Affaire Epstein

L'affaire Epstein est une affaire criminelle impliquant un milliardaire américain gravitant dans la jet set et dont le réseau de prostitution est international. En 2019, Jeffrey Epstein est incarcéré dans l’attente d’un procès pour trafic de mineurs où il risque la perpétuité mais il est retrouvé pendu dans sa cellule. Deux enquêtes américaines sont alors ouvertes à la suite de ce qui est décrit comme un « suicide apparent » afin de poursuivre ses complices. Dans la foulée, le parquet de Paris ouvre une enquête pour « viols », « agressions sexuelles » et « association de malfaiteurs ».

Réseau d'influence

L’hôtel particulier de Jeffrey Epstein à New York.

En , Epstein a transporté Bill Clinton, Kevin Spacey et Chris Tucker en Afrique dans son jet privé (un Boeing 727) pour promouvoir l'ancien président dans ses efforts de lutte contre le SIDA[1].

Il est également un ami de longue date du prince Andrew, deuxième fils de la reine Élisabeth II ; ils ont séjourné l'un chez l'autre et ont passé des vacances ensemble en Thaïlande. En , le prince est invité par Epstein pour quelques jours dans sa résidence de New York, peu après qu'Epstein a été poursuivi pour sollicitation de prostitution d'une mineure. Ses dîners en son hôtel particulier new-yorkais ont notamment accueilli Katie Couric, George Stephanopoulos, Charlie Rose, et Woody Allen[2]. Les 2 600 m2 de ses appartements, qui comptent 40 pièces, dont 10 chambres et 15 salles de bains, sont situés juste à côté de la Cinquième Avenue et surplombent la Frick Collection. C'est la plus grande résidence privée de l'arrondissement de Manhattan, la Herbert N. Straus House (en), ancien siège de Birch Wathen School (en). En 2020, l'hôtel particulier est mis en vente pour le prix record de 88 millions de dollars[3].

Epstein a d'autres propriétés immobilières, notamment une grande villa à Palm Beach, en Floride, un appartement à Paris (22, avenue Foch[1]) ; un ranch de 4 000 hectares avec un manoir à Stanley (Nouveau-Mexique) (en)[4],[5] et une maison avec des chambres d'hôtes sur son île privée près de Saint-Thomas, Little Saint James (en).

Il entretient de multiples connexions avec des personnalités puissantes, riches et célèbres, dont Bill Clinton (il a donné des millions de dollars à sa fondation humanitaire et financé la campagne sénatoriale de sa femme Hillary[1]), Donald Trump [6] et le prince Andrew[7].

Jennifer Araoz, une des victimes de Epstein, raconte qu'il « fournissait aussi des filles » à ses « amis », « pour qu'ils lui soient redevables »[8].

Les enquêteurs ont même affirmé que Jeffrey Epstein filmait tous les ébats qui avaient lieu dans sa maison, y compris quand c'était le fait d’invités. Le journal L'Incorrect suppose que cela lui permettait de pratiquer le chantage sur des politiciens et des partenaires d’affaire[9]. Maria Farmer, une victime, confirme que Jeffrey Epstein filmait secrètement les ébats à l'aide de caméras cachées[10].

Le journaliste Olivier O'Mahony raconte qu'« effectivement, Epstein avait placé des caméras dans toutes ses propriétés – à New York aussi bien que dans les îles Vierges – pour piéger ses invités. […] C’est une tactique d’espionnage et de chantage : on noue des "amitiés" avec des gens très puissants qu’on va faire chanter en les filmant en position compromettante et, ensuite, en leur faisant savoir[11]. »

Dans une interview accordée en 2017 au Miami Herald, Virginia Roberts Giuffre, raconte que Epstein lui avait demandé d’avoir des rapports sexuels avec des hommes influents pour qu’il connaisse leurs « excentricités sexuelles et puisse les utiliser comme levier, si besoin »[12].

Reconnaissance de culpabilité et emprisonnement en 2008-2009

En , une femme a contacté la police de Palm Beach en affirmant que sa fille de 14 ans avait été emmenée au manoir de Jeffrey Epstein par une fille plus âgée et payée 300 dollars après un déshabillage (en sous-vêtements) et avoir été massée[5],[13].

La police a entamé une enquête (11 mois) suivie d'une perquisition concluant qu'Epstein avait payé plusieurs « escorts » pour accomplir des actes sexuels avec lui. Sur la base des dires de cinq victimes présumées et dix-sept témoins sous serment, d'un relevé de notes et d'objets trouvés chez Epstein, les enquêteurs ont conclu que certaines des filles étaient mineures au moment des faits[14]. Un grand nombre de photos de jeunes filles ont été trouvées partout dans la maison (dont certaines avaient été auditionnées plus tôt par la police[13]). Selon les enquêteurs en 2006, Epstein avait caché des caméras dans de nombreux endroits de sa propriété pour enregistrer les rapports sexuels entre des personnalités et des prostituées, à des fins criminelles telles que le chantage[15].

Epstein avait mis en place un système pour recruter des jeunes femmes par d'autres femmes, pour ses services de massage[5]. Deux femmes de ménage ont déclaré à la police qu'Epstein recevait des « massages » chaque jour, quand il était à Palm Beach[13]. En , la police de Palm Beach a finalement émis une inculpation pour plusieurs chefs d'accusation dont relations sexuelles illégales avec des mineurs et atteinte à la pudeur[13]. À la demande de son équipe d'avocats (dont Gerald Lefcourt, Alan Dershowitz et, plus tard, Ken Starr[5]), Epstein a subi un test au détecteur de mensonge où il a été demandé s'il connaissait le statut de mineurs des filles (bien qu'un détecteur de mensonge ne soit généralement pas recevable devant la cour d'un tribunal)[16],[17].

Au lieu de suivre les recommandations de la police, les procureurs ont examiné des éléments de preuve faible[16] et l'ont présenté à un grand jury. L'ancien chef de la police de Palm Beach Michael Reiter a plus tard écrit au procureur de l'État Barry Krischer en se plaignant de la manière « très inhabituelle » dont l'affaire était conduite et en lui demandant de se retirer de l'affaire[5]. Le grand jury n'a retenu qu'une seule accusation criminelle (sollicitation de prostitution[18]), pour laquelle Epstein n'a pas plaidé coupable, en [19].

En , il plaide coupable pour l'accusation de sollicitation de prostitution d'une fille mineure[20]. Epstein a commencé à purger sa peine de 18 mois d'emprisonnement dans un établissement qui l'autorisait à travailler à son bureau six jours sur sept[7]. Il a été libéré après 13 mois et inscrit sur la liste des délinquants sexuels[21]. Il y a une controverse sur la manière dont cette affaire a été traitée[22].

Après que les accusations soient devenues publiques, plusieurs personnes ou entités ayant reçu des dons de la part du milliardaire lui ont renvoyé cet argent, dont Eliot Spitzer, Bill Richardson, et le Département de la Police de Palm Beach[14]. L'université Harvard a annoncé qu'elle ne lui retournerait pas l'argent. Plusieurs dons de bienfaisance faits par Epstein au financement de l'éducation des enfants ont également été remis en question[20].

Le , l'ancien majordome d'Epstein, Alfredo Rodriguez, a été condamné à 18 mois de prison pour avoir tenté de vendre un enregistrement d'Epstein. L'agent spécial Christina Pryor a examiné l'enregistrement et a convenu qu'il « aurait été extrêmement utile dans les enquêtes et la poursuite des cas, y compris pour les noms et les coordonnées de témoins et pour la détection de victimes supplémentaires »[23],[24].

Nouvelles accusations de 2015-2016

En , une Américaine de 31 ans, V. Roberts, a affirmé sous serment qu'à l'âge de 17 ans (et de 1999 à 2002), elle avait été utilisée par Epstein comme « esclave sexuelle » à son service et celui de ses amis puissants, dont le prince Andrew et un professeur de droit de Harvard, Alan Dershowitz. Elle a affirmé avoir subi des abus physiques qui lui ont fait craindre pour sa vie[25].

Elle a allégué que le FBI pourrait avoir été impliqué dans une couverture[26], évoquant aussi le recrutement d'autres filles[27]. Le prince Andrew, Epstein et Dershowitz ont tous nié avoir eu des rapports sexuels avec elle, et Dershowitz a intenté une action judiciaire contre ses allégations[28],[29],[30]. Un journal censé appartenir à Roberts a été publié en ligne[31],[32].

Au sein de la BBC, l'émission Panorama a prévu une enquête sur le scandale[33]. Au début de 2015, aucune juridiction n'avait tranché sur ces affirmations[34].

Le , le juge Kenneth Marra a jugé que les allégations nouvelles formulées par Roberts contre le prince Andrew n'avait pas d'incidence sur l'accord de non-poursuite et devaient être retirées du dossier[35]. Le juge Marra n'a rendu aucune décision concernant la véracité ou non des affirmations faites par Roberts[36] ; elle a expressément déclaré que Roberts, plus tard, pourrait apporter ses preuves quand son affaire sera portée devant la cour[37].

Le , une femme (restée anonyme) de Virginie a déposé plainte contre Epstein, devant la cour fédérale en réclamant 50 millions de dollars[38] alléguant que quand elle avait 16 ans en 2004-2005, elle a été « recrutée » pour donner à Epstein un massage, dans son manoir où il aurait eu ensuite des relations sexuelles avec elle pour 200 $[18]. Une plainte semblable (50 millions de dollars demandés) a été déposée par une autre femme en , représentée par le même avocat[39]. Plusieurs de ces poursuites ont été non-recevables et d'autres réglées à l'amiable[40]. Epstein aurait jusqu'à présent réglé 17 cas à l'amiable et d'autres cas sont en cours de négociation lors de sa mort[41]. Le , une autre plainte (déposée en Floride) concerne une violation du « Crime Victims' Rights Act ». Dershowitz est accusé d'avoir abusé sexuellement d'une mineure « fournie » par Epstein[42]. Les allégations portées à l'encontre de Dershowitz ont été finalement éliminées après que son avocat a soutenu qu'elles étaient sans fondements[43]. Un document de la cour allègue qu'Epstein a procuré des jeunes filles mineures à « d'éminents politiciens américains, puissants dirigeants d'entreprises, des présidents étrangers, un premier ministre bien connu, et d'autres dirigeants du monde »[44].

En , une autre femme a déposé plainte devant un tribunal civil, accusant Epstein et Donald Trump, alors candidat républicain à la présidentielle, de l'avoir violée quand elle avait 13 ans, de manière répétée, en 1994, attachée à un lit, et battue alors qu'elle les suppliait d'arrêter, puis menacée de représailles physiques contre elle et sa famille si elle parlait[45],[46],[47].

Emprisonnement de 2019

Le , Epstein est arrêté pour trafic sexuel de mineurs[48]. La nouvelle procédure concerne de nouvelles victimes et de nouveaux témoins, qui auraient été entendus dans les mois précédant son arrestation[7].

Pour échapper à sa cellule « étroite, humide et infestée de vermine », il payait des dizaines d'avocats qu'il rencontrait à longueur de journée, parfois 12 heures d'affilée, dans une salle à part. Histoire de faire passer le temps. Et afin d'échapper au sort réservé aux détenus accusé de pédophilie, Jeffrey Epstein payait certains de ses codétenus pour qu'ils le laissent tranquille. Le New York Times raconte que Epstein « se douchait rarement, ses cheveux et sa barbe étaient négligés et il dormait sur le sol de sa cellule[49]. »

Mort d'Epstein en prison

Annonce et réactions

Jeffrey Epstein partageait sa cellule avec un ancien officier de police de New York, Nicholas Tartaglione, inculpé pour un quadruple homicide.

Le [50], Jeffrey Epstein est retrouvé blessé à demi conscient avec des marques au cou dans sa cellule du Metropolitan Correctional Center de Manhattan[51]. Ses blessures étaient sans gravité et il s'était présenté peu après à une audience[52]. Les images de vidéosurveillance prises au moment de cette tentative de suicide de Jeffrey Epstein ont disparu, alors que le Metropolitan Correctional Center avait pourtant garanti avoir gardé ces vidéos montrant les allées et venues devant la cellule, mais il s'avère que les autorités ont sauvegardé celles d'un autre étage[53]. Les images sont également introuvables dans le système de sauvegarde vidéo depuis le mois d'août en raison "d'une erreur technique"[54].

Le , à 6 h 30 du matin[55], l’administration pénitentiaire fédérale américaine découvre le corps de Jeffrey Epstein pendu dans sa cellule du Metropolitan Correctional Center, à New York, à l'âge de 66 ans[56],[57]. Le procureur de New-York, Geoffrey Berman, évoque un suicide « apparent »[58]. Dans les jours qui suivent, le directeur de la prison est muté et deux employés sont suspendus[59].

L'annonce de son décès déclenche un scandale aux États-Unis[60], sa mort étant vue comme un moyen pour de nombreuses personnalités d’échapper à des accusations ou poursuites. La surveillance spéciale dont bénéficiait Epstein depuis le , justement en raison d'une tentative de suicide, avait été rapidement levée[61].

Le journal L'Incorrect affirme que « la mort du susnommé Epstein arrangera donc quantité d’individus riches et célèbres, à tel point que ce suicide fait maintenant l’objet d’une intense polémique outre-Atlantique. »[9]

L'humoriste Terrence K. Williams tweete « mort de suicide alors qu’il est surveillé 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 ? Ouais, d’accord ! Comment cela arrive? #JeffreyEpstein avait des informations sur Bill Clinton & maintenant il est mort »[62].

Après sa mort, deux enquêtes sont ouvertes : une par le FBI et une seconde par l'Inspecteur général du département de la Justice des États-Unis[63].

Enquête

La mort d'Epstein, que les autorités ont dans un premier temps qualifié de « suicide apparent », a déclenché de multiples enquêtes sur la façon dont un détenu de cette importance, qui était censé avoir fait l'objet d'une surveillance attentive, a pu mourir sous garde fédérale. La mort du suspect a également suscité l'indignation de ses victimes et de leurs représentants, qui espéraient que le procès d'Epstein l'année prochaine permettrait de rendre justice[64].

Parmi les points qui font polémique, il y a l'absence de surveillance du détenu. Au mois de , Epstein avait été retrouvé dans sa cellule avec des marques autour du cou, et les autorités avaient tenté de déterminer s'il avait été attaqué, ou avait tenté de se suicider. À la suite de cet incident, Epstein avait été placé sous « surveillance pour risque de suicide ». Malgré cela, le personnel de la prison n'a pas contrôlé la cellule d'Epstein pendant « plusieurs heures » avant sa mort, violant ainsi le protocole qui prévoit que toutes les 30 minutes quelqu'un vérifie la cellule[64]. En outre, Epstein n'aurait pas dû être seul dans sa cellule. Une personne partageait bien sa cellule mais a été transférée vendredi, pour des raisons non encore élucidées, et il n'a pas reçu de nouveau compagnon de cellule[64]. Epstein, qui avait déjà été placé sous surveillance, est donc resté seul et sans surveillance. La caméra de surveillance de sa cellule d’isolement est tombée en panne au moment du suicide[9].

Les premiers résultats de l'autopsie n'ont fait que renforcer les questionnements autour de la mort d'Epstein.

Le Dr Marc Siegel estime qu'il est maintenant « plus probable » que la mort de Jeffrey Epstein soit un homicide plutôt qu'un suicide, en raison de l'autopsie complète du corps d'Epstein qui a trouvé des os cassés dans le cou, y compris l'os hyoïde. L'os hyoïde, qui se trouve près de la pomme d'Adam, peut être brisé lors d'un suicide par pendaison, mais sa fracture est statistiquement plus fréquente dans les cas de meurtres par étranglement selon le Washington Post[65],[66].

Le médecin légiste Michael Baden, dans son émission Dr. Oz sur la mort de Jeffrey Epstein, penche pour un meurtre par étranglement. Selon le Dr Baden, lors d'un étranglement avec les mains, la pression provoque l’éclatement de petites veines, ce que l’on constate généralement au niveau du blanc des yeux. Sur une photo de l’autopsie, il y a bel et bien des taches rouges très visibles sur la partie intérieure de la paupière inférieure gauche[67]. “Je n’ai pas vu ça en cinquante ans dans une affaire de pendaison suicidaire. Je pense que les preuves indiquent qu’il s’agit d’un homicide plutôt que d’un suicide”, a déclaré Michael Baden[68].

La chaîne CBS mentionne un témoignage d’une source proche du dossier, qui affirme avoir entendu « des cris » dans la cellule de Epstein, au moment où les gardiens de prison tentaient de le réanimer en hurlant : « Respire, Epstein, respire [69]! »

Le , le rapport d'autopsie confirme que Jeffrey Epstein s'est suicidé par pendaison[70]. Selon des responsables anonymes cités par le New York Times, il aurait utilisé des draps pour se donner la mort[70].

Selon le New York Post, il aurait fait un testament deux jours avant sa mort en confiant sa fortune à un trust dont les bénéficiaires sont inconnus[71].

Ghislaine Maxwell aurait indiqué que le milliardaire a été tué pour que celui-ci ne dénonce pas ses complices en s'appuyant sur le fait que les caméras de la prison étaient défectueuses lorsque le détenu est mort[72].

Fusillade chez la juge Salas

Le , à North Brunswick, dans le New Jersey, un homme armé et habillé en livreur FedEx s’est introduit au domicile de la juge fédérale Esther Salas, chargée du dossier de la Deutsche Bank lié à l’affaire Epstein. Il a tué son fils de 20 ans Daniel Anderl et blessé grièvement son mari, Mark Anderl. Au moment de la fusillade, Esther Salas se trouvait au sous-sol et n’a pas été blessée[73]. Le lendemain, le bureau du procureur fédéral de l'État déclare que le FBI a identifié Roy Den Hollander, un avocat, retrouvé mort, d’avoir abattu la veille le fils d’une juge fédérale du New Jersey et blessé son mari[74]. Le journaliste Olivier O'Mahony ne croit pas qu'il y ait de lien direct entre l'assassinat du fils de la juge Esther Salas et la mystérieuse accumulation de morts autour du milliardaire pédophile, mais il reconnaît que les coïncidences sont nombreuses[11].

Suites judiciaires de l'affaire

Enquête en France

No 22, avenue Foch, Paris : immeuble dans lequel Jeffrey Epstein possédait un appartement de 800 m2 qu'il occupait lors de ses séjours parisiens.

Les secrétaires d'État Marlène Schiappa et Adrien Taquet réclament l'ouverture d'une enquête en France[75]. L’association Innocence en danger réclame que la justice française se saisisse du dossier, soulignant que « la France est concernée par ce dossier puisque des investigations menées par le FBI font apparaître plusieurs personnes de nationalité française ». Elle cite notamment une « source fiable » indiquant que « plusieurs victimes du réseau prostitutionnel créé par Jeffrey Epstein et ses complices sont également de nationalité française »[76],[77].

Déjà, en 2001, Karen Mulder s'était rendue à la 1re DPJ (direction de la police judiciaire) mettant en cause un membre de son entourage ainsi qu'un certain nombre de personnalités qui, selon elle, l'auraient agressée sexuellement, puis invitée sur le plateau de Thierry Ardisson pour son émission Tout le monde en parle révélait avoir été violée par une « tête couronnée » et des dirigeants d'une agence de mannequins[78].

Figurant dans le « carnet noir » de Jeffrey Epstein, le représentant des Hauts-de-France au Royaume-Uni et ancien directeur délégué du Figaro, Jean-Paul Mulot, dénonce un complot fin [79],[80],[81].

Le , l'appartement parisien de Jeffrey Epstein a été visité par son intendant, un Franco-brésilien, au service du millionnaire américain pendant dix-huit ans, mandaté par le « Trust 1953 ». Le journal la Dépêche se questionne s'il s'agit d'une volonté de faire disparaître des documents ou des éléments compromettants avant le passage des enquêteurs français[82].

En , l’appartement parisien du financier américain, situé 22, avenue Foch, et une agence de mannequins sont perquisitionnés par les enquêteurs[83]. Le suivant, un appel à témoins est lancé par la police française, qui s’intéresse notamment à l’agent de mannequins français Jean-Luc Brunel, accusé de viols par plusieurs anciens top-modèles[84].

Les gardiens de prison

Le , les deux gardiens de prison qui étaient en service la nuit où Jeffrey Epstein s’est suicidé ont été inculpés. Ils sont accusés d’avoir “omis de le surveiller toutes les demi-heures comme ils étaient censés le faire, puis d’avoir menti sur les documents de la prison”, Selon l’acte d’accusation, les deux gardiens sont restés “assis à leur bureau”, où ils ont “navigué sur Internet”[85].

Arrestation de Ghislaine Maxwell

Le , Ghislaine Maxwell est arrêtée par le FBI dans la ville de Bradford dans l'État du New Hampshire. Présentée à un juge fédéral dans la journée, Maxwell est formellement inculpée de six chefs d'accusation, notamment d'incitation à des actes sexuels illégaux et d'avoir « aidé, facilité et contribué aux agressions sur mineures de Jeffrey Epstein », de 1994 à 1997. Le suivant, elle est placée en détention provisoire dans la prison du Metropolitan Detention Center, à New York. Quelques jours plus tard, sa demande de remise en liberté sous caution est rejetée et un juge fédéral de Manhattan fixe l’ouverture de son procès au , avec maintien en détention en attente de procès[86]. Ghislaine Maxwell encourt une peine allant jusqu'à 35 ans de prison[87].

Selon le Daily Mail, Ghislaine Maxwell, serait en possession d'une collection de vidéos montrant plusieurs personnalités influentes, Jeffrey Epstein, ainsi que des filles mineures dans des actes sexuels. Selon l'ami interviewé par le «Daily Mail», Ghislaine Maxwell serait «en danger de mort»[88].

La rumeur qui affirme que Jeffrey Epstein aurait été assassiné existe alors les avocats de Ghislaine Maxwell auraient ainsi obtenu qu'elle soit déplacée de cellule en cellule afin qu'elle ne soit pas tuée[89].

Le cas Bill Clinton

Le magazine Marianne écrit que Bill Clinton aurait été un familier du financier, dès son premier mandat en 1993[90]. Un tableau intitulé Parsing Bill, représentant Bill Clinton vêtu d'une robe bleue et d'escarpins rouges, installé dans un fauteuil du Bureau ovale de la Maison-Blanche, figurait parmi d'autres œuvres dans la fastueuse demeure de 7 000 m2 que Jeffrey Epstein possédait dans l'Upper East Side de Manhattan. Réalisée en 2012 par la jeune artiste Petrina Ryan-Kleid, la toile iconoclaste témoigne des liens ayant existé entre Jeffrey Epstein et Bill Clinton[90]. Selon une source du quotidien américain travaillant à la préfecture de police, le tableau « était accroché à la vue de tous dans une pièce à droite de l’entrée. Tous ceux qui l’ont vu se sont mis à rire[91]. »

Jeffrey Epstein détenait un carnet d'adresse appelé le petit livre noir[92], le nom de Bill Clinton n'y est pas noté mais y figure le chiffre 42, car Clinton a été le quarante deuxième président[93]. Bill Clinton a invité Ghislaine Maxwell au mariage de sa fille, Chelsea en 2010[94].

Dans une déposition de 2016, un témoin nommé Viriginia Roberts Giuffre, raconte alors qu'elle était encore adolescente (15 ans[95]), avoir été transformée en « esclave sexuelle »[96] destinée à satisfaire le multimillionnaire et ses invités, comme George Mitchell, ancien sénateur du Maine qui a travaillé dans les administrations Clinton et Obama ou Bill Richardson, l'ex-gouverneur du Nouveau-Mexique, qui a servi comme ministre de l'Énergie de Clinton[97] et ajoute qu'elle a vu l'ancien président Bill Clinton « se promener dans l'obscurité avec deux belles filles à chaque bras »[98], sur Little Saint James, rebaptisée « Pedophile Island » par la presse outre-Atlantique[92], l’île privée de Jeffrey Epstein, sur laquelle se déroulait régulièrement des orgies sexuelles impliquant des mineures[99]. Selon le magazine américain Newsweek, ce témoignage pourrait accréditer une idée qui circule déjà depuis quelques années sur l’implication de Bill Clinton dans les trafics du couple Epstein-Maxwell[100].

Le média américain Gawker, disparu depuis, avait dévoilé en 2015 les calendriers de vols du « Lolita Express » et les noms des personnes à bord. On retrouve celui de Bill Clinton onze fois[99]. Déjà en 2002, Jeffrey Epstein s’est rendu au Maroc à bord du Lolita Express, accompagné de ses deux rabatteuses et d’une mannequin mineure pour en repartir avec Bill Clinton[101]. A bord du Lolita Express, Chauntae Davies, hôtesse de l'avion et victime d'Epstein, dit que Clinton et Epstein « ont échangé des blagues un peu grossières sur les femmes plus qu'ils n'ont discuté des solutions aux grands problèmes mondiaux. »[102]

Une série de documentaires Netflix intitulé Jeffrey Epstein: Filthy Rich comprend une interview de Steve Scully, l'ancien spécialiste de la téléphonie et d'internet pour Jeffrey Epstein[103], qui dit avoir vu l'ancien président se détendre là-bas avec Epstein.

Selon le New York Post, Clinton a également passé des années à voyager et à faire la fête avec Ron Burkle, un milliardaire avec un penchant pour les très jeunes filles. Bill Clinton a passé tellement de temps dans l’avion privé de Burkle qu’il a pris le sobriquet de « Air Fuck One »[104].

En 2019, une déclaration de la Fondation Clinton affirme que Bill Clinton ne « savait rien au sujet des crimes terribles pour lesquels Jeffrey Epstein a plaidé coupable ». Le document revoie également à la baisse le nombre de vols effectués par Bill Clinton à bord du « Lolita Express » (« un total de quatre voyages »), et précise qu’il n’a « pas parlé à Epstein depuis plus de dix ans, et n’est jamais allé sur l’île de Little Saint-James »[100]. La Fondation Clinton qui, selon le Daily Beast, aurait reçu en 2006, un don de 25 000 dollars de la Fondation COUQ, l'organisme de bienfaisance d’Epstein. La fondation COUQ est toujours sur la liste des donateurs actuels et anciens de la Fondation Clinton. De son côté, Fox News avance même le chiffre de « quatre millions de dollars » au total[95].

Selon la journaliste d’investigation Conchita Sarnoff, l'ancien président ment car « Clinton a été invité 27 fois par Epstein (…) Presque chaque fois que le nom de Clinton est inscrit sur le journal de bord du pilote, des filles mineures le sont aussi. Il y a des initiales et beaucoup de nom de filles dans cet avion privé. »[95]

Le , le Daily Mail publie deux clichés inédits de Bill Clinton en train d'être massé dans un petit aéroport du Portugal lors d'une escale du Lolita Express par Chauntae Davies, l'une des accusatrices de Jeffrey Epstein[105].

Le cas du Prince Andrew

Virginia Giuffre affirme qu’elle a rencontré le prince Andrew le [106], dans un night-club londonien (le Tramp), alors qu’elle n’avait que 17 ans. Virginia Giuffre émet un témoignage très précis de la soirée où ils se sont rencontrés, lors de laquelle le Prince Andrew transpirait beaucoup en dansant. Elle dit avoir ensuite couché avec lui dans une maison du quartier chic de Belgravia appartenant à Ghislaine Maxwell. Une relation sexuelle forcée, qui a été suivie de deux autres à New York et dans les Caraïbes, alors qu’elle était cette fois majeure[107]. Virginia Giuffre évoque les pratiques sexuelles du duc d'York. «Il aimait mes pieds et léchait même entre mes orteils, écrit la plaignante. Il y avait un manque de passion dans l'intimité que nous partagions, pour lui j'étais juste une autre fille et pour moi c'était juste un autre travail[108]

Le samedi , à la BBC, le Prince Andrew répondant aux questions d’Emily Maitlis, présentatrice de Newsnight, a nié avoir eu des relations sexuelles avec Virginia Giuffre quand elle était mineure[107]. Le Prince Andrew se défend et déclare que "ce jour là, le , j’étais à la maison, j’étais avec les enfants, j’ai emmené Béatrice dans une pizzeria"[109], "à une fête à Pizza Express à Woking"[106].

La défense du Prince Andrew déclare que "le duc d'York a proposé au moins trois fois son assistance en tant que témoin au département de la Justice". Toutefois, Geoffrey Berman, le procureur fédéral de Manhattan, en charge des investigations sur Epstein, répond qu'"aujourd'hui, le prince Andrew s'est encore une fois présenté faussement au public comme ayant hâte de coopérer à une enquête criminelle fédérale en cours" qu'il avait "plusieurs fois refusé de caler un entretien avec les autorités américaines" et qu'il les avait informées "clairement il y a près de quatre mois qu'il ne se rendrait pas à un tel entretien". "Si le prince Andrew souhaite sérieusement coopérer, nos portes restent ouvertes et nous attendons de savoir quand nous devons nous attendre à le voir"[110].

Le témoignage de Shukri Walker, assure avoir vu le prince Andrew en compagnie de Jeffrey Epstein dans une boîte de nuit, où se trouvait également Virginia Giuffre. "Je me souviens de lui dansant et bavardant avec la jeune fille". Et elle a bien reconnu le prince Andrew pour lui avoir involontairement marché sur le pied durant cette soirée. "Il a souri et il a dit : 'Pas de problème'"[106].

En , lors de l'éclatement de l'affaire Peter Nygard, ses liens avec le prince Andrew ont rappellés ceux du prince avec Jeffrey Epstein, lors de l'affaire Epstein[111].

Jean-Luc Brunel

Dès 1988, dans un documentaire de la chaîne américaine CBS, une ex-mannequin, sous couvert d'anonymat, accuse Jean-Luc Brunel de l’avoir droguée et violée. Elle affirme que la profession était au courant, ce que confirme aujourd’hui Craig Pyes, le journaliste américain de CBS : « La réputation de Jean-Luc était très connue dans l’industrie de la mode, parce que de nombreuses mannequins racontaient à leur agent que Jean-Luc leur avait proposé de les 'offrir' à ses amis, pour aller à des dîners, et pour coucher avec eux. Et les filles qui résistaient n’avaient plus de travail […] parce qu’elles n’avaient pas couché avec Jean-Luc ou avec ses amis »[112].

Une ex-mannequin, Courtney Soerensen, dit avoir été victime d’une agression sexuelle de la part de Jean-Luc Brunel en 1988. Peu après son arrivée à l'agence Karin Models à Paris, elle explique avoir reçu des avances persistantes de la part de Jean-Luc Brunel. Elle tient bon. Jusqu'à cette soirée chez Jean-Luc Brunel avenue Hoche à Paris. Tous les invités sont dans le salon, y compris l’épouse de son hôte. Sous prétexte de vouloir lui montrer ses tableaux, il serait parvenu selon elle à l'emmener jusqu'à sa chambre : « Il tente de me pousser sur son lit, je résiste, il persiste. Il essaie alors violemment de défaire ma chemise. Je parviens à m'enfuir de la chambre. » Après cela, les castings et les shootings photos se font rare pour Courtney Soerensen. Elle estime avoir été victime de mesures de rétorsion de la part de Jean-Luc Brunel[112].

En 2015, Virginia Giuffre affirme au sujet de Jean-Luc Brunel qu'« à de nombreuses reprises, j’ai eu des rapports sexuels avec lui entre 16 et 19 ans. Il ne se souciait pas de la conversation, mais juste du sexe, dénonce-t-elle. Brunel dirigeait une sorte d’agence de mannequins. Il amenait des jeunes filles (âgées de 12 à 24 ans) aux États-Unis à des fins sexuelles. Jeffrey Epstein m’a dit qu’il avait couché avec plus d’un millier de filles de Brunel. Et tout ce que j’ai vu semble le confirmer… »[113].

Virginia Roberts Giuffre se souvient aussi d'avoir rencontré trois jeunes filles de 12 ans que Jeffrey Epstein aurait fait venir par avion pour son anniversaire, par l’intermédiaire de Jean-Luc Brunel : « C'était un cadeau-surprise d'un de ses amis, Jean-Luc Brunel. Elles venaient de France. Je les ai vues, je les ai rencontrées » et ajoute « Il m'a raconté comment Brunel les avait achetées à Paris à leurs parents », dit-elle, « en leur offrant les sommes d'argent, les visas et les perspectives de carrière de mannequin. Leurs parents avaient besoin d'argent »[112].

Le , une ancienne mannequin néerlandaise témoigne comment elle avait été agressée, par Jean-Luc Brunel, dans les années 1990. « Elle a expliqué qu’il l’avait droguée avec une boisson avant de la violer. Le lendemain, elle était totalement désorientée », confie à 20 Minutes, une source proche du dossier. Lors de son séjour, elle affirme avoir croisé bon nombre de jeunes filles venues, notamment des pays de l’Est[113].

L'ex-mannequin belge Thysia Huisman, raconte que « mon agence de mannequins en Belgique m'avait envoyé travailler chez Jean-Luc Brunel, et m'avait dit de loger chez lui, dans son appartement. J'avais bien sûr trouvé ça bizarre, mais mon agence m'avait encouragée en me disant qu'il pouvait faire beaucoup pour ma carrière. J'y suis restée une semaine. Tous les soirs, il y avait des soirées avec plein de riches messieurs et de très jeunes femmes qui venaient pour la plupart des pays d'Europe de l'Est. Elles me paraissaient super jeunes » et ajoute « à la fin de la semaine, on est sortis et quand on est rentrés chez lui, il m'a donné un verre, un genre de cocktail, et après l'avoir bu, je me sentais vraiment bizarre, les sons étaient différents. Il m'a dit 'viens te reposer dans mon lit'. (...) Je me souviens que c'était flou, qu'il m'a poussée sur son lit et qu'il m'a arraché mes vêtements. Le lendemain, je me suis réveillée nue dans son lit, avec des bleus sur les jambes et un kimono que je ne connaissais pas sur mes épaules. Quand j'ai réalisé ce qui s'était passé, je me sentais tellement mal, honteuse, et sale. Je suis partie sans dire au revoir, j'ai pris le premier train pour Bruxelles[114]. »

Le , Brunel est arrêté à l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle alors qu'il s'apprêtait à embarquer pour le Sénégal. Il est mis en examen pour viols sur mineur et harcèlement sexuel et placé en détention provisoire à la Prison de la Santé, à Paris. Il est également placé sous le statut de témoin assisté dans le cadre de l'affaire Epstein.

Glenn Dubin

En , des documents non scellés ont révélé des liens entre Glenn Dubin et Jeffrey Epstein, y compris des allégations d'implication dans son réseau d'abus sexuels. L'ancien directeur de maison des Dubin, Rinaldo Rizzo, a décrit une rencontre en 2005 chez les Dubin avec une fille de 15 ans employée comme nounou. Rizzo a déclaré que la fille, qui tremblait et pleurait, lui avait dit qu'elle avait subi des pressions de Ghislaine Maxwell pour avoir des relations sexuelles avec Epstein, Maxwell prenant son passeport lorsqu'elle refusait[115]. Un mois après son arrivée à son emploi, selon The Daily Beast, les Dubin ont emmené la fille avec eux en Suède, où elle a été déposée dans un aéroport[116]. Les documents judiciaires non scellés provenaient d'un procès intenté en 2015 contre Maxwell par Virginia Roberts Giuffre qui a nommé plusieurs personnes comme participants au programme de trafic sexuel d'Epstein, qui incluait Glenn Dubin comme l'un des hommes avec lesquels Epstein et Maxwell l'ont forcée à avoir des relations sexuelles[117].

En , le procureur général des British Virgin Islands a cité à comparaitre Dublin dans le cadre de leur enquête sur Jeffrey Epstein[118],[119],[120].

George J. Mitchell

George J. Mitchell est mis en cause par Virginia Roberts Giuffre dans l'affaire Epstein pour avoir abusé d'elle sexuellement avec la complicité de Jeffrey Epstein et Ghislaine Maxwell[121].

Une autre femme qui a longtemps affirmé que le financier en disgrâce Jeffrey Epstein l'avait forcée à avoir des relations sexuelles avec des hommes puissants a nommé Mitchell dans des documents non scellés le par les procureurs fédéraux à New York au bureau du procureur américain du district sud de New York. Les documents comprenaient des affidavits et des dépositions de témoins clés dans un procès que Virginia Roberts Giuffre a intenté contre Epstein et son associée, Ghislaine Maxwell en 2015[115]. Giuffre a accusé le duo de trafic sexuel avec un certain nombre de personnes de haut niveau, y compris Mitchell, au début des années 2000. alors qu'elle était mineure[117]. Mitchell a nié avoir jamais rencontré ou parlé avec Giuffre et a déclaré qu'il n'avait pris connaissance des poursuites pénales d'Epstein que par le biais des médias[117].

Bill Richardson

Bill Richardson a été mis en cause par Virginia Roberts Giuffre dans l'affaire Epstein pour avoir abusé d'elle sexuellement avec la complicité de Jeffrey Epstein et Ghislaine Maxwell[121]. Dès 2019, Richardson faisait partie des personnes nommées dans des documents judiciaires non scellés dans le cadre d'une poursuite civile entre Virginia Roberts Giuffre et l'associée de Jeffrey Epstein, Ghislaine Maxwell[115] . Giuffre allègue qu'elle a été victime de traite sexuelle par Epstein et Maxwell à plusieurs personnes de haut niveau, y compris Richardson, tandis elle était mineure au début des années 2000[117] . Un porte-parole de Richardson a nié les allégations, déclarant qu'il ne connaissait pas Giuffre et n'avait jamais vu Epstein en présence de filles jeunes ou mineures[117].

Richardson a publié une déclaration en , affirmant qu'il avait offert son aide dans l'enquête sur Epstein au procureur américain du district sud de New York. En réponse, l'avocat de Richardson, Jeff Brown de Dechert LLP, a déclaré qu'il avait été informé par le procureur adjoint américain que Richardson n'était ni une cible, ni un sujet, ni un témoin dans l'affaire et qu'il n'y avait aucune allégation contre Richardson selon laquelle le gouvernement enquêtait activement[122].

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Liens externes

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