Maisons-Laffitte

Maisons-Laffitte est une commune du département des Yvelines, dans la région Île-de-France, en France, située à 10 km environ au nord-est de Saint-Germain-en-Laye et à 18 km environ au nord-ouest de Paris.

Pour les articles homonymes, voir Maisons et Laffitte.

Maisons-Laffitte

Le château de Maisons-Laffitte.

Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Saint-Germain-en-Laye
Intercommunalité Communauté d'agglomération Saint Germain Boucles de Seine
Maire
Mandat
Jacques Myard
2020-2026
Code postal 78600
Code commune 78358
Démographie
Gentilé Mansonniens
Population
municipale
23 611 hab. (2018 )
Densité 3 498 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 56′ 49″ nord, 2° 08′ 44″ est
Altitude 38 m
Min. 22 m
Max. 57 m
Superficie 6,75 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Sartrouville
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Maisons-Laffitte
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Maisons-Laffitte
Géolocalisation sur la carte : France
Maisons-Laffitte
Géolocalisation sur la carte : France
Maisons-Laffitte
Liens
Site web http://www.maisonslaffitte.fr/

    Ses habitants sont appelés les Mansonniens. Maisons-Laffitte est surnommée « cité du cheval », en raison de son importante activité équestre.

    Géographie

    Localisation

    Maisons-Laffitte se situe en bordure de Seine, sur la rive gauche du fleuve, et jouxte à l'ouest la forêt de Saint-Germain-en-Laye. Le territoire communal englobe également une partie d'une île de la Seine : l'île de la Commune.

    Communes limitrophes

    La commune est limitrophe des communes de Saint-Germain-en-Laye à l'ouest et au nord - ainsi que d'environ 800 mètres frontaliers d'Achères - et du Mesnil-le-Roi au sud. À l'est, elle est séparée par la Seine de Sartrouville et Cormeilles-en-Parisis.

    Transports et déplacements

    Maisons-Laffitte est desservie par l'ex-route nationale 308 (actuelle RD 308) qui relie Paris à Poissy

    Elle dispose de la gare de Maisons-Laffitte implantée sur la ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre depuis 1843, desservie par les rames des RER A et Transilien Ligne L.

    La gare est également desservie par un réseau de bus urbain exploité par Veolia Transport (Lignes 2, 6, 12) ainsi que par la ligne de bus RATP 262 et la nuit par la ligne de bus Noctilien N152.

    Urbanisme

    Typologie

    Maisons-Laffitte est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[4] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[7],[8].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée in Mansionibus au début du IXe siècle[9], Mansionis villa au IXe siècle, Mansiones en 1136, Mesoniæ, Mesuns en 1187, Domus super Secanam et Mesons au XIIIe siècle, Maisons en 1793[10], puis Maisons-sur-Seine[11] en 1801[10].

    Il s'agit d'une formation toponymique précoce du Moyen Âge (absence d'article défini), basée sur le gallo-roman MASIONE, au sens médiéval (dans les noms de lieux) de « maison importante », voire « château »[9], mot qui a donné le français maison, attesté dès le Xe siècle au sens de « bâtiment servant de logis, d'habitation, de demeure »[12]. Le terme gallo-roman est issu du latin ma(n)sionem, accusatif de mansio « séjour, lieu de séjour, habitation, demeure, auberge »[12].

    Appelé Maisons-sur-Seine jusqu'en 1882, le déterminant complémentaire -Laffitte s'est substitué à -sur-Seine officiellement après l'urbanisation du parc du château par le banquier Jacques Laffitte (1767-1844)[9],[10].

    Histoire

    Maisons-Laffitte, 1862, par Charles-François Daubigny. Le pont de chemin de Fer.

    Les origines

    « En décembre 2001, les fouilles archéologiques menées dans le quartier de l'Entrée de Maisons, à l'emplacement de la nouvelle Résidence Hôtelière, ont permis de mettre au jour des débris de poteries gallo-romaines datant des IIe et IIIe siècles : cette découverte atteste pour la première fois des origines gallo-romaines de Mansionis. »

    La première mention du village date de 820 environ, dans le polyptyque d'Irminon.

    Ce document, rédigé à l'instigation de l'abbé Irminon, était destiné à recenser les biens de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, fondée à Paris en 543 par Childebert Ier, fils de Clovis. Mais des incertitudes demeurent à savoir si le Mansionis Villa du polyptyque correspond bien à Maisons-Laffitte. L'inventaire mentionne des cultures céréalières et des vignes. Malgré la présence du fleuve, il semble bien que le village n'ait jamais connu d'activités liées à la pêche. Le village s'est longtemps appelé « Maisons-sur–Seine »[13].

    L'histoire de Maisons-Laffitte se précise vers le XIe siècle. C'est à partir de cette période qu'il est possible de dresser une généalogie des seigneurs de Maisons. Le premier châtelain fut certainement Nivard de Septeuil. Son fils Geoffroy Ier accorda à l'abbaye Saint-Wandrille de Fontenelle le libre passage devant le port de Maisons vers 1060-1066. Il donna également vers 1087 l'église de Maisons à l'abbaye Notre-Dame de Coulombs (proche de Nogent-le-Roi), avec des terres, des vignes, des dîmes et une part du péage.

    Le village d'alors était réuni autour de l'église, à son emplacement actuel, entourée du cimetière, du presbytère, de l'ancien prieuré (où se trouve le Centre Ianchelevici) et le château situé alors vers les parterres ouest de nos jardins. De là, les maisons s'élevaient autour de la rue principale, devenue l'actuelle rue du Mesnil.

    Le fief de Maisons-Laffitte reste aux mains des descendants de Nivard de Septeuil (familles de Gaucourt puis de Poissy), jusqu'à ce qu'il tombe en quenouille, aux mains de deux nièces de Jean II de Gaucourt. La famille d'Avesne conserva ses terres, qui passèrent rapidement à la famille de Marseille. Les Fouilleuse cédèrent leur bien dès 1460 à Jean IV de Longueil, juge au Parlement de Paris. L'unité de la seigneurie sera retrouvée en 1602, lorsque Jean VIII de Longueil rachète la part des Marseille.

    Les Longueil

    Le réunificateur de la seigneurie, Jean VIII de Longueil, meurt en 1629. Lui succède son fils René de Longueil, qui sera président à mortier au Parlement de Paris et surintendant des Finances en 1650-1651. Le château est construit à sa demande par François Mansart, oncle de Jules Hardouin-Mansart qui bâtira Versailles quelques années plus tard... Ce nouveau bâtiment vient prendre la place des précédentes constructions édifiées par les deux lignées de seigneurs de Maisons. Le château sera grand, pour recevoir le roi lors des chasses en forêt de Saint-Germain. C'est pour cette raison que l'entrée du monument est dos à la Seine, précédée par une large avenue venant de la forêt. La construction commence aux alentours de 1642, pour s'achever vers 1650.

    L'alimentation en eau est assurée par le moulin placé sur le petit bras de Seine de l'île de la Commune, dont on peut encore voir les piles à proximité du palais omnisports Pierre-Duprés. Cette machine hydraulique, pourvue de deux roues à aubes, servait pour moudre le grain et pour pomper l'eau de Seine et l'envoyer jusqu'à un réservoir situé près de l'église. Victime d'un incendie en 1859, le moulin est détruit en 1887.

    La terre de Maisons-sur-Seine fut érigée en marquisat en 1658.

    Le parc du château, à la mesure de l'édifice, est clos en 1659, de par l'autorisation donnée par lettres patentes de Louis XIV au marquis de Longueil. Le marquis procède alors à de nombreux échanges de parcelles avec les habitants de Maisons afin d'agrandir son parc et d'en faire un ensemble homogène : les avenues Longueil et de Saint-Germain par exemple sont dessinées à cette période.

    Louis XIV y logea en 1671 le jour de la mort de Philippe François de France, duc d'Anjou.

    Les premières allées du Parc, les avenues Albine et Églé, sont contemporaines du château. Les autres allées seront créées au cours du XVIIIe siècle. Une carte de 1740 le montre tel que nous le connaissons. C'est également au XVIIIe siècle que les parcelles entre le château et la Seine sont aménagées : fossés comblés, plantations de rangées d'arbres...

    Pour ce qui est du village, il s'organise entre l'église et la place publique dite « Le Champ », autour de laquelle s'ordonnent les bâtiments communs : pressoir, école, maison commune. Cette place porte aujourd'hui l'école primaire du Prieuré, rue du Mesnil. De nombreux noms de rues renvoient à cette période de l'histoire agricole du village : Chemin Vert, Derrière les Clos, Bois-Bonnet, Bois-Prieurs pour les lieux-dits les plus proches du centre du village. Mais nous pouvons également citer les rues du Renard, des Plantes, du Gros-Murger (amoncellement de pierres retirées des champs), des Cordonnières (déformation de « cardonnières », provenant de chardon)...

    Le centre du village se ramifiait autour de petites sentes tortueuses, que l'on peut imaginer en se promenant dans la ruelle du Château, impasse de la Huchette ou bien passage du Tripot.

    Le curé Chalines entreprend en 1759 de dénombrer la population, il compte alors 822 âmes. Parmi elles, une majorité de familles vivent de la vigne, qui occupe alors 40 % des terres cultivées. Comptons aussi des artisans : bâtiment, travail du cuir, du bois, du fer ; deux pêcheurs, un boucher, un boulanger, un meunier... Sans oublier neuf servantes, le maître d'école, un « chirurgien » (médecin), un huissier, un grand valet de pied du Roi dont la famille habite Maisons, le capitaine et le concierge du château, trois gardes de la forêt, deux gardes suisses, un soldat et le bedeau de la paroisse.

    Parmi les descendants de René de Longueil, figure Jean-René (1700-1731) qui reçoit savants et écrivains au château, parmi lesquels Voltaire. Celui-ci raconte dans sa correspondance l'incendie qui endommage le bâtiment en 1724, alors qu'il le quittait après y avoir été soigné de la petite vérole. Le marquis Jean-René de Longueil s'intéresse de près aux sciences, et en plus de sa charge héréditaire de président du Parlement de Paris, il sera également nommé président de l'académie des Sciences. Il meurt sans descendance.

    Le domaine passe aux mains d'une cousine, la marquise de Seiglière, née de Belleforière ; puis à son petit-fils le marquis Armand de Soyécourt. À court d'argent, celui-ci cherche à vendre Maisons. En commençant par le Roi, pour plaire à Madame de Pompadour en 1747, puis à Madame du Barry en 1770. Mais Louis XV ne se laisse pas engager dans ces opérations et Soyécourt finit par vendre Maisons en 1777 au comte d'Artois, frère de Louis XVI et futur Charles X, qui en compléta les embellissements.

    Comtes et maréchaux

    Le prince confie à François-Joseph Bélanger, architecte, le soin de procéder aux améliorations, restaurations et aménagements qu'il souhaite : construction d'une orangerie, remise en état des écuries et du moulin, restructuration des cuisines... Le comte d'Artois amène également à Maisons son « écurie anglaise », qui lui permet de développer sa passion des courses de chevaux, origine de l'implantation du sport hippique à Maisons-Laffitte. Le prince reçoit à « Maisons » des personnalités de la noblesse dont la vicomtesse de Beauharnais.

    Mais l'édifice continue de menacer ruine en plusieurs endroits, et, les caisses vides, les travaux sont arrêtés. Le dernier passage du comte d'Artois à Maisons date de 1784. Il tente même de le revendre au roi son frère, qui lui aussi doit faire face à la pénurie de liquidités dans le trésor royal. La Révolution française vient finalement mettre un terme à ces tergiversations. Le comte d'Artois fuit en Angleterre, et le domaine est mis sous séquestre en 1792.

    Mis en vente en 1797 comme bien national, l'ensemble est adjugé à Jean Lanchère (1727-1805), fournisseur aux armées, pour la somme de 853 853 francs[14]. Intéressé par les profits qu'il peut faire des bâtiments, Lanchère détruit certains pavillons, vend des sculptures... pour finalement revendre le tout en 1804 au Maréchal Lannes, pour la somme de 450 000 francs.

    Peu attiré par les fastes de la cour de Napoléon Ier, le maréchal préfère venir à Maisons entre deux campagnes militaires. Le château bénéficie alors de nouveaux travaux d'embellissement et une bergerie est installée dans les jardins.

    Après sa mort en 1809 à la bataille d'Essling, son épouse, la duchesse de Montebello, reçoit parfois l'Empereur. C'est d'ailleurs ce dernier qui ordonne en 1810 la construction du 1er pont entre Sartrouville et Maisons. En 1813, la duchesse reçoit de même l'impératrice Marie-Louise, dont elle est dame d'honneur depuis trois ans. Le , elle se défait du domaine de Maisons pour la somme d'un million cinquante mille francs, au profit de Jacques Laffitte.

    La naissance de la ville et du parc

    Jacques Laffitte naît le à Bayonne. Fils de charpentier, il se rend à Paris pour tenter sa chance et entre en 1788 dans le monde de la banque et y connaît une ascension rapide. Le , il devient, dans des conditions difficiles, gouverneur de la Banque de France. Pendant les Cent-Jours (1815), il avance des sommes considérables à l'État et à la ville de Paris pour répondre aux exigences de l'occupant.

    Adversaire de Charles X (l'ancien propriétaire du château, entre 1777 et 1789, alors qu'il était comte d'Artois), Jacques Laffitte accueille à Maisons de nombreux membres de l'opposition politique. C'est donc logiquement qu'il exerce une influence décisive lors de la Révolution de 1830.

    La ville était également desservie par les tramways des TMEP qui la reliaient à la Porte Maillot.

    Le de la même année, la Chambre des députés le choisit d'ailleurs comme président. Après l'avènement de Louis-Philippe Ier, il est nommé président du Conseil et ministre des Finances du roi. Débordé par l'agitation politique, il laisse la place le , et sort à peu près ruiné de l'aventure. À la suite de ces événements, il décide donc de morceler le domaine de Maisons pour réaliser une fructueuse opération immobilière. En 1833, les écuries et d'autres dépendances sont détruites afin de fournir des matériaux de construction pour les acheteurs des lots du Parc. Le est déposé devant notaire le cahier des charges de ce lotissement, dont une copie est, encore aujourd'hui, remise à chaque acquéreur dans le Parc. L'idée de ce cahier des charges est de poser les principes de construction de cette « ville à la campagne »[15].

    Pour assurer la desserte des propriétés, Jacques Laffitte est amené à ouvrir de nouvelles voies dans le Parc. Partant des épines dorsales déjà existantes (avenues Églé, Albine...), il trace des figures géométriques. Il dessine aussi une croix de la Légion d'Honneur autour de la place Napoléon et du Cercle de la Gloire, d'où partent des avenues qui porteront les noms des batailles de l'Empereur.

    En 1838, alors qu'une centaine de maisons sont d'ores et déjà édifiées, paraît un album de gravures « Vues pittoresques de Maisons-Laffitte », recueil quasiment publicitaire. Il montre plusieurs exemples de maisons dans le Parc. La grande majorité sont de modestes édifices correspondant à l'idéal social d'accession à la propriété pour les classes moyennes, que Laffitte et ses associés ont souhaité dans les premières années de l'opération.

    Le développement de la colonie sera bientôt favorisé par l'arrivée du chemin de fer, et le Parc devient davantage résidentiel, et se parera de maisons plus cossues.

    Affiche faisant la promotion du lotissement d'une partie du domaine.

    Jacques Laffitte meurt le , emporté à Paris par une maladie pulmonaire. Le conseil municipal de Maisons-Laffitte fait célébrer un office funèbre en l'église de la ville. Le domaine passe aux mains de sa fille Albine, qui procède dès 1846 à une vente aux enchères des lots restants et qui finira par vendre le domaine en 1850, y compris les 33 hectares comprenant le château.

    La famille Laffitte, après le lotissement du Parc, sera à l'origine de plusieurs autres changements.

    Le neveu de Jacques, Charles, est un des promoteurs de la construction du Chemin de fer de Paris à la mer entre 1841 et 1843. Il participe aussi à la création du réseau d'adduction d'eau de la commune à partir de 1859. Personnalité parisienne, Charles Laffitte, grand amateur de sport hippique, est un des membres fondateurs du Jockey Club de Paris, au sein duquel sera créée la Société d'Encouragement. Il possédait dans le Parc la propriété « Le Val-Fleuri » où se situe actuellement la salle Malesherbes, quoique la propriété était alors beaucoup plus vaste.

    Il fut conseiller municipal jusqu'à sa mort en 1875.

    Le et le , le pont ferroviaire reliant Maisons-Laffitte à Sartrouville fut bombardé à plusieurs reprises par des avions alliés[16],[17]

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Antérieurement à la loi du [18], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et à son arrondissement de Saint-Germain-en-Laye, après un transfert administratif effectif au .

    Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la cinquième circonscription des Yvelines.

    La commune faisait partie de 1793 à 1924 du canton de Saint-Germain-en-Laye, année où elle devient le chef-lieu du canton de Maisons-Laffitte. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est désormais rattachée au canton de Sartrouville.

    Intercommunalité

    La commune avait créée le avec sa voisine Le Mesnil-le-Roi la communauté de communes Maisons-Mesnil.

    Cette petite intercommunalité défensive fusionne avec ses voisines le pour former la Communauté d'agglomération Saint Germain Boucles de Seine dont est désormais membre la commune.

    Politique locale

    Début 2018[19],[20], le maire Jacques Myard annonce réfléchir à la fusion de Maisons-Laffitte et du Mesnil-le-Roi, qui formeraient à terme une commune nouvelle, en raison des « liens qui unissent ces deux sœurs jumelles » et afin de permettre une meilleure maîtrise des dépenses tout en maintenant la qualité des services publics.

    Serge Caseris, maire (LR) du Mesnil-le-Roi se dit néanmoins « fermement opposé » à ce projet, en affirmant qu'il enlèverait beaucoup de rôles aux élus de sa ville tout en permettant à Maisons-Laffitte de respecter plus facilement ses obligations en matière de logement social, puisqu'il lui en manque 1 369, alors que Le Mesnil-le-Roi en dispose de 21 %, proche du minimum légal de 25 %[21],[22]..

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[23]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1787 13 février 1790 Jacques Dallemagne    
    14 février 1790 13 décembre 1791 Charles Bertin    
    15 décembre 1791 15 décembre 1792 Charles-Antoine Delliard    
    16 décembre 1792 6 pluviôse an II
    (25 janvier 1794)
    Jacques Tirveillot    
    7 pluviôse an II
    (26 janvier 1794)
    1er frimaire an IV
    (22 novembre 1795)
    Charles Delliard    
    30 prairial an VII
    (19 juin 1800)
    16 germinal an XII
    (6 avril 1805)
    Charles Warnet    
    1er floréal an XII
    (21 avril 1805)
    22 mai 1808 Philippe-Jean Baudouin    
    22 mai 1808 4 avril 1813 Jean-Louis Warnet    
    4 avril 1813 avril 1813 Jean-Baptiste Ameline    
    15 août 1813 18 novembre 1815 Julien Levallois    
    18 novembre 1815 4 mai 1825 François Bronod de la Haye    
    5 mai 1825 1er mai 1826 par intérim Louis-Marie Tiffagnon
    puis Antoine Lucas
       
    2 mai 1826 mars 1827 Martin Tiffagnon    
    1er novembre 1827 8 avril 1828 Chevalier Cordier de Saint-Elne    
    8 avril 1828 5 novembre 1847 Charles Messager    
    5 décembre 1847 3 mars 1851 Louis Masson    
    16 mars 1851 10 mars 1863 Louis Gautier    
    16 mars 1863 9 septembre 1870 Denis-Charles Duverdy    
    10 septembre 1870 23 avril 1871 Alexis Messager    
    11 mai 1871 3 octobre 1876 Henry Cammas    
    3 octobre 1876 20 janvier 1881 Jean Dallier    
    20 janvier 1881 5 mars 1882 Charles Lourdel    
    5 mars 1882 18 mai 1884 Marius Trussy    
    18 mai 1884 20 mai 1888 Julien Dallier    
    20 mai 1888 22 septembre 1895 Marius Trussy    
    22 septembre 1895 17 mai 1896 Louis Granet    
    17 mai 1896 20 mai 1900 Léon Appert    
    20 mai 1900 7 novembre 1902 Marius Trussy    
    16 novembre 1902 17 mai 1935 Maurice Duverdy    
    17 mai 1935 23 octobre 1940 Alexandre Bugnot    
    23 octobre 1940 1940 Desmarets   Président de la Délégation spéciale
    1940 1941 Fernand Barbet   Président de la Délégation spéciale
    1941 1944 Charles Cosson   Président de la Délégation spéciale
    1944 1944 Gilbert Durif   Président du Comité Local Libération
    1944 10 mai 1945 Armand Martin   Président de la Délégation spéciale
    10 mai 1945 14 mars 1959 Charles de Baudre    
    14 mars 1959 26 mars 1965 Pierre Huilliet    
    26 mars 1965 24 mars 1989 Pierre Dupres Rad. puis UDF Conseiller général de Maisons-Laffitte (1970 → 1988)
    24 mars 1989 En cours
    (au 9 juillet 2020)
    Jacques Myard RPR puis
    UMPLR
    Haut fonctionnaire, conseiller des affaires étrangères
    Député des Yvelines (5e circ.) (1993 → 2017[24])
    Conseiller général de Maisons-Laffitte (1988 → 1993)
    Président de la CC Maisons-Mesnil ( ? → 2015)
    Vice-président de la CA Saint Germain Boucles de Seine (2016 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[25]

    Villes jumelées

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[26],[Note 3]

    En 2018, la commune comptait 23 611 habitants[Note 4], en augmentation de 1,8 % par rapport à 2013 (Yvelines : +1,62 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7997117338269161 0871 4221 4051 560
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7522 1752 7203 3303 2473 7254 3804 7445 622
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    6 7308 1499 67410 57112 02613 57313 04013 07415 481
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    19 13224 22323 50422 59522 17321 85622 56623 12523 470
    2018 - - - - - - - -
    23 611--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (23,2 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,5 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007], la suivante :

    • 47,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,9 %, 15 à 29 ans = 15,1 %, 30 à 44 ans = 24,5 %, 45 à 59 ans = 18 %, plus de 60 ans = 20,5 %) ;
    • 52,5 % de femmes (0 à 14 ans = 18,8 %, 15 à 29 ans = 14,1 %, 30 à 44 ans = 23 %, 45 à 59 ans = 18,4 %, plus de 60 ans = 25,7 %).
    Pyramide des âges à Maisons-Laffitte en 2007 en pourcentage[28]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90  ans ou +
    1,6 
    7,0 
    75 à 89 ans
    9,9 
    13,0 
    60 à 74 ans
    14,2 
    18,0 
    45 à 59 ans
    18,4 
    24,5 
    30 à 44 ans
    23,0 
    15,1 
    15 à 29 ans
    14,1 
    21,9 
    0 à 14 ans
    18,8 
    Pyramide des âges du département des Yvelines en 2007 en pourcentage[29]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    0,9 
    4,3 
    75 à 89 ans
    6,6 
    11,2 
    60 à 74 ans
    11,6 
    20,3 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,1 
    30 à 44 ans
    21,5 
    19,9 
    15 à 29 ans
    18,9 
    21,9 
    0 à 14 ans
    19,8 

    Enseignement

    La commune compte[Quand ?] de nombreux établissements d'enseignement :

    Maternelle
    • École maternelle Bois-Bonnet
    • École maternelle du Clos-Lainé
    • École maternelle Jean-Baptiste-Colbert
    • École maternelle Jean-Cocteau
    • École maternelle la Renarde
    • École maternelle Montebello
    Primaire
    • École élémentaire Jean-Baptiste-Colbert
    • École élémentaire Ledreux-Alain
    • École élémentaire Mansart
    • École élémentaire Prieuré
    • École élémentaire privée l'Ermitage
    • École élémentaire privée Sainte-Marie
    Secondaire
    • Collège Jean-Cocteau
    • Collège l'Ermitage, École internationale de France
    • Collège Le Prieuré
    • Lycée l'Ermitage, International School of France (en)
    • CFA Horticulture et métiers du cheval

    Économie

    La ligne droite de l'Hippodrome de Maisons-Laffitte.

    Généralités

    Maisons-Laffitte est surnommée « Cité du Cheval », grâce à son importante activité équestre. Elle possède l'hippodrome incluant la plus grande ligne droite d'Europe (2 200 m), ainsi qu'un parc relié à la forêt de Saint-Germain-en-Laye où l'on croise souvent des cavaliers. La piste circulaire nommée « Cercle de la Gloire » est le rendez-vous des pur-sang allant à l'entraînement.
    • Commune résidentielle :
    Le Parc de Maisons-Laffitte couvre 60 % de la commune et environ 40 % des Mansonniens y vivent. C'est un domaine privé ouvert au public. Il est classé à l'inventaire des sites au ministère de la Culture.

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 48 001 , ce qui plaçait Maisons-Laffitte au 450e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[30]

    En 2013, 84,8 % des ménages fiscaux sont imposables[31].

    Emploi

    Le taux de chômage, en 2013, pour la commune s'élève à 7,7 %[31], un chiffre nettement inférieur à la moyenne nationale (9,6 %)[32]

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Les vestiges du vieux moulin sur le petit bras de la Seine.
    Église Saint-Nicolas, construite entre 1868 et 1885. Le clocher est doté d'un carillon de huit cloches.

    Maisons-Laffitte dans les arts

    Maisons-Laffitte est tant associée au cheval qu'elle ne pouvait pas, ne pas être mentionnée dans la chanson de Charles Trenet intitulée Vous oubliez votre cheval.

    Héraldique

    Les armes de Maisons-Laffitte se blasonnent ainsi :
    d'azur aux trois roses d'argent, au chef d'or chargé de trois roses de gueules..
    Le blason porte les armes de la Famille de Longueil.

    Personnalités liées à la commune

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    Voir aussi

    Bibliographie

    • Pierre Dhers, Maisons-Laffitte depuis ses origines, Mairie de Maisons-Laffitte, , 84 p..
    • Georges Poisson, De Maisons-sur-Seine à Maisons-Laffitte, Maisons-Laffitte (5, Av. Vauban, 78600), Association de sauvegarde et de mise en valeur du parc de Maisons-Laffitte, , 137 p. (ISBN 2-900009-00-6).
    • Sophie Cueille, Maisons-Laffitte : parc, paysage et villégiature 1630 - 1930, Association pour le patrimoine d'Île-de-France, coll. « Cahiers du patrimoine », , 238 p. (lire en ligne).
    • Jacques Barreau, Maisons-Laffitte : Cité du cheval, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, coll. « Provinces Mosaïques », , 159 p. (ISBN 978-2-84910-631-0, notice BnF no FRBNF41082279).
    • Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 425b

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. Dauzat et Rostaing 1979.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
    12. Site du CNRTL : étymologie de maison
    13. Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti.
    14. Procès-verbal d'adjudication délivré par maître Jouvencel, receveur des domaines nationaux à Versailles, le 26 pluviose an six
    15. Annie Fourcaut, La banlieue en morceaux, Créaphis, (lire en ligne), p. 28.
    16. (en) « LIVESTRONG.COM - Simple Healthy Living », sur LIVESTRONG.COM (consulté le ).
    17. http://www.genealogie.
    18. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
    19. Sébastien Birden, « Maisons-Laffitte - Le Mesnil-le-Roi : un mariage à l’étude ? : Jacques Myard, le maire LR de Maisons-Laffitte, propose à son homologue du Mesnil-le-Roi, Serge Caseris, d’étudier la faisabilité d’une commune nouvelle », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne, consulté le ) « La coopération entre Le Mesnil-Le-Roi et Maisons-Laffitte est ancestrale et s’inscrit dans une relation de confiance. La sociologie de nos villes est quasi identique et il n’est pas rare que nombre de nos concitoyens passent d’une ville à l’autre en fonction des offres de logement dont ils ont besoin », explique l’ancien député de la 5e circonscription en ajoutant que « nos deux villes sont dans un même bassin de vie » et que « les agents publics des administrations de nos villes se concertent régulièrement et se secondent ».
    20. S.B., « Maisons-Laffitte - Le Mesnil-le-Roi : des oppositions favorables au rapprochement : Des élus des deux villes réagissent à la proposition de Jacques Myard de réfléchir à la création d’une commune nouvelle », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne, consulté le ).
    21. Sébastien Birden, « Maisons-Laffitte et Le Mesnil-le-Roi réunis : « Tôt ou tard, il faudra y venir », selon Jacques Myard : Le maire LR de Maisons-Laffitte a « lancé le débat » sur la création d’une commune nouvelle à l’occasion d’une réunion publique. Selon lui, cette solution s’impose », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne, consulté le ).
    22. Sébastien Birden, « Le Mesnil-le-Roi décline la proposition de mariage de Maisons-Laffitte : Pour Serge Caseris, le maire du Mesnil-le-Roi, pas question de fusionner avec sa voisine », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne, consulté le ).
    23. Tableau des maires de Maisons-sur-Seine, et de Maisons Laffitte plaqué dans le hall de l'Hôtel de Ville, relevé en juillet 2017
    24. S.B., « Législatives 2017 : dans les Yvelines, Yaël Braun-Pivet efface Jacques Myard : La candidate LREM s’est nettement imposée dans la 5e circonscription avec 58,99 % des voix contre 41,01 % pour le député sortant Jacques Myard (LR) », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne, consulté le ).
    25. Maxime Fieschi, « Municipales : l’indéboulonnable Jacques Myard à Maisons-Laffitte : Bien qu’opposé à une alliance de trois candidats, le maire historique de la Cité du Cheval repart pour un sixième mandat après l’avoir emporté assez largement », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne, consulté le ) « En réunissant 45,91% des suffrages face à l'alliance DVD Géhin-Lavagne-Givadinovitch (soutenue par LREM) qui termine à 37,84%, le maire sortant (en place depuis 1989) cloue le bec à tous ceux qui l'avaient enterré un peu trop vite ».
    26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    28. « Évolution et structure de la population à Maisons-Laffitte en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    29. « Résultats du recensement de la population des Yvelines en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
    30. « Revenus fiscaux localisés des ménages-Année 2010 », sur site de l'Insee, (consulté le ).
    31. « Insee - Chiffres clés : Commune de Maisons-Laffitte (78358) », sur www.insee.fr (consulté le ).
    32. « Taux de chômage selon le sexe et l'âge au premier trimestre 2017 », sur www.insee.fr (consulté le ).
    33. « Moulin », notice no IA00064725, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    34. Conseil régional d'Île-de-France : Patrimoine et Inventaire
    35. « Claudine Loquen », sur www.claudine-loquen.com, (consulté le ).
    36. « Demis Roussos a vécu à Maisons-Laffitte », sur leparisien.fr, .
    37. « José Todaro habite à Maisons-Laffitte », sur leparisien.fr, .
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