer aménagé par l'école Guilloux et les habitants du quartier ainsi que le jardin Renaissance de Beauregard aménagé par l’école Mouton et le lycée de Pressin. Un jardin partagé de la coulée verte des Basses-Barolles est en projet.
Parcours historique balisé
La commune de Saint-Genis-Laval a réalisé un Parcours balisé des sites historiques remarquables sur le secteur ancien du centre-ville. Chaque site comporte un panneau explicatif de la mémoire du lieu et un (ou plusieurs) plans ont été installés dans des endroits appropriés.
L’objectif principal de ce projet est de permettre à la population et aux visiteurs de découvrir l’identité culturelle et historique de la commune à travers l’histoire de ses murs. Ce cheminement à travers l’histoire a pour support un livret de route et des panneaux explicatifs disposés tout au long du parcours.
Ce projet a fait appel à la mémoire vive des anciens, mais surtout au savoir-faire et à la connaissance de l’ASPAL (Association Saint-Genoise du Patrimoine des Arts et des Lettres).
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 35 693 €, ce qui plaçait Saint-Genis-Laval au 5 805e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[25].
Le taux de chômage, en 2013, pour la commune s'élève à 10,5 %, un chiffre inférieur à la moyenne du département du Rhône (12,5 %).
Commerce local
La ville de Saint-Genis-Laval soutient le commerce local en favorisant une offre diversifiée et un équilibre entre la grande distribution et les commerces de proximité et en participant à l’animation du centre-ville.
La ville développe ainsi son partenariat avec les associations de commerçants, sédentaires ou non, pour assurer la promotion du commerce local. Ce partenariat se traduit par la mise à disposition de moyens techniques, humains et parfois financiers pour certaines manifestations proposées par les commerçants.
Le quartier du centre est un pôle important d’activités de la commune puisqu’il compte près de 180 activités et emploie plus de 280 personnes. Le quartier des Collonges propose des commerces de proximité ouverts en grande majorité le dimanche matin. Le quartier des Barolles est doté d’une grande enseigne commerciale, d’une importante galerie marchande et de quelques commerces à proximité des ensembles immobiliers.
Zones industrielles et d'activités
Située à proximité de grands axes routiers et autoroutiers, la commune de Saint-Genis-Laval accueille plus de 650 activités économiques employant près de 8 707 personnes sont installées sur le territoire de la commune. Ce développement s’est matérialisé par la création de deux zones industrielles et une zone d’activités, qui, à elles seules, regroupent 50 % des entreprises, commerces et activités artisanales et occupent 80 % des salariés.
Zone d'activités des Barolles
Cette zone est la plus récente et elle regroupe plusieurs parc d’activités (Villa Mercedès, le Cleveland, le Frontigny et le Kiaora), une entreprise de renommée mondiale Famar (anciennement AVENTIS) et le centre commercial Saint-Genis 2 (80 enseignes dont le groupe Auchan). Cette zone d’activités compte ainsi près de 160 entreprises et commerces employant plus de 900 personnes. Du fait de l’implantation du centre commercial, l’activité tertiaire est largement dominante (70 %) mais la zone comprend cependant des entreprises telle Famar mais aussi une quinzaine d’entreprises de taille plus modeste mais au savoir-faire reconnu, comme la société André Malfroy et Jean Million, Léon Fargues, L’Installation Thermique Lyonnaise, SPC Consultants…
L'usine Famar (250 p.), qui appartient à un fonds d'investissement américain, fabrique des médicaments dont les composés à base de chloroquine ; elle est en redressement judiciaire depuis [26] mais des offres de reprise ont été déposées en [27].
Zone Industrielle du Favier
Elle est située sur le long de la route départementale 42 et accueille plus de 40 entreprises implantées le long de cet axe ou dans le parc d’activités des Aqueducs. Cette zone regroupe une soixantaine d’entreprises (7 %) à dominante tertiaire (56,7 %) et secondaire (35 %). Ces entreprises emploient près de 450 salariés. Comme la ZI de la Mouche, cette zone a une activité très variée allant de l’industrie du caoutchouc et des plastiques, à la fabrication de machines et équipements, le commerce de gros…
Zone Industrielle de La Mouche
C’est la zone industrielle la plus ancienne et la plus étendue[réf. nécessaire] puisque son territoire s’étend également sur les communes de Pierre-Bénite et Irigny. Elle accueille sur Saint-Genis-Laval plus de 120 entreprises aux activités très diversifiées et performantes. Ces entreprises emploient ainsi près de 1 600 salariés. La zone industrielle de La Mouche accueille près de 150 entreprises à dominante tertiaire (51,7 %) et industrielle dans les domaines de la construction et travaux publics (39,6 %), du transport (8,7 %), et concentre le plus grand nombre d’emplois (39 %) de par la taille de certaines de ses entreprises.
En effet, sur les 19 entreprises de plus de 50 salariés, elle compte 4 entreprises de 50 à 99 salariés (Sté allumetière française, Transports Munster, Egic, Freyssinet France), 3 de 100 à 199 (Gerland Lyon, Sotis, Blanchisserie de Pantin/Elis Rhône- Alpes), 1 de 200 à 249 (Lustucru Frais), 2 de 250 à 499 (Les Transports Frigorifiques Européens, Distriborg France).
Zone très ancienne, sans plan d’aménagement d’ensemble à sa création, elle fait l’objet actuellement d’une requalification menée par le Grand Lyon en partenariat avec les trois communes concernées. Cette requalification présente un enjeu de taille. Il s’agit en effet de mettre en valeur cette zone et de démontrer que l’on peut concilier développement économique et développement durable.
Les entreprises et l'environnement
SOLEN, un groupement d’associations d’entreprises du Sud-Ouest Lyonnais regroupant ABCIS, ADER 42, AEZA, CFE, a mis en place, grâce au soutien financier de l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) et du Conseil Régional, une organisation de gestion collective des déchets industriels banals (DIB).
Le territoire économique du sud-ouest lyonnais semble moins touché par la crise grâce au dynamisme et l’innovation dont font preuve les entreprises qui le composent. Dans ce contexte toutefois difficile, tout accompagnement n’est pas superflu et la ville de Saint-Genis-Laval, la Fédération SOLEN (Sud-Ouest Lyonnais Entreprises), et différentes communes du secteur se sont associées pour valoriser ces initiatives par une opération innovante : Les Trophées de l’entreprise du sud-ouest lyonnais.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ossuaire des soldats morts pour la France en 14-18, au cimetière
- Château de La Tour
- Château de Longchêne
- Château de Lumagne
- Parc de Beauregard et ruines du château
- Stade de Beauregard
- Fort de Côte-Lorette
- Observatoire astronomique de Lyon disposant d'une lunette astronomique « coudée »
- Espace culturel, salle municipale de spectacles et de cinéma de 301 places
- Médiathèques B612 et Barolles - Centre Social et Culturel des Barolles
- Villa Chapuis[28]
Espace culturel
En a eu lieu l'ouverture de l'Espace culturel, une salle de spectacles et de cinéma de 301 places. Cet espace accueille une quinzaine de spectacles de septembre à juin pour tout public dans le cadre d’une programmation présentant les différents arts de la scène (théâtre, danse, cirque, musiques du monde, chanson, humour…) et développe de l’action culturelle autour de ces spectacles (ateliers, rencontres…). L’Espace culturel propose également un cycle de six reportages audiovisuels, « Carnets de Voyage », présentant différents pays.
L’Espace culturel est également une salle de cinéma classée « Art et Essai », adhérente au GRAC[29], proposant des films grand public, d'art et essai, des films « patrimoine », des versions originales, des films d’animation ou des dessins animés. Le cinéma accueille aussi les dispositifs scolaires collèges au cinéma et lycéens au cinéma ainsi que des projections spécifiques à la demande des établissements scolaires. Les comités d’entreprise peuvent également solliciter l’Espace culturel pour l’organisation d’une séance pour leurs membres de même que les associations et les établissements scolaires Saint-Genois pour la présentation de leurs projets culturels.
En 2013, ce lieu est rebaptisé théâtre La Mouche et ciné la Mouche.
Espaces verts et fleurissement
En 2014, la commune de Saint-Genis-Laval bénéficie du label « ville fleurie » avec « deux fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[30].
Naissance
- Pierre de Villars, (1543-1613), Archevêque de Vienne
- Marc Riboud (1923-2016), photographe/ réalisateur et peintre
- Lucien Bégule (1848-1935), peintre-verrier et archéologue
- Louisa de Mornand (1884-1963), actrice
- Mathieu Jaboulay (1860-1913), chirurgien-major de l'Hôtel-Dieu de Lyon
- Charles Luizet (1903-1947), compagnon de la Libération, militaire, résistant et Préfet de Police de Paris
- Philippe Thill (1937-2010), sculpteur
- Éric Abidal (1979-), footballeur international français évoluant au poste d'arrière gauche ou de défenseur central
Vie
- Claudius Rey (1817-1895), entomologiste
- Charles André (1842-1912), fondateur et premier directeur de l'observatoire de Lyon
- Georges Le Cadet (1864-1933) astronome adjoint à l’observatoire de Lyon
- Michel Luizet (1866-1918) astronome adjoint à l’observatoire de Lyon
- Jules Vignes (1884-1970), militant anarchiste, anarcho-syndicaliste et libertaire
- André Paillot (1885-1944), directeur de la station entomologique du Sud-Est de 1915 à 1944. Le Conseil régional Rhône-Alpes en sa réunion du a décidé de dénommer le lycée d’enseignement général et technologique agricole de Saint-Genis-Laval (69), « André PAILLOT ».
Décès
- Joséphine Fodor (1789 ou 1793 - 1870), soprano française
- Joseph Soumy (1831-1863), artiste peintre et graveur
- Charles André (1842-1912), fondateur et premier directeur de l'observatoire de Lyon
- Édouard Herriot (1872-1957), homme politique, maire de Lyon, président du Conseil des Ministres français
- Henri Lacombe (1904-1972), député du Rhône
- Sylvain Itkine (1908-1944), acteur, auteur, metteur en scène et directeur de troupe français
- Henri Dugas (1823-1900), député du Rhône
- Julien Airoldi (1900-1974), député du Rhône
Héraldique
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Les armes de Saint-Genis-Laval se blasonnent ainsi : D'azur au buste de saint Genis d'argent, nimbé d'or, accompagné des lettres S, G et L capitales du même, au chef cousu de gueules chargé d'un griffon issant contourné aussi d'or, affronté à un lion issant aussi d'argent. |
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Voir aussi
Articles connexes
- Massacres perpétrés par les Allemands en France durant la Libération de 1944
- Communes du Rhône
- Fernand de Belair, à qui l'on doit les peintures de l'église de Saint-Génis-Laval.
Liens externes
- Site officiel de la commune
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Habitants.fr - Nom des habitants des communes françaises », sur Habitants.fr (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Maillet, délégué du gouvernement français ; Yves Farge, commissaire régional de la République pour la région lyonnaise (R1) ; Berniquet, colonel délégué par l’état-major pour la zone sud des opérations [Source : Pierre Montagnon, Les Maquis de la Libération, 1942-1944, Pygmalion-Gérard Watelet], 2000, (ISBN 2-85704-621-9), p. 319
- voir ouvrage Michel Germain
- Métropole : clap de fin pour le Grand Lyon, Lyon Capitale
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- http://rene-descartes.elycee.rhonealpes.fr/
- le samedi le plus près du 26 novembre
- « Annuaire des associations - Saint-Genis-Laval », sur www.saintgenislaval.fr (consulté le ).
- « Gymnase "L'Equinoxe" », sur L'Observatoire des CAUE (consulté le ).
- « Amicale laïque de Saint-Genis-Laval » (consulté le ).
- « Section de handball de l'Amicale laïque de Saint-Genis-Laval » (consulté le ).
- livret disponible en mairie
- « Revenus fiscaux localisés par ménages-Année 2010 », sur site de l'Insee, (consulté le ).
- « L'usine qui produit la chloroquine, près de Lyon, placée en redressement judiciaire », sur Europe 1 (consulté le ).
- Emilie Henny, « Saint-Genis-Laval : au moins deux offres de reprise pour Famar Lyon », France3 Auvergne-Rhône-Alpes, (lire en ligne).
- Villa Chapuis
- Voir le site de l'association
- « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
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